Wynwood University
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 It's been a while since we yell at each other like idiots [Carry]

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MessageSujet: Re: It's been a while since we yell at each other like idiots [Carry]   It's been a while since we yell at each other like idiots [Carry] EmptyJeu 1 Jan 2015 - 1:03

Je n’avais jamais imaginé que la sonnerie de ce foutu réveil pouvait être autant agaçante. Je n’avais jamais imaginé non plus que dormir trois heures était aussi difficile, plus particulièrement au réveil.  Trois heures … Trois misérables petites heures. Mon dieu, mais qu’est-ce qui pouvait bien me passer par la tête pour rester des heures et des heures le nez plongé dans les bouquins ? C’était surprenant à dire comme ça. Les gens voudraient le voir pour le croire. Moi, Carry, révisé … Enfin, non. Apprendre. Oui, je découvrais. Je venais de découvrir un tas de choses sur le journalisme. Jamais je n’avais pensé que ça pouvait être aussi complexe. Enfin, si. Je savais bien, je me doutais qu’on ne devenait pas journaliste en claquant des doigts et en écrivant des mots sur du papier avant de le taper à l’ordinateur et de le faire imprimer pour le publier le lendemain matin, tôt. Je n’étais pas bête. Mais je n’avais jamais pensé à autant de travail. Autant de règles.  Autant d’exigence. J’avais plutôt intérêt à m’y mettre si je voulais pouvoir exercer ce métier et gagner ma vie avec. Mais au fond, était-ce vraiment ce que je voulais ? En y réfléchissant, je ne m’étais jamais vraiment posé la question. Et en y réfléchissant encore plus, je me rendais compte pour la première fois que j’avais choisi cette filière par défaut. Oui, par pur élimination. J’avais hésité avec tout ce qui concernait la criminologie... .D’ailleurs, j’assistais à des cours dans ce domaine en plus. Juste pour voir. J’avais choisi par élimination et c’était surement une mauvaise chose. Ma flemmardise m’avait conduit à me dire que je n’aurai peut-être pas énormément de travail, et bien, je m’étais considérablement trompée. J’étais écrasée par les textes, les informations par dizaines qu’ils m’apprenaient. Et la faute à quoi ? La faute à mes absences incessantes de ces derniers mois. Absences volontaires, qui plus est. J’étais vraiment idiote. A cause de la situation et de toutes les merdes que j’avais absorbées, j’avais complétement délaissé l’université. Et pourtant, ce n’était pas faute d’avoir été réprimandé par ma mère. Elle n’avait pas été stupide, elle avait bien senti que j’étais retournée sur une piste particulièrement glissante et meurtrière et malgré tout ce qu’elle avait pu essayer de me faire comprendre, à tant de kilomètres de moi, qu’espérait-elle pouvoir faire ?

A demi allongée sur mon lit même pas défait, je tapotais sur ma table de nuit à la recherche du réveil beaucoup trop bruyant pour l’arrêter. D’ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi Nat’ ne l’avais pas déjà  fait taire. Il sonnait depuis facilement sept minutes et c’était vite devenu insupportable, pourtant je n’avais pas bougé. Ma lampe de chevet était toujours allumée. Tiens. Cela me parut étrange pendant quelques secondes. La veille au soir, je ne me souvenais pas avoir vu la chef de la confrérie rentrer et elle ne semblait pas avoir mis les pieds dans la chambre. C’était dire à quel point j’étais fatiguée. J’avais complètement oublié que ma colocataire était absente depuis quelque jour déjà et ne rentrerait pas avant un moment. Je n’avais aucune idée de l’endroit où elle avait bien pu passer, mais je ne m’en souciais pas. Elle était suffisamment grande pour faire ce qu’elle voulait. Ça ne me regardait pas. Je savais seulement que je me retrouvais à gérer la confrérie jusqu’à son retour. Ça me faisait une belle jambe … Déjà que j’étais en galère, il avait fallu qu’elle se volatilise. Merci. Tout cela me revint en mémoire quand mes yeux encore à moitié fermés se posaient sur son lit parfaitement fait. Puis, je remarquais les leds rouges clignotant de l’horloge numérique. Je posais mes yeux dessus. Elle affichait les sept heures trente. Je soupirais. Quelle idiote j’étais. J’aurai au moins pu penser à le désactiver. Mais non. Tant pis. Je n’avais pas que cela à faire. Dormir n’était pas ma priorité. Me reposer non plus. J’avais beaucoup de retard à rattraper et je devais le faire au plus vite. Aujourd’hui, je devais me préparer et me rendre le plus tôt possible et me rendre à la bibliothèque. C’était le seul endroit où je pouvais être sûr de trouver les réponses à mes questions et les bouches trous à mes lacunes accumulées. Il était très important que je me remette à niveau pour ne plus galérer en cours. Pour ne plus me demander de quoi le professeur pouvait bien parler ou encore d’où il pouvait bien sortir ça.

