Arrivée de Violette à Wynwood. [ PV ~ Melany L. Parker. ]

" Essouflée, la jeune fille posa les bagages, non mécontente. Au moins, cette montée lui avait fait les muscles. Puis elle s'exprima, sans perdre ce sourire qui commençait à m'agacer tellement il avait l'air taquin.

- En tout cas, je vous souhaite bonne chance, parce qu'il y a vraiment de ces cas dans cette école !

Cette phrase, elle sonnait bien. Des cas ? Elle avait hâte de voir ça. Quoi que, sur la lettre expédiée qu'elle avait reçu, cela y figurait.
" Bonjour, Mme Winter.
Wynwood High School est fier de vous annoncer que votre candidature a été retenue pour le poste de femme de ménage. Cependant, nous devons vous dire une dernière chose. Certes, nous sommes une école comme les autres. Mais cette école n'est pas organisée de la même manière. Comme nous vous l'avons brièvement expliqué lors de notre dernière entrevue. Chaque élève est un cas à part, et essayez de vous méfier de chacun d'eux. Ils sont loins d'être méchants, ce n'est pas ça.
[ ... ] Nos plus sincère salutations. "
J'avais vraiment pris cette lettre à la plaisanterie. Une école reste une école. What else ? Qu'y avait-il de si spécial ? Je le découvrirais. Mis à part cette histoire de secrets et de confréries, rien ne clochait. Ou avais-je oublié des indices importants, si visibles que je n'y prêtais pas attention ? Finalement, l'établissement voulait peut-être me faire peur. Tester mes compétences ! Que des ingénieux, comme je m'y attendais.

Attendant que Melany parte, je cherchais mon trousseau de clés. J'imaginais déjà ma chambre. Claire, et surtout à l'image de l'établissement, onéreux mais peu personnel. Cela pouvait toujours s'arranger. Un oreiller gonflé, un matelas quasiment neuf. Un petit bureau munit d'un miroir. Et une grande armoire en bois. Une belle fenêtre qui donnait vue sur la cours. Et puis, surtout, une odeur fraiche, zen, et détendue. "

Melany attendit que la jeune femme en face d'elle se présente, mais elle avait l'air de l'observer, peut-être que son nom lui disait quelque chose. Ca ne serait pas la première fois, pourtant il y a très peu de personnes qui faisaient le rapprochement. Sa mère avait beau être une ancienne mannequin, le nom "Parker" était assez commun aux Etats-Unis. Cela lui rappela la fois où lorsque une fille ne croyait pas que la mère de Melany était Maria Parker, elle avait beau eut tout faire pour le lui prouver, il n'y avait rien eut à faire, jusqu'au jour où Maria s'était présentée à la fille. Depuis ce jour là, cette fille ne lui à plus adressée la parole, allez comprendre pourquoi.

Cette jeune femme s'appellait donc Violette Winter, assez original, un mélange anglais et français.
Quand elle n'aimait pas quelque chose, elle le disait mais elle savait aussi faire des compliments.

J'aime beaucoup, c'est original

Lorsque Melany vit l'escalier en fasse d'elle, elle se dit que son calvaire ne faisait que commencer. Elle n'y arriverait jamais. Qu'est ce que pensait Violette que Melany était le genre de fille à faire de la muscu
tout les jours ?
Melany avait l'impression qu'elle n'avait jamais autant fatiguée, elle se promit qu'à partir de maintenant elle essayerait de faire un peu plus de sport. Elle respira et elles furent enfin arrivées devant la porte de la chambre.
Melany déposa tout, elle avait l'impression de ne plus avoir de bras.

En tout cas, je vous souhaite bonne chance, parce qu'il y a vraiment de ces cas dans cette école !

Autant la prévenir directement, il fallait qu'elle sache qu'elle était loin d'être arrivé au paradis !

" Alors qu'elle examinait mes paquets, elle se remit à parler.

- Euh... au fait, j'ai oublié de me présenter, je suis Melany Parker.

