L'abîme de mes yeux se perd dans la longueur de tes jambes. On baise ?

Un physique à nous montrer

Adam sait ce qu’il vaut, il sait qu’il plait et en joue parfois un peu trop. Il a des cheveux bruns foncé, en bataille bien souvent ce qui lui donne un certain charme. Il a ce petit truc nonchalant qui plait beaucoup et qui ne fait pas de lui une « prétapette » comme il aime les appeler. Il fait un minimum attention à son physique mais ne passe pas deux heures dans la salle de bain. Le sport il en fait depuis qu’il est jeune, c’est donc tout naturellement qu’il s’est sculpté un corps sans non plus ressembler à ces gars qui font du bodybuilding. Grand d’un mètre quatre-vingt, il arrive à se faire repérer, mais pas seulement par sa taille, aussi part ce quelque chose que dégage son regard. Un regard froid, impassible, qui ne laisse rien paraître. Adam arrive à contrôler ses traits de visage, ses émotions et ses réactions. Il peut rester inébranlable, il se force à l’être dans toute situation. C’est pas ce genre de mec qui veut se payer la dernière mode et remplir sa garde-robe d’une ribambelle de marques. Il cherche juste à être lui, à faire un tant soi peu attention à lui. Mais quoi qu’il en soit, il fait confiance en son physique, il sait ce qu’il vaut vraiment. Il sait qu’il plait et il en joue bien souvent.

Une personnalité à faire découvrir

En réalité, Adam a un caractère assez cool. Il n'est pas le genre de type qui se prend facilement la tête. En même temps, vu son boulot chez les Stewart, un minimum de sang froid est toujours apprécié. Il peut se montrer parfaitement immature mais ça fait du bien de temps en temps et plus de monde devrait prendre exemple sur lui. Adam a un don pour le mensonge et n'hésite pas à s'en servir. Il aime se sentir libre de ses choix, de ses actes mais surtout de dire merde quand il en ressent l'envie. Sinon, parmi les défauts... Sadique, méchant, embêtant, froid, distant..  il peut être cool le reste du temps, mais attention quand on le cherche on le trouve. D'ailleurs, il adore jouer à un jeu qu'il appelle « 1.2.3 » et qui consistent à mettre à bout une personne en 3 étapes. D'abord l'entêtement et les questions, ensuite la moquerie et pour finir on donne une leçon et on termine en beauté par un sourire ravageur.  Il est loin d'être le type qui tourne les talons ou qui encore préfère fermer sa gueule. Adam reste malgré tout assez franc et n'a pas peur de blesser la personne qu'il a en face, parce que pour lui, toutes vérité est bonne à dire et tant pis si ça blesse. Il est assez imprévisible ce qui fait de lui un homme un peu compliqué à cerner. Adam est parfaitement volage, il n'arrive pas à se poser avec les femmes et ce, depuis qu'Iris le repousse sans cesse. Ca lui passera, il l'oubliera... Enfin ça, c'est ce qu'il se dit, parce qu'elle est assez garce pour lui offrir une relation purement physique et lui, il arrive encore à y croire. Après, faut dire aussi que le choix est tellement vaste comment pouvoir se poser avec une seule quand le menu est aussi bien fournis? C'est un garçon qui a beaucoup de mal à tisser des liens solides avec son entourage, parce qu'au moins la déception est moindre et puis, il n'est pas vraiment digne de confiance. Non pas qu'il a ce côté balance que les filles ont toutes en stock, mais rien ne dit qu'il ne vous mettra pas un poignard dans le dos un jour ou l'autre. A part pour ses proche. Pour Adam, la famille c'est sacré. Il ne laisse personne voir son vrai visage et préfère passer pour un connard, ce masque lui va à la perfection. Sportif, il fait de la boxe depuis qu'il a 7 ans et du foot US depuis qu'il en a 12.  Il a une réelle fascination pour les sports extrêmes. Dernière petite chose, Adam est prêt à donner sa vie pour ses soeurs, il n'est pas très démonstratifs mais en même temps qu'est ce que ça peut bien faire. Il a cet égo surdimensionné et tient un peu trop à sa réputation, mais malgré tout, il sait profiter de la vie parce qu'à ce qu'on dit, on n'en a qu'une seule !


