Tu sais, je ne suis pas la meilleure mais je fais de mon mieux ... [PV]

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Je savais combien il était difficile de s'intégrer dans une école quand on venait tout juste d'arriver. Mes soeurs me l'avaient assez reprocher quand j'avais décidé de quitter Miami sans préavis auprès d'elle. En fait j'avais quitté Miami pour une seule bonne raison et cette raison était que j'avais eu peur. Peur d'Ethan non pas vraiment, j'avais simplement eu peur de la personne avec qui je l'avais vu.

J'avalais ma salive à ce souvenir amer et secouais la tête de gauche à droite. J'avais pas envie de faire cours en fait j'avais bien trop en tête ma rencontre de ce matin avec Ethan. Je n'y avais pas penser durant ma matinée de cours parce que j'étais bien trop absorber par le fait étant qu'il fallait que je fasse mon travail correctement.

Ce n'était pas le moment de penser à Ethan bien au contraire il fallait que je fasse mes preuves auprès de mes élèves. J'inspirai profondément et laissais de côté la pièce de théâtre.

"Kathuycia je pense qu'on va laisser de côté le cours pour aujourd'hui. Parles-moi un peu de toi."

J'avais bien évidemment remarquer que la jeune fille avait consommer de la drogue et je n'aimais vraiment pas ça. D'autant plus que cela avait des effets notoires sur l'organisme. Si je pouvais aider une jeune fille alors autant que je le fasse, c'était dans mes cordes même si je devais bien avouer que je n'savais pas vraiment comment m'y prendre avec ce genre de soucis.

J'avais certes déjà consommer de la drogue dans ma jeunesse, mais j'avais dû arrêté très vite parce que je devais prendre mes responsabilités vis à vis de mes petites soeurs, je me devais de tenir le rôle de mère si j'puis dire à la presque perfection. Je devais en quelque sorte montrer l'exemple et si j'étais débauchée, droguée ce n'était pas du tout le bon exemple et puis à mon humble avis les services sociaux m'auraient retiré la garde de mes soeurs pour mon plus grand malheur.

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Quelque peu essoufflée et complètement perdue, j'arrivais enfin à la bibliothèque, je m'arrête en haut des escaliers et regarde tout autour de moi, je ne vois personne qui pourrait ressembler à un prof. Je me frotte les yeux, mes yeux qui doivent être un peu rouge après ce que j'ai fumé... Finalement une personne me fais signe de la main, c'est une jeune femme, vraiment mignonne, assise seule à une table, surement la professeur de Littérature Française. Je la rejoins et m'assois en face d'elle tout en la regardant pensant qu'elle me parle.

- Bonjour Mademoiselle, veuillez bien excuser mon retard mais comme vous le savez surement je suis nouvelle et je me suis perdue dans les couloirs... Je m'appelle Kathuycia Miller...

Je finis ma phrase puis attrape mon sac, je sors un bloc note et une trousse que je pose sur la table puis je pose mon sac près de mes pieds, j'enlève ma veste que je pose sur le dossier de la chaise puis ouvre ma trousse ainsi que mon bloc à une page vierge.

Mes parents m'ont offert une éducation ainsi qu'un réputation que je dois tenir, c'est pourquoi je ne coupe pas la parole, je ne parle pas pendant les cours, je prends des notes, tout d'une "première de la classe"... Non loin de la, je suis juste assez maligne pour me faire bien voir des profs pour pouvoir faire mes coups en douce, une vrai vicieuse... Ainsi soit il, je regarde la prof en attendant qu'elle parle, un blanc s'installe entre nous, on entend seulement le cliquetis du clavier de la bibliothécaire ainsi que les chuchotements des autres élèves.

Je regarde le livre posé sur la table, l'Avar de Molière, un livre que j'ai déjà lu, que je n'aime pas, je ne le cache pas, mais je vais faire profil bas, je ne veux pas que cette prof soit la première que je me mette à dos, surtout qu'elle a l'air assez gentille... Je croise mon reflet dans mes lunettes de soleil posées sur la table, je remarque mes grosses cernes et mes vaisseaux qui ont explosés dans mes yeux, je fais peine à voir tout de même...

