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 Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...

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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyLun 18 Juin 2012 - 11:22

► Le livre se referme en claquant, sèchement. « Ecoute mon vieux, je vais faire autrement. T’avoir rencontré aujourd’hui m’emmerde autant que toi ! J’ai bien mieux à faire que m’occuper de tes fringues ! Et si tu te fais chier j’en ai absolument rien à carrer t’es grand non ? Je passe une journée dégueulasse avec quelqu’un d’asocial. Donc ma grande gueule que j’ouvre pour être polie et tenter le contact humain Bah tu te le carres dans le cul. Je vais arrêter de faire des efforts pour des cons finis et parler comme je le veux. » s’énerve-t-elle. D’un bond, tel le diable sortant de sa boîte, elle se lève et traverse la laverie à grands pas, sous le regard perplexe du brun. Qui est-ce qu’elle traite d’asocial, au juste ?! Sur le pas de la porte, Ana’ se retourne et hurle : « Et si tu te fais chier ! Touche-toi ! », avant de définitivement quitter les lieux. « Connasse !!! » réplique-t-il, trop tard pour qu’elle l’entende. En revanche, la bobonne du quartier, elle, a bien entendu et le regarde d’un air tout simplement offusqué. Il détourne la tête et croise du regard le temps qu’il reste à son tee-shirt pour être propre : 14 minutes. Les glandes. Le brun se lève et quitte la machine à laver, commence à faire les 100 pas. Tout son être respire l’ennui. Après deux minutes, qui lui sont semblables à des heures, le jeune homme s’approche de la fenêtre pour observer le passage des gens. Mais là, ce qu’il voit en face l’estomaque.
Alors qu’il se croyait débarrassé de cette tarée, enfin, la voilà qu’il la voit s’installer à la terrasse d’un FASTFOOD. Est-ce qu’elle se moque de lui, sérieusement ? Elle le fait exprès pour l’emmerder, ou quoi ? Ses grands discours sur la malbouffe, c’était pour quoi ? Pour lui péter les burnes, et merci au revoir ? En réalité, elle n’en pensait visiblement pas un mot. Et en prime, il crève la dalle. La voir mordre dans son stupide burger lui met les nerfs. Ou alors, elle le pensait, mais elle sait qu’il l’observe et le fait exprès juste pour le narguer ? Une frite rejoint la bouchée de pain et de bœuf dans l’estomac de la brune, quand elle lève la tête et croise le regard furieux du jeune homme, toujours torse nu, derrière la vitrine. Pour une peu, il se sentirait presque comme une prostituée appâtant le client, tiens. Tout ça à cause de cette… NUNUCHE. Ils s’observent de loin un long moment, finalement interrompu par la sonnerie de la machine à laver dans laquelle la nana a enfourné le tee-shirt du jeune sportif. Il quitte la fenêtre, revint à grands pas vers la machine, l’ouvre d’un coup et en sort son vêtement trempé. Peu importe. Il a mieux à faire que de le passer au sèche-linge : aller faire sa fête à cette salope. Tre’ glisse le tee-shirt trempé dans un pan de sa ceinture, le coince, et quitte la laverie. Il se plante sur le trottoir et observe la terrasse en face… pour se rendre compte qu’Ana’ n’est plus là ! Disparue ! Purement et simplement. Furieux, Trevor tourne la tête à droite et à gauche, dans l’espoir de voir par où elle s’est enfuie… Si jamais il ne remet pas la main dessus, sa journée aura été pourrie jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyMar 12 Juin 2012 - 16:50


« Hé, Ana ? J’m’ennuie. Ne t’as pas envie d’me raconter ta vie ? »
*Boum* Il a lâché ça comme une bombe. Est-ce qu’il est sérieux ? Je me donne un mal de chien pour tenter la politesse et il ose me demander de le divertir ? Certaines choses réussissent à m’énerver très vite. Et là il vient d’admettre que je le fais chier mais que quand je parle ça passe. Crève petit merdeux ! T’es aussi vide de paroles qu’un paresseux, aussi intéressant, qu’un merlan et aussi con qu’un pigeon !
« Ecoute mon vieux, je vais faire autrement. T’avoir rencontré aujourd’hui m’emmerde autant que toi ! J’ai bien mieux à faire que m’occuper de tes fringues ! Et si tu te fais chier j’en ai absolument rien à carrer t’es grand non ? Je passe une journée dégueulasse avec quelqu’un d’asocial. Donc ma grande gueule que j’ouvre pour être polie et tenter le contact humain Bah tu te le carres dans le cul. Je vais arrêter de faire des efforts pour des cons finis et parler comme je le veux. »
Je ne suis pas polie, ni gentille bon sang, je dis de la merde, je me mets à rire seule. Je suis comme ça ! Et quand je fais des efforts avec les gens, voilà comment on me remercie. Bah je vais rester moi alors ! Et si ça ne lui plait pas qu’il aille se faire foutre profondément par une baleine bleue !
Je me lève et décide de partir quand une envie de lui répondre me vient, ainsi de l’autre bout de la laverie j’hurle en ignorant les gens.
« Et si tu te fais chier ! Touche-toi ! »
Non mais je rêve. Je suis fatiguée et j’ai faim !
Oh un Fast Food sur le trottoir d’en face. J’ai envie d’un énorme steack mais je vais faire avec ce qu’il y a là. Au moins je sais que cette viande vient bien d’un bœuf.
Après avoir commandé le plus gros sandwich et la plus grosse dose de frittes possibles, avec un coca avec sucre et caféine évidemment, je me mets à la terrasse.
Sans me rendre compte de Trevor qui me fixe de l’autre côté de la rue.
Je murmure entre mes dents pour moi-même. « Oh non quoi encore … »
Il va venir ? Parce que je suis encore plus énervée maintenant et que le salir une seconde fois ne me gênerais pas. Quoi que cette fois j’opterais plutôt pour le "Oh viol !".
Bon sang je suis une gentille fille, quand les gens ne sont pas aussi cons que leurs pieds. S’il veut venir qu’il le fasse à ses risques et périls ! Je démarre au quart de tour, mais c’est pas ma faute si à la distribution des cerveaux il est allé pisser.
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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyMar 12 Juin 2012 - 16:16

