Ton pire cauchemar est de retour X (pv Cassie)

Le jeune homme avait l'air d'apprécier mes tendres baisers. Mais au final avaient-t-ils un sens, réellement à quoi cela pouvait-il bien servir? Pourquoi l'embrassais-je? J'en avais envie. Mais pas seulement, je l'appréciais , mais pas seulement, il y avait quelque chose d'autre derrière tout ça. Mais quoi?Je savais ce que c'était mais j'avais peur de me le dire, d'en prendre conscience. Non je n'étais pas prête, pas encore. Je ne pouvais pas, mais le voulais-je seulement? J'en doute vraiment.
Pour en revenir à nos moutons, j'attendais une réponse sérieuse de la part du jeune homme. Il finit par ouvrir la bouche. Sa réponse ne me convenait pas des masses et je lui répondis aussitôt qu'il eu terminé.

- On ne peut jamais être sûr de personne Jasper et ce même si on a une foie sans égale pour ce quelqu'un. Parfois on se cache les yeux à moitié pour faire semblant de ne pas voir. Mais est c'que ça te dérangerait de venir faire un test de dépistage avec moi?

Je m'arrêtais au milieu de mon discours, que venais-je de dire? Je parlais de faire un test avec lui. Non je ne pouvais pas cela m'était impossible. Mon inconscient me faisait perdre conscience de quelques petits détails. Le brun coupa le court de mes pensées pour me demander si je prenais la pilule.

- Bien sûr que je prends la pilule et mes protections en règles générales sauf avec toi. Donc ne t'inquiète pas je ne vais pas tomber enceinte aujourd'hui. Sûrement pas! J'ai toute la vie devant mi et surtout toute ma vie pour avoir des enfants. Enfin presque toute ma vie.

Je réfléchissais à aborder un autre sujet pour qu'il soit différent de celui que je faisais en ce moment. Je finis donc par prendre de nouveau la parole.

- Tu sais Jasp', j't'aime bien même si tu crois au contraire. Pour en revenir à Leelah. Crois-tu vraiment qu'elle en vaut la peine? Qu'elle vaut la peine de te mettre dans des états seconds?Tu n'as pas l'droit de te détruire inutilement pour quelqu'un. Si tu veux fumer fais le pour toi et seulement toi, pas pour quelqu'un ou à cause de quelqu'un.

J'avais exprimé ce que je ressentais sur la situation qu'il m'avait cité et je lui souris avant de ne remonter dans ma chambre.

Je regardais le brun qui répondit alors à ma question en me disant qu'il me regardait parce que j'étais belle, qu'il me regardait parce que je le rassurais. Nul doute que cela me faisait plaisir, mais il me rappela qu'il n'avait pas fumé un seuls joint depuis qu'il avait mit les pieds dans ma maison. C'était vrai, mais cela voulait-t-il dire que quand le brun allait quitter ma maison il recommencerait? Pourquoi vouloir se satisfaire d'une drogue complètement illicite? Pourquoi ne pas aller de l'avant plutôt que de choisir ce qui est atteignable. Se dresse devant nous d'immenses obstacles et c'est à nous de les gravir afin de trouver quelque chose de meilleur après. Mais qu'importe là n'était pas la question. Je souris au brun avant de venir prendre possession de ses lèvres quand il eu terminé son discours. Il me trouvait belle, il pensait que je le rassurais, il m'aimait bien s'était suffisant pour que je lui offre un baiser. Outre le fait qu'il me trouve belle j'avais tout de même une question. Parce que oui jusqu'à preuve du contraire nous n'avions pas réellement prit de précaution lors de l'acte. Je finis par ouvrir la bouche.

- Dis Jasp', ce surnom m'était venu tout seul, on a pas prit nos précautions pendant l'acte. Est ce que ce serait déplacé de te demander si tu n'as rien? De mon côté je n'ai rien, j'ai fait un test de dépistage il y a un peu plus d'une semaine. Réponds moi sincèrement Jasper.