Me redressant doucement sur mon lit, je sentais quelque chose glisser sur mon ventre et un bruit attira mon regard vers le sol. Mon bouquin de « révisions ». Je m’étais endormie en lisant. C’était du beau, ça. La fatigue prenait le dessus sur moi et achevait de me rendre fantomatique. Déjà que d’ordinaire je ne parlais à personne, ou presque et esquivais les gens, dans mon état actuel, je passais au milieu des gens tel un esprit. Je n’étais pas d’humeur à papoter sur telle ou telle personne comme pouvait bien le faire les gens de mon âge. Je n’avais jamais été comme ça. Et je ne le serais surement jamais. Mon seul objectif était le rattrapage. Je ne faisais rien de plus que des allers-retours entre les salles de cours, la bibliothèque et ma chambre. Je n’avais pas le temps, ou tout simplement l’envie de sortir, de trainer dans les bars ou de me droguer comme j’avais pu le faire quelques mois, ou quelques semaines plus tôt. Je m’observais dans le miroir. J’avais considérablement minci. Nue face à mon reflet, j’essayais de me retrouver. Là, ce n’était pas moi, je ne me voyais pas. Je ne me reconnaissais pas. Mes poignets étaient devenus encore plus fin tout comme mes chevilles.  Mes cheveux étaient beaucoup trop longs et abimés. Je les couperais. Quand ? Je n’en savais trop rien. Quand j’aurai du temps pour moi sans doute. Mes yeux n’exprimaient pas grand-chose, si ce n’était la fatigue et la lassitude. Mes joues étaient creuses. Où étaient passées celle sur lesquelles mes frères s’amusaient à tirer ? D’une main presque squelettique, je balayais mes cheveux, puis frôlais mes épaules.  Je n’étais même plus jolie. C’était surprenant. Pour la première fois depuis longtemps, je me trouvais laide, comme fanée. Une rose sans ses pétales. J’avais perdu cette étincelle dans le regard, les formes de mon corps avaient disparu. Il ne restait plus que des os et de la peau qui recouvrait le tout, presque à peine. Mon reflet m’effrayait. Suffisamment pour que j’en détourne le regard et me précipite pour m’habiller. J’enfilais alors un pull un peu large pour me donner de la matière ainsi qu’un jean style boy-friend, beaucoup trop ample pour mes fines jambes. Cette fois-ci, je glissais mes petits pieds dans des convers bordeaux usés et attrapé un sac dans le même état, noir. Je jetais un dernier regard en passant devant le miroir. C’était un peu mieux. J’attrapais en dernier deux bouquins que je pensais m’être utile et quittais ma chambre sans même prendre la peine de fermer. Qu’est-ce que qui pouvait bien arriver dans une confrérie comme celle des Alpha Psi ?

