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 Not my bed. Oops. Carry.

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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyDim 28 Sep 2014 - 21:46

« Le p'tit déj' ? Avec plaisir ! Ça se pourrait bien que tu commences à marquer des points avec tes conneries ! » laissa-t-elle échapper lorsque je lui proposai de lui offrir le petit-déjeuner, si on restait assez longtemps dans la piscine des Pi Sigma pour voir le soleil se lever.

C'était tout ce que je voulais entendre : petit à petit, je marquais des points... et qui sait, après le petit-déj', on terminerait peut-être la nuit que j'avais interrompue dans une chambre. J'essayais de ne pas m'emballer, mais l'envie de sexe me distrayait et je ne cessais d'imaginer ce que cela serait que de prendre Carry par les hanches en m'enfonçant en elle comme... HUM. Stop.
Passer la clôture avec une érection fut une pénitence, chose que ne manqua pas de remarquer la jolie brune.

« C'est pas trop inconfortable, j'espère..., me dit-elle d'un air narquois.
A crever, que ça l'est. Tu pourrais régler ce problème rapidement, tu sais ? ... Enfin, rapidement, qu'on se comprenne bien ! J'lâche pas la sauce aussi vite qu'un puceau !, me repris-je en me rendant compte de ce que je venais de dire. Je l'ai pas fait depuis un moment, et c'est vrai que tu m'excites à crever avec tes grands airs de Sainte-Nitouche, mais quand même ! J'sais m'tenir ! »

Une fois cette précision capitale donnée à la jeune femme, je l'entraînai à travers le jardin, jusqu'à la piscine. Elle était grande, et je la mis au défi de m'embrasser si elle finissait la dernière à l'eau. Comme un sale tricheur, j'avais à peine terminé ma phrase que je plongeais, histoire d'être sûr de gagner et de voir sa réaction face aux défis que je pourrais lui lancer pendant que nous serions ici. En émergeant, de l'autre côté du bassin, je me retournai vers elle... qui me fixait de ses grands yeux de biche, en souriant. Elle soupira et secoua la tête, ce qui me fit rire silencieusement. Je ne la quittais pas des yeux, j'attendais toujours qu'elle mette son maillot après tout ! Pas question de louper le spectacle. Je la suivis des yeux également lorsqu'elle contourna le bassin pour me rejoindre, toute habillée. Elle avait une démarche qui semblait naturellement sexy, absolument pas calculée, mais je me demandais tout de même si tant de sexe-appeal ne se travaillait quand même pas un peu. Impossible que cela soit inné ! Quelle... waouh, canon, rien à redire là-dessus. Et son sale caractère la rendait d'autant plus intéressante. Ce que j'attendais finit par se produire : l'Alpha Psi commença à se dénuder, je ne pus que me mordre la lèvre pour me retenir de la siffler. Une fois presque nue, elle s'accroupit à mes côtés et murmura à mon oreille, d'une voix pleine de désir, qu'elle me devait effectivement un baiser.

« Mais à qui le dois-je exactement ? » ajouta-t-elle, ce qui me fit sourire.

C'est vrai que je n'avais pas encore pris la peine de me présenter, quel manque total de politesse.

« A Trevor Seyton, chérie. Quand tu jouiras entre mes bras, tu pourras m'appeler Trey si tu veux » lui répondis-je donc, persuadé que la partie commençait à réellement tourner à mon avantage.

Elle n'avait pas attendu que je lui réponde et avait poursuivi sa séance de strip-tease, en prenant bien soin de me tourner le dos. Grave erreur : son dos était presque encore plus sexy que le reste. Sa peau semblait veloutée, douce... j'avais envie d'y poser les lèvres. La cambrure de sa posture me faisait penser qu'elle saurait se cabrer à la perfection pendant une levrette, et je me sentis repartir dans mon imagination lubrique débordante, me déconnectant quelques secondes de la triste réalité : Carry jouait avec moi – pour le moment du moins –, chose dont je n'avais pas encore conscience. Lorsqu'elle se pencha en avant pour attraper son maillot, j'eus envie de me jeter hors de la piscine et de profiter de l'occasion pour la croquer toute crue. Je dus me faire violence pour résister à la pulsion sexuelle qui m'arracha un demi-soupir. Et ses cheveux... je pourrais tirer dessus, la forcer à se pencher encore plus pour que je m'enfonce plus profondément en elle. Misère ! Rien que d'imaginer la scène, j'en devenais dingue. Surtout qu'elle en rajoutait une couche, en se tournant vers moi sans avoir attaché ce tout petit bout de tissus. A se demander si elle le faisait exprès, ou si elle ne se rendait tout simplement pas compte de l'emprise qu'elle avait sur moi, là tout de suite. J'en bavais presque.

« Je veux pas te déranger, mais j'ai besoin d'un peu d'aide, alors si ça ne te dérange pas... Tu pourrais m'attacher ? »

Je déglutis. De nouvelles images se déversèrent dans ma tête. Je n'avais jamais été particulièrement adepte du bondage, mais cette idée me semblait tout à coup super érotique. L'allonger là, sur un transat, lui attacher les mains en haut de sa tête à l'aide de la ficelle de son maillot et... God, il fallait vraiment que je me calme. Mais comment pouvais-je faire, alors que : petit a, j'avais super envie d'elle et petit b, elle m'envoyait des signaux tous plus sexy les uns que les autres ?! Sans compter sur le petit c, je n'avais plus baisé une femme depuis trop longtemps à mon goût. Merde.

« O... ouais » balbutiai-je malgré moi, en posant mes mains à plat sur le rebord du bassin.

D'un geste vif et précis, je sortis de la piscine et vins me planter juste derrière elle. Carry relevait sa longue chevelure sauvage et me dévoilait sa nuque. Le souffle court, comme hypnotisé, je m'approchai et attrapai les cordes de son maillot, doucement, en frôlant sa peau. La mienne était humide, puisque je sortais de l'eau. Je commençai à placer les ficelles pour nouer le maillot dans son dos, mais je n'arrivais pas à me concentrer sur autre chose que sa nuque. La proximité de la jeune femme me rendait presque dingue, je ne m'étais plus retrouvé dans un tel état de tension sexuelle depuis super longtemps. Depuis Scarlett, en réalité... Je lâchai les cordons et posai les mains sur ses hanches, tout en me penchant vers elle.

« En fait, je crois que je préférerais t'attacher les mains dans le dos pour pouvoir faire ce que je veux de toi » soufflai-je doucement à son oreille, d'une voix rauque où paraissait clairement tout le désir que j'éprouvais pour elle.

Je posai ensuite les lèvres dans sa nuque et fis courir une rangée de baisers légers sur celle-ci, jusqu'à sa mâchoire. Attrapant la main qui retenait ses cheveux brun, je fis virevolter la jeune femme pour qu'elle me fasse face, ce qui libéra son épaisse chevelure dans son dos si parfait. J'étais plus fort qu'elle, il m'était par conséquent assez facile de la manipuler comme je l'entendais, physiquement parlant. Si je voulais la pousser jusqu'au transat et la forcer à s'y allonger pour me coucher par-dessus elle, je n'aurais aucun mal à le faire. De même, si je décidais de réellement attacher ses mains dans son dos, ce n'est pas avec sa taille de lilliputienne et sa force de mouche qu'elle aurait pu m'en empêcher.
Sauf que... j'avais beau être un connard de la pire espèce, je n'étais pas un violeur ou que sais-je d'autre encore de la même trempe. Les femmes qui couchaient avec moi étaient consentantes, règle de base. Même s'il leur arrivait parfois de le regretter, mais c'est un autre débat. Je lâchai la main de Carry et attrapai les cordons de son maillot, en plongeant mes yeux dans les siens.

