Je ne suis pas comme toutes ces filles à papa. Moi j'ai un caractère et une personnalité et je ne suis pas un mouton. J'ai ma propre façon de penser et me fait mes propre opinion. La volonté que je dégage est forte à moi-même. La fierté qui en ressort mes destinées. Non, je ne suis pas snob ou encore imbus de ma personne. Je sais simplement ce que vaut.
Je tire des leçons de mes erreurs. Mais l'échec m'insupporte. Si je me lance dans quelque chose, c'est certes pour être la meilleure. La deuxième marche du podium n'est pas pour moi. Moi je vise toujours au plus haut. Je suis motivée et volontaire. Je ne me laisse pas faire, mais sait rester à ma place. C'est tout un art. Ce défendre avec grâce. Manier les mots avec dextérité.
Ma vie m'a appris bien des choses. Mon passé ma construite bien plus que mon éducation. J'ai des valeurs auquel je tiens. Je dois remercier papa pour la force du travail que j'ai appris à développer. Car oui il faut travail pour y arriver. Dans ma vie tout est gérée comme du papier à musique.
Je suis impatiente d'apprendre. De voir et de comprendre. Je ne suis pas une poupée de porcelaine, j'en caisse comme tout le monde. Et les larmes très peu pour moi. Je ne suis pas une Lâche, une lavette qui dit oui à tout. Je ne me démonte pas à chaque épreuve de la vie. Les critiques sont constructives et me permet d'avancer. Je suis une personne fière je dois bien avouer. Mais si les critiques sont justifier, je les accepte avec fierté.
Je suis heureuse que ma motivation plaise à mon nouveau professeur. J'ai cette force de caractère qui m'aide à prouver ce que je vaux. Je n'ai pas de don particulier, j'ai uniquement une facilité non dissimulé à la musique. Mais je travaille plus que je ne devrais pour y arriver. J'apprends et m'améliore chaque jour pour en arriver où j'en suis maintenant.
Elle me pose alors, une question d'ordre plus personnelle. Une question sur moi-même. J'ai dit que je répondrais à ces questions sans détour. C'est donc ce que je vais faire. Même si je dois parler des épreuves que j'ai surmonté. Ma vie n'est pas idyllique, mais il y a pire.
« Je suis née en Angleterre. À Londres plus précisément. J'ai étés adopté la nuit même de ma venue au monde. Ma mère biologique est morte en couche. Quant à ma mère adoptive, elle est décédée d'un cancer quand j'avais six ans. J'ai grandi avec mon père toujours absent pour son travail. Et mes trois frères. J'ai énormément voyagé. Je n'avais jamais connu les plaisirs du lycée car je n'ai eu que des cours particuliers prodigué à mon domicile. J'ai eu une éducation plus que strictes et une vie écrite comme du papier à musique. J'ai surmonté l'anorexie aussi. Autre chose ? »
Sujet: Re: Cours Particulier ! Mar 16 Avr 2013 - 17:44
Cours Particulier
Ambre E. Atwell & Eva Esperanza
Intéressant.
La jeune fille sembla se détendre à mon contact, ce qui était assez rare en ma présence. En fait, la plupart du temps, c'était plutôt l'inverse ; je faisais frissonner de stress les minettes qui se présentaient avec leur guitare pour jouer devant moi. Or Ambre ne se démonta pas une seule seconde, préférant sans doute montrer qu'elle en avait suffisamment dans le vendre pour avoir cours avec moi. C'était une bonne chose. J'avais une horreur absolue des larves, je les exécrais totalement. Celles qui se pliaient à mes quatre volontés comme si c'était Dieu qui le leur demandait, merci bien. Et celles qui sortaient en chialant de mon cours n'avaient en général pas de seconde chance en se représentant le lendemain. Oui, j'étais sévère, j'étais cruelle, j'avais le langage fier et orgueilleux, un égoïsme exacerbé, mais le fait était là ; je n'avais pas été engagée pour rien. Wynwood avait su reconnaître mon talent, malgré mon manque évident de patience et de tact pour enseigner. D'ailleurs, je n'étais pas comme ces autres peignes-cul qui pensaient que la pédagogie était le fondement même de l'enseignement ; que les méthodes de travail avaient une place pleine et entière, la patience et la douceur comme étant le fer de lance de leur enseignement. Je crachais dessus, ouais. Des larves, voilà ce que c'étaient. Une sacrée brochette de larves. J'attendis que la jeune fille ait terminé de parler, écoutant attentivement son discours à propos de son parcours scolaire.
