En provenance de Russie.

« ia ne znaiou, da, ia ne znaiou... Minia zabout androu oledenbourg, ia novoi b shkole, ti ponemaech ? »

Violette plissa les yeux. Elle ne comprenait pas ce language. Serait-ce du Russe? Ou alors le jeune homme avait tellement pleuré qu'il n'arrivait plus à pleurer. Violette sourit. Il étais très mignon ce jeune garçon.

« Je m'appelle Andrew de Oldenbourg, et je suis un nouvelle élève... Je crois que cela se voie. Et quand à l'humidité de mes yeux, le voyage entre st-petersbourg et Miami, m'a quelque peu fatigué. Ah oui, je suis russe, mais, cela aussi je crois que cela ce voie »

_Ah, mais tu as presque un meilleur accent que moi!

Violette s'assit à ses côtés, il était super mignon. Déboussolé comme pas possible.

_Je croyais que tu pleurais, pardon. Alors excuse-moi pour le bisou. Je suis un peu bizarre, mais bon. Ca me fait plaisir.

Elle faisait attention de ne pas mettre de sang sur son nouvel ami. Elle ne voulait pas le salir. Ce ne serait pas poli. Pas du tout même.

« Tu saignes... Drôle de paradis si tu arrive à saigner »

Violette regarda sa blessure. Elle ria quelque peu. Ce n'étais rien. Violette étais simplement super maladroite.

_Ca? Oh, c'est rien. J'ai juste deux pieds gauches. Je suis super maladroite, et je suis tombée.

« J'ai pas eu mon doctorat en médecine, mais je connais les bases. Donne moi ton coude, dans deux minutes c'est oublié. Au faite, à qui ais-je l'honneur »

Violette sourit, il étais vraiment très gentil. Elle fit semblant de s'arracher le coude et de lui donner pour rigoler un peu.

_Je suis Violette Sunny. Appelle-moi simplement Violette. Et toi?

De petits bruits de pas se mirent à raisonné dans le grand hall. La cadence était pressée, quelqu'un approché. Comme un chien de chasse aux aguets, Andrew se redressa légèrement scrutant de ses grands yeux couleur d'automne l'immensité du grand hall, vide. Le bruit émanait d'une image fantôme. Un faux espoir parmi tant d'autre, quelque peu attristé par cette faux joie, il se perdit dans la contemplation de ses mains. De nouveau, un bruit de pas se mit à raisonné, et emplie le grand silence. Cette fois, il venait belle et bien d'une image. Une jeune fille en grand pull avançait à grand pas, de toute évidence elle l'avait vue. Enfin, quelqu'un était là ! Depuis le temps qu'il attendais, seul, assis sur son banc. En guise de salue la silhouette féminine lui déposa un baisé sur la joue... Les coutumes européennes le surprendrais toujours. Ce n'est qu'après qu'il compris, que c'est yeux brillants, étaient légèrement plus brillants que d'habitude. Stupide décalage horaire ! Une voix fines et agréables glissa sur les lèvres de la jeune élève, en anglais, pourtant c'est le russe qui sorti de la bouche d'Andrew :

« ia ne znaiou, da, ia ne znaiou... Minia zabout androu oledenbourg, ia novoi b shkole, ti ponemaech ? »

Un sourire digne d'un ange se dessina sur son visage, bien sur qu'elle ne comprenais pas... Il n'était plus en Russie. Après une seconde de pause, il reprit le même discours dans un anglais à l'accent parfaitement londonien.

« Je m'appelle Andrew de Oldenbourg, et je suis un nouvelle élève... Je crois que cela se voie. Et quand à l'humidité de mes yeux, le voyage entre st-petersbourg et Miami, m'a quelque peu fatigué. Ah oui, je suis russe, mais, cela aussi je crois que cela ce voie »

En la regardant plus attentivement, le jeune homme remarqua une petite tache écarlate sur son coude. Elle avait du tombé plus tôt, un nouveau sourire se forma sur son visage. Le temps de Peter était à présent loin derrière lui... Ses amis lui manqueraient surement, mais après tout, rien ne l'empêcher de s'en créer des nouveaux.