Une histoire à nous raconter

Adam est né à New-York un 15 février 1993. Avant lui, un premier garçon. A la naissance d'Adam, ce frère voulait prendre son rôle d'ainé très à cœur et il le faisait à la perfection, peut-être même qu'il était trop parfait. Plus les années passaient, plus Adam grandissait et moins il supportait ce grand-frère. Oh, il ne le déteste pas, mais c'est sans doute celui avec qui il s'entend le moins. Ils n'ont rien en commun, ils n'ont aucune passion commune et Adam découvre rapidement le plaisir du cynisme. Quatre ans après lui, une petite fille. Au fond de lui, il est content, parce qu'il est encore jeune et il est encore loin de s'imaginer que les années les éloigneront. Ses parents sont des gens honnêtes et justes. Ils vivent dans une petite maison de New-York, ils vivent simplement et leurs comptent en banque ne débordent pas d'argent, Mais Adam ne s'en plaint pas, parce que le manque d'argent n'a pas fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. Il ne s'est jamais reposé là-dessus, il a vécu sans se plaindre, en acceptant, parce qu'ils étaient loin d'être à la rue.

A Sept ans, Adam commence la boxe ce à quoi il prend goût. Sa mère, elle, n'apprécie pas, mais d'après son époux, leur fils s'en sort à merveille et ça "l'endurcira", alors que le plus ainé, lui, préfère rester à la maison à lire des livres. Il n'aime pas le sport et ça, il ne cesse de le répeter alors qu'Adam y prend goût, toujours plus. A l'école, il se fait plein de copains, mais de loin, il remarque que son frère change et plus ces changements s'opèrent, moins Adam a envie d'améliorer leur relation. Alors il reste avec ses copains et il s'éclate, il devient la petite terreur du collège, le petit garçon qui passe sa vie à être puni, mais qui s'en fiche complètement, parce que le plus grave, c'est que leur père est parti. Il est parti du jour au lendemain, il est parti en prétextant en aimer une autre. A ses douze ans, il commence le foot US, parce qu'il a cette impression que ça va l'aider à canaliser toute sa colère et son énergie. Ce sport de brute et la boxe vont l'aider à avancer, à oublier et au moins, ça l'empêchera d'avoir envie de prendre sa sœur pour un punching ball, ou pire encore, son frère.

A ses Seize ans, son frère décide d'organiser un diner pour lui présenter "la personne qu'il aime le plus au monde". Il ne cessait de le répeter et le mieux dans tout ça, c'est qu'il a le sens des surprises. Adam s'attendait à rencontrer une fille jolie, intelligente. Il espérait que son frère si parfait avait au moins trouvé la fille parfaite, bien qu'il n'en ai rien à faire. Sauf que quand la porte sonna, ce n'était pas cette jolie fille parfaite, mais bien un homme. Lorsque Silas leur avoua qu'en fait, la personne "qui partageait sa vie" était en fait ce gars-là, Adam déchanta. Sa réaction fut assez extrême pour se rendre compte qu'en plus de tout ses défauts déjà existant et bien connus de tous, il était en fait Homophobe: "Merci Frangin". Avant ça, il s'en fichait totalement de cette attirance, mais là ça touchait son frère alors non. Ce n'était pas rien, c'était un cauchemar, il ne voulait pas et ne voulait plus. Dès lors, Silas qui n'avait déjà pas une très grande place dans la vie d'Adam, fut totalement rayé de sa vie. Il avait prévenu leur mère, leur sœur: pour lui il était mort, définitivement mort. C'est à ce moment-là qu'il s'envola pour Oxford. Il avait trouvé une famille qui cherchait du personnel: les Stewart. A côté de ça, il pouvait suivre un tout autre enseignement et pire encore, il pouvait être loin de ce monde qui n'était plus le sien: sa famille.

Les Stewart déménagent. Encore et Adam les suit pour son boulot, toujours plus. Il rencontre une autre demoiselle. Une demoiselle qui fera ressortir ses bons côtés, une jeune femme à qui il est venu en aide et qui ne cessera de revoir pour finalement passer à autre chose, comme toutes ces filles. Une fille qui lui a montré ô combien les vraies histoires ne sont qu'éphémère et qui l'a plongé dans son mutisme actuel: Le jeu, juste le jeu.

il y a un an, Adam suit la famille pour laquelle il travaille à Boston et avec le temps, oublie sont passé. Là-bas il y crée une vie, sa propre vie, mais loin d'être indispensable à cette vie, il décide de tout quitter: son emploi, ses études et de rejoindre Miami. Pour une fille ? Ca ne va pas ou quoi. Sa petite soeur y vit et même s'il a appris à vivre loin d'elle, aujourd'hui il veut garder un oeil sur elle. Carry ? Oui, il sait qu'elle s'y trouve, mais il n'est pas là pour elle, juste pour sa soeur... Enfin, en tout cas, c'est ce que lui se dit, mais qu'en est-il vraiment ?