Oui, il y avait du potentiel. Je décelais dans le regard d'Ambre cette rage de gagner à tout prix, de réussir dans tout ce qu'elle entreprenait, ce besoin presque maladif d'être la meilleure. Comme moi. C'était parfait, absolument parfait. Si je savais déceler le talent, je savais aussi déceler la volonté et la puissance de l'ambition ; or, Ambre avait les deux. Je souris à l'entente de ses paroles. Oui, j'étais persuadée qu'ensemble nous aurions beaucoup de choses à faire. Beaucoup à apprendre, à approfondir. Les grands noms de la musique, classique ou moderne, ne connaissaient rien à l'enseignement tel que je le concevais ; une nouvelle manière de travailler, avec une approche bien plus moderne et moins technique. Du genre star du rock. Bref. Lorsque la jeune fille eut terminé, je notais sur un petit carnet quelques impressions à son sujet, puis lui répondis brièvement.
"Les professeurs de musique sont des chiffes molles qui s'imaginent que le violon n'est que classique et qu'il n'a rien à voir avec la musique d'aujourd'hui. Ils se cantonnent à un seul répertoire alors que l'instrument offre des possibilités infinitésimales. C'est ce que je vais t'apprendre. D'abord le violon, puis le chant."
Je me levais, attrapais mon café et en bus une gorgée brûlante. J'avais beau être une peau de vache, je proposais toujours un café -voire une clope- à mes élèves, que je les aime ou que je les détèste. C'était ma petite note à moi, disons.
"Tu as beaucoup de motivation. ça me plait pas mal."
Oui, c'était cette étincelle que j'aimais. Cette volonté presque maladive qui m'avait animé lorsque j'avais commencé la musique. Cela ne s'était pas fait en un seul jour ; il y avait des génies, je n'étais pas de ceux-là. Mon travail avait été de longue haleine, mais j'avais su connaître et maîtriser les différents aspects de mon instrument. Et bon sang, j'aimais ça.
"Ma seconde question est d'ordre plus personnel. Pour cerner un peu ton personnage j'aurais besoin d'en savoir un peu plus sur tes origines. Ta nationalité, ta situation familiale, tout ça quoi."
Dite-moi qui connait réellement ceux qui nous entour. Nous connaissons que ce qu'ils veulent bien nous dire sur eux n'est-ce pas. Moi je n'ai aucun secret, enfin aucun qui veuille réellement la peine de se donner du mal. Alors, quand mon cher professeur de musique m'a précisé un point précis du contrat. Cela m'a fait sourire. J'avoue ne guère être habitué au langage courant et cru de mon professeur. Mais l'ont s'habituer à tout et je veux vraiment apprendre. Ce qui me donne une motivation supplémentaire.
« Bien, mais je ne lèche le cul de personne. Même si ces celui du directeur. »
Je m'adapte assez rapidement. Et heureusement pour moi que je ne me choque plus de rien. Croire que je m'abaisserais à lécher le cul de quiconque c'est bien mal me connaitre. De plus si et quand je fais une connerie, je suis assez maligne pour ne guère me faire prendre. Voilà toute la beauté des conneries non. Enfin, mon professeur semblait sympathique si on oublie son manque de délicatesse qui me fait sourire à chaque fois. C'est un coter qui me plait beaucoup chez ce professeur. Elle attrape mon violon posé dans mon étui et l'examine à la loupe. Ce qui ne me gêne absolument pas, vu le pris que père à donner. Il est certes de très bonne qualité. Elle le repose alors, délicatement dans l'étui.
