[Terminé] Cours de français - Junior&Senior year

L

le prof sexy, faut pas se mentir

« Il est peut-être malade ?»

« Tu crois que le dirlo se bougerait pour ça ?»

« Ou alors il a eu un accident ? »

« Ou peut-être qu'il a été renvoyé ?»

« Mais pourquoi ? Il était trop bien comme prof ! »

« Votre professeur, Monsieur Hollister a été renvoyé pour une raison grave qui ne vous sera pas exposée, et que nous n'imaginions même pas possible lorsque nous l'avons embauché. Il est possible que certains d'entre vous aient eu et aient encore des contacts, quelques soient leur forme, avec cet homme. nous vous demandons de bien vouloir cesser toute communication avec lui. je ne réponds à aucune question. Vous êtes dispensés de vos cours de français jusqu'à ce que nous trouvions un autre professeur plus fiable et compétent. Au revoir.»

(Vous l'aurez peut-être compris, Ethan nous a quitté par manque de temps, il en est vraiment désolé. Nous attendrons un nouveau prof :p)

Invité

Lorsque le réveil sonna ce matin-là, Kim sortait d'un rêve étrange ; des hommes en blanc la maintenaient, comme pour qu'elle ne puisse pas bouger, l'emprisonnaient à la manière d'un étau, tandis qu'elle s'agitait pour obtenir une chose qui lui semblait finalement inaccessible, se débattant et hurlant, sans même savoir pourquoi...
Aussi, lorsque le réveil sonna, elle ne comprit pas immédiatement ce qu'il lui arrivait, ni où elle se trouvait ; elle ne s'était toujours pas habituée à sa nouvelle chambre, sa nouvelle vie, et s'attendait à tout moment à se retrouver, on ne sait trop comment, dans son Angleterre natale, au bord de cette mer qui l'avait vue grandir.
La jeune fille cligna plusieurs fois des yeux pour se sortir de ce songe cauchemardesque, et put apercevoir Calypso, sa colocataire, qui semblait fraîchement remontée du réfectoire, et déjà prête à attaquer sa journée. Cette dernière lui sourit, ce qui poussa Kim à se motiver, et à lui rendre ce sourire - faiblement, certes, mais comme on dit, c'est l'intention qui compte - et même à lui adresser la parole.

- 'Lut, lança-t-elle d'une voix encore ensommeillée.

N'étant pas du matin, la jeune anglaise grommela et se retourna dans son lit, réajustant sa couette sur elle et refermant ses paupières, histoire de prendre le temps de se réveiller doucement. Cependant, lorsqu'elle les rouvrit, elle s'aperçut qu'il ne lui restait plus que quelques minutes avant le début de son cours de français.
C'était, certes, une option, mais il aurait tout de même fallu qu'elle soit présente, tout du moins pour le premier cours.
Elle se redressa brusquement dans son lit, et s'en extirpa rapidement. Elle se rendit aux salles d'eau pour prendre une douche express, puis revint s'habiller dans sa chambre. Elle enfila en vitesse un jean parsemé de trous et de griffures, surmonté d'un débardeur long orange, qu'elle avait piochés dans sa valise, traînant toujours au pied de son lit, et qu'elle n'avait toujours pas eu le courage de ranger. Elle se rendit alors devant son miroir, afin de se maquiller légèrement, et de tirer ses cheveux en une queue de cheval négligée, dégageant son visage fin, pour ne laisser que quelques minces mèches en tomber de part et d'autre, l'encadrant joliment.
Elle sortit alors précipitamment de la chambre, son sac sur l'épaule, et se hâta long des couloirs, espérant trouver la salle sans trop de difficultés.
La sonnerie avait déjà retentit depuis environ dix minutes lorsqu'elle se retrouva devant la salle, essoufflée. Elle toqua à la porte pour signaler sa présence, et entra. Elle tiqua en apercevant celui qui semblait être leur professeur de français ; il paraissait tellement jeune qu'elle aurait presque pu le confondre avec un élève. Elle lui adressa un regard d'excuse avant de prendre la parole.

- Excusez-moi... Panne de réveil...

Elle referma doucement la porte derrière elle, dans le but de gêner la classe le moins possible, et alla s'installer au fond de la salle, contre la fenêtre, à l'une des seules places encore libres. On lui fit passer une feuille de présentation, avant même qu'elle ait eu le temps de sortir ses affaires - ce qu'elle fit immédiatement après - ; elle la saisit, la parcourut du regard, et commença à la remplir.

Nom : Turner
Prénom : Kim
Classe : Junior Year A
Date de Naissance : 20. 05. 93.

