Wynwood University
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 "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3)

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MessageSujet: Re: "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3)   "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3) EmptyVen 13 Fév 2015 - 16:53


l'Aventurier (Live While We're Young) [SASHAA ♥]
Je souris encore de toute cette histoire, ils avaient appris que l'on ne s'amusait pas à attaquer un Cobb comme çà, juste parce qu'ils en ont l'opportunité, il y a toujours un retour de bâton, ils pensaient me piéger, ils pensaient m'humilier avec leurs affiches, ils n'ont fais que ramener du monde à ce qui serait leur défaite à eux. Ils pensaient donc que si je racontais ma vie ils arriveraient à y trouver tout les défauts et pouvoir ainsi montrer qui je suis vraiment. Ils pensaient qu'ils arriveraient à me faire taire par leur plan machiavélique. Ils n'avaient juste pas prévu que je réponde, que je retourne tout ça contre eux, ils avaient un peu mal évalué leur ennemi et j'en connais qui devaient s'en mordre un petit peu les doigts à présent. Tant pis moi j'avais l'esprit léger, dans quelques heures, je serais à Miami et j'aurai retrouvé mes frères, alors qu'ils pensent tout le mal qu'ils veulent de moi si ça peut les amuser, après tout si ils n'ont que ça à faire, je ne compte pas les revoir de toute façon, alors qu'ils gueulent sur le Roi Cobb, comme ils m'appellent j'avais des moments bien plus intéressants qui m'attendaient en perspective pour que je me laisse abattre parce qu'une bande de peintres à la petite semaine m'ont désigné comme le mec le plus chiant et arrogant de la faculté. Je traverse les rues dans le crépuscules, essayant d'emmagasiner le plus d'images de cette ville qui m'a accueillie pendant deux ans, deux ans de mon exil, loin de mes parents, jamais assez loin d'eux, toujours trop loin de mes frangins par contre. Je crois que je ne me suis jamais vraiment pardonné d'avoir laissé Sasha seul avec nos parents quand je suis parti pour le Québec, Eden lui avait déjà prit son envol et était à New-York, et voilà que moi aussi je partais. Au fond de moi je savais que Sasha était assez fort pour leur tenir tête, mais quand même, parfois je me dis que j'aurai pu rester avec lui, que j'aurai dû rester. Mais je suis parti, j'étais un peu contraint à partir, pour des raisons personnelles, je ne pouvais plus supporter nos parents, leurs mensonges et leurs petites manœuvres, je laissais à Sasha une certaine information avant de partir, quelque chose qui lui permettrait de faire pression au cas où, oh ce n'était pas glorieux comme info, mais je ne pouvais pas laisser mon petit frère sans rien non plus.

Le Québec avait été pour moi un tout nouveau monde comparé à Oxford, je découvrais un tout autre monde, et je m'échappais un peu mais je n'oubliais pas Sasha pour autant, le plus possible Eden et moi nous rentrions pour les fêtes, c'était important pour nous, nous ne revenions pas pour nos parents ça ils pouvaient se brosser. Puis ça a été l'Italie plus proche d'Oxford, mais pour longtemps puis ce que Sasha et les parents sont partis à Miami, où Eden les a rejoint, je me retrouvais avec un océan entre nous, autant je recherchais à être libre, autant ça me peinait de savoir mes frères si loin de moi. Je ne vais pas dire que je regrette d'être allé en Italie, loin de là j'avais appris beaucoup là bas et malgré toutes les rivalités avec certains de mes camarades je m'étais vraiment épanoui, je n'étais plus le fils d'une famille réputée, qui doit se comporter selon des codes, qui doit bien se comporter en toute situation. Ces codes ne voulaient plus rien dire pour moi, mes parents malgré eux n'avaient pas vraiment d'emprise sur moi, qu'ils essayent de me faire chanter et ils auront une drôle de petite surprise en retour. Non de ce côté j'étais plutôt tranquille. Florence avait été pour moi une renaissance, une Renaissance en Italie, ça fait un peu cliché, mais c'était le chemin logique, la suite du Québec. Alors que je rentrais chez moi, enfin un chez moi que je ne connaissais pas encore, je m'attendais presque à ce que Marine m'appelle pour m'engueuler mais non rien de tout ça, silence radio à Toronto, c'est peut être pas plus mal comme çà.