► Trevor était revenu à hauteur d’Ana, et ils marchaient par conséquent côtes à côtes. Il remarqua le regard insistant de la jeune femme sur son torse bien ciselé. La pratique du football l’avait taillé de manière très visible, principalement au niveau des abdominaux. Et depuis que les Cannonballs avaient un Coach, l’entrainement était encore plus intensif. D’ailleurs, ça effrayait un peu le jeune homme, qui ne pouvait s’empêcher de penser à la tronche qu’il tirerait si ses muscles se développaient comme ceux des bodybuilders. Yurk. La jeune femme le rassura ensuite quant à son sens de l’orientation, puis elle laissa clairement insinuer que même en cas d’attaque, Tre’ pourrait visiblement les défendre. La flagornerie, ça marchait toujours… le jeune homme avançait en fixant le sol, mais un sourire vint creuser la fossette tant appréciée de la gente féminine dans sa joue droite. Oui, bon, d’accord, ça l’avait fait un peu rire. Mais bon, elle n’était quand même pas sympa, cette nana, du coup il la réattaqua avec le coup des salons animaliers. « Rancunier hein ? Tu ne devrais pas en vouloir aussi facilement et longtemps aux gens Trevor. Surtout que tu as ta part de responsabilités dans tout ça. » fit-elle avec innocence. Mouais. Il n’en était pas convaincu. Si elle lui avait foutu la paix, il aurait passé son chemin après s’être excusé, et ils n’en seraient pas là. Et puis il faut dire qu’elle l’avait cherché à un mauvais moment. La mauvaise humeur rendait le jeune homme très réactif. Preuve en était avec Ana, un instant plus tôt… « Et les salons animaliers sont pleins de chihuahuas apprivoisés que je prendrais bien pour faire la poussière. J’aime les animaux, pas les poupées que leurs maitres en font. Et inutile de me regarder comme ça. Je ne suis pas zoophile, j’aime beaucoup trop les hommes pour m'en défaire, cette chaleur humaine, ces tics, ces particularités propres quand on aime. Vous êtes bourrés de charme. Mais les animaux ont l’avantage de ne jamais mentir, de cacher difficilement leurs émotions et de signifier dès qu’il y a un problème. En bref la capacité de ne pas avoir peur des femmes au point de leur mentir. Si un homme me trompe, je préfère qu'il me le dise, ça sera simplement le signe qu'il ne m'aime pas assez. Et dans ce cas ça sera finit ! Enfin vous avez bien quelque chose en commun tout de même. » babilla-t-elle sans s’arrêter pour reprendre son souffle une seule seconde. Trevor avait un peu près décroché après la deuxième phrase. Il la regarda, perplexe, quand enfin elle se tut. « Tu parles toujours autant ? » osa-t-il demander. C’était ça, ou lâcher qu’effectivement, les hommes et les chiens avaient en commun leur queue. Il avait fait le choix qui passerait sans doute le mieux.
Ils arrivèrent enfin à la laverie, où Ana lui arracha presque son tee-shirt des mains pour le mettre dans une machine. Tre’ eut envie de protester et de lui faire remarquer qu’il pourrait très bien le faire tout seul, mais il n’en fit rien. Non, vraiment, elle l’énervait, mais il était persuadé que s’il lui parlait, elle allait reprendre ses monologues effrayants, et du coup, il préférait essayer. Sauf que visiblement, la jeune femme n’avait pas besoin qu’on la lance pour en placer une. Elle donna l’ordre à Tre’ de s’asseoir sur la chaise, mais il l’ignora et préféra poser ses fesses sur une des machines à l’arrêt. Un chien passa derrière la vitrine, et Ana ne le loupa pas. En le désignant à Tre’, elle reprit son monologue. « Tiens regarde le chien là-bas, il est de race Aïdi, chien sportif, aussi bien d’appartement que de grands espaces. Mais ça tu t’en moques hein ? Tout ça pour en venir au point commun que la plupart des hommes ont avec les chiens. Quand les chiens remuent la queue on voit leurs sentiments, je trouve que les hommes aussi. Attention ne te vexe pas encore ! Je ne généralise pas. Il doit bien exister certains pour lesquels ce n’est pas le cas. Et peut-être toi mais peu importe … Tu devrais plus remuer la queue. » fit-elle. Cette fois, l’attention de Trevor ne fut pas détournée. Il la regarda, perplexe, sourcils froncés. C’est exactement ce que lui avait pensé un instant plus tôt… mais lui était un mec ! Quoi de plus normal ? Sauf que là, la Nu Zeta bousculait tous les principes de savoir-vivre en société en lui faisant des allusions pareilles. Enfin, les principes des nanas, lui, il s’en foutait. Comme il ne répondait rien, la brune insista : « Montrer plus tes émotions. Je ne veux pas te donner de conseils hein ? Mais tu gagnerais beaucoup de charme en souriant. ». Et sur ces bonnes paroles, elle sortit un bouquin de son sac et se plongea dans sa lecture. Le brun soupira et posa ses coudes sur ses genoux, puis son visage dans ses mains. Cette fille était épuisante, purement et simplement. N’avait-elle pas compris qu’il n’avait pas envie de sourire parce qu’il avait passé une sale journée, et parce qu’en prime elle l’avait fait chier ? Tiens, en plus, maintenant, il avait encore faim, parce qu’il avait jeté son hamburger sans le finir, à cause d’elle. Nouveau soupir. C’était étrange, mais… il faisait presque trop calme. Comme si la présence de cette nana sous-entendait forcément qu’elle fasse un boucan monstrueux.
Le footballeur redressa la tête et posa son regard sur elle. Au demeurant, elle était plutôt mignonne, même si complètement allumée dans sa tête. Rapidement, il commença à s’emmerder. Du coup, il fit la seule chose à faire dans une laverie quand on a pas de quoi s’occuper : parler aux gens. « Hé, Ana ? J’m’ennuie. T’as pas envie d’me raconter ta vie ? » lança-t-il. Tant qu’à la faire parler, hein…
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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyMar 12 Juin 2012 - 14:36