Elle regarda la suite et sourit ; depuis combien de temps avait-elle commencé le français, était-elle déjà allée en France...? Autant de questions qu'on lui posait à chaque début d'année, et auxquelles elle commençait à être lassée de répondre... Cependant, elle ré-empoigna son stylo correctement, et entreprit de répondre à toutes les questions, avant de rendre son questionnaire et de sortir une feuille pour prendre quelques notes pendant le reste du cours.

Invité

( si quelqu'un d'autre veut répondre, qu'il le fasse pas trop tard car le rp va avancer maintenant ;) )

Invité

Les matins sont une épreuve terriblement difficile pour Paige. Personne n’arrivera à lui redonner le sourire ou bien même à entamer une conversation avec elle. Ce matin là sont réveil sonna quelques secondes après qu’elle ait ouvert les yeux en sursaut. Elle faisait toujours ce cauchemar, elle se voyait courir dans un Londres vidé de toute la population, le cœur battant cherchant à fuir un ennemi invisible. Heureusement sa colocataire n’avait rien remarqué. Elle se voyait mal raconter pourquoi elle était dans cet état toutes les nuits. Au fond d’elle la jeune fille savait qu’elle ne pourrait rien y faire, que c’était gravé au plus profond de son cœur. Assise sur son lit, la tête entre ses mains elle essuya une larme. Elle n’en pouvait plus. Elle entama un petit exercice de respiration, pour atténuer le stress et l’anxiété comme lui avait recommandé le psychologue qu’elle avait vu. Elle se leva, enfila un gros sweat bien chaud et parti manger. C’était le seul moyen pour qu’elle retrouve ses esprits et efface le brouillard de la nuit.
L’étudiante prenait toujours un déjeuner complet et anglais de préférence. Son souhait fut exaucé il y avait du bacon, des pancakes -bien qu’ils n’étaient pas fait maison elle s’en contenterait- un café, un jus d’orange… La plupart des étudiants mangés seuls ou par petits groupes.
Après cela elle fut en pleine forme, la journée pouvait réellement commencer. Elle se prépara, ce qui lui prit une bonne heure.

Son premier cours de la journée ? Français avec les élèves plus vieux qu’elle.
Elle avait débattu au secrétariat pour changer de classe. Elle parlait extrêmement bien français. Elle ne dirait pas pourquoi aux élèves car elle préférait rester mystérieuse à ce sujet. Et puis s’était tellement compliqué à expliquer. Elle n’avait même pas su par où commencer avec la secrétaire et avait donc prit un rendez-vous avec le Directeur. C’était le seul au courant… Il savait toute son histoire et avait donc accepter, pour ça il ajusta son emploi du temps pour faire en sorte qu’elle suive ce cours et qu’elle ne s’embête pas avec ceux qui commençait la langue.

Quand elle lu que M. Hollister serait son professer elle ne pu s’empêcher de sourire. Comment allait il réagir en voyant la jeune guitariste ? Ça l’amusait, car elle avait envie de voir comment ce professeur accro à la nicotine ferait pour tenir une heure enfermé dans une salle. Et puis en se quittant l’autre jour elle n’avait pas eu le temps de lui confirmer qu’ils se reverraient… Elle marchait dans les couloirs, tous les élèves ne commençaient pas aussi tôt. *Chanceux !*
Elle arriva devant la salle, elle faisait partie des premiers arrivés. Le professeur en revanche était en retard. Une panne d’oreiller ?
La porte s’ouvrit alors en interrompant Paige dans sa description des élèves présents. Elle opta pour une place à côté de la fenêtre, elle adorait sentir la chaleur du soleil sur sa peau. Un petit sourire au professeur puis une contemplation de l’ensemble de la classe, elle avait choisit une place d’où elle pouvait avoir une vue panoramique sur cette classe d'élèves d'âge différents. Elle remarqua quelques visages qu’elle avait déjà croisés comme Melany ou cet anglais à qui elle avait commencé à parler sur la plage, aucun moyen de se souvenir de son nom.
« Bonjour à tous ! » était inscrit sur le tableau en gros caractère, elle avait eu l’envie de dire « J’espère que vous n’êtes pas trop … ».Quel était ce mot ? Elle avait une petite mémoire sélective, et ce souvenir d’un mot français était plutôt compliqué pour elle surtout après deux mois de vacances sans pratiquer.
« Sévère !! » Oui voilà c’était ça ! Elle garda son commentaire, un sourire amusé au coin de lèvre. Il avait fait passé des feuilles entre temps en après s'être présenté. Grâce à son extraordinaire écoute Paige ne savait pas de quoi il s’agissait, mais elle se rendit rapidement compte qu’il s’agissait de feuilles de présentations simples comme on a à chaque début d'année. Rien de très passionnant, nom prénom classe (elle ajouta un explicatif du pourquoi elle se trouvait ici alors qu’elle ne devait pas) et date de naissance. Une deuxième feuille arriva, elle comprenait des parties concernant le français en lui-même. La blondinette gardant son éternelle sourire le pratiquait depuis son plus jeune age, et ayant des facilités elle avait assimilé cette langue très rapidement, aussi rapidement qu’elle avait assimilé l’anglais d’ailleurs. Le jeune demoiselle ne pouvait l’expliquer sans atteindre un point sensible de son âme alors elle ne justifia pas, elle mit juste un petit « Je pratique la langue depuis longtemps, je suis allé quelques fois en France, à Paris et dans le sud, j’adore les français… »
Enfin surtout les garçons français et leur accent quand ils parlaient. Elle ne pouvait pas résister, c’était comme devant un paquet de chocolat (comparaison étrange, elle le savait mais elle ne voyait pas d’autres exemples)
Elle refit passer les feuilles devant sans dire un mot en attendant que le cours commence réellement.

