Wanna stay kid as long as we can, that's my plan ! • Libre (demandez d'abord)
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Sujet: Re: Wanna stay kid as long as we can, that's my plan ! • Libre (demandez d'abord) Mer 20 Juin 2012 - 16:57
Dimanche matin, les rayons de soleils transperçaient mes rideaux, sur mon visage se forma un sourire, enfin une belle journée où j'allais pouvoir en profiter. Je pris trois heures avant de sortir de mon lit et passais trois heures sous la douche aussi. Passable pour me montrer dehors je descendis prendre mon petit déjeuné. Je savais pas encore ce que j'allais faire de ma journée donc je squattai d'abord un coup sur mon ordi. Personne n'était connecté sur Skype, ni sur Facebook et ni sur Msn. Bon ben ok, j'allais pas être la seule à glander parmi tous, je me décollai donc de mon Pc et me forçai à sortir de chez moi. Ne sachant pas où aller je me mis à marcher, on verra bien ou j'arriverai. J'avais mon ipod avec moi bien sûr et avais mis la musique à fond, j'aurais pu faire un jogging mais je n'étais pas en tenue de sport donc j'allais éviter, ce n'était pas le top du top de puer la suer à trois km.
En marchant au pif j'arrivai au parc. Le parc, oui voilà, c'était parfait, rester couchée dans l'herbe avec le soleil qui nous caresse la peau. Une pomme dans une main un livre dans l'autre je marchais tranquilement le long du chemin de pierres. Je trouvais une place sur la pelouse bien ensoleillée et m'assis sur l'herbe. Je me mis à la lecture de mon livre mais même pas 15 minutes plus tard mes yeux commencèrent à se fermer. Je me couchai dans l'herbe et profitai de la chaleur et du calme du moment.
BOUM. Je lâchai un cri aigue quand je sentis quelque chose tomber sur moi, je me relevai paniquée et donnai des coups avec mes mains sur ma robe pour enlever l'herbe. Un type brun au jean délavé et aux cheveux bouclés s'était ramassé la gueule par terre, les rires des gens retentissaient dans tout le parc. Je soupirai, impossible d'avoir une peu de compréhension, même si le moment était marrant je serais à la place du mec je trouverais pas ça si drôle que ça. Je tendis ma main au petit brun et l'aida à se lever.
-Fait attention à où tu mets les pieds la prochaine fois.
Je lui fis un clin d'oeil. Même s'il m'avait donné un bon coup dans les côtes je lui en voulais pas, ça pouvait arriver à tout le monde ce genre de truc. Je repassai deux trois coups de main sur ma robe pour enlever les plis mais elle était foutue de toute façon. J'aussai finalement les épaules et me rassis dans l'herbe. Le brun était encore debout comme un con. je plaçai ma main sur mon front pour me faire une sorte de casquette histoire d'éviter de me prendre des rayons de soleils en plein visage.
-Bon tu m'as défoncé les côtes et tu as massacré ma robe mais je m'ennuie alors tu peux t'assoir.
Peut-être qu'il n'attendait même pas que je l'invite à s'assoir, si ça se trouve il avait même pas fait attention à moi mais pour ma part j'allai essayer de reprendre une vie sociale. Le petit brun hésita un peu mais finit assis à coté de moi. Je fermais mon livre et prit ma pomme pour croquer en plein dedans. Je n'avais pas de bonnes manières et n'y avais jamais fait attention, ça ne me dérangeait donc pas de parler les joues complètement pleines au jeune homme.
-Mhh, Evan...eline, ouhm enchantée.
Bon j'avais complètement raté le truc. J'éclatai de rire et mis ma main devant ma bouche pour épargner au jeune homme la vue sur touts les morceaux de pommes à moitié déchiquetés sur ma langue. Le tout avalé je m'essuyai la bouche et lui tendis la main, dégueulasse hein?
-Pour être un peut plus polie je vais parler bouche vide cette fois. Evangeline, enfin Evy. enchantée. Tu es?
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Sujet: Wanna stay kid as long as we can, that's my plan ! • Libre (demandez d'abord) Dim 17 Juin 2012 - 18:44
Le soleil, la plage, les cocktails, les glaces italiennes. Les joies de l'été. Enfin, nous n'étions pas vraiment en été puisque théoriquement, l'été commence le 21 juin. Mais c'était tout comme. La sonnerie annonçant la fin des cours venait de sonner, et tous les étudiants s'étaient empressés de rejoindre la plage. Tous. Sauf moi.
Je venais à peine de passer le seuil de ma salle de classe, traînant des pieds, le regard vide. Je commençais vraiment à crever de chaud sous mon poncho. J'irai bien faire un tour à la plage, mais pas à cette heure-ci.