L'aéroport de Florence est à l'image de la ville, bondé, plein de vie, un petit sourire effleure mes lèvres, je regretterai cette ville et tout ce que j'y ai vécu, je ne tirai pas un trait dessus, seulement, si des raisons personnelles m'avaient fait quitter Oxford, c'étaient des raisons personnelles qui me font revenir. L'avion est plein de gens et ça m'agace, après tout ce cirque j'aurai bien voulu être tranquille, ma journée allait être chargée demain, personne ne savait que je débarquais comme çà, j'avais fais le nécessaire pour que Eden ne soit pas au courant que je m'inscrivais à Wynwood, Sasha ne savait rien non plus. C'est d'ailleurs à lui que j'avais prévu de me révéler en premier, tout était prévu, j'en souris d'avance, enfin pour le moment je suis entrain de ronfler paisiblement dans mon avion pour Miami.

Ça ne rate, pas je me fais réveiller par le steward qui m'annonce qu'on allait se poser, je gueule qu'il aurait pu me réveiller avant, de bonne humeur au réveil ça change pas tout ça, le jet-lag n'aidant pas. Je me traîne hors de l'avion, dans l'air chaud de l'aube de Miami. Florence c'est déjà grand, Miami me coupe le souffle, tellement tout paraît tellement énorme et à perte de vue, mais hélas beaucoup plus artificiel que l'Italie, mais je n'allais pas commencer à avoir des regrets maintenant, j'étais déterminé à venir ici, déterminé à plein de choses. Quelques secondes je me demande ce que les parents allaient penser de mon retour, pas que du bien j'imagine, les derniers souvenirs qu'ils doivent avoir de moi sont plutôt mitigés diront nous. Et puis au final je m'en fous ce n'est pas pour eux que je suis là. Bon bien entendu je dois me farcir l'épisode obligatoire du taxi, une vraie dose de bonheur, pourquoi avaient-ils besoin de parler ? Petite sieste dans l'appartement que j'allais occuper pendant quelques semaines et me voilà parti, sur les coups de onze, faire la surprise de sa vie à mon petit-frère, c'est encore une fois le sourire aux lèvres que je me dirige vers Wynwood.

Sasha Benedict Cobb, tu ne t'y attend sûrement pas à ce que je revienne comme çà, l'année à commencée, je suis sensé être en cours, à Florence, et bien non, je suis maintenant dans la même cafétéria que toi et je te cherche du regard. Trouvé, tu es assis à une table et tu me tournes le dos, parfait, j'avance lentement et me poste juste derrière toi, je regarde vos assiettes, une grimace de dégoût passe sur mon visage, comment ils pouvaient leur faire bouffer ça ? Après cette constatation, je repris mon sourire et m'annonçait à mon frère. Il n'a pas du croire tout de suite que c'était vrai puis ce qu'il ne s'est pas retourné tout de suite, ce qui me fit sourire, ses potes avaient les yeux rivés sur moi, sûrement à se demander qui était ce grand mec mal coiffé qui venait parler à Sasha en plein milieu de la journée. Finalement il entame un mouvement pour se retourner mais fini par terre dans la précipitation, il me dévisage comme si il n'y croyait toujours pas et pourtant si je suis bien là Sasha en chair et en os, je le prend dans mes bras et lui dit que ça fait du bien de le revoir, et c'est vrai, revoir mon petit-frère était une vraie bouffée d'oxygène et de liberté, je crois que maintenant il s'est fait à l'idée que c'est bien moi qui suis de retour. Beaucoup de souvenirs remontent à la surface, une boule au ventre en repensant au fait d'avoir laissé Sasha avec les parents, je m'en voulais de ne pas être revenu plus de fois pour le voir. Eden était revenu et moi j'étais resté en Italie, peut-être que je n'étais prêt à rentrer, à affronter certaines choses, certaines responsabilités. Il a grandit bon sang, il va me dépasser on dirait bien, mais je m'en fiche le plus important c'est qu'il soit là, en face de moi bien présent. « Ouai ouai grandis pas trop vite hein ! » répondis-je en rigolant.