Invité

Emma se retourna pour la énième fois dans son lit en grommelant. Jetant un coup d'œil rapide à l'heure qui s'affichait au plafond et annonçait 6h15, elle poussa un léger soupir d'énervement. Non, décidément, elle n'arriverait pas à se rendormir ce matin. Était-ce la présence d'un garçon dans sa chambre ou bien le début d'une nouvelle vie ici à Miami ? La jeune fille n'en savait rien et pour tout dire, elle s'en moquait. Seul le résultat était important et le résultat, c'était qu'elle avait très mal dormi et qu'il lui manquait de nombreuses heures de sommeil pour être totalement en forme. Son premier cours de la journée, et de l'année aussi par la même occasion n'était qu'à 8h30 mais, vu qu'elle savait qu'elle ne parviendrait pas à retrouver le sommeil, elle décida de couper son réveil et de se lever.

Jetant un regard vers son nouveau colocataire, elle constata que celui-ci était encore endormi. Heureusement, il ne ronflait pas parce que ça, ça aurait la cerise sur le gâteau qui aurait fait débordé le vase. Rassurée de ne pas avoir à tenir une conversation de bon matin, Emma souleva délicatement les draps et se leva en rajustant sa nuisette. Elle passa presque par réflexe une main dans ses cheveux, prit ses affaires de toilette et deux serviettes et se dirigea vers les douches des filles. Fermant les yeux sous le jet d'eau bien chaude, Emma prit bien soin de se détendre le corps aussi bien que l'esprit. Après un long moment, elle coupa l'eau chaude et acheva sa douche sous un filet d'eau fraiche revigorante. Elle s'essuya consciencieusement chaque centimètre carré de sa peau délicate et s'enduisit le corps de crème hydratante avant de s'enrouler les cheveux et le corps dans deux serviettes et de revenir vers la chambre.

Les rideaux étaient encore tirés, le réveil annonçait 7h20 et, visiblement, son voisin était encore endormi. Emma l'enviât l'espace de quelques instants, elle qui avait si mal et si peu dormi. Elle ouvrit son armoire et s'assit sur son lit dans la pénombre, se demandant ce qu'elle allait mettre pour sa première journée. Après quelques minutes d'incertitude, elle opta pour un slim blanc et un chemisier rose pâle, avec une paire de petites chaussures à talons roses également. Elle entendit le garçon bouger derrière elle, se retourna mais celui-ci semblait dormir à poings fermés. Elle se leva et s'habilla rapidement derrière un paravent, avant de quitter la chambre et de se rendre au réfectoire pour prendre un petit-déjeuner copieux mais solitaire. Lorsqu'elle revint dans sa chambre, elle constata que son voisin était levé, sans doute était-il en train de prendre sa douche puisqu'elle ne l'avait pas croiser à la cafétéria . Profitant de la solitude de la chambre, elle se maquilla et se coiffa avec application. Pas question de paraitre négligée dès le premier jour. Puis elle prit son sac, non sans avoir vérifié pour la centième fois que toutes ses affaires étaient là, et se rendit vers la salle de cours les écouteurs de son mp3 vissés aux oreilles.

