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  « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎

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MessageSujet: Re: « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎    « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎ EmptySam 11 Oct 2014 - 14:59

Shane et Lila n'étaient pas réellement en mauvais terme, mais suite à des événements indésirable, ils s'étaient légèrement séparé quelque temps, histoire de digéré ce qu'il s'était passé. Surtout Lila. Non pas que lui latter l'entrejambe n'était pas marrant, mais les minutes précédents l'accident l'avait réellement perturbée. Puis cette nuit avec Eric par la suite. Elle était terrifié à l'idée de devoir dire la vérité à Wyatt. Elle se sentait comme la pire des salopes. Elle avait trahis sa confiance et ça, elle n'avait jamais pensée en être capable. Elle ne valait pas mieux que Nina au final, et pire encore, même Nina était passé au statut de femme bien, si elle en croyait les bruits de couloir.

Toute la nuit, elle l'avait passé à l'appartement d'amis des White. A jouer à la console avec les jumeaux, avant que Dwight la lâche comme une malpropre pour sa femelle. C'est finalement en tête à tête, que Dwayne et Lila s'étaient tabassé la gueule grâce aux jeux vidéos. La Sigma Mu n'était pas une vrai fan de la manette, mais ça lui permettait d'avoir son attention ailleurs. D'habitude, c'est avec Dwight qu'elle traîne le plus souvent, mais elle devait avouer que Dwayne était sa copie exact, même dans les vannes qu'il lui balançait. Deux pour le prix d'un ! Matt parti, les jumeaux étaient ses seuls amis qui lui restaient et dont elle était sur qu'elle n'allait pas risquer de leur sauter dessus. Elle en avait marre de se mettre dans la merde. Ces histoires de cul, lui embrouillait le cerveau. Avant tout était simple, c'était son corps et son esprit était ailleurs. Depuis la mort de Mike tout avait changé. Lila le sentait, elle était instable. Elle se permettait de ressentir et c'était comme se brûler avec des braises.

Sur les coups de 4 heures du mat, le jeune homme l'abandonne pour le confort de son pieux et c'est une Lila insomniaque qu'il laisse dans l'appartement dans lequel, elle avait élu squatte pour la nuit. Elle sortit dans l'allée près de la piscine et y trempa les pieds jusqu'à ce que le soleil se lève. Quand l'heure devient raisonnable pour bouger, Lila se douche et se barre au petit matin de l'immense maison. A bord de sa Jeep, elle prends la route qui longe la plage. Elle pense à son frère, mais essaye de comprendre si il est la raison de ses doutes envers Eric. Ce n'était qu'un bon pote avant ces vacances. Encore une fois, elle a tout gâchée, parce qu'être heureuse, elle ne savait pas comment faire. A croire que le bonheur l'ennui. Souvent, elle s'était dit que si Ed était resté, tout serait différent.

Les lunettes de soleil sur le nez, elle se gare près du bâtiment de sa confrérie et rentre dans l'allée en s'étirant de tout son long. C'est maintenant que le sommeil lui fait de l'oeil alors que dans la cuisine, elle entends des gens parler. Elle retire ses lunettes et se dirige instinctivement vers le groupe sans vraiment se soucier de qui c'était exactement. Elle reconnaît Shane, Eric, mais pas la brunette, une allure féminine, portant le pull de son coloc. Elle la voit même écrire sur son avant bras et un sourire niais sur le visage de son coloc. La vision lui donne envie de se prendre et elle lève les yeux aux ciels et agitant la main, lassé. « Salut tout le monde ». Elle ouvre le frigo pour sortir un yaourt et remplis la cafetière. « Qui veut du café c'est ma tournée. » En faite, elle n'avait pas attendu leurs réponses pour en faire une pleine, l'habitude des jours heureux. L'absence de Matt se faisait aussi ressentir au final et depuis qu'Aiden avait déménager, ce n'était plus la même équipe, quand elle y repense. Elle se tourne vers eux. Elle regarde la gueule défraîchit d'Eric, puis celle de Shane. Manquait plus qu'elle couche avec Zacc et elle aura fait une tournée gagnante de sa propre confrérie... Putain Lila, parfois, tu devrais vraiment apprendre à te respecter ! Elle hoche la tête en direction de la nouvelle, par curiosité. « C'est la première fois que je te vois dans le coin... tu sors d'où ? » La question sort plus abruptement qu'elle ne l'aurait voulu. Lila n'avait pas dormit et elle sentait son regard bien trop hautain pour l'apprécier au premier regard.
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MessageSujet: Re: « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎    « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎ EmptySam 11 Oct 2014 - 12:21

