Far away from home. \ Sienna.

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Sweet mother of jesus.

« La demoiselle s'appelant finalement Sienna décide de s'asseoir à côté de moi, signe que je n'avais pas l'air si antisociale que ça. Je tournai la tête en sa direction, un souris au coin des lèvres, tentant d'avoir l'air le plus amicale possible. Un peu de compagnie en cette journée plus que déprimante ne pouvait que me faire du bien de toute manière.

« Ouais, ça fait pas très longtemps que j'habite ici. Je dirais... un peu plus de deux mois. » J'arrêtai de parler, la bile me remontant à la gorge, pensant à tous les souvenirs que j'avais laissé derrière moi. « j'arrive du Texas. Austin pour être plus précise. »

Je croisai les mains sur mes cuisses tout en soupirant. Non, franchement je devais arrêter de soupirer comme une machine à vapeur. C'est bien beau la déprime mais il fallait que je trouve de quoi me remonter le moral. Déjà, tenir une conversation avec cette Sienna m'occupait, mais il est clair que si je mettait en avant mes souvenirs pendant la conversation, je n'irais pas bien bien loin. Ébouriffant ma chevelure qui commençait lentement à sécher grâce au parapluie de l'asiatique, je relevai la tête et fixai l'horizon, qui semblait être zébré à cause de la pluie tombant verticalement.

« T'es de quelle confrérie, toi? Rebelle, sportive, artiste? » Demandais-je avec un sourire.

L'attaque de la fouine commence. Je suis une fille vraiment curieuse, vous l'aurez remarquer.

Fiche (c) Espe

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La blonde ne semblait pas très sociable ou alors elle n'était juste pas d'humeur. En ces jours pluvieux, c'était plutôt compréhensible et toi, d'ailleurs, tu te sentais plutôt maussade. Ta motivation retombait au rythme des gouttes de pluie, t'aurais préféré rester au lit.

Flip. Flap. En plus, on est Lundi, la pire journée qui soit pour une lycéenne, tu vas douiller ma vieille ! Tu sais, la première journée de la semaine où tu n'as qu'une hâte c'est qu'elle se finisse mais aussi, bizarrement la journée où tu as le plus de cours chiants... Et ouais, vive le Lundi !

- Hm, on ne peux pas dire que j'aime la pluie... mais entre rester chez moi, être là comme une conne sous la pluie ou entrer dans ce bâtiment des horreurs, comme tu dis, je préfère nettement être trempée jusqu'aux os.

Ouais, elle est vraiment pas d'humeur, tu devrais rentrer dans le bâtiment et te préparer à supporter l'attente d'avant classe toute seule, à moins de croiser quelqu'un que tu connais, à tout hasard.

- Je m'appelle Katherine... et toi ?
- Sienna.

Finalement, t'as jugé bien vite. La grande blonde te laisse le seul bout de bois sec du banc en se décalant, t'invitant donc à t'asseoir. Comme quoi un parapluie, c'est aussi un bon pote. Là, tu te dis que c'est quand même la première fois que tu la croises à Wynwood. D'où sort-elle pour que tu ne l'aies jamais croisée auparavant ?

- Dis moi, je me trompe où ça fait pas longtemps que t'as intégré Wynwood ?

Invité

Sweet mother of jesus.

« Toujours la tête entre les mains, je laisse affluer les pensées négatives envers mes parents et leurs idées de cinglés. Je remarque alors que la pluie ne mouille plus le sommet de mon crâne, et intriguée je lève la tête. C'est une fille, d'origine asiatique que je vois devant moi, son parapluie cachant nos deux tête, là est la réponse a ma question. Je lui souris, et baisse la tête, ne voulant pas passer mon temps à la regarder en me cassant le cou.

« Hm, on ne peux pas dire que j'aime la pluie... mais entre rester chez moi, être là comme une conne sous la pluie ou entrer dans ce bâtiment des horreurs, comme tu dis, je préfère nettement être trempée jusqu'aux os. » Dis-je en soupirant.

Je sais que j'ai l'air de faire pitié avec mon maquillage coulant sur mes joues, mes cheveux blonds me collant sur le crâne à cause de la pluie, mais je m'en fiche légèrement. Les gens ont des hauts et des bas. Et bien je suis simplement en train de descendre une côte. Très rapidement. Je chasse ces idées du revers de ma pensée et je reviens à l'inconnue.

« Je m'appelle Katherine... et toi? »

Je me déplaçai sur le banc pour lui laisser le seul trou non mouillé, et lui fait signe qu'elle peux s'asseoir, un petit sourire timide sur les lèvres. Eh oui, je suis gentille lorsque le moment le veux. Mon regard se pose sur elle, sans malice, je ne fais que m'imprimer son physique mentalement, si jamais il m'arrivait de la recroiser. Que dieux sache, j'ai une mémoire de piaf!

