Wynwood University
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

 

 La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyDim 17 Juin 2012 - 9:13

« Ouiii, je te le promets. J’irai tout à l’heure, ou peut-être demain, je ne sais pas. Mais je t’assure que j’irai. Parce que bon, tu as raison au fond, hein, je n’veux pas risquer ma bourse par bêtise. »

La jeune fille hocha la tête d’un air rassuré. Au moins, il allait suivre ses conseils. Certes, elle était complétement sortie de son rôle en voulant le forcer à faire quelque chose contre son gré, mais elle aimait justement jouer les mamans et elle n’avait pas souvent l’occasion de protéger quelqu’un c’était bien souvent elle qu’on tentait de préserver de tous les malheurs possibles et imaginables. En l’occurrence, Trevor avait été bien gentil de ne pas l’envoyer paitre en lui affirmant qu’elle se mêlait de ce qui ne la regardait pas et qu’il était tout à fait capable de se gérer tout seul. De toute façon, vu la douleur qui s’était affichée sur son visage quelques instants plus tôt, Dess n’aurait eu aucun problème à lui prouver qu’il se gourait sur toute la ligne, sans même avoir besoin de préparer une petite argumentation digne de ce nom. Si Trevor n’était pas un Rho Kappa, elle n’aurait probablement pas réagi de cette manière. Après tout, il arrivait à tout le monde de se blesser, ce n’était pas la fin du monde, mais leur confrérie était plus connue pour leurs excellents résultats sportifs que pour leurs bons résultats scolaires, les moyens d’obtenir une bourse d’étude étaient donc on ne peut plus restreints et il fallait conserver leur seule possibilité d’entrer à l’université bien précieusement. Certes, il devait probablement exister des élèves polyvalents qui travaillaient au lycée, autant qu’ils étaient doués en sport, ce qui leur permettait de voir s’ouvrir plein de portes devant eux, Dess aurait d’ailleurs pu tenter de faire la même chose, elle n’était pas la dernière des imbéciles et ses notes bien que très moyennes restaient suffisantes et elle aurait pu faire bien mieux en travaillant. Seulement, ça ne l’intéressait pas, depuis toute petite elle rêvait de briller au niveau sportif, elle avait tenté beaucoup de sports différents, mais elle ne pouvait pas être sur tous les fronts en même temps et savait qu’il lui faudrait choisir sa discipline un jour ou l’autre. Pour le moment, elle essayait de briller partout, mais ne perdait pas son objectif de vue : une bourse pour l’une des plus grandes universités sportives d’Amérique et les jeux Olympiques. C’était un projet un peu ambitieux, mais elle y croyait dur comme fer pour le moment.

« Tu as plutôt intérêt à me tenir au courant. J’arrive pas à croire que tu ne te sois pas inquiété avant. Même quand je me coupe le doigt, je flippe. »

En même temps, Dess avait omis de précisé que la simple vue du sang la faisait tourner de l’œil, qu’elle détestait tout type de blessures, du cassage de bras jusqu’à un simple bouton de moustique… C’était un peu ridicule d’ailleurs, et c’était pour cette raison qu’elle évitait de crier cette phobie sur tous les toits. Il était déjà arrivé à tout le monde de se blesser par inadvertance sans pour autant en mourir. Mais pour Dess, tout prenait une ampleur démesurée et il fallait se lever de bonne heure pour parvenir à lui faire entendre raison. Déjà, lorsqu’elle était petite, ce trait de caractère était déjà bien présent chez elle. L’allée menant du portail à sa maison, traversait toute la courte et était recouverte de petits gravillons. N’importe quel enfant serait tombé plus d’une fois, mais elle faisait toujours particulièrement attention à ne pas se vautrer de peur de se blesser, et pourtant, ce qui devait arriver arriva, et sa mère en l’entendant hurler dehors faillit appeler les pompiers à la rescousse. Finalement, sa petite fille chérie n’avait que quelques égratignures, pas de quoi fouetter un chat, mais pour Dess, le ciel lui était presque tombé sur la tête et tous les malheurs du monde avec. Enfin, pour le moment cette petite anecdote lui paraissait bien lointaine malheureusement, elle aurait vraiment aimé pouvoir se concentrer sur autre chose que le dos nu de Trevor qui renvoyait une étrange chaleur particulièrement agréable. Il était très difficile d’occulter cette sensation, elle n’avait pas du tout envie de le faire d’ailleurs, mais elle n’avait pas vraiment le choix, au moment même où le Rho Kappa se retournerait sa vie serait fichue…

« Je mesure un mètre quatre vi… Bah, ça va ? Tu ne te sens pas bien… ? Tu as trop chaud peut-être ? Tu as de la fièvre ? »


Non, non, non, non… Il ne fallait surtout pas qu’il la regarde. Pourquoi il s’était retourné ? Et pourquoi avait-elle tant de mal à le regarder dans les yeux ? Son regard avait plus tendance à parcourir son torse nu que son visage et de toute façon, elle aurait été bien incapable d’affronter son regard qui semblait si innocent comparé au sien. Pour la première fois depuis le début de l’après-midi, elle avait envie d’être ailleurs, très loin d’ici, dans un autre monde peut-être. Où était le T-shirt de son ami ? Elle n’en avait pas la moindre idée mais elle avait très envie qu’il le remette avant qu’elle ne puisse s’empêche de lui sauter dessus. Monde cruel. Résister à la tentation n’avait rien d’évident. Les choses se corsèrent un peu plus lorsque Trevor se rapprocha d’elle pour se rendre compte par lui-même de sa température. Il posa une main chaude sur son front. Elle aurait aimé détester se contact mais ce fut tout le contraire, elle avait de plus en plus envie d’aller se blottir dans ses bras et savait pourtant que c’était impossible, qu’elle ne pouvait pas se le permettre, qu’il ne comprendrait pas et la repousserait gentiment en lui avouant qu’elle était comme une petite sœur pour lui et qu’elle avait simplement mal interprété ses actions. La jeune fille ne savait pas trop quoi répondre, elle ouvrit plusieurs fois la bouche, mais aucun son ne voulait en sortir. Elle finit par reprendre le peu de courage qui lui restait pour trouver l’explication la plus nulle qu’elle ait pu imaginer et la prononcer à haute et intelligible voix.

« Euh non, non… Ça va, je t’assure. C’est juste que… C’est rien… On devrait pas accrocher ma liste sur le mur si tu veux appeler tes amis pour terminer le travail ? »


Enfin, « explication », c’était plus une tentative de détournement qu’autre chose. Dess posa sa propre main sur celle du jeune homme pour la forcer à quitter son front, il était déjà assez douloureux pour elle de constater à quel point Trevor était inaccessible… Si en plus il en rajoutait une couche en faisant tout pour qu’elle craque, elle n’allait pas aller jusqu’au bout de la journée sans avoir posé ses lèvres sur les siennes et s’être fait gentiment rembarrer. Le pauvre, si seulement il savait…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyJeu 14 Juin 2012 - 17:54

► « Et oui, tu vas aller voir le médecin, je peux même t’y conduire moi-même si tu tardes un peu trop. » Le brun sourit, tandis que Dess’ lui étalait de la pommade dans le dos. « Ouiii, je te le promets. J’irai tout à l’heure, ou peut-être demain, je ne sais pas. Mais je t’assure que j’irai. Parce que bon, tu as raison au fond, hein, je n’veux pas risquer ma bourse par bêtise. ». En lui-même, il était même déjà en train de se demander qui il irait voir. Un médecin normal, ou un médecin du sport ? Comme quoi, il avait de bonnes intentions… Il lui avoua ensuite qu’il ne savait pas ce qu’il ferait sans elle, tout en soupirant d’aise tandis qu’elle lui passait de la pommade dans le dos. C’est là qu’elle commença à frotter plus fort, ce qui, à dire vrai, lui fit un peu mal. Mais en bon petit homme viril qu’il était, Tre’ se refusa à dire quoi que ce soit, et il subit la torture sans un mot, mâchoire serrée, comme si de rien n’était. Alors qu’au fond, dans sa tête c’était plutôt une ribambelle de « aie ! », « outch ! » et autres « buuuh ! » qui se succédaient, voix de bébé en prime. « On me le dit souvent… Je n’avais jamais réalisé que tu étais aussi grand. » répondit avec humour la demoiselle. Il sourit, et profita de l’occasion pour se défaire de son emprise et se glisser sur le côté, afin qu’elle arrête de lui labourer l’épaule. Le Rho Kappa se tourna l’air de rien pour lui faire face, souriant, mais un peu crispé. « Je mesure un mètre quatre vi… » commença-t-il, avant de se taire. Il n’avait pas pu faire autrement que de remarquer que Desdemona était rouge comme une pivoine. « Bah, ça va ? » lança-t-il très naturellement, en l’observant avec attention. « Tu ne te sens pas bien… ? Tu as trop chaud peut-être ? » tenta-t-il pour savoir ce qui arrivait à son bras droit. Si jamais elle était malade, ou quoi que ce soit d’autre du style, il allait vraiment se sentir mal, parce que c’était lui qui lui avait demandé de passer son après-midi ici en sa compagnie, à déblayer les décombres. Si ça se trouve, elle ne se sentait peut-être même déjà pas bien en arrivant, et lui n’avait rien remarqué ?! Le psychotage le menaçait… Il approcha de Dess’ et posa le dos de sa main sur le front de la jeune femme. « Tu as de la fièvre ? » interrogea-t-il en même temps, sourcils froncés, perplexe.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyMar 12 Juin 2012 - 19:41

« Merci, pour la pommade… Et pour le nettoyage, je vais appeler les gars. Avec eux, ça sera réglé en quelques heures à peine. Limite, j’demande même à l’équipe au complet, s’ils sont dispos. Enfin, on verra, mais il est hors de question que tu fasses ça toute seule. Je t’autorise juste à leur donner des ordres pour pas qu’ils fassent n’importe quoi. Quant au médecin… bah… j’irai en voir un. Je crois que je n’ai pas trop le choix. »

La remarque de Trevor la fit réfléchir, son sens de l’organisation reprit immédiatement le dessus et même si les couleurs de son visage mettaient un moment à réapparaitre, elle se voyait déjà sponsoriser l’équipe de nettoyage au complet. Avec tous plein de bras, elle réussirait à remettre la confrérie en état en deux temps trois mouvements. Après tout, pour deux petits élèves, ça semblait être un travail colossal mais pour une ribambelle de jeunes prêt à tout nettoyer sans ménager leurs efforts, ça ne serait rien, vraiment rien. Sauf que ce n’était pas le seul bâtiment qui demandait rénovation, le reste de l’école avait sûrement aussi été touché et elle n’avait absolument aucune envie d’aller y faire un tour pour vérifier ses dires de visu. De toute façon, les corps sans vie des élèves devaient encore se trouver parmi les décombres et elle n’avait pas la moindre envie de faire partie de l’équipe qui creuserait en vain sous les bouts de murs et de toits écroulés pour tenter de trouver d’éventuels survivants. Ce serait beaucoup trop dur à supporter pour elle. Les autres élèves diraient qu’elle avait été lâche, mais elle le savait déjà et ne serait pas vexée en entendant cette simple vérité. De toute façon, elle ne ferait rien pour le change, elle n’avait jamais voulu être une de ses gamines héroïque que l’on pouvait voir dans les feuilletons télés, elle préférait être celle qui se cachait sous la table à l’arrivée du meurtrier et qui regardait tous ses amis se faire égorger sous ses yeux sans bouger le petit doigt pour les sauver. Ce n’était pas une question de volonté, bien sûr qu’elle voulait protéger ceux qu’elle aimait, c’était une évidence, mais simplement une question de courage qu’elle n’avait jamais eu et n’aurait probablement jamais. Dess finit par s’extirper tant bien que mal de ses pensées pour reprendre la parole. Parler l’aiderait certainement à penser moins et vu ce la noirceur du film qui se déroulait dans sa tête, elle préférait nettement se reconcentrer sur Trevor.