Lorsqu'elle arriva, plusieurs élèves attendaient déjà. Emma se contenta d'un petit bonjour lancé rapidement en souriant et attendit le début du cours. Après quelques minutes d'attente, la porte de la salle de classe s'ouvrit et Emma suivit le flot d'élèves qui entraient, salua poliment le professeur en passant devant lui et alla s'assoir sur un côté. Une fois installée, elle prit le temps de dévisager le professeur qui semblait extraordinairement jeune, sans doute à peine plus de 25 ans, voire même un peu moins peut-être. La voix éraillée de celui-ci, sans doute à cause d'une grande consommation de tabac, surprit un peu Emma qui trouvait que cela tranchait avec la finesse des traits de son visage. Mais la jeune fille n'eut pas le temps de se plonger d'avantage dans ses réflexions puisque le professeur demandait de remplir une classique fiche de présentations, ce qu'elle fit rapidement avant de poursuivre sur les deux voyages qu'elle avait déjà effectués en France avec sa mère pour les châteaux, les musées et surtout les boutiques.

Invité

C'était déjà le matin et Calypso était déjà réveillée depuis quelques minutes. Elle savait que sa colocataire, Kim, avait mis le réveil à 7:30 a.m. Mais il était 6:45 a.m, et Calypso n'avait plus sommeil. Le soleil commençait à peine à montrer le bout de son nez et à éclairer légèrement la petite chambre de Calypso. Elle était encore allongée et réfléchissait. Elle aimait faire cela quand elle avait du temps devant elle. Elle pensait à ses parents, à ce qu'elle aller faire plus tard... Mais pour l'instant, elle devait plutôt songer à se préparer pour son premier cours dans cette nouvelle école. Et cela commençait bien, elle avait cours de français. Ce n'est pas qu'elle était nulle dans cette matière, mais disons plutôt qu'elle ne l'appréciait pas tant que cela. Elle avait toujours certaines facilités dans cette langue, c'est pour cela qu'elle avait décidé de la prendre en option, malgré le fait qu'elle ne s'y intéresse pas tant que cela.

Une jambe sous la couverture et l'autre à l'air, Calypso avait passé une bonne nuit, bien qu'elle avait eu assez chaud. Elle finit par se lever. L'heure de son portable indiquait qu'il était à peine 7:00a.m. Elle était plutôt en forme et de bonne humeur. Mais elle avait faim. Alors elle passa son jogging et descendit à la cafétéria. De là, elle prit un copieux petit déjeuner. Tout le monde lui demander comment elle faisait pour ne jamais grossir avec tout ce qu'elle engloutissait par jour. Une seule réponse sortait de sa bouche: le sport. Mais jamais personne ne l'écoutait, il ne la croyais pas, ou tout simplement ne voulait pas la croire, car peu de personnes aiment le sport, surtout les filles.

Après avoir manger ses trois tartines de nutella avec son lait chocolaté, avec son ventre bien rempli, elle remonta dans sa chambre. Le réveil de Kim venait à peine de sonner et Calypso vit les yeux de sa colocataire s'ouvrir légèrement. Calypso lui fit un sourire et alla se chercher de quoi se doucher et s'habiller. Elle avait une tonne de vêtements et chaque matin c'était le plus grand dilemme que de savoir ce qu'elle allait se mettre, car elle attachait une assez grande apparence à son image. Elle avait besoin de se différencier, d'être original, pour ne pas qu'on la prenne pour quelqu'un d'autre. Voilà une des choses qu'elle ne supportait pas, être banale, se fondre dans la masse, elle a besoin de se démarquer. Et c'est ce qu'elle fait en s'habillant avec originalité. Son choix se porta - après 5 minutes de réflexion - sur un débardeur rose pétard et brillant avec un slim noir et ses talons roses assortis à son haut.

Après avoir prit ses affaires pour la douche, elle se dirigea vers les douches et en prit une plus froide que chaude. Elle sentait déjà la chaleur du matin et craignait que l'après midi ne soit pire. Une fois la douche terminait, elle retourna dans sa chambre, s'habilla et se maquilla brièvement, car Calypso adorait le naturel et n'aimait pas tant que cela le maquillage. Elle se coiffa aussi ses cheveux encore un peu humide. La sensation de ses cheveux mouillés lui procurait une impression bizarre qu'elle appréciait particulièrement, voilà pourquoi elle ne se sécher jamais les cheveux - et cela abîmerait ses beaux cheveux blonds aussi.