J'espérais qu'il me rassure sur ce point, si je le rassurais, il fallait qu'il me rassure aussi à son tour. Dans la vie ça à toujours été donnant donnant et ce quelque soit les actes que l'ont fait ou dit. Dis moi que tu n'as rien, dis moi que tu n'es pas séropositif. Je passais mes mains derrière son cou avant et je le regardais droit dans les yeux. Nos deux visages étaient à une distance raisonnable l'un de l'autre, mais qui donnait tout dans la suggestion. Mes yeux bruns étaient ancrés dans ceux verts de mon vis à vis. J'attendais vraiment une réponse honnête de sa part. J'avalais ma salive trouvant les quelques secondes qui s'écoulaient un peu longue, peut être même un peu trop longue à mon goût. Et s'il me disait qu'il était atteins d'une maladie sexuellement transmissible? Qu'est ce que je faisais? Que pouvais-je bien faire? Oublies-ça Cassie, Jasper est un jeune homme responsable, il n'a pas couché à tout va sans préservatif enfin je n'espérais pas.

Personne ne l'attendait et c'était tant mieux. J'aimais pas rester seule les soirs comme ceux là. Dunc' et Jude n'étaient pas là ce soir et j'avais pas spécialement la tête à aller danser, que ce soit en boîte ou ailleurs.

- Non tu ne me déranges pas l'moins du monde. Au contraire tu combleras le vide qui aurait dû s'emparer de moi.

Il adorait le chocolat, ça tombait bien moi aussi j'en raffolais. Peut être même un peu trop à mon goût. Si j'aurais voulu me droguer j'aurais choisie le chocolat comme addiction avec le sexe. Si le sexe pouvait être considéré comme une addiction. M'enfin bref qu'importe, là n'était pas ma question principale. Il me dit une réplique qui me fit rire. Oh non je n'étais pas parfaite, personne ne l'était même si certain d'entre nous pensaient l'être. M'enfin ceux qui pensaient l'être n'avait rien compris à la vie. Au moins une chose était sûr je ne faisais pas partie de ces gens qui pensaient encore que la perfection existait. Il finit par me dire qu'il voulait du gâteau et qu'il n'allait pas attendre qu'il vienne tout seul. Remarque quelque peu machiste sur les bords qui voulait dire " je n'attends qu'une chose que tu me serves femme". Et mon point tu veux y goûter? Mais je ne dis rien, oui je ne voulais pas chercher le conflit ce soir. Je lui rebattrais dans les dents une prochaine fois. Si prochaine fois il y avait. Chose que je croyais de plus en plus. Je me décidais alors de lui couper une part de gâteau et j'en fis de même pour moi. Une fois le repas terminé je me décidais à me lever et à faire la vaisselle qui se trouvait dans l'évier. Je m'attelais à la tâche pendant que Jasper m'observait par dessus le bar. Commençant à être exaspérrée de son silence mais également de sentir son regard sur moi je pris la parole.

- Qu'est ce qu'il y a? Il y a quelque chose qui n'va pas chez moi? J'ai un bout de poivron entre les dents? Ou un truc du style...

Je le laissais m'observer plus longtemps mais cela me déstabilisait. Quand je n'étais pas maître de ce genre de truc cela me rendait quelque peu mal à l'aise. une fois que j'eu terminé ma vaisselle je retournais vers lui et lui tapais gentiment dans l'épaule.

- Dis moi ce que j'ai...

Il déclina mon offre de m'accompagner. J'avais déjà prit une douche, mais la sensation d'un liquide qui collait de plus en plus entre mes jambes étaient légèrement désagréable. Je souris tout d'même au brun, en retirant ma serviette juste avant d'entre dans la salle de bain, me retrouvant nu devant la porte ouverte, de dos je tournais ma tête vers lui et lui fit un clin d'oeil. Qu'il change d'avis ne me dérangerais pas l'moins du monde. Au contraire, je pourrais profiter de son corps pendant encore un petit temps. Ouais mais ne pense pas à ça Cassie. Il fallait que j'arrête de me parler à moi même. Si quelqu'un était dans ma tête il se dirait sans doute que la personne qui détient ce cerveau doit souffrir de trouble bipolaire. Je secouais la tête et passa sous la douche. J'étais seule, seule avec moi même et cela me perturbais. Un tas de questions venaient à moi. Beaucoup trop de pourquoi auquel j'étais incapable de répondre. J'allumais l'arrivé d'eau, une eau bouillante, très chaude, qui me brûlait presque, mais qu'importe j'aimais prendre mes douches chaudes. Après m'être rincer correctement, je sortis de la douche et j'entendis une chanson derrière la porte. Le brun chantait et il jouait de la guitare, j'ignorais son goût pour la musique et le chant. Mais au final que savais-je exactement sur lui? Pas grand chose. J'inspirais profondément, en me rendant compte que je n'avais plus de serviette dans mon placard de salle de bain. On dirait que je n'ai pas l'choix de parcourir ma chambre nue. C'pas comme si Jasper ne m'avait jamais vu il m'avait également pénétrer divinement et je ne cracherais pas dessus si l'occasion de coucher de nouveau avec lui se présentait. Je souris en pénétrant dans ma chambre, j'étais nue et je l'observais jouer et chanter. J'aimais bien les musiciens et j'aimais aussi leur coup de reins monstrueux. Mouais rien que l'idée que je venais de me faire me rendis toute chose et légèrement humide dans mon bas ventre. Manquais plus que ça! Je devrais peut être l'inviter à dormir en plus de manger chez moi. Nous étions vendredi soir, il n'y avait pas cours demain on pouvait se permettre plusieurs folies. Mais gardons le sujet pour plus tard. J'avançais jusqu'à mon dressing non pas sans être reluquer par le brun. Et une fois dans mon dressing, j'optais pour un jean et un haut tout simple. Je retournais dans la chambre et prit la parole.

