J'suis Ashlyn mais on m'appelle aussi A.K [Terminée]

☝Age :18 ans
☝Date et lieu de naissance : 4 juillet 1994 à Callgary, Alberta Canada
☝Classe :Senior Year
☝Confrérie :Rho Kappa
☝Riche ou bourse d'étude ? Riche

«  Comment se démarquer avec un physique commun? Ashlyn est une adolescente que l’on pourrait classer aisément dans la catégorie : Mannequin. Grande et élancée, la jeune femme est une cavalière aguerrie  et handballeuse expérimentée. Faisant toujours attention à son poids, elle ne peut se permettre de manger n’importe quoi sous peine de se faire taper sur les doigts par le charmant préparateur physique de son équipe de hand. Globalement, la jeune fille n’a donc rien de particulier, ressemblant de près et de loin à une sportive. Pour continuer, il est à présent temps de passer à son physique et de l’aborder dans les détails. Ses cheveux lisses et longs lui arrivant au milieu du dos. On peut difficilement donner une couleur à ses cheveux puisqu’elle change de coloration capillaire bien souvent. De naissance, elle était blonde mais au fil du temps et des tendances, elle passa au rouge, au noir, au châtain pour finalement arriver à une coloration tirant sur l’acajou. Ses cheveux ne sont que très rarement laissés libres, restant la plupart du temps en queue de cheval ou noué de manière plus artistique. La seule chose qui ne change jamais avec sa coiffure malgré les multiples changements de coloration est sa frange qui reste et demeure au fil des années. Cette frange qui lui arrive juste au dessus des yeux et qui rend son regard plus profond et plus intense. Même sans la présence de sa frange, ses yeux de couleur bleu acier qu’elle maquille particulièrement restent la partie de son corps qu’elle apprécie le plus. En continuant de descendre on peut constater que son nez est très légèrement tordu suite à un épisode de son enfance, comme quoi, un ballon dans le nez, ce n’est pas toujours sans conséquences. Légèrement retroussé, ce nez surmonte une bouche fine et sans éclat particulier qui est bien souvent affublée de gloss ou de rouge à lèvres.  

Une fois le regard passé sur son visage, on remarque un collier en forme de fer à cheval en argent, avec des inscriptions sur son verso. Les deux derniers signes distinctifs qui permettent de la caractériser sont ses tatouages sur son pied droit, représentant trois idéogrammes chinois et ses cicatrices sur les poignets masquées souvent par des bracelets ou autres bijoux.»

« Perfectionniste, organisée ouverte & passionnée. Quatre mots pour une seule personne, quatre mots qui la qualifient de manière incontestable. 
Perfection : Que ce soit sur le terrain, lors d’une reprise de dressage ou même pendants les cours, Ashlyn cherchera à obtenir le meilleur d’elle-même. Malgré son perfectionnisme, elle reconnait ses erreurs et lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous, elle cherche à apprendre de ses erreurs pour toujours s’améliorer. 
Organisation : En règle générale, la jeune canadienne ne laisse rien au hasard et chacune de ses actions est soigneusement pensée et calculée. Elle ne parle jamais pour ne rien dire. Ses emplois du temps quotidiens sont soigneusement minutés et elle n’apprécie pas réellement les imprévus qui viennent perturber son ordre et ses habitudes. Elle aime être dans son train-train et avec ses manies et peut facilement s’énerver si on vient la déranger dans ses projets. 
Ouverture : Sociale, ouverte et agréable, la jeune fille n’est pas la dernière pour s’amuser et pour faire la fête. Elle n’hésite pas à aller vers des personnes qu’elle ne connait pas pour établir un contact et aime beaucoup la compagnie des gens. Elle ne supporte pas de rester seule et lorsqu’elle y est contrainte, elle préfère rester dans les écuries ou tout simplement sur un terrain. Cependant, Ashlyn n’est pas naïve et même si elle est très ouverte, elle peut très bien décider d’ignorer une personne en un battement de cils si elle trouve que cette dernière est finalement sans intérêt pour elle. Elle peut être lorsqu’elle en a le temps une bonne confidente et une bonne conseillère. Ses ami(e)s proches et qui ont réellement une importance pour elle se comptent sur les doigts d’une main et seuls eux sont au courant de tout ce qui lui passe par la tête. 
Passions : Dans la vie, Ashlyn a deux passions majeures, la première est le sport de haut niveau, la seconde est l’équitation. Se retrouver sur le parquet lui permet d’évacuer, les shoots lui permettent de se défouler, jouer tout simplement est l’une de ses raisons de vivre. L’équitation, le monde équestre est sa seconde passion, rien de plus normal lorsque l’on nait et que l’on baigne dans ce milieu. 

