The Artist. || Nate et Cassie, first round.

La nuit était tombée plus ou moins rapidement sur la ville de Miami en fait pour tout avouer je n'avais pas vraiment fait attention à ce qu'il se passait à l'extérieur, bien trop occupée par le plaisir que Nathan faisait naître en moi et les sensations qui se répandaient partout sur mon corps. Des frissons agréables, des gémissements crescendo au fut et à mesure que les caresses se faisaient intenses. Rien de plus excitant que l'arrivé des sensations à leur paroxysme. Quand le blond m'avait demandé si l'on pourrait se revoir j'avais souris parce que autre le côté professionnel de la chose il était plus que certain qu'il souhaitait me revoir pour autre chose. Ce qui je devais bien l'avoué était flatteur pour ma personne. J'avais pourtant jouer la carte de l'innocence en disant qu'en effet on pourrait se revoir pour une autre séance de Body painting qui d'ailleurs aujourd'hui n'avait pas été jusqu'au bout puisque le désir était bien plus présent que l'envie de créer autant chez Nathan que chez moi. Je souris quand il me dit « Tu sais, quand je te proposais qu’on se revoit ? Je pensais à autre chose qu’au body painting, ou à l’art en général. Je me disais, par exemple… pourquoi ne pas aller au cinéma ? Ou au restaurant, voir même les deux ? Je t’y inviterais, en bon gentleman. Ensuite, je te raccompagnerais après une soirée fort agréable, et tu jouerais avec tes clés sur le pas de ta porte. Alors, et seulement alors, je t’embrasserais, et tu m’inviterais à monter » raconta-t-il en imaginant leur soirée. « La suite… je te la laisse imaginer ». Je ne mis pas longtemps à lui répondre. "Sors tu ce genre de discours à toutes les femmes que tu mets dans ton lit et qui en valent la peine?" Bien évidemment je n'étais pas du tout contre l'idée de le revoir pour des nuits de folies. C'était un bon amant et toutes femmes qui nierais les faits mentaient indubitablement. Je me mordis la lèvre inférieure regardant monsieur Standford droit dans les yeux. "Enfin si tu m'invites je ne dirai pas non pour un possible rendez vous avec toi." Concluais-je dans un clin d'oeil. Je repris une part de pizza parce que l'exercice que l'on venait de faire m'avait indéniablement ouvert l’appétit.

Il prit soin de mettre une capote et je l'en remercierais jamais assez je n'avais aucunement envie d'avoir une MST quelconque. Merci les chercheurs d'avoir inventer ce petit capuchon de latex. Il me pénétra encore une fois, une chose restait sûre et certaine je lui faisais de l'effet et c'était un fait indéniable. Je gémissais à chaque coup de reins, il faut dire que j'étais légèrement devenue sensible et pas qu'un peu d'ailleurs à ses caresses pour le moins alléchantes. Alors qu'il allait et venait en moi sans gêne et sans tabou, non sans crier mon plaisir et le sien, on entendit la sonnette retentir, je souris et accompagna le jeune homme dans on rire et il me dit qu'il fallait que je me mette à l'aise.

Pour le coup il avait bien choisir ses mots je pensais déjà être bien à l'aise et détendu si vous voyez ce que je veux dire. Alors qu'il remit son boxer, j'allais dans la salle de bain chercher son peignoir comme il me l'avait dit. Un bleu, il était trop large pour moi, mais qu'importe, je revins dans la salle et il avait entre ses mains des pizzas. Dieu que ça me ferait un bien fou parce que soyons honnête cet exercice chaud bouillant ouvrait l'appétit. J'étais assise en face de lui et il me regardait longuement, en fait non il ne me regardait pas il m'observait, me détaillait encore et encore.

J'ancrais mes yeux dans les siens quand il me demanda si cela me plairait qu'on se revoit lui et moi. "Oui pourquoi pas! Avec une séance de body painting qui tiendra jusqu'au bout?" Un sourire orna mon visage et je pris une part de pizza et me régalais quand je pris une bouchée. Je ne quittais pas des yeux ce jeune homme au regard bleu et au physique de rêve. J'inspirais profondément avant de ne lui posé une question comme une autre. "Pourquoi m'observes-tu de cette manière?" J'étais curieuse de savoir ce qu'il allait me répondre. J'étais sûre qu'il allait me sortir une réplique à deux balles ou pas d'ailleurs. Cette impression qu'il me donnait à m'observer me fit frissonner agréablement bien évidemment.Je venais de finir ma part de pizza et étrangement les pizzas avaient toujours un goût de reviens-y. C'est donc tout naturellement que je vins prendre une nouvelle part et que je mordis dans celle-ci.

► Sentir le sexe déjà dur de Nate tout contre elle fit rire Cassie, qui lui fit remarquer qu’il n’était jamais rassasié. Nathan sourit : « Jamais, non… surtout quand une belle fille comme toi est allongée nue sur mon canapé » répondit-il, avant de reprendre ses petits baisers mouillés sur la peau de son amante. « Ça tombe bien moi non plus » lui fit-elle remarquer, ce que Nate constata effectivement en passant sa main tout contre l’entre-jambe de la jeune femme. « Hm, je vois ça » murmura-t-il, en plongeant son regard dans le sien. Il lui demanda ensuite s’il pouvait encore abuser d’elle, ce à quoi elle répondit de la façon suivante : « Bien évidemment que tu le peux encore ». A la réflexion, cette question était purement rhétorique ! Surtout après qu’il ait constaté l’état d’excitation dans lequel se trouvait à nouveau la belle brune.

D’ailleurs, elle écarta un peu plus les jambes pour l’inciter à recommencer. Nate mourrait d’envie de la pénétrer, là, tout de suite… mais il lui fallait une capote. Étant un habitué de la baise avec des tas de femmes différentes, le jeune homme sortait toujours couvert. On ne sait jamais ! Il ne voulait pas se transformer en nid à MST, ni en papa-poule, d’ailleurs. « Minute, papillon » souffla-t-il à Cassie, en balançant son bras vers la table d’appoint, à la recherche d’une protection.
Quand il eut mis la main sur l’une d’elle, il l’enroula autour de son sexe sans lâcher la jeune femme des yeux. Une fois paré, le blond reprit sa position, au-dessus de la pétillante brune. Il reprit ses lèvres, sans pour autant la pénétrer tout de suite. Il aimait tellement faire monter la pression, c’était beaucoup plus drôle… malheureusement, il n’avait pas la nuit devant lui, étant donné que le livreur arriverait bientôt. Nathan la pénétra lorsqu’elle ne s’y attendait pas, et ils reprirent leur séance de bonne vieille baise là où ils l’avaient laissée.

La sonnette les interrompit avant que Nate ait eu le temps d’éjaculer. Ils l’avaient déjà fait 3 fois depuis qu’ils étaient nus, il était par conséquent normal que cela mette du temps. Souriant, transpirant et d’excellente humeur, le jeune homme laissa échapper un petit rire en se retirant. « Oula… j’vais ouvrir, mets-toi à l’aise » fit-il en se relevant. « Tu peux prendre mon peignoir dans la salle de bain, si tu veux. C’est le bleu ! » déclara-t-il en s’éloignant vers la porte, une fois son boxer remis.

Il récupéra leurs plats et régla la note, avant de finalement s’installer à table. Cassie le rejoint et ils se mirent à manger, comme un beau petit couple… qu’ils n’étaient pas, mais c’est pas grave. Tout en mordant dans sa pizza 4 fromages, le jeune homme observa la belle brune assise en face de lui, à la place de Kaylee. « Dis-moi, Cassie… ça te plairait qu’on se revoit ? » lui demanda-t-il ensuite, sans cesser de l’observer.

