« Tiens, ta veste. » (Aidan)

Invité

Hm... Un Starbucks Coffee, ça te va ? Y'en a un pas très loin d'ici et près de la plage...

Ah oui c’est vrai, ton problème de contact

only time can tell us

Donc, tu disais Starbucks Coffee ? Ça me va. Je te laisse me montrer le chemin.

Je suis ressuscituuuu o/ désolée pour le temps de réponse

Invité

A peine fus-je arrivée dans le hall que Aidan me fait signe de le suivre. J'enfoncai mes mains dans les poches de ma grande veste en jean délavée avant de commencer à marcher vers la sortie du lycée. On avançait doucement dans la foule du centre-ville bondé. Je marchai légèrement en retrait, n'étant pas très à l'aise. Aucun de nous deux ne parlait. Pour une fois, il ne faisait pas trop chaud. Un vent léger fouettait nos visage. C'était même très agréable. Je vis Aidan se retourner légèrement au moment où un type ne costume noir me bouscula assez fortement. Pendant deux secondes, j'ai cru que j'allais me retrouver le cul par terre. Bon, ça ne fut pas le cas, mais le fait est que le type ne s'est même pas retourné pour s'excuser. Vraiment des connards, ces américains.

Je sentis Aidan prendre ma main glacée dans la sienne, avant de me demander si ça allait. Encore un peu sous le choc, mais aussi parce qu'il venait de prendre ma main dans la sienne - genre de choses auxquelles je ne réagissais pas que si l'initiative venait de Chase ou bien d'Elena - je parvins à peine à bredouiller que ça allait. Aidan releva la tête pour voir je ne sais quoi avant de souffler que c'était un homme un impoli. Puis, nous repartîmes à déambuler dans la foule, la main d'Aidan tenant toujours la mienne. La sienne était toute chaude et la mienne glacée. Contraste habituel pour moi. Je n'osai pas vraiment retirer ma main, ou dire que ça me mettait un peu mal à l'aise, alors j'attendais simplement qu'Aidan lâche ma main à un moment donné.

Il se retourna légèrement, soudainement, pour me demander si j'avais une préférence pour le lieu où on irait boire un café. Personnellement, j'adorais aller dans un Starbucks. J'adore toujours d'ailleurs. Ça faisait un moment que je n'y avais pas mis les pieds. Depuis... Non. On ne repense pas à cette journée. J'esquisse un petit sourire en direction d'Aidan :

« Hm... Un Starbucks Coffee, ça te va ? Y'en a un pas très loin d'ici et près de la plage... »

Invité

Aidan attendait patiemment dans le hall d’entrée comme prévu lorsque Elsa vint le rejoindre. La demoiselle lui esquissa un léger sourire avant qu’Aidan ne lui fasse signe de le suivre à l’extérieur et de sortir dans la rue bondée du centre-ville de Miami. Les gens déambulaient simplement sans regarder où ils allaient ou bien rentraient et sortaient des différentes boutiques, les bras chargés d’articles. Une belle journée nuageuse, pas trop chaude. Parfaite. Alors qu’il se retournait pour faire face à Elsa, un Américain distrait fonça dans cette dernière, avant de continuer son chemin sans s’excuser. Aidan s’approcha d’Elsa et prit sa main toujours glacée dans la sienne, avant de lui demander soucieusement :

« Ça va ? »

Il releva la tête pour regarder l’inconnu qui déjà, s’effaçait dans la foule.

« Quel impoli. »

Sur ce, il se mit à marcher en essayant tant bien que mal de se frayer un chemin à travers la foule. La pensée de lâcher la main d'Elsa ne l'avait même pas effleuré, parce que... it felt so right*.

« Une préférence pour le café ? » fit-il en se retournant à demi.

Parce qu’il n’avait vraiment pas d’idée. Lui, ça ne le dérangeait absolument pas ; n’importe quoi, en autant que c’était mangeable. Et puis, en plein centre-ville avec la mer à proximité, il y avait une infinité de petits restaurants en tout genre qui offraient une grande diversité.

*En temps que mauvaise franco, j'ai eu un bug et ne savait pas trop comment le foutre en français xD Win.

