Ton pire cauchemar est de retour X (pv Cassie)

Étais-je vraiment formidable. En quoi étais-je ce qu'il prétendait que j'étais. Une fille formidable. S'il savait... Je me blottis encore plus contre lui dernière étreinte. Il caressait ma peau ce qui avait pour effet de me donner la chair de poule. Il déposa un baiser sur mon corps pâle. Je fermait les yeux quand il fit ce geste. Il me dit également que c'était lui qui me remerciait. Il me remerciait de quoi? J'en avais pas la moindre idée. Je me tournais face à lui et passa une jambe entre les siennes et je posais ma tête près de son coeur. Je déposais un baiser sur le sommet de son torse à gauche juste au dessus de son coeur. Je retins quelques larmes désireuses de sortir de mes yeux. Mais je ne pouvais pas, il ne devait tout simplement pas s'en rendre compte.

C'était mieux ainsi, beaucoup mieux. C'était une erreur regrettable que de tomber sous son charme, de tomber dans les travers de l'amour. Je n'aurais pas dû. Ce droit je ne pouvais en voir la couleur. Le droit d'aimer, le droit au sentiment d'amour. Rien je n'avais pas le droit de retomber, je n'avais pas l'droit de rechuter et pourtant dieu seul sait à quel point j'étais idiote et dénuée de sens. Parce que j'étais amoureuse de celui que je détestais qui m'horripilais il y a de cela quelque jours. Mais au final ce n'était qu'une simple façade, les sentiments n'avaient pas pu surgir comme ça simplement en claquant des doigts. Non j'étais tombé sous le charme de Jasper, le premier jour que je l'ai rencontré. Le jour ou j'abimais son joujou préféré. Le premier jour de notre rencontre, l'un des seuls hommes qui m'avaient opposé une résistance physique comme mentale. Une proie de choix mais également une belle connerie. Si je n'avais pas été faire du shopping, si il ne s'était pas garé comme je ne sais pas quoi rien de tout ça serait arrivé. Oui parce que je ne l'aurais pas rencontré, simplement en Tp de maths et encore ce n'était que pure coïncidence qu'on soit tombé dans la même équipe. Cette journée n'aurait pas eu lieu. Jasper ne serait pas avec moi dans ce lit, mon lit.

Je souris et voulut coupé le silence qui devenait insoutenable pour moi. Je pris la télécommande et dis, toujours d'une voix ou on ne pouvait déceler aucun trouble, simplement un voix ordinaire après un moment d'extase.

- En attendant ce film était très intéressant! Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je trouve que notre programme était bien plus passionnant.

Ou pas avais-je eu envie de rajouter à la fin de ma phrase. Je lui souris et me serrais encore plus contre lui. En attendant j'avais réussit une bonne action aujourd'hui. J'avais évité à Jasper de penser à sa drogue merdique. Qui ne faisait que détruire un peu plus chaque jour son cerveau. Morphée n'était pas loin de me prendre lui aussi dans ses bras.

- Mmh! Fais de beaux rêves jeune homme. J'espère que tes rêves seront peuplés de nous deux! Dors bien surtout.

Je souris à ma petite pensée et me laissais porter au pays des rêves bercer par le rythme lent du coeur de Jasper et par ses caresses inconsciente sur mon corps.

Lentement mais sauvagement également le brun s'unit à moi. Il me pénétra sans plus de ménagement, mais après tout j'aimais le sexe de cette manière. Sauvage, indomptable, bestiale. Le sexe à l"état pure pas des actes prématurés, révisés, cherchés. Non juste du sexe passionné. Juste l'instant présent. Mes bras autour de son cou. Mes dents qui viennent se refermer sur la chair tendre de son cou. Son souffle court près de mon oreille. Mes ongles qui s'enfoncent dans la peau délicate de son dos. Ma voix qui résonne dans la chambre, nos deux voix qui se mélangent qui s'unissent pour former un concerto pour de voix. La dernière fois! La deuxième fois, avec des sentiments, avec une appréhension plus que présente. Avec une tristesse bien trop ancré dans mon corps et mon coeur. Je n'ai plus de raison d'être. Je n'ai plus de raison d'éprouver le moindre sentiments pour quiconque. Parce qu'au final la seule chose que j'espère et que je souhaite de tout coeur me fait souffrir bien plus qu'une douleur physique. Mon coeur dans cette dernière étreinte se brise en plusieurs morceaux. Un frissons se propage dans tout mon corps. Le brun entre en moi et ressors. Je gémis au creux de son cou. Et j'entends également sa voix grave gémir. Il touche un point sensible en moi, qui augmente le volume sonore. Nos deux corps sont amené à une forte dépense physique. Je m'envole vers d'autres cieux. Plus rien existe seulement le plaisir qui me submerge, je ne sais plus mon prénom, je ne sais pas non plus où je suis. Seul les coup de butoirs du brun me portent dans un autre monde. Mais cela ne dure le temps que de quelques secondes quelques minutes seulement. Un orgasme, non simulé. Un pur moment d'extase. Ailleurs, j'étais ailleurs pendant plusieurs secondes. La seule chose qui franchi la barrière de mes lèvres restent le prénom de Jasper à peine audible. C'était la dernière fois. Lui aussi avait atteint l'orgasme et s'était encore une fois déversé en moi. Épuisés tous les deux nos corps vinrent s'écraser lourdement contre le matelas de mon lit. Tous les deux nus j'ai juste le courage de prendre la couette afin de couvrir nos deux corps. Je vint prendre possession des lèvres de Jasper avant de venir me coller contre son corps et me lover au creux de ses bras. Je chuchotais tout bas un merci à l'attention du brun. Un merci qui sonnait pour moi comme un au revoir, bien plus qu'un au revoir un adieu.