Je décidais d'enlever mon frère à ses amis, en fait je ne leur laissais pas vraiment le choix dans tout ça. Je partais avec mon frère un point c'est tout, qu'ils protestent si ils veulent, j'en ai pas vraiment quelque chose à faire. Je lui proposais de l'emmener au resto et qu'en échange il me fasse visiter Miami. « Oh mais tu crois quoi ? J'allais pas te laisser manger... Ce qu'ils ont l'air de l'appeler de la nourriture... Nah on va bien trouver un bon resto non ? C'est si terrible que ça ? Et ben ça promet... » dis-je en rigolant, content de voir que Sasha n'avait pas changé depuis la dernière fois. « Au pire j'irai me plaindre à Eden » ajoutais-je en souriant, en pensant à mon grand-frère que j'avais aussi hâte de retrouver. « Punaise oui trois ans, ça me paraît une éternité depuis que je suis parti d'Oxford, un peu comme un voleur d'ailleurs... Désolé de pas être revenu aussi souvent que j'aurai voulu d'ailleurs, mais je pense que moins je les voyais, le mieux c'était, m'enfin tu connais l'histoire hein » dis-je avec un petit sourire. Oh oui il la connaissait, je ne voulais pas aborder ce sujet, pas aujourd'hui, mais ça semblait être inséparable des retrouvailles. Je le traînais jusqu'à un restaurant italien, sa réaction me fait rire, il a pas tort, mais non jamais je me lasserai de la cuisine italienne. « Et ben euh non en fait, punaise Sasha il faut que tu viennes un jour en Italie pour voir comment est la bouffe là bas, un régal, pas cte machin de la cafétéria. Et tu sais qu'ils ne font pas que des spaghettis en Italie hein ? » répondis-je, sur le ton de la plaisanterie.

On entre dans le restaurant, et on s'installe et quelqu'un vient prendre notre commande. Aïe Sasha pose LA question, celle à laquelle je n'ai pas vraiment de réponse : pourquoi suis-je revenu ? C'est sûr revenir c'était retrouver les parents, plein de contraintes, partir d'un beau pays mais en fait je savais pourquoi j'étais là. « Tu imagines bien que c'est pas pour les parents que je suis revenu çà c'est sûr. Je crois qu'une première raison c'est que aussi belle que soit l'Italie je ne pouvais pas y rester plus longtemps, il y avait quelques tensions là bas que je n'aurai pas supporté longtemps. J'aurai pu retourner à Toronto... mais c'est une fausse bonne idée, je pense que Marine l'aurait su et bah c'est quelque chose que je ne peux pas affronter. Miami donc, c'est quelque chose de nouveau, une nouvelle maison et puis je reviens pour mes frères, je reviens parce que je supporte mal le fait de vous avoir loin de moi, vous me manquer un truc de fou, vous êtes les seuls personnes en qui j'ai totalement confiance et puis... je crois que je m'en veux toujours de t'avoir laissé avec eux, parfois je me dis que j'aurai du rester avec toi et pas te laisser entre leurs griffes. » Je soupire. « Et puis je reviens parce que j'ai des recherches à faire... Mais comme je disais tu connais l'histoire. » Voilà pourquoi je revenais, pour des raison personnelles mais aussi et surtout parce que je supportais pas d'avoir un foutu océan qui me sépare de mes frères, j'avais envie de revoir Eden, faire des conneries avec Sasha, ce petit frère, celui dont j'ai toujours été le plus proche, un brin paternel avec lui, tout ça m'avait horriblement manqué.

Je souris, on nous apporte nos plats, un risotto pour ma part. Remuer les souvenirs ce n'est pas forcément mauvais, j'ai tout plein de bons souvenirs avec mes frères et voilà que le trio de Cobb se reformait, Miami tiens toi bien. « Tu es le seul au courant, j'ai fais en sorte de m'inscrire à l'Université sans que Eden le sâche je compte bien le surprendre lui aussi. » Nouvelle question de sa part, je répond sans hésiter. « Oui ! Je ne pars plus, ou jamais pour aussi longtemps, je suis ici et j'y reste, je viens juste de vous retrouver c'est pas pour vous perdre à nouveau, c'est important pour moi d'être de retour Sasha... » je souris de nouveau. Voir mon frère en face de moi a un effet euphorisant sur moi. « Mais et toi Sasha, raconte moi un peu Sasha Cobb, je ne suis pas venu depuis deux noëls je crois, j'ai du louper tellement de chose. » Attendant sa réponse je pris une bouchée de mon plat. « Oh et puis je compte sur toi pour m'emmener faire la fête, c'est bien beau Florence, mais tout le monde est à fond sur ces études j'ai pas connu en deux ans une soirée digne de ce nom ! » dis-je en rigolant.