J'évitais le contact avec les autres. Pas qu'ils me faisaient peur. Mais ils m'ennuyaient. Je n'avais encore trouvé personne de définitivement drôle, dans ce lycée bizarre. À croire que le sens de l'humour se faisait de plus en plus rare. Arf, c'était pathétique. J'étais bien tout seul. La solitude ne me faisait pas peur, au contraire, j'arrivais très bien à m'amuser tout seul.
Je venais de sortir du lycée, me dirigeant vers le parc. J'aimais bien cet endroit. Bon, la plupart du temps, il était bondé d'étudiants aussi ridicules les uns que les autres. Mais quand on arrivait à y trouver du calme, c'était juste parfait. Évidemment, ces moments étaient rares et donc précieux. Je décidai d'aller chercher mon filet de chasse dans ma chambre, au moins, j'aurais de quoi m'occuper. C'était l'une de mes activités favorites : chasser les papillons. Pourquoi, me demanderiez-vous ? Pour les mettre dans ma collection, bien sûr.
En effet, je fais une collection de papillons depuis l'âge de 8 ans. Vous devez me trouver étrange. Vous avez raison. Et encore, vous êtes loin de la vérité.
D'un pas rapide et bondissant, je traversai le bâtiment de ma confrérie, les Nu Zêta, passai dans ma chambre, puis récupérai mon filet. Il commençait à se faire vieux. Certaines ficelles partaient dans tous les sens, et quelques haillons s'étaient déchirés. À vrai dire, il tombait en lambeau. Mais hors de question de le jeter, non. Ce filet, c'était comme mon meilleur ami. Mon plus fidèle compagnon.
Une fois de retour au parc, je me trouvai un coin à l'ombre d'un grand arbre. Le soleil cognait fort cet après-midi-là et je n'avais pas envie de chopper une insolation. Je m'étirai. Une légère brise fit surface, faisant danser mes longs cheveux contre ma nuque.
Que c'était bon, un peu d'air frais. Je commençai à haïr la chaleur estivale du climat floridien. Et ça ne faisait que commencer, malheureusement. Je retirai mon poncho, mes chaussures puis enfin mes chaussettes. J'aimais le contact de mes pieds nus sur le gazon tendre du parc. Je portais un short délavé et troué, à mi-chemin entre le vert et le bleu. Mon tee-shirt était multicolore : du rouge, du vert, du violet, du jaune, du rose, du orange. J'aimais le mixage des teintes, même si ces couleurs ne se mariaient pas vraiment ensemble. Voire pas du tout. Mais je m'en fichais comme de l'an quarante.
Ce mélange de couleurs, de teintes, d'humeurs, c'était tout à fait moi.
Bon, assez discuté. Je voyais déjà quelques papillons voleter à travers le parc. J'en repéra plusieurs que je trouvai très beaux. L'un deux était grand, et ses ailes représentaient un dégradé entre le noir et l'ocre. Je me munit de mon éternel filet et me dirigea vers lui. Discrètement.
Je me faufilai entre les arbres tel un ninja. J'aimais ce sentiment-là, celui d'être le prédateur, d'avoir ma proie à ma portée. Je n'étais plus qu'à deux mètres de lui, qui paraissait faire du sur-place. C'était presque trop facile. J'étais prêt à bondir. D'une minute à l'autre, j'allai surgir d'entre les buissons et piéger le pauvre animal. Cinq ... Quatre ... Trois ... Deux ...
CRAC. Une branche du buisson dans lequel je m'étais caché se cassa sous mon poids, et je m'étalai au sol, la face la première. Sonné, j'imaginais très bien les petits oiseaux volant autour de ma tête.
Lorsque je releva les yeux, le papillon avait disparu. Ma chute avait du l'effrayer et comme un crétin, je l'avais laissé filer ! Mais c'était hors de question de laisser tomber maintenant, la chasse aux papillons, c'était avant tout de la patience. J'avais encore quelques heures devant moi, j'allais bien en attraper un. Quand je le vis de nouveau. Le papillon noir et ocre. De l'autre coté du parc. Il me narguait. Je plissa mes yeux. Ma main se resserra autour du manche de mon filet.
Puis, je m'élançai vers lui. Pour éviter qu'il s'échappe, je le fixai des yeux, sans regarder où j'allais. Mais ma course fut brutalement stoppée. En effet, je me pris les pieds dans quelque chose et chuta net. Une fois relevé, je regardai devant moi et remarquai que j'avais percuté une personne allongée sur le gazon.
Un dernier regard vers le papillon, et j'observai qu'une nouvelle fois, il m'avait échappé.
Toutes les personnes présentes dans le parc se mirent à rire de moi. C'était comme un chœur qui s'était élevé à l'unisson. Un chœur de rires, d'insultes, de moqueries. Avec mon attitude, mes vêtements, mon allure, tous ces gens devaient me prendre pour un fou. Ils avaient sûrement raison.
Si le bonheur n'est que folie, alors je veux bien être le fou.
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