Un baiser passionné, des caresses intimes. Seulement une relation de chair simplement. Un précipice nous séparait. J'étais triste en cet instant, bien plus que jamais je ne l'avais été. Il était là, mais moi j'étais à cent mille lieue de lui. Physiquement j'étais présente, je savourais les caresses qu'il me procurait, ses baisers, mais tout n'était que chimère et mensonge, rien au fond n'était vrai. Même pas les mots qu'il me susurrait à l'oreille. C'est moi que tu veux Jasper, mais rien est vrai! Tu me veux seulement en cet instant, juste parce que je te fais oublié, parce que je te fais oublié ce qui n'va pas. Peut être que ses paroles avaient un sens pour lui mais il n'en était rien. Jasper ne m'aimait pas, je ne comptais pas pour lui, j'étais juste un outil qui lui permettait d'oublier le temps d'une étreinte, d'une caresse, d'un instant Leelah et son meilleur ami. Je pourrais dire que je le vis bien. Mais je ne le vivais pas bien. Parce que tout me revenait en pleine tronche. Mes sentiments, ma vie... Rien ne se passait comme je le prévoyais. Tout était factice, rien n'était vraie, pas même le souffle court que j'arborais. Je fermais les yeux quand nos langues se rencontraient, quand ses mains caressaient ma poitrine, mon corps, ma nudité dans son entièreté. Je n'étais qu'une objet. Mais au final je cherchais sans doute à jouer ce rôle. Je pouvais vivre avec le corps d'un autre. Parce que sans ça ma vie serait bien trop monotone. Je me laissais faire et je jouait le jeu du je te rends ce que tu me donnes. Je passais mes bras autour du cou du brun approfondissant nos baisers, rapprochant nos deux corps qui malgré la fraîcheur de la pièce, nos corps étaient tous deux parcourut d'une fine pellicule brillante. J'écartais mes jambes un peu plus pour qu'il se place correctement et puisse me pénétrer un peu plus facilement. Sa main droit caressa ma jambe gauche délicatement la remontant lentement. Il ne cessait de m'embrasser avidement, sauvagement. La tristesse me submergeait mais je restais forte, je ne dis rien, je ne fis rien, j'"appréciais' juste le fait qu'il me fasse l'amour. Dernière étreinte, dernier jeu, dernier défi, derniers baisers, dernières caresses, derniers gémissements. Dernière fois qu'il me voyait, dernière fois qu'il me prendrait dans ses bras, dernière fois qu'il me ferait croire que je comptais pour lui et que c'était moi qu'il voulait. Mon corps réagissait à ses caresses, mon intimité se lubrifiait naturellement. Ma main droit descendit un peu plus bas que mon ventre et je vins m'amuser à titiller mon petit bouton de chair entre mes jambes. Je ne restais pas passive, je me procurais du plaisir, j'accompagnais les caresses physiques qu'il me prodiguait. Mon excitation était à son comble, derniers actes avec lui. Je ne pu réprimé deux trois larmes qui vinrent caresser mes joues. Inquiet le brun me demanda ce qui n'allait pas, je lui souris et murmurais simplement:

- Le plaisir Jasp'! Juste le plaisir.

C'était un mensonge, parce que je ne pleurais pas parce que j'avais du plaisir non je pleurais juste parce que je savais que c'était la dernière fois. Mes yeux se fermèrent. J'inspirais profondément en poussant un gémissement ayant bien titiller mon clitoris seule. Je chuchotais alors au brun que je voulais avoir plus qu'une simple caresse intime solitaire. Jusqu'au bout Jasp'!