Invité

Aidan s'appuya nonchalamment contre le chambranle, me fixant. Ses yeux clairs me transperçaient. Il rétorqua que je n'avais pas besoin de prendre d'argent, puisqu'il m'invitait. Ouais, mais bon, ça me gène, quoi. J'ai pas forcément envie qu'on me croit dépendante de qui que ce soit. Je sais me débrouiller seule. J'ai toujours su me débrouiller seule. Que ça soit pour l'argent, les responsabilités etc... J'ai toujours dû prendre des décisions sans l'aide de quiconque. Et ça me gênait beaucoup qu'Aidan insiste pour payer à ma place. Je passe une main dans ma nuque, signe incontestable de ma gène.

« Non, c'est bon, gaspille pas ton argent, j'ai de quoi payer dans ma chambre. »

Je vis alors Aidan plisser les yeux et plonger son regard dans le mien. Je le sentais déterminer à ne pas changer de position. Il me dit d'ailleurs que c'était indiscutable. Je soupirai, passant une main dans mes cheveux.

« Bon, ok. Mais je t'inviterai à mon tour, alors. Et c'est indiscutable aussi. »

Je commençai à tourner les talons vers ma chambre qui se trouvait un tout petit peu plus loin alors qu'Aidan m'annonçait qu'il m'attendait dans le hall, en bas. Je fis un bref signe de la main sans me retourner pour lui dire que j'avais entendu et m'engouffrai dans ma chambre. Je pris ma veste en jean un peu grande et mon iPod dans chacune de mes mains puis me stoppai. Est-ce que j'avais vraiment besoin de mon iPod ? D'habitude lorsque je sors, je le prends toujours avec moi. Mais là, je suis avec Aidan, donc je risque pas d'en avoir trop besoin. Je le reposai sur la table de chevet, et enfilai ma veste. Je pris mon paquet de clopes qui traînait par là et descendis en prenant soin de refermer la porte. Je dévalai les escaliers qui descendaient les deux étages jusqu'à me retrouver dans le hall où Aidan m'attendait sagement depuis quelques minutes. J'arrivai à sa hauteur et tentai un sourire avant de lui dire :

« C'est bon, on peut y aller. »

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Attendant sagement la réponse d’Elsa, cette dernière lui répondit spontanément qu’elle n’avait rien d’autre à faire. À quelque part, Aidan se sentait un peu bouche-trou, mais d’un autre côté il fallait saisir l’occasion. Et puis c’était lui qui lui avait proposé de prendre un café. Passons. Elsa lui dit qu’elle avait besoin de passer avant à sa chambre pour aller chercher son iPod, un peu d’argent et une veste. Prendre son iPod ? Pourquoi ? Aidan se savait peu bavard, mais pas au point où la personne qui l’accompagnait se mette à écouter de la musique. Bref, cessons ces interrogations. Il s’appuya avec nonchalance contre le chambranle de la porte et lui répondit :

« Pas besoin de prendre d’argent, je t’invite. »

Non mais c’est vrai quoi. Lorsqu’on invite une fille à manger ou n’importe quoi d’autre, il s’agit quand même d’une limite que de payer selon l’avis d’Aidan. Mais bon, visiblement ce n’était pas une opinion que la majorité des hommes partageait avec lui. Toujours en est-il que lorsqu’il vit Elsa se mettre à protester, il plissa légèrement les yeux et darda son regard sur elle pour bien lui faire comprendre qu’il n’allait pas changer de décision.

« C’est indiscutable. » crut-il bon de rajouter, fermant ainsi la discussion. Puis, alors qu’Elsa tournait les pieds pour se rendre à sa chambre, il lui lança :

« Je t’attends en bas dans le hall d’entrée. »
Puis Elsa disparut de sa vue et Aidan s’empara de ses clés ainsi que de son portefeuille avant d’aller attendre patiemment dans ledit hall la demoiselle qui l’intéressait.

Invité

Aidan répondit à ma question en me disant qu'il allait beaucoup mieux depuis que j'étais là. Hm. Je savais pas quoi penser de ça. En tout cas, Aidan rit légèrement. Certainement à cause du rouge qui devait peindre mes joues. Raaaah. Je tourne un peu la tête, histoire de cacher mes rougeurs et reporte mon intérêt sur la raison de visite à Aidan : la veste !