Je n’en revenais vraiment pas de l’état de cette chambre. Comment pouvait-on faire autant de bordel en n’étant que deux ? Ils étaient au moins 5 à squatter ici, c’était pas possible, ou alors toutes les fringues éparpillées partout n’appartenaient pas à Shane ni à sa coloc, mais à toutes les autres filles qu’il aurait pu ramener et pareil pour l’autre personne habitant ici aussi. J’avais plus ou moins laissé tomber la recherche de mes fringues alors que le sigma mu se réveillait doucement et finalement, mes yeux se pose sur mon short accroché à une étagère. J’avais pas vraiment envie de savoir comment il était arrivé là bien qu’il ne fallait pas être Einstein pour le deviner. Il ne me manquait plus qu’à retourner sur le lit qui servait de radeau à cette montagne d’objets parfois non identifiables. Je m’installe à califourchon sur lui et m’étend jusqu’à pouvoir attraper la seule pièce de vêtement qui me disait quelque chose :

« Gardes le si tu veux, mais rien n’t’obliges à le mettre tout de suite. J’aimais mieux avant. »
« C’est ce qu’ils disent tous ouais » je cherche dans la poche du short un élastique pour pouvoir attacher mes cheveux en queue de cheval et reprends « mais t’en fais pas, je ne vis pas loin » finis-je par lui dire plein de sous entendus.

J’enfilai mon short et son pull puis mes yeux se posèrent sur plusieurs photos avec la même tête blonde dessus, une fille avec un joli visage et pourtant qui ressemblait plus à un sac qu’autre chose. Je montrai la photo à Shane « C’est ta coloc ça ? Putain je comprends mieux maintenant » Je jetai la photo par terre, de toute façon elle ne risquait pas plus de se pliée ou de se déchirer que l’endroit où elle était quand finalement mon cerveau reprit du service. Je m’interdisais de critiquer les gens physiquement, c’était bas aussi bas que ces pouffiasses en talons aiguilles qui n’avaient rien d’autre pour critiquer, bien que là c’était pas tellement son physique, mais sa dégaine qui allait parfaitement avec le container dans lequel elle dormait et puis la voix du Sigma mu m’attire à nouveau sur le lit « On peut remettre ça tout de suite, si ça te chipote tant que ça » je tournai la tête vers lui en souriant « Je vais finir par céder si tu continues. Et si la blonde débarque ? Osef ? » alors qu’il sortit de son lit complètement à poil, sans l’once d’un bout de tissus sur le corps, sa main frola ma cuisse « Arrête, je sais que t’en meurs d’envie, tu fais ça pour que je te saute une nouvelle fois dessus et que je t’arrache tes fringues que t’as même plus » lui dis-je avec toujours le même sourire remplit de malice et finit par me lever moi aussi, une fois de plus en évitant tout ce que j’avais pu découvrir auparavant dans cette chambre. « Moi, je me souviens très bien de la façon dont tu m’as arraché le futal … t’étais pas aussi habillée à ce moment-là, d’ailleurs » je rigolai « T’es plus intéressant sans fringues, désolée » Shane se plaça ensuite face à moi « Je suppose que tout… ça t’a donné les crocs ? » je profitai de la vue que j’avais pour le regarder une dernière fois de haut en bas quand il reprit « Ça te dit un bon petit dej’ ? Ou tu préfères baiser ? Je t’accompagnerai jusqu’à la douche ensuite, t’inquiète pas » je lui rends son sourire « La prochaine fois que j’enlève mes fringues, ça sera uniquement dans cette douche avec ou sans toi » Je le défie du regard et puis attends qu’il se sape pour quitter la chambre non sans poser mon pied sur une des nombreuses photos sur lesquelles se trouvait la blonde, ne me doutant pas vraiment de ce qui allait se passer, même si au final j’aurais pu le deviner…

En descendant les escaliers, je retroussais les manches de mon pull, ou du moins celui de Shane et le suivis jusque dans la cuisine quand mes yeux se posèrent sur Eric en train de lire avec une tête qui annonçait clairement la couleur « Tiens tiens, Eric Lawner en personne. C’est le lendemain de la veille pour tout le monde je vois. T’arrives à comprendre ce que tu lis ou t’as besoin d’aide ? » Je me doutais que me voir là n’allait pas lui sembler être quelque chose de normal et encore moins en compagnie de Shane. Je m’installai à côté d’Eric et tournai légèrement la couverture du bouquin pour voir ce qu’il était en train de lire « Oh oh Gatsby au petit déjeuner, t’es si mal en point que ça ? » J’attrapai un marqueur indélébile noir qui trainait pas loin et lorsque Shane s’approcha, j’inscris sur son avant-bras intérieur mon numéro de portable « Tiens, mon numéro de compte en banque » plaisantais-je.
(désolée c'est un peu nul xD)
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MessageSujet: Re: « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎    « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎ EmptyVen 10 Oct 2014 - 14:25