Si j'avais su qu'un artiste aussi doué soit-il était si chaud bouillant au lit, je ne me serais pas privé de coucher avec l'un d'entre eux. Près de trois heures qu'il me rendait dingue, qu'il découvrait mes zones érogènes pour mieux les exploités et me faire frémir avec un simple baiser ou une simple caresse. C'est donc après presque trois heures de choses délicieusement sexuelle que l'on fit une pause enfin une pause qui ne dura pas bien longtemps. "Je pencherais plus pour de l'italien." Non je ne parlais pas des beaux ritale sur le continent européens mais bel et bien du repas qu'il venait de commander. Et puis honnêtement en ce moment Nathan était entièrement satisfaisant autant physiquement que moralement.

J'inspirais profondément quand celui-ci était dans la cuisine afin de remettre le dépliant sur le frigo. A peine le temps de respirer que j'étais allongé sur le canapé et qu'il m'embrassait délicatement non sans une envie bien présente en dessous de la ceinture. Je ris un peu avant de ne lâcher une petite remarque. "T'es jamais rassasié toi!" je souris amusée par la tournure que prenait cette séance de body painting non sans ajouter "Ça tombe bien moi non plus."

Le sexe était un vice que je ne cachais pas et qui faisait un bien fou. Soyons honnête les petites femmes prudes ne savaient vraiment pas ce qu'elle ratait. Il est vrai que parfois on ne tombe pas sur les meilleurs amants, mais parfois comme aujourd'hui par exemple les hommes savaient tenir la distance et il n'était pas d'actualité de simulé la satisfaction. Je me laissais attaqué par ses lèvres et lui souris quand il me demanda s'il pouvait disposer de moi. "Bien évidement que tu le peux encore."

Et c'est donc en écartant un peu plus les jambes que je l'invitais à disposer de mon corps. Pour le coup je priais pour que sa petite soeur Kaylee qui était une jeune fille que j'appréciais ne rentre pas à l'improviste pour passer voir son grand frère adoré. Parce que à mon avis cela lui ferait un choc plus ou moins conséquent. Déjà de une parce qu'elle voyait son frère en plein acte sexuel et deuxièmement parce qu'elle voyait la meilleure amie de Jude dans les bras de son grand frère.

► Et il disposa de son corps à sa guise.

Après trois longues heures d’ébats en tous genres, les jeunes gens se retrouvèrent affalés sur le divan de Nathan. La douche qu’ils avaient commencé par prendre avait été balayée par presque 2 heures et demi de préliminaires, de rapports, de moments-câlins… et ils étaient bons pour en reprendre une, vu comme ils avaient transpirés tous les deux. Nu comme un ver, affalé sur le divan, sourire aux lèvres, Nate prit une grande inspiration, avant de tout relâcher. Le sexe, il n’y a pas à dire, mais ça fait vraiment du bien par où ça passe !

Il était près de 20 heures, d’après ce que lui indiqua l’immense horloge murale près de son coin-cuisine. « Hm… je meurs de faim ! On va commander quelque chose » décida-t-il alors, préférant offrir l’hospitalité à son modèle, plutôt que de la mettre à la porte. De toute façon, il pouvait bien se le permettre, Kay’ n’était pas censée revenir ce soir, elle dormait à l’internat. Le jeune peintre se leva et prit la direction du frigo, où se trouvaient les nombreux menus des traiteurs à emporter du coin. « Chinois, japonais, italien,… tu as le choix ! Tu préfères quoi ? » lança-t-il à Cassie. Quand la jeune femme eut fait son choix, il revint près d’elle pour lui tendre le menu.

Un coup de téléphone plus tard, et leur nourriture ne tarderait pas à arriver. Nate, après avoir replacé presque avec dévotion le menu sur le frigo, rejoignit Cassie sur le canapé. Elle était encore plus belle ainsi… nue, une fine pellicule de transpiration lui collant à la peau, les joues roses d’avoir fait l’amour avec lui… hm, muy caliente ! Le blond lui attrapa les cuisses et, d’un geste sûr, la fit pivoter pour l’allonger sur le divan. Ils avaient déjà fait ça en levrette dessus, mais le missionnaire valait la peine d’être testé aussi, non ? Pas de jaloux. Souriant, il se coucha au-dessus d’elle et commença à embrasser sa peau nue, de ses seins vers sa nuque, puis vers sa bouche. C’est avec une certaine avidité qu’il reprit ses lèvres, son désir pour elle déjà revenu après cette courte pause. « On a 20 minutes avant que le livreur n’arrive… je peux toujours disposer de toi ? » susurra-t-il à son oreille d’une voix taquine.

J'étais sûr d'une chose le blond me donnait envie comme jamais. Ce jeune homme avait tout d'un apollon, même si je préférais et de loin les beaux bruns bien bâtit je ne restais pas indifférente quand à la vue que m'offrait le blond. Magnifique. Inconsciemment mes dents vinrent mordiller ma lèvre inférieure. Quand il retira son boxer pour mon plus grand plaisir j'observais son membre à demi levé. Une chose était certaine Nate avait un pénis de bonne taille pas comme Sojiro. Quoique vous m'direz le japonais n'avait pas besoin de sa queue pour emmener une fille au septième ciel. Les préliminaires suffisaient amplement. Enfin dans tous les cas ce jeu avec Nathan promettait mille et une histoires croustillantes. Alors que nos baisers montaient en intensité nous nous glissons à l'intérieur de la douche, l'eau gelé tombe sur nos deux corps ce qui eu pour effet immédiat de faire durcir mes tétons. Le blond le remarqua aussitôt et décida de s'occuper de mes seins, mordillant l'un d'entre eux et caressant l'autre de sa main. La température changea et une chose restait sûr la température atmosphérique avait déjà pris plusieurs degrés seulement avec nos deux corps et notre désir qui commençait tout juste à être consumé. Mes yeux clairs regardent attentivement le brun s'activer à me torturer en mordant mon téton ce qui ne faisait que monter mon désir. Nathan accéda à ma demande en me retournant et en m'obligeant à baisser légèrement mon corps en avant. Il se plaça derrière moi ce qui eu pour effet de me rende impatiente pour la suite. Ses mains parcouraient mon corps et me laissait comme des brûlures à chaque passage de ses mains sur mon épiderme. De plus son gland qui se frottait contre mon bouton de plaisir finissait de m'achever. J'aimais quand on prenant le temps quand on faisait l'amour mais là c'était un supplice agaçant et contrairement à ce que normalement j'aurais dû faire à savoir me retourner et l'obliger à accélérer le rythme d'une manière ou d'une autre je laissais le blond disposer de mon corps à sa guise. J'étais en quelque sorte soumise à son propre rythme à son propre désir. Et c'était excitant ... Un sourire aux lèvres et je m'adressais au blond. "Je te laisses disposer de mon corps à ta guise."

Le jeu ne faisait que commencer j'aimais assez le fait est qu'il le dise haut et fort. Cela promettait des merveilles. Ses mains glissèrent sur mes fesses puis sur mes cuisses, il me souleva et je croisais mes jambes autour de son corps plutôt musclé et nos lèvres ne cessaient de se rencontrer. Enfin pas que nos lèvres, nos langues également. Je ne savais pas où est-ce qu'il nous emmenait et honnêtement pour le moment je m'en fichais royalement la seule chose que j'appréciais c'était ses lèvres contre les miennes et sa langue qui jouait avec la mienne. Il me posa sur le sol froid de la pièce qui je jugeais être la salle de bain. Il prit la peine de finir de me déshabiller complètement pour seul et unique tissu qui cachait ce que pudeur exige et lui il était également dans la même position que moi seul son boxer masquait sa virilité qui prenait de l'ampleur. À croquer pensais-je. Il me dit qu'une douche réglerait le problème de peinture, c'était un fait mais alors pourquoi avoir prit la peine de me peinturlurer? C'était une question qui méritait réflexion n'est ce pas? Enfin la réflexion ne dura pas bien longtemps étant donné que la fin de sa phrase promettait un programme fantastique. Pas vraiment complexé par mon corps je ne mis pas longtemps pour retirer le dernier bout de tissu qui le séparait de ma nudité. Je me pressais contre lui et quémanda un baiser digne de ce nom avant de ne poser mon index gauche sur l'élastique de son boxer. "Ce serait dommage de mouiller ça!" dis-je dans une sensualité et provocation digne de ce nom. Le blond retira son boxer et je souris à la vue qu'il m'offrait. Je me reculais et entra dans la douche italienne. J'aimais bien ce genre de douche, on était pas obligé d'escalader un bac ou une connerie du genre. Les yeux clos j'embrassais toujours langoureusement l'artiste. Je passais mes mains sur sa nuque et celui-ci ouvrit l'eau qui au départ fut quelque peu glaciale, provocant une chair de poule sur mon corps et ce qui eut pour effet de me faire pointer. Une fois la température à peu près acceptable je voyais la peinture couler le long de mon corps et je me rendis compte que si je n'avais pas d'aide cela ne partirait pas. Je pris de nouveau possession des lèvres du jeune homme et vint murmurer à son oreille. "J'vais avoir besoin d'aide pour tout enlever!" avant de ne lui mordre le lobe de l'oreille.