« J'ai envie de toi, belle Alpha Psi, chuchotai-je en rapprochant mon visage du sien. Tu n'aurais qu'un mot à dire... même pas, tu n'aurais qu'à hocher la tête pour que je t'embrasse ici et maintenant, avant de t'emmener visiter ta sensualité ».

J'avais lu ça quelque part, avec Emer'. Il y avait quelques mois, mon meilleur pote et moi-même nous étions mis en tête de lire des bouquins à l'eau de rose pour y trouver quelques phrases de lovers qui plaisent aux femmes. Cette dernière partie de la mienne était directement tirée de l'un de ces bouquins, qui devait porter comme titre « Fougueuse romance » ou encore « Le ranch du désir », une connerie dans le style. Harlequin's style.
En prononçant ces quelques mots, j'attachai – comme elle me l'avait demandé mais à regret – les cordons de son maillot dans son dos. J'étais presque collé à elle, Carry était déjà un peu mouillée alors qu'elle n'avait pas encore mis un orteil dans l'eau. J'étais si proche qu'elle devait d'ailleurs sentir mon érection contre sa cuisse. Oups.

« Et voilà, annonçai-je en lâchant les brides de son bikini. Je sais comment les attacher, mais un signe de ta part et je t'enlève ça tout de suite ».

Comme si elle n'était pas déjà au courant ! Il fallait que j'en rajoute, c'était plus fort que moi. La plupart des filles, à sa place, se seraient déjà jetées sur moi pour m'embrasser. Mais qu'est-ce qu'elle attendait ?!!
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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyDim 7 Sep 2014 - 15:07

Carry était douée, elle savait parfaitement comment jouer de son corps, de ses atouts, de sa beauté. Bien que consciente de son potentiel, elle n'était pas de celles qui passent leur temps à l'utiliser. Loin de là. En fait, c'était que dans certaines situations, exactement comme celle ci. Ce gars dont elle ne savait rien suscitait sa curiosité et elle songeait qu'il méritait peut être bien un peu de son temps même si elle comptait le faire tourner en bourrique tout le long. Ça, elle aimait bien. C'était d'ailleurs ce qu'elle faisait à chaque fois avec les mecs. Parfois ça fonctionnait mieux que d'autres mais dans tous les cas, elle ne faisait que prendre la genre masculine pour une conne. Elle avait toujours fait, il n'y avait jamais eu d'exception et elle ne pensait et n'envisageait jamais qu'il y en est un jour. C'était un des trucs aussi pour lequel, elle était douée.

Réfléchissant quelques instants alors que l'inconnue annonçait qu'il partait -enfin-, elle jugea qu'il avait du cran pour s'infiltrait comme il l'avait fait dans la chambre de quelqu'un qu'il ne connaissait pas plus que ça, pour lui faire des avances. Il partait après lui avoir assuré qu'il était le top au lit et que ça avait été confirmé par d'autre avant parce qu'il était persuadé que la brunette qu'il avait pris pour cible "rêvait de lui monter dessus". Pitié ...
Bref, du cran oui, il en avait, mais l'australienne était déçue. Déçue qu'il abandonne si vite, qu'il baisse les bras si facilement ... Enfin, déçue jusqu'à ce qu'arrivé à la porte, il s'arrête, se retourne et l'invite très, très, indirectement à l'accompagner à la piscine qu'avaient les Pi Sigma ... Cruel choix. Soit elle suivait se beau gosse et jouait encore un peu, soit elle laissait tomber pour éviter d'avoir à souiller son corps dans une eau rempli de "beau gosse attitude". Choix compliqué certes, mais vite fait. Elle avait encore envie de jouer ! Et puis, ça en valait la peine, ce type n'abandonnait jamais. Et ça, c'était une qualité !

Aussi élégamment qu'il lui était possible, l'Alpha Psi se leva de son lit et se dirigea vers lui, près de la porte. Face à lui, elle posa ses mains sur ses larges épaules musclés, s'approcha légèrement et d'un souffle, lança : « T'es vraiment une tête de mule hein ... Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "non" ? Je veux dire, c'est simple pourtant ... Surtout que tu n'es pas bourré, comme tu le prétendais, il y a à peine quelques minutes ... » Hop, petit sous entendu, du genre, "je suis pas stupide, ton coup de l'ivrogne n'a pas fonctionné bien longtemps, connard". Sous entendu qu'il comprit parfaitement puisqu'il répondit aussitôt : « C'est vrai, je ne suis pas bourré et je suis obstiné. C'est parce que quand je veux quelque chose, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'obtenir. Et ce soir, c'est toi que je veux. ». Okay. Beh la, au moins, ça avait le mérite d'être clair ... Plus que clair. Il la voulait elle, spécialement elle et pas une autre. C'était culotté et prometteur. Au moins, lui, contrairement à d'autre, il savait ce qu'il voulait. C'était des bons côtés. Ce garçon semblait plein de ressources ! Bien !
Ils se fixent, vraiment. Intensément. Ils ne se quittent pas des yeux.

« Je porte pas spécialement ces abrutis de Pi Sigma dans mon cœur, mais bon, puisqu'ils ont une piscine, pour toi, je vais faire un effort... Prêt pour un bain de minuit, en retard ? Laisse moi le temps d'enfiler un truc et de prendre un maillot, j'compte pas me baigner à poil, désolée hein...
- T'es un amour.
- Si seulement tu savais ! »

Kiss. Oui, elle venait de déposer au coin des lèvres de l'inconnu, un petit baiser. Remplis d'espoirs. Ou pas.
De quelques pas gracieux, elle se dirigea vers ses affaires desquelles elle sortit un maillot et un short. Enfilant, le bas et le short, elle glissa le haut blanc dans sa poche avant de ramasser ses cheveux. Il la regardait faire, elle le sentait. Le regard qu'il posait sur elle effleurait sa peau. C'était agréable. Mais elle n'en montrait rien. Bien évidemment. Elle joua même à la snobinard. Fin prête, elle quitta la chambre silencieusement, tout en faisant comme s'il n'existait pas, comme s'il n'était pas la. Parce qu'elle savait. Elle savait à quel point ça pouvait être agaçant, pénible, énervant. Alors, elle le faisait. Exprès pour faire chier. Traversant le couloir, elle était seule, jusqu'à ce qu'une suite de pas rapide ne la rattrape et qu'un bras qu'elle n'attendait pas vienne serrer ses fines épaules en la rapprochant de lui. Soit elle s'écartait de lui et installait un froid considérable entre eux, soit elle se laissait faire et lui laissait croire. Laisser croire, c'était bien mieux que de l'éviter. Elle opta pour cette option. Avec ça, il penserait peut être que pas à pas, elle tombait dans ses filets et c'était exactement ce qu'elle voulait ! Mais à la réflexion .. Ne risquait-elle pas de se perdre à son propre jeu ? Ça se pourrait ... Ouais.