- On descend, j'vais préparer le dîner.

Que pouvais-je bien faire à manger en ce Vendredi soir? J'optais pour des poivrons farcis et un peu de riz. J'espérais qu'il ne soit pas allergique et qu'il aimait ce que j'étais sur le point de préparer. Une fois dans la cuisine je lui demandais s'il voulait boire quelque chose. Il déclina mon offre et je me mis au fourneau, j'avais de la chance ça ne prenait pas trop longtemps pour cuire. Après avoir coupé les oignons, haché la viande, ouvert les poivrons et j'en passe et des meilleurs je me décidais à tout mettre à chauffer avec la minuterie pour le four. Je pris une bouteille de vin dans la cave de mon père. J'installais la table, Jasper était spectateur, il me laissait faire et c'était tant mieux, je n'aimais pas que l'on soit dans mes pattes quand je cuisinais. Enfin la minuterie sonna et je pu nous servir notre repas. Une fois tout sur la table je servis le brun d'un verre de vin blanc.

- J'espère que ce que j'ai préparé te plaira et sinon bonne appétit à toi.

Le brun me sourit et je lui rendis. Ce sourire me fit chaud au coeur, il me donna des frissons. Nous étions toujours dehors et avec nos serviettes autour du corps afin de cacher ce que pudeur exigeait. J'inspirais profondément quand je fus interrompu dans mes pensées par Jasper.

- Non j'ai pas vraiment mieux à faire, j'suis toute seule toute la soirée. Tu m'tiendras compagnie, j'aurais moins peut des éventuels cambrioleurs.

Je souris à sa réplique d'après. Je posais mes mains sur son visage et lui répondis avant de l'embrasser.

- Tu es toujours un bâtard mais tu es le mien.

Je concluais la fin de ma phrase avec un baiser digne de ce nom. Je me dégageais de lui prenant conscience de ce que je venais de dire et de faire. Pourquoi avais-je agis de la sorte. Pourquoi avais-je dis qu'il était mon bâtard, le mien et pourquoi l'avais-je embrasser? Pourquoi mon corps se parcourait-t-il de frisson et que mon coeur s'emballait? Je le regardais quand sans comprendre ce qu'il se passait vraiment il s'éloigna de moi et me tourna le dos. Je l'avais fait fuir et je le regrettais, mais j'avais besoin de savoir pourquoi, pourquoi prendre de la drogue, pourquoi se mettre dans des états pitoyables. Il ouvris la bouche il se confia à moi. Il était perdu, pouvions nous réellement nous perdre? Ou n'était-ce pas plutôt un moyen pour nous de fuir. Qu'est ce que sa phrase voulait dire, après ce que nous venons de faire je me suis voilé la face? Je frissonnais et me dit qu'il serait peut être tant de rentrer à l'intérieur, notre cigarette était terminée depuis longtemps. Il continua son récit. Il me dit que sa petite amie l'aimait, pas lui mais son ami d'enfance. J'avalais ma salive, que pouvais-je dire à ça? Je n'voulais pas le rassurer et lui dire que c'était peut être une erreur de passage de la part de sa petite amie. Non je n'voulais pas qu'il nourrisse de faux espoirs à cause de moi. Je ne connaissais pas sa petite amie, je ne connaissais pas son ami, je ne pouvais pas dire quoique ce soit sur eux. Le n'en parlons plus, me fis un peu de mal pour lui. Je ne savais pas comment réagir. Je retournais dans ma chambre et il en fit de même. Je refermais la baie vitrée et lui souris avant de ne l'embrasser une nouvelle fois.