Melany.. Parker ? J'en connaissais, des noms de famille. Mais celui-là me disait quelque chose. Rien chez elle ne me rappelait les personnes que je connaissais avant. J'oubliais, cette école était une école de riches. Les élèves étaient le plus souvent des enfants de célébrités en tout domaine qui soit. Les pages de ma mémoire diffilaient à vive allure. Par... Parker ! Bien sûr que je la connaissais. Cette personne.. , elle devait être la fille de la célèbre mannequin que j'appréciais tant. Maria Parker. En regardant de plus près, je trouvais la même grâce chez Melany. La même finesse. J'espérais que les qualités y étaient aussi.

Il fallait bien que je me présente moi aussi. Ce n'était pas très gentil de demander les services d'une personne sans même répondre correctement à ses questions.

- Violette Winter.

Mon nom. Ce que j'aimais le prononcer. Mi-français, mi-anglais. Il me rappelait tous mes mauvais souvenirs. Ironie.

Pendant que nous montions l'escalier, je remarquai qu'elle n'était pas si forte qu'elle en avait l'air. Inutile qu'elle me le cache, je comprenais sa peine à porter mes affaires. Moi, sans coeur ? J'hésitais à lui proposer mon aide, c'est tout. Elle avait accepté, à elle d'assumer ! Je leur montrerais, à ces fils de fortunés, ce que c'est la vraie vie. J'avais tendance à parler comme une personne à faibles revenus. Mon autorité commençait-elle déjà à me monter à la tête ?

Le bout de cet enfer ( pour elle du moins, moi je m'amusais bien ), enfin. Une porte de dessinait, tout en haut. Fin de la plaisanterie.

- Peut-être que tu préfèrerais tout poser là, je pense avoir eu suffisament d'aide. "

Melany ne décrocha pas son sourire et essaya comme d'habitude de montrer son meilleur côté. La jeune femma qui était en face d'elle était en fait la nouvelle femme de ménage. Melany ne s'attendait pas à ça, elle n'en avait ni la tenue, ni l'attitude. C'était la dernière chose à laquelle elle s'attendait, mais bon peut-être que bien s'entendre avec la femme de ménage pourrait lui servir, pas autant que si elle auvait été professeur mais c'était toujours ça. Elle s'empressa de lui tendre ses affaires, là encore une fois, Melany trouva qu'elle n'avait pas fait le bon choix stratégique, elle aurait mieux fait de prendre un gros costaud. Peut-être n'avait-elle pas trouvé mieux, ou que les autres l'avaient envoyés balader.

Melany regrettait déjà d'avoir accepté de donner de l'aide, ses valises pesaient une tonne ! Trop tard pour refuser, elle allait donc gentillement se casser le dos avec le sourire, et tout ca avec des talons.

Si ses amies la voyaient dans cette situation, elles seraient certainement en train de se prendre un fou rire. Mais de toute manière Melany avait bien trop de relation et d'argent pour se faire lacher par des filles comme ça, la majorité de ses anciennes amies avez toujours été là car elle était populaire et beaucoup d'entre elles auraient aimé lui ressembler. Mais elles ne savaient pas que ce n'est pas toujours facile de s'appeler Melany Parker, il y a un minimum de réputation à tenir, surtout quand les parents sont aussi riche que les siens.

Melany n'attendait plus que la nouvelle femme de ménage lui montre le chemin. Et se dit qu'apres tout, il fallait qu'elle connaissent sont nom.

Euh... au fait, j'ai oublié de me presenter, je suis Melany Parker

" Elle me fit un grand sourire.

- Oui, bien sûr ! Vous travaillez ici ?

Sourire de satisfaction. Une corvée de moins. Finalement, il existait des élèves serviables. Attention à ne pas se faire des idées. Ceux aux sourires angéliques étaient parfois les plus rédoutables. Allons. Pourquoi être aussi méfiante ? Ne voulait-elle pas tout simplement me rendre servir, dans le but de me faire plaisir ? Je n'allais pas refuser sa proposition.