W.B

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MessageSujet: Re: "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3)   "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3) EmptyMer 17 Déc 2014 - 13:34

The Return of the King Tenue de Sasha

C’était une conversation banale, dans une cafétéria banale, un jour banal, à Miami. J’avais l’impression de revivre chaque jour la même chose, en continu, inlassablement. Et ça me faisait chier. J’ai horreur de la routine qui perdure, et où rien, absolument RIEN ne se passe. A croire que dans ta misérable vie, t’es obligé de te taper un quotidien merdique, parce que c’est comme ça que ça doit être, et pas autrement. Vivre pour travailler, vivre pour souffrir, vivre pour se faire chier, ne pas vivre pour soi. C’était pas moi ça, et je bouleversais bien ma routine pour la rendre plus excitante, mais y avait pas de quoi fouetter un chat ici. Depuis que Nathan n’était plus au lycée c’était morne. Je n’avais plus mon compagnon de toujours avec qui faire les quatre-cent coups. Le seul avec qui ça aurait pu être possible, c’est James, mais hélas, il est bien trop loin d’ici pour ça.

La tête qui repose dans ma main gauche, je joue avec mon vieux poisson pané dans l’assiette, regardant avec dégoût son aspect répugnant. Wynwood High School, école de riche, mon cul, si c’était vraiment un truc de bourge on n’aurait pas une cafétéria goût poubelle. Je me plains, et vois mes camarades manger avec appétit, se disant que ça ne pouvait être pire.

« - Franchement mec ! Ca te fait pas chier de bouffer de la merde ? »

Tiens voilà que j’entends des voix moi maintenant. Et celle de mon frère en plus. Je deviens complètement dingue, c’est l’appétit qui fait ça ou quoi ? Je réfléchis deux trois secondes, et commence à me croire fou. Je n’ose en parler aux autres, mais eux ont les yeux rivés sur quelque chose, apparemment, planté derrière moi.

« - Quoi… Qu’est-ce qui… ? »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, que je m’écroule à terre. Je m’étais retourné dans l’optique de voir ce qui perturbait les autres, mais je ne m’attendais pas à ça. Etait-ce un fantôme, ou le vrai ? Mes yeux sont aussi gros que des soucoupes, et je finis par me relever, sans quitter des yeux James, ou ce qui y ressemble trait pour trait.

« - Putain ça fait du bien de te revoir petit frère. »

Puis il me prend dans ses bras, et là je ne sais quoi répondre, si ce n’est le serrer fort à mon tour dans les miens. C’était lui, c’était le vrai, c’était réel, et je n’arrive pas à y croire. Cela faisait tellement longtemps qu’on ne s’était pas vu que j’avais l’impression que c’était un mirage. Bien sur, on avait continué à se voir pour les fêtes, et quelques vacances, mais ça passait toujours trop vite pour que ça me suffise. Surtout que vivre seul avec mes parents me donnait l’impression qu’il y avait une éternité qui s’était écoulée entre chaque retrouvaille. Etant le dernier, et donc le seul à disposition, j’étais devenu le vrai petit cobaye, trimballé de gala en gala, de réceptions en réceptions, de diners en diners. Et je ne pouvais me débiner à tous les coups. Prisonnier d’une cage, sans mes frères j’étais redevenu celui que j’avais été durant mon enfance. Un petit oiseau, privé de sa liberté, ne pouvant déployer ses ailes dans ce grand espace qu’est le monde. Je n’avais pas peur de grand chose, à vrai dire, mais il y avait une chose qui me mettait toujours mal à l’aise : le fait d’être enfermé, et de ne pas pouvoir m’échapper. C’est même pire que la mort, je dirais. Cette obligation de rester cloitré entre des murs, avec aucun moyen de s’en sortir. Je ne suis pas claustrophobe, pourtant, mais cette idée me déplait tout particulièrement. J’aime être libre, n’avoir aucune contrainte, et ne pas étouffer. Le mariage, est pour moi en partie une façon de plus d’être enfermé dans une cage, ce pourquoi j’avais toujours été contre cette idée –ce qui au contraire plaisait à mes parents, ils disaient souvent qu’au moins je serais recadré-, et d’ailleurs j’avais toujours été contre bien des idées. Celle d’être enfermé dans un bureau d’une haute tour, en tant que PDG, par exemple. Encore de quoi me maintenir de force, volant ma liberté. Tout ça je le rejetais, et personne, à part mes frères, ne le comprenait.