► Cassie rigola doucement, lâcha qu’il serait dommage de salir le pouf avec la peinture qu’elle avait sur le dos, mais se retourna tout de même pour faire face à Nate, non sans avoir au préalable frotté ses fesses rebondies tout contre son sexe. Une fois à genoux devant lui, la jolie brune posa ses mains sur les joues broussailleuses de l’artiste et lui lança un regard taquin et plein de défi, pour ensuite l’embrasser sensuellement. Nathan dut se rendre à l’évidence : les lèvres de la brune étaient délicieuses, et elle embrassait délicieusement bien en prime ! Ses seins touchèrent le torse de l’artiste, qui sourit. Cassie murmura : « Apparemment la partie est terminée ! », ce qui fit sourire le grand blond.
Il posa ses mains sur le fessier bien ferme de son modèle et, plongeant ses yeux dans les siens, répliqua : « Elle ne fait que commencer, ma belle ». D’un geste sûr, Nathan glissa ses mains vers les cuisses de la jolie brune et la souleva. Il reprit les lèvres de la jeune femme, tout en se redressant, et gagna le chemin de la salle de bain, Cassie dans les bras. Elle n’était vraiment pas lourde à porter, ce fut donc rapide.
Une fois à l’intérieur de la pièce, il claqua la porte avec son pied et posa la brune sur le sol, sans cesser de l’embrasser. Leurs lèvres se séparèrent un court instant, juste le temps que Nathan achève de se déshabiller, et d’en faire de même avec la charmante demoiselle. Quand ils se portèrent plus tous les deux qu’un boxer (pour lui) et un string (pour elle), Nate s’arrêta et chercha le regard de la brune. Il lui sourit, énigmatique. « Je crois qu’une douche résoudrait ce petit problème de peinture dans le dos… surtout que j’adorerais te plaquer contre toutes les portes de mon appart’, Cassie » insinua-t-il, avant de couler son regard azuré sur le corps magnifique de la brune, l’invitant par la même occasion à terminer de se déshabiller.

Je regardais toujours son reflet s'activer à orner mon corps de décors picturaux à l'aide de peintures aux différentes teintes colorées. Je souris simplement en le regardant faire. C'était réellement apaisant et cela me détendais plus que nécessairement. Si je manquais de retenue j'en aurait gémis tellement j'étais bien. Le jeune homme s'activa sur mon corps et sur le ton du secret mais également d'une teinte de lascivité il me décrivit ce qu'il était en train de faire avec son pinceau. Pourtant il m'était impossible de me représenter visuellement ce qu'il était en train de faire. Bon okay je savais ce que signifiait flou et épais etc... Mais alors si on me donnait un crayon et qu'on me demandait de dessiner ce que l'on me décrit, je ferais choux blanc. J'inspirais profondément quand il arrêta de parler le temps de quelques secondes avant de ne presser son désir sur mes fesses et de se pencher délicatement jusqu'à mon oreille, de passer ses mains entre le pouf et mes seins et de murmurer avec suavité ce qu'il s'appliquait à faire. Je souris à la dernière phrase qu'il me dit. Il était évident que ce qu'il attendait et ce que j'attendais n'était autre qu'une certaine envie pressante de mettre nos désirs à exécution. Du moment où j'étais rentrée dans cette salle de classe, il régnait entre nous deux une atmosphère de résignation mais également de désir plus que prononcé. Un jeu c'était alors établit à qui de nous deux craqueraient le premier. Visiblement ce n'était pas moi qui avait craqué la première et ça, ça me procurait une satisfaction plus que jouissive. J'éclatais d'un petit rire et je chuchotais alors qu' "Il serait vraiment dommage de ruiner un pouf avec de la peinture." tout ça bien évidemment dit sur le ton du jeu. Un jeu qui durerait pendant combien de temps. La partie venait d'être gagnée. Je bougeais alors mon fessier rebondie qui caressa légèrement le désir bien présent chez l'artiste. Je me relevais à l'aide de mes mains et je me retournais prenant grand soin de ne pas laisser la peinture toucher le pouf du jeune homme. Je me mis sur les genoux et posais mes mains sur le visage à peine rasé de mon vis à vis. J'ancrais mes yeux clairs dans ceux de Nate et je posais mes lèvres sur les siennes. Nullement gênée par ma poitrine découverte et qui touchait à présent le torse recouvert du blond. "Apparemment la partie est terminée!" Dis-je simplement dans un murmure de lubricité.

► Cassie s’empressa de lui répondre très gentiment, et limite en lui faisant du rentre-dedans. « Bien sûr que non, mais ton charme est décuplé quand tu t'actives avec ta peinture. J'adore ça ! ». Il sourit, une fois de plus, tandis que son pinceau atteignait le milieu du dos de la jolie brune. Elle voulait vraiment qu’il lui saute dessus dans la seconde, en fait ? Pourquoi attendre la fin de son œuvre, alors qu’elle était là, sous lui, pratiquement nue ? Pourquoi ? Parce que c’est si bon, d’attendre, de laisser naitre et s’épanouir le désir. Le rendre insupportable, pour que le plaisir soit deux fois plus grand et plus appréciable. Le pinceau glissa au creux des reins de la demoiselle, qui frissonna. Nate changea légèrement de position. Il avait envie d’elle. S’il s’était écouté, il l’aurait prise là, maintenant, sur le pouf, avant même de terminer. Mais… non. Pas tout de suite. Son trait remonta, doucement, il confirma le tracé, l’épaissit. Au bout de longues secondes passées dans le silence, Cassie murmura : « Dis Nate, tu peux m'dire ce que tu fais ? ». Le blond remit un peu de couleur sur son pinceau et, sur le même ton confidentiel, lui répondit. « Je pose mon pinceau imprégné de peinture azure sur ton omoplate. Je repasse le trait précédent pour le rendre plus épais, je descends vers la chute de tes reins, avec ce même pinceau. Je le soulève et le pose dans le bas de ton dos, à gauche. Doucement, je trace un cercle, que je remplis de couleur bleue. Je pose ma main sur ton dos, étale de mon pouce la peinture que je viens de poser pour obtenir un effet flou… Je… pose mon pinceau… » fit-il, vaincu par la peau de Cassie sous ses doigts. Ses phrases n’étaient plus que des murmures. Il ramena sa seconde main sur le dos de la brune, glissa jusqu’à la naissance de ses seins, qu’il devinait, déposés sur le pouf. Il remonta légèrement son bassin près des fesses de son modèle, ce qui dut permettre à Cassie de sentir le désir qu’il avait pour elle, à l’instant même. Lentement, il se frotta un peu contre elle, puis se pencha. La bouche à quelques centimètres de son oreille, il y glissa quelques phrases. « Maintenant, je te fais sentir à quel point j’ai envie de toi. Mes mains glissent tout contre tes seins, les caressent… se faufilent entre eux et le pouf pour pouvoir… sentir tes pointes durcies. Il y a également de fortes chances pour que, d’un instant à l’autre, je te retourne et prenne tes lèvres ».