Je ne croisais que très peu de monde sur le chemin de la bibliothèque. Ou peut-être ne les avais-je tout simplement pas vu … Peut être étais-je trop pris dans la lecture de mon bouquin. Oui, surement était-ce cela puisqu’à plusieurs, je m’étais fait percuter par deux ou trois idiots que ça amusaient. Dans un autre jour, à une autre période de ma vie, j’aurai surement réagi, mais je n’en avais plus la foi. Chercher la merde m’était passé. Ça ne me distrayait plus. J’avançais à pas lent, sans vraiment m’en rendre compte. Mais je parvenais plutôt rapidement à la grotte aux livres, comme j’aimais l’appeler. Par chance, il n’y avait pas beaucoup d’étudiants. Seulement trois ou quatre qui, dans le même objectif que moi, venaient réviser. J’avais jeté un coup d’œil assez vague sur la grande pièce puisque très vite, je dus entrer mon nom dans le registre de la bibliothécaire. C’était le geste habituel et obligatoire, pour savoir, qui entre, qui sort et qui touche quoi. Personnellement, je n’empruntais que rarement. Le plus souvent, je passais ma journée accoudée à une des tables qui se trouvaient ici et je lisais à longueur de temps en espérant retenir chaque mot, chaque phrase qui rentrait dans ma tête. Ça ne marchait pas à tous les coups, je n'étais pas surhumaine non plus. Et mes capacités intellectuelles n'étaient plus ce qu'elles étaient. Je souriais faiblement à la vieille dame derrière le comptoir lorsqu'elle me fit remarquer que j'avais l'air fatigué. J'eus envie de lui dire que je n'en avais pas seulement l'air, mais ce n'était pas mon style d'étaler mes problèmes quelqu'ils soient. Pour cela, je n'avais jamais été très forte. Même avec mes proches. Je cachais toujours quand j'avais mal. C'était un réflexe comme... Comme si je voulais les épargner de ma souffrance et la garder pour moi, comme si personne d'autre ne pouvait la comprendre. Non ce n'était pas "comme si" personne ne la comprenait. C'était juste ça. Ils ne pouvaient pas me comprendre. Lorsque je m'installais près de la fenêtre, comme je le faisais souvent, il était presque neuf heures. J'avais donc toute la journée devant moi. Tant mieux. Mes affaires posées, je me dirigeais vers les immenses rayons de livres, partie à la recherche d'ouvrages intéressants à mes études. Au final, je revenais vers la table avec une demi-douzaine de bouquins donc trois n'avaient rien à voir avec le journalisme. Je m'en voulais. Chaque fois, je me détournais de mon but. Chaque fois, je prenais un ou deux livres qui n'avait aucun lien avec ce que je recherchais. Cette fois-ci, je me retrouvais avec un bouquin sur le terrorisme, un autre sur le cinéma et un dernier sur Shakespeare. Il n'y avait aucune liaison, les uns avec les autres. J'étais tellement motivée que j'avais été attirée par tout autre chose. Je les mettais tout trois de côté pour me concentre premièrement sur mes cours.