Ne dis pas ça s'il te plaît ne dis pas des mots qui me ferait abandonné ma décision. Je comptais pour lui sur le moment seulement. J'avais juste réussir à le faire oublié le temps d'un dîner à la personne qui le faisait souffrir. Mon coeur se mit à battre bien trop rapidement. Je fermais les yeux! Ne dis pas ça! Je t'en supplie ne dis pas de telles choses. Au moins il n'avait pas refusé que je m'occupe de lui. Je passais ma main sous son boxer afin de masser délicatement son sexe qui finirait par prendre de l'ampleur, enfin je l'espérais. Bon okay ma friction ne lui faisait pas d'effet, employons les grands moyens. Je remontais ma bouche jusqu'à son oreille et lui chuchotais deux trois mots salaces tout en caressant toujours le sexe du brun. Enfin il prenait un peu plus d'ampleur, ce n'était pas trop tôt! Non je n'étais pas impatiente c'est pas vrai! Si je l'étais bien plus que je n'y paraissais! Je me mordis la lèvre inférieure avec un sourire qui en disait long... Je retirais son boxer afin d'observer sa virilité enflée de désir. Mes yeux brillaient d'un autre éclat bien trop désireux de la suite.



Je remonte mes lèvres jusqu'à son oreille et lui murmure tout bas qu'il profite de cet instant comme si c'était le dernier. Ma tête lui hurlais de m'aimer comme il n'a jamais aimé personne. De me faire l'amour comme il ne l'a jamais fait à personne. Mais mes pensées resteraient les miennes pendant une éternité. Des pensées qu'il n'entendrait jamais, des pensées que je n'avais aucunement le droit d'espérer. Pour que tu restes! Adieu Jasper...

Le brun me dit qu'il aimait tous les genres de films tant mieux, c'était Men in Black que j'avais mit, je reconnaissais le début. Je souris tristement, je le laissais me prendre dans ses bras. Dernière chose sans doute qu'il ferait. Le film ne m'intéressais pas vraiment. Je voulais juste un peu de tendresse. Je lève la tête un peu plus afin de voir le visage de celui-ci. Je posais mes lèvres dans son cou, avant de ne remonter jusqu'à ses lèvres et d'en prendre possession. Je regardais l'heure sur mon réveil et il était déjà vingts-deux heures passées. Quelques heures seulement hein! Je défis le haut de sa chemise, descendis mes lèvres un peu plus bas. Je remontais jusqu'à son oreille et lui en mordillais le lobe avec de venir lui chuchoter au creux:

- J'ai envie de toi Jasper!

Pour la deuxième et dernière fois. Laisses moi juste ce temps pour apprécié ta chaleur, ton corps, ta voix. Laisses moi goûter encore une fois ce que je ne pourrais plus jamais goûter. Un fruit défendu qu'on ne goûte qu'une fois et qui vous fait perdre les derniers morceaux de coeur qu'il vous reste. Peu m'importait la suite, ne pas y penser n'était pas si facile que ça. Je défis le reste de sa chemise que je vint poser mes lèvres sur l'une de ses perles roses que je mordillais délicatement. Ne me rejettes pas s'il te plaît. Ne me laisses pas seule, ne me laisses pas dépérir en cette nuit. Aimes-moi simplement à ta manière. Penses à Leelah peut m'importe laisse moi ton corps, ton coeur, le temps d'une nuit, le temps de quelques heures, minutes. Laisses moi te faire mien le temps d'une caresse. Le temps d'un baiser, le temps d'une fusion. Je souffrirais pendant ce moment intime c'était plus que certain mais avais-je seulement le choix de ne pas souffrir? Non je n'en avais pas le droit, je n'en avais pas non plus le choix. L'amour ne se contrôle pas, le coeur à ses raisons que la raison ignore. Est-ce que j'ai la force de tout recommencer? J'en doute rééllement! Non je ne pouvais pas tout recommencer. Rien est acquis. Avais-je seulement eu une fraction du coeur de Tom? Non bien sûr j'étais bien trop conne. J'ai tout donné dans notre relation, je me suis sacrifié et au final il m'a brisé bien plus qu'on ne peut le croire. Même penser à lui m'écorchait la gorge. Jasper était différent, physiquement et mentalement. Mais sa relation avec Leelah était bien trop ancré en lui pour ne serait-ce que concevoir un quelque chose avec lui. Et puis moi l'aimais-je seulement? Ne me fourvoyais-je pas? Ne projetais-je pas un lien que je souhaitais plus que tout inconsciemment? N'était-t-il pas la première personne que je voyais avec les yeux d'une petite fille apeuré par l'amour. Un seul geste de lui et voilà mon coeur réapparaît violemment. Oui je devais être bien bas mentalement pour penser à lui de cette manière. Premier homme à avoir un autre intérêt que mon corps. Non ce n'était pas le premier Dunc et Jude ne m'aimaient pas pour mon corps mais pour moi dans mon entièreté mais c'était mes amis. Mes meilleurs amis donc ils ne comptaient pas. Je les aimais beaucoup moi aussi. Je revins à la réalité, mes lèvres près du nombril du brun. Je levais la tête afin d'avoir simplement un simple feu vert de sa part pour continuer.