Puis je lui répondis.

- Merci beaucoup. Effectivement ! Je suis la nouvelle femme de ménage de l'établissement.

Juste après, je m'empressai de lui présenter mes affaires, avant qu'elle ne change d'avis. Une grosse valise rouge, d'après mes estimations elle pesait environ 10kg. Puis, un petit cartable noir, en cuir fin, dans ce qui se faisait de plus joli. Moins lourde cette fois. Par pure politesse, j'avais gardé mon sac à dos. Je n'allais pas briser les os de quelqu'un dès le premier jour. Qu'avais-je mis dedans ? Beaucoup de vêtement, mine de rien, j'en avais besoin. Mon ordinateur portable. J'avais ce grand besoin d'être en permanence connectée au web, il fallait que je sâche tout. Ma passion de l'information avait débuté quand j'étais toute petite. Dès que j'avais fait la connaissance de la toile, j'avais été littéralement accrochée à ses fils. Oh, mais, parmis tous ces artifices, j'avais quelque chose de vraiment important à mes yeux. Un souvenir. Pas une simple carte, postale, non. C'était mon ex petit-ami, qui me l'avait offert. Une magnifique tour eiffel d'un or éblouissant. Pourquoi s'intéresser à quelque chose d'aussi banal ? Parce que c'était réellement la seule chose qui me rappelait ses qualités au lieu que ses défauts. Je me commemorais ce feu d'artifice aux milles couleurs que je contemplais, blottie dans ses bras. Il avait beau être bête, cet homme avait toujours été charmant. Ses baisers non plus, je ne les oubliais pas. Adorables.

Bref, je n'en avais plus rien à faire, maintenant. J'étais occupée, moi aussi. "

Une assez bonne journée avait commencé pour Melany, elle s'était réveillée tôt malgrè que son professeur était absent, elle en avait profiter pour discuter avec des élèves, elle n'était pas arrivée depuis longtemps et faire de nouvelle connaissances était très important pour elle. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle prennait grand soin de son apparence, pour faire bonne impression. Son sourire attirait souvent beaucoup de personnes et elle n'avait donc quasiment jamais besoin de faire le premier pas. Aujourdhui spécialement, beaucoup de personnes l'avait complimenté sur sa tenue, pourtant elle prennait chaque jour autant de soin à choisir ses habits. Il y a des jours où on rayonne sans savoir pourquoi, et bien Melany cela lui arrive très souvent même lorque intérieurement elle n'est pas bien.

Elle arpenta les couloirs pour arrivé jusqu'à son casier, elle y déposa quelques livres qu'elle venait d'avoir loué à la bibliothèque. Certains étaient des livres pour les cours et d'autres serviraient à sa détente. Ce n'est pas parce qu'on est une pin up et que l'on peut passer des heures devant le miroir que l'on a l'interdiction d'aimer la lecture.

Melany traversa le couloir, pour se diriger vers sa chambre. Elle fut interpellée par une jeune femme. Elle devait être plus agée que Melany mais les traits de vieillesse n'étaient pas encore marquée sur son visage. Ce qui était sûr, c'était que les deux jeunes femmes avaient déjà un point commun : elles faisaient l'une comme l'autre attention à leur apparence. Melany ne pu s'empecher d'observer sa tenue, elle aimait bien son style. La jeune femme lui demanda s'il elle voulait bien l'aider à porter ses valises jusqu'à sa chambre.
Melany fut légèrement surprise de cette requete, pourquoi lui avoir demandé à elle ? Elle n'aurait pas pu se trouver quelqu'un d'autre. Un garçon costaud aurait été beaucoup plus approprié qu'une jolie fille fragile ! Néanmoins, Melany réflèchit, cette personne devait surement travailler ici, peut-être même comme professeur, alors autant se la mettre de son coté directement et agir en gentille fille.
Elle lui sourit et s'empressa de répondre.

Oui, bien sûr !
Vous travaillez ici ?