« A l’équipe au complet ? Je ne pense pas que ça soit nécessaire. Il n’y a pas grand-chose à faire, au pire j’accroche une jolie liste sur le mur avec tous les petits détails qu’on a relevé comme ça l’organisation sera plus simple. »
Cette idée laissa Dess songeuse un instant, mais cette foutue liste n’était vraiment pas le plus important pour le moment. « Et oui, tu vas aller voir le médecin, je peux même t’y conduire moi-même si tu tardes un peu trop. »

L’idée n’était pas mauvaise. Après tout, elle avait sa voiture maintenant et même si le moment était probablement mal choisi pour crier sur tous les toits qu’elle l’avait enfin, elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir hâte de les montrer à ses amis… S’ils étaient encore vivants. Dess chassa rapidement cette hypothèse, elle voulait voir un coin de Paradis dans cet enfer et si imaginer ses amis découvrant la voiture que ses parents avaient bien voulu lui acheter en échange de quelques services chez elle et chez les voisins, elle voulait bien se raccrocher à cette idée de toutes ses forces. Trevor s’était levé à présent ce qui ne lui facilitait pas la tâche pour ce qui était d’étaler la pommade sur sa plaie. Le jeune homme était assez grand et elle avait toujours été un petit gabarit ce qui ne l’aidait pas dans sa pratique du sport. Elle avait d’ailleurs toujours cru que ça pourrait être un frein à sa carrière et qu’elle n’obtiendrait jamais sa bourse d’études. Pourtant, elle n’était pas mauvaise dans les sports qu’elle pratiquait et c’était même plutôt bien d’être petite lorsqu’il s’agissait de la gymnastique, du trampoline ou du cheerleading. De toute façon, elle avait le poids qui allait avec la taille, si encore elle avait été un petit boudin court sur pattes, elle aurait pu comprendre qu’on se désintéresse totalement de son avenir en tant que sportive, mais ce n’était absolument pas le cas et elle le savait. Bien sûr, comme toutes les filles, Dess avait des complexes, mais son poids n’en faisait pas partie, elle suivait un régime, mais c’était plus parce qu’elle voulait rester en bonne forme physique et qu’elle savait très bien qu’il lui fallait ingurgiter une quantité de sucre bien précise pour parvenir à ses objectifs. Le reste du temps, elle se contentait de vivre sa vie comme les autres jeunes filles de son âge.

« Aaaah, ça fait un bien fou, c'est frais... et comme tes mains sont un peu froides, c'est encore plus agréable. Merci Dess, sérieux, je sais pas c’que je ferais sans toi. Heureusement que tu es là… »

La jeune fille bénit le ciel de se trouver derrière le dos de Trevor. S’il avait pu la voir à ce moment précis… C’était sa journée couleurs, aujourd’hui. Après avoir pris une teinte blanchâtre, elle se retrouvait maintenant rouge comme une tomate, le sang affluant dans ses tempes alors que les paroles de son ami résonnaient dans sa tête. Dess surprit son imagination à vagabonder bien malgré elle, elle voulait qu’il se retourne subitement lui avoue à quel point elle comptait pour lui, qu’elle lui était indispensable et qu’il finisse par l’embrasser, comme dans toutes les grandes histoires romantiques… Mais ça n’arriverait pas, elle devait redescendre sur terre, se calmer un peu. Elle n’avait rien de princesses de contes de fées alors que Trevor… Il ressemblait exactement à l’homme parfait, à celui que toutes les filles devaient s’arracher, à celui qui ne devait jamais connaitre de longs moments de célibats tant il frôlait la perfection. Dess avait beau s’aimer comme elle était, elle savait pertinemment qu’elle ne faisait pas le poids face aux autres filles, il y avait tellement mieux qu’elle, elle en était convaincu. Mais comment camoufler ce qu’elle ressentait ? Ça devenait de plus en plus dur à présent et bien qu’elle prenne sur elle autant qu’elle le pouvait, les paroles de Trevor ne l’aidaient pas. Il ne devait pourtant jamais savoir, elle risquerait de mettre en péril leur amitié et ne voulait absolument pas se le permettre. Pour dissimuler le trouble qui l’envahissait, la jeune fille se mit à frictionner l’épaule de son ami un peu plus fort, avant de rompre le silence.

« On me le dit souvent… Je n’avais jamais réalisé que tu étais aussi grand. »


Elle n’avait pas dit quelque chose de très intéressant, mais seulement, elle ne devait pas laisser un blanc s’installer, il allait comprendre son trouble, il allait se retourner… Ça allait mal se finir cette histoire, elle le sentait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyMar 12 Juin 2012 - 14:19

► La réaction de Desdemona le fit rire, mais ce fut uniquement parce que, lui tournant le dos, il ne vit pas qu’elle était blanche comme un linge. En réalité, la couleur de son visage, proche de celle d’une cuvette de toilette impeccablement propre et immaculée, aurait fait pâlir d’envie Michael Jackson. « Oh la vache ! » Dans la tête de Trevor, une vache volante traversa le Ciel. Cette pensée était ridicule, mais elle accentua le rire de Trevor, qui avait pourtant mal à l’épaule. Mais ce n’était certainement pas ça qui allait l’empêcher de bien s’amuser, n’est-ce pas ? Enfin… il l’espérait. Parce que si on lui reprenait sa bourse, l’amusement, il pouvait le jeter aux oubliettes. Il se voyait déjà obligé de retourner à l’armée… Non, vraiment, tout mais pas ça. Surtout si ses anciens… amis… y étaient encore. Marlon, par exemple. A cette pensée, Trevor cessa de rire, et s’empressa de penser à autre chose. Il invita donc Dess’ à toucher la blessure, pour qu’elle constate par elle-même qu’il y avait quelque chose d’étrange, à l’intérieur, qu’il ne retrouvait pas sur son épaule gauche s’il la tripotait au même endroit.
La jeune femme s’approcha et déposa sa paume fraiche sur l’épaule de Trevor. Ce contact le soulagea, ça lui faisait du bien. Il songea qu’en rentrant, il s’appliquerait une poche de glace à cet endroit. Malheureusement, cela ne dura pas assez longtemps à son goût. « J’ai rien contre l’infirmière de l’école, mais je ne suis pas sûre qu’elle soit la plus qualifiée pour ce genre de choses. Tu devrais voir un médecin, un vrai. Arrête de minimiser, si tu voulais faire des études de lettres ça n’aurait probablement pas une importance folle, mais ce n’est pas le cas, alors, si, c’est grave et très préoccupant. » remarqua doctement son bras droit. Il soupira et se frotta la nuque, avant de refaire face à Desdemona. L’entendre prononcer de la bouche de quelqu’un d’autre, tout haut, rendait la chose beaucoup plus réelle et beaucoup plus inquiétante. Il hocha doucement la tête en signe d’assentiment, puis elle s’éloigna en direction de son sac. Il en profita pour se lever du canapé et s’étirer un peu. Quand elle revint, elle avait un petit tube de pommade en main. « Ça ne va pas te soigner, c’est juste en attendant, pour que tu ais moins mal. Il est bien sûr hors de question que tu continues à nettoyer cette pièce, je vais m’en occuper. En fait, je ne te lâcherai pas jusqu’à ce que tu aies vu un médecin. Tu en as besoin, ne dis pas le contraire.
- Merci, pour la pommade… Et pour le nettoyage, je vais appeler les gars. Avec eux, ça sera réglé en quelques heures à peine. Limite, j’demande même à l’équipe au complet, s’ils sont dispos. Enfin, on verra, mais il est hors de question que tu fasses ça toute seule. Je t’autorise juste à leur donner des ordres pour pas qu’ils fassent n’importe quoi. Quant au médecin… bah… j’irai en voir un. Je crois que je n’ai pas trop le choix. » soupira-t-il. La Rho Kappa avait débouché le tube, et tandis que Tre' parlait, elle lui en passait délicatement sur l'épaule. « Aaaah, ça fait un bien fou, c'est frais... et comme tes mains sont un peu froides, c'est encore plus agréable » soupira-t-il. « Merci Dess, sérieux, je sais pas c’que je ferais sans toi. Heureusement que tu es là… ». Il était sincère, en prononçant ces paroles. Non seulement, elle l’aidait pour le déblayage, mais en plus, elle l’aidait à se rendre compte qu’il devait prendre les choses plus au sérieux. Ce n’était pas rien, surtout pour lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyDim 10 Juin 2012 - 19:18

« En fait… j’étais enfermé dans les vestiaires de l’équipe de foot, avec Val’, tu vois ? Et Maximilien, des Pi Sigma. J’étais super inquiet pour… quelqu’un… et du coup, j’ai essayé de défoncer la porte. C'était idiot...»

La Rho Kappa ne réalisa pas immédiatement qu’il parlait de l’ouragan. Alors comme ça il s’était retrouvé au cœur de l’événement ? Et dire qu’elle n’avait même pas songé à lui demander comment il allait… Enfin si, elle l’avait fait, mais sur le ton de la conversation de la même manière qu’elle l’aurait posé à Zoey en la retrouvant dans sa chambre pour faire ses devoirs ou tout simplement pour papoter. Jamais elle n’avait imaginé que ces événements avaient touché ses proches d’aussi prêt et pourtant elle devait bien reconnaitre que c’était le cas. Trevor aurait pu être plus gravement blessé encore, il aurait pu perdre un membre, se retrouver hospitalisé et elle bien sûr n’en aurait rien su. Comme d’habitude, elle faisait passer son petit monde avant celui des autres et ce n’était que lorsqu’elle réalisait tout ce qu’elle aurait pu perdre en une poignée d’heures qu’elle se mettait vraiment à avoir peur. Et aujourd’hui c’était le cas, maintenant, elle était terrorisée, elle se demandait où étaient ses amis si tout le monde était en bon état alors qu’il ne lui était absolument rien arrivé à elle. Cette constatation était vraiment très déplaisante. Il n’y avait rien de très réjouissant à se rendre compte de son propre égoïsme. Cependant, la jeune fille ne put s’empêcher de faire un commentaire sur les agissements de Trevor, commentaire qui pouvait s’avérer ne pas être le bienvenue si on y réfléchissait bien.