Les choses paraissent toujours plus simple quand on les voit, quand on y est préparé, quand c'est une première fois. Mais c'est toujours plus difficile quand on vous piétine le coeur sans ménagement. J'avalais ma salive quand il prit la parole. Et je lui répondis.

- Je pleure pour qui j'veux d'abord et pour toi aussi. Je ne considère pas ça comme une chose futile bien au contraire.

Mais qu'importe je ne pourrais sans doute pas gagner sur ce terrain et ce même si j'y mettais tout ce que j'avais au fond de moi. Je regardais le brun il me rapprocha davantage de lui pour mon plus grand plaisir et il vint caresser les lignes fines de mon visage. Je le laissais faire appréciant ce moment, si j'avais été un chat j'aurais sans doute ronronné. N'importe quoi! Je me détachais du brun afin de retourner à l'intérieur de ma chambre. Il ne fallait pas que je pense à la petite amie du brun parce que sinon c'était finie. Je ne pourrais plus voir le brun ni même le regarder. Et oui on ne touche pas à l'homme d'une autre et pourtant c'est bien ce que j'avais fait. J'avais touché à la propriété d'une Eta Iota. J'étais en colère contre elle mais encore plus contre moi. Parce que j'avais céder à la tentation, j'avais cédé à une pulsion, je m'étais brisée encore une fois. Que pouvais-je faire? Que pouvais-je dire? Bien évidemment je n'avais strictement rien à dire ni faire. Simplement oublier, oublier Jasper, oublier ce jour. Oublier pour le restant de mes jours l'amour que je pouvais lui porter. C'était simplement ça que je pouvais faire. J'avalais ma salive, rien que de penser à ça mon coeur se serra et mon corps se parcourut d'une chair de poule. J'étais triste de penser ça mais je n'avais pas l'choix. Profite de l'instant présent. Profite de Jasper jusqu'à qu'il ne te quitte. Je me dirigeais vers ma médiathèque et mit un DVD dans le lecteur j'actionnais l'écran de projection qui déscendit et allumais le projecteur vidéo. L'un des cadeaux de mon père. J'étais comme au cinéma dans ma propre chambre c'était bon ça! J'avais même pas vu ce que j'avais mit comme film. Mais qu'importe! J'invitais le brun à s'asseoir sur mon lit. Je ne voulais pas parler, je ne voulais simplement savoir qu'il était là pour seulement quelques heures après je ne le verrais plus. Je ne le chercherais plus. Je le fuirais, je ne serais plus dans ses pattes, ni même en mathématiques. Je ferais comme si je n'avais jamais existé pour lui et je ferais comme si lui n'avait jamais existé pour moi. Se doutait-il seulement qu'il ne me verrait plus après cette soirée? Je savais également mentir et ce qu'importe les circonstances. Adieu Jasp'! Pensais-je! Alors que j'éteignis les lumière d'un claquement de mains le film démarra. Me fera-t-il l'amour cette nuit, je l'espérais simplement pour garder tout ça en mémoire. Dernier souvenir de lui.

- J'espère que tu aimes le cinéma; lui dis-je dans un sourire.

Un sourire faux, un sourire qui ne valait rien, mais il ne pouvait pas l'voir, mes yeux souriaient aussi. C'est bien ça l'problème quand on est intelligent on sait très bien jouer avec nos sentiments. Enfin pas tous, mais moi j'avais appris à simuler beaucoup de choses!

