[Fini] Fraternal reunion [Apollo]

[TO BE CONTINUED IN THE PARK WITH HELINÄ AND CHASE]

J’étais au moins rassuré d’une chose mon frère ne se mariait pas que pour l’enfant. Même si c’était l’un des facteurs principal. Sacré Pollo lui et ses croyances. Quoique croyance était un bien grand mot étant donné que s’il croyait vraiment en quelque chose il n’aurait certainement pas mit une fille enceinte et serait toujours chaste. Pensant mon frère chaste me fit rire. Je me reprenais et regarda mon frère droit dans les yeux notre conversation était vraiment sérieuse et ce depuis le début maintenant que j’y pense c’est un peu dure à croire surtout venant de mon frère et de moi. Mais plus impressionnant encore c’était que quand on parlait tout les deux en général ça finissait en crise de larmes. D’avoir trop rit mais là nous étions partis pour pleurer de tristesse. Je souris à mon frère.

- Faut pas que tu te bases sur moi pour votre mariage. Faites-le quand vous le voulez.

Bon je disais ça mais c ‘était pour pas que mon frère ce base sur moi pour son mariage. Et pis si il attendait que j’accouche et bien sa petite amie aurait une robe qu’elle ne pourrait plus jamais remettre. Étant donné que son ventre aura triplé de volume.

- Bon sinon pour ma vie future oui je vais devoir prendre un appart’ mais ne t’inquiète pas oublie pas que ta petite sœur chérie était la seule héritière de Mikko Tässäon. D’ailleurs en parlant de ça une partie te reviens après tout notre mère ne nous a pas laissé rien. Alors pour un appartement on ira voir ensemble et aussi avec Lena comme ça vous pourrez en trouver un vous aussi.

Pour l’héritage maman avait mit une bonne somme sur son assurance vie. Et papa ne pouvait toucher strictement rien dessus seuls les enfants auraient leurs part. C’était stipulé dans le testament de ma génitrice. Ses deux enfants Helinä et Apollo Tässäon se partageront son assurance vie lorsqu’elle ne sera plus. Bon et puis le monstre, l’ignominie qu’était mon bâtard de géniteur m’avait laissé une très grosse somme lui aussi. Oh moins il aura servit à quelque chose. Je me ferais presque peur à parler comme ça. Mais bon les mots seuls ne pourrait qualifié cet ordure alors oui je pèse mes mots avec un ton de vipère.

- Bon moi je suis pour qu’on bouge d’ici je commence à étouffer dans cette chambre. J’aimerais bien que tu me montres le lycée et ses alentours. Tu veux bien? À moins que tu ne veuilles me présenter à ta chère et tendre. Je serais enchantée de la connaître.

Bon j’espérais juste que je l’apprécierais. Parce que je ne pourrais pas supporté la voir avec mon frère si je ne l’aime pas.

Bon tout était finis, j’avais annoncer la grossesse à mon frère. Il ne l’avait pas pris mal par rapport à ce que je pouvais penser et de plus j’étais sereine. J’offris un jolie sourire à mon frère. Et mon frère me dit que je peux venir lui parler quand je le souhaitait qu’il était là bel et bien présent et tout près de moi. Ça je pouvais en être sûr j’avais mon frère juste à côté et je pouvais plonger dans ses yeux et lui sourire en chair et en os. J’étais heureuse. Il répondit à mon accusation.

- Ne te moque pas de moi, Linä ! C'est moi qui devrais te dire ça... Je ne le sais que depuis très peu de temps... Lena n'est même pas enceinte de 2 mois...

Mon frère allait donc bien devenir papa. Je me réjouissais pour lui j’espérais que sa petite amie n’était pas une sotte avec laquelle je ne m’entendrais pas parce que être la belle sœur d’une petit pouffiasse, qui n’a rien dans le citron je pense qu’on allait pas vraiment s’entendre et j’en étais même sûr. Bon à mon avis je ne pensais pas vraiment que c’était le genre de Pollo de sortir avec des filles sans aucuns intérêts je m’inquiétais pour rien. Non mais attend deux mois c’est énorme.