- J'dois aller prendre ma douche, tu viens prendre la tienne avec moi?

Il ne lâcha pas sa prise, j'étais affaisser au balcon de pierre et lui m'enlaçais. Je n'savais vraiment pas comment le prendre, je n'avais jamais eu d'attention telles que celles-ci de la part de mes amants. Jamais de tendresse après le sexe, jamais de baiser, rien. Ils partaient souvent après avoir fait ce qu'ils avaient eu envie de faire. Ça me convenait parfaitement, puisque je cherchais également ça auprès des hommes. Mais le fait est que Jasper me prenne dans ses bras, me demande comme s'était. C'était je ne sais pas, si c'était troublant en effet cela me troublait, me perturbait même. Que très peu habitué à ce genre d'attention tout ça me déstabilisait un peu trop. Attendant une réponse de sa part qui ne venait pas dans la minute, minutes qui me parurent tellement longues. Enfin il ouvrit la bouche arrêtant mon supplice par la même occasion. Une phrase une petite phrase. Je le rassurais, en quoi pouvais-je le rassurer? Mon acte aurait pu être prit comme si je profitais de la situation. Que je profitais de lui. Alors en quoi mon égoïsme pouvait être rassurant? Il me dit également qu'il avait l'impression de bien me connaître? Mais en quoi? En quoi pouvait-t-il bien me connaître? J'avais tout fait pour. Pour qu'il ne me comprenne pas et qu'il ne me connaisse pas plus que ce qu'il devait connaître d'une inconnue. Mon âge, mon prénom, mon nom de famille et mon adresse. J'avalais ma salive quand il me posa une question. Une question auquel je ne pouvais réellement répondre. Mais je pris tout de même la parole. Parce que je le devais parce que je ne pouvais pas rester silencieuse.

- Je ne t'ai jamais détesté Jasper. J'ai été énervé après toi. Mais jamais je ne t'ai détesté. Tu veux rester manger là ce soir?

Ma mère ne rentrerait sans doute pas elle devait sans doute être avec l'un de ses amants. Si elle rentrerait elle serait déjà là.
Pour en revenir à Jasper, c'est vrai jamais j'avais réellement détesté ce jeune homme. Après tout pourquoi je détesterai quelqu'un que je ne connaissais pas, ni d'Eve, ni d'Adam. Oh je le connaissais grâce à des rapports, mais je connaissais toutes ma classes grâce à des rapports d'un privé. Ces rapports me servaient uniquement à savoir à qui j'allais avoir à faire en débarquant dans un nouveau lycée. Je voulais lui demander, même si cela casserait ce moment intime il fallait que je lui demande.

- Dis Jasper!? Pourquoi t'être mis dans un état pareil?

Je parlais de son état second dans lequel il était arrivé chez moi. Comprendrait-t-il ce que je lui demande.

Viens à moi et j'essayerais de te fuir, pour ne pas recommencer, pour ne pas tomber, pour ne pas souffrir. Notre moment fut intense encore une fois certainement trop, je ne me suis pas sentie seule durant l'acte mais quand l'acte se termine, les plaisirs qui me font sourire ne me font plus rire. Non il me plonge dans une profonde solitude. Dans une tristesse personnelle, privée. J'avalais ma salive pour essayer de penser à autre chose.

Je fermais les yeux et je mis ma serviette autour de mon corps, même si au final je n'en voyais pas l'utilité, personne ne nous verrait à part peut être ma mère si elle se pointait un peu plus tôt que prévu, mais elle ne ferait mine de rien, non elle me sourirait et elle s’éclipserait. Ma mère était comme ça. Peut être aurais-je préféré qu'elle me dise quelque chose, qu'elle me hurle dessus, qu'elle me frappe mais non elle ne faisait jamais rien.