« Nan. Ni Action Man, d’ailleurs. J’m’appelle Trevor. Et donc… tu sais où on est, là… Vanessa ? »
Je souris malgré moi, c’est étrange mais je suis d’excellente humeur après avoir ri comme une idiote. En plus il boude, c’est adorable. On dirait un chiot à qu’on aurait puni pour la première fois.
Enfin, je préfèrerais qu’il ressemble à un chiot parce que diable il est bien foutu, et oui maintenant qu’il est torse nu je ne vois pas pourquoi je ne regarderais pas. Il doit faire du sport, mais du vrai, pas comme les mecs qui se disent sportif et jouent avec une baballe le week-end. Je pense qu’il en fait intensément ou alors qu’il en a fait intensément.
Bref !
« Je sais à peu près ouaip ! J’ai le sens de l’orientation ne t’inquiète pas. Et puis même si on risquait quelque chose » je lance un regard en arrière bien visible sur son torse « Tu as l’air de savoir te défendre Action Man. Après tout tu es le plus grand de tous les héros. » Dis-je en chantant un peu le générique trop connu.
Bon sang si je n’avais pas la honte c’est désormais chose faite ! Haha mais ça vaut le coup, je n’aime pas me conformer aux normes. Au moins j’ai eu une enfance ! Elle continue certes, mais passer à l’âge adulte ne m’intéresse pas. Plus jamais on n’acceptera nos caprices et réflexions stupides une fois grandit. Il n’y a aucun retour possible alors autant en profiter.
« Pourquoi tu n'vas pas à des salons animaliers, si c'est tant ton kiff de mater du clébard ? »
Alors ça c’était cinglant. Il me fait encore la gueule apparemment, un regard vers lui me prouve que j’ai raison.
« Rancunier hein ? Tu ne devrais pas en vouloir aussi facilement et longtemps aux gens Trevor. Surtout que tu as ta part de responsabilités dans tout ça. » Dis-je en insistant sur l’utilisation de son prénom MOI ! « Et les salons animaliers sont pleins de chihuahuas apprivoisés que je prendrais bien pour faire la poussière. J’aime les animaux, pas les poupées que leurs maitres en font. Et inutile de me regarder comme ça. Je ne suis pas zoophile, j’aime beaucoup trop les hommes pour m'en défaire, cette chaleur humaine, ces tics, ces particularités propres quand on aime. Vous êtes bourrés de charme.
Mais les animaux ont l’avantage de ne jamais mentir, de cacher difficilement leurs émotions et de signifier dès qu’il y a un problème. En bref la capacité de ne pas avoir peur des femmes au point de leur mentir. Si un homme me trompe, je préfère qu'il me le dise, ça sera simplement le signe qu'il ne m'aime pas assez. Et dans ce cas ça sera finit !
Enfin vous avez bien quelque chose en commun tout de même.
» Dis-je d’une traite devant cet homme peu bavard par méfiance surement. Ou alors simplement à cause de ce que je lui ai fait vivre. Ça serait possible. Mais c'est impoli et fatiguant.
Je m’arrête devant la laverie lui prend son Tee-Shirt des mains et le mets dans la première machine que je trouve, un peu de lessive et hop 30 min de lavage et 15 de séchage à patienter.
« Assied toi je ne te mangerais pas. » dis-je en le voyant hésiter devant la seule chaise libre, près de moi.
Moi qui n’aime pas les généralités d’habitude je vois bien une ressemblance entre les hommes et les chiens.
« Tiens regarde le chien là-bas, il est de race Aïdi, chien sportif, aussi bien d’appartement que de grands espaces. Mais ça tu t’en moques hein ? Tout ça pour en venir au point commun que la plupart des hommes ont avec les chiens. Quand les chiens remuent la queue on voit leurs sentiments, je trouve que les hommes aussi.
Attention ne te vexe pas encore ! Je ne généralise pas. Il doit bien exister certains pour lesquels ce n’est pas le cas. Et peut-être toi mais peu importe … Tu devrais plus remuer la queue.
» Dis-je laissant planer le doute de mes propos, un homme embarrassé c’est si mignon.
Je souris légèrement et continue en espérant qu’il comprenne que je ne me moque absolument pas, je souris parce que j’en ai envie.
« Montrer plus tes émotions. Je ne veux pas te donner de conseils hein ? Mais tu gagnerais beaucoup de charme en souriant. »
Bref je me tais et laisse le calme faire ses preuves. Je sors mon livre de mon sac et reprends où je l’avais laissé. Ah Ubu Roy te finirais-je un jour ?
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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyMar 12 Juin 2012 - 13:36