Je n'avais pas mangeais, et il était déjà treize heures passées. Je n'avais quitté ma chaise que pour reposer un livre qui ne m'apprenait rien et pour prendre une boisson dans le distributeur automatique à proximité. Autrement, j'étais là depuis le matin à bosser. Je me surprenais moi-même. Oui, j'avais eu des moments d'absence à regarder les allés et venus au travers de la fenêtre ou absorbée par l'écran de mon ordinateur ou celui de mon téléphone. Ceux-ci ne duraient que dix à vingt minutes, pas plus. J'étais plutôt assidue ces temps-ci. J'étais sérieuse. Et l'après-midi ne faisait que commençait. Je m'accordais une petite pause en ramenant vers moi le livre sur le terrorisme. Je l'ouvrais et survolais le sommaire pour trouver les chapitres intéressants. Je me rabattais sur le passage concernant les islamistes radicaux et les attentats. C'était surement le plus intéressant sur tout le bouquin. Très vite, je le fermais et le repoussais pour reprendre mes cours et mes révisions. Je recopiais soigneusement les notes que j'avais prises durant les deux derniers cours auxquels j'avais assisté. Je n'étais certes pas au comble de la concentration, mais j'essayai autant que je le pouvais. Les heures passaient et je commençais à me sentir extrêmement fatiguée. Morte était peut-être plus le mot. La fatigue était bien là, et je ne la chassais pas, je n'y arrivais pas et devais faire avec. Je devais tenir. M'étirant sur ma chaise, je faisais craquer mon dos et laissais échapper un bâillement avant de me replonger dans mes révisions. La bibliothécaire m'avait apporté des petits biscuits qui se trempaient normalement dans le café. Cette vieille femme était adorable. Je les avais vite engloutis et continuais de lire et de lire des pages et des pages. J'avais la tête bourrée d'un tas de trucs inutiles et utiles. De trop de trucs en fait, tellement que la migraine me venait. Je touchais mes tempes avant de dégager une mèche de mes longs cheveux bruns et de la caler derrière mon oreille. Trop prise dans mon apprentissage, je ne remarquais pas immédiatement le type qui posait ses bouquins près des miens. Ce n'est que lorsqu'il me saluait que je levais la tête vers lui prête à lui balancer à la gueule qu'il me dérangerait et qu'il me ferait grandement plaisir d'aller se poser ailleurs. Pourtant, quand mon regard croisait le sien, les mots restèrent coincés dans ma gorge, incapable de s'en échapper. "Henri ? Mais qu'est-ce que... " Pour la première fois depuis ce matin, quelque chose d'autre envahissait mon esprit. Notre dernière conversation. Notre dernière dispute plutôt. Il avait été le seul à me parler de cette manière, le seul qui avait hausse le ton avec moi, le seul qui m'avait remis à ma place. Le seul face à qui je m'étais retrouvé sans argument, sans défense. Le seul devant qui je me retrouvais atteignable et faible. En fait, il n'y avait que devant lui que ma carapace n'avait jamais tenu. Je le regardais les yeux grands ouverts tandis qu'il s'asseyait.

« Voilà quelque chose qui arrive qu'une fois toutes les décennies ! Tu révises, on dirait ! C'est bien. - Oh, euh.. Oui aha.. Y a une première fois à tout, faut croire. - Comment tu vas ? Ça fait un bail qu'on ne s'était pas vu... Tu deviens quoi ? - Comment je vais ? Je ne suis pas sûre que tu sois la bonne personne pour me poser la question. Je peux toujours te dire que j'ai fait de belles conneries, mais pour que j'en prenne plein la gueule encore, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, et toi ? Tu deviens quoi ? »

J'avais été un peu froide parce que malgré tout, j'étais vexée. Vexée de me retrouvais si fragile face à quelqu'un. Vexée de me retrouvais vulnérable par sa faute. Encore.

« Arf.. Excuse-moi, mais bon... - Je laissais retomber ma main sur le livre et le refermais. Je bossais mes cours-là... Euh.. Je suis un peu à la ramasse. Mais... Qu'est-ce que tu fais ici ? T'as disparu. Où est-ce que t'étais passé hein monsieur White ? Encore à jouer les moralisateurs sur quelqu'un d'autre, je suppose... »

Je lui souriais faiblement. Il y avait de tout dans mon sourire, la peur, la surprise, la fatigue et encore tout un tas de sentiment le concernant lui.
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MessageSujet: It's been a while since we yell at each other like idiots [Carry]   It's been a while since we yell at each other like idiots [Carry] EmptyMer 31 Déc 2014 - 3:58

Au fond, Henri savait vivre d'opportunité et de chances. La chance d'avoir été poussé dans ses études pour obtenir une bourse. La chance d'intégrer les Khi Omikron et avoir une chambre qui ne lui coûtait rien. L'opportunité de se faire de l'argent par ci par là, grâce à son cerveau qui marchait très bien. La chance d'être intelligent. Plus jeune, Henri n'a jamais fait de test de QI car pour être honnête, il n'en avait rien à branler. Tout ce qui l'intéresser c'était de vivre à s'en brûler les ailes et dépassé les limites. Quand il a réalisé que son père était mourant, qu'il n'aurait peut-être pas la chance de l'avoir toute sa vie. Les choses se sont mise en place dans son esprit. Et la première chose qu'il voulait, c'était de rendre son père fier de lui, avant qu'il ne quitte ce monde. Et depuis, il met cette même exigence sur les gens, attendant d'eux, qu'ils suivent le même chemin. Shane étant l'exception qui confirme la règle.