Il reprit la parole, je n'avais jamais dit qu'il n'était pas parfait, encore moins quelqu'un de comparable à un autre, nous sommes tous différents, je l'avais bien compris depuis un petit moment. Comme si je demandais qu'il soit comme tout l'monde, qu'il soit intello, qu'il soit désirable! Non parce que dans son entièreté il était en vérité Jasper. Et je l'aimais comme tel! À cette pensée mon coeur fit un bond dans ma poitrine je ne l'aimais pas bien, je l'aimais tout court! Je me sentis désemparé. Cela ne pouvait pas être vrai, je ne pouvais pas être tombé amoureuse de lui. L'amour vous tombe dessus sans que vous ne l'ayez prévu. Un frisson désagréable s'empara de mon corps tout entier. Je fermais mes yeux afin de réfléchir calmement! D'oublier ce que je venais de m'avouer... Non impossible , je n'y arrivais pas, je ne pouvais pas fermer les yeux sans voir le visage du brun. Je secouais la tête de gauche à droite, quand je sentit les mains de Jasper se refermer sur mes hanche et qu'il me rapprochait de lui, bien trop près! Je ne pouvais pas réfléchir suffisamment dans cette situation. Je levais ma tête en sa direction et ancrais mes yeux dans les siens. Mon coeur rata un battement de nouveau, une décharge électrique me procura la chair de poule. Je ne pouvais pas détacher mon regard du sien. Une chose est sûr il m'avait fermer mon clapet en un quart de seconde, seulement le temps de me rapprocher de lui et de tomber ses yeux verts dans les miens. Je sentie le mal être qui s'emparait du brun et une larme vint se nicher au creux de mon oeil pour finir par longer ma joue. Pourquoi pleurais-je? Je savais pourquoi je pleurais! Parce que je sentie son mal être me traverser le corps de part en part grâce à ses yeux, ses mains qui me serraient presque désespérément contre lui, pour que je comprenne. Une deuxième larme vint s'échouer dans le creux de mon cou. Mais mains s’entourèrent d'elles-mêmes sans que je ne réfléchisse une seule seconde autour de sa nuque. Je vins poser mes lèvres contre les siennes dans un baiser chaste. Mes larmes glissaient toujours le long de mes joues pas pour moi, pour lui!

- C'est pathétique hein! Voilà que je pleure pour toi!

Lentement une salve d'émotions s'empara de moi. Ma bouche était sèche, mon coeur battait la chamade, mon coeur s'emballait comme pas permit. Je pris finalement la parole non sans mal. Je vint nicher ma tête contre son torse près de son coeur et je pris la parole dans un chuchotement clair et audible.

- Tu sais pourquoi je pleure? Je pleure parce que tu ne le fais pas, parce que ton corps et tes yeux crient que tu ne vas pas bien et parce que je n'aime pas te voir souffrir, mais également parce que je .....

Je retins ma langue quand je pris conscience de ce que j’allais dire. Non non je ne pouvais pas lui dire ça. Cela le ferait fuir! Et surtout lui n'était pas prêt au grand jamais prêt pour une telle révélation. L'amour vous tombe dessus sans en prévoir la venu. J'étais sans doute tomber amoureuse d'un mec qui me défiais. Un mec qui malgré tout était tendre, gentil et j'en passe et des meilleurs. Oui j'étais tombé sous le charme de Jasper Black et qu'importe son caractère, sa personnalité... J'en connaissait déjà plusieurs facettes et je les découvrirais par la suite! Si prochaine fois il y a!

Manquait plus que ça monsieur venait sur le balcon me fait chier bien profondément. 'tain ça ne suffisait pas assez que je me fasse prendre comme simple bouche trou, non monsieur Black voulait se faire pardonner ou alors m'enfoncer encore plus qu'il ne l'avait fait précédemment. Il prit la parole ne baissant pas le regard une seule seconde quand il s'adressait à moi. Moi non plus d'ailleurs. Il ne me comparais pas à Leelah pourtant c'était bien ce qu'il était en train de faire. J'étais différente d'elle, je n'avais aucun point comment avec elle. Pour moi ça s’appelait de la comparaison. Mais qu'importe! Monsieur ne savait pas ce qu'il ressentait pour elle! Il ne savait pas non plus s'il l'aimait ou non. C'était censé avoir un impact sur moi pour que je le pardonne. S'il ne savait pas ce qu'il ressentais pour elle il ne devait pas non plus savoir ce qu'il ressentait pour moi parce que s'il ne connaissait rien à l'amour il ne pouvait affirmer qu'il m'aimait bien. J'avalais ma salive pour 'éviter de rétorquer et de dire ce que je pensais réellement. Il ne supporterait pas quoi? Que je lui fasse la gueule? Mais en quoi ça le blesserais? Comment pouvait-il dire qu'il m'aime bien, qu'il ne veut pas me perdre si toutes ses pensées étaient dirigé vers une pouffiasse de première classe.

- Tu ne supporterais pas quoi? Que la personne qui te pose tant de soucis te fasse la gueule. Mais c'est en tout bien tout honneur. Et pour ta gouverne, je ne regrette jamais les ébats sexuels que je commets. Tu peux me dire en quoi ça nous arrangerait tous les deux que ça n'est pas eu lieu? Parce que tu ne culpabiliserais pas d'avoir coucher avec moi si Leelah te veuilles de nouveau. Parce que tu ne l'aurais pas sur la conscience et que tu n'aurais pas à te faire pardonner d'un acte d'infidélité à son égard. Si tu n'as pas eu d'explications tu n'as qu'a l’appeler et lui demander de s'expliquer, tu seras au moins fixé sur une chose.

