I'm sorry, I'm so angry || ft. Pénélope

La machine n'avait pas décidé de faire des siennes pour aujourd'hui et c'était tant mieux. Dire qu'il y avait eu des accidents dans la passé, qui avait ruiné sa vie ... Pas possible ça ! Dès qu'il était fatigué et qu'un élément le perturber, impossible de penser à des choses positives. « Pour être tout à fait honnête, non ça va pas. Mais je ne veux pas t'embêter avec ça ! » Il avait peut-être envie et besoin de parler, mais il avait peur de s'emporter et de ne pas s'arrêter de critiquer le monde dans lequel ils vivaient. Car une fois parti, on ne l'arrêtait plus. C'était rare, mais cela arrivait c'était violent. Heureusement il y avait eu Max le jour où Isy lui avait annoncé qu'elle partait. Il n'avait pas très bien réalisé qu'ils avaient rompu ce jour-là. Max lui avait permis de comprendre un peu mieux tout cela.

Alecto souffla un bon coup, histoire de reprendre son calme, pour de nouveau être fatigué et non en colère. Seulement il se doutait bien que Pénélope n'allait pas rester sans réponses et qu'elle allait certainement lui demandait ce qui n'allait pas. Il l'aurait bien éviter, mais il savait que même s'il détournait le sujet, elle finirait par y revenir de toute manière.

Ouf, c'était bien lui. En se retournant je reconnu son regard et son sourire presque ravageur. Je n'aimais pas les blonds mais toi, tu avais énormément de charme, et tu étais agréable. Enfin nos conversations étaient assez agréables, bien qu'on ne se voyait jamais ici.

-Et bien je vais bien, et toi alors?

Tu me fis rire à la suite de tes mots, disant que tu étais toujours fatigué lorsque nous nous croisions, ce n'était pas grave et puis je comprennais, les études pour être chirurgien ne devait pas être de tout repos.Et puis moi aussi j'étais fatiguée, bien que je ne le montrais pas. J'adorais dormir, oh oui. Enfin bon, je m'asseyais donc à tes côtés sur un fauteuil en attendant ta réponse.

C'était bien elle. Elle venait de l'appeler. Elle aussi avait des doutes, mais semblait un peu plus sûre d'elle, et un peu plus de bonne humeur aussi. Il resta quelques secondes sans bouger. Il fallait qu'il soit de bonne humeur et il serait. Il arbora son plus beau sourire et se retourna :

« Pénélope ! ... » Il aimait ce prénom. Cela lui rappeler Ithaque, le mythologie grecque, la Grèce, son pays. « Comment vas-tu ? » Il se rendit alors compte de la faiblesse de sa voix et du manque d'enthousiasme qu'il avait. « C'est hallucinant, je tombe sur toi à chaque fois que je suis fatigué ... Je suis désolé ... » Il n'aimait pas être dans ces états-là de faiblesse et de mauvaise humeur, surtout quand il rencontrait des gens sympathiques et qu'il aimait bien. Elle allait le prendre pour un rabat-joie qui ne dort jamais si cela continue.
Il lui afficha un dernier petit sourire puis se retourna placer ses affaires à laver dans la machine en vrac. Il était presque à la limite de ne plus pouvoir faire un seul geste. Une fois la bête actionnée, il s'écroula sur un des fauteuils non loin de lui, prévu à cet effet.

En cette heure de fin de journée, je me présentais avec quelques vêtements dans un sac, puisque c’était mon rituel de la semaine. Donc je ne devais voir personne que je connaissais puisque c'était des sous-vêtements, et que ceux-ci était quelques peu.. Sexy. Enfin bon, j'étais seule devant une machine à laver, regardant l'heure qu'il est pour voir à quelle heure je pourrais partir et enfin aller dormir, puisque j'étais fatiguée. J'entendis du bruit, c'était toi, mais je ne voulais pas croire que c'était un garçon, donc discrètement je tournais ma tête, et là. Un blond, de dos. Magnifique de corps, celui-ci me disant quelques chose d'ailleurs.

Alors, une fois que mon linge se trouvait dans la machine, je me tournais pour pouvoir briser ce silence, glissant une de mes mains dans mes cheveux, comme à mon habitude.

-Alecto..?

Si ce n'était pas toi, j'allais passer pour une cinglée qui parle aux inconnus, sinon, je serais soulagée.

Saleté de machine à laver ! Il fallait bien sûr se rendre dans la salle commune où elles s'y trouvaient toutes, l'endroit où on était obligé de voir quelqu'un, même quand on en avait pas envie. C'est pas que Alecto soit fatigué, mais les récents partiels qu'il avait eu l'avait rendu désagréable. Il s'était arraché les cheveux, mais il savait qu'il les avait plutôt bien réussi. Il lui restait encore tant d'années à faire pour devenir chirurgien ... Il se retrouvait parfois découragé, Surtout depuis que Isy avait décidé de partir loin, loin de lui. Et il n'avait pas de nouvelles. Normal, ils avaient décidés de rompre. Mais il arrivait à garder le cap grâce à sa petite sœur, le seul vrai amour de sa vie, et la seule personne qui restera à jamais dans son cœur.

Le grec était donc descendu jusqu'à la laverie, et par malchance, il y vit une personne. Et merde ! Il n'allait pas pouvoir s'énerver tranquillement contre ces saletés de machines. C'est alors qu'il reconnu ce dos, qu'il avait vu quelques jours plus tôt. C'était elle ou son ex ? A chaque fois il avait ce doute et se demandait qui elle était vraiment. Il ne voulait pas lui parler de peur de ne pas être agréable. Il préféra alors faire comme s'il ne l'avait pas vu, et aller s'acharner sur une pauvre machine, dos à la jolie Pénélope.

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