A 8:00 a.m, Calypso fin prête, descendit voir le numéro de sa classe de français. Comme elle avait encore du temps devant elle, elle y alla tranquillement en écoutant sa musique sur son MP4. Elle inscrivit le numéro de sa salle sur son emploi du temps et monta attendre devant la porte. Il n'était que 8:10 a.m. mais elle s'en moquait. Elle préférait être en avance plutôt qu'en retard! Elle s'est alors assise dans le couloir et attendit l'heure du cours de français, tout en écoutant de la musique. Les élèves arrivaient au fur et à mesure, soit par groupe, soit par deux, soit par un. Le prof quant à lui, arriva 5 petites minutes de retard. Cela ferait 5 minutes de moins pour le cours! Et cela Calypso s'en réjouissait, car elle n'aimait pas tant que cela les cours. Quand le prof leur fit signe de rentrer, Calypso fut l'une des première à être rentrée dans la classe. Elle alla s'asseoir du côté gauche, ni devant, ni derrière, juste au milieu.

Elle regarda enfin son prof de français. Non pas qu'elle ne l'avait pas déjà fait, mais elle n'y avait pas réellement prêté attention. Il fit passer des feuilles de présentations, mais Calypso n'avait pas bien écoutait car son nouveau prof lui rappelait quelqu'un de vraiment particulier pour elle, mais de beaucoup plus jeune que son prof. Quand elle fut remise de ses émotions, la jeune fille assise devant elle se retourna pour lui demander un stylo. La jeune fille eut de la chance car Calypso n'avait pas toujours des stylos qui marchent dans sa trousse. Mais en début d'année, ils étaient neufs. Donc elle lui en prêta un. Puis les feuilles de présentations arrivèrent jusqu'à Calypso. Elle regarda les autres présentations des élèves et remplit la feuille selon le modèle. Le questionnaire sur le niveau de langue de français fut heureusement plutôt facile à remplir. Calypso savait parlé français depuis peu. Elle avait commencé à apprendre peu de temps avant que ses parents ne disparaissent... C'est peut-être une des raisons pour laquelle Calypso n'aime pas trop cette langue. Par ailleurs, elle n'était jamais allée en France et ce n'était pas une priorité pour elle.

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Le réveil avait sonné à 6h45 pourtant à 7h30 Melany n'était toujours pas levée. Il y a des jours où on a pas le courage de sortir de son lit. Elle préférait mille fois rester enmitouflée dans ses couvertures, mais il fallait bien qu'elle se décide à se lever, sécher un cours n'était pas son genre et encore moins quand il s'agissait d'un cours de langue. Melany adorait apprendre de nouvelles langues et le français était l'une de ses préférée.

Elle écarta les couvertures, il fesait vraiment froid, elle du prendre son courage à deux mains pour se lever. Une fois debout, elle se dirigea rapidement vers la salle de bain, une bonne douche chaude lui ferait le plus grand bien. Elle n'avait aucune envie de quitter la douche, sentir l'eau chaude qui coulait sur son corps était tellement bon. Elle sortie et attrapa un essui, elle se sècha, alla chercher des sous-vêtements dans sa chambre pour revenir ensuite se sècher les cheveux. Elle n'aurait jamais le temps de les lisser, de toute manière elle les aimait ondulés. Après être arrivé à plus au moins le résultat voulu, elle débrancha le seche cheveux et se redirigea vers sa garde robe. L'un des choix les plus dur dans la journée d'une jeune fille : *Qu'est ce que je vais mettre ??*. Après de longue minutes passés à regarder son armoire, elle se décida enfin : un slim, un haut noir et des talons noirs. Ca fera l'affaire pour le premier cours.

Il était déjà 8h25, elle n'allait pas avoir le temps de déjeuner. De toute manière, elle n'avait jamais vraiment faim le matin. Tout le monde lui avait toujours répété que le petit déjeuné était le repas le plus important de la journée mais au fond, si on a pas faim on ne peux pas se forcer.

Melany attrapa son sac de cours, elle n'eut même pas le temps de vérifier si elle avait bien toutes ses affaires. Du moment qu'elle vait ses clés, son téléphone portable et un bic, ça devrait aller.

Elle traversa rapidement le couloir, si elle avait de la chance, elle n'allait peut-être même pas être en retard, du moins c'est ce qu'elle espérait. Melany avait l'habitude de marcher vite, même en talons. En arrivant devant le local, elle vit qu'il n'était pas encore ouvert, et de nombreux élèves attendaient encore devant. Juste au moment où elle arriva, les autres étudiants commencèrent à s'engouffrer dans la classe. Elle traversa la salle et lanca un sourire au professeur, il était vraiment pas mal.
Melany s'installa à gauche tout près du mur.