« T’es bien un mec, franchement… »

L’idée que ce soit la peur qui l’ait poussé à agir ne lui avait même pas traversé l’esprit. Elle avait trop facilement en tête l’image du garçon macho qui voulait montrer qu’il était fort et cassait les portes torse-nu en étalant tous ses muscles à la lumière du jour. Pourtant, il lui avait bien précisé un instant plus tôt qu’il avait simplement eu peur pour quelqu’un et que ce n’était pas un acte héroïque qu’il avait tenté d’accomplir mais simplement le désespoir qui l’avait poussé à agir de la sorte. Dess aurait dû comprendre, d’ailleurs elle comprenait mieux à présent. Elle aussi avait des proches qu’elle n’aurait pas aimé savoir loin d’elle pendant cette terrible épreuve. Tel qu’elle connaissait, elle aurait probablement paniqué elle aussi et même versé quelques larmes. En dehors de la sportive que tout le monde pensait connaitre, elle était surtout une jeune fille fragile, un peu trop gamine, pas très sûre d’elle et surtout très vite perdue lorsqu’il fallait faire face à de nouvelles situations. La Rho Kappa n’avait même pas songé à demander à son ami qui était cette fameuse personne pour laquelle il avait eu si peur, de toute façon c’était probablement une question déplacée et elle était bien trop inquiète pour la blessure du jeune homme pour jouer les curieuses et commencer ses investigations dans sa vie privée.

« Je sais… Tu as entièrement raison, Des’. Et ça m’troue l’cul, haha. J’ai vu l’infirmière de l’école, elle m’a dit que c’était foulé. D’après elle, rien d’inquiétant. Mais je t’avoue que… ça m’fait un peu peur. C’est tout à fait le genre de blessure qui pourrait me mettre à mal, surtout vu le sport que je pratique, et sans ça… je perds ma bourse. Or, sans ma bourse… j’me fais virer. Elle m’a donné un gel à appliquer dessus, mais ça ne fait pas beaucoup d’effet, il me semble. Tiens, regarde… »


La jeune fille l’écouta en hochant la tête. L’inquiétude était visible sur son visage. Elle savait ce qu’une blessure impliquait mieux que quiconque. Il avait besoin de sa forme physique pour sa bourse d’étude comme la plupart des Rho Kappa d’ailleurs, une pression d’enfer devait peser sur ses épaules et elle n’était pas très douée pour le rassurer. Elle avait voulu voir sa blessure et n’était pas sûre de pouvoir tenir sur ses jambes en la regardant de plus prêt. Seulement, elle n’avait pas vraiment le choix, il venait de se faire mal et elle n’allait pas laisser le jeune homme en proie à sa douleur sans rien faire pour lui venir en aide. Elle avait plusieurs fois rêvé de le voir retirer son T-shirt devant elle, et ce n’était probablement les plus catholiques de ses rêves, mais elle ne fut aucunement perturbée par le torse nu de Trevor. Son regard ne s’attarda d’ailleurs pas dessus, elle était bien trop obnubilée par l’énorme bleu qui s’étalait sur son épaule. Dess pâlit instantanément, son visage prit rapidement une couleur blanchâtre qui n’était pas très bon signe pour la suite des événements. Cependant, elle réussit tant bien que mal à rester campée sur ses deux jambes, observant la blessure de plus près.

« Oh ! La vache ! »


C’était les seules paroles qu’elle avait pu prononcer. Ça ne devait être encourageant pour le pauvre Trevor, mais c’était tout ce dont elle était capable pour le moment. Elle était déjà à deux doigts de tomber dans les pommes, la voix de son chef de confrérie lui semblait étonnamment lointaine et elle peinait de plus en plus à regarder les yeux ouverts. Cependant, le Rho avait encore besoin d’elle, la douleur n’allait pas s’envoler d’elle-même et il n’avait pas de miroir à portée de main pour pouvoir constater par lui-même les dégâts. De loin, son épaule avait toujours une forme à peu près normale, c’était seulement sa couleur qui était inquiétante, mais au vu de la douleur éprouvée par son ami, ça ne devait pas être la seule blessure qu’il avait. Trevor était donc confronté à une douleur invisible et ça n’arrangeait pas du tout ses affaires. Elle continua à l’observer comme si ses yeux pouvaient soudainement le passer au rayon X ou qu’elle allait voir une illumination divine. Evidemment, il ne se passa rien de tout ça, elle se retrouva même un plus perdue encore, mais un peu moins blanche au fur et à mesure qu’elle s’habituait à cette vision qui restait toutefois très désagréable. Quand Trevor reprit la parole, elle avait presque totalement reprit ses esprits ce qui était une bonne chose en soit, sa voix lui parut un peu plus claire et sa tête ne tournait plus trop. Ce n’était pas le moment de faire un malaise, vraiment pas.

« Si tu touches, juste là… tu sens un truc bizarre. J’essaye de ne pas trop m’inquiéter, il y a plus grave, genre pour Jordan… mais bon. »


La jeune fille prit son courage à deux mains avant de s’approcher davantage du jeune homme. Elle devait agir de manière professionnelle et ce n’était pas ce qu’elle faisait actuellement. Si elle avait été dans le cas de Trevor, il n’aurait probablement pas hésité à faire son possible pour lui venir en aide et se sentir si peu à la hauteur n’aidait absolument pas Dess à prendre confiance en elle. Cependant, même avec la main un peu tremblante, elle tâcha de la passer sur le dos de son ami à l’endroit qu’il lui avait indiqué. Elle faisait en sorte de ne pas trop appuyer pour ne pas lui faire mal et ne tarda pas à ressentir la bosse dont il lui avait parlé. Elle ne savait pas trop ce que c’était, elle n’avait jamais eu le malchance de se blesser aussi gravement, en fait d’aussi loin qu’elle s’en souvenait, elle n’avait pas remis les pieds dans un hôpital depuis l’accouchement de sa mère dont elle n’avait bien sûr aucun souvenir. Si c’était un muscle froissé, une luxation ou quelque chose dans ce genre-là, il était dangereux qu’il se serve de son bras maintenant et soulever des charges assez lourdes n’était pas malin, vraiment pas malin, il devait bien le savoir. Reprenant la parole, Dess se comporta encore un peu en maman, mais elle n’en avait rien à faire. Si Trevor ne s’était pas fait soigner c’était sûrement parce qu’il n’avait pas encore trouvé quelqu’un pour lui faire la morale avant et c’était donc le moment rêvé pour de le faire.

« J’ai rien contre l’infirmière de l’école, mais je ne suis pas sûre qu’elle soit la plus qualifiée pour ce genre de choses. Tu devrais voir un médecin, un vrai. Arrête de minimiser, si tu voulais faire des études de lettres ça n’aurait probablement pas une importance folle, mais ce n’est pas le cas, alors, si, c’est grave et très préoccupant. »


La jeune fille aurait pu continuer son discours pendant encore quelques instants, mais elle avait une autre idée légèrement plus appropriée compte tenu de la situation. Elle était étonnée que ses jambes puissent encore la porter mais elle ne s’en formalisa pas plus que ça, c’était plutôt une bonne chose. Elle retourna vers son sac qu’elle avait laissé dans un coin pour éviter qu’il soit sali par toute la poussière qu’ils risquaient de soulever et en sorti une pommade antidouleur. Il n’était probablement pas donné à tout le monde d’avoir ce genre de choses sur lui, mais lorsqu’on était à Rho Kappa ça devait être plus courant, voire même indispensable, autant que le gloss pour les Eta si on voulait faire dans les clichés. Dess, comme toutes les personnes qui faisaient du sport savait qu’elle n’était pas à l’abri d’une blessure, elle aurait pu trop forcer sur un membre et dans ce cas avoir une trousse de premier secours sur elle ne serait pas de trop, elle ne sortait jamais sans les pommades de bases. Elle avait toujours sa petite trousse avec du doliprane, des antidouleurs et une boite de tampons comme n’importe quelle fille normalement constituée. Elle retourna ensuite vers Trevor, le tube dans la main.

« Ça ne va pas te soigner, c’est juste en attendant, pour que tu ais moins mal. Il est bien sûr hors de question que tu continues à nettoyer cette pièce, je vais m’en occuper. En fait, je ne te lâcherai pas jusqu’à ce que tu aies vu un médecin. Tu en as besoin, ne dis pas le contraire. »

La jeune fille vida la moitié de son tube sur les mains avant de frictionner énergiquement l’épaule de son année. Ça ne devait pas être très agréable pour lui, mais s’il était douillet, tant pis. Ils n’en seraient pas là s’il était allé voir un docteur. L’ouragan ne datait pas d’hier et quoi qu’il puisse en dire et malgré les préoccupations qu’il devait avoir en ce moment, son avenir devait passer avant le reste et il était en train de le compromettre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyDim 10 Juin 2012 - 13:49