Eden avait été le premier à revenir, il y a de ça bien des mois maintenant, me faisant peu à peu retrouver cette liberté, et surtout cet espoir qu’un jour je m’en tirerais comme lui, en vivant ma vie comme bon me souhaitait, et maintenant James, avec qui j’avais toujours été le plus proche, avec qui nous jouions à faire des farces pour s’amuser. Eden était notre cible préférée, après nos parents, et l’avoir perdu, m’avait toujours fais bizarre, mais le voilà de retour, défaisant définitivement les chaines qui me reliaient aux parents.

« - Tu sais pourtant mieux que moi, que l’élève dépasse toujours le maitre, désolé frangin. »

Bien sur à l’heure actuelle, j’avais du mal à encore bien imprimer le fait qu’il était de retour, pour de bon, mais ça allait revenir, assez vite, surtout qu’il décida de me « kidnapper ».

« - Oh si tu savais à quel point tu tombes à pic, tu me sauves d’un empoisonnement fatal. Si tu savais ce qu’il nous donne à bouffer ici… »

On venait de se retrouver, mais je me plaignais déjà. En même temps, s’il était là ce n’était pas pour faire du tourisme, autant qu’il soit déjà au courant, avant de trop espérer.

« - On a je crois trois ans de retard, pour être exact. Mais j’accepte le deal. »

Sur ce, il m’emmena manger dans un resto pas trop loin du lycée. Un italien.

« - Sérieux mec ? Tu reviens d’Italie et t’as encore envie de bouffer des spaghettis ? »

Ca me surprenait dans un sens, mais ça ne me dérangeait pas plus qu’autre chose, surtout que ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas fait de bonnes pates bien fraiches, bien préparées. Rien à voir avec la vieille tambouille de la cafétéria.

On entra à l’intérieur et on nous plaça rapidement à table. Une question cependant, me brulait les lèvres.

« - Mais dis-moi, comment ça se fait que t’es parti, l’Italie ne te plaisais plus ? Non pas que je ne sois pas heureux que tu sois là, au contraire, mais c’est juste que ça me travaille. »

L’Italie c’était un super pays, une belle langue, une belle culture, et surtout pas de parents à l’horizon. Revenir c’était comme ré accepter le fait d’en avoir, et j’aurais vendu mon âme au diable pour pouvoir partir comme James et Eden l’avaient fait. Mais tous deux étaient revenus, comme un attachement inconscient qui les forçait à ne pas trop s’éloigner. Je ne savais pas trop comment l’interpréter, puisque j’avais toujours été collé à mes parents, pour moi j’étais persuadé que je ne reviendrais jamais, mais mes frères m’avaient prouvés le contraire.

« - T’es déjà allé voir Eden au fait, ou pour le moment je le suis seul au courant ? »

Je me doutais bien qu’il n’était pas allé voir nos parents, il redouterait sans doute cet instant au maximum, quitte à ne jamais leur dire, mais j’ignorais s’il avait préféré tenir informé Eden avant ou non. Ce qui au fond était inévitable puisqu’il était à l’université, et que notre frère était à la tête de l’administration. Mais bon James est rusé, s’il veut ne pas montrer qu’il est là, il le fait à la perfection.

« - Oh et dernière question : tu dis que tu es de retour, mais c’est pour de bon ? »

On sentait de l’espoir dans ma question. Je pensais déjà connaître la réponse, mais je voulais l’entendre, une bonne fois pour toute, et de vive voix.

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MessageSujet: Re: "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3)   "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3) EmptyMar 2 Déc 2014 - 23:51