► Les adolescents coururent à perdre haleine jusqu’à l’extérieur de la ville, entrainés par un Trevor en pleine forme. Une fois qu’il fut certain que la police était loin derrière et ne les retrouverait pas, le brun s’arrêta et lâcha la main de Vanessa (puisqu’il ne savait pas comment elle s’appelait, et que ce prénom lui allait comme un gant…). Il posa ensuite ses mains sur ses genoux et reprit son souffle, en lui lançant un regard noir. Tout ça, c’était de sa faute, à cette idiote. « Quoi ? Je n’ai pas appelé la police inutile de me fixer comme ça. Et tu as cherché ce qui t’arrive. Il fallait être poli et pas chiant ! Mais je suppose que tu ne sais faire ni l'un ni l'autre. » lança-t-elle, sur la défensive. « Je te signale que je me suis excusé quand j’t’ai bousculée. C’est toi qui es tarée, idiote. » se défendit-il. Après tout, merde, il lui avait demandé pardon ! Et elle… bah, elle avait gentiment commencé à le faire chier. Si ça c’était pas d’la mauvaise foi, il se demandait bien ce que c’était, hein. Il ne cessa pas de l’observer. Elle-même regardait partout autour, cherchant visiblement à savoir où ils étaient. Et Tre’ espérait sincèrement qu’elle n’était pas perdue, parce que lui ne connaissait pas du tout cet endroit. « Quant à mon blond, il s’agit d’un chien, dont le pelage est d’une luminosité très rare. Je voulais l’observer et noter son numéro oui, mais de tatouage, tu sais le truc que les chiens ont à l’oreille. Un truc qu’on devrait te mettre d’ailleurs, histoire que tu ne t’éloignes pas des gens qui peuvent te supporter. Ils doivent se compter sur une main. » poursuivit-elle en l’ignorant complètement. Tre’ pouffa. Un chien, hein… ? Il avait envie de la traiter de zoophile, pour le fun, mais il s’abstint. La remarque sur ses prétendus amis l’énerva, mais là aussi il laissa passer. Il avait l’impression que s’il lui répliquait à chaque fois, ils n’étaient pas encore sortis de l’auberge.
Le brun soupira et posa un regard sur son tee-shirt complètement crade. C’est alors que Vanessa éclata de rire et le sortit de sa rêverie. Il leva les yeux vers elle, qui le fixait en se marrant. Les sourcils du footballeur se froncèrent d’énervement. Mais c’était quoi son problème, à celle-là ?! « Ha ha ha ! Je suis désolée mais...Ha ha !! Bon sang tu verrais ta tête. Ha ha ! Je ne me moque pas rassure toi Action Man. Ha ! Ha ha ha !!
- Putaiiin… » siffla-t-il entre ses dents, super énervé. « Je suppose que je dois te remercier de m’avoir permis de m’enfuir, bien que j’aurais réussi seule. Je suis désolée pour ça » poursuivit-elle en pointant son tee-shirt du doigt. « Et aussi pour la mise en scène de tout à l’heure, tu ne mords pas réellement. Je t’ai croisé au mauvais moment, j’étais frustrée par ta faute. Alors mis à part te dire que l’orange saucé te va bien au teint je ne peux rien faire. » s’excusa-t-elle à moitié. Parce que là, okay, elle lui présentait ses excuses, mais elle se foutait quand même de sa gueule. « C’est ça… » bougonna-t-il d’un air vexé, avant d’attraper les pans de son tee-shirt par le bas et de le soulever vers le haut afin de l’enlever. Il fit bien attention à ne pas s’en mettre plein la figure au passage, et se retrouva torse nu, avec son tee-shirt roulé en boule dans sa main. Heureusement qu’il faisait tout le temps beau, à Miami ! La brune fit volte-face après l’avoir observé une dernière fois, et il eut tout le loisir de se confirmer à lui-même qu’elle avait effectivement un cul digne de ce nom. Un sourire en coin creusa une fossette dans sa joue, tandis qu’elle lui lançait par-dessus son épaule : « Suis moi, il y a un pressing par-là, si tu continues de te balader, les gens vont croire que tu t’es vomis ou déglutis dessus. Au fait moi c’est Ana. Si je m’appelais Vanessa je me serais quelque peu pendue depuis quelques années. Et toi ? Ce n’est pas Kévin au moins ?
- Nan. Ni Action Man, d’ailleurs. J’m’appelle Trevor. Et donc… tu sais où on est, là… Vanessa ? » répondit-il, toujours boudeur. Mais la petite taquinerie en prime lui faisait du bien. Et ça ferait les pieds à cette nana, tiens. Ana, Vanessa… c’est un peu du pareil au même de toute façon, non ?! En chemin, il lui lança, pour faire la conversation : « Pourquoi tu n'vas pas à des salons animaliers, si c'est tant ton kiff de mater du clébard ? »
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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyDim 10 Juin 2012 - 13:38


Sans comprendre vraiment ce qui se passe, je passe d’agréablement en train de sourire et applaudir dans la foule à serrer contre Action Man qui dit :

« Voyez-vous, Vanessa m’a avoué il y a quelques instants qu’elle était l’ex d’un parent de ce commerçant. Un blond. Elle adore les blonds ! Ce blond a vraiment fait beaucoup souffrir notre amie Vanessa ici présente ! »

Vanessa ? Oh Seigneur ! Il ne manquerait plus que je l’appelle Kévin. La boucle serait bouclée.
En plus il ose raconter que je viens de me faire larguer ? Je lève les yeux et rencontre son regard à demi satisfait, ma seule réponse est un grognement inaudible et mes ongles vengeurs que je décide de planter dans le bras avec lequel il me tient fermement. Il veut que je ne m’échappe pas, je ne le ferais pas mais si je peux le faire souffrir au passage, pourquoi hésiter ?

Humiliée comme jamais, frustrée, et incroyablement en colère contre ce Kévin, j’ouvre la bouche dans le but de lui dire quelque chose mais il me surprend en parlant à la foule encore.
Qu’est ce qu’il va bien pouvoir raconter ?

« Du coup, Vanessa a décidé de se venger. Parfaitement, mesdames et messieurs ! C’est pourquoi elle a… appelé la police ? »

Il me fixe avec incrédulité. La police mais de quoi est ce qu’il …

« Oh mon Dieu … »

Je le regarde avec un mélange de peur et d’étonnement qui ne le trompe pas. Ce n’est pas moi qui les ai contactés, à vrai dire jamais je n’utiliserais les services de police pour quelque chose de pareil.

« Oh oh … »

La police se dirige vers le centre de la foule et toute cette agitation, à savoir nous. Bon sang j’ai causé tout ça. Je dois fuir, vite, partir loin, ils arrivent d’un côté de la place laissant le chemin derrière nous tout à fait libre, enfin c’est un euphémisme quand on constate la masse noire de gens.
Avant de pouvoir prendre mes jambes à mon cou, ce type me prend la main et décampe dans la direction que j’observais pour fuir.

Ainsi en quelques minutes je me retrouve à courir à son rythme, qui est assez rapide je dois le reconnaitre. Mais grandir avec quatre sœurs m’a appris à courir dans tous les sens. Ainsi je devrais pouvoir supporter sa cadence jusqu’à ce qu’il s’arrête.
Il nous conduit à l’écart du centre-ville, mais toujours près de commerce et habitations. Quand je commence à réfléchir à où je suis il s’arrête et me fixe comme si j’étais une martienne qui venait d’écraser son chien.

« Quoi ? Je n’ai pas appelé la police inutile de me fixer comme ça. Et tu as cherché ce qui t’arrive. Il fallait être poli et pas chiant ! Mais je suppose que tu ne sais faire ni l'un ni l'autre. » Je lance des regards autours de moi et me repère enfin. Je devrais pouvoir rentrer en une demi-heure. Un éclair de mémoire me rappelle ses paroles à la foule.

« Quand à mon blond, il s’agit d’un chien, dont le pelage est d’une luminosité très rare. Je voulais l’observer et noter son numéro oui, mais de tatouage, tu sais le truc que les chiens ont à l’oreille. Un truc qu’on devrait te mettre d’ailleurs, histoire que tu ne t’éloignes pas des gens qui peuvent te supporter. Ils doivent se compter sur une main. »

Bon je dois me calmer quand même, et puis je remarque son Tee-Shirt encore plein de sauce, il m’a permis de m’échapper tout de même, quand bien même j’allais le faire seule. Et plus important, il m’a bien diverti.
Une énorme goute de sauce lui tombe sur la chaussure. C’en est trop, tout le stress, toute cette agitation sort. Et j’explose de rire, je pars d’un rire franc et bruyant.