Je fais un bien beau métier en dehors des cours à Wynwood, je sais que mes parents ne l'approuveraient pas du tout mais peu importe puis ce que mes parents avaient décidés d'arrêter de s'occuper de mon éducation quelques années plus tôt, peut être quand ils ont décidés qu'un psy serait plus apte à me gérer, la suite on la connaît, j'ai pété une baie vitrée avec une lampe de bureau, je me suis fais viré de mon lycée après les exams et j'ai atterris à Wynwood High School, je me plains pas parce que j'avais commencé ici une toute nouvelle vie. Bref revenons à mon métier, je suis barman dans une petite boîte de nuit aux alentours du Campus, çà paye pas trop mal et je peux picoler à l'oeuil avec les clients. Et je ne sais pas pourquoi ce soir là j'avais particulièrement envie de me mettre la tête à l'envers, comme une envie irrépréhensible. Alors petit à petit au fil de la nuit, j'avais vu ma perception des choses s'atténuer, ma vue rétrécir jusqu'à à pu près quatre heures du matin, l'heure à laquelle je finissais mon boulot, je sortais en titubant, essayant de retrouver mon chemin dans les rues sinueuses de ce quartier. Je n'habitais pourtant pas loin mais je savais que rejoindre le bâtiment allait prendre un petit bout de temps, avec difficulté je mettais les écouteurs de mon baladeur sur mes oreilles, la musique de Indiana Jones, je ne savais même pas pourquoi j'avais mis çà sur mon baladeur mais le fait est que dans mon état je m'imaginais avec un Fedora sur la tête, un fouet à la main et que la ville était une jungle, je me mis donc à courir en beuglant la musique le plus faux possible, un vrai cirque ambulant.

Alors, retrouver le bon bâtiment maintenant que j'étais arrivé à Wynwood, une piscine, ah non celui là c'est celui de Pi Sigma, la caserne non plus, j'étais peut être bourré mais pas au point de remettre un pied chez les Rhô Kappa, une fois le bâtiment de ma confrérie retrouvé, je fonçais plus ou moins droit vers l'endroit où j'habitais depuis quelques mois maintenant, tout le monde devait dormir à cette heure, il fallait que je sois discret, quelque chose d'amplement difficile quand tes jambes ne te portent plus vraiment, quand les tambours du bronx commencent à faire leur numéro dans ton crâne et que tu n'as qu'une envie c'est celle de chanter à tue tête les pires chansons du top 50. Bon déjà il faut refermer la porte tranquillement, c'est pour çà que je la claque d'un geste ample et incertain. « Chht faut pas faire de bruit… » Murmurais-je à moi-même. Personne dans la salle commune, le salon était désert le divan était très très attirant mais je décidais, tel le grand Indiana Jones d'un soir que j'étais de m'attaquer à la grande épreuve des escaliers. Une marche, deux marches et VLAN ! La mâchoire qui vient se manger le mur parce que mon pied à malencontreusement raté la troisième marche, je ne compte pas le temps que je met à remonter les escaliers mais il y a quelques chutes au programme, mais je finis par y arriver.

Punaise, mais j'entends des choses dans le bâtiment, on est prêt à tout croire quand on est dans mon état, j'aurai même pu croire que les aliens nous envahissaient avec des énormes soucoupes volantes, un peu comme dans Mars Attacks, avec les même voix et tout. Et c'est quoi ce bruit de collision contre le mur ? Qui est ce qui s’amuse à attaquer sur de la chambre de Shane et Lila avec une masse, puis la vérité monte à mon cerveau, ce mec est décidément pas discret du tout : « Chuuuuuuut » murmurais-je une nouvelle fois avant de me retrouver devant ma chambre. Je me battais avec la porte la claquais et titubant une nouvelle fois je pris les pieds dans ce qui devait être un futal, je m'écroulais de tout mon long sur Siegfried qui était là pour une semaine, et je tombais raide endormi.