D'un coup d'œil discret vers lui, elle remarqua qu'il s'était à demi rhabillé. Il avait enfilé son pantalon qui, par déduction, devait se trouver dans sa chambre. Nouvelle preuve que cet enfoiré avait tout. Il aurait pu ne pas lui dire qu'elle aurait trouvé seule. Abruti ... Elle pût voir aussi que, comme elle, il avait glissé quelque chose dans sa poche. Elle ne parvenait pas à distinguer quoi. Peut être son t-shirt. Peut être autre chose. Puis, elle réfléchit. Elle s'apprêtait à faire quelque chose que jamais, jamais, jamais, elle n'aurait fait. Elle allait suivre un parfait inconnu jusqu'à la piscine de Pi Sigma. Ces débiles mentaux qui passent trois heures devant leur glace et qui sortent leur zgueg devant n'importe quelles nanas ... Pitié ... Comment pouvait elle faire une chose pareil ... À l'époque où Evan était la, pourquoi pas, mais la .... Non, non, non ... Beh si ... Oui, elle allait piquer un plongeon dans la piscine de ces dégueulasses en chaleur ... Pff ... Franchement, c'était petit.

Enfin, le mieux était de prendre le bon côté des choses: grâce -ou à cause, tout dépend- de ce crétin qui s'était introduit dans sa chambre, elle allait bien commencer la journée. Oui... C'était ce dont elle essayait de se persuader. Il était quoi, six heures ? Allez ... Aux alentours de six heures, et elle allait prendre un bain ... C'était complètement débile, complètement fou, mais ce gars était si imprévisible qu'elle était persuadée de ne pas être au bout de ses surprises. Et bien, elle avait raison. Selon lui, ils pourraient peut être voir le lever du soleil, ce qui, dans ses souvenirs à elle, était quelque chose de merveilleux. En Australie, elle avait l'habitude de les regarder de sa chambre, et ça faisait un moment qu'elle n'en avait pas vu ... Des couchers oui, mais des levers, non. Une sourire s'affiche sur son visage. Ça pouvait être sympa, finalement. Surtout lorsqu'il déclara qu'il se proposait de lui offrir le petit déjeuner. Occasion à saisir !

"Le p'tit déj' ? Avec plaisir ! Ça se pourrait bien que tu commences à marquer des points avec tes conneries !"

C'était la vérité, il montait dans son estime mais toujours pas au point de lui céder. Ce genre de mec avait besoin d'un rappel sur terre, et le sien, elle allait s'en charger. S'il était têtu, et bien elle aussi. Lorsqu'elle avait décidé que c'était non, c'était non. Inutile de chercher des arguments pour qu'elle change d'avoir ou autre, c'était perdu d'avance. Pour tout le monde. Carry était comme ça. Des qu'elle pouvait faire chier un peu, elle n'hésitait pas une seconde. D'ailleurs, la chieuse qu'elle était avait décidé de ne rien dire de tout le trajet dans l'espoir qu'il cogite un peu. Qu'il réfléchisse, se pose des questions et peut être se remette en question ... Enfin ... C'était pas leur truc au gars comme lui, se remettre en question. Il ne connaissait pas. Et puis, le chemin entre les deux bâtiments était bien trop court pour qu'il ait le temps de mettre en marche son pois-chiche. Très rapidement, les deux jeunes gens arrivèrent près de la piscine. Pourtant, un obstacle leur en barrait l'accès. Une espèce de barrière, une haie, une clôture entourait le bassin ... Il ne fallait pas être stupide pour comprendre qu'enjamber la truc, était comme rentrer par effraction. Décidément, c'était son truc à se gars, les entrées par effractions. Fixant la barricade, elle cherchait un moyen de passer sans tomber. Empotée du jour, bonjour. Oui, Carry était profondément maladroite. Il arrivait que marcher devienne un défi alors ... Et puis, tomber, maintenant, n'était pas le top. S'approchant de l'emmerdement, elle s'apprêtait à lever une jambes quand deux grandes mains vinrent se poser sur sa taille et la soulevèrent, le geste accompagné d'un "Allez, viens la ! Non mais c'était hallucinant. Il était gentleman en plus ! Instinctivement, elle eut envie de l'envoyer caguer mais finalement ... Ça lui avait évité de faire trop d'effort alors. Le remerciant de son aide, elle ne passa pas à côté d'un petit détail. Un détail plutôt amusant. Son prince peinait à passer de l'autre côté de la clôture à cause de l'excitation excessive de son petit compagnon. Cette constatation inspira à Carry, une remarque malgré elle ...

" C'est pas trop inconfortable j'espère ... "

Qu'est-ce que ce ton pouvait être désagréable .. Même elle se serait agacée. Le sourire narquois qu'elle affichait été des plus agaçant aussi. Elle savait faire chier autant sur respirer. C'était naturel pour elle. C'était inée. M'enfin.
Rapidement, ils se retrouvaient tous les deux sur le terrain de la Confrérie qu'elle détestait le plus. Quand il lui prit la main, elle du faire un effort pour ne pas la lui reprendre. C'aurait été tout foutre en l'air, et c'aurait gâché tous ces plans, qu'elle avait mis en place.
D'un pas qu'elle ne voulait pas si rapide, elle le suivait jusqu'à la piscine. Spectacle. C'était une grande piscine. Une très grande piscine. Franchement, elle n'était même pas au courant que les confréries d'ici pouvait en avoir ... Truc de fou ... Transat, parasol. Le gros confort quoi ... Abusé. Ces abrutis avaient tout le top niveau. Pas étonnant ... Un de ces fils à papa avait du demander à son père de signer un gros chèque pour les équiper. Salopard de riche ... Un temps étonnée par ce qu'elle voyait, elle fut ramener sur terre par la voix sexy de l'individu qui l'avait trainé jusque-là. Pendant qu'il enlevait son pantalon, il annonça rapidement que le dernier à l'eau devrait un baiser à l'autre sans pour autant laisser à l'australienne de réagir. Sale lâche ... Non mais sérieux ! À peine avait-il fermer la bouche, qu'il plongeait déjà dans l'eau. Trou du cul, va ... D'un œil qui n'exprimait que du défi, elle le regarda traverser le bassin, émerger et s'accouder au rebord en passant une main dans ses cheveux. Il se retourna ensuite vers elle et plongea ses yeux dans les siens. Ah oui, c'est vrai ... Elle lui devait un baiser ... Enfoiré. Ne le quittant pas une seule seconde du regard, elle sourit, soupira et secoua la tête d'un signe d'incrédulité. C'était vraiment un petit gamin. Un sale gosse de dix-sept ans largement passé à son avis. Un enfant qui ne faisait que jouait. Il ne savait pas avec qui elle avait commencé une partie ... Quel parfait idiot.

Bon ... Quand faut y aller, faut y aller, non ? Et Carry n'était pas une petite joueuse. Elle adorait les défis, le jeu, surtout dans ce style. Toujours habillée, elle rejoignit le jeune homme où il se trouvait. Une fois près de lui, elle se figea, croisa les bras sur sa poitrine. Bon, beh ... Fallait se changer maintenant ... D'abord, elle quitta son short, déboutonna sa chemise prenant soin de cacher ses seins, et s'avança vers le jeune homme qui restait dans l'eau. S'agenouillant, elle murmura à son oreille :

"Je te dois un baiser ... Mais à qui le dois-je exactement ?"

Son souffle était chaud et sa voix remplie d'envie, de désir. De faux. Du faux désir, de la fausse envie. De jeu. Finalement, ne lui laissant pas le temps de dire quoi que ce soit ou de faire quoi que ce soit, elle se redressa, se retourna et se dirigea vers un transat où elle avait déposé son short et son haut de maillot. Sachant parfaitement qu'il la regardait, elle resta de dos fit glisser sa chemise de nuit le long de ses bras, la laissa tomber parterre, dévoilant son dos parfait. Un dos brun, au bronzage nickel. On pouvait voir deux petit creux en bas de sa colonne vertébrale. Elle était mince mais pas maigre. Ses os se voyaient légèrement sans pour autant ressortir énormément. Même de dos elle était belle. Ses cheveux descendaient jusqu'au centre de ses omoplates en des ondulations irrégulières. Ils n'étaient pas brossés. D'ailleurs, elle ne le faisait jamais. Démêler ses nœuds l'agaçait profondément et la décourageait. C'était long et ennuyeux. Elle préférait laisser comme c'était. Les douches les raidissaient naturellement, pour un temps seulement.
Se penchant en avant, elle attrapa le haut de son bikini et le plaça sur sa poitrine.