« Ha ha ha ! Je suis désolée mais...Ha ha !! Bon sang tu verras ta tête. Ha ha ! Je ne me moque pas rassure toi Action Man. Ha ! Ha ha ha !! » Je me calme et continue.

« Je suppose que je dois te remercier de m’avoir permis de m’enfuir, bien que j’aurais réussi seule. Je suis désolée pour ça » dis-je en pointant son haut. « Et aussi pour la mise en scène de toute à l’heure, tu ne mords pas réellement. Je t’ai croisée au mauvais moment, j’étais frustrée par ta faute. Alors mise à part te dire que l’orange saucé te va bien au teint je ne peux rien faire. »

Je me recule pour le toiser de haut en bas, il est bel homme en plus cet idiot. Mais bon, il est aussi bel homme que je suis séduisante, et son caractère a l’air aussi dégueulasse que le mien. La vie est très étrange. En même temps personne n’est parfait.
Je me rappelle de la présence d’un pressing pas loin, je pense pouvoir m’excuser en lui payant au moins ça. Ensuite je le laisserais à ses occupations consistant à adorer l’oignon frit et la malbouffe.

Je lance par-dessus mon épaule tandis que je marche. « Suis moi, il y a un pressing par-là, si tu continues de te balader, les gens vont croire que tu t’es vomis ou déglutis dessus.
Au fait moi c’est Ana. Si je m’appelais Vanessa je me serais quelque peu pendue depuis quelques années. Et toi ? Ce n’est pas Kévin au moins ?
»

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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyDim 10 Juin 2012 - 11:29

► Est-ce qu’il aurait répondu aussi violemment s’il avait su, au préalable, ce que cette nana allait lui faire subir dans les minutes à venir ? Non, peut-être pas. Quoi que… ça avait le mérite d’être totalement distrayant. Quel doux euphémisme. C’était pire que ça : maintenant, Trevor n’était plus énervé à cause d’Edgard et de Sateen. A vrai dire, il ne pensait plus du tout à eux. En fait, il était complètement en rage à cause de cette nana folle furieuse. « Tu t’es pas dit que dans le monde d’Action Man dans lequel tu vis les autres aussi ont des problèmes ? Hein super héros ? Et que ces mêmes gens peuvent ne pas s’effrayer et partir en courant devant ton doigt vengeur et ta grosse voix ? » crache-t-elle d’un air furieux, main sur les hanches, comme les femmes qui essayent d’avoir l’air sûres d’elles mais cachent en réalité une bonne paire de bourrelets. Il l’observe, sourcils froncés, mâchoires serrées, en essayant de faire un lien entre cette réplique de bonne femme, et la sienne un instant plus tôt. « N’importe quoi. » pouffe-t-il. De lien, il n’en voit aucun !
Elle l’ignore, se baisse et ramasse le papier et le hamburger à moitié entamé. Quand elle se redresse, ses yeux lancent des éclairs. « Je vais jeter ça plus tard si tu le permets, et même si tu ne le permets pas en fait. Quant à tes excuses petit merdeux, sache que mon cul se porte très bien sans elles, et que si dans ton enfance on ne t’a pas appris l’humilité je veux bien le faire en te remettant à ta place du mieux que je peux. La connasse dans mon genre en a maté des comme toi par dizaines, alors elle t’encule la connasse et elle va faire mieux !
- C’est ça, cause toujours, moi j’me cas… » fait-il, moqueur. Mais il n’a pas le temps de finir sa phrase que le hamburger s’écrase sur son tee-shirt immaculé. Là, c’en est trop. Il faut vraiment qu’il la fasse taire. Il lève les yeux vers elle, après avoir constaté les dégâts sur son tee-shirt, et croise le regard satisfait de cette pimbêche. « Quant à mon blond, il est parti par ta faute, et ce n’est pas en faisant le tapin que je le ferais, mais bel et bien les chenils de tout Miami ! Me penses tu inférieure comme ces nanas que tu dois te trainer comme escorte. Je poursuis un chien assez rare à vrai dire. Alors au lieu d’avoir l’esprit tordu sans doute à cause de ton alimentation ferme la !
- PUTAAAAIN, MAIS C’EST TOI QUI VA LA FERMER, BORDEL ! » hurle-t-il, à deux doigts de la cogner. D’ailleurs, il ne sait vraiment pas ce qui le retient, là tout de suite. Peut-être la foule qui les observe avec un air intéressé ? En parlant de la foule… La fille se tourne vers les gens et les prend à témoins. « Mesdames et Messieurs, merci de nous avoir remarqué, nous tenions à vous alerter sur la mal bouffe en général et pour commencer, celle-ci ! Sachez qu’aucun contrôle sanitaire n’autoriserait cet homme à vendre sachant qu’il n’a sans doute pas les mains propres et que cette viande doit être périmée à en juger par l’état de sa chariote. Mais cette désignation d'un tel mépris des lois sanitaires aurait été impossible sans le monsieur ci présent et son idée de mise en scène. Et maintenant mesdames et messieurs applaudissons fort ce monsieur pour avoir bien voulu gouter à cette saloperie dans du pain pour votre santé à tous. » gueule-t-elle, à la manière d’un monsieur Loyal. Quand la foule commence à applaudir, Trevor commence à se dire qu’il est temps de faire taire cette connasse. Elle s’approche alors de lui pour lui murmurer quelques paroles à l’oreille… « La connasse te laisse le plaisir d'essayer de récupérer un sandwich chez l'homme dont TU viens de détruire le commerce. L’écolo de mes deux s'éclipse donc. ». Et elle le laisse là, tout plein de sauce, en rage totale. Les gens commencent à réclamer un discours… Okay, elle veut jouer à ça ? Un sourire mauvais envahit les lèvres du garçon. La garce s’est éclipsée dans la foule, mais sa curiosité la perdra…
Trevor commence par s’incliner devant les gens, souriant. Certes, son sourire est trèèès forcé, mais il se promet qu’elle va payer. « Merci, merci ! Mais mesdames et messieurs, cher commerçant, je n’aurais rien pu faire sans ma merveilleuse… amie… là-bas ! » lance-t-il, en la désignant du doigt. Les gens se tournent alors vers elle d’un air ravi. Ils sont bêtes, stupides, en attente d’un scandale, de quelque chose qui pimente un peu leur journée… « Viens me rejoindre… Vanessa, viiiens, viens donc ! Allez, mesdames et messieurs, amenez-la au centre, allez ! » presse-t-il. Tre’ commence même à se prendre au jeu, tel qu’il est là. Il a même inventé un prénom à cette tarée… Vanessa… La blonde des albums de BD éponymes, haha. Aussi conne que cette nana-là. Les gens la poussent, Trevor la réceptionne par le bras quand elle arrive au centre, près de lui. Il la serre un peu, pour ne pas qu’elle s’échappe. « Ouiii, la voilà ! Applaudissez Vanessa ! » hurle-t-il en direction des gens, qui commencent vraiment à beaucoup s’amuser. « Voyez-vous, Vanessa m’a avoué il y a quelques instants qu’elle était l’ex d’un parent de ce commerçant. Un blond. Elle adore les blonds ! Ce blond a vraiment fait beaucoup souffrir notre amie Vanessa ici présente ! » commence-t-il à inventer, tout en secouant le bras de la fille de droite à gauche, en l’air. Là, elle doit sérieusement commencer à avoir la gêne. Tant mieux. « Du coup, Vanessa a décidé de se venger. Parfaitement, mesdames et messieurs ! C’est pourquoi elle a… appelé la police ? » fait-il, à moitié étonné lui-même de ce qu’il vient de dire… et étonné de voir débarquer la police en face d’eux, qui commence à fendre la foule pour les rejoindre. « Oh oh… » murmure-t-il, soudain très embêté. Ça, ce n’était pas prévu dans le plan de base. Attends, quel plan ? Il n’en avait pas. Cette garce lui avait juste gâché sa journée, putain. Mais la police, ça, ça craignait vraiment. Du coup… le brun attrapa la main de la fille, vieux réflexe… et se mit à courir dans l’autre sens ! Mission : échapper aux poulets !
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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptySam 9 Juin 2012 - 21:20