La même vision des choses c'était surprenant quoique à notre époque plus vraiment. La plupart des adolescents tombaient amoureux. Et ils se prenaient un grand soufflet dans la gueule. Et ouais on tombe amoureux peut être une fois mais pas deux. L'amour fait mal. Mais il faut rester debout, même quand ça nous touche, même quand ça nous brise, même quand ça nous rend dans un état second. On croit que la fin du monde s'abat sur nous! Après on reprend peu à peu goût à la vie, on se raccroche aux gens qui nous aimes, notre famille, nos amis. Par contre on devient méfiant, la confiance est un plat devenu mérité. C'est comme les promesses, on en vient à douté qu'elles se réaliseront un jour. J'observe toujours le jeune homme dans la vitre. Laissant alors mes pensées aller loin de mon esprit. Après avoir étendue la peinture sur la totalité du haut de mon corps. Je pu sentir le corps du blond se mouvoir sans doute à la recherche d'un autre ustensile quelconque pour continuer sa "peinture". Je riais à la question qu'il me posa qui était de savoir s'il était seulement séduisant quant il peint. Sans oublier de glisser de nouveau un compliment à mon égard. C'était fou c'que c'était drôle et presque pathétique. Mais ça faisait toujours plaisir d'entendre ce genre de compliment, surtout s'il sortait de la bouche d'un séduisant jeune homme. "Bien sûr que non, mais ton charme est décuplé quand tu t'active avec ta peinture. J'adore ça!" Concluais-je dans un petit sourire. Je n'avais jamais eu d'aventure avec un artiste et c'est fous les possibilités qu'on pouvait avoir. J'étais vraiment incorrigible! Comment pourrai-je avoir un petit ami si à chaque beaux gosses qui passent je ne m’empêcherai pas d'imaginer plein de chose avec? Il valait mieux pour moi d'être célibataire. Bon après si mon petit ami venait à satisfaire tous mes désirs cela pourrait être différent mais c'est bien connue j'suis exigeante et ça ne serait pas vraiment juste pour mon partenaire. N'importe quoi! Le blond posa son pinceau dans une zone plus ou moins érogène de mon corps et un agréable frisson s'empara de mon corps. Tout ça promettait beaucoup de chose pour la suite. Je me mis une claque mentale, il ne fallait pas que j'm'emballe à ce point là. Si ça se trouve il ne se passerait strictement rien. Je brisais le silence léger qui nous entourait. "Dis Nate, tu peux m'dire ce que tu fais?"

► Cassie garda le silence de longues secondes, suite à la question de Nate. Cela ne le dérangea pas le moins du monde, il n’avait pas peur du silence. Surtout lorsqu’il se concentrait sur son art comme c’était à présent le cas. Ses mains répartissaient la peinture bleue sur le dos de la jeune femme, en une couche homogène qui lui servirait de base. Elles se baladaient à présent dans sa nuque, aux abords de ses cheveux. C’est cet instant que choisit Cassie pour inspirer profondément et lui répondre que non, elle n’avait pas de petit-ami. Son long silence avant de répondre et son inspiration résignée étaient étranges et laissaient deviner que ce n’était peut-être pas vraiment le cas, mais Nathan ne fit aucun commentaire. « Je n'en vois pas l’intérêt si c'est pour souffrir au bout du compte à cause de sentiment futiles » précisa-t-elle alors d’elle-même, comme si elle avait compris qu’il se posait des questions suite à sa réponse légèrement mystérieuses. Nate ne put s’empêcher de sourire à cette réflexion. « C’est marrant, c’est exactement la vision que j’ai de l’amour » laissa-t-il échapper. Son ton était neutre, mais il ressentait une vague tristesse à l’âme, quand il parlait de ça. Depuis que la seule fille qu’il ait jamais aimée lui avait brisé le cœur, Nathan s’était juré de ne plus donner que dans la polygamie. Radical, certes, mais il refusait de s’attacher à une seule femme, voire de s’attacher tout court. Quand elles comprenaient qu’elles n’étaient pas les seules dans sa vie, les filles le quittaient généralement d’elles-mêmes, l’empêchant par la même occasion de s’attacher à elles et lui épargnant cet épisode désagréable qu’était celui de la rupture. Rompre avec les filles, il avait horreur de ça. Se faire plaquer était tellement plus facile, surtout lorsque l’on ne ressent qu’une vague amitié ou du désir sexuel. Alors, il changeait, renouvelait ce que ses quelques potes appelaient son harem. Brunes, blondes, rousses, noires, le jeune homme n’avait pas de préférence. Tout ce qu’il lui fallait, c’était l’alchimie. Quand le courant passait, tout pouvait passer. Un peu comme avec Cassie qui, allongée entre ses jambes, ne disait mot, peut-être perdue elle aussi dans ses pensées.
Alors que les mains du blond glissaient vers le bas du dos de la jolie brune, pour tracer une ligne bien droite sur le bas de celui-ci, Cassie brisa à nouveau le court silence qui s’était établi entre eux. « Tu es très séduisant quand tu es concentré dans l'élaboration d'une œuvre. C'est fascinant ! » lui dit-elle. Le jeune artiste sourit et releva un peu la tête de son travail, pour constater qu’elle l’observait dans la baie vitrée. Il n’avait même pas capté qu’elle pouvait le voir via ce biais. Mais ça ne le dérangeait nullement. « Seulement quand je suis concentré sur ma peinture ? » lui répondit-il, taquin. Il rit un peu et attrapa un autre pot de couleur en se penchant légèrement sur le côté. « Parce que toi, tu es très séduisante tout court » ajouta-t-il, en débouchant le pot de peinture bleu clair. Il en fit sortir un peu de couleur, qu’il posa sur son pinceau. Son œil expert évalua le dos de Cassie, et il posa ensuite son pinceau à un endroit bien précis, près de son omoplate, pour commencer à tracer une courbe plus claire vers le bas du dos de la jolie brune. Le Roi du compliment avait encore frappé, mais c’était plus fort que lui. Surtout que Cassie était réellement magnifique, alors pourquoi se priver de le lui dire ?

Je m’exécutais en m'installant alors plutôt confortablement sur le pouf rectangulaire qui se trouvais plus ferme que j'aurais pu le penser préalablement. Je passais mes bras sous mon visage me mettant à mon aise même si je n'étais pas chez moi, mais chez un parfait inconnu. D'un autre côté n'allait-t-il pas me peinturlurer le corps de sa peinture? N'avais-je pas droit à un certain confort tout de même? Enfin qu'importe, le blond se mit à califourchon sur mon dos, je pu sentir une substance entre le solide et le liquide vraiment fraîche se poser sur mon corps chaud, dû à la température extérieure quoique la situation pouvait porter à confusion et je ne pouvais nier que le blond devait être une délicieuse confiserie et sans doute du genre qu'on reprend sans se lasser. Enfin peu importe pour le moment je n'étais qu'un modèle parmi tant d'autre. Une modèle qui venait de se faire dégrafer son soutien-gorge sans que je puisse m'en apercevoir. Un délicieux supplice de l'entendre chuchoter, tel un murmure sensuelle poussé par le vent. Qu'il était mignon. Mes dents vinrent pincer ma lèvre inférieur avant de fermer mes yeux , de les rouvrir observant alors le ciel bleu qui se profilait devant moi et de bien sûr profiter de son massage qui malheureusement n'était pas à l'huile mais à la peinture. Enfin dans tous les cas j'étais dans une situation plus ou moins compromettante et en plus j'étais à moitié nue. Mes pensées se dirigèrent vers Emeric, mes yeux se fermèrent durement, repensant à ce jeune homme qui m'avait humilié ouvertement et qui en plus avait fâcheusement une preuve de mon humiliation. Enfin je préférais ne pas y penser parce que c'était un mauvais souvenir qu'il était préférable pour tout l'monde d'oublier. Je secouais ma tête difficilement de gauche à droite. J'avalais ma salive et me concentrais sur les mains expertes du peintre qui se déplaçaient plutôt rapidement sur mon dos. Des caresses exquises qui me faisait un bien fou. Le blond me demanda alors si j'avais un petit ami. Je réfléchissais à ma situation pendant plusieurs secondes, peut être même une minute voire deux. Si j'avais un petit ami? C'était une très bonne question que bizarrement on ne m'avait jamais vraiment posé. J'inspirais profondément et répondit alors au jeune homme. "Non je n'ai pas de petit-ami." En fait je n'en avais jamais vraiment eu la seule personne que je pouvais considérer comme étant "mon petit ami" était Jasper, mais j'avais seulement été une personne de transition, un réconfort. Simplement pour qu'il oublie Leelah et quelque part je cherchais à combler un manque affectif par sa présence et par ses je t'aime. Je repris alors la parole à l'intention de blond. "Je n'en vois pas l’intérêt si c'est pour souffrir au bout du compte à cause de sentiment futiles." Mes paupières fixaient la baie vitré qui nous faisait face et je pouvait voir s'activer le blond sur sa tâche artistique. Je l'observais à travers son reflet, il était vraiment craquant en plein dans son travail. Et je pris alors la parole afin de lui faire remarqué. "Tu es très séduisant quand tu es concentré dans l'élaboration d'une oeuvre. C'est fascinant!"