Picoler c'est cool sur le moment, mais le lendemain, se retrouver avec un mal de crâne terrible, allongé par terre dans votre propre chambre, ça vous ferait presque regretter de vous être pinté la tronche la veille, enfin il n'y avait pas de fumée sans feu, au point ou j'en étais je n'arriverai pas à me rendormir, autant me lever pour aller prendre mon petit déjeuner, je n'avais pas le coeur à réveiller Sieg', je le ferai chier plus tard. Je mis mes lunettes, attrapa un bouquin sur mon armoire et je me traînais jusque dans la salle commune. Là, je me préparais le combo, aspirine et café et je m'installais tranquillement à la table, commençant à lire, relisant plusieurs fois les mêmes phrases, les mots dansant devant mes yeux. Bientôt tout le monde allait arriver et il y allait avoir de l'animation, l'aspirine avait intérêt à faire effet rapidement.
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MessageSujet: Re: « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎    « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎ EmptyDim 21 Sep 2014 - 5:34

Il y a des ombres qui dansent autour de moi, qui s’enlacent, qui me percutent puis s’éloignent. J’essaie vainement de distinguer autres choses que des silhouettes vagues, des grandes, des petites, qui bougent bizarrement autour de moi. La foule se déplace au rythme effréné de la musique, avec moi au milieu, immobile, avec un air con sur le visage. Je sais plus vraiment comment j’ai finis ici, mais je suis trop perché pour daigner me pencher sur la question. Quant à ma vue, elle est bien trop pourrie pour tenter quoi que ce soit, et de toutes manières, j’en ai pas la force. Je fouille désespérément mes poches, et ne trouve que ma carte bancaire, et un paquet de clope complètement déchiré, le tabac s’étant déversé dans ma poche. Et merde.

Je me retourne vers la foule, et essuie mon front d’un revers de manche. Argh. C’est ma main qui pue la Téquila ou je rêve ? Téquila ? Je me retourne d’un pas claudiquant vers ce qui ressemble à un bar, et le contemple un bref instant. Réunissant le peu de forces qu’il me reste, je feinte une démarche assurée jusqu’au comptoir, sur lequel je m’accoude grossièrement. Je marmonne un truc inaudible à un serveur avant de l’envoyer chier parce qu’il a pas comprit. Putain d’enfoiré qui sait pas faire son job. Je détourne le dos, et dans une lenteur olympique, mon regard s’arrête sur une personne parmi la foule. Je fronce les yeux et distingue deux grands yeux, magnifiques, et un visage comme on en voit rarement. Je cligne des yeux, et sans même m’en rendre compte, voilà que je fixe ces yeux de beaucoup plus près, et pose ma main sur l’épaule d’une jolie fille brune. Je dis une connerie, ou deux, et ça la fait marrer. On danse un peu, on boit des canons, on danse en buvant des canons, puis voilà qu’on monte dans une voiture, il fait sombre, et je plante ma langue dans sa bouche tout en lui plotant le cul. J’écrase une clope sur l’accoudoir puis relève la tête, fixant la porte d’entrée de ma piaule, que l’on trouve totalement déserte. Je suis à poil en un rien de temps, et il en est de même pour la jolie demoiselle qui m’accompagne. J’empoigne son corps de tout part, et celle-ci me chuchote son nom à l’oreille : « Haven ». Joli prénom, que j’oublie instantanément dès lors qu’elle se débarrasse sauvagement de mon caleçon puis se jette sur moi. Il y a le lit qui tape furieusement contre le mur, et une symphonie de ressorts rouillés qui émane de mon vieux matelas.

~ Et puis, il y a ce kangourou, au fond là-bas. Il se cache derrière les arbres, de grands arbres avec des fruits qui en tombent. J’ai bien envie d’aller le voir, et d’en faire mon ami. Peut-être bien qu’il aime les comics lui aussi, et qu’on pourra s’en fumer un en parlant des boobs de Wonder-Woman, ou du costume de pédale que porte Spider-Man. Je suis sûr qu’on pourrait être super pote. Prenant mon courage à deux mains, je me décide enfin à l’approcher, et à lui parler, mais il me répond dans une langue étrangère. J’essaie en vain de lui expliquer que je ne comprends pas, mais lorsque je détourne le regard, celui-ci disparaît. Je balaie les alentours des yeux et n’y voit qu’une forêt tropicale, mais sans kangourous. Je hurle désespérément son nom, j’en pleure, mais rien ne se passe. ~

Ah si, il y a une bonnasse qui se promène à moitié à poil dans ma chambre.