- Depuis très peu de temps ce n’est pas une excuse. Tu aurais dû me le dire toute suite. Et pis moi je pouvais pas, je pouvais pas te le dire. Tu serais venue et tu te serais certainement fait tuer par cette chose qui me servait de père. Enfin bon comme je le disais c’est de l’histoire ancienne maintenant ce qui compte c’est le présent. Et en plus dans ce présent je suis avec toi. Je suis contente.

Après mon ordre oui parce que s’en était un de me présenter sa petite amie je cru m’étouffer à sa réponse.

- Évidemment ! Nous qui n'avions plus de famille, si on peut dire... Elle va vraiment s'agrandir... Et... Je vais me marier ! J'espère que tu es prête à acheter une jolie robe, parce que Lena a besoin d'une demoiselle d'honneur aussi ravissante que toi ! ♥

- Mais comment? Non tu ne peux pas faire ça Pollo tu es trop jeune. Tu peux pas te marier toute suite encore demander ta petite amie pour être ta fiancée oui je veux bien mais te marier de suite comme ça c’est trop rapide. Dis tu vas pas te marier réellement hein? Pas toute suite du moins. Il faudrait que tu attende que l’enfant soit là et que vous soyez tous les deux installé confortablement. Non tu ne crois pas? Enfin bon si tu le veux réellement je ne m’y opposerais pas et puis si tu aimes cette fille alors pourquoi pas mais j’espère que tu ne le fais pas pour l'enfant et si ce n'est pas le cas et bien je serais ravie de pouvoir porter une jolie robe pour le coup. Du moment que tu ne me laisses pas seule je serais aussi présente pour toi grand frère.

J’étais sincère si j’avais pu souffrir de son absence et celle de ma mère. Aujourd’hui ce n’est plus le cas bien au contrait j’étais avec lui et ce n’étais pas un rêve. Quoique je décide de me pincer et oui c’est bien se que je disais je n’étais pas dans un rêve. Je me rue dans ses bras comme étant petite pour me rassuré davantage que c’étais bien réel. J’aimais mon frère plus que de raison si je le perdais je ne pourrais jamais m’en remettre.

- Sinon tu n’as rien d’autre à me dire une chose dont je ne serais pas au courant?

Je pense qu’il ne peux pas faire pire que d’avoir mis une fille en cloque et la demander en mariage mais on ne sait jamais tout peu arrivé surtout si ça venait de mon frère. Je m’attendais à tout.

J’étais dans les bras de mon frère. Cela me confortais au moins ce qui était sûr c’était que par ce geste mon frère ne me rejetait pas. Que j’étais toujours sa petite sœur. J’étais heureuse. Je lève le tête pour tomber dans les yeux de mon frère. Ses yeux non dissimulés par des lentilles me manquaient. D’ailleurs ses cheveux blonds aussi. Cet accoutrement ou déguisement lui allait bien mais ça le changeait tellement que s’en était presque déstabilisant. Mais bon il restait quand même mon frère. Il me demandait plusieurs petites informations sur le bébé et je lui répondit.

- Ne t’en fais pas grand frère c’est peut être un salaud de la pure espèce mais au moins je ne pourrais pas lui reprocher de ne pas m’avoir emmener voir un médecin pour le bébé. Tout va bien pour le bébé, il n’est pas atteint de trisomie ou que sais-je encore…Tout se passe très bien pour ma grossesse mis à part que j’ai des sautes d’humeur, je suis lunatique, j’ai du mal à respirer de temps en temps et que je fatigue rapidement.

Il m’embrassa sur le front. Mon frère était enfin au courant pour toute l’histoire et le bébé était en bonne santé, il ne serait pas handicapé, je me suis assuré de cette chose avant toute chose parce que sinon j’aurais tout fait pour perdre mon petit garçon. Mon frère avait raison sur une chose si mon enfant était handicapé je ne l’aurais pas supporté et je n’avait pas non plus l’âge de m’en occuper. Certainement le courage aussi. J’étais jeune même peut être un peu trop mais aujourd’hui je ne pouvais pas avorter. Et je ne le voulais pas. Je dit à mon frère:

- Tu sais grand frère je ne t’ai rien dit parce que je ne voulais pas que tu viennes en Finlande. Il t’aurait enfin bon ne parlons plus de ça.