l'Aventurier (Live While We're Young) With Sasha ♥
Et voilà que je quitte cette cafétéria où tout mes anciens camarades sont encore réunis, trop médusés par ce qui vient de leur arriver, à comprendre que leur petit plan pour m'humilier n'a pas fonctionné, ils ne peuvent tout simplement pas me tenir tête, ils en sont incapables, oh il y en a bien ou deux que je soupçonnerai de vouloir courir derrière pour me faire regretter le fait d'avoir retourner leur petit jeu, mais ils n'ont pas le courage pour çà, pas un seul n'aura la témérité de venir me rechercher et c'est dommage, je n'ai pas peur d'eux vraiment pas, un petit rire satisfait m'échappe alors que je sors de la faculté en tirant ma valise. Ils avaient voulu jouer et j'avais gagné, tant pis pour eux, on ne se confronte pas à un Cobb à la légère, il y a des risques, et le plus souvent on perd, c'était le cas ici, mon rire se fait plus franc, mais cette fois ci pour des raisons plus personnelles. Ce serait mentir que de dire que j'ai détesté l'Italie, c'est un super beau pays et Florence est une super ville et j'y ai appris beaucoup de choses, mais il était temps que je rentre, que je retrouve les deux personnes qui compte le plus au monde pour moi, Sasha et Eden. Alors que je traverse le campus, silencieux à cette heure, mes pensées dérivent vers une fille, Marine, ma copine au Québec, je n'avais pas vraiment joué franc jeu avec elle mais bon c'était du passé et je ne pouvais pas m'attarder là dessus et puis je ne l'a reverrai sûrement jamais.

Il a beau être tard dans la nuit mais l'aéroport international de Florence est bondé, des touristes qui arrivent, des touristes qui repartent, des gens qui s'en vont pour leur boulot et puis aussi des mecs comme moi qui rentrent parce qu'ils sentent que c'est le moment, le moment de rentrer tout simplement. La foule dans l'aéroport commence légèrement à me gonfler, une fois passé le portique de sécurité, étape au combien désagréable de l'embarquement dans un avion. Je comprend assez rapidement que je n'allais pas être dans un de ces vols où il n'y a pas grand monde, non on dirait que tout le monde s'est donné le mot pour aller à Miami à cette date là. Soupirant je me frayais un chemin jusqu'à mon siège, bousculant des personnes à mon passage, pas gêné le moins du monde. « Punaise mais j'ai pas que ça à faire alors bougez vous, si vous comptez vous traîner pendant des heures pour rejoindre vos sièges c'est super cool mais laissez moi passer ! » dis-je en bousculant quasi tout le monde pour prendre ma place. Bonne façon de commencer le voyage, me mettre à dos toutes les personnes dans l'avion, mais sincèrement je n'en avais absolument rien à cirer, je ne les verrai que pendant ce voyage et après plus jamais alors pourquoi s'encombrer avec des gentillesses que je ne pensais pas le moins du monde. Ils ne m'aiment pas, moi non plus fin de l'histoire.

Après ce qui me paraît être des heures, l'avion décolle enfin et nous voilà parti en direction de Miami. Je sors mon éternelle tablette numérique et commence à feuilleter mes documents. Mon dossier d'inscription à Wynwood, pour faire la surprise la plus totale, je l'avais envoyé à Peter, le directeur du lycée pour que Eden ne soit pas au courant avant tout le monde que je revenais. Mon retour était déjà tout préparé, j'allais réserver une petite surprise à chacun de mes frères et pour Sasha ça ne serait pas plus tard qu'à mon arrivée, il n'allait pas en revenir, revoir mes deux frangins allait me faire un bien fou. Mes parents ? Je ne les avais pas prévenus et je ne le voulais, le plus longtemps ils me croiront en Italie le mieux ce sera, je n'avais aucune envie de les voir en ce moment, si je revenais c'était pour mes frères et pour personne d'autre. A un moment je m'endors et je ne me réveille que des heures plus tard.

Miami s'étend devant moi, il fait chaud, extrêmement chaud, je hèle un taxi pour qu'il me conduise à l'appartement que je vais louer pour quelques temps. Le poids du voyage et mon humeur légendaire ne me font pas décrocher un mot à mon chauffeur qui croit alors que je lui fais la gueule. « Ben franchement z'êtes pas bien aimable m'sieur, d'habitude les gens causent au moins ! » Je soupire, que ce soit en Italie, au Québec ou aux États-Unis, les chauffeurs de taxis sont chiants. « Mais qu'est ce que tu en as à foutre que je te cause mec, conduis moi juste, je te paye et au revoir. » Il râle mais continue de rouler. "Aah la jeunesse je vous jure !" Je lève les yeux au plafond. Je fini par arriver à mon appartement, je ne défais rien et je m'endors comme une pierre aux premières lueurs de la journée.

