Wynwood University
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 "Vise bien" [PV Kristounette]

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MessageSujet: Re: "Vise bien" [PV Kristounette]   "Vise bien" [PV Kristounette] EmptyJeu 1 Jan 2015 - 21:51


     
Vise bien
Did you never gave a damn in the first place? Maybe it's time you had the tables turned. Cause in the interest of all involved I got the problem solved. And the verdict is guilty...
Sieg & Kris


     
S'il y avait bien une matière que je détestais par dessus tout, c'était l'éducation physique et sportive. Quel nom bien inutilement long juste pour désigner le sport. Personne ne dit "éducation physique et sportive", on dit tous "sport", on en a rien à carrer. La plupart des élèves voient cela comme une récréation de deux heures, d'autres comme un moyen de se défouler et d'arriver en retard au cours suivant (s'il y en a un) et une partie d'entre eux (du sportif débrouillard au sportif de haut niveau) comme une occasion d'humilier une minorité infime, à peine visible au microscope de la chaîne alimentaire... Oui, je veux évidemment parler des élèves comme moi - ou pire d'Arthur Abramovitch.

J'étais et serais toujours la demoiselle pour qui on se battait... Pour ne surtout pas m'avoir dans son équipe dans les sports collectifs. Et cela avait commencé dès la primaire, grande perdante. Balle au prisonnier, tomate, chat perché, 1,2,3, soleil... Même à la marelle, j'étais une buse. Trop lente, maladroite, limite peur que le ballon m'attaque de sa propre initiative. Comment était-ce possible d'être manchote à ce point ? Je me le demandais moi-même. Pas faute d'avoir fait des efforts, à m'en épuiser. J'avais toujours eu un problème pour gérer ma respiration, comme si ma maladresse n'était pas suffisante. Mais, depuis que je m'étais mise à fumer, cela ne s'était guère amélioré. J'avais tellement hâte d'entrer en fac pour ne plus avoir à subir cette matière et les moqueries. Dans ces moments là, je ressentais parfaitement tout le poids du cliché Khi Omikron, de l'intello visée par les Rho Kappa, qui eux étaient suivis par tout le reste de l'école dès qu'il s'agissait d'activité sportive. Les Eta Iota n'étaient pas toutes douées en sport, quelques unes l'étaient (et généralement elles étaient également cheers), d'autres étaient juste assez dégourdies ou se servaient de leur statut de cruches pour être épaulées par des RK ou des PS. Ensuite, nous avions évidemment les PS, pas assez sportifs pour être Rho Kappa mais bien suffisamment pour prendre soin de leur plastique. Dois-je vous faire le détail ? Suivent ensuite les SM, les NZ, les AP... Tout en bas, toujours les Khi Omikron, bien que certains d'entre nous se détachent du lot, notamment Héra.
Le top 3 des loosers, sûrement Ethan, moi puis Arthur...

Pour rajouter à la plaie qu'était cette matière, cette corvée plutôt, le professeur avait, comme très souvent, la bonne idée de créer des groupes de trois pour un exercice d'entraînement au volleyball. La création de groupes, comme je l'avais précédemment mentionné, était une chose qui me faisait horreur. Autant quand c'était aux camarades de choisir leurs membres d'équipes que quand c'était le prof qui s'en chargeait. Mais pire encore, lorsque les élèves devaient se tourner vers leurs voisins/amis avec qui ils discutaient déjà pendant les explications «On se met ensemble tous les cinq ? Ah non mince groupe de trois... Bah nous trois, vous deux et vous prenez quelqu'un de là bas, ils ont l'air d'être trop.» Bien entendu, qui se retrouve toujours seule ? Moi.

Cela ne s'arrêtait pas là ce jour-ci. Les deux paumés, à qui il manquait une troisième personne, étaient Marcus et Siegfried. You-pi. Je faisais tout mon possible pour ne pas les remarquer, me dirigeant vers le banc de touche, espérant, en vain, que l'enseignant ne me verrait pas esquiver l'exercice. Manque de bol, il devait avoir une paire d'yeux derrière la tête, sale fouine, et m'avait repérée. Baskets blanches immaculées bien trop serrées, bas de jogging gris clair, légèrement trop grand pour moi, t-shirt XL avec en imprimé la tête de Kurt Cobain, queue de cheval haute mais une mèche tombant sur l'oeil gauche, je grattais un de mes ongles vernis de noir, me demandant encore s'il n'était trop tard pour feindre un mal de ventre aigu.