Il me parle d’un Gynécologue apparemment très bien. Le même que Lena, Lena mais qui est cette fille.

- Lena? Je c’est qui?

Si c’était le petite amie de mon frère et qu’elle allait voir un gynécologue c’est que ça voulait dire que Pollo allait devenir père. Je m’écarte de lui pour tomber dans ses yeux. Je ne lui laisse pas le temps de répondre à ma question précédente et réalisant quelque chose je prend la parole.

- Tu…tu vas être papa? Tu… depuis quand? Tu ne m’as rien dit. Frère indigne… Comment as-tu pu omettre de me dire une chose aussi importante dans ta vie.

Et c’était moi qui osait dire ça. Alors que je ne lui ai rien dit sur ma vie en Finlande et encore moins sur l’homme qui me servait de père.

- J’espère que tu vas me présenter ma belle sœur grand frère et sinon que s’est-t-il passé dans ta vie que je ne suis pas au courant? Demandais-je avec un sourire accroché à mes lèvres

Bon apparemment même si je n’avais pas été claire dans mes paroles mon frère avait compris et il voulait plus de précision et surtout le pourquoi de l’assassinat de mon père. Oh je me sentais pas vraiment bien. Ma respiration commençait à s’emballer… Oh punaise le cinquième mois c’est pas la joie. Je fait mes exercices de respiration pour que mon souffle reprenne sa course normal.

- C’est, c’est il, il, il a abusé de moi. Je, je, j’pouvais rien faire il était trop fort. Je ressemblais trop à Maman d’après lui. J’étais même plus jolie. Et, et , et il, il m’a…

Je laissais ma phrase en suspens ce n’était pas facile de dire à son frère que la personne qui vous à violé était votre propre père… En même il va certainement vouloir savoir qui est le père de l’enfant que je porte. Et je ne vais pas mentir à mon propre frère… Je prend une grande inspiration pour éviter de buter sur certain mots.

- Alors voilà, grand frère mon père cet immonde personnage, m’a violé à plusieurs reprises. Et il m’a battu plusieurs fois aussi. Je suis enceinte et ça fait déjà cinq mois que je le suis. J’ai tué Mikko en utilisant un poison qui a fait effet sur une longue durée. Une fois que j’ai été lavé de tous soupçons je suis venue te voir. Parce que j’en avais besoin. Parce que tu me manquais beaucoup trop. Tu sais je t’aime très fort grand frère. Je pensais à toi tout le temps à chaque fois. J’ai même espéré que tu reviennes. Mais bon avec mon père ce n'était pas réellement évident.

Voilà je venais de tout balancer à Apollo. À mon avis si mon père était encore en vie à l’heure qu’il est, il ne le serait plus. Après la bombe que je venais de lâcher j’attendais qu’il réagisse. Je me sentais pas bien.

- Maintenant que tu es au courant tu vas pouvoir m’aider à trouver un prénom pour mon garçon. C’est toi le tonton après tout. Bon il n’a plus de père certes mais j’essayerai de trouver quelqu’un de bien pour qu’il m’aide à l’élever même si ce n’est pas pour maintenant. Il faudrait aussi que je trouve un gynécologue. Pour le développement du bébé. Tu vas m’aider n’est-ce pas grand frère enfin pour le moment je veux dire après je serais me débrouiller toute seule. Il faudra juste que je trouve un appartement parce que je ne peux décemment pas élever un enfant quand je suis encore au lycée.

Après tout j’étais responsable de moi-même maintenant que plus aucun de mes parents étaient là. Et j’avais assez de sous pour que je subvienne à mes besoins. Oui je sais que arrêter ses études en cours de route ne se fait pas que je suis trop jeune. Mais je ne peux décemment pas être une mère à part entière si je vais en cours et il est hors de question que mon garçon soit élever par des nourrisses.