► La jeune femme voulait bien un verre et, tandis qu’il s’activait, Cassie lança, assise sur le pouf : « Je dois tout retirer ? », d’un air parfaitement innocent, ce qui fit sourire Nate, qui ne répondit pas tout en mettant des glaçons dans un grand verre. Il se tourna simplement légèrement pour lui sourire d’un air entendu. Il lui tourna encore le dos pour verser du cola, et revint près d’elle. Il réprima mal son sourire quand il remarqua qu’elle avait ôté sa chemise et était à présent en soutien-gorge. Il était d’ailleurs magnifique, très… chic. Nathan tendit son verre à la brune et s’empara ensuite d’un pinceau doux. « Tu préfères que je me mette dans quelle position ? » ajouta-t-elle, taquine. Essayait-elle de le faire craquer ? « Alors ? » insista la jolie brune. « Hm… » murmura-t-il en s’approchant, un peu comme un félin s’approchant de sa proie, doucement. Les poils du pinceau vinrent caresser la nuque de Cassie, tandis que le jeune artiste lui souriait toujours. « Allonge-toi sur le ventre ». Sa voix n’était qu’un chuchotement sensuel, un murmure. Le pouf était très large, si bien que la demoiselle pouvait très tranquillement s’y coucher, en laissant juste dépasser ses mollets. Elle s’exécuta, sagement, allégorie de l’innocence. Nathan se mordilla la lèvre en la regardant faire. Quel plaisir cela allait être de lui peindre directement sur le corps. Il déposa ses peintures à côté du pouf puis monta dessus, à califourchon sur la jeune femme. Après s’être assuré qu’elle était confortablement installée et qu’il ne la dérangeait pas, Nathan prit un tube de peinture bleu et l’ouvrit, puis en laissa couler un peu sur le dos de Cassie. Avant d’y plonger les mains, le peintre dégrafa d’un geste précis le soutien-gorge de son modèle, souriant. « Cela serait bête de l’abîmer » lança-t-il alors d’un air aussi innocent qu’elle un peu plus tôt. Ses mains se posèrent ensuite sur le dos de Cassie et il étala la peinture, en en profitant pour la masser. Il en mit depuis sa nuque jusqu’au bas de son dos, concentré et admiratif de l’effet. « Et toi, dis-moi… tu as un petit ami ? » demanda le blond, même s’il doutait fortement que ça soit le cas, vu la pente plus que raide sur laquelle commençait dangereusement à glisser leur relation.

J'inspirais profondément avant d'expirer plutôt bruyamment. Mes yeux se fermèrent appréciant la fraîcheur qu'apportait l'appartement du blond. Malgré la baie vitrée qui recouvrait la totalité du mur et qui était exposer au soleil sans doute une bonne partie du matin, l'air était respirable et s'était agréable. Je répondit alors à sa question qui se trouvait être de savoir si je connaissais sa soeur. Je relevais mes yeux afin de les ancrer dans ceux bleus du blond. " Je ne le connais pas tant que ça! Je l'ai rencontré une seule fois et c'était pour son anniversaire. Je lui ai offert un voyage pour quatre personnes tout frais payé pour une destination de son choix." Quelques secondes plus tard il me demanda de me poser sur son pouf qui traînait sur le sol ce que je fis sans me faire prier. Il me convia à retirer mon chemisier blanc. Je n'en fis rien.Le blond me proposa alors un truc à boire et je lui indiquais qu'un verre d'eau ne serait de refus. Il se leva et me tendit un verre que je bus plutôt lentement. Une certaine manière de me détendre. Si nous avions prévu un autre jeu il est sûr et certain que je n'aurais pas eu d'appréhension comme celle-ci mais là c'était tout de même différent. Je fermais de nouveau mes yeux et retira plutôt lentement ce qui me servais de haut. Une idée germa dans mon esprit ce qui me plu un sourire s'afficha sur mon visage que le blond ne pu voir, il ne me regardais pas. Ma chemise tomba sur mes épaules. Sur un ton plutôt hésitant, la tête en direction du jeune homme j'ouvris la bouche. "Je dois tout retirer?" Le début de la provocation pouvait commencer. La carte de la fille timide était parfaite pour une situation telle que celle-ci. Je retirais avec une certaine indécision ma chemise, je la posais sur le côté. Seul mon soutien gorge recouvrait la partie supérieure de mon corps. Un sublime soutien gorge moulé en tuile ivoire rehaussé de fine dentelle blanche sur les bonnets. Ce n'était pas un dessous vulgaire je le qualifierais plutôt de chic et irrésistible. Je ne le retirais pas! Je suis sûr que le blond allait s'en charger surtout que ça allait être une barrière pour sa future réalisation. Je passais mes cheveux libre de toutes étreintes sur le devant de mon corps. "Tu préfères que je me mette dans quelle position?" Non cela n'avait rien de sexuelle il était juste préférable que je sois dans une position qui pourrait lui laisser le champs libre pour tracer son oeuvre sur ma peau. J'attendis sa réponse avant de faire quoique ce soit. "Alors" Demandais-je d'un air totalement innocent.

► La jeune femme observait tout avec un certain intérêt, particulièrement les tableaux représentant Kaylee. Le blond comprit mieux pourquoi quand elle lui posa cette question : « Kaylee est ta petite amie ? ». Il partit dans un rire tout à fait naturel et lui répondit ensuite, sourire aux lèvres et d’un ton abominablement écœurant tant l’amour en débordait de partout que non, il s’agissait de sa sœur. « Tu la connais ? » ne put-il s’empêcher de remarquer d’un air intéressé. Sa première idée fut de se dire que le monde était petit mais, après tout, c’était bien normal qu’elles se connaissent étant donné qu’elles fréquentaient la même école. Nate ne remarqua pas le soulagement de Cassie, pour la simple et bonne raison qu’il lui tournait le dos. Il vint ensuite la chercher pour l’amener près de son gros pouf large, tout en lui demandant ce qu’elle désirait faire pour la suite des évènements. La jolie Khi Omikron sourit. « Passons à ta super idée ! J'ai vraiment apprécié la caresse du pinceau souple sur ma peau » fit-elle. Nathan aurait aimé cacher sa satisfaction, mais son visage s’éclaira tout seul d’un grand sourire ravi. « Excellent choix » approuva-t-il. « Et ça laissera le temps à la première couche de bien sécher » prit-il la peine d’ajouter, légèrement pensif. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’était pas en train de songer à son tableau, ou encore à la caresse d’autre chose que son pinceau sur la peau de Cassie, si vous voyez ce que je veux dire. Non… Le grand blond réfléchissait déjà à ce qu’il allait faire du corps de la brune, professionnellement parlant. Il s’agirait de sa première véritable « toile » sur un corps humain, il fallait qu’il marque le coup ! Sa première idée aurait été de reproduire un pelage animal, mais plus il y pensait, et plus il semblait au jeune Nathan que c’était du vu et revu. L’idée de peindre des sous-vêtements sexy sur le corps de Cassie l’effleura ensuite, mais il avait peur de tomber dans la vulgarité, du coup il laissa cette idée de côté et la rangea dans un coin de sa tête, pour plus tard, quand il maitriserait parfaitement, peut-être ? Pour l’instant, il allait se contenter de quelque chose de plus « simple ». Tout en se dirigeant de sa démarche souple et relax vers une boîte contenant tous ses pots de peinture, le jeune homme invita Cassie à s’asseoir sur le pouf. Il sélectionna plusieurs gammes de bleu, de l’orange, du rouge, du doré, et revint près d’elle. Nate plongea son regard azuré dans celui de la jeune femme et lui sourit. « Est-ce que cela te dérangerait d’enlever ta blouse pour que j’accède à ton dos ? C’est… purement professionnel » sourit-il, en référence à ce qu’elle lui avait dit un peu plus tôt, lorsqu’ils étaient toujours à Wynwood. « Sinon, je peux aussi me contenter de tes jolies jambes » précisa-t-il, même s’il aurait clairement préféré une surface plus plane et plus lisse, à l’image du dos de Cassie, par exemple. La jeune femme lui fournit une réponse, puis il se rendit compte qu’il ne lui avait toujours pas proposé à boire, ce qu’il se dépêcha de faire afin qu’elle se sente tout à fait à l’aise. « Est-ce que tu veux boire quelque chose, avant que je ne commence ? Ou un truc à manger, peut-être ? » se renseigna-t-il, déjà prêt à se lever pour la servir. Une fois ces étapes du parfait petit hôte franchies, il pourrait se mettre au plus intéressant : l’art.