Génial ! Elle n'avait même pas de bic avec, elle se tourna et en demanda un à sa voisine de dérrière, elle aurait bien fait sans mais pour écrire ça aurait été un peu difficile. Une feuille passa, elle y inscrivit soigneusement son nom, prénom, sa classe et sa date de naissance, rien de dur jusqu'à présent. La deuxième feuille était un petit questionnaire.
Très facile à remplir, elle avait effectivement été en contact avec la France, sa mère adorait aller à Paris, Melany s'y étais donc rendue plusieurs fois.
Elle redonna le stylo à la jeune fille qui le lui avait preté et fit passer ses feuilles devant.

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Ce jour là, Esteban se réveilla en sursaut vers cinq heure du matin, haletant, il lui fallut bien une bonne dizaine de minutes pour reprendre son souffle. Il ne faisait pas souvent des cauchemars, mais quand c’était le cas, ils traitaient toujours du même sujet. La rencontre qu’il avait fait le jour d’avant dans la salle de musique y était surement pour beaucoup, jouer du piano ou repenser à cette époque entrainait régulièrement ce genre de réaction. Soupirant, le jeune homme repoussa ses couvertures et farfouilla dans sa valise pour en sortir un jogging, tout ça dans le plus grand silence histoire de ne pas réveiller Taylor qui dormait encore. Il savait qu’il était inutile de chercher à se rendormir après ces moments là, et puis courir lui ferais du bien. Passant rapidement dans la salle d’eau il s’aspergea le visage avant d’observer son reflet dans le miroir, il avait l’air fatigué, et un peu apeuré aussi, le teint plus pâle que d’habitude. Ne s’attardant pas trop sur son apparence désastreuse, il récupéra son IPod sur la table de nuit, enfonça ses oreillettes dans ses oreilles et sortit de la chambre à pas de loup.
Il n’y revint que vers 7 heures, pour en repartit aussitôt, juste le temps d’enlever ses baskets et d’attraper une serviette qu’il disparaissait déjà dans les couloirs. Il se sentait de meilleur humeur, mais il avait vraiment besoin d’une douche, il transpirait horriblement et tout ses muscles l’élançaient douloureusement. Il n’avait pas courut depuis longtemps et il ressentait déjà les effets de ses efforts abusifs. En plus la fatigue commençait lentement à le rattraper et il lui fallait d’urgence un café. Un petit tour vers la cafet’ s’imposait mais la douche était vraiment une priorité.

Passant pour la quatrième fois de la journée la porte de sa chambre, Esteban s’étonna de la trouver totalement silencieuse, il fut encore plus surprit quand il découvrit sa jolie colocataire encore endormi dans son lit alors qu’il était presque 8 heures. Un sourire amusé étira ses lèvres, elle était mignonne enroulée dans ses couvertures les cheveux en bataille. Charitable le jeune homme l’appela doucement dans le but de la réveiller avant de changer de tactique et de la secouer énergiquement, la manière douce n’ayant sur Taylor que peu d’impacte. Le sourire d’Esteban s’élargit tandis qu’il observait sa colocataire courir un peu partout dans la chambre pour se préparer. Il finit cependant par la quitter, ne souhaitant pas outre mesure être en retard à son premier cour de français. Avant de partir, il lança d’une voix enjoué, un « Je dirais au prof que tu arrives bientôt ! » à la jeune fille qui finissait de se coiffer dans la salle d’eau avant de jeter négligemment son sac de cours sur son épaule et de sortir de la pièce en sifflotant.