► Des’ approcha, un air inquiet sur le visage, en fixant l’épaule du brun. Elle avait pris le temps de déposer calmement le pan de mur, contrairement à Tre’ qui, un instant plus tôt, l’avait laissé se fracasser au sol. Bon, pas par choix, mais quand même. Elle était beaucoup plus délicate que lui, c’était un fait établi. « Qu’est-ce que tu t’es fait ? Comment c’est arrivé ? » demanda-t-elle avec inquiétude, avant de l’obliger à s’asseoir sur un des canapés, vers lequel elle l’entraina. Il reconnaissait bien là le côté organisé de la jeune femme. Poser les bonnes questions, avoir les bons gestes. De son côté, il frottait son épaule, qui était comme qui dirait bloquée. Un peu comme quand on a une crampe. Vous voyez ce que je veux dire ? Cette douleur horrible, contre laquelle on ne peut rien faire. On frotte, on tire, on pousse, mais il faut attendre. Ou forcer tellement fort, jusqu’à déboiter l’épaule dans le sens inverse. Curieusement, le brun n’était pas persuadé que la solution se trouvait là. Il s’assit donc, à côté de Desdemonda, sur un coin du divan. « En fait… j’étais enfermé dans les vestiaires de l’équipe de foot, avec Val’, tu vois ? Et Maximilien, des Pi Sigma. J’étais super inquiet pour… quelqu’un… et du coup, j’ai essayé de défoncer la porte. C'était idiot...» avoua-t-il en baissant les yeux, sans lâcher son épaule. Il savait qu’il avait des réactions débiles, parfois. Violentes, ou excessives. Mais c’était comme ça, c’était dans son caractère, dans sa personnalité. Tre’ avait toujours eu le sang chaud. L’armée l’avait un peu calmé, surtout la discipline qu’il y avait trouvé, mais pas assez pour le rendre… normal. Quant à ce quelqu’un… Marissa, en réalité. Sa copine, depuis quelques jours. Même pas une semaine. Sa toute première relation. Contrairement à ce que la plupart des gens pensaient, Tre’ était loin d’être un séducteur. D’aussi loin qu’il se souvienne, il avait toujours été amoureux de sa cousine (mais attention hein, il était adopté, donc c’était pas vraiment sa cousine !) et n’avait jamais eu d’autre fille dans sa vie, si ce n’est Willow… en tant qu’amie, et cousine. Et voilà. Triste constat. Depuis peu de temps, le Rho Kappa avait donc décidé de prendre le taureau par les cornes, pour enfin oublier celle qui avait fait battre son cœur durant toutes ces années. Il avait commencé à regarder les autres filles. A penser à avoir une relation avec quelqu’un. Et il avait rencontré Marissa. Simplement.
Des’ le tira un peu de ses pensées en poursuivant son questionnement. « Tu as vu un médecin ? Tu sais ce qu’il va se passer si tu laisses ça trainer, jamais tu n’aurais dû soulever un objet aussi lourd en sachant que tu étais blessé. Tu as pensé à ton avenir ? Tu ne peux pas le compromettre de cette façon Trevor, n’agis pas comme un enfant. » le réprimanda-t-elle. Le jeune homme releva la tête vers elle et lui sourit. Elle agissait avec lui comme elle l’aurait fait avec son équipe de volley, dont il la savait Capitaine, ou alors comme une mère envers son fils. Une vraie petite Rho Kappa. C’était de bonne guerre… surtout qu’elle avait pertinemment raison. « J’espère que ce n’est rien, c’est inquiétant. Tu me montres ? » demanda-t-elle avec plus de douceur. « Je sais… Tu as entièrement raison, Des’. Et ça m’troue l’cul, haha. J’ai vu l’infirmière de l’école, elle m’a dit que c’était foulé. D’après elle, rien d’inquiétant. Mais je t’avoue que… ça m’fait un peu peur. C’est tout à fait le genre de blessure qui pourrait me mettre à mal, surtout vu le sport que je pratique, et sans ça… je perds ma bourse. Or, sans ma bourse… j’me fais virer. Elle m’a donné un gel à appliquer dessus, mais ça ne fait pas beaucoup d’effet, il me semble. Tiens, regarde… ». Joignant le geste à la parole, il ôta son tee-shirt, un peu difficilement étant donné qu’il avait une épaule coincée. Quand enfin il fut libéré de son carquois, il lâcha son tee-shirt au sol et tourna à moitié le dos à Des’ pour lui montrer. Son épaule était bleue verte, avec un peu de tâches jaunes. Il avait, en réalité, un énorme bleu. Mais c’était tout ce qu’on pouvait apercevoir. La blessure, en réalité, ne se voyait pas. Mais elle se sentait. De sa main, il cibla l’endroit où on pouvait toucher une bosse inhabituelle, à l’intérieur même, au muscle. « Si tu touches, juste là… tu sens un truc bizarre. J’essaye de ne pas trop m’inquiéter, il y a plus grave, genre pour Jordan… mais bon. » fit-il, avant de soupirer. Ce n’était pas le moment de s’apitoyer sur son sort, n’est-ce pas ?!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptySam 9 Juin 2012 - 21:25

« Qu’est-ce que tu crois… ? »

La réponse de Trevor la déstabilisa légèrement pour ne pas dire totalement, elle ne s’attendait vraiment pas à ce qu’il ait remarqué qu’elle était une fille, elle pensait être totalement invisible à ses yeux et ne comprenais pas vraiment où il venait en venir en réalité. Peut-être voulait-il simplement lui prouver qu’elle se trompait ou peut-être était-ce une réelle question voire même un aveu de sa part. Son cerveau venait momentanément de se mettre en pause, il était très difficile pour la Rho Kappa de ne pas se faire de films, mais en même temps, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle s’emballait un peu trop et qu’il lui serait plus que difficile de trouver un jour un potentiel petit ami. Les garçons étaient bien trop compliqués pour elle, ils auraient probablement pu lui mettre un panneau sous le nez avec écrit « tu me plais » qu’elle ne se serait pas rendu compte que l’un d’entre eux pouvait éprouver quelque chose à son égard. Personne ne l’avait fait jusque-là, alors pourquoi maintenant ? Il n’y avait aucune raison pour que ça change, elle ne changeait pas et ne voulait pas forcément changer. Seulement, il était tout de même difficile pour Dess de se rendre compte qu’elle était incapable de plaire à quelqu’un, certes, elle ne se trouvait pas spécialement jolie mais elle n’avait jamais eu de complexe par rapport à son physique, elle était banale et le savait, le défaut était donc dû à son caractère, et elle avait beau se creuser la cervelle, elle était bien incapable de comprendre ce qui clochait. La jeune fille tenta tout de même une maigre réponse, sachant pertinemment qu’elle n’avait absolument rien de convaincant en stock et que rien de ce qu’elle pourrait dire ne rendrait les choses plus claires dans sa tête, mais il lui avait semblé que Trevor posait une question et toute interrogation méritait d’avoir une réponse aussi stupide soit-elle.

« Euh… Bah je pensais… Laisse tomber. »


C’était ridicule, complétement ridicule. Elle s’était emmêlée les pinceaux comme souvent lorsqu’elle s’adressait à Trevor et s’en rendre compte n’arrangeait pas les choses, bien au contraire, elle se mettait à rougir comme une idiote et bafouillait davantage. Sauf que cette fois-ci ce n’était pas le bon moment pour perdre ses moyens, enfin si ça lui arrivait, elle pourrait aisément le mettre sur le compte du choc que lui avait causé l’ouragan et la constatation des dégâts, mais ce ne serait pas la vérité et elle se trouvait sacrément égoïste pour le coup. La conversation dévia sur un autre sujet qui lui permit de retrouver un semblant d’assurance et de se reconcentrer sur l’essentiel. Trevor lui parla d’une certaine Jordan dont elle n’avait jamais entendu parler, elle soupçonnait simplement qu’elle était une Rho et qu’elle avait fait quelque chose ou dit quelque chose dont il était utile de discuter à présent… Enfin, elle n’en fut plus trop sûre en constatant le regard désolé que lui lançait le jeune homme. Il avait l’air perdu, déboussolé, comme si un malheur venait de lui tomber dessus et qu’il pensait que Dess était absolument incapable de comprendre ce qu’il vivait ou bien qu’elle était totalement à côté de la plaque. Trevor tardait à reprendre la parole et bien que la Rho fasse semblant de ne pas trop s’en préoccuper et continue à s’occuper de ces fameux canapés, l’étrange boule dans le ventre qu’elle avait souvent lorsqu’on allait lui annoncer une mauvaise nouvelle lui nouait l’estomac.

« Dans un sens, c’est peut-être pas plus mal que tu ne la connaisses pas. Enfin… Connaissais… Jordan était membre des Rho Kappa, elle est décédée dans l’ouragan, sous les décombres. C’est une nana des Khi qui a donné l’alerte. C’est normal que tu ne sois pas encore au courant, puisque tu n’étais pas à l’école au moment des f… »

La première partie de la phrase laissa Dess complétement sous le choc. Elle s’attendait à ce que qu’il y ait de gros dégâts, et même des blessés, mais des morts ! C’était un véritable choc, et si Jordan avait péri dans la catastrophe, il pouvait y en avoir d’autre… Les pensées de la jeune fille se tournèrent immédiatement vers se proches. C’était certainement très égoïste de sa part. Après tout, Trevor venait tout de même de lui annoncer la mort d’une jeune fille qui avait de l’importance pour lui et bien que son malheur la touche, elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer qu’il puisse lui arriver quelque chose de similaire. Si Zoey et Casey ne revenaient jamais ! Elle ne se pardonnerait certainement pas d’être partie. Le Rho venait en plus d’enfoncer le couteau dans la plaie en soulignant son absence, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir, il avait raison, sur toute la ligne. Elle n’avait pas été là, sa place était à l’école, auprès de ceux qu’elle aimait et au lieu de ça, elle n’avait eu absolument aucun souci à se faire jusqu’à ce qu’elle allume la télévision et constate de visu quel terrible drame avait ravagé Wynwood. C’est seulement à ce moment-là qu’elle avait sauté dans sa voiture pour rejoindre l’école… Elle n’avait pas été là et s’en voudrait pendant encore un bon moment. Cependant, elle n’eut pas le temps de tergiverser plus longtemps, elle releva brusquement la tête en se rendant compte que Trevor s’était interrompu en plein milieu d’une phrase. Elle n’était pas sûre d’aimer le spectacle qui s’offrait à elle, le visage du jeune homme était crispé et il ne tarda pas à lâcher ce qu’il tenait dans les mains, l’expression de douleur s’accentuant. Dess n’aimait pas du tout ce qu’elle voyait et dans un premier temps, elle resta les bras ballants, incapable de bouger le petit doigt pour lui venir en aide.

« Merde. Désolé d’avoir lâché, Des’. Je crois que j’me suis blessé, lundi. Et désolé de t’annoncer ça comme ça, pour Jordan. Enfin, comme ça tu sais. Bordel de mer… hum, excuse-moi, j’veux pas être vulgaire, mais ça m’fait un mal de chien. »


Après ce court instant d’hésitation, la voix du jeune homme la ramena à la réalité, et elle fut très vite opérationnelle. Elle reposa délicatement sur le sol le pan de mur qu’elle tenait à la main et s’approcha du jeune homme. Dess détestait la souffrance et le sang, elle était incapable de le gérer et Trevor ne devait pas spécialement être au courant et elle n’était pas sûre de vouloir le lui montrer. C’était comme ça depuis qu’elle était toute petite. Elle n’arrivait pas à gérer que tout le monde puisse souffrir et même que ça puisse aussi lui arriver. S’écorcher le genou représentait pour elle un réel traumatisme ce qui était étonnant pour une sportive, habituée à recevoir des coups involontaires lors de ses nombreux matchs de volley. Elle était aussi petite et légère et une chute du haut de la pyramide en pleine séance avec les Cheerleader n’était pas inenvisageable, loin de là. Pourtant, ça ne l’avait jamais arrêté. La peur de se blesser ne lui traversait pas souvent l’esprit, elle n’avait pas peur, elle était même plutôt en confiance la plupart du temps. Mais là, ce n’était pas d’elle qu’il s’agissait mais de Trevor, et visiblement, la douleur qu’il ressentait était tout bonnement insupportable. La jeune fille s’approcha de lui en fronçant les sourcils, prête à faire elle ne savait trop quoi. Au lieu de trouver une idée brillante, elle se contenta de prendre la parole, sans quitter son épaule des yeux.