« Tu saignes... Drôle de paradis si tu arrive à saigner »

Il plongea sa main dans la poche avant de sa valise, il était persuadée d'avoir mis quelques pansement et autre désinfectant dans première poche de son monstre sur roulette. Une seconde s'égraina... Enfin sa main se referma sur le matériel tant désirer. Une petite boite de pensement, une compresse, et de l'alcool.

« J'ai pas eu mon doctorat en médecine, mais je connais les bases. Donne moi ton coude, dans deux minutes c'est oublié. Au faite, à qui ais-je l'honneur »

Sa voix était chaude, et agréable. Peut-être que la vie à miami lui plairait.

Violette descendit de sa chambre en disant aurevoir à sa colocataire, Sasha. Celle-ci lui demanda où elle se dirigeait.

_A la bibliothèque, je reviens tout de suite.

Sasha était trop curieuse, mais bon. Tant pis. Il faisait froid dehors. Trop froid. Violette, habillée d'un t-shirt rose, d'un bas de pyjama tuquoise et d'un pauvre gilet blanc, tremblait de froid. Elle décida de passer par le hall d'entrée. Car le froid allait encore lui tiraillé la peau. Elle croisa quelques élèves, les salua d'une main. Violette se plaisait ici, elle étais heureuse. En même temps, Violet l'étais toujours. Pas une seule fois depuis son arrivée elle ne se sentait triste.

Et PAF. Cela devait arriver. Lorsque Violette est trop heureuse, elle tombe. Enfin, même quand elle ne l'est pas. C'est une fille des plus maladroites qui existe. En tombant , elle s'étais écorchée les coudes au sol. Elle soupira mais se dit que c'étais une raison de plus pour aller au hall, comme ca, elle pourra se nétoyer sa blessure aux toilettes.

Elle entra donc dans les toilettes blancs du lycée, et se lava le coude ac de l'eau froide. Et se sentit tout de suite mieux. Mais la blessure saignait encore. Tant pis. Maintet il fallait se dêpechait. La bibliothèque fermait dans quelques minutes et la montre indiquait cruellement le temps qu'il lui restait pour trouver son livre indispensable à son devoir d'Histoire des arts.

Mais en repassant dans le hall, son regard fut attiré par un jeune garçon assis s un banc, seul. Avec ses valises. Cettscène lui rappela sa rencontre avec Alfred. Ce jeune homme antipathique qu'elle avait rencontré lelendemain de la fête d'haloween dans le parc. Violette vit alors que les yeux de ce garçon brillaient... Mais pas de joie, de tristesse. Violette marchai donc rapidement ves ce jeune homme, et lui déposa un petit bisou sur sa joue. Puis s'assit à ses côtés.

_Pourquoi tu pleures alors que tu viens d'arriver au paradis?

