Tu peux pas regarder ou tu vas ? | ft Hugo S. Larsen

Mardi matin, 10h05 heure de la récréation.

Le mardi matin, j'ai la chance de commencer à 10h30. Alors autant dire que je me lève à 9h55, je prend ma douche en quatième vitesse, je m'habille, je bois un café et je vais en cours. Car le mardi matin, le sommeil c'est important. Surtout qu'en ce moment j'ai une baisse de régime. Je suis fatiguée la plupart du temps, je ne fais que dormir et suite à cet état de fatigue permanente je suis horriblement de mauvaise humeur avec toutes les personnes ayant le malheur de me dire " Bonjour ". Même ma mère en à prit plein la tête la semaine dernière au téléphone, car elle à eu la merveilleuse idée de me parler de son chien. Chien qui entre parenthèse est moche et complètement abruti. Pas étonnant que mon beau père ne l'aime pas .. Le chien. Elle m'avait donc raccroché au nez, ce qui m'avait encore plus mis de mauvaise humeur. Bref.

Aujourd'hui j'avais donc essayé de dormir le plus possible mais en entendant mon reveil sonner à 9h55, j'étais encore exténuée. Enfaite j'avais l'impresion que plus je dormais et plus j'étais fatiguée, et ça, ça m'énèrvais encore plus ! Je m'étais donc levée, pris une douche et habillée, bu un café et pris mon sac, direction les salles de cours. Une fois arrivée au lycée, je m'étais rendu compte que j'avais oublié un cahier, celui d'histoire. Et ça me mis en colère, une fois encore. Même moi je m'énèrvais alors imaginez ! Je ne supportais plus rien et plus personne. J'étais donc en plein milieu du couloir la tête dans mon sac à la recherche de ce maudit cahier lorsque quelqu'un me percuta de plein foué, faisant tomber mon sac et mes affaires, dont mon cahier d'histoire qui était enfaite bien caché. Une fois mon équilibre retrouvé, je me retourna vers le jeune homme qui, le pauvre, m'avais maladroitement rentré dedans. En temps normal, je lui aurais fais mon plus grand sourire, et je lui aurait assuré que ce n'était rien du tout. Car il faut l'avouer, le jeune homme qui venait de me rentrer dedans était vraiment très mignon.

Mais aujourd'hui, en ce moment, pas de quartier ! Mignon ou pas il venait de me rentrer dedans et ce n'était absolument pas le moment. Je m'étais donc retournée face à lui et dans un regard emprunt à la haine je lui avais craché au visage " Non mais tu es complètement con ou tu prends des cours ? T'es pas tout seul dans le couloir, tu peux pas faire attention ou tu vas espèce d'abruti ! " Ah une fois tout cela débité, je me sentais beaucoup mieux, quoi que un peu en colère ..