Tranquillement il traversa les couloirs du pensionnat pour arriver enfin devant la porte du cours de français qu’il avait prit le temps de repérer le jour précédent. Devant, s’agglutinait déjà une petite dizaine d’élèves qui discutaient bruyamment, le jeune garçon observa un peu ses nouveaux camarades, beaucoup semblaient plus jeune que lui, mais tout le monde n’était pas encore arrivé donc ça n’avait rien de significatif. Il crut apercevoir une connaissance mais il fut distrait par l’arrivée de Taylor, il lui adressa un petit sourire, finalement elle avait réussit à arriver à l’heure. Il remarqua avec amusement que ses cheveux ondulaient légèrement, elle n’avait surement pas eu le temps de les lisser. La cloche retentit, et leur professeur ouvrit la porte de la salle après un petit temps d’attente.
Suivant le flot des élèves Esteban s’engouffra dans la classe oubliant qu’il l’avait potentiellement vu, de tout façon c’était peu probable qu’il le croise en Amérique qui plus est dans son lycée. Choisissant une place dans le fond de la salle à droite, il entreprit d’observer un peu le prof avec qui il allait passer l’année. Le premier truc que l’on remarquait chez lui c’était sa jeunesse, ce prof n’avait assurément pas plus de trente ans, di ce n’est plus de vingt cinq, et puis objectivement il était bel homme, grand, bien battis, il parlait d’une voix grave légèrement rauque, bref de quoi faire fantasmer toutes les minettes de la salle !
Mr. Hollister, puisque c’était son nom, distribua une série de feuille, le genre de truc basique de début d’année, en bon garçon, il remplit la première avec application, la deuxième concernait leur niveau en français. Les questions le firent sourire, consciencieusement il écrivit qu’il pratiquait le français depuis son enfance, il faillit ajouter qu’il ne se souvenait plus depuis quand exactement parce qu’il lui semblait avoir toujours sut parler cette langue, mais cela faisait prétentieux, et il n’avait vraiment pas envie de passer pour un petit aristo’ prétentieux dès le premier cours. La deuxième questions le plongea dans ses souvenirs, il était effectivement déjà partis en France, même plusieurs fois d’ailleurs, quelques fois avec sa mère et une fois pendant les vacances pour un échange, c’est cette fois là qui l’avait le plus marqué. Les premiers jours s’étaient passés plutôt mal, en bon petit aristo’ il avait enchainé gaffe sur gaffe et puis les rapports avec son correspondant, Peter, n’était pas vraiment au top, celui-ci lui avait fait des avances dès le premier soir le croyant intéressé se qui avait comme qui dirait créer un énorme froid entre eux. Puis petit à petit ils avaient enterré la hache de guerre et était devenu de vrai amis. Peter lui écrivait encore régulièrement et il le considérait un peu comme son meilleur ami. S’était lui qu’il avait pensé reconnaitre au début du cour, mais ce n’était pas possible, il habitait en France et n’avait aucune raisons de se trouver ici n’es ce pas ? Esteban finit de remplir les papiers et les fit passer à son voisin de devant pour qu’il les rende au prof.

Repenser à son voyage en France avait achevé de le mettre de bonne humeur, il avait même complètement oublié ses cauchemars de cette nuit. Décidément cette journée s’annonçait vraiment géniale.

D

« Je dirais au prof que tu arrives bientôt ! »

plutôt sexy pour un prof

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Premier jour de cours pour Ethan. Autant dire que, ce matin en se réveillant, il n’était pas des plus détendus. Il se réveilla même avant la sonnerie de son portable, montrant sa légère appréhension. Appréhension certes, mais le jeune professeur restait assez confiant. Il avait préparé la veille au soir les premières fiches de cours, et s’était déjà fait une idée sur le déroulement de la première heure.
Le garçon jeta un coup d’œil à sa montre qui indiquait 6:30a.m. Il s’étira rapidement et se leva. L’esprit vif malgré l’heure, il saisit ses cigarettes sur la table centrale, ouvrit la fenêtre et si appuya. L’air frais du matin finit de l’éveiller complètement. Le soleil perçait derrière les palmiers de Floride. Encore une belle et chaude journée en perspective. Il alluma sa cigarette et tira une longue bouffée, suivie d’un soupir de satisfaction. Pretty nicotine…
La seconde fut entamée rapidement. La cendre retombait dans les buissons loin en dessous de sa fenêtre. Le soleil avait fini de se lever lorsqu’Ethan termina sa troisième et dernière cigarette. Pour le moment. Il s’habilla pour aller courir dans le beau parc scolaire qu’il avait découvert la veille. Et c’est 40 minutes après qu’il rejoignit sa chambre, essoufflé, en sueur, mais de bonne humeur grâce à l’endorphine libérée par l’effort. Après s’être rapidement douché et avoir fumer deux autres clopes, Ethan se décida enfin à aller à la cafétéria. Vers 7:45a.m, il franchit les portes de la cantine. Une délicieuse odeur de bacon, d’œufs brouillés et de toasts lui vint au nez. Il commanda un grand café, bien noir et toujours sans sucre, accompagné d’un jus de carotte et d’une assiette d’œufs brouillés. Le jus de carotte, bien entendu, était le rite de chaque matin, coup d’œil à ses origines californienne.
C’était l’un des moments où il prenait le plus son temps ( hormis ses doses de nicotine mais cela ne contribue pas à sa bonne santé ). En effet, il avait vraiment l’air au ralenti. Buvant tranquillement son café, alternant avec son jus de carotte. Et ses œufs brouillés, ils étaient probablement froids quand il commença à les manger. Bref’, c’est aux environs de 8:15a.m qu’il courut presque vers sa chambre, inconscient du temps qu’il avait pris pour manger.
Son premier cours commençait à 8:30. Le jeune prof s’habilla en quatrième vitesse d’un jean ( qui lui aller à merveille ), d’un t-shirt fond noir avec inscrit en blanc : SOCAL ( So Californie ), enfila des baskets blanches assez usées genre la marque avec un crocodile ( pour ne pas citer ) mais qui n’était pas de marque ( car Ethan est fauché à cause de ses clopes ) et s’aspergea vite fait ( la moitié allant sur la mur a côté de lui ) d’un léger parfum boisé. Histoire de faire genre : je cache l’odeur de la cigarette. Sauf que non c’était pas possible dans son cas. Bref’, il saisit un sac en bandoulière ou il fourra ses premiers cours et courut littéralement jusqu’aux salles de classe.
Il arriva devant un long couloir. Il était en salle 43, l’une des plus loin. D’ailleurs, il vit quelques élèves attendre devant, lui sembla-t-il.