"Je veux pas te déranger, mais j'ai besoin d'un peu d'aide, alors si ça ne te dérange pas ... Tu pourrais me m'attacher ?"

Elle n'attendait qu'une chose: qu'il lui dise non. Mais franchement, combien de chance avait-elle que ça arrive ? Les probabilités étaient plus proches de zéro que de cent ... Elle attendait, un bras tenant le tissu et l'autre remontant ses boucles brunes pour laisser entrevoir son cou. Elle attendait qu'il s'approche et qu'il ne fasse qu'arracher son maillot. Elle attendait de voir s'il allait se contenter seulement de ça ... Ou pas. Elle attendait de voir de quoi il était capable. Elle attendait pour le tester. Le test était maintenant. Elle attendait.

HRP: J'espère que ça t'ira ! Dis moi sinon, j'ai pas trop avancé mais bon ...
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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptySam 16 Aoû 2014 - 16:29

D'une voix agaçante, Carry planta ses yeux moqueurs dans les miens et soutint mon regard. On se narguait, tous les deux... signe de deux forts caractères, et j'avais l'impression que chacun avait envie que l'autre baisse la garde et prenne la position d'infériorité. Ce rôle, je n'étais pas prêt à l'endosser, et bien entendu elle non plus. Cependant, je pouvais lui faire croire que je cédais... pour mieux la manipuler. C'est un truc qu'aurait fait un mec intelligent, il fallait juste que j'essaye de réfléchir comme Emeric pour y arriver, moi aussi.

« Ahah, à t'entendre, on croirait que t'es une bête de sexe... Malheureusement pour moi, je n'en aurai pas la preuve ce soir... Quel dommage... » me dit-elle sur un ton ironique.

« C'est pas c'que j'crois ma belle, c'est prouvé par la horde de nanas qui sont passées par là – dis-je en désignant mon sexe sans aucune gêne – avant toi... parce que je sais que tu rêves de me monter dessus ! »

J'avais entendu à la télé que la confiance en soi, les femmes trouvaient ça sexy. De la confiance, elle en avait tant qu'elle le voulait, il ne lui restait plus qu'à succomber à mon charme fou. Ou pas, certes. Mais cela ne m'empêcha pas de lui avouer bien cash que j'avais envie d'elle.

« Non, jure ! C'est pas comme si ton engin frôlait ma cuisse depuis toute à l'heure hein... J'étais pas du tout au courant, tiens » me nargua-t-elle.

« Prends-le comme un compliment, c'est bien la preuve que je te trouve à mon goût, non ? Et pourtant, je suis difficile » mentis-je.

Je ne l'étais pas spécialement, n'importe qu'elle fille physiquement acceptable pouvait me faire bander. En trouver une vraiment belle et intéressante, là c'était autre chose. J'avais des critères plus évolués que : des seins et un beau petit cul, évidemment. Les filles qui me plaisaient le plus ? Les blondes aux yeux clairs, avec un joli corps évidemment et une certaine forme de candeur. Les filles vulgaires, c'était bon pour le sexe... mais quand il s'agissait de sentiments, je m'attachais toujours aux filles les plus angéliques. Marissa et Scarlett en étaient les preuves vivantes. Bref, inutile d'épiloguer, je ne comptais pas m'attacher à Carry, bien que je la trouvais jolie aussi. Tout ce que je voulais, c'était partager un moment sensuel avec elle, découvrir son corps et la faire vibrer entre mes mains. Rien de bien méchant, je me trouvais même tout à fait louable d'avoir envie de lui donner du plaisir. Quel homme, un vrai Saint !
Bref, en essayant de penser comme l'aurait fait mon meilleur ami, je me levai donc et annonçai à la belle brune que je partais pour aller me baigner dans la piscine de ces idiots de Pi Sigma. En espérant qu'elle en soit frustrée... mais je n'en étais quand même pas persuadé, c'était une forte tête. L'Alpha Psi se redressa sur ses coudes et me planta son regard dessus, comme si elle cherchait à me prouver sa satisfaction évidente.

« Oh... Tu t'en vas déjà ? Tu m'en vois triste hein... Oui, bien évidemment, vas te baigner, c'est une sage décision. Finalement, tu es un bon et gentil garçon ! »

Elle n’esquissa pas un mouvement, si bien que je me sentis obligé, une fois la main sur la poignée de porte, à l'inviter de manière plus ou moins détournée à m'accompagner. Décidément, aucun de mes plans ne marchait, ce soir ! Ils se révélaient tous plus foireux les uns que les autres. La subtilité et la ruse, ce n'était vraiment pas mon truc.
Suite à mon invitation très peu discrète, Carry sourit et se leva, pour s'approcher de moi de sa démarche flottante. Je me retournai, et une fois à ma hauteur, elle posa ses mains sur mes épaules. La jeune femme était bien plus petite que moi, je baissai donc les yeux pour la regarder.

« T'es vraiment une tête de mule hein... Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "non" ? Je veux dire, c'est simple pourtant... Surtout que tu n'es pas bourré, comme tu le prétendais, il y a à peine quelques minutes... » souffla-t-elle, comme lassée.

Je lui souris, amusé qu'elle me traite de tête de mule... parce qu'effectivement, j'en étais une. J'étais même à ce point obstiné que mon Totem, chez les Rho Kappa, était « Anko », un âne andalou connu pour ce trait de caractère. Ce n'était pas un hasard s'il m'avait été attribué.

« C'est vrai, je ne suis pas bourré et je suis obstiné. C'est parce que quand je veux quelque chose, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'obtenir. Et ce soir, c'est toi que je veux » répliquai-je sans la quitter du regard.

Je savais qu'une telle déclaration en aurait fait fondre plus d'une, mais pas Carry. Cela ne l'émoustillait peut-être même pas de savoir qu'elle était l'objet de mon désir, actuellement. Tant pis, cela ne changeait rien au fait que moi, c'était elle que j'avais envie d'avoir dans mon lit, et pas une autre. Et plus elle se refusait à moi, plus je mettais de côté l'idée du plan B pour me concentrer doublement sur l'Alpha Psi. Cela aurait été tellement décevant, d'aller me taper Kiara après cet excellent début de nuit !

« Alors, tu viens ou pas ? 
Je porte pas spécialement ces abrutis de Pi Sigma dans mon cœur, mais bon, puisqu'ils ont une piscine, pour toi, je vais faire un effort... Prêt pour un bain de minuit, en retard ? Laisse moi le temps d'enfiler un truc et de prendre un maillot, j'compte pas me baigner à poil, désolée hein... » me répondit-elle finalement, après avoir soupiré encore, de façon à bien me faire comprendre que je lui courrais sur le haricot.

« Tu es un amour ».