« Qu’est-ce que tu t’es fait ? Comment c’est arrivé ? »

Ce n’était plus la jeune fille éperdument amoureuse qui parlait mais plutôt la sportive, elle savait à quel point une mauvaise blessure pouvait avoir un impact négatif sur l’avenir d’un sportif. Dess n’ignorait pas la place importante de Trevor dans l’équipe de football, il vivait entre autre pour réussir dans ce domaine, tout comme elle avait le volley, le sport et l’amour qu’ils portaient à leurs disciplines respective était entre autre un de leur point commun. La jeune fille s’approcha doucement du Rho Kappa et le força à s’assoir sur un bout de canapé déjà déblayé. La douleur semblait difficile à supporter et elle ne voulait pas craindre qu’il tombe dans les pommes en plein milieu de débris, aggravant d’autant plus sa blessure. Elle ne savait pas ce qu’elle pouvait faire pour lui mise à part attendre que cette vague passe. Une chose était sûre, il n’était absolument pas prudent qu’ils se remettent au travail immédiatement, il risquerait d’aggraver les choses et peut-être ne pourrait-il plus jamais se servir de son bras comme avant, c’était bien trop effrayant pour qu’elle puisse supporter ne serait-ce que de l’envisager. Dess le dévisagea un instant avant de reporter son attention sur ses jambes nues. Avec la chaleur de Miami, il était courant de pratiquer le sport en short, mais malheureusement, ce n’était pas la tenue idéale pour échapper aux éraflures causées par les travaux, mais elle ne saignait pas, ce qui lui évitait de tourner de l’œil et le cas de Trevor était bien trop inquiétant pour qu’elle se permette de penser à elle-même en priorité.

« Tu as vu un médecin ? Tu sais ce qu’il va se passer si tu laisses ça trainer, jamais tu n’aurais dû soulever un objet aussi lourd en sachant que tu étais blessé. Tu as pensé à ton avenir ? Tu ne peux pas le compromettre de cette façon Trevor, n’agis pas comme un enfant. » La jeune fille était plutôt dure dans ses propos, elle parlait comme une chef d’équipe, comme elle aurait parlé à une des membres de la WVT et elle ne pouvait s’empêcher de vouloir le protéger même s’il ne lui avait rien demandé. « J’espère que ce n’est rien, c’est inquiétant. Tu me montres ? »

La seconde partie de sa phrase avait été plus douce que la première, elle se voulait rassurante, amicale, presque comme une maman qui s’apprêtait à soigner son bébé. Elle ne pouvait cependant qu’espérer que ce ne serait pas une blessure visible à l’œil nu, elle n’était pas sûre de pouvoir supporter de voir un truc pareil. Ses jambes devenaient déjà un peu cotonneuses à l’idée de ce qu’elle allait découvrir sous la manche de son amie mais qu’importe, pour le moment il n’avait qu’elle et elle était bien décidée à l’aider.


HJ :[J’ai tellement kiffé ta réponse, que je t’ai pondu un pavé, ne te sens surtout pas obligé de faire pareil, je me suis juste lâchée pour m’éclater. ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyVen 8 Juin 2012 - 22:48

► Desdemona le regarda, moue boudeuse sur le visage, suite à sa remarque. « Je sais pas si tu l’as déjà remarqué, mais je suis une fille. » lui lança-t-elle, ce qui le fit sourire. Il lui lança un regard moitié charmeur, moitié moqueur. « Qu’est-ce que tu crois… ? » lança-t-il d’un air mystérieux, ce qui laissa la jeune femme à ses interrogations. Sa réplique était peut-être un peu trop sibylline. Elle contenait un sens caché qui aurait pu être clair pour pas mal de gens, mais l’était-il pour la brunette ? En tout cas, une chose était certaine : pour Tre’, ça ne l’était absolument pas ! Il avait lancé ça l’air de rien. Naturellement. Il n’avait jamais été un dragueur. N’avait jamais, jusqu’il y a 4 jours, eu de petite amie. Il ne savait pas charmer les filles. Du moins, il n’avait pas conscience de la technique à employer, même s’il le faisait parfois sans s’en rendre compte, comme maintenant. Au fond, Trevor était un grand naïf, à son grand désespoir. Si la jeune fille décelait un sous-entendu dans sa réponse, malheureusement, elle ne le verrait absolument pas tel qu’il l’était en réalité.
« Je te propose qu’on commence par là. Au fait, Des’… Est-ce que… Est-ce que tu es au courant, pour Jordan ? » demanda-t-il à sa partenaire, une fois le tour fait. La jeune femme ne réagit pas immédiatement, se contentant de hocher la tête, après quoi elle déposa son calepin, se dirigea vers le premier canapé et commença à retirer les pans de murs. Quand tu es face à une montagne de linge, ne pleure pas de désespoir face au travail qui t’attend. Commence par laver celui qui se trouve à tes pieds. C’était exactement ça. Cette phrase, le brun se rappelait de l’avoir un jour lue quelque part, mais il n’aurait plus su dire où. Toujours est-il qu’elle l’avait souvent aidé à avancer. Il fallait bien commencer par quelque part. Des’ semblait avoir la même philosophie que lui, de ce point de vue-là. Il rejoint la jeune femme et attrapa l’autre côté d’un gros pan de mur qu’elle essayait tant bien que mal de soulever seule. A deux, c’était plus facile. « Jordan ? C’est qui Jordan ? Qu’est-ce qu’il faut savoir ? » demanda-t-elle alors, semblant réaliser le sens de la question de Trevor. Elle pensait sans doute qu’il s’agissait d’une information bateau . Nouveau membre, changement dans les chambres, compétition remportée… Quelque chose de cet ordre. C’est pourquoi son ton fut désinvolte. Du moins, c’est ce que le jeune homme supposa, étant donné qu’ils discutaient souvent tous les deux des affaires de la Confrérie. Il soupira, tandis qu’ils se frayaient un chemin vers l’extérieur avec le pan de mur, pour en faire un tas devant le bâtiment, qui serait ensuite évacué par les services communaux. Son regard désolé se posa sur Des’, qui ne dû pas très bien comprendre le sens de celui-ci avant qu’il ne lui explique le réel sens de sa question. « Dans un sens, c’est peut-être pas plus mal que tu ne la connaisses pas. Enfin… Connaissais… Jordan était membre des Rho Kappa, elle est décédée dans l’ouragan, sous les décombres. C’est une nana des Khi qui a donné l’alerte. C’est normal que tu ne sois pas encore au courant, puisque tu n’étais pas à l’école au moment des f… ». Mais il ne termina pas sa phrase. Son épaule, blessée pendant son enfermement dans les vestiaires des Cannonballs, venait de le lancer très douloureusement. Il avait refusé d’aller voir un médecin, prétendant qu’il s’agissait sans doute d’un stupide petit coup bleu. Or, il ne pouvait pas le savoir, mais elle était foulée. Très mauvais, pour la pratique du football américain. Le brun jura, après avoir lâché le bout de pan de mur qu’il tenait. Celui-ci se fracassa à moitié au sol et craqua en deux immenses morceaux. Le bruit retentissant couvrit le juron du Rho Kappa, qui porta immédiatement la main à son épaule. Son visage trahissait la douleur qui le lançait en vagues, partant de son épaule vers sa nuque. « Merde. Désolé d’avoir lâché, Des’. Je crois que j’me suis blessé, lundi. Et désolé de t’annoncer ça comme ça, pour Jordan. Enfin, comme ça tu sais. Bordel de mer… hum, excuse-moi, j’veux pas être vulgaire, mais ça m’fait un mal de chien. ». Il serra la mâchoire. Il ne voulait pas montrer qu’il avait vraiment mal, mais c’était plus fort que lui. Son visage se crispait. Peut-être avait-il fait un faux mouvement, en soulevait cette charge ? Toujours est-il qu’il n’aurait certainement plus l’occasion d’en faire aujourd’hui, vu ce qu’il ressentait actuellement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyVen 8 Juin 2012 - 19:18

« Ah, je te retrouve ! »

La jeune fille afficha un air faussement boudeur. Elle n’était pas spécialement jolie dans sa tenue de sport, et encore moins sexy, tout le monde avait tendance à la considérer comme une simple sportive et en oubliait presque qu’elle était avant tout une fille qui aimait être jolie, se maquiller, plaire. Enfin, plaire, c’était surtout à Trevor et visiblement, elle avait lamentablement échoué de ce côté-là, d’après ce qu’il venait de dire, il ne connaissait pas la Dess fille, mais seulement celle qui l’aidait à gérer l’organisation de la confrérie et qui passait la quasi-totalité de sa journée dans le gymnase ou sur un terrain de sport quelconque, c’était assez déprimant quand on y réfléchissait bien. Certes, elle devait être la seule personne de l’école à se lever à sept heures du matin un dimanche matin pour aller courir sur la plage alors que tout le monde rentrait de soirée. C’était dans son caractère, elle ne se forçait absolument pas, elle préférait jeter un ballon par-dessus un filet pendant que la plupart des filles allaient choisir leur robe pour la soirée, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’aimait pas ressembler à une fille parfois et elle aurait aimé que quelqu’un d’autre le remarque et surtout Trevor en réalité. Elle ne put d’ailleurs s’empêcher de le lui faire remarquer. Elle n’était pas assez susceptible pour prendre la mouche pour cette simple remarque qui devait être bien innocente, finalement. De toute façon, il lui était tout bonnement impossible d’en vouloir au Rho Kappa pour quoi que ce soit, elle était bien trop faible en face de lui.

« Je sais pas si tu l’as déjà remarqué, mais je suis une fille. »


Elle ne put réussir à faire semblant de bouder plus longtemps, elle afficha de nouveau un léger sourire. Dess était bien trop contente d’avoir enfin réussi à retrouver la totalité de ses moyens pour réfléchir une nouvelle fois aux sentiments qu’elle éprouvait pour le jeune homme et à la façon dont elle pourrait les lui dévoiler. C’était bien trop compliqué pour elle. La Rho Kappa n’avait jamais été amoureuse avant Trevor, ne savait absolument pas comment reconnaitre ce genre de sentiments chez quelqu’un et encore moins comment faire pour les dévoiler de son côté. Et dire qu’elle avait seize ans… la plupart des filles étaient beaucoup plus expérimentées qu’elle en la matière, comme par exemple ses deux meilleures amies et même si elles ne disaient rien à ce sujet, elle savait qu’elle avait pas mal de retard à rattraper. Bien sûr, ce n’était pas une course, personne n’était obligé d’avoir un petit ami à son âge ou même de s’intéresser aux garçons, mais Dess aurait vraiment aimé savoir ce que ça faisait d’être aimée à son tour et même de comprendre réellement ce qu’était une relation amoureuse. Mais bon, ce ne serait pas pour aujourd’hui… Ils avaient des décombres à nettoyer, un inventaire à faire et elle devait faire preuve de professionnalisme avant tout. Ce n’était pas facile, vraiment pas, surtout avec le jeune homme si près d’elle, mais elle avait son carnet et son stylo pour s’occuper les mains et les yeux ce qui rendait les choses plus faciles.