Apparemment j’ai mal jaugé son caractère, un homme capable de frapper une femme j’en ai rencontré peu dans ma vie, et en voici un parfait exemple sous mes yeux.
Il se craque les doigts comme dans un bon vieux Rocky. Ce type est vraiment en rogne maintenant. Comment tu vas te sortir de là, idiote ?
Oh et puis zut ! Je n’ai pas commencé, c’est puéril certes, mais c’est ce pauvre type qui m’a cherché. Rien qu’y repenser ne me met hors de moi. Je suis une femme mon coco mais crois-moi, énervée, loin de te battre si je te fais mal, je serais heureuse.
Je lui rends son regard féroce sans reculer ni faiblir, du moins en apparence. Il jette son sandwich encore toujours dans son papier au sol. Je rêve, il se fout totalement de moi cet abruti.
Super ! J’ai les lèvres qui tremblent de rage maintenant ! Quelle journée pourrie.
Que les choses soient claires. J’ai passé une journée dégueulasse. Je suis de très mauvaise humeur.

« Que les choses soient claires. J’ai passé une journée dégueulasse. Je suis de très mauvaise humeur. Alors tes excuses, tu te les pousses au cul. Ce n’est pas une connasse dans ton genre qui va arriver à m’soumettre, mets-toi bien ça dans la tête. Si t’as envie de pécho du blondinet, va faire le tapin, avec un cul comme le tien t’auras pas trop d’mal à rentabiliser. »

Après tant d’animosité je préfère le laisser finir de dire sa merde. Une connasse ? Il croit savoir ce que c’est ? Je vais lui montrer ce qu’une connasse peut faire énervée. Il va en pleurer et s’en mordre les doigts.

Il approche en me détaillant. Mon cul prêt à faire le tapin te gène pauvre con ? Il m’enfonce à son tour le doigt contre le « torse ». Autant dire qu’il vient de me compresser un sein du doigt. Maintenant en plus de m’irriter il ose le contact ? Bon j’ai fait ça aussi. Mais bon sang je suis une femme et ce n’est pas une attitude correcte. En plus après contact, j’attrape des bleus très vite. Saloperie !

« Quant à ma putain d’viande, elle t’emmerde, tu vois ? J’vais même aller m’en rechercher, et rien à foutre si elle est pas homologuée. Saloperie d’écolo d’mes deux ! »

Mais bon sang il appuie son doigt, je vais être violacée et le lui dire serait la honte. Allez calmer toi Ana Vas-y, tu vas y arriver …
Rien à faire, je vais lui en foutre plein la gueule à ce beau brun à la langue trop pendue.
En plus il a l’air de penser que c’est fini ? Je me plante à nouveau devant lui et lui répond d’une voix que je veux calmer mais qui sort enragée.

« Tu t’es pas dit que dans le monde d’Action Man dans lequel tu vis les autres aussi ont des problèmes ? Hein super héros ? Et que ces mêmes gens peuvent ne pas s’effrayer et partir en courant devant ton doigt vengeur et ta grosse voix ? » Les mains sur les hanches pour me donner plus de poids je le fixe et continue.
Je me penche pour ramasser sa « nourriture » et l’envelopper de son papier pour le jeter plus tard dans un feu ou un incinérateur capable de détruire cet anneau de Sauron.

« Je vais jeter ça plus tard si tu le permets, et même si tu ne le permets en fait. Quand à tes excuses petit merdeux, sache que mon cul se porte très bien sans elles, et que si dans ton enfance on ne t’a pas appris l’humilité je veux bien le faire en te remettant à ta place du mieux que je peux. La connasse dans mon genre en a maté des comme toi par dizaines, alors elle t’encule la connasse et elle va faire mieux ! » Associant le geste à la parole une pulsion de rage dirige ma main vers son tee shirt clair. Dois-je préciser que ma main portait son immondice de nourriture ?

J’ai dit encule … Bon sang, je déteste être vulgaire. Je m’étonne moi-même quelques secondes de mes paroles et actes en le regardant, puis je me reprends et prends un air satisfait comme si tout cela était prémédité.
Tiens des gens nous regardent maintenant, su-per. Je repense à mon chiot et la rage remonte un peu, bien que mon geste m’ait fortement calmé.

« Quand à mon blond, il est parti par ta faute, et ce n’est pas en faisant le tapin que je le ferais, mais bel et bien les chenils de tout Miami ! Me penses tu inférieurs comme ces nanas que tu dois te trainer comme escorte. Je poursuis un chien assez rare à vrai dire. Alors au lieu d’avoir l’esprit tordu sans doute à cause de ton alimentation ferme la ! »

Voilà qui est fait, tiens le vendeur de viande de rat ne daigne pas lever les yeux comme le centre de la place pour nous observer. Je ne voulais pas ça mais j’admets que ça me vexe. Oh et puis zut !