Carry se dressa sur la pointe des pieds et déposa un baiser au coin de mes lèvres, comme si elle voulait me dire que tout n'était pas perdu. Elle me lâcha ensuite et fit quelques pas gracieux dans la pièce, sans doute à la recherche de quelque chose d'autre pour se vêtir. C'est vrai que sa chemise de nuit était sexy, mais un maillot serait plus approprié pour ce que nous nous apprêtions à faire. Je la regardai faire, appuyé contre la porte. Elle enfila le bas du maillot, puis un short dans la poche duquel elle coinça le haut du maillot. Aurais-je droit au spectacle, quand elle enlèverait la chemise de nuit pour mettre le haut à la place de celle-ci... ? Je l'espérais, évidemment. Quant à moi, je récupérai mon short que j'enfilai prestement, sans fermer le bouton histoire de ne pas comprimer inutilement mon sexe tout dur. Mon tee-shirt devait traîner quelque part, pas loin... je le repérai finalement sur le sol, et coinçai un bout du tissus dans ma poche, comme Carry l'avait fait juste avant moi. Torse nu, je la suivis lorsqu'elle ouvrit la porte et quitta sa chambre. Un coup d’œil à son réveil me permit de constater qu'il était déjà 5h30.
Une fois hors du Bâtiment des Alpha Psi, j'accélérai le pas pour rattraper la petite brune qui marchait en silence, et passai mon bras autour de ses épaules.

« Supposons qu'on reste assez longtemps dans leur piscine, on verra le soleil se lever » lui indiquai-je en souriant. « Si c'est le cas, je t'offre le petit-dej', qu'est-ce que t'en dis ? »

Nous arrivâmes ensuite près de la clôture du Bâtiment des Pi Sigma. Jusque là, tout allait bien. Pas un bruit à l'horizon. Tout le monde devait dormir, à cette heure-ci.

« Allez, viens-là » dis-je à la jolie brune, en l'attrapant par la taille.

Je l'aidai à passer par-dessus la clôture, et en fis de même... non sans difficulté, un peu gêné dans mes mouvements à cause de mon érection. Une fois de l'autre côté, je lui pris la main et l'entraînai en silence vers la piscine. Forcément, je savais où elle se trouvait, puisque j'avais passé pas mal d'après-midi autour de celle-ci, avec mes potes dragueurs. Il y avait plein de transats, et quelques cadavres de canettes qui traînaient. Gentillet, comparé au bordel qui régnait dans le jardin de ma Confrérie. J'enlevai mon short et me tournai vers Carry.

« Le dernier à l'eau doit un baiser à l'autre » lui lançai-je, presque en murmurant pour ne pas réveiller les Pi Sigma.

Et, comme un traître, je plongeai presque avant d'avoir terminé ma phrase. Je nageais plutôt bien, je savais donc plonger sans faire trop de bruit. Je fis toute la longueur du bassin, sous l'eau, et émergeai à plusieurs mètres de la jolie brune. En repoussant mes cheveux en arrière, d'un geste de la main, je m'accoudai au rebord de la piscine et me tournai vers elle, un sourire narquois aux lèvres, curieux de voir si elle allait jouer le jeu ou pas.

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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyVen 15 Aoû 2014 - 15:40

Il la chatouille et elle aime ça. Elle lui plait et elle le saut parfaitement d'une part parce qu'il lui a très clairement fait comprendre mais aussi parce qu'il la taquine. Oui, c'était un point important. Apres tout, ne dit-on pas "qui aime bien châtie bien" ? Bien sur, il lui plait aussi, c'est un fait et Carry, malgré toute l'hostilité dont elle fait preuve a son égard se sent flattée qu'il bataille a ce pour et en vain espérant toujours qu'elle cède a ses an avances. Quand le bel inconnu prit la décision de rester à contrario de ce qu'elle voulait, elle ne savait toujours pas si, oui ou non, elle allait craquer. Les chatouilles l'ayant distraite, elle n'eut pas vraiment le temps d'y réfléchir clairement puisque sous les doigts expert du jeune homme, son esprit s'était rempli d'un tas de pensées amusantes. D'ailleurs ... Ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé... Devait-elle le remercier ? Non mais à quoi elle pensait là ! Il était entré dans sa chambre par effraction et dans l'intention de se la taper, alors le remercier, n'était pas une priorité.
À gorge déployée, l'australienne rit. Tout ça à cause des guillis que le jeune homme, soit dit en passant, faisait extrêmement bien. Salaud ! Elle rit beaucoup, c'est presque un fou rire et ça a l'air de le satisfaire parce que même si elle bouge dans tous les sens elle le voit ce sourire qui étire les lèvres de ce nigaud et puis, elle le sent aussi ... Elle l'excite. Ce jeune est excité. Et ça, ça l'amuse. Ce type bande en étant seulement assit sur elle ... Il y avait deux possibilités: soit c'est qu'elle était vachement plus attirante qu'elle le pensait, soit c'était lui qui était précoce. La deuxième option étant plus original et humiliante, elle opta pour celle ci.

En gigotant, elle le fixe, elle essaie de le fixer et elle le voit penser sans trop savoir à quoi, sans trop pouvoir faire quoi que ce soit, si ce n'est lui demander d'arrêter. Certaines l'aurait supplier, mais pas elle. Elle ne le supplie pas. Ça n'a rien de supplication, ça ne donne pas comme tel. En fait, ça à presque manie d'être des ordres. Ouais, elle le lui ordonne. Elle lui ordonne d'arrêter les chatouilles parce qu'elle n'en peut plus et que son centre lui fait mal à force de rire. Alors, il obéit, bien gentiment, comme un chien fidèle. Mais il a une idée derrière la tête et pour la rendre plus sérieuse, il plonge son regard dans celui, fier de la brunette. Elle lui demande si a enfin fini et s'il est décidé à la lâcher mais ce n'est pas le cas. En fait, il lui explique qu'il lui a fait l'honneur de la choisir, et qu'il faudrait qu'elle soit malade pour refuser d'aller plus loin avec lui, et ça, c'est ridicule.
Et elle lui fait comprendre, parce qu'elle le trouve parfaitement stupide. Ils se fixent pendant qu'ils parlent et elle ne détourne pas les yeux, parce qu'elle n'a jamais fait ça et qu'elle ne le ferait sans doute jamais. Elle soutient. Elle soutient et elle lui balance à la figure qu'alors, elle doit vraiment être atteinte pour avoir envie de faire ça et là, elle le gifle. Bien comme il faut. Une bonne claque, de celles qui laissent une marque rouge sur la joue malheureuse de celui qui la reçoit. Il est surpris parce qu'il ne réagit pas. Celle ci, il ne l'a pas vu venir et c'était parfaitement le but, mais il n'était pas au bout de ses surprises.
En effet, quand l'Alpha passa une main sur la nuque musclé de l'inconnu et qu'elle l'attira vers elle, il n'eut pas l'air de comprendre mais quand elle posa ses lèvres sur les siennes, ça fit TILT. Choc. Au moment où leurs lèvres se touchent, c'est le bug complet. Ah .. Ça non plus il s'y attendait pas ! pensa Carry, amuser. Au début, surpris, il ne se montre pas vraiment réceptif mais quand la jeune fille frôle les lèvres du gars du bout de sa langue, la il y a réaction. Il avait fallu ça pour qu'il bouge, qu'il fasse quelque chose. Et ça avait marché, heureusement. Leurs langues se touchent. Se frôlent. Se caresse et d'un coup ... Stop. Tout s'arrête parce qu'elle seule l'a décidé. Parce qu'elle seule mène la danse. C'est elle qui choisi de ce qui se passe ou non. C'est elle la patronne.