« Bon. On fait le tour ? »

La jeune fille se contenta d’acquiescer avant de noter un premier point sur son carnet pour commencer à ordonner les idées. S’ensuivit après un tour de confrérie assez éprouvant, pendant lequel elle s’acharna à noter le moindre détail à repère toutes les failles, le mouvement suspect d’un objet et à ordonner ce qu’elle notait selon l’importance des réparations et l’urgence de chaque situation. Ce petit travail leur prit pas mal de temps et c’est une Dess un peu épuisée surtout moralement qui se retrouva à nouveau au milieu de la pièce principale après en avoir fini avec le reste. La jeune fille avait la larme facile et ce qu’elle venait de voir lui nouait la gorge, lui faisant presque monter les larmes aux yeux, elle ne parlait pas et se contentait d’écrire pour ne pas montrer à Trevor à quel point tout ceci la touchait. Elle devait être forte, elle était une sportive, une compétitrice, ce n’était pas quelques salles à déblayer qui allaient lui faire peur. Mais voir à quel point le bâtiment avait souffert, se rendre compte que cet ouragan avait été dur à vivre pour tout le monde n’était pas très facile à supporter… Et dire qu’elle n’avait pas été là, la culpabilité se faisait sentir de plus en plus. Il lui fallait prendre des nouvelles de ses meilleures amies, elle ne supporterait pas de ne pas en avoir plus longtemps. Seulement, elle ne devait pas se laisser distraire, ils n’avaient pas finis, elle avait besoin de concentration, Trevor lui faisait toujours confiance et elle voulait en être digne.

« Je te propose qu’on commence par là. Au fait, Des’… Est-ce que… Est-ce que tu es au courant, pour Jordan ? »


Lorsque le Rho Kappa reprit la parole, Dess était encore en plein inventaire, elle lisait et relisait sa liste pour avoir intégré le maximum d’informations en un minimum de temps. C’était sans doute pour ça qu’il l’avait choisi comme bras droit, parce qu’elle était toujours carré, elle aimait l’ordre, que tout soit planifié qu’il n’y ait aucune faille dans son organisation, chaque virgule devait avoir la même taille que la précédente, elle était aussi exigeant avec les membres de son équipe de volley qu’avec elle-même et c’était probablement ce qui faisait sa force. La jeune fille hocha la tête, sans vraiment bien comprendre où Trevor voulais en venir, ni même se rendre compte que le ton de sa voix avait changé. Elle se dirigea vers le premier canapé, sans oublier, au préalable de poser son calepin un peu plus loin, pour préserver la petite liste qu’elle venait d’écrire. Il lui fallait la conserver en bon état si elle voulait pouvoir cocher chaque petit point au fur et à mesure que leurs travaux avançaient. Elle s’attaque tout de suite aux pans de murs qui jonchaient les cousins, rendus bien poussiéreux. Ce serait un travail éprouvant physiquement, mais ils étaient chez les Rho Kappa, l’effort physique n’était pas un problème et la tâche n’effrayait pas du tout la jeune fille.

« Jordan ? C’est qui Jordan ? Qu’est-ce qu’il faut savoir ? »

La jeune fille avait parlé sur un ton désinvolte, s’attendant à recevoir simplement une information importante pour la confrérie. Trevor avait l’habitude de la tenir informée en temps voulu des décisions prises et des éléments importants, elle pensait simplement qu’une fois encore, ils avaient à parler de choses et d’autres et qu’il profitait du log moment qu’ils auraient à passer ensemble pour le faire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyVen 8 Juin 2012 - 16:55

► La jeune femme, stylo et calepin en main, le regarda d’un air un peu traumatisé quand il lui proposa de se changer. Le jeune homme soutint son regard, étonné par ses réactions. Habituellement, elle lui semblait plus réactive. Mais après tout, c’était sans doute normal, elle aussi avait peut-être traversé un moment difficile avec cet ouragan. Des’ était simplement sous le choc. Peut-être était-elle très amie avec Jordan, aussi… Le brun soupira, tandis que son bras-droit lui demandait de se tourner. « Oui, Chef ! » fit-il en souriant, avant de s’exécuter. Ses pensées erraient vers cette fille de leur Confrérie. Jordan McCartney. Elle avait péri sous les décombres. Comme d’autres étudiants. Des’ était-elle seulement au courant ? Apparemment, elle n’était pas à Miami le jour de l’accident. Lorsque les élèves avaient été libérés de leurs cachettes respectives, ils avaient eu pour consignes de rejoindre la salle commune de leur Confrérie. En arrivant, Tre’ avait bien vite remarqué que son associée manquait à l’appel. Au début, il avait eu peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Puis, on leur avait annoncé le décès de Jordan, à Valentin et lui. Et là, il était parti voir Marissa. En oubliant complètement son inquiétude pour Desdemona. Avec le recul, il se sentait un peu honteux. Et si à elle aussi, il lui était arrivé quelque chose ? Il s’en serait moqué pour aller batifoler… avec sa petite copine. Ses pensées, de négatives, arrivèrent vers Marissa, et devinrent alors complètement autres. Un sourire naquit sur ses lèvres, creusant au creux de sa joue une adorable fossette. Depuis ce jour-là, le jour de l’ouragan, Marissa et lui sortaient ensemble. Sa première copine. Il avait encore du mal à y croire ! Du coup, il en oublia à nouveau sa culpabilité. Le cœur d’un homme est bien frivole, de même que ses pensées ! « Je suis prête. On commence ? »
La voix de Des’ sortit le brun de sa rêverie. Il se tourna vers elle et constata qu’elle avait enfilé sa tenue de sport. Cela le fit sourire. « Ah, je te retrouve ! » commenta-t-il à la jeune fille, qui avait repris son carnet et son stylo-bille. Une vraie professionnelle ! Si ce n’est que comme ça, elle n’avait plus l’air de la parfaite petite secrétaire, mais du bras droit idéal pour une Confrérie consacrée au sport. Il la préférait comme ça, à vrai dire. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas les filles féminines, au contraire… mais elles lui faisaient peur. Trop de perfection avait tendance à le mettre mal à l’aise. Là, il se sentait mieux. Dans son élément. La présence de Des’ était plus… naturelle. Facile à gérer. Elle lui faisait penser à Willow, sa cousine. C’était sans doute un peu pour ça qu’il lui avait demandé d’être son bras droit au sein de la Confrérie. « Bon. On fait le tour ? » lança-t-il en essayant d’arrêter de penser à sa cousine.
Les jeunes gens commencèrent alors à tout examiner, dans tout le bâtiment. Du sol au plafond, ils firent une analyse complète. Des’ prenait des notes, lui se frayait un chemin à travers les décombres. Ce travail dura presque une heure. Après quoi, il fallut commencer à déblayer. Le gros du travail. Ils auraient sans doute besoin d’aide, mais ils pouvaient déjà commencer tous les deux. Après avoir posé leurs affaires ailleurs, dans un coin de la salle, ils se dirigèrent vers l’endroit de la salle le plus amoché. Celui où se trouvaient jadis les canapés et divans pour se reposer entre Rho Kappa, devant un match ou après un entrainement. Une fenêtre avait explosé, à cet endroit, et le mur s’était en partie effondré sur les canapés. « Je te propose qu’on commence par là. » fit-il en s’y dirigeant. Il se tourna alors vers Des’ et lui posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis près d’une heure. « Au fait, Des’… Est-ce que… Est-ce que tu es au courant, pour Jordan ? » lança-t-il. Il essayait de faire preuve de tact, parce qu’il ne savait pas si Des’, un, connaissait Jordan et deux, savait qu’elle était décédée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyLun 4 Juin 2012 - 15:43

« Comme après un ouragan... »

Sa réponse ne fit qu’accentuer le malaise de Dess. Bien sûr, qu’il n’allait pas forcément bien. On ne savait pas encore si tous les élèves s’étaient sortis sans mal de la catastrophe, il y avait sans aucun doute des blessés, mais des morts ? C’était possible, elle n’en avait aucune idée et dire qu’elle était restée tranquillement à profiter du calme et de la tranquillité de la grande maison parentale. C’était vraiment honteux. En même temps, personne n’aurait pu prévoir que l’ouragan passerait sur l’école ni qu’il aurait eu une telle intensité. Normalement, il aurait dû être à des kilomètres de là, personne n’aurait été inquiété. Bien sûr, l’infrastructure aurait souffert, il était impossible de déplacer l’école en si peu de temps, mais au moins les élèves auraient pu être évacués et il n’y aurait pas eu de véritable drame à déplorer. Y en avait-il vraiment d’ailleurs ? La perspective qu’un corps ou même plusieurs étaient été découvert gisant sans vie au milieu des décombres lui glaçait le sang et lui donnait la nausée. Décidément, elle avait posé une bien mauvaise question au pauvre Trevor. Autant dire tout de suite qu’ils partaient directement du mauvais pied.

« Je me doute, désolée… C’était une question stupide. »

Il fallait qu’elle commence à se reprendre et ce n’était pas forcément avec le regard de Trevor posé sur elle qu’elle allait réussir à le faire. La jeune fille n’avait jamais été spécialement timide, mais avec lui, c’était vraiment très différent. Ce n’était pas vraiment parce qu’il était un garçon, il lui arrivait de discuter avec certains sans devenir rouge homard dès les premiers mots, mais elle ne savait pas vraiment pourquoi le Rho Kappa provoquait toujours chez elle les mêmes réactions étranges et disproportionnées. Une chose était sûre, elle était loin, bien loin de se sentir à la hauteur. Elle avait même la très nette impression de n’être qu’une petite chose fragile au milieu de nulle part. Elle aurait été complétement à poil, son impression n’aurait pas été différente. D’ailleurs sa tenue n’arrangeait rien et Trevor se chargea gentiment de le lui faire remarquer. Il était toujours tellement adorable alors qu’elle s’enfonçait en permanence dans des propos sans queue ni tête, se faisant passer pour une réelle petite idiote.