Je fermais les yeux et me rendis compte que finalement mon ton n'avait pas diminuer de tout l'temps que j'avais parlé. J'écrasais ma cigarette terminée dans le cendrier et m'accouda à mon balcon. Ouais finalement je devrais regretter un peu plus mes actes sexuels. Mais je n'voulais pas. Je me voyais simplement comme un lot de consolation.

Leelah, au fond de moi j'étais jalouse. Mais je devais bien faire avec il l'aimait, il l'aimait vraiment. J'avalais ma salive avant de ne reprendre contenance. Oui l'impassibilité était mon domaine, la neutralité également. Le masque que l'on revêtit aussi alors je devais en faire de même avec Jasper. Il ne devait pas être l'exception à la règle. Bizarrement je me refermais légèrement. Je pris une grande bouffée d'oxygène et je pris la parole.

- Tu n'as rien fait de mal Jasper! C'est elle qui est en tort. Toi tu n'as rien à te reprocher.' tain comment peux tu penser que tu as fait quelque chose de mal?

Mon ton se fit un peu plus sec que prévu, mais qu'importe ça me révoltait que quelqu'un culpabilise pour des actes qu'il n'a pas commis. Ouais la passivité, je connaissais, bien trop à mon goût. Mais mon histoire faisait partie de mon passé et y repenser n'arrangerait en rien les choses. Je me détachais du brun afin de créer une certaine distance entre lui et moi. Je croisais mes bras contre ma poitrine et j'écoutais ce qu'il avait à dire. Toute suite monsieur se sentait faible parce qu'il ne maîtrisais pas une situation. J'avalais ma salive et prit de nouveau la parole.

- A ton avis, lequel des deux Japser que j'ai vu est le plus faible? Celui qui débarque chez moi défoncé? Celui qui choisit la facilité plutôt que de régler ses problèmes comme un homme? Ou celui qui parle de ses problèmes? Tu n'assumes pas le fait est que nous ayons couché ensemble? Si c'est l'cas peut être devrais-tu quitter ma maison. Je ne suis pas Leelah et je suis désolée de te faire penser à elle. Mais je ne suis en rien comparable à cette fille. Tu préfères que je te raccompagne ou tu peux le faire tout seul?

Je me levais du lit et prit la direction de ma salle de bain. Ouais finalement je n'étais qu'un bouche trou rien de plus rien de moins. Une chose était sûr s'il y avait bien quelque chose que je détestais par dessus tout c'était ça! Qu'on se foute de ma gueule jusqu'au bout. Je le rassurais mon cul oui! Je le rassurais rien du tout. Je n'étais qu'un trou qui comblait sa frustration. Dans tes dents Cassie! Putain mais tu n'apprends pas de ton passé? J'avalais ma salive et aspergea une grande rasade d'eau sur mon visage. Je retournais dans ma chambre, prit mon paquet de cigarette et allais en fumer une sur le balcon. Putain! Ça me rendait triste, cette putain de situation me rendait triste! On ne peut décidément pas tirer un trait sur ses sentiments. Non je ne pleurais même pas. Pourquoi laisserais-je mes larmes souiller mon visage pour une personne comme ça? Une taffe, deux taffes trois taffes. En moyenne nous mettons 7 minutes pour fumer une cigarette celle que je fumais mit la moitié du temps nécessaire à être consumer.

Un tendre baiser qu'il m'offrit après avoir raconté ce qu'il avait à me raconter. Sa petite amie avait été voir ailleurs. Voilà pourquoi je n'aimais pas les Iotas à part ma petite Sateen qui n'avait rien à faire dans cette confrérie que je jugeais puéril et inintéressante. Elle aurait été chez les artistes que cela ne m'étonnerait pas, ou chez les lambdas ce qui était sans doute un profil qui lui correspondais. Okay elle prenait grand soin de son apparence mais elle n'avait pas grand chose à faire chez des pouffiasses. Mais bon je jugeais sans doute un peu trop vite cette confrérie. Mais bon c'était l'image que je percevais à travers leur physique. Moi aussi je prenais soin de mon apparence mais de là à ne pas être intelligente! Mais qu'importe là n'était pas la question fondamentale à laquelle je devais répondre. Rassurer le brun était sans doute ce que je devais faire. Sa mère était mort et cela me peinait vraiment de l'apprendre. Aucun enfant ne mérite de perdre l'un de ses parents et ce même si aux yeux de tous ils n'ont rien à faire dans le rôle d'un parent. Sa mère était mannequin peut être nos deux mères se connaissaient. Bah oui ma mère était une styliste de renommé alors il y avait des chances pour qu'elle la connaisse. Mon père lui était à la tête d'une entreprise multinationale qui sait peut être se connaissaient-ils peut être. Encore une fois là n'était pas la question. Alors qu'il m'embrassait divinement bien je me tournais face à lui à fait d'approfondir un peu plus le baiser qu'il avait engendre. Je posais mes mains sur son visage et effleurais les contours fins de celui ci. Je souris au jeune homme et finie par prendre la parole.