La nuit était glacial, et pourtant il était dehors. Le vent au chant lugubre giflait son visage, mais le regard vide, il ne bougeait pas. Les secondes s'égrainaient lentement, mais toutes avaient leurs importances. Une seconde pour s'imprégner de l'odeur, une autre pour garder à jamais les couleurs, l'autre pour sentir la morsure du froid sur sa peau, et une ultime pour débuter une nouvelle page, qui ne portait pour seul nom « Miami »... Une ville bien différente de St-petersbourg. Debout, à l'entrée du domaine, immobile, il regardait l'endroit ou il avait fait semblant de vivre une partie de sa vie, et où il avait commencer à vivre. Du coin de ses yeux bruns il nota l'absence de ses parents, en voyage à Moscou. Peut-être au fond, avait-il espéré les voire la nuit de son départ ? Peut-être..
« Monsieur, votre avion doit déjà être près »
La voix harmonieuse du chauffeur de la berline vint soutirer Andrew de ses noires pensées. En lui rappelant une évidence, il avait un emploi du temps à respecter. Sans un mot, un seul soupire, le jeune homme détourna le regard de son passé, du passé de sa famille, pour se diriger la tête haute vers la rolls-roys aux vitres teintés, la voiture qui le conduirai vers son avion, sa nouvelle vie.
Le trajet du domaine à l'aéroport privé se fit dans le silence le plus totale. Le jeune russe était totalement aspiré par la contemplation de la ville de pierre sous le ciel nocturne. Paysage qu'il avait vu si souvent, et dont il n'avait jamais pris conscience de la beauté. Ce paysage si chère à son cœur, et presque ignoré, il le savait, il ne le reverrai plus pour un long moment. Les palais témoin de la splendeur d'un autre temps, la Néva spectateur objectif d'une histoire tourmentée... Oui, toutes ses beautés il les avait ignoré, mais ce soir dans sa berline il ne pouvait s'empêcher de les pleurer, en silence. Pourquoi devait-il la quitté sa ville tant aimé ? Une histoire de scandale ! Une vulgaire histoire de nom ! Etait-il si monstrueux ? Pourquoi croire qu'il apporterai que la honte éternelle sur la famille ? Dans la pénombre de la voiture, une larme glissa sur sa joue, et se brisa sur le cuire de la banquette, en silence.
Sur la piste son avion l'attendait, seul le pilote, et deux hôtesses se tenaient devant les escaliers, ni familles, ni amis... Il n'y avait que lui, l'équipage et l'appareille volant. Avec le même silence, et une grâce sans nom, il descendit de la voiture, le regard perdu dans la contemplation de ses propres abysses. Le chauffeur monta la valise dans l'avion, lui adressa quelques mots formelles, et partit. La berline, dernier lien avec sa vie d'avant, disparue dans la nuit opaque, et le froid glacial du début d'hiver. Où était-il ? Où était-il ses amis pour qui il avait pris le risque de vivre ? Peut importe, ils n'étaient pas là, et cela ne comptait plus. Après tout, bientôt il serai à Miami. Un sourire pâle, et presque sans joie se dessina sur les traits fins de son visages. Il se retourna une utime fois, au loin il pouvait voir la pointe de l'amirauté brillait, il pouvait même sentir l'odeur si particulière de la Néva piégeait par les premières glaces. Il salua l'équipage, monta, et sans plus de cérémonie quitta sa ville.

L'ambiance dans l'avion était agréable. Au moins ses parents avaient fais les choses bien, de se coté là. Il disposait d'un mini-bar, d'une salle de bain, d'une télévision avec toute une collection de dvd, des livres...bref. Ils avaient en sortes que le temps d'un voyage parmi les nuages il ne maque de rien. Une manière de faire pardonner leurs absences ? Qui sait... Mais il s'en moquait, après tout il était habitué. Ils avaient toujours été comme ça avec lui, s'excusant de leurs absences par de vulgaire cadeau matérielle. Hier une Ferrari, aujourd'hui un jet, et demain... Demain qui sait, peut-être recevrai-t- il un baisé. De nouveau, une larme coula, une larme de peur, de tristesse, d'espoir, de crainte. Une larme emplie de sentiment et de fatigue. Une seul et simple larme, qui le plongea lentement dans un lourd sommeille.

Une foret, une ombre, une course. Du sang, de faux espoirs, le froid. Une lame, du poison, un cris. Une nuit sans crépuscule, une terre sans bruit, un mort anonyme.

Le cris du jeune russe déchira le silence de l'habitacle. Sa chemise était trempée de sueur, et tout son corps tremblait comme une feuille morte encore accrochée à un arbre un soir de grand vent. Une hôtesse accourut vers lui, un verre d'eau à la main. Un sourire inquiet avait fleurie sur le visage de la jeune femme, et dans ses yeux du plus pur des bleu la flamme de l'inquiétude brulait.
« Vous allez bien ?
-Je suppose oui... Juste un cauchemar.
-Ma mère me disait que les cauchemar ne frappe qu'une fois. Ne vous inquiétez pas.
-J'espère que votre mère avait raison. »
La voix de l'hôtesse, Anastacia, était chaude et pleine d'une douceur presque maternelle. Tout chez-elle inspirait confiance, tout. Sa chevelure d'or déferlant en cascade sur ses épaules, ses intonations agréables, ses yeux à la pureté extrême.
« Je peux me changer ?
-Bien sur, c'est votre avion après tout. »
Andrew se redressa, se leva sans grandes difficultés. Les vestiges de son rêve s'étaient dissipés avec l'eau fraiche offerte par Nastia. D'un pas de félin il se dirigea vers la « salle de bain » avant de retourner et de lancer dans un demie soupire :
« Nastia, cpaciba balchoi »

