Olivia R. Stass [ Terminé ]

« Une longue crinière noire ainsi que de magnifiques yeux bleus azur. Voici ce qui marquait les gens lorsqu’ils posaient leurs yeux pour la première fois sur Olivia. Une fois que leurs yeux quittaient ceux d’Olivia, ils descendaient le long d’un nez fin, sans défaut pour ensuite se poser sur une bouche pulpeuse. Par contre, il était plutôt rare de voir cette délicieuse bouche sourire et la plupart du temps, c’était pour y apercevoir un sourire ironique. Et alors que leurs yeux continuaient leur route, ils s’heurtaient à une poitrine généreuse sur un corps svelte. Olivia avait un corps d’athlète, un corps qui démontrait tous les efforts qu’elle avait fait au gymnase. Ses bras étaient fins, laissant apparaître les muscles de ses deltoïdes lorsqu’elle soulevait quelque chose. Son ventre était divinement plat. Et il y avait ses jambes, d’interminables jambes musclées. Lorsqu’elle marchait, on pouvait y apercevoir tous les muscles de ses jambes qui s’activaient.

Olivia s’habillait très simplement, elle ne se cassait jamais la tête. Un jeans, un débardeur et voilà, le tour était joué. Pareillement pour ses cheveux, elle les laissait libre ou elle les remontait dans une queue de cheval ou en chignon lousse. De plus, elle avait un tatouage sur les côtés du côté
gauche : « A pessimist sees the difficulty in every opportunity ; an optimist sees the opportunity in every difficulty. » »

« Froide ; Olivia était dur d’approche. Elle ne se laissait pas approché par n’importe qui, seuls les plus persistants avaient réussis à connaître d’avantage Olivia, la personne qu’elle était réellement. La plupart des gens ne pensaient qu’elle était seulement une fille qui se croyait pour une autre.

Timide ; Olivia faisait tout pour être la plus discrète possible, elle détestait se faire remarquer. Dès que quelqu’un prononçait son nom ou s’adressait à elle, elle rougissait. Certaines personnes n’avaient jamais entendue le son de sa voix. Elle détestait parler pour rien dire ou, elle ne voulait pas parler, de peur d’avoir l’air stupide.

Loyale : Une fois entré dans les bonnes grâces de Miss Stass, celle-ci ferait tout pour vous, à la vie, à la mort. On pouvait toujours se fier à Olivia, peu importe la nature de l’entente.
Généreuse : Elle savait ce que s’était de ne rien avoir à manger, de se coucher sans savoir si demain, l’électricité allait fonctionner. Alors, Olivia n’hésitait jamais à partager le peu qu’elle avait avec ses amis ou les gens dans le besoin.

Sportive : Jamais une journée ne se passait sans qu’Olivia s’entraîne et fasse son jogging. Se garder en forme, pratiquer sa discipline, voilà ce qui comptait le plus pour elle. De plus, elle s’autorisait qu’à manger des aliments sains. »

« 13 janvier 1995

Une jeune femme d’à peine 16 ans était en train d’accoucher, seule. Ses cheveux bruns collaient à son front, mais il n’y avait personne pour lui essuyer le front. À l’extérieur de l’hôpital, on entendait le bruit des klaxons, des gens qui criaient, des gens qui riaient. Et soudainement le cri d’un bébé se fit entendre dans la salle.

« Bravo mademoiselle Stass, c’est une petite fille! »

La jeune mère prit son bébé dans ses bras et sourit, elle sourit malgré la douleur, malgré l’absence de soutient.

« Olivia…»

Des larmes s’échappèrent de ses yeux bleus et s’écroulèrent sur la petite Olivia qui fixait sa mère.

13 janvier 2000

« Dit maman, pourquoi je n’ai pas de papa, moi ? »

La mère d’Olivia se retourna, les cernes sous ses yeux étaient de couleur violet. C’était la première journée en 12 jours qu’elle avait congé. C’était difficile d’avoir deux boulots et de s’occuper d’une jeune enfant lorsqu’on avait seulement 21 ans et qu’on n’avait jamais finie ses études.