La jeune femme se rapprocha de lui, une fois ses quelques tests terminés. Leurs lèvres se frôlèrent, ce qui fit sourire Nate. « Je ne suis pas contre le fait est de poursuivre cette séance chez toi ! Une séance totalement professionnelle bien sûr ! » fit-elle alors, ce qui eut pour effet de mêler leurs souffles quelques secondes. Sensation que Nate adorait également. Comme une pré-fusion des corps, en quelques sortes… Elle se retira aussi rapidement qu’elle s’était approchée et lui fit un clin d’œil, avant d’ajouter « En attendant j'aime beaucoup cette forme d'art et... tu es très doué !
- Merci Cassie. Mais ma surface de travail doit y être pour quelque chose également… » suggéra le beau blond, et il lui fit à son tour un clin d’œil amusé. La suite promettait vraiment d’être intéressante, au train où allaient les choses. « Je te propose un truc… Je te laisse filer prendre une douche, ou n’importe quoi, histoire de pas te balader comme ça en rue, pendant que je termine ma base. Ensuite, on remballe… et on va chez moi. Okay pour toi ? » fit-il alors, en descendant de la table où il était posé un instant plus tôt. Les mains pleines de peinture, il tira son iPhone de sa poche et immortalisa le mollet de la belle brune, juste au cas où. Il remit l’objet dans sa poche et sourit à Cassie, en attendant son verdict. Elle accepta le deal et sortit de la classe. Lui retourna derrière son chevalet et se remit à l’ouvrage, tout en se laissant cette fois totalement immerger dans sa bulle, dans son petit monde à lui, étant donné que Cassie n’était plus là et qu’il n’avait plus à s’occuper d’elle. Sa passion reprit le dessus et, durant près d’une demi-heure, il compléta son tableau, petit à petit. Il lui faudrait bien plus d’une journée pour le terminer, mais qu’importe, seul le résultat comptait. Quand la jeune femme refit son apparition dans la pièce, Nate ne la remarqua pas immédiatement. Il était concentré à 100% sur sa peinture. Il aurait pu porter des boules Quiès que ça aurait eu le même effet. La jeune femme l'observait en silence, et sa présence finit par attirer l'oeil du blond, qui faillit sursauter tant il ne s'attendait pas à la voir là. Sa toile était déjà plus avancée, il n'y avait plus un endroit non couvert de peinture. Ils se sourirent, Nate rangea ses affaires avec minutie, puis ils quittèrent tous les deux la salle d'art plastique. Le jeune homme faisait bien attention de ne pas toucher sa peinture ou de la heurter à quelque chose, pour ne pas l'abimer. Il s'en voulait de ne pas avoir emporté de protection avec lui mais, à la base, il pensait faire un simple croquis, et certainement pas déjà commencer à peindre autant, et la ramener dans le désordre de son appart' en plus ! Comme ce n'était pas loin, ils s'y rendirent à pied, et Nate tendit les clés à Cassie pour qu'elle ouvre, lui étant un chouilla trop chargé. Les escaliers furent vite parcourus, et ils pénétrèrent dans le 6 pièces de Nate. Pas rangé. Mais bon, il était artiste, n'est-ce pas ?! Son appart' était accordé à sa personnalité. Immédiatement, le blond se dirigea vers un chevalet qui trônait au milieu de son salon et il y posa sa nouvelle toile, puis se débarrassa de son sac. « Je sais, c’est un peu le bordel, ici… J’espère que tu n’m’en veux pas trop ! » s'excusa-t-il, avant d'approcher de la demoiselle qui était restée près de l'entrée. Le jeune diplômé lui prit la main et l'amena au milieu du salon, là où les baies vitrées de son appartement illuminaient le plus la pièce. Il n'y avait ni télévision, ni jeux vidéos, ni rien de ce que l'on trouve dans l'appartement de quelqu'un de normal. Non, chez Nate, il y avait : du matériel de peintre partout, des dizaines de toiles appuyées contre les murs, certaines accrochées, ses préférées, un canapé, des tabourets hauts, et un immense pouf où il demandait parfois à ses modèles de s'installer pour les peindre. C'est vers celui-ci que son idée se dirigeait, en réalité. « Je continue ton portrait, où on se lance directement dans le body painting ? » demanda-t-il pour la forme. Lui n’avait évidemment qu’une envie, vous vous en doutez.

Je venais de lui donner une super idée. Qu'est ce que ça voulait dire? Je m'attendais au pire. Je le vis se lever et se diriger droit vers une table recouverte d'un tissu noir. Observant cette table avec minutie les mains en avant. Il revint près de moi et me dit de le suivre ce que je fis moins réticente que quand il m'avait demandé de lui donner mes mains et de fermer mes yeux. J'inspirais profondément faisant soulever ma poitrine avec certes une certaine apréhension mais également une soudaine envie d'en voir plus. M'installant sur la table comme il me l'avait silencieusement demander. Il retourna vers sa palette de couleur et prit deux tubes ainsi qu'un pinceau. De nouveau près de moi, il monta sur la table et ancra ses yeux dans les miens me murmurant simplement si je lui permettais. J'acquiescais de la tête. Tout se passa dans un silence presque religieux, il posa sa main sur ma jambe pour la déposer sur son genoux. Ma respiration se faisait quelque peu bruyante. Il fallait le dire s'était assez flippant, c'est vrai après tout je ne le connaissais pas. M'enfin je ne connassais pas non plus les mecs que je rencontrais en soirée ou en boîte de nuit et pourtant je finissais très souvent dans les draps de ces inconnus. Je vis la couleur bleue claire se répandre plutôt abandonament à l'intérieur de ses mains. Je fermais mes yeux quand ses mains pleine de peinture se posérent sur ma cheville je frissonnais sous la fraîcheur de la gouache. Ses mains remontèrent doucement comme un massage jusqu'à mon genoux et contrairement à ce que j'aurai pu penser c'était plutôt agréable. Je ne pu détacher mon regard du jeune homme il était si passionnant à observer peindre. Concentré, attentionné, délicat, son innocence quand il peignait était si attractive et tellement fascinante qu'il en devenait une oeuvre à apprécier. Mes yeux clos je me laissais aller aux sensations si douces que je ressentais. C'était bête à dire mais c'était aussi prenant que l'acte sexuelle. Ou peut-être n'avais jamais vraiment eu d'amant digne de ce nom qui me permettait de ressentir tant de chose en une seule caresse sans aucune connotation sexuelle. Un effleurement presque chaste. Abandonnant ma cheville j'ouvris mes yeux plus ou moins déçue que cela s'arrête là. Dieu seul sait à quel point j'aurai voulu qu'il constelle mon corps nu avec sa peinture et son touché plus qu'agréable et délicieux. Je laissais ma tête retomber en arrière et poussais un soupir de bien-être. Je souris à ce qu'il me dit. La perspective de continuer cette séance de body painting chez lui dans le plus petit des appareils eu pour effet de me donner envie de beaucoup plus. Déjà que je n'étais pas contre une eventuelle suite à tout ça voilà qu'il m'invitait jusque chez lui pour continuer notre séance. Le gémissement que je venais de poussé devait sans doute lui faire comprendre que je n'allais pas aller à l'encontre de cette séance. Je me redressais légèrement, ancrais mes pupilles dans celles du blond et je lui souris largement. Il mit une noisette de blanc sur le plat de sa main gauche et trempa le pinceau qu'il tenait dans sa main droit dans la peinture avant de venir peinturlurer ma cheville gauche. La caresse du pinceau était aussi douce que celle de ses mains. Alors qu'il admirait son travail de maître et étant plutôt fier du résultat il se redressa légèrement. Je rapprochais mon visage du sien et murmurais sensuellement tout proche de ses lèvres. "Je ne suis pas contre le fait est de poursuivre cette séance chez toi! Une séance totalement professionnelle bien sûr.!" Concluais-je avec un clin d'oeil à son attention avant de ne m'écarter. "En attendant j'aime beaucoup cette forme d'art et..." Observant alors le résultat de ces quelques minutes de détente j'ajoutais. "Tu es vraiment doué!".