Enfin qu'importe, une fois la serviette autour de mon corps et debout je pus avoir la désagréable sensation de sentir couler de mon antre un liquide poisseux qui n'était pas le mien. Il n'avait pas mit de capote, non et je ne lui avais pas dit d'en mettre une non plus. Alors que mon tiroir de table de nuit était plein de préservatifs en tout genre. Une fois sur le balcon mes cheveux détaché volèrent avec la bise légère du soir, elle n'était pas froide. En même temps à Miami il ne faisait pas souvent froid. J'allumais ma cigarette, il commençait à se faire tard. J'inspirais profondément une grande bouffée de nicotine, je recrachais la fumée quand je sentis deux bras m'enlacer par derrière, mon coeur rata un battement et mes yeux s’écarquillèrent. Pourquoi avoir un tel geste à mon égard?

J'avais couché avec lui, je le voulais depuis notre première rencontre, il le savait alors pourquoi? Pourquoi agissait-t-il de cette manière? Et pourquoi ma peau se parcourait-t-elle d'une chair de poule visible?Le plus déstabilisant dans ce geste restait à mon humble avis le fait est qu'il ne dise rien, qu'il reste muet. Je me tournais donc face au brun toujours retenu par ses bras et je lui fis face. Mes yeux le questionnèrent. Ils lui demandaient pourquoi agir ainsi? J'attendais sa réponse, parle moi Jasper, dis moi... Explique moi ce que tu t'es refusé à me dire. Aimes-moi! Pensais-je! Pourquoi pensais-je à une telle chose? Pourquoi voulais-je qu'il m'aime? Pourquoi au fond moi je ne comprenais pas? Encore une fois encore trop de pourquoi sans réponse. La seule chose que je lui demandais c'était qu'il répondre à ma question muette.

Les yeux du brun me transcendaient l'âme. Pourquoi? Comment? Je n'en savais rien, je ne savais plus mais pour le moment il fallait que je profite du moment présent. Un moment qui passerait vite sans doute, comme le temps qui me bouffait la vie. J'avalais ma salive et je lui souris. Une chose est sûr si je me sentais un peu bizarre, il avait oublié le temps d'un "câlin" sa drogue, son passé, sa tristesse. J'avais au moins réussit à lui faire penser à autre chose. C'était pas plus mal. Toujours sur le dos, le brun changea de position et m'observant et passant, repassant sa main sur mon corps dévêtu. Il fini par ouvrir la bouche et me dire au creux de l'oreille un "alors". Je souris et lui tapais amicalement sur l'épaule.

- C'était parfait!

Je me rapprochais un peu plus de lui sentir son corps contre le mien. Sans pour autant faire quoique ce soit. Sentir de la chaleur humaine parce que malgré le moment je me sentais désagréablement seule. Je ne regrettais pas ce que nous avions fait, loin de là mais je me sentais seule. Je levais ma main afin de replace une mèche de cheveux du brun pour éviter qu'elle raye son visage. Toujours mes yeux ancrés dans les siens, je ne le lâchais pas du regard. J'avais besoin de le regarder dans les yeux. Pourquoi? Encore une fois je n'en savais strictement rien. Je repris la parole sur un ton moins enjoué que précédemment.

- Oui c'était parfait.

Peut être même un peu trop. Parce que dans cette perfection ça montrait à quel point c'était factice. Tout était faux. Non pas l'acte en lui même, parce qu'il n'y avait rien de factice, le liquide qui sortait de mon antre le prouvait par A+B. D'ailleurs il n'avait pas mis de capote. Mais non ce n'était pas le moment de lui faire la remarque, non je devais simplement du moment présent. Une cigarette? Il me fallait une cigarette. J'en avais besoin, c'était mon petit plaisir après l'acte. Je posais mes lèvres dans le cou du brun, humant son odeur par la même occasion. C'était aussi pour moi un moyen de fuir, de fuir mes sentiments naissants. Si je m'éternisais trop longtemps dans les bras de Jasper, j'avais peur de retomber dans quelque chose que je tentais de fuir depuis plusieurs mois voire quelques années. Je ne pouvais pas m'attacher à Jasper, il était amoureux, amoureux de Leelah et je ne pourrais jamais lui retirer ça. Pourquoi lui retirais-je le droit d'aimer pour mes beaux yeux? Je n'en avais pas l'droit. Je mordillais la peau fine de son cou avant de ne déposer un baiser et de lui dire:

- J'ai envie d'une cigarette, tu viens sur le balcon avec moi?