« - Je me sens pas trop bien, monsieur...
- Mlle Stone, vous m'avez l'air plutôt en forme pour une fois. Je sais que vous pouvez être bien plus pâle que ça, aussi extraordinaire que ça paraît, ça quand vous êtes malade. Vous me la ferez pas à moi, le coup de la flemmingite aiguë.
- Mais monsieur...
- Allez, ils vont pas vous manger les p'tits camarades. Le ballon, non plus. »

Je traînais des pieds en soupirant, sachant parfaitement ce qui m'attendait. J'espérais presque me prendre une balle en pleine face pour être forcée de quitter le terrain. À mon arrivée à Wynwood, Siegfried avait brièvement été un pote puis, nos entrées en confrérie ont changé la donne très vite, surtout de son côté. Récemment, beaucoup de choses se sont passées également. Héra et lui, lui en chef RK, la baston entre lui et Az et pire... Maintenant Az et lui s'entendraient, copains comme cochons peut-être pas mais limite, limite... Comme ça m'agaçait, Azraël évitait soigneusement le sujet mais putain... Bon entre Rho Kappa, j'imaginais fort bien qu'il était difficile de se mépriser trop longtemps surtout vu le crédo de leur confrérie "faisons des conneries tous ensemble main dans la main, bande de bâtards". Sans oublier, encore une fois, que Siegfried en était devenu le chef. Quand Az abordait le sujet, je le traitais de soumise.

Bref, on entamait les hostilités, Marcus, Siegfried et la loos... Moi.
Le mieux que je pouvais faire, pour le moment, était d'esquiver la balle à chaque passage et faire semblant de tenter un mouvement dès qu'elle s'approchait d'un peu trop près, histoire de faire illusion sans me fouler. Jusqu'à ce que...

« - Tellement lent qu’elle l’évite, putain t’es où Siegfried… ? »

D'un même mouvement de tête, Siegfried et moi tournions nos regards vers Marcus, cette armoire à glace vide, dont les deux facultés principales étaient : soulever ses potes RK et mater langue pendue et yeux globuleux les petits culs des EI en s'esclaffant grassement. Aussi surprenant que cela puisse être, Siegfried avait l'air aussi exaspéré que je l'étais par son pote, qui lui, se croyant très drôle enchaînait en gloussant, bruit de truie à l'appui.

« - … bon, au premier qui vise Stone. Ca va être marrant.
- Nan. Laisse la smasher.»

Par je ne savais quel miracle, Siegfried ne suivait pas l'idée brillante de son pote/faire valoir/bizu/rayer mention inutile (Marcus est à rayer ?). Soit c'était son jour de bonté, soit il avait la flemme, soit Marcus lui avait déjà envoyé une balle dans la tronche plus tôt.

« - Compris Stone ? Tu smash et tu vises ce crétinus. M’enfin vu ton talent, permets moi d’en douter, Einstein. Tu as besoin d’explications théoriques ?
-  Smasher. Mouais, je sais taper fort et haut mais t'attends pas à ce qu'il puisse rattraper la balle... Tu veux pas plutôt que je fasse l'arbitre ? »

Je savais très bien que j'allais me faire envoyer bouler et que le prof allait me dire d'accélérer le jeu. Je prenais la balle que Siegfried me tendait, lasse.

« -  Ok... Bon.»

Je reculais de quelques pas, prenais appui, au pif, levais le bras, me préparant au smash et lançais aussi fort que possible et comme je le savais que trop bien, bien trop fort et haut. La balle fit une voltige à quelques mètres au dessus du filet, passant à ras du crâne de Marcus et alla s'écraser lamentablement loin derrière lui pour continuer sa trajectoire entre les jambes des élèves du groupe derrière Marcus. Je savais que ça allait se passer ainsi.