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Le soleil éclaire mon corps nu étendu sous les draps de soie et alors que je me berce d'illusion dans mon inconscience un bruit strident me réveille en sursaut. Ce bruit n'est autre que le son criard du réveil qui me rappelle inexorablement que je suis victime du temps. Mon bras encore engourdit se déplace de manière peu gracieuse jusqu'au sommet du réveil qui si je n'avais pas un self-control à toute épreuve serait déjà partie dans le mur adjacent au lit depuis belle lurette et serait en mille morceau à l'heure actuelle.

Je flâne durant quelques instants sous la couette, je n'ai pas d'amant dans mon lit cette nuit et d'ailleurs depuis plusieurs nuit. En effet je suis plus ou moins dans une période de morosité et de mélancolie poussé à son paroxysme. Les regrets ne devraient pas exister tout autant que la culpabilité. Ainsi je ne pleurerais sans doute pas les choses que j'avais perdu et qui n'étaient pas prêtes de revenir.

J'inspire profondément et me dit qu'il est temps de me lever et de me débarrasser de mes engourdissements dû à la nuit. Je regarde quelques minutes le plafond et retire les couvertures de mon corps nu et me dirige jusqu'à la salle de bain.

Une fois que ma douche était terminée j'en sorti et je me dirigeais vers le dressing et en sortit quelques vêtements très simples, une jean ainsi qu'un haut très simple à manche courte. Il faisait bon et je n'allais pas me vêtir de tout un tas de trucs à manche longue que je retirerais avant la fin de la journée de toute manière.

Une fois prête je me dirigeais jusqu'à ma voiture afin de me rendre au lycée. Nous étions Lundi et de plus je devais faire cours toute la journée. Inutile de dire que j’appréhendais comme une malade d'aller à l'école. Comme si c'était une rentrée pour des élèves. J'inspirais profondément au volant de ma voiture et me repeigna rapidement en me regardant dans le rétroviseur. Mes soeurs se ficheraient sans aucun doute de moi si elles me voyaient dans cette position de stress. Je mit le contact et me dirigea jusqu'au lycée arrivé là bas je me garais sur le parking des professeurs et souffla de nouveau avant de me diriger jusqu'à la salle de professeurs.

Je connaissais ce lycée pour l'avoir fréquenté quand j'étais encore lycéenne alors nul doute que je savais où se trouvait chaque salle de cet établissement. J'inspirais profondément et malheureusement c'était sans compter sur la dernière personne que je voulais voir que je tombais. Manquais plus que ça mon (ex) mari Ethan. Nul doute que cela me mit une pression supplémentaire quand à mon premier jour de classe. Bref cette mésaventure passer je me dirigeais donc vers la salle des professeurs afin d'en saluer certain avant de me diriger jusqu'à ma salle de cours qui heureusement m'était attribuée pour le restant de l'année.

J'avais quatre heure de cours ce matin avec des classes différentes. J'inspirais profondément et me écrit mon nom en majuscule sur le tableau vert. Madame Blackwell. D'ailleurs je me disais que j'avais plutôt bien fait de prendre mon nom de jeune fille plutôt que le nom de mon mari. Les classes s'ensuivirent et je tenais mon cours du mieux que je pouvais. Enfin la pause déjeuner arriva, je pris bien soin de ne pas me diriger vers la salle des professeurs afin que je ne croise pas mon si charmant mari. Je me dirigeais même vers un petit restaurant afin de manger un bout.

Je mangeais plutôt rapidement et payais mon dû. Je retournais au lycée, j'avais un cours particulier avec une jeune fille en Junior Year. Je ne la connaissais pas encore mais j'espérais bien que c'était une élève disciplinée. Mademoiselle Miller. Nous avions rendez vous à la bibliothèque, je saluais le bibliothécaire qui me demanda si c'était moi le nouveau professeur je lui retorquais que oui et il me souhaita la bienvenue. Je me dirigeais vers la section littérature française et en sortit un livre très simple qui se trouvait être une pièce de théâtre intitulé l'Avar écrit par Molière. Oui j'aimais la littérature française et je ne m'en étais jamais caché d'ailleurs.