J’attendais mon frère patiemment dans la voiture après avoir mis mes valises à l’arrière. Il voulait passé un coup de fil, n’avait il pas de téléphone portable…C’était louche comment se faisait-t-il qu’il aille à une cabine téléphonique enfin bref passons j’avais hâte de pouvoir m’installer. Dans une chambre ma maison me manquera mais après tout j’ai décidé moi-même de ce que je voulais faire. Je regarde ma montre et remarque que le changement d’horaire est flagrant, je suis toute dépaysée et j’ai envie de dormir. Mon frère s’installe dans au volant de la voiture et je le regarde dans les yeux.

- Ça ne te dérange pas que je m’assoupisse un peu je suis fatiguée.

Il ne me répondit rien alors j’en conclus facilement que je pouvais m’endormir et mon esprit s’évada quelques secondes après au pays des songes. Enfin c’est plutôt ce que je faisait semblant je ne voulais pas qu’il me parle de la Finlande toute suite. Je voulais simplement réfléchir. C’est que ce que j’avais fait était impardonnable mais mon père si je pouvais appeler cet être ainsi… C’est triste quand on y pense celui qui me donne naissance devient vide de bon sens. Après la morte de ma mère il n’était plus comme avant, il est devenue violent, j’avais beau être une princesse pour lui au début, me voire lui devenait insupportable ressemblant de plus en plus à ma mère cet être qu’il avait tant chérie de son vivant. J’étais devenue en quelque sorte le substitut de ma mère, je n’étais plus la petite princesse belle et attentionné que mon père prenait dans ses bras pour joué ou pour me consoler. Il ne jouait plus au même jeux qu’avant, il ne me prenait plus dans ses bras comme on prend une petite fille. Et quand je pleurais c’était à grand coup de bâton que je me faisais consoler. Oui d’un côté j’aimais Apollo mais je lui en voulait de m’avoir laissé seule avec mon père. Je lui en voulait d’être partis comme ça sans un mots. Ça m’a blesser plus qu’il ne peut l’imaginer. Surtout que lorsqu’il est partis plus aucunes barrières n’existait entre mon père et moi. Et cet être infâme à abusé de moi… Je n’ai jamais rien dit, ni à mon frère ni à personne. Le dirais-je un jour? Je ne le sais pas… Dire à mon frère ce qui s’est passé. Non je ne pouvais pas le faire après tout il avait refait sa vie ici. J’étais même certainement un poids lourd pour lui. Que je suis bête pourquoi suis-je venue ici? Je risque simplement d’encombré mon frère. Mais il n’osera jamais me l’avouer. Sans vraiment avoir pu la réprimée une larme à franchit la barrière des mes yeux fermés. J’espère qu’Apollo ne l’a pas vu. Je me retrouvais seule, seule avec moi-même et j’aurais du réfléchir avant d’agir. Avant de venir ici aux Etats-Unis. La voiture s’arrête je n’ouvre pas les yeux je reste assise dans mon siège attendant que mon grand frère m’ouvre ou me réveil.

Je n’arrivais pas à lui avouer mon horrible crime. Je regardais mon frère dans les yeux essayant tant bien que mal de me reprendre. Mais un jour peut être pas toute suite mais il va falloir que je lui dise. Que je lui raconte ce que j’avais fait à notre père cet immondice personnage qui de toute manière méritait bien ce qui lui était arrivé. Mais j’avais commis un crime qui ne se réparais pas et en plus je faisais de la peine à mon frère alors qu’il venait tout juste de me revoir. Mes larmes avaient cesser depuis qu’il m’avais pris pas les épaules plutôt brutalement. Mais je tremblais je ne pouvais plus être toucher avec autant de force. Pas après ce que j’avais subit par les mains plus ou moins salit de mon père. Apollo n’était au courant de rien… Rien de ce qui avait pu se passer après son départ, encore moins que sa colère retombais constamment sur moi. Que je jouais le rôle de la femme de la famille et ce dans tous les sens du termes. Aussi bien la journée que la nuit. Mais je ne suis pas sur qu’un jour j’arriverais à lui avouer ça… Mes tremblement repris et je me reculais fuyant ses bras… Je pris l’air le plus sérieux que je pouvais prendre en ce moment même malgré les images de mon père qui défilaient dans ma tête.