Il ne mit pas bien longtemps à accéder à ma demande, parcourant ma peau, laissant ma peau frissonner à chaque baiser qu'il posait sur mon corps. Il me rendait dingue, il me procurait ce que je demandais. Il me rendait dingue, il m'enflammait. Il me fit écarter les jambes légèrement avant de venir butiner ma petite fleure, rendant mon sexe suintant de désir.

Il remonta jusqu'à mon visage afin de m'embrasser. Il se plaça entre mes jambes les écartant un peu plus puis il entra en moi d'un coup sec. Un petit cri de surprise retentit dans ma chambre. Non il ne m'avait pas fait mal, mon corps se cambrait et j'entourais son corps entre mes jambes et il fit quelques vas et viens en moi ce qui me fit pousser quelques cris de bien être, jusqu'à qu'il touche en moi ce point si sensible me faisant pousser un cri bien plus sonore que les précédents, je serrais davantage son corps contre le mien passant mes bras autour de son dos à chaque coup de reins qu'il me donnait je marquais sa peau de mes ongles.

Je l'embrassais langoureusement avant de retourner la situation à mon avantage et de prendre le tête de file. Je me trouvait sur lui, le membre du brun s'était fait la malle. Je le pris en main et le remis à sa place préalablement quitté. Je posais mes yeux sur le brun et le regardais droit dans les yeux. Je vins prendre possession de ses lèvres encore sans jamais ma lasser de leur goût. Sa langue rencontrait la mienne, ses mains caressaient ma chair qui parcouru de frisson montrait mon plaisir, mon désir. Mes cris également, mes gémissements plus profond les uns que les autres, plus sincère au fur et à mesure que le temps passait. Mon souffle était irrégulier. Mon corps était recouvert d'une fine pellicule brillante attestant de l'effort que l'on avait fait.

Jasper frappait cette petit chose au fond de moi à plusieurs reprises, mon corps ne répondait presque plus à mon esprit. Non j'étais trop embrumé dans les tréfonds du plaisir pour ressentir quoique se soit d'autre. Alors que dans un énième coup de reins bien placé , le brun laissa sa substance nacré me remplir. Dans un dernier souffle je prononçais son prénom.

Toujours perdu dans les méandres du plaisir charnelle le brun se retira, je n'avais pas encore conscience que j'avais crier son nom dans un dernier souffle. Je ne prononçais jamais le prénom des mecs avec qui je couchais. Alors que le prénom de Jasper résonnait encore dans ma tête. De plus j'avais été irresponsable. Nous n'avions pas mit de protection. Je ne tomberais sans doute pas enceinte parce que je prenais un moyen contraceptif mais j'avais peur d'une chose c'était les maladies sexuellement transmissible, or comme je n'avais pas encore conscience de tout ça et si je venais à en prendre conscience, je perdrais le sourire, le désir, mais surtout ma fierté que j'avais trompé en tombant sous le charme du brun.

En tombant encore pour des sentiments aussi affreux soient-t-ils! L'amour hein? Un triste sort et une situation voué à l’échec. Aime moi, déteste moi. Haïs moi mais ne fait qu'un pas et je tomberais en amour pour toi. Essoufflée comme une boeufs, je reprenais peu à peu ma respiration en étant sur le dos laissant ma poitrine se lever au rythme de mes souffle. J'avalais ma salive et finie par tomber dans les yeux émeraude du brun, si envoûtant si troublant... Je ne pus m'empêcher de revenir prendre possession de ses lèvres.