« C'est exactement ce que j'me disais ! »


Son clin d’œil la fit fondre une nouvelle fois, et elle put craindre un instant que ses jambes se dérobent sous elle lorsqu’il se rapprocha. Bien sûr, c’était un geste totalement désintéressé, il se rapprochait pour lui parler, seulement pour lui parler… Pouvait-il percevoir les battements de son cœur ? Il fallait espérer que ce n’était pas le cas. Pourtant, celui-ci tambourinait à se décrocher de sa poitrine, il aurait presque fallu être sourd pour ne pas l’entendre. Il fallait qu’elle se détende, qu’elle réussisse à ouvrir la bouche, à réfléchir. Ce n’était pas le moment de perdre tous ses moyens. Enfin, elle les avait déjà perdu rien qu’en entendant le son de sa voix lorsqu’il lui avait dit bonjour, mais elle se devait de remettre les pieds sur terre à présent, de redevenir la Dess que tout le monde connaissait. Celle qui était assez à l’aise avec les gens, discrète sans être réservée, ouvertes à de nouvelles rencontres et plutôt enjouée et agréable. Elle se faisait pour une petite fille coincée alors qu’elle avait seize ans, c’était parfaitement ridicule et elle s’en rendait bien compte. Dess prit le partie de ne pas répondre à sa remarque tout à fait légitime, elle avait l’air cruche avec sa jupe blanche et son chemisier à fleurs au milieu des décombres, lui donner raison serait stupide, il n’avait probablement pas besoin d’elle pour cela.

« Je viens de faire le tour du bâtiment, dehors. Il y a 3 fenêtres cassées, un mur un peu abimé. Pour le reste, pas de casse. Par contre, ici... On va en chier, autant s'y mettre tout de suite. »

La jeune fille écoutait ce qu’il lui racontait sans vraiment l’entendre. Elle tentait de refaire surface de l’écouter. Pourquoi était-elle là ? Pour le beau Tre… Non, pas du tout, elle était là pour les travaux, pour faire un inventaire des dégâts et commencer à déblayer tout ça avant que les Rho Kappa ne rappliquent et s’inquiète de ce qu’allait devenir leur bâtiment. Dess prit une grande inspiration et tâcha de redevenir un peu professionnelle. Trevor lui faisait confiance en tant que bras droit et elle n’avait pas le droit de le décevoir, en tout cas, pas aujourd’hui, les événements qui venaient de se produire avaient bien trop d’ampleur pour qu’elle puisse se permettre de rêvasser à une potentielle relation amoureuse entre eux. Elle déposa son sac à ses pieds, et entreprit de farfouiller à l’intérieur pour trouver sous sa tenue de sport, un bloc note et un stylo.

« D’accord, je vais noter tout ce qu’on va devoir vérifier et réparer aujourd’hui et dès que c’est fait, je le coche, ça nous permettra de ne pas nous égarer dans la masse de choses à faire. Il faut être organisé si on veut être efficaces. »

Sa voix trahissait encore légèrement son malaise et la couleur de ses joues n’avait pas changé, mais son cerveau était opérationnel maintenant et c’était le principal. Ils allaient pouvoir commencer. Sauf qu’il y avait encore un hic. Telle qu’elle était représentée là, son bloc à la main et toujours la même tenue inappropriée, elle donnait l’impression qu’elle allait simplement lui servir de secrétaire et non pas l’aider avec tout ce qui était travail manuel. Or, elle était une sportive, soulever des choses, se salir et transpirer ne lui faisait pas peur en général et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait faire une différence. Le jeune homme sembla le remarquer avant elle, puisqu’il ne put s’empêcher de lui faire remarquer qu’elle n’avait pas le style vestimentaire adéquat pour ce qu’ils allaient entreprendre. Et dire que Trevor avait dû formuler sa remarque à deux reprises avant qu’elle daigne enfin tenter de trouver une solution. Mais quelle idiote ! Vraiment, elle aurait difficilement faire pire.

« C'est très joli, ce que tu portes. J'aime beaucoup. Mais... tu ne veux pas te changer, avant de commencer ? Ça serait bête d'abimer tes vêtements. »

Jolie ? Il la trouvait vraiment jolie ? Non, c'était simplement la tenue qui lui plaisait, mais sur quelqu'un d'autre probablement....Se changer, d’accord, ça semblait faisable. Mais elle allait le faire attendre, il fallait qu’elle retourne jusqu’à sa chambre, trouve une tenue appropriée, l’enfile et revienne le plus vite possible. Ça allait leur faire perdre du temps, un temps précieux même. Mais avait-elle réellement une autre solution… Sa tenue de sport ! Elle en avait toujours une dans son sac à dos, prête à être enfilée dès que quelqu’un lui demanderait. Oui, mais se changer ici ? Parmi les décombres ? Oh et puis zut, qu’importe, Trevor comptait sur elle, et de toute façon, personne n’entrerait au moment précis où elle se retrouverait complétement à poil en plein milieu de l’immense salle, et puis même si c’était le cas, elle aurait la chance de se retrouver dans une des rubriques du journal de l’école et elle irait pleurer sur l’épaule de Zoey ou de Casey-Lee pour éviter d’étaler la honte qu’elle éprouvait aux yeux de tous.

« Tourne-toi »

Elle voulait bien ne pas être pudique, mais il y avait des limites. Dess farfouilla un instant dans son sac, en sorti un T-shirt et un jogging, qu’elle enfila à la hâte, elle ressemblait un peu plus à la jeune fille sportive que Trevor connaissait à présent. Il était vrai qu’elle était plus souvent en train de faire du sport qu’autre chose et personne n’avait vraiment l’habitude de la voir en vraie fille. Pourtant, lorsqu’elle n’était pas en train de courir après un ballon, de participer à ses entrainements de gymnastiques ou simplement de faire un footing sur la plage, elle ressemblait à mademoiselle tout le monde. Elle pouvait avoir envie de faire du shopping, elle se maquillait pour sortir avec ses amies et même si son style vestimentaire restait simple, elle aimait être regardée de temps en temps et ce n’était pas en se comportant en garçon manqué qu’elle y parviendrait.

« Je suis prête. On commence ? »


Le malaise ne s’était pas encore totalement dissipé, mais il y avait du mieux, c’était incontestable. De toute façon, il lui serait impossible de jouer les saintes nitouches pendant tout l’après-midi sans qu’elle finisse dans les pommes. Au moins, Trevor la prendrait dans ses bras pour l’emmener à l’infirmerie et… Non, il fallait vraiment qu’elle arrête immédiatement ses fantasmes, ils n’arrangeraient pas la situation actuelle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyLun 4 Juin 2012 - 13:30

► Dess' se retourna vivement et Tre' ne pu que constater qu'elle avait les joues rouge. Apparemment, il l'avait surprise ! Il y eut un moment de battement, durant lequel la jeune fille l'observa sans bouger, puis, comme si elle s'en rendait compte, elle répondit enfin à sa question. « Euh… Bonjour. Je viens d’arriver… Ça va ? » fit-elle timidement. Le brun haussa les épaules, laissant errer son regard sur l'étendue des dégâts. Pouvait-on vraiment dire que ça allait ? Lui, oui... mais des élèves avaient péris dans la catastrophe, et il ne pouvait pas s'empêcher de trouver ça triste. Miami était en deuil, le jeune homme n'allait par conséquent pas spécialement bien, à dire vrai. « Comme après un ouragan... » murmura-t-il, plus pour lui même que pour la jeune femme. Il se tourna ensuite à nouveau vers elle et lui sourit, pour ne pas qu'elle soit trop mal à l'aise. Il observa rapidement sa tenue, pas très appropriée, donc... ce qui fit réagir Desdemona, encore plus rouge que tout à l'heure. « Euh… Je.. J’ai pas réfléchi en m’habillant. Je sais que c’est pas très approprié. Désolée. » lança-t-elle d'un air absolument gêné, tout en croisant et décroisant les doigts. Trevor ne pu s'empêcher de rire. Ce n'était pas méchant, mais elle était trop mignonne à se tortiller dans tous les sens comme ça. « C'est exactement ce que j'me disais ! » taquina-t-il, en lui faisant un clin d’œil.
Il s'approcha ensuite d'elle, pour lui faire son rapport de l'étendue des dégâts à l'extérieur. Là, ils étaient presque à 10 mètres l'un de l'autre, ce n'était pas très pratique pour discuter. « Je viens de faire le tour du bâtiment, dehors. Il y a 3 fenêtres cassées, un mur un peu abimé. Pour le reste, pas de casse. Par contre, ici... On va en chier, autant s'y mettre tout de suite. ». Le brun détailla une nouvelle fois la tenue de la jeune femme, tout en se massant l'épaule. En défonçant une porte, le jour de l'ouragan, il se l'était froissée, et son haussement d'épaules de tout à l'heure lui avait provoqué des lancements dans celle-ci. « C'est très joli, ce que tu portes. J'aime beaucoup. Mais... tu ne veux pas te changer, avant de commencer ? Ça serait bête d'abimer tes vêtements. » lui fit-il ensuite remarquer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyVen 1 Juin 2012 - 19:08

« Salut, Dess’ ! Tu es là depuis longtemps ? »

La jeune fille se retourna et fit volte-face immédiatement, rougissant jusqu’aux oreilles. Elle n’avait pas eu le temps de se préparer psychologiquement à l’arrivée de Trevor, se contentant de constater les dégâts occasionnés par l’ouragan. Il avait été encore plus violent qu’elle se l’était imaginé. Le sol avait dû vibrer puisque différents objets jonchaient maintenant le sol et que du plâtre s’était écrasé par terre, provoquant des nuages de poussières. En réalité, ils allaient passer un certain temps à tout nettoyer et il ne manquait plus que le jeune homme pour qu’ils passent en mode ménage et tentent de déblayer les décombres et retrouver leur confrérie au naturel, comme si rien ne s’était passé. Les élèves qui s’étaient trouvés sur les lieux lors des intempéries avaient dû avoir une sacré frayeur et il était primordial de redonner à l’école l’image qu’elle avait avant l’incident pour le leur faire oublier le plus vite possible. Y avait-il eu des blessés ? Dess venait de revenir et n’en savait pas grand-chose finalement, le jeune homme pourrait sans doute l’éclairer à ce sujet. Sauf qu’elle était concentrée sur la tâche qu’elle avait à accomplir et ne pensait pas qu’il se retrouverait derrière elle aussi rapidement… Heureusement, il n’avait pas eu la mauvaise idée de lui mettre la main sur l’épaule ou quoi que ce soit du même genre, elle lui aurait probablement mis un pain en pleine tronche et aurait passé le reste de la journée à s’excuser platement pour le geste plus déplacé qu’elle s’était permis bien malgré elle. Dess dévisagea son ami quelques secondes avant de répondre, les joues toujours aussi rouge. Il était toujours aussi beau, elle le trouvait même plus magnifique à chaque fois qu’elle le revoyait, ce qui ne l’aidait pas à se mettre à l’aise. Si elle avait écouté seulement les battements de son cœur plus que sa raison, elle lui aurait déjà sauté au cou, mais la peur d’être rejetée surpassait de très loin l’attirance qu’elle avait pour Trevor, aussi ne bougeait-elle pas d’un millimètre, se contentant de prendre son courage à deux mains pour répondre à sa question.