« Olivia, arrête de poser cette question ! Je t’ai déjà répondue des centaines de fois, tu n’as pas de papa et s’est comme ça ! Maintenant, va t’amuser avec tes amis, c’est ta fête ! Et surtout, n’allez pas dehors sans la surveillance d’un adulte ! »

La petite Olivia s’éloigna, ses longs cheveux noirs qui virevoltaient derrière elle. Sa mère soupira. Elle ferait tout pour sa petite fille, mais parfois elle s’imaginait à quoi aurait pu ressembler sa vie si elle n’aurait pas eu Olivia si jeune. Ou si seulement, elle avait eu le support de sa famille.

1er juillet 2003

Olivia rentrait à l’appartement, il faisait déjà nuit, mais l’air était chaude, remplie d’humidité. De long, elle voyait sa mère qui l’attendait sur le balcon, elle savait déjà qu’elle serait punie. Elle prit tout son temps pour monter les marches qui menait à leur petit 2 et demi. Olivia soupira et ouvrit la porte.

« MAIS OÙ ÉTAIS-TU PASSÉ !? Qu’est-ce qui t’as pris d’être dehors jusqu’à 22 heures ! OLIVIA ROSE STASS ! Tu le sais que c’est dangereux, que le quartier est dangereux ? Qu’aurais-tu fait si quelqu’un avait pointé un fusil sur toi ? Qu’aurais-tu fait si on t’avait kidnappé ? Tu es qu’une irresponsable ! »

Sa mère lui avait empoigné le bras de toutes ses forces et l’avait balancé contre le mur de sa chambre. Olivia ne prit pas la peine de se relever, sachant pertinent bien que si elle se relevait, s’était pour mieux la relancer par terre.

30 septembre 2005

Toc Toc Toc.

Olivia se leva de son fauteuil et alla répondre à la porte, pourtant elle n’attendait personne et sa mère avait toujours ses clés à l’habitude. Sur le porche de la porte se tenait deux hommes dans la trentaine, habillé comme les gens qui lui faisaient peur dans la rue.

« C’t’ici qu’a vie Monica ? Ta mama est là p’tite ? »

Olivia avait peur, elle tenta de refermer la porte, mais les deux hommes l’en empêchèrent.

« On s’calme p’tite beauté. On t’ferra pas de mal nous autres. »

Un des hommes flatta la joue d’Olivia pour ensuite mettre sa main autour de sa gorge et il se mit à serrer.

« Tu f’rras passer le message…C’est clair pour toi ! »

Il lâcha la gorge de la jeune Olivia qui s’écrasa sur le sol, toussant et essayant de reprendre son souffle. Elle regarda les deux hommes partirent, la vision brouillée par les larmes.

24 mars 2008

« Tu as un grand potentiel Olivia. Tu cours vite, tu es la plus vite en vélo que je connaisse et en plus, tu nages comme une championne. Tu pourrais participer au triathlon l’année prochaine, le gagnant gagnerait une bourse pour aller à la Wynwood High School ! »

Olivia regarda son professeur stupéfaite.

« Monsieur, cette école….C’est l’école qui se situe du côté des riches… Je n’ai pas l’argent pour aller là-bas…Ma mère ne voudra jamais…»

Olivia n’avait jamais pensé, même imaginer qu’elle irait à cette école. Elle savait que c’était une très bonne école, mais les gens qui venaient du côté pauvre de la ville n’avaient pas accès à ce luxe. De plus, à seulement 13 ans, Olivia n’avait pas assez d’argent avec son job pour se payer l’entrée ou même seulement le test d’admission.

« Tout cela sera gratuit pour toi ! Inquiète toi pas, continue de t’entraîner et cette bourse sera à toi !»

15 juin 2009

Olivia rentra à la maison en courant. Elle avait encore de l’énergie après ce triathlon qui avait duré plus de 2 heures et demi. Essoufflée, elle ouvrit la porte de l’appartement à la voler.

« Maman ! Maman ! J’ai eu la bourse, je vais aller à Wynwood ! »

Olivia posa les yeux sur sa mère, encore une fois celle-ci était saoule. Elle soupira, elle voyait ce même spectacle chaque fois qu’elle rentrait d’école.

« Bravo…Je vais enfin me débarrasser de toi.»

Sa mère se leva et s’enferma dans sa chambre, laissant sa fille de 14 ans célébrer seule.

23 février 2012

Olivia a 17 ans, cela fait trois ans qu’elle fréquente Wynwood High School. Grâce à ses bonnes notes scolaires ainsi que ses excellents résultats sportifs, elle garde ses bourses et à une chambre. Pendant les vacances, elle retourne vivre chez sa mère.»