Oui il comprenait enfin que je ne jouait pas. Alors que je m'étais laissé reposé sur le dos il me surplomba de tout son corps et il m'embrassa avec fougue. Les problèmes étaient loin, loin de lui, loin de moi. Les soucis au placard, le passé n'existait plus, seul nos deux corps étaient présents collé l"un contre l'autre. Sa main caressa mon corps ce qui eu le don d'attiser mon désir et d'en vouloir plus. Je relevais légèrement ma jambe quand sa main descendit plus bas toujours plus bas afin de me prodiguer une caresse intime un peu trop sage à mon goût. J'aimais que les hommes mènent la danse mais j'aimais aussi la précipitation, la fougue que l'on mettait dans l'acte. Je fis basculer Jasper sur le côté inversant les rôles après qu'il me dit au creux de mon oreille qu'il me désirait. Mon coeur fit boum! Pourquoi avoir cette sensation? Qu'importe, il fallait que je me concentre davantage sur ce qui se passait en ce moment même. Je souris au brun, je vins reprendre ses lèvres en ma possession avant de ne descendre plus bas sur son corps retraçant ses courbes avantageuses, ses abdos son bas ventre et enfin le fruit défendu. Je ne le pris pas en bouche, pas maintenant, je vint mordiller l'intérieur du haut de sa cuisse. Je m'amusais de l'ampleur que prenait sa virilité rien qu'en le mordillant à cet endroit précis. Je ne touchais toujours pas ni son sexe tendu. Je le torturais légèrement, mais n'en pouvant plus également je pris dans ma main droite son membre, avant de n'apposer un coup de langue sur son gland suintant de désir. Je souris et me délectais du spectacle que je voyais. Jasper avait fermé ses yeux le temps de quelque seconde. Pensant être remis, je m'attaquais avec plus de gourmandise à sa virilité. Je léchais l'extrémité de son pénis, doucement, sans octroyer aucun mouvement de va et vient. Je le torturais, je le savais. Il se cambra légèrement et je pris ça pour une demande de sa part. Je finis donc par accéder à sa demande muette de lui donner plus. Ce que je fis, je pris d'un seul coup sa virilité dans ma bouche et commençait quelques vas et vient. Tantôt un lentement tantôt doucement. De quoi lui faire péter un câble à ce jeune homme. J'étais un peu sadique. En espérant juste qu'il me gâte de la même manière. L'extrémité de sa verge vint toucher le fond de ma gorge, je sentais qu'il était sur le point de venir. Mais c'était or de question qu'il jouisse avant de me donner mon plaisir à moi. Je ralentie mes caresses buccales pour venir l'embrasser. Frustré par mon acte, qui l'avait empêcher d'atteindre la délivrance je lui souris et vint lui chuchoter au creux de son oreille.

- Fais moi jouir sans l'aide de ta virilité et peut être que j'accéderais à ta demande.

Et oui ce n'était pas parce que nous étions au lit que je ne pouvais pas installer de défis.

"Love is a name, Sex is a game And play the

game.

Il accédait à ma demande. Il ne se dérobait pas. Il me désirait c'était certain mais quelque chose clochait. En moi oui c'était certain, mais en lui également. Il passa l'une des ses mains sur mon corps recouvert d'une serviette et l'autre sur ma tête. Je venais prendre possession une nouvelle fois de ses lèvres, de sa bouche. Le désir que j'éprouvais à son égard ne faisait que s'amplifier et montait rapidement. Le fruit de mes fantasmes depuis quelques jours devenait réalité. Mais une réalité bien amer quand il me dit de faire de lui ce que je voulais. Dans d'autre circonstance cette réplique m'aurait excité davantage ma pas là. Je ne voulais pas qu'il se voit comme un objet, il ne l'était pas. Je le voulais lui dans son entierté. J'aimais peut être le sexe mais c'était tout de même un moment intime que l'on partage, que l'on savoure, que l'on apprécie, que l'on réitère. Avec Jasper ce n'était pas un jeu. Je voulais qu'il me désir pour moi et moi seulement, qu'il me désire pour ce que je suis et pas qu'il me désir en pensant qu'il était pour moi un jouet. Si je voulais un jouet suffisait que je m'en achète un. Je voulais que dans notre acte, dans notre partage on le vive à deux et qu'il ne joue pas la carte de la passivité. Je pris appuie sur mes bras et je laissais seulement quelques centimètre entre son visage et le mien. Je pris alors la parole:

- Je ne veux pas que tu sois mon objet, je veux que nous soyons tous deux l'objet de notre désir. Faire l'amour c'est quelque chose que l'on partage Jasper. J'aime le sexe mais ce n'est pas pour autant que je considère cet acte comme un jeu.

Jasper me dit alors que nous partagions cet instant à deux. Satisfaite de sa réponse je pris de nouveau possession de ses lèvres avant de ne laisser glisser ma bouche dans son cou la parcourant de baiser. Je descendis encore laissant un sillon sur le corps du brun.Je remontais de nouveau pour prendre possession de ses lèvres. J'approfondis le baiser en laissant ma langue jouer avec la sienne. Nos deux langues jouaient un ballet, qui prendrait le rôle de dominant? Qu'importe je me perdais dans ce baiser, je laissais mon corps s'imprégner des caresses qu'il me prodiguait. Je souris dans notre baiser. Je caressais son flanc droit à l'aide de ma main gauche jusqu'à atteindre l'extrémité de la serviette que je défis libérant alors le corps du brun du dernier bout de tissu qui laissait cachait ce que pudeur exige. Je descendis ma main plus bas, jusqu'à atteindre le bas de sa cuisse et de remonter à l'intérieur de celle ci. Je le frôlais simplement avec mon index près de son sexe afin de réveiller ce qui me ferait prendre mon pied. Je retirais ma serviette afin que nous soyons tout deux dans la même situation. Je me mis sur le dos à côté de lui. Je le laissais découvrir mon corps sans habits pour le dissimuler. Je ne perdait rien du spectacle.