Ashlyn sait faire la part des choses et s'amuser quand il le faut mais elle sait également rester sérieuse et travailler quand la situation l'exige. 
»

« Comme tous les matins je me suis réveillée à six heure tapantes, sortant de mon lit parfaitement éveillée, je l’ai immédiatement fait avant d’ouvrir mes volets. Une fois terminé, j’ai pris mes affaires que j’avais préparées la veille, attrapant ma serviette au passage avant de filer sous la douche. Je suis sortie à six heure quarante-cinq avant de descendre prendre mon petit déjeuné dans la foulée, sortant de la maison à sept heure et quart, pour me rendre au lycée à vélo. Après une dernière journée de cours je me suis rendue au club de hand. En chemin, des souvenirs me sont revenus en mémoire. 

J’avais six ans lorsque je suis entrée dans ce gymnase pour la première fois. J’avais besoin de me défouler et de libérer mon trop plein d’énergie et c’est pour cela que mes parents ont pris la décision de me forcer à faire un autre sport que l’équitation. Je courrai partout, j’avais besoin de me dépenser, de jouer et de rencontrer des gens en dehors de l’école et étrangement, mon choix ne s’était pas porté vers un sport local mais plutôt vers un sport moins côté, le handball. Au début j’ai eu du mal, beaucoup de mal, je n’étais pas coordonnée, je n’arrivais pas à dribler correctement mais au fil du temps et à force de m’entrainer et de persévérer, j’ai fini par progresser et par devenir plutôt douée. Depuis ce jour je n’ai jamais voulu quitter l’équipe et fort heureusement pour moi. J’ai pu nouer de sincères et solides amitiés avec certaines filles de l’équipe et jamais je ne les oublierais. Nous avions fait des compétitions, bon nombre de tournois et nous en avions gagnés énormément à la fin de ma carrière au sein de la team.  

Une fois arrivée devant le gymnase je suis entrée et j’ai récupéré mes quelques affaires qui trainaient au vestiaire, un maillot de l’équipe, une photo et une vieille affiche d’un handballeur célèbre. En refermant la porte du casier, c’est sur une partie de ma vie que j’ai fait une croix. 
En continuant cette routine qui avait fait mon quotidien pendant tant d’années je suis ensuite rentrée à la maison, avant de me rendre aux écuries et de faire le tour des box. Je passais devant chaque stalle, me souvenant de chaque cheval, de chaque jument se trouvant dans chacune d’entre elle. Là où mes yeux ne voyaient que des vestiges de constructions, dévorés par les flammes, mon esprit ne voyait et n’entendait que les chevaux hennir en me sentant arriver. 

Cette nuit là fut la pire de toute ma vie, comment l’oublier. Il faisait froid ce soir là et je venais de sortir des écuries après être allée voir ma jument, Furia et son poulain âgé d’un an à peine, Lucky. Tout allait bien, rien ne laissait présager ce qui allait arriver. C’est au beau milieu de la nuit que je fus réveillée par des cris et des hennissements effrayés. En ouvrant ma fenêtre, je fus frappée par deux choses, l’odeur et la couleur. L’odeur de brulé que m’apportait le vent ainsi que la couleur rougeoyante qui colorait les alentours de l’écurie que les flammes dévoraient petit à petit. Sans penser à rien, je suis sortie en vitesse, enfilant la première paire de chaussure me passant sous la main avant de me précipiter vers les lieux. Il était trop tard, beaucoup trop tard. Au moment où j’ai voulu entrer pour tenter de sauver encore des chevaux prisonniers de cette fournaise, mon père me retint et m’en empêcha. Il était bien plus fort que moi et je ne pouvais que pleurer en entendant la douleur des pensionnaires restés dans le brasier. Ils étaient en train de mourir à quelques pas de moi et je ne pouvais rien faire pour eux, rien du tout.

Une fois le tour des lieux achevé, je me suis rendue devant la maison en soupirant avant de monter dans ma chambre déserte et de récupérer le dernier carton qu’il restait. Je suis descendue avec avant de le mettre dans le coffre de la voiture. J’ai jeté un coup d’œil au van remorqué à la voiture, ce van qui contenait deux survivants de l’incendie, dont Lucky, ce van qui ne cessait de nous rappeler pourquoi nous partions. Je suis entrée dans la voiture et une fois que ma ceinture fut attachée, elle démarra.

A l’intérieur, mon père, ma mère, ma sœur et moi, qui quittions le Canada pour nous rendre dans la ville natale de ma mère, à Miami. Nous partions car nous n’avions plus aucune attache ici. Si nous étions ici, c’était uniquement parce que mon père possédait un haras en ces lieux, un haras qui avait été détruit, brûlé et rayé purement et simplement de la carte. Nous partions pour tout recommencer à zéro, reprendre de nouvelles bases, mais est ce seulement possible pour moi qui ai eu 18 ans il y a peu de temps ? Je venais de tout quitter, de laisser derrière moi mon passé, mes amies, mon sport et ma maison.