Je la lui tends, tandis qu'il me fait toujours son sourire illuminateur de son beau visage. Merde, j'arrête pas de dire n'importe quoi. Bref. Aidan se rappela qu'il m'avait prêté sa veste lors du soir sur le toit, et me dit qu'il avait complètement oublié. Je passai ma main libre dans mes cheveux en souriant légèrement devant l'étourderie d'Aidan.

Il tendit le bras - et je fis un léger mouvement de recul - et prit la veste d'entre mes mains. Il retourna dans sa chambre. Logiquement, je serais partie. Mais là, quelque chose m'en empêchait. Quoi, j'en sais rien. Alors je restai sur le pas de la porte, comme une idiote. A attendre. Attendre qu'Aidan revienne pour me dire au revoir et pour que je puisse retourner dans ma chambre. Finalement, il revient quelques secondes plus tard. Un micro-blanc s'installe jusqu'à ce qu'Aidan me propose qu'on aille prendre un café ensemble. Hm, dans ces moments là, répondre sans réfléchir.

« Hm, oui, pourquoi pas ? J'ai rien à faire, de toutes façons... »

Je réfléchissais trente secondes à ce dont j'avais besoin. De l'argent, une veste, et mon iPod. C'est tout. J'en fis part à Aidan.

« 'faut d'abord que je passe dans ma chambre, le temps de prendre mon iPod, un peu d'argent et une veste, et c'est ok. »

Invité

Elsa évita sa question rapidement en lui demandant plutôt comment il allait. On s’en fout ? Mais Aidan étant un jeune homme poli, il se décida donc à répondre à Elsa.

« Beaucoup mieux depuis que tu es là. »

Oh boy. À peine avait-il prononcé ça qu’il eut véritablement envie de se mordre la langue. À quoi tu joues là, Aidan ? Bon, au lieu d’être tenter de se frapper, il est préférable d’en rire. Il se mit donc à rire légèrement devant la rougeur qui était apparue sur les joues d’Elsa, avant que cette dernière ne lui tende sa veste.

« Aaah oui ma veste, c’est vrai. Merci, ça m’avait complètement sorti de la tête ! »

Et pour une fois, il ne mentait pas. Il avait complètement oublié à propos de ladite veste. Lui, tête en l’air ? Mais non mais non. Il tendit donc son bras pour s’en saisir, avant de retourner dans sa chambre la déposer sur une chaise, laissant la porte ouverte. Puis il revint sur ses pas, fixant Elsa, ne sachant pas trop quoi ajouter. Ceci avant qu’une soudaine idée germe dans son esprit.

« Hep, je m’en allais sortir. Ça te dit de venir prendre un café avec moi ? »

Bon, il ne s’en allait pas vraiment, peut-être juste retourner déambuler de nouveau sur le campus. Mais puisque l’objet de sa ‘’quête’’ était devant sa porte, pourquoi ne pas en profiter ?

Invité

J'attendais devant la porte, tapant du pied, la veste d'Aidan entre mes bras. J'étais... un peu nerveuse ? Nerveuse de tomber sur le ou la colocataire d'Aidan. Ou bien de m'être trompée de chambre, comme une conne. Ou bien, peut-être le simple fait de le revoir me rendait nerveuse ? God. C'est affolant le nombre de conneries que mon esprit et mes pensées peuvent déballer à la minute. Je passai un main dans mes cheveux tandis que la porte s'ouvrait sur Aidan. De bonne humeur visiblement. Son visage était éclairé d'un grand sourire. Ses yeux clairs pétillaient. Tout simplement. Il me demandait comment j'allais. Je hais cette question. Alors j'y réponds pas. C'est mieux pour tout le monde. Je souris légèrement à Aidan et lui répond :

« Toi, comment ça va ? »

Je réfléchis vaguement à la raison de ma visite. Ah oui, la veste. Elle était toujours au creux de mes bras. Je la tends à Aidan en lui disant :

« Tiens, ta veste. Je l'avais toujours sur moi, quand je suis partie... L'autre soir. »

Je regardai toujours Aidan. Son magnifique sourire éclairait son visage. Je plongeai mes yeux dans les siens, prête à m'y noyer. J'attendais simplement qu'il reprenne sa veste avant de partir. Même si je crevais d'envie de la garder au fond.