« Euh… Bonjour. Je viens d’arriver… Ça va ? »

Quelle idiote elle faisait ! Lui demander si ça allait alors qu’il venait de faire face à un ouragan dévastateur et qu’il devait en plus de gérer les cours et tous ses problèmes habituels s’occuper de l’organisation des équipes de reconstruction de Rho Kappa. Le jeune home devait donc avoir du pain sur la planche et pas vraiment le temps de se demander comment il allait et si son humeur était au beau fixe. Comment pouvait-elle toujours dire exactement ce qu’il ne fallait pas dès qu’elle se retrouvait avec Trevor ? Dess se serait donné des claques si elle n’avait pas eu peur de paraitre encore plus bizarre aux yeux du jeune homme. En parlant d’être bizarre, elle se rendit subitement compte que sa tenue vestimentaire était totalement inappropriée par rapport à la situation. Elle s’apprêtait à enlever les décombres et à redonner une secondes jeunesse au bâtiment de la confrérie pas pour faire un défilé de mode ou une balade sur la plage. Le regard que Trevor posa sur elle acheva de la mettre mal à l’aise, il avait l’air de la trouver étrange plus que jolie et ça lui donnait plus envie de pleurer qu’autre chose. Pourquoi ne faisait-elle jamais rien quand il fallait. Il ne lui restait plus qu’à se justifier bêtement et tenter de faire de son mieux pour être à la hauteur de ses espérances. Il y avait peu de chance qu’elle y parvienne réellement, mais Dess avait bon espoir de montrer qu’elle pouvait être le bras droit qu’il lui demandait d’être faute d’essayer d’être une parfaite potentielle petite amie.

« Euh… Je.. J’ai pas réfléchi en m’habillant. Je sais que c’est pas très approprié. Désolée. »

Si elle avait pu devenir plus rouge, elle l’aurait probablement fait, au lieu de ça, elle se contenta de croiser et décroiser nerveusement ses doigts, osant tout de même relever la tête pour regarder le jeune homme dans les yeux, ce qui la fit fondre comme neige au soleil. Il fallait vraiment qu’elle se reprenne si elle ne voulait pas faire une syncope avant la fin de la journée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyVen 1 Juin 2012 - 17:02

► L’ouragan de lundi avait été dévastateur. L’école était un peu près ruinée. Salles de classe, bâtiments des confréries, gymnase, et même les dortoirs : tout était à reconstruire. Mais d’abord, il fallait déblayer, faire un état des lieux, décider de ce qui changerait et de ce qu’on reconstruirait à l’identique. Les élèves volontaires avaient été regroupés et ils s’étaient vu chacun attribuer un endroit à déblayer. Pour Trevor, qui était Chef de Confrérie, le choix avait été vite fait. Il s’occuperait du bâtiment des Rho Kappa. Ce n’était pas spécialement grand, mais il y avait beaucoup de matériel de sport à l’intérieur. Il priait pour que celui-ci ait été épargné un maximum.
Il arriva sur place un peu en avance par rapport à l’heure de rendez-vous. Rendez-vous, mais avec qui ? Avec Dess’. Son prénom complet, il avait du mal à le retenir. Elle était son bras-droit, depuis qu’ils avaient fait connaissance, tous les deux. Il avait tout de suite été charmé par l’optimisme de la jeune femme, et lui avait par conséquent attribué le poste de second au sein de la confrérie. Il aurait certes pu nommer Valentin. Son ami. Mais ils se partageaient déjà le leadership des Cannonballs, et selon Trevor, mieux valait ne pas trop trainer ensemble, au risque de se disputer. En plus, Dess’ était parfaite dans le rôle de bras droit. Elle avait de bonnes idées, motivait les troupes facilement, était très avenante… Bon, certes, elle ne parlait pas beaucoup… mais qu’importe ? Pour le brun, ce n’était pas ça le plus important.
Le jeune sportif entreprit de faire le tour du bâtiment, premièrement. Il constata rapidement qu’il n’y avait pas trop de casse, à l’extérieur. Quelques fenêtres brisées. Un mur endommagé. Pour le moment, rien de dramatique. Mais ce qui lui faisait le plus peur, c’était l’intérieur. Le matériel avait-il survécu ? Il poussa la porte, après avoir repris sa respiration. Dess’ n’aurait qu’à le rejoindre. Oui… sauf qu’elle était déjà là. Il sourit quand il la vit, ce qui creusa une fossette au creux de sa joue légèrement hâlée par le soleil. « Salut, Dess’ ! Tu es là depuis longtemps ? » lança-t-il à la jeune femme, depuis la porte, pour qu’elle se rende compte qu’il venait d’arriver. Elle se tourna vers lui, et il remarqua qu’elle était… changée. Quand il comprit que c’était l’effet de sa tenue, très inhabituelle, à son avis, il fronça un sourcil, légèrement. Mini-jupe, haut fleuri, maquillage… Il n’avait vraiment pas l’habitude de la voir comme ça. Bon, ça lui allait bien, là n’était pas la question. Mais ça le perturbait, parce qu’il avait un souvenir d’elle tout autre. Sportive, en fait. Lui, pour sa part, portait un bermuda en jeans, troué à la cuisse gauche, qu’il utilisait pour travailler sur des chantiers, par exemple, avec un marcel blanc. Des Converses. Et c’est tout. Une tenue pour déblayer, quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] EmptyVen 1 Juin 2012 - 14:58

L’ouragan avait été dévastateur. Personne ne s’y été réellement attendu et les dégâts promettaient d’être importants. Dess avait eu de la chance dans son malheur, elle avait profité d’une accalmie dans ses cours pour rendre visite à sa famille qui lui manquait toujours beaucoup lorsqu’elle restait à l’école pendant une longue période. Seulement, entre les entrainements sportifs, ses sorties entre amis qu’elle essayait de ne pas délaisser malgré ses réticences à sortir tous les soirs dans des endroits branchés aux alentours de l’école. Dess n’avait jamais été une grande fêtarde et ne le serait probablement jamais. Oh bien entendu, passer l’après-midi à la terrasse d’un café avec quelques copines à échanger tous les petits potins lui faisait plaisir, mais c’était bien différent d’une grosse soirée avec une musique trop bruyante, des personnes trop excitée bien souvent par la boisson et une robe trop courte qu’elle essayait de rallonger en tirant sur le bas, toutes les trente secondes. Pourtant, la jeune fille n’était pas un garçon manqué, elle aimait être jolie et attirer les regards, mais pas jouer les bimbos. Elle n’avait pas le physique approprié pour cela. Il lui arrivait bien souvent de dévisager les filles immenses et leurs longues jambes parfaites, elle-même était plutôt petite de taille et bien qu’elle s’y soit fait depuis un bout de temps maintenant, elle ne pouvait empêcher d’être envieuse des filles qu’elle trouvait toujours plus belles qu’elle. En plus, la plupart d’entre elles trouvait toujours le moyen de se plaindre de tel ou tel défaut qu’elles n’imaginaient que dans leurs têtes. Pitoyable, vraiment ! En attendant, ce n’était pas de cogiter sur l’injustice du monde qui allait l’aider à se préparer, car si elle avait échappé à l’ouragan en se réfugiant chez papa et maman, ce n’était pas le cas de l’école. Pourtant, sa famille habitait elle aussi sur Miami, mais la résidence familiale avait eu la chance de se trouver assez loin de la tempête pour que les dégâts occasionnés soient moindre. Bien entendu, ses parents avaient tout de suite voulu retenir Dess, mais elle avait des cours à reprendre et savait pertinemment que Rho Kappa allait avoir besoin d’elle. C’est donc sans céder aux supplications parentales qu’elle reprit le chemin de l’école, en jetant tout autour d’elle un regard désolé. Manifestement, beaucoup d’habitations avaient soufferts elles aussi et elle commençait réellement à craindre le triste spectacle qui s’offrirait à elle lorsqu’elle arriverait à Wynwood.

Rien qu’en descendant du bus, Dess remarqua que l’école avait bel et bien été la cible de l’ouragan. C’était comme s’il était passé en plein dedans, faisant des ravages sur son passage. Trevor lui avait donné rendez-vous dans le bâtiment de la confrérie, pour qu’ils puissent constater de visu l’étendue des dégâts. Finalement, elle ne savait pas ce qui lui faisait le plus peur, se retrouver face à un bâtiment ravagé et où les travaux à faire pour tout remettre en état allaient être considérables ou bien se retrouver en face du garçon qui faisait battre son cœur depuis qu’elle avait croisé son regard ? Difficile à dire. La jeune fille prononçait son prénom en boucle dans sa tête et cette litanie lui donnait la désagréable sensation d’avoir un gros nœud dans l’estomac. Elle avançait vers le bâtiment des Rho Kappa, mais ses pieds faisaient le travail tout seuls, son cerveau avait été mis en mode pause et l’image du jeune homme qui allait bientôt se retrouver en face d’elle, tout près d’elle l’obnubilait. Pourtant, depuis le temps qu’ils se connaissaient, Dess aurait tout de même dû réussir à s’habituer à sa présence ou tout du moins, à rester à peu près elle-même. Mais rien à faire, il avait toujours la même influence sur son rythme cardiaque, elle osait à peine lui parler de devoir ouvrir la bouche pour en sortir quelques mots était une véritable torture pour la jeune fille. Elle jeta un coup d’œil vers sa tenue. Et dire qu’elle n’avait pas fait le lien entre ce qu’elle porterait aujourd’hui et le fait qu’elle allait bientôt se retrouver face au garçon de ses rêves. Quelle idiote ! Enfin, ce n’était pas si catastrophique, sa petite jupe blanche lui allait plutôt bien, son chemisier à fleurs aussi et en plus, elle avait pris la peine de se maquiller, parfait ! A moins que… Elle faisait plus fille que sportive pour le coup, et si Trevor la trouvait trop différente ? Et s’il s’imaginait qu’elle ne collait pas avec l’adversaire redoutable qu’elle pouvait être lorsqu’on lui mettait un ballon dans les mains. Mais non, il la connaissait depuis longtemps, il avait déjà dû la voir plus d’une fois dans une autre tenue qu’un simple jogging et un T-shirt, mais de toute façon, rien de ce qu’elle pourrait se dire à présent la rassurerait, elle était bien trop nerveuse pour y parvenir.

Ça y était, elle était devant la porte, plus moyen de reculer à présent. La jeune fille prit une grande inspiration avant de l’ouvrir, tout ça pour se rendre compte que Trevor n’était manifestement pas encore là. Parfait ça lui laissait tout le temps de commencer à relever par elle-même tout ce qui était à jeter ou ce qui pouvait encore être sauvé, à moins que le jeune homme arrive plus vite qu’elle ne l’aurait imaginé…

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty
MessageSujet: Re: La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]   La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
La passion est comme un ouragan, pourquoi ne pas combiner les deux ? [Trevor]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wynwood University :: Corbeille :: ARCHIVES AVANT 2023 :: Rps à archiver :: RPs abandonnés-
Sauter vers: