Pourquoi tu pleures ? Ft Alona.

Invité

Daniel & Alona

Il se leva sans attendre ma réponse. Que je dis assez vite. Alors, je vis un sourire se dessiné sur son visage et il vint se rassoir à mes coter. Après tout de la compagnie ne me ferais pas de mal. Quand je suis seul je rumine, mes problèmes ainsi que mes sentiments et tout ce que je ne devrais pas pensée. Je souris de nouveau à Daniel. Un nouvel ami j'espère.

Il me semblait bien l'avoir déjà vu. Mais cela ne peut être qu'au lycée ou à la confrérie. Cr j'avoue que pour le moment je ne sors pas autant que j'aimerais. Peut-être, parce qu'il me faut un temps d'adaptation. Comme tout le monde. Je crois que j'ai du mal à me livrer, m'ouvrir aux autres. C'est peut-être d'ailleurs pour cette raison que j'ai si peu d'amis ici.

Il me retourna la question. Oui moi je suis bien chez les sigmas. Aussi. Je crois que cette confrérie était faite pour moi. Enfin dans toutes les confréries qui y à c'elle là colle plus à mon caractère d'aujourd'hui. Je ne suis pas trop habituée à ce concept de confrérie. J'avoue que dans mon ancien lycée il n'y en avait pas. Il y avait plutôt des clans, des groupes. Mais pas de confrérie.

« Oui moi aussi je suis chez les sigmas. »Dis-je en lui souriant. « C'est étrange qu'on ne ce soit jamais parlé encore ! » Marqua une pause et repris. « Enfin, ce qui est vraiment étrange c'est qu'il faut être en dehors du lycée et des confréries pour se parler. Tu ne trouves pas ? »

J'essayais de lancer la conversation. Je ne veux plus être seule. De plus Daniel m'a l'air très sympathique. Et un ami de plus ne me fera pas de mal, en plus il est dans ma confrérie, c'est un plus considérable.

© HOPY

Invité

Après la question que je venais de lui poser pour savoir si je ne la dérangeais pas, je me leva du banc m'apprêtant à partir pensant que la jeune femme me dirait qu'elle voulait être seule mais ce ne fut pas le cas, un sourire s'afficha alors sur mes lèvres et je retourna m'asseoir où j'étais, sur le banc, à côté de la brunette il y a à peine quelques minutes.

Alona, me demande alors si je fais partie des Sigma. Ce qui était le cas. Elle m'avait donc reconnu tout comme moi. Je tire alors une latte sur ma cigarette et lui répond :

Oui oui, toi aussi il me semble non ?

Ce concept de confrérie était pour moi très bête et inutile je pensais au début, mais en fait c'était un bon moyen de faire des rencontres, j'avais eu la chance de rencontrer Anna-Mae ou encore Matthew et aujourd'hui Alona, moi qui n'ai pas l'habitude de ce genre de fonctionnement dans les écoles françaises où j'étais auparavant, je dois avouer que comparer à mes idées reçues ce concept était plutôt utile pour faire des rencontres malgré que je n'ai pas besoin de ça pour faire des rencontres car je suis sociable, peut-être un peu trop parfois.

Invité

Daniel & Alona

Il avait l'air plus mal à l'aise que moi. Pourtant, c'est moi qui pleure sur un banc à vue de tous dans un parc. Moi qui n'aime pas montrer mes faiblesses. Moi qui porte ce masque au quotidien. Ben pour le coup il arrive pille poile au moment où je suis vulnérable. Peut-être, une chance pour lui, une chance de me connaitre mieux ou plus qu'en temps normal. Car je n'ai pas le coeur à rembarrer qui que ce soit aujourd'hui. Je lui souris donc de nouveau.

De plus il était dans ma confrérie. Cela me fessait un peu peur, peur qu'il aille raconter qu'il m'avait vu pleurer. Moi qui essaye d'être la fille forte, celle qui ne ressent rien. Le coter sensible de mon être je le cache bien au fond de moi. Il me dit alors ce prénommé Daniel. J'essuie mes larmes et me tourne pour mieux le voir.

Encore un fumeur. C'est drôle comme les jeunes de notre génération sont véritablement attirés par la cigarette. En même temps tant que ne n'est que la cigarette. Il me demande alors, s'il ne me dérange pas.

« Non au contraire, tu me changes les idées. Tu tombes à pique ! Tu n'es pas chez les sigmas ? » Demandais-je pour lancer la conversation et ne plus rester seule.

© HOPY

Invité

"Un petit coup de bleus. Cela m'arrive de temps en temps. Quand j'ai trop de choses en tête." me dit-elle.

Et je ne répond rien, je lui adresse juste un sourire, c'est bête mais je ne suis pas le genre de personne qu'il faut appeler quand ça va mal, pas le genre de personne qui sait trouver les mots qu'il faut quand plus rien ne va, c'est dommage car en général un ami doit toujours être présent, je le suis, je suis fidèle en amitié, mais malgré tout je n'arrive pas à trouver les mots, ce que je regrette surtout quand je vois une fille pleurer et qu'elle me rappelle ma soeur que j'ai pas vu depuis plus de 3 mois.