Compteur de mots : 1223

© Grey WIND.


     
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MessageSujet: "Vise bien" [PV Kristounette]   "Vise bien" [PV Kristounette] EmptyJeu 1 Jan 2015 - 18:48


… ce n’est clairement pas le moment.
Le soleil de Miami tape fort malgré la saison « froide ». Je me souviens des hivers français en Carcassonne mais ils n’ont rien à voir avec ceux d’ici. J’ai  beau attraper ma bouteille d’eau et me rafraichir, rien à faire, j’ai toujours soif et j’ai toujours une sensation désagréable d’étouffement. La terrible sensation d’être dans un four ne me quitte pas. Même en enfer, il ne fait pas si chaud. Est-ce à cause de la température ou cette horrible colère qui m’étreint depuis voilà un mois ? Les deux.
Dans tous les cas, la grosse balle blanche est dans ma main gauche et mes yeux fixent la personne qui se tient de l’autre côté du filet. Est-ce une cible ou un partenaire de jeu ?
 
Je l’a connais. Enfin, de vue, et nos caractères sont aussi compatibles que l’eau et l’huile. On aura beau secouer le flacon, les deux substances se repousseront jusqu’à rester dans son coin, bien à l’abri du contact de l’autre.
Taille moyenne. Pas assez petite pour l’enfoncer dans le sol et ça c’est dommage. Parce que je rêve d’enfoncer quelqu’un, n’importe qui dans le sable du terrain de Volley de l’école. Mais je montrerais la force de mon poing autrement. Et le projectile – si tu n’es pas assez rapide – s’écrasera en plein sur ton visage et tu auras le droit à un aller simple chez l’opticien. Le médecin ? Non, un chirurgien sera plus compétent. A cette pensée, j’ai le sourire carnassier du prédateur naturel devant la petite proie facile. Enfin, en apparence. Je plisse les yeux pour mieux la voir et l’avoir en visée. Tiens, où sont les dreads ? Ca lui donnait un air cool à la jeune femme je trouve,  même si je l’aime pas. Le visage porte une aura de caractère qui me donne envie de me mesurer à elle pour une joute verbale. Dans les couloirs, lorsque j’aperçois cette petite tête hautaine et revêche, ma langue se délit et lui adresse une pique à laquelle elle répond. Parfois c’est elle qui commence, mais c’est de bonne guerre.
Actuellement, elle se tient là, devant moi, les bras croisés, hors de ses sentiers battus, à savoir un laboratoire ou une salle de classe. Mais malgré un environnement hostile, elle tient sur ses jambes, et même si ses maladresses physiques ne l’a rende pas aussi douée que moi en sport, je sais qu’elle me rendra la pareille si je l’atteint. Ce n’est pas une adversaire pour n’importe qui. Je me dis que j’ai intérêt à faire gaffe, parce que si je l’ai en binome en biologie ou même en chimie, la nana pourrait très bien prendre sa revanche.
Et cette idée n’est pas pour me déplaire. Mais pour le moment cocotte, t’es sur notre territoire, et ce n’est pas maintenant qu’une Khi deviendra douée en sport. Les terrains de sport c’est le champ de bataille des Rho Kappa. Ici, pas de stylo, pas de feuilles, juste la faiblesse de ton petit tour de main, parce que je le sais que tu es maladroite sur un terrain de sport.
Maintenant, tu es entre mes mains à moi, et l’une d’elle a déjà lancé la balle en l’air.
 