► La suggestion de Nathan sembla faire son petit effet à Cassie, qui lui avait révélé un peu plus tôt aimer être son modèle. « Tu ne crois pas si bien dire… », avait-il alors songé, sourire aux lèvres. Il ne réservait pas ce traitement de faveur à tout le monde, loin de là, mais il est vrai que Cassie lui plaisait tout particulièrement. La jeune femme approcha un peu son siège et murmura à l’oreille de Nate « Tu touches seulement avec les yeux Nate, imagine alors à ton tour pouvoir tracer les courbes graciles de tes modèles », suite à quoi elle mit un peu de peinture sur son doigt et toucha le nez du blond, qui s’en retrouva coloré. Prestement, elle se recula, tandis qu’il se tournait vers elle, amusé. Cela donnait une idée de génie à son imagination débordante, tandis qu’elle laissait échapper un petit rire amusé, elle aussi. Pinceau en main, tendu devant lui vers la toile, le jeune diplômé fixa Cassie de son regard de braise. « Tu viens de me donner une super idée, Cassie » murmura-t-il alors. Il se leva d’un bond de son siège et lâcha son pinceau, pour ensuite s’éloigner vers la table où posaient parfois les modèles. Elle était recouverte d’un grand morceau de tissu noir, qui tombait jusqu’au sol. Le blond y passa les mains, doucement, tout en essayant d’imaginer ce que cela pourrait donner s’il mettait son inspiration en action. Un sourire éclaira tout son visage quand il prit sa décision. Nathan revint vers Cassie et lui prit la main. « Viens avec moi ma belle ! » lâcha-t-il, et il l’entraina vers la table, en l’invitant à s’y installer. Il retourna ensuite vers son chevalet et prit un nouveau pinceau, beaucoup plus doux que les précédents, ainsi que deux tubes de peinture. Un bleu et un blanc. Il revint près d’elle et monta à son tour sur la table, à genoux, alors qu’elle y était assise. « Tu permets… ? » murmura-t-il en plongeant ses yeux dans les siens, le nez plein de peinture orangée. Ses mains d’artiste se posèrent sur la jambe gauche de Cassie, et il la déposa tranquillement sur ses genoux. Il s’empara ensuite du tube bleu et l’ouvrit… avant de verser un peu de peinture au creux de sa main, qu’il posa près de la cheville de la jolie brune. Ses paumes s’animèrent et remontèrent en décrivant de larges cercles vers le genou de la demoiselle. Comme elles étaient couvertes de peinture bleue, la jambe de Cassie s’en vit bientôt elle aussi barbouillée. Il adorait cette sensation tout à fait nouvelle pour lui : celle de la peinture qui s’étale doucement sur le corps attirant d’une jeune femme. Nate se fit la réflexion qu’il en banderait presque tant c’était jouissif. Une fois son mollet entièrement recouvert, il sourit et releva la tête vers la jeune fille. « Expérience inédite… mais si ça te plait… on la poursuit chez moi pour l’entièreté de ton corps » lui murmura-t-il alors, les yeux dans les yeux. Ah, bah ça y était : cette perspective venait de le faire bander sous son jeans. Le jeune homme prit son pinceau et posa cette fois de la peinture blanche sur le dos de sa propre main. Le bleu était déjà presque sec au niveau de la cheville gracieuse de Cassie. Une fois trempé dans la couleur, le pinceau de Nate prit la direction de cette dite cheville et commença à tracer des motifs’, un peu au hasard de son inspiration. Le rendu était vraiment super intéressant, aux yeux de l’artiste qu’il était. Sans vraiment s’en rendre compte, il avait reproduit sur la peau de la brune quelques nervures fines et délicates, qui donnaient à sa jambe un aspect absolument fantastique. Cela ressemblait un peu à la peau qu’arboraient les indigènes du film avatar, et cette idée fit à nouveau sourire Nathan, qui n’aurait jamais imaginé trouver encore plus de plaisir dans la peinture que ce qui n’était déjà le cas auparavant.

Le touché donnait une autre dimension à la sensation. Les yeux n'étaient en réalité qu'une astuce pour se faciliter la vie enfin pour certain, d'autres en faisait un outil pour exprimer leur passion. Nathan faisait partie de la deuxième classe, ces gens qui jouaient de leur regard afin de traduire ce qu'ils voyaient dans une reproduction qui se rapprochait de la perfection. Le jeune homme me dit que malheureusement certain modèle ne l'inspirait pas plus que ça. La suite de sa phrase manifestait visiblement l'intérêt qu'il avait pour moi, mais contrairement à tout à l'heure où je rougissais à tout va je souris simplement à l'intention du jeune homme. "Pas autant que j'aime être ton modèle." Je ne regrettais vraiment pas d'avoir répondu à l'annonce que j'avais pu voir sur le panneau d'affichage la veille. La suite promettait d'être intéressante, bien plus intéressant que cette partie là du programme. Je restais une parfaite assistante, ne disant mot observant juste les mains qui j'en étais sûr avait un touché délicat, exquis, délicieux et séduisant. Alors que son pinceau prolongement de son esprit et de ses yeux caressait délicatement la surface lisse de son tableau, je ne me privais pas d'observer le visage du jeune homme. Un froncement de sourcil, une concentration visible sur tous les traits de son visage. Je me pris à penser vouloir toucher de nouveau son visage. Je secouais légèrement la tête sans réprimer une nouvelle fois un frisson qui exprimait bien malheureusement le désir que je portais au jeune homme. J'observais toujours le jeune. Mon regard en était devenu même indécent. Je pus voir alors un sourire étirer ses lèvres si tentantes quand il prit la parole brisant alors le silence qui venait tout juste de s'installer. Toujours avec sa voix masculine caressante et suave. Un ton tout ce qu'il y a de plus sensuel. Le premier mot qu'il chuchotait à peine eu pour effet de me faire rougir pour la énième fois. Son sourire que j'avais perçu précédemment que d'ailleurs si je ne l'observais pas serait passé inaperçu ne me présageais rien de bon. La suite de sa phrase me fit frémir d'envie. Je fermais les yeux et je mis au placard cette pulsion qu'était de vouloir mettre en pratique ce qu'il me demandait d'imaginer. Si je me laissais tenter là toute suite je perdais le jeu de celui qui craquera le premier. C'était bien partie pour que je perde et c'était bien connu j'étais mauvaise perdante quand il s'agissait de ce genre de jeu. Bon si je résistais pendant un petit moment le blond aurait au moins le plaisir d'avoir eu une cible plus ou moins tenace. Je m'approchais doucement du jeune homme et avançais mes lèvres jusqu'à son oreille avant de chuchoter mélodieusement au creux de son oreille. "Tu touches seulement avec les yeux Nate, imagine alors à ton tour pouvoir tracer les courbes graciles de tes modèles." Je n'avais aucun doute quant au fait est que le jeune artiste avait déjà plus d'une fois eu l'occasion de toucher le corps parfait de ces modèles. Ayant un peu de peinture sur mon index, j'eu la merveilleuse idée ou pas d'ailleurs de poser mon doigts peinturluré sur l'extrémité de son nez. Je riais légèrement avant de me remettre à distance raisonnable du blond. Un sourire restait accrocher à mes lèvres. Je me sentais bien en sa compagnie et c'était rare. J'avais simplement besoin d'être naturelle. Bizarrement j'avais comme l'impression d'être en présence de mes meilleurs amis à savoir Jude et Dunc'.