« Mesdames et Messieurs, merci de nous avoir remarqué, nous tenions à vous alerter sur la mal bouffe en général et pour commencer, celle-ci ! » dis-je en pointant le vendeur ambulant qui enfin lève les yeux.
« Sachez qu’aucun contrôle sanitaire n’autoriserait cet homme à vendre sachant qu’il n’a sans doute pas les mains propres et que cette viande doit être périmée à en juger par l’état de sa chariote. Mais cette désignation d'un tel mépris des lois sanitaires aurait été impossible sans le monsieur ci présent et son idée de mise en scène.»

Je fixe l’action man qui me regarde avec un mélange de rage et d’indignation de la mise en scène que je lui offre.

« Et maintenant mesdames et messieurs applaudissons fort ce monsieur pour avoir bien voulu gouter à cette saloperie dans du pain pour votre santé à tous. »

Les gens applaudissent, il leur en faut peu pour les exciter, je me rapproche du brun pour lui murmurer afin que lui seul entende.

« La connasse te laisse le plaisir d'essayer de récupérer un sandwich chez l'homme dont TU viens de détruire le commerce. L’écolo de mes deux s'éclipse donc. »

Je m’éloigne dans la foule et applaudit avec les autres attendant avec joie une réaction d’Action Man dégoulinant de sauce et de rage.
Il oserait me frapper devant tous ces gens ? S’il le fait je n’aurais qu’à me protéger le visage. Je suis prête à n’encaisser rien que pour avoir pu l’humilier comme maintenant. Ce n’est pas même pas suffisant en fait. Je commence en scandant assez fort.

« Un discours ! Un discours ! »

En quelques secondes ces cris se mêlent aux applaudissements de ces moutons qui tapent dans leurs mains sans savoir pourquoi.
Quelques secondes jubiler et je pourrais m’en aller heureuse.

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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptySam 9 Juin 2012 - 12:00

► Une voix furieuse le retient dans son élan. Le Rho Kappa s’arrête, se retourne, et observe cette fille qui ose lui gueuler dessus. Aujourd’hui, précisément. Déjà, en temps normal, seul un instructeur a le droit de hurler, dans la tête du jeune homme. A l’armée, c’est normal, ça forge le caractère. Mais maintenant, il a quitté les rangs et a repris sa vie d’étudiant, ce n’est pas pour se faire crier dessus par une nana qui ressemble plus à une furie qu’autre chose. « Pardon ? Vous êtes sérieux ? Videz-vous la bouche, soignez votre diction et apprenez la politesse avant de m’adresser la parole. Vous rendez vous compte de ce que vous venez faire ? Jamais pareille occasion ne se représentera ! Vous imaginez ! » s’énerve-t-elle, tout en appuyant son indexe sur le torse du jeune homme, pour lui prouver qu’elle ne présente pas. Trevor reste un instant sans rien dire. Le choc, peut-être ? Ou alors… peut-être qu’il rêve ? Parce que sérieusement… quelle fille censée aurait l’idée de lui enfoncer son doigt dans le torse comme ça, hein ?! AUCUNE ! Aucune, parce qu’elles savent qu’avec lui, d’une, il ne faut pas plaisanter et de deux, qu’il n’hésite pas à en rendre une bonne, gonzesse ou pas gonzesse. Mâchoire serrée, hamburger odorant en main, il se crispe, tandis qu’elle continue à l’acculer. « Un blond pareil ! Ça ne se voit que dans les livres ! J’aurais pu avoir son numéro et le revoir qui sait ! Mais non vous étiez trop concentré sur votre en cas, qui soit dit en passant n’est pas sûr d’être delà viande de ce que vous pensez, et encore moins de l’homologuée. J’exige des excuses ! Je les veux et maintenant. Mais videz-vous la bouche avant bon sang, ça sent plus mauvais qu’un rat crevé. ». Okay. Il ne rêve pas. Tre’ avale sa bouchée, et jette ce qu’il lui restait de hamburger. Par terre. Oui madame, parfaitement. Avec le papier et tout et tout. Les moralisatrices, il n’aime pas ça, et cette nana va vite le comprendre. Il lui lance un regard noir, tandis qu’elle se recoiffe. Menaçant, il fait craquer ses doigts en écrasant ses poings dans la main opposée, à la manière des boxeurs avant un combat. Elle veut de la fight ? Elle va en avoir. « Que les choses soient claires. J’ai passé une journée dégueulasse. Je suis de très mauvaise humeur. Alors tes excuses, tu te les pousses au cul. C’est pas une connasse dans ton genre qui va arriver à m’soumettre, mets-toi bien ça dans la tête. Si t’as envie de pécho du blondinet, va faire le tapin, avec un cul comme le tien t’auras pas trop d’mal à rentabiliser. » crache-t-il, furieux. Et vulgaire, aussi. Juste un peu, hum… Il approche d’elle et la toise de tout son haut, avant d’enfoncer à son tour son doigt dans sa poitrine. Enfin, contre son sternum, plutôt. Il ne va quand même pas aller jusqu’à lui tripoter les seins, même fou furieux. « Quant à ma putain d’viande, elle t’emmerde, tu vois ? J’vais même aller m’en rechercher, et rien à foutre si elle est pas homologuée. Saloperie d’écolo d’mes deux ! » fait-il, en ponctuant chaque mot d’un coup de doigt rageur.

HRP :
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MessageSujet: Re: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyDim 3 Juin 2012 - 14:37


Quelle journée assommante, je n’ai jamais aimé toute cette chaleur, j’ai l’impression d’être en nage tout le temps, et se regarder les dessous de bras en pleine rue n’est pas très recommandé.
Heureusement que je me rappelle avoir mis du deo. Même affublé de vêtement scandaleusement court j’ai chaud. Je ne me ferais jamais à la chaleur, pour moi seul le froid vaut, à la fois pour s’emmitoufler au possible et pour ces nuits interminables ou le ciel est magique de lumière. Du moins était, la pollution lumineuse de Miami est une arme de destruction massive pour les étoiles.

Et cette foule, on dirait un jour de solde dans ma ville natale. J’en souris rien qu’en y repensant, ce n’est pas un joyeux souvenir, rien que de la nostalgie lointaine, comme si ces souvenirs n’était plus les miens, ou qu’il s’agissait d’un film vu à la télévision.