Je m'installais de manière à ce que l'espace de travaille soit opérationnel et légèrement convivial afin de mettre à l'aise mon élève. J'attendis patiemment l'arrivé de la jeune fille. Enfin je vis une jeune fille presque essoufflé dans les escaliers. Je n'avais pas vu l'heure mais en effet elle avait dix minutes de retards. Je ne lui en tiendrais pas rigueur d'après ce que le directeur m'avait dit c'était une nouvelle élève. Elle s'était peut être tout simplement perdu dans les couloirs du lycée ce qui arrivait au plus intelligent d'entre nous.

Je lui fis signe de la main et elle se dirigea jusqu'à moi. Je lui décrocha un sourire quand elle arriva et me présenta.

"Bonjour je suis Mademoiselle Blackwell, je suis professeure de littérature. On m'a dit que tu avais quelques problèmes en littérature française je suis donc ici pour que tu rattrapes ton retard vis à vis de tes camarades. Puis-je savoir ton prénom?"

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Le réveil ne fut pas dur ce matin, le soleil brille, il ne fait pas froid, ce n’est pas le même temps qu’à Londres, la bas il fait froid et il pleut… Je sors une jupe rouge, des bas résille, un débardeur noir et un blazer noir, range le tout dans mon armoire pour finalement allumer une cigarette et fouiller, le tout en sous vêtement en plein milieux de la chambre. J’opte pour une jupe courte noire, un débardeur rouge et des collants de la même couleur, j’emmène le tout dans la salle de bain, éteins ma clope dans le cendrier prévu à cet effet puis je prends une douche rapide. J’allume le sèche cheveux, me coiffe puis m’habille, maquillage rapide, je pose mon sac bandoulière sur mon épaule, met des escarpins noir que j’enlève pour finalement mettre des converses noires.

Je sors, le soleil m’éblouie, je baisse la tête, attrape mes lunettes de soleil que je met sur mon nez, je monte en voiture puis démarre, je roule vite pour arriver rapidement dans mon nouveau bahut, j’arrive rapidement sur le parking ou je me gare. Je reste là assise derrière le volant, une clope à la main, je ne sais pas ce que j’attends mais je reste là. Au bout d’une dizaine de minutes je me décide à sortir, j’attrape mon sac et ferme la porte à clé, je respire un bon coup puis passe la porte d’entrée. Je regarde autour de moi, c’est immense, je ne sais pas ce que j’ai fait pour me retrouver ici, je ne peux pas y croire, c’est un cauchemar… Je vais à l’accueil et demande à être reçu dans le bureau du proviseur, je dois attendre quelques minutes avant de rentrer dans la salle.

« Bonjour Mademoiselle Miler.
Bonjour monsieur le proviseur.
Tu seras en Junior Year ………..
Bien Monsieur.
Quelqu’un va vous accompagner jusqu’à votre classe, passez une bonne année scolaire dans notre établissement.
Bien sur Monsieur. »

Je sors du bureau puis regarde la personne qui m’emmènera dans ma classe, c’est un élève surement le même âge que moi, je ne sais pas s’il sera dans ma classe mais il m’a l’air sympathique. Je le suis jusqu’à l’endroit dit, je me présente devant les élèves puis le prof fait déménager un élève du fond - celui qui m’a accompagné jusqu’ici - puis me montre la place libre. Les cours se passent comme partout, ils me gavent et tous les profs me posent tout un tas de questions, je n’y réponds pas forcément, ils me donnent plus envie de partir qu’autre chose, de plus tous les cours de la matinée sont des cours que j’ai déjà fait et qu’en conséquent je connais par cœur. Seul Bémole, la littérature Française, je suis vraiment nulle, c'est vrai que j'ai des cours particuliers, dont un qui commence d'ici une heure.

La pose de midi s’annonce enfin, je me pose devant l’établissement, assise dans le coffre de ma voiture je fume une clope avant de rouler un pétard, je m’adosse aux sièges arrières puis ouvre le toit, j’allume mon joint tout en regardant le ciel de la où je suis. J'attrape un truc à manger, que j'avale rapidement, une salade, c'est cool, c'est bon et pas très gras...

Je regarde l'heure, je suis à la bourre, je me lève, ferme le toit, je sors de la voiture, attrape mon sac, ferme le coffre et ferme la voiture à clef, je monte les escaliers et arrive à la bibliothèque avec une dizaine de minutes de retard.