- Peut être que nos mères se connaissaient, la mienne est styliste de renommé. Tu dois tenir de ta maman, tu as des yeux verts envoûtant, une bouche fine, un sourire à en damner plusieurs, des cheveux brun qui s'accordent parfaitement bien avec ton teint légèrement pâle. Je te trouve beau et je suis sûr que ta mère serait fière de son fils à l'heure actuelle comme tu peux être fier d'elle à ce jour et surtout tu te rappelles d'elle dans de très bon souvenirs.

Peut être que je ne m'y prenais pas de la meilleure façon pour le rassuré, mais avais-je seulement su un jour rassurer les gens. J'en doute! Quoique le brun m'avait dit que je le rassurais mais en quoi le rassurais-je vraiment? La suite de mon discours n'étais en rien rassurant. Je repris donc la parole essayant de ne pas vexer le brun par mes mots en jugeant légèrement sa "petite amie' .

-De plus pour ce qui est de Leelah, elle ne te mérite pas! Je ne l'a connais pas donc ce que je te dis dois te paraître hypacrite et surtout je n'ai aucun droit de juger les actes d'une personne qui m'est inconnu mais il est vrai que de mon point de vu je trouve ses actes méchants. Elle n'est pas la seule à être en tort je le conçois bien mais se jouer de son petit ami de la sorte et surtout devant ses yeux est quelque chose d'inacceptable enfin pour moi. Ce que j'en pense n'a pas vraiment d'importance après tout elle fait bien comme elle veut. Mais je reste sur mes positions pour dire que la fidélité est une chose primordiale. Tu as sans doute commis la faute de te laisser embrasser par mes soins la dernière fois mais je ne t'ai pas vraiment laissé l'choix peut être aurais-je dû! Mais je ne regrette en rien mon geste. Je viendrais volontiers goûter à tes lèvres de nouveau sans que le remord me ronge.

Non je ne disais pas ça à tous mes amants puisqu'une fois terminé ce que nous avons à faire je les envoie bouler. Un coup d'un soir reste un coup d'un soir. Jasper n'était pas un coup d'un soir non c'était plus qu'un coup d'un soir. Un ami? Non pas vraiment je ne le considérais pas vraiment comme un ami. Un amant régulier? Non plus. Fuis moi je te suis, laisses moi goûter à tes lèvres et je n'aurais aucun remords. Tout ça n'était pas une simple relation amicale ou sexuelle. Non c'était plus que ça. Mais qu'est ce que c'était? J'avais un petit doute sur la réponse mais je préférais me leurrer plutôt que de l'admettre.

Les mains du brun vinrent automatiquement se poser sur mes cheveux ce qui me procurait un bien fou. J'adorais qu'on me touche les cheveux cela m'endormirais presque. Cette atmosphère qui régnait entre nous deux était étrange. Cela me faisait bizarre. Je n'étais encore jamais resté aussi longtemps avec l'un de mes amants et de plus dans ma maison. Mon regard s'attardait sur les traits du visage du brun. Je les imprimais dans ma mémoire afin de garder ce moment intime pendant un temps. Il me dit qu'il n'avait rien de prévu mais qu'il voulait apprendre à me connaître un peu. Mais que pouvais-je bien lui dire? Ma vie n'était pas bien palpitante enfin si mais certaines choses doivent rester secrètes et ce jusque dans ma tombe. Je souris au brun avant de ne lever mes deux mains jusqu'à son visage et de le faire se baisser afin de recevoir un baiser. Je me redressais un peu plus afin de me mettre sur mes genoux et d'approfondir le baiser un peu plus. Je souris devant la réaction du brun et repris mon souffle avant de me placer entre ses jambes mon dos contre son torse. Bizarrement cette situation me rappelait quelque part les situations dans lesquelles je me retrouvais sans cesse avec les garçons de la bande. Ouais sauf qu'il n'y avait pas de relations sexuels entre eux et moi, toujours dans l’ambiguïté totale, impossible de définir nos relations pour le moins étrange aux yeux de tous. Mais comment expliqué une relation à la limite du fusionnelle. Comment expliquer qu'une amitié dépasse totalement le sens de ce mot? C'était presqu'impossible!