Invité

God. Quel tristesse. Shergaï absent, leur chambre était bien vide. Enfin, « vide ». Depuis qu’ils avaient emménagé, leur espace s’était considérablement rempli, tout en demeurant propre… disons. Le bureau d’Aidan croulait sous les documents, devoirs, révisions, tout ce que vous voulez, car sous cette tête de gringalet (merci Lancelot) se cachait quand même un très bon cerveau. Cerveau qu’il n’utilisait que rarement, oui, mais bon ça lui était quand même utile de temps à autre. Toujours en est-il que la pièce, qui dégageait une sorte de gaieté étonnante et d’harmonie – chose étonnante puisqu’un Sigma y vivait - manquait cruellement de vie et qu’Aidan s’emmerdait profondément. Depuis l’épisode du toit, il sortait fréquemment à l’extérieur, déambulant sur le campus et espérant à demi croisé Elsa. Pourquoi à demi ? Car bien qu’il trouvait la jeune fille à son goût, sa rencontre avec elle avait été vachement étrange. Du genre que sur le coup, vous trouvez ça parfaitement normal, et après réflexion, c’était un gros malaise. Bref, il voulait la revoir, lui offrir un café, n’importe quoi pour lui parler de nouveau.

Sa bonne étoile écoutait-elle ? Car peu de temps après, quelques coups secs et rapides retentirent à sa porte, annonçant une visite. Isy venait-elle le voir ? Peut-être, peut-être pas. S’agissait-il d’Elsa ? Il se dirigea donc vers la porte d’un bon pas et d’une bonne humeur excessive avant d’ouvrir ladite porte et de tomber face à face avec Elsa. Le visage d’Aidan s’éclaira d’un grand sourire à la vue de la jeune demoiselle qui visiblement, allait mieux.

« Elsa ! Comment vas-tu ? »

Invité

Une veste. Une simple veste. En fait, c'est quoi, une veste ? Le dictionnaire dit : nom féminin, vêtement à boutons qui couvre la partie supérieure du corps. Ouais, c'est à peu près ça. Non, parce que là, je parle LA veste. Celle que je garde depuis une semaine, posée sur le dossier de ma chaise. Elle attend sagement que je la rende à son propriétaire, Aidan. L'image de mes doigts entrelacés avec ceux du jeune homme me revient en mémoire. J'étais assise sur mon lit, le regard fixé sur la veste. J'arborai mon vieux tee-shirt des Pistols, gris délavé, et un jean sombre trop grand pour moi. Ca faisait une semaine que j'avais rencontré Aidan et que je gardai sa veste. Il fallait que je lui rende. Mais, j'avais un sentiment bizarre.

Comme si, au moment où je lui rendrai cette veste, y'aurait plus rien. Non pas qu'il y avait quelque chose. Mais si je gardais cette veste, il pourrait peut-être avoir quelque chose. Parce que Aidan semblait quand même me ressembler un peu au fond. Je secouai la tête. Depuis quand je pense comme ça, moi ? Putain, je dis vraiment que des conneries. Je me lève, d'un bond, prends la veste. Je suis presque plus malade, j'ai juste un tout petit peu de fièvre de temps en temps, mais sinon, c'est bon. Par contre, ma maigreur est toujours présente. Malgré moi, je dors toujours affreusement mal, même si je prends des somnifères ou autre médocs... Rien n'y fait grand chose.

Je sors de ma chambre, la veste entre mes bras. Je sentais encore l'odeur d'Aidan dessus. Même si je me l'avouerai jamais, j'ai pas mal pensé à lui, depuis cette fameuse rencontre sur le toit. Cette sérénité dont j'étais perturbée, à ses côtés. Sa chambre est d'ailleurs au même étage que moi. La quatrième. J'ai juste a passé une porte et à toquer. Une fois arrivée devant, je frappe de quelques petits coups secs la porte, et attends sagement que l'on daigne m'ouvrir.