- Ce que j’ai bien pu faire ne te regarde pas le moins du monde c’est mon problème. Je suis désolée finalement de rien du tout oublie ce que j’ai pu dire ou faire et allons plutôt à l’académie. J’ai envie de m’installer et je viendrais te parler de la Finlande plus tard.

Alors oui j’étais têtue et il ne me ferais pas craquer pour le moment. J’étais bien décidé à ne rien lui dire et pas maintenant l’heure était au retrouvailles et en ce moment ça partait plutôt en cacahuète pour rester polie. Je repris mes valises en main et sortit de l’aéroport, on allait pas rester ici toute notre vie. On risquerait de s’enraciner. J’étais sur que mon frère me suivrait et qu’il n’en démordrais pas. Il va vouloir savoir, mais je ne lui dirais rien dans un endroit aussi bombé qu’un aéroport, juste quand nous serons tout les deux. Je ne savais pas s’il était venue avec une voiture ou si au contraire il était venue en taxis alors j’attendais comme une cruche… Que mon imbécile de frère montre le bout de son nez parce que oui je venais de le laisser en plan sans répondre à sa question et je risquais de me faire enguirlander sérieusement… Mais bon après tout je n’étais plus à ça près. J’allais me faire tuer quoiqu’il arrive. J’avais fait la grave erreur de commettre l’un des pire crime. Alors si je me faisais tuer c’était la punition à recevoir… Je vis mon frère arrivé lentement les yeux dans le vague… Je savais que j’allais avoir droit à un interrogatoire en bonne et due forme. Respire un coup Helinä tout va bien se passé. Après tout je ne mens jamais à mon frère. C’est bien l’une des rares personnes qui a le droit à ma totale confiance et aussi avec laquelle je ne me méfie jamais. Je l’aimais bien trop pour ça. L’amour fraternelle il n’y a que ça de vrai… ou pas.

- Bon alors on y va oui ou non?

Ma petite sorcière, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas entendu se surnom. Je souris… Et sans vraiment me prévenir il me soulève pour montrer sa joie. Je le regarde droit dans les yeux et dans un simple regard toutes les émotions étaient passées. La joie, le bonheur, l’envie, la curiosité et aussi la mélancolie. Toutes les années passées avec lui me revenaient comme un film, toutes les images, tous mes souvenirs. Parce que oui malgré tout ce que j’avais subit et que mon frère avait subit, je regrettais notre ancienne vie. Mais maintenant ma seule famille était Apollo. Je ne méritait pas vraiment d’être sa sœur. J’aurais voulut que rien n’arrive ainsi tout le monde serait encore présent et je serais en ce moment même en train de manger avec ma famille au complet. Après son hystérie je regardais devant moi l’air de rien. Peu m’importait le regard des autres, il pouvait bien prendre mon frère pour un cinglé moi je savais très bien que Pollo était l’homme le plus gentil qui puisse exister sur terre. Mais je me repris bien vite il allait venir à la question que je ne voulais pas qu’il me pose. Je voulais de plus en plus

- J'y crois pas... Mais... Comment as-tu...? Papa ?