Ce jour-là, Henri était de bonne humeurs. L'hôpital qui traitait son père, avait été très positif sur son état de santé et optimiste. Ses études avaient augmentés d'un cran. Il a toujours travaillé dur pendant ses études universitaires, mais il rencontrait rarement des difficultés. Mais la recherche, s'avérait plus compliquée, plus sinueuse qu'il ne l'aurait imaginé. Chercher dans une bibliographie aussi longue qu'une bibliothèque était pour lui le seul moyen. Internet était vaste et même trop vaste pour ce genre de recherche. Il avait besoin de texte sur lesquels se reposer et wikipédia était loin d'être la source d'information la plus fiable du monde.

La bibliothèque de l'université refoulait de trésor et quand Henri ne trouvait pas ce qu'il voulait il était sur de trouver ce qu'il fallait chez mon mentor, Swensson. Mais l'homme étant très occupé, il préférait ne pas le déranger.

Dans les allées d'étagère du garde savoir de Wynwood, Henri avait fait une liste plus longue que celle du père Noël. Certains se trouvait avec une facilité déconcertante, d'autre n'était pas rangé au bonne endroit et il pestait contre les inconnus responsable de son tracas. Il prend sous son bras les quatre premier volumes pour les parcourir rapidement, vérifié s'il y aura ce qu'il a besoin. Sachant qu'il ne peut louer que trois bouquins à la fois, il lui faudra trier avec de faire son choix. Quand il se dirige vers les tables ou plusieurs étudiants s'étaient disperser pour faire leurs études ou leurs devoirs. La tête brune et féminine ne manque pas d'attirer l'oeil d'Henri, comme certain de connaître les traits de la jeune fille. Dans un premier temps, il reste à l'écart pour être sure qu'il la reconnaît bien. Mais d'aussi loin qu'il se souvienne, il n'a jamais vu celle qu'il pense avoir reconnu, dans une bibliothèque. Lorsque elle fait passer ses cheveux derrière son oreille, dans un geste anodin. La lumière éclaircit son visage et les doutes d'Henri, soudain s'envole. Un sourire calme s'affiche sur le visage du Khi omikron, très amusé et surtout surpris de la situation.

Au dernière nouvelle, il ne l'avait pas ménagée, et ses propos ont été quelque peu violent. Cela dit, il ne le regrettait pas, persuadé d'avoir raison, il ne supporte pas de voir des personnes qu'il apprécie, foutre leur vie en l'air. Une femme qui boit en soirée, c'est pardonnable. Une femme qui boit pour oublier, c'est pathétique. Il n'aimait pas les gens pathétique et il lui avait fait savoir. Normalement, il n'en serait pas resté juste là. Mais les histoires de son frère, ses parents, le cancer de son père, ce qu'il se reproche. Il n'avait pas repenser à leur dispute depuis lors. Pas besoin d'être devin pour voir qu'elle étudiait et si elle le faisait. Peut-être avait-elle changé ? Après tout, il l'avait bien fait, quatre ans auparavant, pourquoi pas elle ?

Il s'approche de la table avant d'y poser ses livres dessus. Lorsqu'il lève la tête, son regard morne, suivis de la suprise qu'il pu y lire dans la lueur de ses yeux, le fit sourire. « Hey ! » Il s’assoit ensuite, sans vraiment demander s'il pouvait. Il avait bien trop peur de se faire remballer, autant passer pour un goujat. Il paraît que c'est de famille. « Voila quelque chose qui arrive qu'une fois toute les décennies ! Tu révises on dirait ! C'est bien. » Il était sincère en plus. Il était cependant légèrement inquiet. Elle lui en voulait sûrement pour la façon dont il la traité et surtout parlé. Mais si elle était là sur ce bureau aujourd'hui, c'est peut-être grâce à ses paroles nan ? « Comment tu vas ? Ça fait un bail qu'on ne s'était pas vu... Tu deviens quoi ? »
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