Je suis d’une humeur massacrante aujourd’hui. Pourquoi ? Pour différentes raisons. Premièrement, Je me souviens de m’être réveillé vers les 7 heures… et ce n’était pas très beau à voir. Ces temps ci, le sommeil ne vient me prendre que très tard – tôt ? – dans la nuit. Aussi, mes heures se compte sur les doigts d’une seule main. Ce n’est même plus moi qui réveille Ollie, mais lui qui se lève le premier et qui risque une main sur mon épaule. Puis une secousse. Je baille puis je me force à me mettre debout pour préparer le p’tit dej (et mon casse-dalle du midi, tiens). Quand je dors mal, c’est fichu pour la première partie du jour. Généralement, on parle lui et moi, mais cette fois ci, c’est à un mur qu’il s’est adressé le marmot. La veille, le père est venu me l’amener.
Mise à l’épreuve et rappel des règles la veille. Rien que ce souvenir suffit à me tordre l’estomac. Je ne supporte pas ce genre de mise au point. Ouai c’est bon, j’ai compris, Coucher à 21H30. Pas de cochonneries : pas de pizza, pas de subway, pas de poisons en vomitif macdonald, ni de pizza hut. Rien. Du. Tout. Les bras croisés, appuyé contre le chambranle de la porte, j’ai haussé les épaules. Ouais si tu veux… c’toi le patron. T’as raison, j’aurais du suivre les  règles. J’ai eu tord…
… et avouer mes tords, cela suffit à me  rendre en colère. Je ne supporte plus l’autorité. Sentir que quelqu’un réussis à me faire plier me rend totalement fou. J’ai vécut trois ans sans chaines, ce n’est pas maintenant que cela recommencera. Mes limites, je les ais détruites. Plus personne n’est là pour les ériger de nouveau. Je suis mon seul maitre et c’est très bien ainsi… Mais malgré tout, je suis bien obligé de composer avec les directives. Ces petites soirées avec Ollie m’a manqué. Maintenant que je l’ai retrouvé lui, reste plus qu’à ranimer la confiance du père.
 
Est-ce possible ? Oui, peut-être. Je n’en sais rien. Je sais que malgré la reprise du travail, je suis moins ouvert qu’auparavant. Sans doute les disputes qui sont pour quelque chose. Et il m’a enlevé quelque chose au moment où j’en avait le plus besoin. Certes, il me l’a redonné, mais maintenant, j’ai la sensation qu’il peut me le reprendre à nouveau pour un prétexte débile. Je me déteste quelque part, car malgré la colère ressentie, je suis capable de l’accepter une fois, deux fois, dix même s’il le faut. Mais cela ne change rien. Alors je reste moins chez eux et je pars plus tôt. Je me débrouille pour rester avec Ollie mais seul. Cela peut être stupide aux yeux des autres, mais j’ai besoin de lui car à son contact, j’oublie tout le mal qui m’est arrivé et c’est le principal. Je  sors avec lui, je lui fais voir des trucs qu’il n’a jamais vu, bref, je m’en occupe comme s’il avait été mon frère. Je pense même qu’il l’est déjà. Mais si avant cette horrible dispute je restais certaines soirées avec Kyle et Ollie, je me fais moins présent et moins loquace. J’ai mes raisons et il ne les  comprendrait pas. Je sais que je devrais passer à autre chose mais…. Quelque chose m’en empêche. Je  lui en veux encore. Je n’aurais peut-être pas du lui dire tout ce que j’ai avoué. Ho certes, il voulait m’aider mais le voulait-il vraiment ? Toutefois, je reste souriant à son égard et je lui adresse des signes de la main. Mais je ne réponds plus aux questions.
… cependant, avec toute cette histoire, je me suis rapproché d’Azraël. C’est une chose étrange. Je le connais seulement depuis mai car c’est à ce moment que j’ai fais mon entrée chez les Rho Kappa. Nous nous sommes côtoyer plus de cinq mois dans la même chambre mais sans jamais vraiment se connaitre. Bon, il se barrait pratiquement tous les soirs mais nous nous sommes croisés tout de même. Lorsque le surveillant me demandait où se trouvait mon colocataire, je lui répondais une excuse plausible à chaque fois. De son côté, Azraël me couvrait. Un semblant de confiance s’est installé entre  nous dès le début. Puis, comme on ne se marche pas dessus, aucun conflit n’a vraiment éclater. Au bout d’un mois, je lui ai demandé son prénom et lui le mien. Oui, c’est étrange mais le principal est que l’on pouvait compter l’un sur l’autre. Nous sommes des oiseaux de nuits lui et moi. Il passait des nuits entières dehors alors que moi, je gardais les yeux ouverts, allongé sur le lit, à attendre que le sommeil daigne me prendre.
Puis il y  a eut cette horrible bagarre durant la journée. Il n’a pas bien choisi son adversaire car à la fin de la journée, sa main a saignée de quatre petits trous et a doublé de volume. Un vrai combat  de loup. Nous en avons eu chacun pour notre grade. Cette journée intense reste gravée encore clairement dans mon esprit. Ce n’est que par la suite que je me suis rapproché de lui pour en faire un ami, un vrai. Nous avons tout fait à l’envers. Mais peu importe car lorsqu’on boit un coup dans un bar on parle, on rigole et on se tape (parfois).
Le fait qu’il m’ait soutenu dans ma dispute m’a véritablement touché… je crois que ce genre de soutien m’a énormément manquer. Je ne sais pas quand je pourrais lui rendre la pareille mais il le peux quand il veut, je répondrais présent.
 