« T’as beau être sexy, ta piaule ferait fuir n’importe qui » dit-elle avec une franchise évidente. Je m’étire dans mon lit, repensant vaguement au rêve stupide que je viens de faire. Un kangourou étranger, et moi, dans une forêt tropical. Ca m’épuise rien que d’y penser. Je me frotte les yeux d’un geste enfantin, puis fixe enfin la jolie brune. La lumière du jour qui commence à éclairer la chambre me permet de voir que … c’est une véritable bombe, putain ! Je me redresse dans mon lit, adossé au mur, répétant dans ma tête qu’elle me trouve sexy. Et ne portant pas la moindre attention à sa remarque sur l’état de la pièce. Elle monte sur le lit, puis sur moi, à califourchon pour attraper je-ne-sais-quoi. Je commence à bander sérieusement quand elle ajoute, brandissant son short :
« Je retrouve pas mes fringues, je peux garder ton pull ? »

J’esquisse un léger sourire, avant de lui répondre, la voix encore rauque du réveil :

« Gardes le si tu veux, mais rien n’t’obliges à le mettre tout de suite. J’aimais mieux avant. »

De retour à la place qui était la sienne cette nuit, elle reprend de plus belle, et me demande si dès lors que j’aurais émergé je pourrais lui indiquer le chemin de la salle de bain … ou si elle doit trouver toute seule. Mon sourire s’agrandit, et une fossette significative apparaît sur ma joue. "Rien à foutre de la salle de bain, rien à foutre d’émerger, retire ton pull et baise moi comme une bête" que j’ai envie de lui répondre. À la place, mon sourire s’efface un peu lorsqu’elle me dit :

« C’est dommage que je ne me rappelle pas d’hier, j’aurais préféré garder ça en mémoire et ne pas me rappeler de ton taudis. »

Je fronce les sourcils, puis dans un rire, je rétorque « On peut remettre ça tout de suite, si ça te chipote tant que ça », sans oser lui avouer que, comme elle, je ne me souviens de rien ou presque. En plus, avec la trique que j’ai, j’suis amplement favorable à l’idée de remettre le couvert. Et ce jusqu’à ce que mort s’en suive, s’il le faut.

D’un geste "presque" innocent, je frôle sa cuisse avec ma main en me retirant de dessous la couette. Je me lève du lit, fait craquer mon dos, puis contourne le lit, nu comme un vers, mais pas gêné le moins du monde. « Moi, je me souviens très bien de la façon dont tu m’as arraché le futal … t’étais pas aussi habillée à ce moment-là, d’ailleurs » dis-je en plaisantant et en la gratifiant d’un haussement de sourcils des plus aguicheurs. J’attrape une bouteille en plastique, en boit quelques gorgées puis grimace. Ça, c’est pas de l’eau.

Je me retourne vers Jenny. Non, pas Jenny, Emily. Ou Heaven. Je sais plus. Et puis merde, peu importe. Je lui fais face, mon entre-jambe bien en évidence, puis lui dis :

« Je suppose que tout… ça t’a donné les crocs ? Bon ok, je me la raconte un peu, là. Ça te dit un bon petit dej’ ? Ou tu préfères baiser ? » Nouveau sourire. « Je t’accompagnerai jusqu’à la douche ensuite, t’inquiète pas »


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MessageSujet: « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎    « Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner » > Jeffou, Lila, Eric ♥︎ EmptyDim 21 Sep 2014 - 2:34