Non j'vais pas bien, je m'empêche de faire quelque chose que tu regretteras pas la suite. Quelque chose dont j'ai envie. Tu me tentes et j'fais tout pour ne pas céder. J'fais tout pour pas que tu en souffre. C'est ce que j'aurais voulu lui dire. C'est ce que j'aurais du lui dire mais je ne fis que secouer la tête de haut en bas pour dire que j'allais bien. Oubliant ma tenue je retournais m'asseoir près du brun. Je te déteste, je te hais et pourtant une petite voix à l'intérieur de moi me disait "de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas" or ce pas je ne pouvais pas le franchir je ne pouvais pas le franchir de nouveau. Pour souffrir? Pas encore non, je n'voulais plus souffrir pour quelque chose comme les sentiments, c'était ridicule et ça te bouffais moralement et physiquement aussi.

Mais irrésistiblement mes yeux vinrent chercher les siens. Ses yeux au couleur de la pierre précieuse qu'on appelait émeraude. Je ne lui souris pas je le regardais juste. Mon corps se parcouru d'une chair de poule. Laisses moi t'embrasser de nouveau, laisses moi approfondir notre baiser, l’approfondir pour de bon. Ne me laisses pas une simple ébauche de ce que je veux, donnes moi ton corps. Enivres moi jusqu'à que je perde pieds. Fais de moi tien, peut être qu'ainsi mes sentiments deviendront clairs dans ma tête. Il ne serait pas l'esquisse d'un dessin merveilleux ou d'un simple dessin troublant.

Son corps m’appelait telle une envoûtante musique aux sonorités pécheresse. Intime désir, caresses souhaitée. Non je ne voulais pas profité de lui je voulais simplement qu'il arrête ce feu qui se propageait à l'intérieur de moi, qu'il l'éteigne et qu'il me fasse don de lui ainsi je lui ferais don de moi. Un partage, un échange, un contraste. Les sentiments évoluent toujours, les relations également. Mon coeur battait une symphonie qu'il avait déjà joué. Une symphonie, douce, amer et triste. Je les comprends, je les entends mais je ne veux plus y croire. Je les apprends comme une enfant mais je ne veux plus les voir. Les souvenirs, les souvenirs qui m’oppressaient, mes souvenirs, seulement les miens. Je les retraces à chaque secondes que je passais près de Jasper.

Mon coeur battait, ma tête se souvenait. Je me souvenais des mauvais souvenirs, des moments pénible comme sensible. J'avais souffert et pourtant je ne pouvais tirer un trait sur ce qui s'était passé. Sur ce qu'il m'avait fait subir. Ce que Tom m'avait fait subir. Un désagréable frissons prit place sur mon corps. J'ai plus envie d'y croire, je ne veux plus les voir.

Et pourtant, il m'attirait, ses lèvres, ses yeux. Il m'attirait indubitablement. Je pris une grande inspiration et me redressa sur mes genoux afin de reprendre possession de ses lèvres. Un baiser, un simple baiser qui pourtant enflammait mon coeur et mon corps. Je passais mes bras derrière son cou. Je m'accrochais à ce baiser, je m'accrochais à ses lèvres rosées au goût mentholé. Mon coeur frappait comme on frappait sur une tambour. Je le poussais lentement sur le dos afin de reprendre ma place précédemment quitté. Je repris mon souffle avant de ne venir happer la peau délicate de son cou. Je remontais le long de se mâchoire. J'avais besoin que l'on me montre que j'existais que j'étais là, que j'étais présente, que je ne rêvais pas. Je murmurais presque désespéré au creux de son oreille:

- Laisses-moi accéder à ce que je désir... Montres-moi que je suis là. Prouves moi que j'existe s'il te plaît.