Le jeune professeur atteint la salle calmement. Il était 8:35. Et merde. Son premier jour de cours. Son premier cours. Les dieux ne devaient pas être avec lui ce matin.
Il salua d’un « good morning » un peu marmonné avant d’entrer dans la salle, seul pour le moment.
La salle de classe était spacieuse et lumineuse. A vue de nez, comme ça, elle devait pouvoir accueillir une vingtaine d’élève. Suffisant pour la matière qu’il enseignait vu que c’était une option.
Le professeur posa ses affaires sur son bureau. SON bureau. C’en était presque émouvant. Mais Ethan n’était vraiment pas ce genre de personne. Il sortit sa mini-trousse et surtout les polycopiés du jour.
Il les ordonna à peu près sur le bureau. Les élèves attendaient dehors. Il devait se dépêcher. Il inscrivit au tableau un grand ( en français) :

« BONJOUR A TOUS »

Il recula pour visionner l’effet. Assez content, il ouvrit enfin la porte aux étudiants pour leur permettre d’entrer. Certains le saluaient, d’autres non, mais Ethan ne se focalisa pas dessus. Lui-même, quand il était lycéen, ne saluait jamais aucun professeur. Il espérait ne pas tomber sur un étudiant lui ressemblant, tellement il était avant un lycéen insupportable.
Il laissa les élèves s’asseoir, bavarder rapidement entre eux, échangeant leur première impression sur ce jeune professeur.
Ethan se racla silencieusement la gorge et s’adressa au élève dans un américain californien :

- Bienvenue ( en français ) à tous. J’espère que l’on passera une bonne année ensemble. Je suis Mr. Hollister. Avant tout, je tiens à m’excuser de ce retard qui n’aura pas lieu d’être les prochains cours.
Du moins, il l’espérait vivement. Demain, il mettra son réveil à 5:30 alors.
Sa voix grave et rauque avait rendu la salle silencieuse. Finalement, il n'aimait pas vraiment une salle aussi calme.
Ethan chercha une feuille, qu’il avait heureusement bien rangée. Il redressa la tête, balaya de ses yeux sombres les étudiants, et reprit :
-Pour le moment, je vous demanderais d’inscrire sur cette feuille votre nom, prénom, classe et date de naissance, dans cet ordre s’il vous plait.
Ethan se déplaça vers l’étudiant le plus proche de lui et lui donna la feuille qui passera entre les rangs.
Pendant ce temps, il sortit un bloc de feuille, à vue d’œil environ 20. Il retourna vers le même élève.
-Tu peux faire passer s’il te plait ?
Puis il s’adressa à l’ensemble de la classe :
- C’est un questionnaire basique de début d’année. Il me permettra de mieux vous connaître et de savoir si vous avez déjà été en contact avec la langue française ou la France.
Ethan retourna à son bureau et s’appuya contre, en face des étudiants qui remplissaient la fiche de connaissance. Il en profita pour les regarder un à un.
Ce devaient être les étudiants les plus âgés du lycée. Il devaient avoir en moyenne 17 ans, certains même peut-être 18. Cela faisait peu de différence avec lui, mais il les considérait vraiment comme des étudiants.
Ethan se concentra sur le reste du cours qu’il comptait leur faire. Ils avaient en effet 1h30 de cours, ce qui était largement suffisant pour commencer l’apprentissage lui-même. Ethan fit une légère grimace. Il était obligé de tenir sans cigarette. Cette pensée le fit froncer les sourcils comme si il en avait déjà envie. Il reporta son regard sur les élèves, qu’il regarda un à un, sans lourdeur cependant, pour se distraire.