J’en était sur il m’avait poser la question, que pouvais-je répondre à ça? Je me refermais sur moi-même, s’il me connaissait aussi bien que je le pensais il comprendrais très bien que je ne vais pas bien. Que cette question me perturbait. Je ne voulais pas qu’il sache, je ne voulais pas qu’il me rejette je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas qu’il me regarde comme un monstre. Je ne comprenais plus rien, tout devenait flou. Des larmes venaient se niché dans le creux de mon cou. Je ne me sentais pas bien. Je me mis à trembler fortement. Si je continuais j’allais faire une crise d’angoisse. J’allais m'effondrer. Je ne tiendrais bientôt plus sur mes jambes. Tout se mit à tourner autour de moi. Ma respiration se fit beaucoup plus forte je manquais considérablement de souffle. Je n’arrivais plus à pensée logiquement. Tout le poids de la culpabilité m’écrasait lourdement contre le sol. Je l’avait fait pour lui et pour moi. Mais j’étais mal. C’était un salaud, un bâtard, un enfoiré de la pure espèce mais c’était mon père. J’avais commis une erreur impardonnable, mon geste me revenait en pleine face. Je n’avais pas vraiment réalisé avant que je ne vois mon frère. J’avais fait tout ça simplement pour lui et aussi pour moi je devais bien l’avoué, je ne pouvais plus supporter ma vie là bas j’étais devenue un souffre-douleur. Pire que cendrillon… J’essaye de me reprendre et tombe dans les yeux de mon frère.

- Je suis désolée…

J’étais désolé pour mon état, j’étais désolé pour lui, j’étais désolé pour tout. Désolé pour tout ce que j’ai pu faire. J’essayais de sourire pour rassurer mon frère mais ce n’était qu’un sourire forcé et je n’arrivais pas vraiment à garder ce sourire. Je me souviens encore de son image; et cette image était à cause de moi…

Je regardais mon frère qui pleurait lui aussi, ça me faisait bizarre que cette montagne se laisse ainsi aller alors qu’en général il ne montre pas vraiment ses sentiments à autrui. Ça me faisait aussi plaisir qu’il ai encore assez confiance en moi pour se laisser aller avec sa sœur en l’occurrence moi. J’étais contente d’être avec lui. De ma main je chassa vite les larmes de mon frère.

- Ça ne te va pas de pleurer grand frère… c’est mieux quand tu souris. Je préfère dis-je effaçant mes larmes d’un revers de la main.

Je retourne prendre mes valises mais je me les fait vite dérober par les mains d’Apollo.

- Mais je n’suis pas handicapée laisse moi prendre une valise.

Il ne m’écoute même pas et je me fais couper la parole par mon stupide frère. Je n’aime pas ça mais je ne dis rien et écoute ce qu’il me demande. Je vais pas me fâché alors que ça fait deux ans que je n’ai pas vu mon frère.

- Allez, dis moi tout ! Tu es à quel hôtel ? Combien de temps restes-tu ? Est-ce que notre père sait que tu es ici ?

C’est vrai qu’il ne savait rien de ce que j’avais pu faire en Finlande et encore moins ce que je faisais ici. Alors avec un grand sourire je lui dit.

- J’ai pas d’hôtel…

Dis-je laissant le doute à mon frère. Ou allait-t-il me loger si je n’avais pas d’hôtel il ne pourrait décemment pas me loger dans sa chambre à l’école. Je le laissais ruminer quelques minutes avant de tout lui avoué. En fait je voulais lui dire, j’étais plus qu’impatiente de lui dire que je restais ici, pour toujours et avec lui qui plus est. Je l’arrêta dans sa course et me tourna vers lui.

- Pollo, je t’aime plus que tout tu es mon grand frère adoré je reste ici avec toi et en plus je suis inscrite à Wynwood High school. Et pour notre père, il n’est au courant de rien et puis de toute manière là ou il est…

Je ne lui disais rien, il ne pourrait peut être plus m’accepter comme sœur. Si il savait ce que j’avais fait Est-ce que … Non ne pense pas à ça toute suite Helinä. Tu es avec ton frère, tu resteras jusqu’à qu’il en ai marre de toi dans ses pattes. Et je vais suivre des études ici à Miami et en plus je suis dans la même école de Pollo. Je suis heureuse de l’avoir enfin vu depuis le temps que je n’ai pas pu être proche de lui. Je lui prend l’une de mes valises dans sa main et glisse mon autre dans celle-ci. Je voulais rattraper tout le temps que je n’ai pas pu passer avec lui. Et c’était dans le contact physique que j’aimais me rappeler de lui. De me rappeler de celui qui me protégeais des croque-mitaines ou des fantômes. Celui qui m’engueulais quand il fallait. En fait aujourd’hui je me rends compte que Pollo à eu le rôle de père aussi en plus de celui de grand frère et de meilleur ami. Et je l’aimais pour tout ce qu’il avait fait pour moi. C’était mon frère, c’était ma vie. Et j’étais enfin avec lui. J’étais avec mon grand frère. Je souris et repris ma marche bien convaincu de rattraper le temps perdu.