► La jeune femme se montra un peu plus insistante sur cette partie de son visage, ce qui acheva de convaincre Nate : il lui plaisait, il n’aurait donc aucun mal (normalement !) à dévoiler son corps, jusqu’à présent deviné, à son regard azur, peut-être même plus tôt que ce qu’il ne l’espérait. Mais il n’oubliait pas son but premier : le tableau ! Après tout, il était venu pour ça. La peinture restait sa priorité, les femmes étaient un extra. Finalement, elle délaissa ses lèvres pour rejoindre le menton parsemé de poils du blond, puis son cou, toujours sous le regard intéressé de Nathan, aux premières loges du spectacle. Enfin, elle sourit. Son expression si parfaite et lisse la quitta, et son visage jusqu’alors si tendre s’anima. Elle rouvrit les yeux et leurs regards s’accrochèrent pour ne plus se lâcher. Des aimants. Deux pôles, destinés à s’attirer l’un l’autre. Cela serait à celui qui craquerait en premier. Cette fois, elle ne rougit pas, mais sa réaction fit presque autant plaisir au blond. Cassie frissonna, simplement. Ce qui était encore plus plaisant, car il était pratiquement sûr que c’était de plaisir, étant donné qu’ils étaient en plein été et qu’une chaleur étouffante oppressait tout Miami. La jolie brune lui sourit. « Je... ne sais pas quoi dire ! C'est tellement ... bouleversant ! C'est saisissant ! Je... tu ressens les mêmes choses quand tu peins un modèle ? » le questionna-t-elle, tout en se remettant doucement des sensations qu’elle avait éprouvées. Il était content qu’elle ait compris ce qu’il lui demandait de faire. D’autres, plus cartésiens, n’auraient pas réussi cet exercice, pourtant très simple pour notre cerveau droit, si on lui laisse le loisir d’entrer en action en réprimant le gauche tant que faire se peut. « Pas tout le temps, non » répondit-il avec franchise, avant de s’expliquer. « Parfois, je réalise des commandes, et il arrive que le modèle ne m’inspire rien de particulier. Mais ce n’est pas ton cas. Une foule d’idée m’a envahi quand j’ai vu la deuxième photo, alors j’ai tout de suite su que j’adorerais te peindre… et c’est le cas ». Nate lui adressa un dernier clin d’œil, puis pivota son siège pour revenir à sa position initiale : face à son tableau. Le jeune artiste reprit son pinceau, et réclama de nouveaux tubes, dans les teintes de brun, à Cassie, qui les lui tendit après quelques secondes seulement. Elle avait apparemment déjà saisi sa façon de ranger les tubes dans leur boîte, ce qui lui fit plaisir. Tandis qu’il s’attaquait à la chevelure de la demoiselle, il reprit la conversation, sans la regarder cette fois, mais concentré sur son tableau : « Je suis content que tu aies apprécié l’expérience, en tout cas. N’hésite pas à recommencer, fermer les yeux donne parfois un nouveau regard sur le monde, même si c’est assez paradoxal à dire. L’éternel combat de nos deux hémisphères… ». Il sourit alors, un peu pour lui-même plus que pour Cassie, qui ne le verrait de toute façon peut-être pas. « Imagine un peu ce que ça donne avec un corps tout entier… Imagine… la caresse de tes mains, et toi qui ne vois rien, qui peut juste imaginer rien qu’en te fiant à ce que tu crois deviner sous tes doigts. La douceur d’une peau nue… Le tracé d’une épaule, de pectoraux, d’abdos bien tracés… » reprit-il. Sa voix était redevenue aussi caressante que lorsque Cassie avait fermé les yeux, un peu plus tôt. Elle s’était refaite murmure pour inviter la jeune femme à s’immerger dans cette ambiance si parfaite, si sensuelle. Les techniques qu’il avait apprises aux Beaux-Arts pour mieux vivre sa peinture, Nate les mettait en application tout le temps. Pendant l’acte également. Et à chaque fois, c’était la même magie, mais un corps différent sous ses doigts. Et pour cela, il remerciait ses enseignants français qui avaient donné à sa vie sexuelle une toute autre dimension !

Voilà que mon embarras le faisait sourire peut être même un peu rire. Je détournais mon regard des ses yeux bleus sondaient ma personne. C'était vraiment frustrant. On ne m'avait jamais regarder avec cette lueur dans les yeux. Et jamais je n'aurais cru qu'un homme puisse me regarder avec un tel regard. Un oeil tellement différent de celui des autres homme, c'était déstabilisant et à la fois flatteur. Étrange oui ça l'était clairement. Le jeune homme posa ses outils du parfait petit peintre à côté de lui. Il me demanda alors de fermer mes yeux. J'avalais ma salive. Pourquoi faire? Pourquoi voulait-il que je ferme mes yeux? Finalement c'était peut être un Serial Killer qui n'attendait qu'une chose que je ferme les yeux pour porter le coup fatale, pour me kidnapper, me violer, me tuer. N'importe quoi je divaguais complètement. Je consentis alors à clore mes yeux et à lui tendre mes mains. Même si je devais bien avouer que j'avais hésité un long moment avant de lui faire confiance. Il porta mes mains à son visage. C'était en non-voyante que mes mains vinrent frôler le visage de Nathan. "Fais confiance à tes sens… On commence par le touché", c'est dans un silence presque religieux que je le laissais me guider. Jusqu'à qu'il me laisse en terre inconnue. Putain sa voix mélodieuse qui chuchotais à peine eu pour effet de se faire parcourir ma peau d'une légère chair de poule. Ses mains sur mes bras ne faisaient qu'accentuer les battements de mon coeur qui s'affolaient au fur et à mesure que mes doigts se déplaçaient sur son visage. Je commençais d'abord par frôler son arcade sourcilière, pour descendre un peu plus bas et tracer délicatement le contour de ses yeux qu'il avait fermé pour me laisser libre accès aux sensations et à la représentation spirituelle du haut de son visage qui se formait dans mon esprit. J'avais envie d'ouvrir mes yeux pour voir si j'avais raison, si c'était une bonne reproduction. Mais je m'obligeais à les laisser fermé. Je descendit alors retraçant la courbe délicate de son nez et de ses pommettes, pour finalement descendre sur ses lèvres que j’effleurais avec un peu plus de conviction que précédemment. J'avais pris une certaine confiance quand à la contemplation de son visage avec une cécité temporaire pour handicap. Je le sentis sourire sous mon toucher. Je délaissais alors ses lèvres qui étaient si tentantes pour tracer son menton et son cou. Une représentation plus que claire s'imposa dans mon esprit et je souris. J'ouvris mes yeux pour tomber dans les siens lapis-lapis-lazuli. Je ne pu réprimé un frisson plutôt agréable remonter le long de mon échine. C'était juste magique! Son image c'était imposé à moi dans les moindre détail. C'était impressionnant comment les sensations était décuplé par le simple touché. Je souris au jeune homme. "Je... ne sais pas quoi dire! C'est tellement ... bouleversant! C'est saisissant! Je... tu ressens les mêmes choses quand tu peins un modèle?"