« Bien Dite moi ce que vous voulez savoir et je répondrais sans détour. » Dis-je avec sourire.
J'avoue ne pas trop savoir ce qu'elle désire savoir. Mais ce n'est que logique de ne pas donner cours aux élèves inconnus qui pourraient jouer d'elle. Bien que je ne pense pas possible ce joué d'elle. C'est une femme de caractère cela se vois au premier coup d'oeil. Je suis prête à parié que les cours avec elle ne vont guère être rose tous les jours.
« D'accord, c'est parti. »
Comme je vous l'aie déjà dit, je n'ai absolument rien à cacher. Enfin, presque rien.
« Je n'aime pas l'échec. J'aime travailler et toujours donner le meilleur de moi. Je n'ai encore jamais loupé un examen et je ne compte pas commencer cette année. De plus la musique fait partie de moi. Quand aux cours particulier. J'ai eu de nombreux professeurs différent pendant toutes ces années. Des grands noms de la musique pour certains. Mais aucun n'as réellement voulut m'apprendre plus que ce que je savais déjà. Ce don comme ils disent est tellement particulier. Pour eux je n'avais guère besoin de m'améliorer davantage, mais je ne partage guère leurs avis. Moi je pense que l'on peut toujours s'améliorer et apprendre davantage. Voilà le pourquoi de ces cours, je pense avec raison que vous pourriez m'apporter plus qu'ils ne mon jamais apportez. »
Sujet: Re: Cours Particulier ! Sam 6 Avr 2013 - 0:23
Cours particulier
Ambre E. Atwell & Eva Esperanza
Unknown
Je connaissais mal Ambre. En fait, je n'avais que très rarement entendu le son de sa voix, ne jugeant que sur ses qualités musicales plus qu'évidentes ; après tout, j'étais là pour perfectionner ce qu'elle savait déjà, et lui montrer de quelle manière figurer parmi les meilleurs. Mon enseignement était loin d'être le plus doux, et j'étais sans nul doute la professeure la plus détèstée de tout le bahut dans la mesure où les autres n'étaient rien de plus qu'une bande de chiffes molles ; je n'avais jamais entendu gueuler dans les salles devant lesquelles je passais ; en revanche, j'espérais pour mes collègues que la mienne était suffisamment insonorisée. Parce qu'en matière de coups de gueule, je n'étais pas la dernière ; et les surveillants commençaient également à en avoir marre de voir la moitié de ma classe réclamer un mot d'absence parce que je les avais virés sans ménagement. Pour autant, ceux qui désiraient apprendre apprenaient vraiment avec moi, et malgré mon jeune âge je savais donner le goût du travail bien fait à ceux qui le désiraient vraiment. Or, je savais qu'Ambre avait dans l'oeil la même étincelle que j'avais autrefois. L'envie d'apprendre, la soif de connaissances. Et j'étais prête à la lui donner, sans demander rien en retour que l'obéissance absolue. Aussi, lorsque la jeune fille commença à me jouer du violon à grands coups de langage soutenu et de "Môdame" je ne pus retenir un petit rire, et fit un signe las de ma main dans sa direction.
"Garde le langage plein de miel pour lécher le cul du directeur quand tu auras fait une connerie. Pas besoin de ça avec moi."
Oui, je n'étais pas vraiment le premier prix de la délicatesse et du tact, mais il faudrait qu'elle s'y fasse. D'un geste, j'attrapais son violon, le soupesais dans mes mains, l'examinais sous tous les angles avant d'interpréter quelques notes avec mon archet pour en examiner la qualité. C'était un bon instrument. Elle commençait avec de bonnes bases, c'était déjà ça. Je le reposais sagement dans son étui tout en reprenant.
"Toutefois, je suis bien contente que tu aies de la volonté. Mais le premier cours ne sera pas dédié à la musique, pour le moment. Je ne donne pas de cours aux gens que je ne connais pas, ne serais-ce qu'un peu."