Quelle bête question ! Bien sûr qu'elle travaillait ici, au sinon elle n'aurait pas de chambre, mais Melany n'avait rien trouvé d'autre pour engager la conversation. Et peut-être que la jeune femme lui en apprendrait plus sur elle.
Elle se rapprocha d'elle et tendit la main pour agripper la poignée d'une des valise.

" Une semaine. Oui, cela faisait déjà une semaine que j'attendais ce moment. Le moment où je suis sortie de ma voiture, pour saisir la poignée de l'école de Wynwood High School. Cet endroit prestigieux. Une pure merveille. Je n'étais pas vraiment anxieuse, l'idée de nettoyer paisiblement toutes les taches qui oseraient salir l'établissement ne m'embêtait pas. Je m'étais maquillée comme une diva. Et vêtue de ma plus belle tenue. Pourquoi tant d'efforts ? Je tenais à faire bonne impression. Une femme de ménage, cela se doit d'être parfait. Pas une seule erreur. C'est le métier. Que tu es perfectionniste, Violette.

L'entrée, elle était comme je l'imaginais. Somptueuse. Élégante. J'en avais vu, des belles maisons, mais cet endroit était réellement sublime. J'avançais, un pied après l'autre, tout en regardant de droite à gauche. Des tableaux d'artistes dont je n'avais jamais entendu parlé étaient répendus ici et là. Puis, je commençais à penser au personnel enseignant, aux élèves... Je ne les avais pas encore rencontrés, mais j'avais hâte. On disait que les riches avaient la grosse tête, je n'y croyais pas. L'étant moi-même. Alors, il y avait de faibles possibilités que je tombe sur des classes de prétentieux qui n'en faisaient qu'à leur tête en négligeant la propreté. Je ne savais pas qui étaient ces gens. L'on m'avait brièvement expliqué que plusieurs confréries aux noms imprononsables règnaient dans l'endroit. Pourquoi un tel système ? Que tu es intéressée, Violette.

Quelque chose de plus intéressant m'avait aussi été dit. Les gens, il n'étaient pas ce que l'on croyait. Chacun cachait quelque chose, et se devait de ne le dire à personne. Bien sûr, c'était une condition pour entrer dans cette école. Avoir un secret. Moi ? Bien sûr que j'en avais un. Un sentiment indescriptible me traversait l'esprit. Je voulais les délivrer de ce fardeau. Oui, découvrir ce qu'ils s'évertuaient à cacher au reste de la société. N'était-ce pas plutôt un moyen de briser leur vie ? Qu'en savais-je ? Je voulais savoir. Dans un but humanitaire et par simple curiosité.

Quelques personnes circulaient, sans me prêter attention. Au vu de l'heure qu'il était, normal. Ah, Miami.. Je continuais mon escapade dans le couloir. Qu'il était sinueux. C'était cela que je reprochais aux grands établissements, ils étaient partout pareil. Du fabriqué à la chaîne sans personnalisation réelle. La décoration que je trouvais auparavant parfaite était devenue sur banale..

Je visualisais ma chambre par rapport à un plan que je venais de repérer. Je trouverais facilement. J'avais demandé une chambre dans l'école, puisque j'habitais assez loin, et que me taper le trajet tout le matin aurait été insupportable. Que tu es capricieuse, Violette. Je le savais bien.

Non loin de là, j'apperçu une jeune élève. Sa tenue vestimentaire montrait qu'elle portait un intérêt peu commun à la mode. Cela se voyait, elle avait certainement passé une bonne heure à se maquiller, perfectionnant chaque chose. Une bouille d'ange, je devais avouer. Mes valises pesaient. Allais-je joué de mon autorité nouvelle pour me soulager ? Que tu es mesquine, Violette.

Je n'étais pas aussi méchante. Je ne ferais cela qu'à figure de test.

- Hm. Excuse-moi, jeune fille. Pourrais-tu m'aider à transporter mes valises jusqu'à ma chambre ? Elles sont réellement lourdes.

Pouvais-je me permettre de la tutoyer ? Sans importance. "