Sous mes lunettes de Soleil bon marché, mais que j’adore pour leur originalité, j’observe les gens, de ma petite table un thé glacé en face de moi ainsi que Ubu Roy. Cela faisait longtemps que je voulais le lire, je n’ai jamais eu le courage de m’attaquer à cette sous-pièce. Mais critiquer sans juger me gêne je vais donc le lire et continuer à vociférer sur la perte de la tragédie classique après.

Miami m’étonnera toujours par à la fois sa pluralité culturelle et ethnique d’hommes et par l’inverse concernant les animaux. Tout le monde ici à un chihuahua, ce n’est pourtant ni particulièrement beau ni intelligent. C’est amusant au plus, ces idiots s’agglutinent près du stand de fritures et mal bouffe situé un peu plus loin. Ce même stand qui inonde de nuisance odorante la place.

Sans me cacher je lâche dans un soupir un beau : « Berk » bien bruyant et signifiant mon dégout au gens achetant ces saletés. Je suis sûre que le vendeur ne s’est même pas lavé les mains, qui savent si cette viande respecte les normes. Si le traitement des bovins et leur lise à mort fut correcte. Ca me révolte, qu’on puisse se régaler sans songer à l’être tué, qu’on respecte au moins cela. Mangez mais faites le respectueusement en achetant de la viande homologuée et propre.
Oh un labrador, il a l’air bien clair celui-là, peut-être qu’il est de sang pur ou alors le Soleil m’a tapé trop fort ? Peu importe. D’une traite je vide mon verre en manquant de m’étouffer et en lâchant une larme d’empressement. Mes lunettes sur mes cheveux en bataille et Ubu Roy jeté dans un sac minuscule le retenant de justesse ne m’empêcheront pas d’aller caresser ce magnifique blond m’ayant tapé dans l’œil.
Je me fraye un passage à travers la foule, de mon mètre soixante-cinq je garde le cap en faisant attention à ne bousculer personne, le regard rivé sur ce pelage.
Quand soudain je me heurte à quelque chose de trop solide, projetée d’un pas en arrière le temps de me demander ce qui se passe.

« Oh non ! » Je lève les yeux et trop tard, mon chien blond a disparu. Qui est le malotru qui a osé faire ça, je vais ruiner sa journée, sa semaine, et aussi sa vie !

Je lève les yeux pour vérifier si le combat physique est possible, je n’y rechignerais pas. Mince il s’agit d’un homme et qui semble athlétique. La frustration m’envahit quand je sens une odeur nauséabonde d’oignon me chatouiller les narines. Il est client du stand de la malbouffe en plus ! Seigneur c’est fait exprès n’est-ce pas ? Il y a une caméra et on va me ramener mon chien pur afin que je puisse le caresser ?

« Oh. Pardon. » Il n’a même pas vidé sa bouche, il est sérieux celui-là ?

La bouche ouverte de frustration, l’œil larmoyant de tout à l’heure et l’air d’une furie lui fera au moins peur j’espère. Parce que mon cher j’en ai pas fini avec toi.

« Pardon ? Vous êtes sérieux ? Videz-vous la bouche, soignez votre diction et apprenez la politesse avant de m’adresser la parole. Vous rendez vous compte de ce que vous venez faire ? Jamais pareille occasion ne se représentera ! Vous imaginez ! » dis-je en lui enfonçant mon doigt sur le torse comme pour appuyer mes arguments « Un blond pareil ! Ca ne se voit que dans les livres ! J’aurais pu avoir son numéro et le revoir qui sait ! » Me rendant compte de l’ambigüité sur l’objet de ma convoitise. Je laisse faire, après tout qu’il pense que c’est un homme si ça l’amuse.

« Mais non vous étiez trop concentré sur votre en cas, qui soit dit en passant n’est pas sûr d’être delà viande de ce que vous pensez, et encore moins de l’homologuée. J’exige des excuses ! Je les veux et maintenant. Mais videz-vous la bouche avant bon sang, ça sent plus mauvais qu’un rat crevé. »
Je ne peux pas être plus claire, satisfaite de moi et toujours en colère, je remets mes cheveux en ordre et m’essuie la larme perchant au bout de mon menton.

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MessageSujet: Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...    Je crois que je ne vais pas t'aimer, toi...  EmptyDim 3 Juin 2012 - 13:43

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Samedi 2 juin .12

► Trevor venait de quitter Sateen et Edgard, furieux. Non seulement, on lui faisait des reproches, à cause d'une histoire où IL était la victime, mais en plus, ce type débarquait, dérangeait sa conversation avec Sateen puis l'ignorait complètement après avoir dit qu'il le connaissait. Le Rho Kappa n'arrêtait pas d'y penser, parce qu'il était sûr de l'avoir déjà vu, mais pas à l'école. Non... C'était peut-être en Virginie...? Ou au Michigan. Qu'en savait-il ?! En tout cas, une chose était sûre : il était très énervé et avait bien envie d'en coller une au prochain qui lui chercherait des poux.
Il errait dans la rue commerçante, après avoir quitté le magasin de CD's. Samedi ensoleillé, l'endroit était noir de monde. Il avait horreur de ça. Tous les deux mètres au minimum, il se faisait bousculer. Quelle plaie. C'est alors qu'il repéra, devant lui, baigné de lumière, une baraque à frites. Ça faisait un peu ange descendu du Ciel, vu comme ça. Le brun regarda sa montre. 5 heures 37. Hm... Dans moins d'une demi-heure, il pourrait commencer à songer à manger. Mais l'odeur de hamburger qui lui montait aux narines fut la plus forte. Trevor s'approcha et s'installa dans la file, comme tout le monde. Dix minutes après, il repartait avec un énorme hamburger en main, avec supplément d'oignons frits. Bonjour l'haleine. Heureusement, il n'avait pas prévu de voir qui que ce soit aujourd'hui, donc c'était pas un souci.
Il cherchait un coin pour se poser, tout en mordant à intervalles réguliers dans son pain. C'est là qu'il la bouscula, après avoir évité une femme opulente et son gamin, qui arrivaient droit sur lui. Il se tourna vers elle, la bouche encore pleine. " Oh. Pardon. " fit-il simplement, tout en mâchant la nourriture, grognon. Il était déjà prêt à repartir... mais ce ne fut pas de l'avis de la demoiselle...
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