- Tu sais ma vie n'est pas bien intéressante, fille de parent riche je n'ai jamais vécu dans le besoin. Je n'ai jamais vraiment eu de contrainte, j'étais une fille sage et disciplinée. Mes parents ne se sont jamais plains de moi, j'ai tout fait pour na pas qu'il se plaignent de moi. J'ai toujours très bien travaillé à l'école. Puis arrivé à mon adolescence j'ai rencontré mes amis avec qui je m'entends super bien depuis deux trois ans, j'ai également une meilleure amie dont je n'ai jamais mentionné l'existence à Duncan et Jude. La relation que nous entretenons et comment dirais-je? Mmh troublante aux yeux de beaucoup. Après je n'aime pas que l'on me contrarie et tu as pu le remarquer. Ensuite pour mes passions, j'dirais sans doute que le sexe fait partie d'une passion, mais plus sérieusement j'aime la musique, le cinéma, la lecture aussi, je lis beaucoup peut être même trop. Les cours m'ennuient je trouve ça trop facile, je n'aime pas non plus les personnes qui aiment la méchanceté gratuite, l'hypocrisie également je n'aime pas vraiment ça. Enfin voilà pour ma vie elle n'a pas vraiment d'importance. J'aime bien vivre selon le proverbe latin: "mea-culpa" qui veut dire cueille le jour plus littéralement vit le moment présent. Bon je ne te cacherais pas que le passé est aussi parfois lourd à porter mais évitons de parlé de ces secrets qui n'ont pas lieu d'être révélés. Et toi alors tu veux bien me raconter ta vie?

Bien évidemment que je n'entrerais pas dans les détails de mon passé, encore une fois le passé reste au passé, le présent est une notion imprévisible et le futur est bancale on ne peut pas vraiment prévoir ce qui arrivera le jour prochain. Alors profitons des instants que l'on passe dans le présent. Je voulais que le brun se confie à moi et qu'il me dise exactement ce qu'il n'allait pas. Qu'il me raconte en détail certaine chose de son passé de lui même et certainement pas les rapports qu'un détective me fournissait pour pas mal de pognon. Oh Jasper n'était pas le seul dans mon bureau à avoir un dossier sur lui. Mais il fallait bien que je me renseigne un peu plus sur les nouveaux élèves que j'allais fréquenter chaque jours au sein du lycée. Mais j'espérais réellement que le brun avec qui je partageais ce moment d'intimité me dévoile tous ses secrets de lui même! Je tournais ma tête vers son visage et déposais un baiser sur sa joue. Un désagréable frisson parcouru mon corps et mon coeur se mit à battre la chamade. Pourquoi voulais-je en savoir plus? Pourquoi avais-je envie de le connaître au delà des dossiers que je parcourais des yeux? Et pourquoi avais-je autant de question sans réponse. Ce rapprochement était bien trop rapide à mon goût. Je n'avais pas l'temps de m'adapter et de trouver réponse aux questions que je me posais.

Le brun me dit également qu'il m'aimait bien, chose que je n'ai pas douté une seule seconde étant donné qu'il me l'avait dit précédemment.Il m'avait aussi dit que je le rassurais. Le rassurais-je vraiment? J'en doutais réellement, mais au moins il ne fumais plus de pétard et c'était tant mieux. Il me suivit dans ma chambre à coucher et se colla contre la charnière de la porte alors que je m'installais tranquillement sur mon lit et bien confortablement quand il me demanda rapidement si j'avais prévu quelque chose ou si je voulais lui raconter ma vie en détails, qu'avais-je à lui raconter réellement? Pas grand chose mais qu'importe, il me sourit et lui demanda de venir me rejoindre. Ce qu'il fit, il s'installa confortablement dans mon lit également. Je souris avant de prendre la parole et de lui demander:

- Pourquoi aurais je préparé quelque chose? Tu voudrais que je te raconte ma vie en détaille? Tu sais je n'ai pas grand chose à dire. Si tu veux que je parle pose moi des questions et j'y répondrais peut être.

Il était marrant ce jeune-homme. Bien plus qu'il n'y paraissait surtout quand je n'abîmais pas sa voiture. Ça se passait toute suite mieux. Une chose était sûr ce soir il me faisait oublié que j'étais seule pour cette soirée. Bien trop seule à mon grand désespoir en ce soir de printemps. Alors qu'il était assis je pris la décision de poser ma tête sur l'une de ses jambes.

- Tu avais prévu quelque chose toi?