Mais je pense savoir comment faire preuve de reconnaissance. Promettre de ne pas trop abimer sa copine par exemple…
J’ai lancé la balle en l’air, haut, très haut. Elle s’élève comme si elle voulait rencontrer le soleil. Marcus est censé me l’a renvoyé pour que je puisse effectuer un smash. Lorsque la balle se rapproche de lui, il me l’a renvoie et…
 
Ollie et moi sommes partis juste à l’heure. On passe devant le collège et on se souhaite bonne journée. Je lui ébouriffe les cheveux, il stoppe mon geste, je rigole, il boude. Et il me sourit. Bonne journée à toi aussi.
Je me suis dépêché d’arriver en cours de maths. Encore trois secondes et j’étais bon pour écouter le cours dans le couloir. L’heure terminée, c’est direction le terrain de sport. J’ai de quoi me défouler, parce que j’en ai besoin. Nous ne sommes qu’en début de cours mais j’ai déjà  envie que l’on fasse les maths habituels. Le moment des exercices est long, vraiment très long… je préfère un bon petit match plutôt qu’une séance d’entrainement où je me tape les binomes les plus… lents. Ou maladroit. Et binoclarde tiens. Marcus et moi, nous nous sommes retrouvé avec Stone. Bien entendu, je l’ai accueilli avec un air dédaigneux. Super, tu es là ? Tant mieux. Profite s’en, parce que si la balle part trop vite, ça sera sur ta tête.
J’ai lancé là balle à l’adresse de Marcus, qui me l’a renvoie… et moi je saute assez haut pour atteindre le projectile avec la paume de ma main. Je frappe alors et la balle part très vite.
 
Elle l’évite, et bien en plus !
 
« Tellement lent qu’elle l’évite, putain t’es où Siegfried… ? »
Je jette un coup d’œil agacé sur mon binome. Il rigole et reprend.
« … bon, au premier qui vise Stone. Ca va être marrant."

Je le regarde, le sourire en coin. Oui, ça peut être marrant. J’ai envie de frapper quelqu’un, le premier qui me cause pour me faire une remarque. Le premier qui râle. Le première qui se permet de rendre ma journée moins belle que prévue. Mais voilà, Stone, c’est la copine à Azraël. Je ne dis pas que s’il me frappe, je serais incapable de me défendre, ça serait mal me connaitre. Mais pour avoir été dans sa ligne de portée, je peux dire que c’est désagréable. C’est désagréable, mais je résiste. Tu as de la chance Stone…
« - Nan. Laisse la smasher. »
Je suis irrémédiablement reconnaissant envers Aza. Alors je décide de prendre les devants. Je m’avance donc vers le filet et je passe en dessous pour passer du côté de la Khi. Je chope la balle et je l’a lui donne. Brusquement.
« - Compris Stone ? » Je l’a fixe, l’air blasé, comme si le fait de lui parler allait aspirer tout mon énergie. « Tu smash et tu vises ce crétinus. M’enfin vu ton talent, permets moi d’en douter, Einstein. Tu as besoin d’explications théoriques ? »  
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