Il doit être environ onze heures quand je me réveille, encore en plein jet-lag je me traîne jusqu'à la douche histoire de me réveiller un petit peu, ceci fait je m'habille d'une chemise, un blazer et un vieux et mes éternelles Dr Marteens avant de filer devant le miroir, abandonnant le fait de dompter ma tignasse, je met mes lunettes et je sors en direction du lycée. Les élèves allaient bientôt aller manger et je devais arriver dans la cafétéria avant Sasha. J'entrais donc dans le lycée et visiblement je devais vraiment avoir l'air fatigué parce que tout le monde se retournait sur mon passage. « Quoi ? Vous avez jamais vu un mec décoiffé ou bien. » dis-je en trouvant la cafétéria qui commençait à se remplir, je me plaçais dans un coin sombre et je regardais les gens passer. Soudain je l’aperçu, un grand sourire se plaqua sur mon visage. Il a changé depuis que je l'ai vu à Noël dernier, il semble plus grand et plus assuré aussi, je le suis du regard et j’attends qu'il soit installé à une table avec des potes à lui pour me glisser dans son dos puis de mon plus bel accent italien je sortis. « Franchement mec ! Ça te fais pas chier de bouffer de la merde ? »

Il se retourne et il ne semble pas y croire ses yeux et moi je lui fait mon plus beau sourire avant de le prendre dans mes bras. « Putain ça fait du bien de te revoir petit frère, tu m'a manqué ! » Puis le regardant « Et bah ça a l'air d'aller pour toi, tu cherches à me dépasser ou bien ? » dis-je en rigolant avant de me tourner vers ses potes. « Je vous emprunte mon frère pour une durée indéterminée, à plus tout le monde. » Je me tourne vers Sasha toujours le sourire aux lèvres. « On a beaucoup à se raconter il me semble, je te paye la bouffe et tu me fais découvrir Miami, deal ? »

W.B

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MessageSujet: "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3)   "Le bandit s'appelle Mister Kali Jones, avec l'ami Bill Ballantine" (PV James *___* <3) EmptyMar 2 Déc 2014 - 14:54

The Return of the King Tenue de Sasha

C’était un matin comme les autres. Un matin où le réveil vient me péter les couilles alors que je dors paisiblement dans mon lit. Un matin où j’ai cours –évidemment- mais où je rêve de ne pas avoir à bouger. Un matin normal dans la vie d’un lycéen lambda. Rien de plus passionnant à raconter, si ce n’est le fait qu’en ce jour, j’avais pris mon réveil et l’avait jeté à l’autre bout de la pièce, sans remords, même quand ce dernier vint se percuter sur le mur en face, dans un bruit quelque peu inquiétant. Je n’avais plus de réveil. Mais bon tant pis, j’en profitais pour me ré enrouler dans ma couette comme un nem, bien décidé à ne pas bouger. Du moins, pas pour le moment.

Les minutes passaient, et alors que j’aurais souhaité pouvoir me rendormir, je ne faisais que tourner, tourner et encore tourner dans tous les sens. Impossible de retrouver le sommeil, et me voilà contraint malgré moi à lever mes deux fesses du pieu. M’étirant de tout mon long, je trainais des pieds, en caleçon, dans toute la confrérie des Pi Sigma, direction les sanitaires. Une bonne douche s’imposait. Et après le réveil, rien de tel. J’attrapais une serviette, mon shampooing Axe, et pris la première cabine de libre, avant d’allumer l’eau, bien chaude de préférence. C’était le bonheur à l’état pur, et ce malgré le fait qu’il faisait toujours chaud à en crever à Miami, c’était toujours l’été, toute l’année. Rien à voir avec Oxford qui connaissait les saisons. Il allait pourtant falloir que je ne m’y habitue pas trop, étant donné le voyage scolaire qui nous attendait cette année : un séjour en Laponie, c’était clair que j’allais me cailler les miches.