- Emmène moi dans notre école. Dis-je le sourire aux lèvres.

Le début d’une nouvelle vie. Le renouveau et le recommencement. Et ce avec mon frère.

Je venais de me taper plus de dix heures de vols, et je commençais vraiment par devenir impatiente. Le voyage était trop long, faire des croquis, écouter la musique, dormir, manger, lire, dormir.. Tout ça était fatigant à force. Et enfin quand j’ai entendu qu’il fallait boucler les ceinture pour l’atterrissage, je me suis sentis soulager. Enfin j’arrivais et enfin j’allais pouvoir voir mon frère depuis le temps que j’attends. C’était vraiment dur de ne pas le voir. En plus il était trop loin de moi pour que je lui rende visite. Je descendis les marches d’escaliers de l’avion et me dirigeais vers les bornes de sortie pour récupérer mes valises. Deux valises à la main je sors pour me trouver dans le hall bondé de monde, je détestait la foule. Vraiment c’était épuisant. Je cherchais des yeux mon frère mais je ne le trouvais pas. Il est pourtant pas si difficile à trouver. Je marche lentement pour ne pas le loupé on sait jamais. Et là dans un rayon de soleil illuminant sa silhouette je pus l’apercevoir. Sans que je ne puisse contrôler quoique ce soit mes yeux se remplissent d’eau. Je lâche mes valise et court jusqu’à mon frère et lui saute au cou.

- Pollo! C’est bien toi n’est-ce pas? Tu m’as tellement manqué.

J’étais heureuse de le voir, je voulais crier ma joie au monde entier. J’avais peut être quinze ans mais je n’arrivais pas à contrôler mes émotion. Cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu. Mon cœur battait très fort. Mais ce qui était sûr c’était que j’étais aussi en colère contre lui. Je releva mes yeux encore plein de larmes. Et je devenais furieuse.

- Apollo Tässäon, comment as-tu oser laissé ta sœur seule en Finlande avec notre père. Tu m’as abandonné lâchement. Je t’aimais tellement, j’avais confiance en toi et tu es partis comme ça. J’aurais pu partir avec toi, je serais resté avec toi toute ma vie. J’avais besoin de toi et tu n’étais pas là.

Mes réactions étaient puériles mais mon frère était partis quand j’avais eu le plus besoin de lui. Je pouvais comprendre son choix, je n’étais pas aussi cruche à ne pas savoir le pourquoi du comment des choses. Mais Pollo était mon meilleur ami, c’est mon frère quand même. Et se retrouver seule du jour au lendemain alors que mon seul lien que j’affectionnais dans ma famille était Pollo. Je me nichais dans ses bras et pleurais comme une gamine. Il m’avait tellement manqué… Les conversations instantanées étaient bien au début mais au final on se lasse de tout. Et je voulais le voir, parler avec mon frère en chair et en os. Et enfin pouvoir être dans ses bras rassurants. Il m’avait toujours consolé quand je n’allais pas bien, quand j’étais tomber dans la cour de récréation. Quand on m’avait fait mal. Il était toujours là et me protégeais c’était un grand frère exemplaire. Il était tout le temps là alors sa désertion m’a fait pleurer pendant un long moment. Tous les soirs je pensais à mon frère, à ce qu’il pouvait bien faire et surtout s’il pensait encore à moi. Parce que m’a plus grande peur était qu’il m’oublie et qu’il efface toutes les personnes qui faisait partie de sa famille dont moi. Un vertige soudain me pris et je pleurais encore. J’étais vraiment en face de Pollo et j’étais dans ses bras. J’avais retrouvé mon frère. J’étais enfin avec lui. J’étais heureuse et émue.