Que savais-je sur Ambre, finalement ? Je n'étais pas du genre à me pencher sur les élèves au cas par cas lorsque je n'avais pas de bonnes raisons ; de toute manière le directeur refusait catégoriquement que j'accède aux dossiers scolaires de peur que je fasse chanter les élèves. La confiance règne. Avec chacun des élèves que j'avais choisi en cours particulier, je passais près d'une heure à discuter avec eux pour cerner leur caractère et savoir ce que je pourrais leur faire jouer pour un résultat optimal. Et puis, j'étais un petit peu curieuse, de toute manière ; ces questions me permettaient donc de satisfaire ma curiosité mal placée, en toute impunité. Toujours assise sur ma table, je m'allumais une seconde cigarette, et désignais la cafetière au fond de la pièce.
"Si tu veux un café tu peux te servir. Nous allons passer la première heure à discuter, toi et moi. Je te poserais quelques questions auxquelles tu devras répondre le mieux possible ; si elles te semblent trop indiscrètes n'hésite pas à me prévenir. Je t'en dirai un peu sur moi ensuite, donnant donnant."
Je ne lui dirais pas tout, bien entendu. Disons, 0.5% de ma constitution générale.
"D'abord, j'aimerais savoir pourquoi tu es si motivée pour réussir l'examen de fin d'année... Et pourquoi tu désire avoir des cours particuliers."
Code by AMIANTE
Invité Invité
Sujet: Re: Cours Particulier ! Jeu 28 Mar 2013 - 15:00
Cours particulier.
Assise sur une chaise, violon sous le menton. Je joue un air qui me rappelle des souvenirs. La prof de musique que j'ai dans cette école est différente de ceux que j'ai eus toutes ces années. Il croyait tous en moi, mais ne voulais guère que je m'améliore. J'ai appris la rigueur que mon père à essayer de m'apprendre à travers cette discipline si noble qu'est la musique.
Je considère la musique comme universelle. On peut tous se retrouver dans celle-ci. On peut s'exprimer de manière différente des autres. Car aucune musique n'est semblable. L'air mélodieux qui sort de mon instrument me fait sourire. Je ne sais pas ce qui m'attend, mais je suis prête. Si mon professeur croit en moi, je ne veux pas la décevoir. C'est un sentiment que je n'apprécie guère. Je n'ai pas peur du travail. Ni des heures à répéter. Je l'ai fait pendant des années.
La d'où je viens. On m'a appris que le travail est une force. Que pour avoir ce que tu veux il faut travailler dur. Je viens peut-être d'une famille aisée. Mais chez moi on n'a pas tout ce que l'on désire. Bien au contraire, il faut le mériter. L'argent ne tombe pas du ciel, dit mon père. L'argent ne fait pas le bonheur, mais il est nécessaire. Disait ma mère.
J'ai toujours travaillé dur pour arriver où je suis aujourd'hui. Après tout je n'aurais pas eu la chance d'intégrer ce lycée renommée si je n'aurais pas tant travaillé. Je crois en la force du travail bien fait.
Je me retourne et voilà mon professeur. Elle s'assoit sur une table et prend son violon. Elle commence à jouer l'air que je jouais précédemment. J'avoue que ce professeur, m'impressionne. Elle à un réel don pour la musique. Elle m'explique avec un sourire. Qu'après en avoir fini avec moi, je serais capable de faire ce qu'elle fait. Ce que je dois dire est très impressionnant. Je souris intimidée, je dois bien l'avouer.
Elle reprit en insistant bien sûr le travail que je vais devoir fournir. Sur les heures au quels je vais devoir me consacrer uniquement à la musique. Sur les éclats de voix possible. Les pertes de patience. Sur la dureté quelle impose. Sur le travail que je vais devoir lui montrer.
« Le travail ne me fait guère peur. Je connais la rigueur de cet art merveilleux qu'est la musique. Et je suis prête à travailler dure et fort pour y arriver. Pour être à la hauteur de vos espérances. » Dis-je sûr de moi.
« Nous pouvons commencer quand vous voulez. J'ai une volonté de fer et un moral d'acier madame. Rien ne peut m'arrêter quand je veux quelque chose. »
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