Fiche (c) Espe

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On ne peut pas dire que tu aies beaucoup dormi cette nuit. Pas à cause d'une fête, pas d'insomnie ni de problème qui te préoccupe. Certes, tu as passé une partie de ta soirée à résoudre des équations mathématiques, ce qui n'est pas forcément la chose idéale à faire juste avant de se coucher. Non, vraiment, pourquoi t'es-tu réveillée à six heures du matin alors que tu aurais pu rester plus longtemps au lit, ce matin ?

Toujours est-il qu'en ce Lundi, tu te réveilles bien grincheuse dans les draps de ton lit, chez tes parents alors que les premiers rayons du soleil tardent à apparaître. Tu bondis hors du meuble en bois, te précipite à la fenêtre et ouvre les rideaux. Là, tu comprends mieux le délire. Ce n'est pas qu'il soit tôt mais plutôt que le temps est à chier. Il pleut. Miami, ville au cœur de la belle Floride, connue pour son soleil... On a tous nos mauvais jours. Alors, tu refermes les rideaux, découragée. Tu fais traîner tes chaussons sur le sol jusqu'à la petite cuisine de l'étage, t'attrapes un bol, une cuillère, une banane, de l'avoine, du lait de soja et du sucre. Tu mets les ingrédients dans un mixer, après avoir coupé la banane en plusieurs morceaux, afin d'obtenir une bouillie céréalière que tu verses dans ton bol, tu prends ensuite un verre que tu remplis d'un jus d'une orange que tu as sorti du panier de fruits pressée à l'aide d'un presse agrumes qui traînait à côté du mixer. Et hop, petit déjeuner qui dure une bonne demi-heure tellement t'es démotivée en ce début de semaine, pluvieuse qui plus est.

Vers huit heures, tu es prête depuis quelques minutes déjà et te décides enfin à sortir de la maison familiale pour te diriger vers le lycée. Tu passes par le parc, celui-ci est évidemment vide de monde vu la pluie qui coule à flots. Heureusement, tu as pris ton parapluie, tu risquais pas de l'oublier vu le torrent que tu as pu constater dès ton réveil derrière la fenêtre de ta chambre. Le bruit se faisant de plus en plus assourdissant sur le plastique, tu n'as plus qu'une envie c'est rentrer dans le bâtiment jusqu'à ce que tu remarques...

Une jeune fille blonde le cul sur un banc à moitié mouillé, et elle, la pauvre, pas même une capuche... Tu t'approches d'elle, lentement, et plus tu es près d'elle, plus tu te dis que c'est une mauvaise idée et que tu ferais mieux de faire demi-tour. Ton parapluie est à présent au dessus de vos deux têtes, toi, tu regardes vos pieds et les gouttes qui les entourent. Tu n'as pas vraiment envie de rester plantée là plus longtemps au point de te retrouver à sauter dans une mare.

- Tu aimes l'eau ou c'est le Lundi matin qui te décourage de te mettre à l'abri dans le bâtiment des horreurs ?

Invité

Sweet mother of jesus.

« Matin pénible. De la pluie, beaucoup de pluie. Juste pour me dire coucou, ta journée sera merdique! Je suis étendue dans mon lit, regardant le plafond de ma chambre, puis décide à me lever. En essayant de ne pas croiser les parents, je fais mon ninja jusqu'à la salle de bain, et je vais prendre une bonne douche. Douche qui dura une heure. En sortant, je me sèche les cheveux, les laisse au naturel, et me maquille. Fière du résultat, je me souris à moi même, et vais chercher dans mes tiroirs de quoi m'habiller. Je choisi une simple camisole blanche sous une veste en cuir noire et des jeans troués. Habillée toute simplement, je sort sans dire un seul mot aux parents, et me dirige vers le lycée.

A ce qu'il parait, juste à côté de la plage du lycée, il y avait un parc. Je n'y avais jamais mis les pieds, et c'était l'occasion de le faire. Ce parc me rappellerait surement le vieux terrain de jeu que j'avais en face de chez moi, lorsque j'étais encore au Texas. Une grimace de colère fit crisper mon visage, et pour me calmer, passa une main dans ma chevelure blonde. C'était donc clair. direction le petit parc tout mignon.

Une fois arrivée au parc, je ne vit personne. C'était peu être normal, vu la pluie qui tombait. J'avais été un peu stupide de ne pas apporter de parapluie. Mais bon, c'est pas de l'eau qui allait me tuer de toute manière. En soupirant, je posai mon derrière sur un banc libre. En passant ma main dans ma chevelure a nouveau, je fermai les yeux en posant ma tête dans mes mains, en gémissant.
Pourquoi je n'avais pas pu garder contact avec mes amis d'enfance? Pourquoi je n'avais pas pu simplement rester au Texas, loin de toute cette merde. En soupirant bruyamment, je relevai la tête, et vit quelqu'un au loin, mais n'y porta pas attention. Je retournai a ma déprime. Déprime qui se faisait savoir, depuis quelques mois.

Fiche (c) Espe