« Tu sais à quoi je pense là ? Je suis juste en train de me dire que celles qui sont vraiment malades, c'est celles qui cèdent à tes avances. Maintenant, dégage. »

Contradiction, bonjour ! Le pauvre ... Avec tous ça, il ne devait plus rien comprendre à ce qu'il se passait. Un coup, elle le gifle puis fini par l'embrasser et puis après elle lui dit de déguerpir. Il devait sérieusement se demander ce qui ne tournait pas rond chez elle, ce qui lui passait par la tête et si elle était vraiment sérieuse. Ou bien, si elle n'était pas tout simplement "atteinte" ou "malade" comme il avait dit plus tôt. Quoi qu'il était en train de pensait, il n'avait toujours pas l'air d'être décidé à partir. La gifle aurait sûrement suffit mais le baiser était en trop. Et avait tout gâché. Enfin ... "Tout" était un bien grand mot. Disons que ce qui conviendrait mieux serait que le baiser a gâche les maigres chances qu'il s'en aille. Mais bon, elle ne le regrettait pas. Ce qui était fait, était fait.
La réflexion que Carry avait fait, avait amusé son interlocuteur qui laissa échapper un petit rire lorsqu'il plongea son regard encore plus profondément dans celui de la brunette. Il n'avait pas même bouger, et ne pensait sans doute même pas à partir. D'un ton à la limite de la moquerie, il s'exprima sur quelque chose que la jeune fille ne pouvait pas nier.

«Parce que ce n'est pas exactement ce que tu viens de faire, hm ? Tu viens de céder, ma belle, et pas qu'un peu. Tu as même avoué que tu avais envie de m'embrasser, juste après m'en avoir collé une. Je suis sûr que tu es super excitée, autant que moi, à l'instant précis, et que rien qu'à l'idée de ce que je pourrais te faire, tu te sens rougir, tu commences à avoir chaud... »

Il la fixe, intensément, et il la nargue. Enfoiré ! Le pire c'est qu'il n'avait pas tord. Elle avait céder, mais à des fins différentes de celle auquel il pensait. Elle voulait juste se foutre de lui, mais faut croire que le baiser avait éveillé autre chose. Oui, elle avait eu envie de l'embrasser et alors ? C'était juste pour pouvoir l'envoyer péter après, ça avait été agréable, certes, mais bon ... De la à "commencer à avoir chaud", il abusait un peu. Oui, il était canon, et non, elle n'était pas super excitée. Enfin ... Elle l'était mais pas à ce point, et pas au point de craquer, de céder. Mais, ça, ça restait à voir. «Ahah, à t'entendre, on croirait que t'es une bête de sexe ... Malheureusement pour moi, je n'en aurai pas la preuve ce soir ... Quel dommage ...» L'ironie dans sa voix était presque agaçante, ouais, vraiment agaçante en fait. Mais ça ne semblait pas le déranger. Fais chier ...
D'ailleurs, de sa main, il caressa les forme de la jeune fille partant de ses hanches et remontant jusqu'à sa poitrine en effleurant l'unique chemise qu'elle portait pour la nuit, puis atteint son visage. La, il passa son pouce sur la lèvre inférieur de Carry qui le regard rivé à celui de l'autre ne réagi pas, bien que l'envie de tourner la tête ne lui manquait pas.

«En tous cas, moi, j'ai envie de toi.
-Non, jure ! C'est pas comme si ton engin frôlait la cuisse depuis toute à l'heure hein .. J'étais pas du tout au courant, tiens. »

Elle ricana. Encore plus quand il se leva et afficha clairement son sexe tirer sur son boxer avec lequel il jouait devant elle. Enfin, il lui demanda d'avouer que des réveils pareil elle en rêvait toutes les nuits. En se redressa sur ses coudes, enfin libre de ses mouvements, elle souffla «Beh, oui, évidemment ..». Et la, enfin ... Délivrance ! Il se tirait. Carry retenait difficilement un sourire satisfait mais ne cacha tout de même pas sa déception. C'était un petit joueur. Il abandonnait bien vite, pour un tombeur. Décevant. Toujours sur le même ton que ces précédentes intervention, elle lança «Oh ... Tu t'en vas déjà ? Tu m'en vois triste hein ... Oui, bien évidemment, vas te baigner, c'est une sage décision. Finalement, tu es un bon et gentil garçon !»
Sans un mot, il se dirigea vers la porte de la chambre quand, alors qu'elle pensait la partie gagner, il se retourna, la main sur la poignée et proposa indirectement à sa conquête manquée de l'accompagner. Décidément, il ne perdait pas le nord, celui la.
Descendant de son lit, elle se dirigea vers lui, et tandis sinon de retournait, elle plaqua ses deux mains, de part et d'autre de ses épaules.

«T'es vraiment une tête de mule hein ... Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "non" ? Je veux dire, c'est simple pourtant ... Surtout que tu n'es pas bourré, comme tu le prétendais, il y a à peine quelques minutes ...» -s'interrompant, elle poussa un soupir-« Je porte pas spécialement ces abrutis de Pi Sigma dans mon cœur, mais bon, puisqu'ils ont une piscine, et pour toi, je vais faire un effort ... Près pour un bain de minuit, en retard ? Laisse moi le temps, d'enfiler un truc et de prendre un maillot, j'compte pas me baigner à poil, désolé hein ...»

Déposant un baiser sur le coin des lèvres masculines, elle se retourna et traversa la chambre sur la pointe des pieds d'une élégance naturellement surprenante. Elle était vraiment belle même au réveil.
S'aidant de ses deux mains, elle ouvrit un tiroir duquel elle sortir un short en jean déchiré et un maillot bleu au attache orange fluo. C'était son préféré. Enfilant le short par dessus le bas du maillot, elle coinça le haut dans une poche et rapidement, elle rejoignit le jeune homme, ouvrit la porte et avec lui quitta la pièce. S'introduire chez les PS en douce l'amusait. Ces trous du cul étaient tellement prétentieux qu'ils avaient une piscine ... D'ailleurs elle ne savait même pas si les Alphas en possédaient une .. Elle s'en foutait. Sans vraiment parler, elle le regardait du coin de l'œil. Bon, peut être qu'au final, elle pourrait passer un bon moment avec lui, même si honnêtement, elle n'était toujours pas prête a lui ouvrir ses cuisses.
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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyJeu 14 Aoû 2014 - 21:20

Les chatouilles, ça passe ou ça casse. Le hic, c'est que je ne connaissais pas Carry, je n'avais donc absolument aucune idée de sa réaction face à ce que certains considèrent comme une véritable torture. Heureusement pour moi, elle se mit à se tortiller dans tous les sens, preuve qu'elle ne savait pas rester de marbre quand on lui taquinait la peau du ventre du bout des doigts ! J'étais déjà tombé sur une pote, comme ça. J'avais essayé de l'emmerder en la chatouillant, et elle m'avait regardé avec une expression tellement blasée que ça m'avait énervé. J'étais parti fâché de ne pas réussir à l'emmerder. Mais la belle Alpha Psi, elle, était beaucoup plus réactive. Au bout de quelques secondes, elle se mit à rire et partit rapidement dans un fou rire communicatif. J'avais un sourire jusqu'aux oreilles de l'entendre rire comme ça, je m'amusais bien. Surtout quand elle se mit à me supplier d'arrêter. Enfin, elle ne me suppliait pas vraiment... elle m'engueulait, mais je préfère l'autre version. Plus sexy. Quoi que... une femme en colère, ça a un certain charme. Tant qu'elle ne le reste pas trop longtemps, quoi ! Finalement, nos regards se croisèrent. J'eus envie de la prendre, là, tout de suite. Elle devait carrément sentir mon excitation contre sa cuisse, ce qui est flatteur pour une femme. De mon point de vue, en tout cas ! Si j'étais une femme, je serais over-flatté de me faire bander. Ou de faire bander Emer', ou n'importe quel autre Rho Kappa. Les Pi Sigma, eux, c'est trop facile. Une tarte aux pommes les exciterait. Okay, l'hôpital se fout de la charité, je sais que je ne suis pas mieux qu'eux, haha. Mais quand même, Carry était vraiment sexy dans son genre.