La nuit avait passé un peu trop vite à mon goût au point que je ne me rappelais de rien, ou pas de grand chose. Depuis mon arrivée, j’essayai de m’intégrer ou plutôt, d’oublier. Il paraît qu’à Miami c’était facile, une autre vie, nouvelle normalement et pourtant j’étais beaucoup plus touché par mon passé que je ne l’imaginai. Un passé qui ne m’avait pas dérangé jusqu’à présent, mais qui allait très certainement me faire changer d’avis dans les heures à venir. Un mal de tête horrible me força à ouvrir un œil, j’essayai en vain d’ouvrir l’autre, mais c’était encore bien trop compliqué. Remuant légèrement telle une larve mon bras effleurai un autre qui lui, ne m’appartenait pas. Incapable de me situer et encore moins de vérifier, tout ce que je savais c’était que c’était vivant. J’essayai tant bien que mal de me rappeler une partie de la soirée d’hier, enfuyant pour la deuxième fois ma tête contre mon bras, comme si tout allait devenir plus facile et surtout moins douloureux. La troisième tentative était très certainement la bonne. Les deux yeux ouverts, je passai une main dans mes cheveux pour les dégager de mon visage et tournai la tête vers le mec avec qui j’avais apparemment passé la nuit. J’étais pas dans mon lit, j’imagine que c’était le sien. Pendant presque 5 minutes, j’essayai de retrouver mes esprits et finalement, le prénom de cet étranger me revint en tête : Shane. Pour le moment, il ne fallait pas m’en demander plus. Je me redressai un peu alors que lui dormait toujours, probablement même qu’il ne se rappelait même pas de ma présence. La flemme m’obligea à rester 10 minutes en plus allongée là priant pour que ce mal de tête disparaisse rapidement. Enfin, lorsque ma tête permit à mon corps de se mettre en mouvement, je mis un premier pied à terre, ou du moins sur un truc qui se trouvait à terre. Pour retrouver la couleur du plancher, il fallait se battre avec une armée de fringues éparpillées partout. C’était pas à moi, tout ça, j’étais pas autant habillée la nuit dernière, je me rappelais au moins de ça, mais aucune idée de ce que je portais. C’aurait pu être plus simple, si les armoires des deux locataires n’étaient pas toutes les deux renversées. Désespérée avant de commencer, je réalisais que cette chambre ressemblait de près ou de loin à Tchernobyl. J’attrapai le premier pull qui me tombait sous le nez, un pull qui était beaucoup trop grand pour moi et qui ne m’appartenait pas, probablement un pull appartenant à Shane. Je l’enfilai, manquant de prendre mon pied dans une godasse qui trainait. Je ne savais pas quel côté était le plus ranger. Je cherchai tant bien que mal mon short et ma blouse dans le bordel qui gisait sur le sol et tombait sur un peu de tout : des bouteilles vides, du matos pour se mettre bien un peu tous les soirs et parfois même des feuilles qui ressemblaient à des dessins. J’attrapai l’un d’entre eux et observai le coup de crayon. C’était pas mal, mais j’y connaissais rien. Je n’imaginai pas qu’un mec qui ramasse des filles inconnues pouvait avoir une âme assez posée pour pouvoir se perdre dans le dessin. Préjugés, quand tu nous tiens. Je continuai mes fouilles, mais l’autre côté était probablement plus répugnant. Des fringues sales, des gobelets qui servaient désormais de cendrier, des médocs, de l’alcool, mais aucune trace de mes fringues

« Putain c’est Bagdad cette piaule ! »


La minute suivante le stress s’emparait de moi. Et si mes fringues se trouvaient dans le couloir ? J’avais aucun souvenir de ce qu’il s’était passé hier et je me rendais compte que je m’y retrouvais mieux, boussole en main dans une foret inconnue que dans cette chambre. Mon esprit avait du mal à réaliser comment c’était possible de vivre dans une porcherie et mon mal de tête me suppliait de retrouver mes fringues pour pouvoir me doucher je soulevai d’autres fringues et tombai sur d’autres découvertes telle que des peaux de banane ou des yaourts tellement périmés qu’ils étaient à deux doigts de servir de peinture pour les murs de cette chambre. Enfin, mes yeux se posèrent sur mon short qui me laissait comprendre que tout ne s’était pas fait en douceur hier soir. Accroché à une étagère au dessus du lit, je comprenais rapidement qu’il allait falloir coopérer pour récupérer ce qui m’appartenait. Je retournai dans le lit et sans aucun scrupule tentai le califourchon pour sur le corps endormi de Shane pour récupérer mon short. Chose faite, j’imaginais que sa nuit venait de se terminer.

« T’as beau être sexy, ta piaule ferait fuir n’importe qui. »
Lui montrant mon short, je continuai ma fouille « Je retrouve pas mes fringues j’peux garder ton pull ? »

Je soulevai un jeans qui ne m’appartenait pas en-dessous duquel se trouvait un carton de pizza. Je pouvais laisser tomber. Regardant bien où je mettais les pieds, je retournais en sécurité, probablement même le seul endroit propre de cette chambre, le lit et demandai :

« Quand t’auras émergé, tu penses que tu serais apte à me dire où j’peux me doucher ou bien je pars à l’aventure ? » m’allongeant à nouveau là où j’avais dormi je repris de plus belle « c’est dommage que je ne me rappelle pas d’hier, j’aurais préféré garder ça en mémoire et ne pas me rappeler de ton taudis » ponctuai-je à l’aide d’un sourire rempli de malice.
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