Après une bonne demi-heure à profiter de ma douche, pompant une bonne partie de l’eau chaude, je sortis de là, serviette autour de la taille, direction mon dressing. La tenue le matin, ça se prépare, et ne se choisit pas à la va-vite en fonction de ce qu’on trouve, à l’image d’un Khi Omicron qui ne sera pas gêné d’allier jeans avec baskets de sport. Quel horrible manque de goût ! Ils ne feraient pas l’affaire longtemps chez nous, du moins pas sans relooking, parce  que vu la face de cul qu’ils avaient, ça n’arrangeait en rien leur cas. Au final, j’attrapais dans ma penderie, un jean noir, troué au niveau du genou, un t-shirt moulant blanc –col en V- avec une chemise couleur saumon, que je laissais ouverte par dessus. Elle était là pour rajouter une petite touche, sans quoi je ne la porterais pas vu la chaleur extérieure. Mais l’apparence prime, je ne peux me permettre de sortir tel un sac poubelle, je ne le supporterais pas. A ça, j’ajoutais mes fidèles Ben Simon noires, assorties au reste, et passa à l’étape coiffure. La pire de tous les temps pour les membres de la famille Cobb, du père aux fils. C’était dingue ce que même un putain d’épi pouvait être héréditaire, et nous n’y avions pas échappés, Eden, James et moi, d’aussi loin que je me souvienne, on avait toujours eu du mal à faire tenir nos touffes quelques peu sauvages. Mais bon, c’était notre marque de fabrique, et à force on s’y faisait. Une noisette de gel pour pas que ça fasse botte de foin, et tout allait pour le mieux.

Un dernier sourire face au miroir, j’attrapais mon sac et mon ami de toujours : l’iPhone 6, nouveau modèle que j’arborais fièrement, et pris la direction des cours tout en pianotant sur mon téléphone. Au passage, je saluais des connaissances, bousculais quelques Khi qui prenaient toute la place avec leurs sacs de six pieds de long, et arrivais sans trop de soucis à ma salle, où j’allais comme d’habitude, bien au fond, collé à la fenêtre. C’était ma place de prédilection, celle où on ne voyait pas si j’écrivais le cours ou non, si je jouais à mon téléphone ou non, et où je n’entendais qu’à moitié le prof. La place parfaite pour un élève modèle comme moi. –Ironie quand tu nous tiens…- Le cours ne tarda pas à commencer, et le bonjour monotone suffit à déjà me mettre dans un état second. Même mon lit n’avait pas cet effet, truc de fou. Je m’assoupissais donc, tête contre la table pendant toute la durée du cours, et c’est la sonnerie qui me réveilla. Pile à l’heure. Tout le monde y avait vu que du feu, ce pourquoi je pris la direction de la sortie, sac sur l’épaule, fier comme tout. « Vous avez la marque de votre chemise sur la joue. » Me lança alors le professeur, moqueur. « La prochaine fois, tâchez de suivre le cours monsieur Cobb, d’ailleurs, que diriez-vous de nous faire un exposé de ce qu’on a vu aujourd’hui, pour la prochaine fois ? » Je le regardais ahuri. « C’est une blague ? » « Non non, d’ailleurs c’est même une très bonne idée. Rapport pour le prochain cours, ou heures de colle, à vous de choisir. » « Fais chier ! » Maugréais-je prenant la direction de la sortie. Un exposé, manquait plus que ça. Moi qui n’avait jamais suivi mes cours d’histoire, j’étais pas dans la merde. Il allait à nouveau falloir que je martyrise un Khi pour qu’il m’aide… Non pas que ça ne me fasse pas plaisir d’aller leur chercher des noises, mais il allait à nouveau que je fasse le gentil petit PS différent de tous les autres, avant de pouvoir l’humilier publiquement. Bon j’avais le temps.

Les deux autres cours de la matinée se passèrent sans encombres, j’avais réussi à me faire suffisamment discret pour éviter d’avoir à faire le cours à la place des profs jusqu’à la fin de l’année, et me dirigea, le ventre grommelant, à la cafétéria scolaire. J’avais les crocs, et ce même si j’allais devoir, encore une fois, ingurgiter de la merde. Enfin, à la guerre comme à la guerre, dira-t-on.

Une fois dans la cafétéria, je fus surpris de voir le monde se précipiter, plateau en main, vers la rampe pour se servir de la nourriture, et pas franchement patient, je m’immisçais entre les gens. « Hé tu peux pas faire la queue comme tout le monde ! » En hurla un au passage. « Et bien non, parce que je ne suis pas tout le monde, alors maintenant dégage la morue, sinon je me fais un plaisir de te faire savoir ce que je pense. » Silence complet, j’affichais un air hautain, de supériorité. Que c’était beau le respect ! Assiette en main, j’allais trouver une table, avec d’autres PS et nous commencions à parler de tout et de rien, de meufs entre autres, et de soirées. Ce qui dénotait avec la table des messieurs et madame prout prout à côté, qui étaient tous en train de traiter de formules chimiques à vomir. Je me moquais d’eux, mais continuais mon repas sagement. Vraiment, c’était une journée comme les autres. Rien de neuf.



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