« Ça y est ! T'as enfin décidé de me foutre la paix ? » me lance-t-elle, à bout de souffle.

Elle rêvait encore, la mignonne. Un sourire arrogant étira mes lèvres, et je lui indiquai que c'était quand même dommage de repousser un mec comme moi. Je sais, je ne me prends pas pour de la merde. Le plus souvent, j'exagère totalement ce trait de mon caractère... mais il est vrai que je garde une assez bonne confiance en moi, malgré tout. Ce qui n'a pas toujours été le cas, surtout durant la période où j'étais à l'armée. On peut dire qu'à ce moment-là, j'étais plus bas que terre. Enfin, ce n'est certainement pas le moment de penser à mon séjour dans les marines !

« D'accord je vois... Donc, d'après toi, tu es tellement irrésistible, ou magnifique, ou je ne sais quoi que lorsqu'une fille te résiste, c'est elle qui a un problème ?
- Exactement !
- Et bien... C'est un point de vue... Mais tu sais quoi, je dois être vraiment atteinte, pour avoir envie de faire ça... ».

Joignant le geste à la parole, Carry me lança sa main dans la figure, et pas gentiment qui plus est ! Sbaff, un beau son bien violent éclata dans la pièce, m'arrachant une semi-grimace, qui s'étira finalement en un rictus mi-figue mi-raisin. Ce n'était pas la première baffe que je me prenais, très, très loin de là... mais d'habitude, je m'y attendais. Genre, je voyais arriver la nana en mode furie, poings serrés, et je pouvais le prévoir, m'y préparer psychologiquement. Là, rien du tout ! Elle m'avait surpris, une fois de plus. Oui, surpris, c'est le mot... cette fille était surprenante ! C'est un compliment. Enfin, ça le devint quand elle passa à la suite... Carry passa sa main dans mon cou et m'attira vers elle, en murmurant qu'elle avait envie de faire « ça, aussi ». A savoir, m'embrasser. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, et je sentis rapidement sa langue venir caresser ma bouche, sensuellement. Là encore, je ne m'y étais pas attendu. Je me laissai faire, évidemment. J'entrouvris les lèvres pour mêler ma langue à la sienne et répondre à son baiser, sentant l'excitation monter, monter... jusqu'à ce que l'Alpha Psi se dégage de moi et plante ses grands yeux moqueurs dans les miens.

« Tu sais à quoi je pense là ? Je suis juste en train de me dire que celles qui sont vraiment malades, c'est celles qui cèdent à tes avances. Maintenant, dégage ».

Je laissai échapper un rire amusé, sans bouger d'un millimètre.

« Parce que ce n'est pas exactement ce que tu viens de faire, hm ? Tu viens de céder, ma belle, et pas qu'un peu. Tu as même avoué que tu avais envie de m'embrasser, juste après m'en avoir collé une » la narguai-je, sans la quitter des yeux. « Je suis sûr que tu es super excitée, autant que moi, à l'instant précis, et que rien qu'à l'idée de ce que je pourrais te faire, tu te sens rougir, tu commences à avoir chaud... »

Ma main droite glissa sur sa hanche, toujours bloquée sous moi. Je remontai doucement, jusqu'à ses fesses, puis son ventre, ses seins, sa nuque. Une fois à ce niveau, je caressai sa lèvre inférieure de mon pouce, en l'observant très attentivement, cherchant le moindre signe de faiblesse de sa part.

« En tout cas, moi, j'ai envie de toi » annonçai-je franchement, en souriant d'une air satisfait.

Je me redressai ensuite et libérai ma prisonnière. En boxer, on voyait clairement – pire ! – quelles pensées m'animaient, c'était une preuve éblouissante. Debout devant elle, je jouai avec l'élastique de l'unique bout de tissus qui recouvrait encore mon corps.

« Avoue que des réveils pareils, tu en rêverais toutes les nuits ! » m'amusai-je, en suivant des yeux ses courbes affriolantes. « Bon, sur ce. Je te laisse. Tchao, bella. Je vais piquer une petite tête dans la piscine des Pi Sigma ».

Leur Bâtiment était le plus proche, et je savais de source sûre qu'ils avaient une piscine dans leur jardin. Élémentaire, il me suffirait de passer par-dessus la clôture. Ils n'avaient pas de chien de garde, eux ! Contrairement à ces abrutis de Nu Zeta et leur Batman à la con. Foutu labrador, on aurait vraiment dû le faire empailler avec Emer', quand on en avait eu l'occasion.
Une fois la main sur la poignée de sa porte, je me tournai vers Carry et lui lançai un regard de défi.

« Rien ne t'empêche de m'accompagner, ceci dit en passant... »

Je voulais qu'elle me suive. Qu'elle cède à mes avances, petit à petit. Pas aussi facilement, même si la mise en bouche était parfaite. Il fallait qu'elle me courre un peu après, j'étais presque sûr que ce qu'il venait de se passer lui avait donné envie de le faire. Du moins, je l'espérais ! Si ce n'était pas le cas, j'allais me sentir vraiment, vraiment frustré.

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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyJeu 14 Aoû 2014 - 15:00

Si il y avait bien quelque chose que la brunette détestait, c'était ça. Ce gars était tout ce qui faisait qu'elle avait ce comportement avec les garçons. Il était exactement la raison pour laquelle elle les prenait pour des abrutis et ne faisait rien de plus que s'amuser avec eux. De toute évidence, c'était souvent ce qu'ils voulaient, et lui ne devait pas être bien différent. Honnêtement, si elle l'avait seulement aperçu, il se pourrait qu'elle serait allée vers lui, mais maintenant, autant être honnête, c'était plus du tout ce qu'elle ferait en le voyant. Le type trop sur de lui, qui sait parfaitement qu'il plait, qui sait parfaitement qu'il est mignon, qui sait parfaitement que quand il le veut, quand il a "besoin", il n'a qu'à claquer des doigts pour qu'une fille accourt et écarte les cuisses. C'était pitoyable. Ce mec était désespérant et bourré. Enfin, pas suffisamment pour se tromper de chambre, ou peut être qu'il ne supportait vraiment pas l'alcool. Mais c'était bizarre. Il était bizarre.
Il avait clairement une idée précise derrière la tête, peut être même trop précise pour quelqu'un aux prises de la boisson ... Ouais. C'était louche.
Les nerfs à vifs, Carry faisait un effort considérable pour ne pas se jeter sur lui et lui décrocher un bon coup de poing qui lui abîmerait son si joli minois. Quel connard ! Vraiment ! Ce gars se montrait vraiment entreprenant, du genre qu'il se rapprochait d'elle, prit son visage entre ses mains avant qu'elle ne se dégage de son emprise d'un air fier. Et il semblait content en plus ... Le sourire qu'il affichait ... Craquant. En d'autre circonstances, sans doute, mais pas là, pas maintenant, pas dans cette chambre.