Une fois seul dans la pièce, et après avoir vérifié qu'il y avait des vêtements propres à disposition, il commença à se dévêtir, dévoilant sa musculature d'athlète, et sa peau légèrement bronzée. Il se passa de l'eau froide sur le visage, s'ébouriffa les cheveux avec vivacité, se parfuma et enfila ne chemise blanche, un gliet noire, une cravate de la même couleur et une écharpe assortie. Enfin, il était près. A quelques minutes de son grand saut dans la vie de Miami city.
Le reste du voyage se passa sans remous, sans action. Andrew discuta avec Nastia, de tout et de rien, atour de deux flutes de champagne. Ils discutèrent de leurs vis. Du moins, Anastacia parla de la sienne. En plein milieu des nuages, sous les étoiles, survolant un océan, le jeune héritier écouta une inconnue parler, sans l'interrompre. Il l'écoutait simplement, et humblement. Elle n'avait ni fortune, ni facilité, mais elle avait eu l'amour, et pour cette simple raison, quelque part il l'enviait. Une voix masculine puissante crachée par des hauts parleurs brisa l'harmonieux qui régnait :
« Miami »
Un petit mot, quelques lettres qui représentaient tellement. Une ville, une nouvelle vie, un nouveau départ. Un sourire radieux illumina le visage d'Andrew, sa nouvelle vie l'attendait à bras ouvert. Même si une pointe de nostalgie le torturait toujours, même si il ne pouvait pas oublier... Il ne pouvait pas vivre dans le passé, dans la contemplation morbide de ce qu'était avant. A présent il devait construire, construire quelque chose de nouveau... Il pouvait être simplement lui même.
Un étrange sentiment emplie tout son être quand il foula le sol de sa nouvelle ville, une berline l'attendait, presque identique à celle qui l'avait emmené à l'avion en Russie. Il embrassa Anastacia, elle qui l'avait accompagné dans cette transition, et monta dans la voiture. De nouveau enfermé dans son cocon de silence.
A ses yeux tout était nouveau, tout. L'architecture était différente, l'alphabet... Pour la première fois, le jeune russe remercia ses nombreux séjours en Angleterre dans sa petite enfance, séjours qui lui avaient permis d'obtenir un accent anglais londonien, et non pas russe ! La luxueuse voiture circulé dans la ville ou le crépuscule commençait à naitre. Maudis décalage horaire. Plus il sentait le lycée s'approchait, plus une boule de stress gonflait quelque part entre son foi et son estomac. Avait-il put oublier quelque chose ? Non, il avait pris ses vêtements, du moins quelque uns (il avait prévue de faire un peu de shopping). Il avait ses partitions, ses livres, sa vodka... Oui il avait tout. Normalement ! Paradoxalement, plus il essayait de se rassurer, plus le stress gagnait son corps. La voiture elle, traversait la ville vers son seul et unique but, le lycée... Son nouveau lycée. Une foulle de question l'assiégea... Et pour seul réponse, la voiture s'arrêta. Terminus ! La portière s'ouvrit, et Andrew pris le temps de sentir l'aire de sa nouvelle ville. Une odeur bien différente de celle de st-petersbourg, plus iodée, et malgré le crépuscule, plus chaude !
Un sac lui barrant l'épaule, une valise à la main il avança... Et son chauffeur anonyme disparut. Cette fois, il était véritablement tout seul ! Tout seul face à la grande porte...Tout seul face à l'avenir. Sans réfléchir il ouvrit, et entra. Un silence quasi religieux règner. Il n'y avait aucun élève... Pourtant il était à peine 19h heur locale... Il avança, ses pas se répercutait sur les murs et les plafonds. Bien-sur se n'étais pas aussi luxueux que les palais russe, cependant, il faut l'avouer, pour un lycée les locaux étaient très chic. Après tout, un lycée de l'élite... Même le bureau de renseignement était fermé... Cette fois... Il pouvait le dire, il était tout seul et perdus. Plusieurs heurs d'avion, décalage horaire, culturelle, et... Et il ne savait pas où allais ou que faire. Dans un élan d'espoir il vit un banc, mais personne. Dans élan second d'intelligence il décida de s'assoir sur ce même banc, et d'attendre... Attendre que quelqu'un passe.