Je tire une latte de ma cigarette, je prend ma bière et la décapsule avec mon briquet. J'en bois une gorgée. La jeune femme qui pleure me dit s'appeler Alona. Elle me dit ça avec un sourire, sûrement forcé, les yeux pleins de larmes. Je lui répond alors :

Moi c'est Daniel.

Je ne sais pas quoi lui dire d'autre, à vrai dire je ne sais pas trop pourquoi je suis venu lui parler, j'avais l'impression de la déranger alors qu'elle voulait sûrement rester seule pour réfléchir ou décompresser, je lui demande alors :

Je te dérange pas au moins ? Si tu veux je peux partir et te laisser tranquille.

Invité

Daniel & Alona

Je marche dans les couloirs envahis par une horde d'adolescents pleine de vie. Je n'ai plus le courage d'être celle que je ne suis pas. On se bouscule, s'ignore, se voit sans jamais se regarder. Je ne trouve plus ma place. Pas cours cet après-midi, quelle chance. Ne pas porter ce masque que je m'obstine à tenir, pour paraître moins fragile, moins faible. Garder la tête levée quoi qu'il arrive. Je suis fatiguée, le coeur lourd je traine jusqu'au parc. Un endroit si ... courant.

Je m'assois sur un banc seul. J'observe tout autour, les yeux empli de larmes. Je tiens bon, le masque reste intacte. J'aurais trop peur de me montrer tel que je suis. De toute manière pour me montrer tel que je suis il faudrait déjà savoir qui je suis. Perdue dans mes triste pensées, mon corps réagi à sa manière. Il combat ce sentiment, il combat de toutes ces forces ce mal qui me ronge.

Mes mains tremblent, le masque tombe. Il n'y a personne pour me voir. Personne pour me juger. Mes démons deviennent trop lourds à porter. Mon passé envahi ma vie, la solitude m'a choisie. Je n'arrive pas à me faire à cette nouvelle vie. À ce nouveau monde. Pourtant, j'ai rencontré de belle personne ici.

Un jeune inconnu, qui me semble pourtant familier vient s'asseoir à mes coter.

« Ca n'a pas l'air d'aller. »

« Un petit coup de bleus. Cela m'arrive de temps en temps. Quand j'ai trop de choses en tête. »

Je n'arrive pas à le remettre. Où j'ai bien pus le rencontré ... Ho non ! Il fait partie de ma confrérie. Ben cela est fait. On va dire que le masque est tombé pas loin. Après avoir enfin remit ce jeune inconnu à qui je n'avais encore jamais parlé, car j'avoue que coter sociale j'ai pas mal de lacune.

« Moi c'est Alona ! » Dis-je en souriant doucement. Essayant en vain de cacher mes larmes.

© HOPY

Invité

Que faire un après-midi ensoleillé quand on apprend au dernier moment que son professeur de droit est absent ? Des milliers de choses, on peut aller faire les magasins, aller à la plage, boire un coup en terrasse, se balader en ville, aller draguer des filles, des milliers de choses oui. Mais cet après-midi j'avais envie de rester poser, tranquille mais je ne voulais pas rester chez moi, ce temps me rappelait mes vacances dans le Sud de la France et j'avais envie d'en profiter. Je décide alors d'aller m'acheter un paquet de cigarette, une bière blonde et d'aller me poser sur un banc dans le parc.

Une fois mes achats fais, je me dirige vers le parc, il n'y a pas grand monde, un ou deux couples, des jolies filles couchées sur un drap dans la pelouse du parc, un homme qui joue avec son chien et une vieille dame qui se promène avec ses petits enfants, ça me fais sourire, je sens que je vais passer une agréable après-midi aujourd'hui. J'ouvre mon paquet de Marlboro, je m'en grille une, je regarde de long en large le parc pour trouver un banc libre, j'en vois un à quelques mètres, il y a une jeune femme dessus, son visage ne m'est pas inconnu elle me dit quelque chose, quand soudain j'ai un flash, c'est une fille de ma confrérie, elle s'appelle Alona je crois, assez mignonne mais ce n'est pas le genre de fille que je drague, c'est plutôt le genre de fille avec qui je rigole, je parle, je critique. Elle me rappelle ma soeur, elle lui ressemble beaucoup mais je ne lui ai jamais encore parlé. Je la regarde attentivement, elle pleure. Je n'aime pas voir une fille pleurer, pas du tout. C'est peut-être l'occasion d'aller lui parler, même si je pense me faire remballer je prend le risque de m'approcher. Je m’assois à côté d'elle et dis.

Ca n'a pas l'air d'aller.

Une phrase bête, idiote, inutile. Mais je ne sais jamais quoi dire quand les gens pleurent.