L'australienne était sexy, jolie, classe et ... Hors d'atteinte pour un mec comme lui. Dommage. Elle n'avait pas dans l'intention de lui courir après ou de se battre avec d'autre pour l'avoir. Jamais. Mais, tout de même, dans son regard ... Dans son regard à lui, il y avait quelque chose d'enthousiaste. De l'espoir ? Elle espérait que non, parce qu'il allait tomber de haut. C'est dur pour un mec qui a qui il veut quand il le veut, d'échouer avec une possible conquête. Oh oui, c'est dur, pour la fierté en fait. Des fois ça fait tout remettre en questions chez certains et ça, c'est drôle.
Mais pas sur que lui, soit de ce genre.
Pour faire durer le plaisir de la chute, la brunette qui jusque là résistait, eut l'idée de jouer un peu le jeu. D'un air séducteur, elle approcha son visage de mâle et effleura ses lèvres des siennes. Il y croyait. Oui, il y croyait vraiment. Quel con. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes.

"Le lit est étroit, tu devrais faire attention de ne pas tomber, tu sais..."

Sa voix avait un ton à la fois charmeur et ironique, qui allait parfaitement avec son geste. D'un coup, elle le poussa hors du lit et l'honora d'un sourire amusé. Et bim. Dans sa chute, il laissa échapper un juron. Il s'était fait avoir comme un bleu. Elle était déçu. Et elle avait décidé de le lui faire savoir. Du bout des lèvres et très faiblement, elle murmura "Et beh ... C'était tellement simple ...". Oui, ça l'avait été. Simple. Ce gars ne devait pas avoir plus qu'un petit pois dans la tête. Tout dans la bite, comme on dit. Le spectacle était drôle, à la limite de l'humiliation. Pour lui, hein. Pas pour elle. Non. A quatre patte sur son lit, la jeune fille se pencha. Elle dominait, c'était incontestable. D'ailleurs, en position de "reine", elle lui ordonna en silence et d'un geste de déguerpir. Et, manque de pot, monsieur semblait rebelle et lui lança d'une voix normale, qu'elle pouvait toujours rêver. Ou était passé son accent d'alcoolique ? Il venait de s'exprimer tout à fait normalement, mais ce n'était pas le plus important. C'était qu'il avait désobéi. Elle hallucinait. Savait-il que si elle le voulait, elle pouvait porter plainte ? Savait-il qu'il avait la loi contre lui ? Enfin, normalement. Carry n'en était pas certaine mais de toute évidence, elle n'irait pas jusque là. La situation était bien trop imprévisible et amusante pour se plaindre. Ça pimentait un peu sa vie, après tout.
Ouais, c'était drôle. Mais quand même spécial ! Depuis quand les mecs s'immisçaient de cette manière dans des chambres ? La question était stupide. Carry savait très bien que c'était devenu courant de nos jours.

Le jeune homme était beau. Et l'australienne avait tout le loisir de l'observer quand il prit sa pose de beau gosse, limite dieu grec. Il savait parfaitement ce qu'il faisait. Il savait mettre les choses en avant, surtout quand il le fallait et la, visiblement et ne pouvait faire que cela. Pitoyable. Mais pas bête. Bien qu'elle était décidé à tenir tête et à ne pas le laisser la faire tomber sous son "charme", la jeune fille ne se gênait tout de même pas pour apprécier le spectacle. Oui, il était bien foutu, oui, avec lui ça devait pas être de la rigolade, mais non, il ne l'aurait pas. Pas elle. Quoi que ... À la réflexion, Carry se demandait si pour une fois, elle ne devait pas mettre de fierté de côté et finalement elle en venait toujours à la même réponse : "Qu'il aille voir ailleurs."
Si seulement il était du même avis ...
Toujours dans sa position parfaite, il afficha un large sourire tout en annonçant qu'il avait, après ce qu'elle lui avait fait, deux possibilités. Avant qu'il ne les énonce, l'Alpha espérait entendre quelque chose comme "Je peux rester ou partir" mais c'aurait été trop beau ... Non, bien évidemment qu'il n'avait pas une seule seconde pensé à ça, c'était impossible. Et si ça avait été le cas, elle n'aurait pas totalement compris. Au contraire, le blond décida qu'il pouvait se venger ou ... Se venger. Tout simplement.
Au son de se mot, la brunette souffla "Te venger .. ?". Le regard toujours séduisant, elle n'eut pas le temps de réagir puisque déjà, l'inconnu grimpait sur le lit, et de sa force tira sur les jambes minces de sa victime pour l'allonger sur le lit. En fait, tout s'était passé très vite. En quelques secondes, il s'était retrouvé à moitié allonger sur elle et à lui immobiliser presque tout le corps. Seuls ses bras étaient encore libre de leurs mouvements et elle comptait bien s'en servir. Hors de question de se laisser faire.

Avant qu'elle n'ait eu le temps de dire ou d'entreprendre quoi que ce soit, le type positionné sur elle, lança "J'espère que tu aimes les chatouilles, princesse !"
Q-Quoi ?! Des chatouilles ? Sans pouvoir se rendre totalement compte de la chose, elle fut soudainement obligé de tordre son buste dans tous les sens en tentant de barricader son ventre afin d'empêcher les doigts de l'autre abruti de le lui toucher. Inutile. Tentative vaine. À chier. Il était beaucoup trop costaud pour elle, ses bras et ses mains ne lui servait à rien contre lui.
Étonnamment, Carry, malgré elle, fut prise d'un rire qu'elle ne contrôlait plus. Ça frôlait le fou rire. Oui, inutile de le cacher, elle craignait. Elle craignait vraiment les chatouilles. D'une voix qu'elle ne parvenait pas à stabiliser, elle lâcha comme elle le pût : "C'est bon ! Ça suffit ! Arrête ... J'en peux plus .. C'est trop ... Ahahah !"
Quand il plongea ses yeux dans ceux noisette de la jeune fille, elle lui lança, essoufflée : "Ca y est ! T'as enfin décidé de me foutre la paix ?"
La encore, c'était totalement ironique parce qu'elle savait qu'il n'était pas du genre à abandonner. Elle ne le connaissait pas spécialement mais son regard voulait tout dire.
Toujours en la fixant, il ne semblait pas avoir prêté attention à sa remarque.

"C'est vrai que c'est dommage, je t'avais fait l'honneur de te choisir pour cible ce soir... et tu m'envoies me faire foutre. Pourtant, on sait tous les deux que je suis vachement plus canon que le dernier type que tu t'es tapé, je me trompes ? Maintenant que tu sais pourquoi je suis là... tu as changé d'avis ?

Ahah ! Ça c'était drôle ! Qu'est ce qu'il en savait, hein ? Au dernière nouvelle, le dernier mec avec qui Carry avait couché, c'était Ty. Et dans son souvenir, ça avait été agréable. Le sigma étant un mec plutôt mignon et bien foutu, tout de même un peu niais sur les bords m'enfin. L'un comme l'autre avait leur style hein, le propre genre. Mais il était vrai que celui qui la "dominait" à présent était plutôt pas mal. Vraiment pas mal. Alors comme ça, il lui avait fait "l'honneur", -carrément- de la choisir pour "cible" ... Et beh ! Si ça c'était être gentleman, hein !
Ah ! Non, mais oui ! Il lui posait la question, quand même ! Il demandait l'autorisation qu'il se passe quelque chose. Et la, elle eut envie! Envie de l'envoyer se faire foutre dans les règles de l'art mais elle n'eut pas le temps puisqu'il ajoutait que si même après cela elle refusait c'était parce qu'elle devait être malade ... Ah ... De lui résister c'était avoir un problème .. D'accord ! Tout était plus clair !
"[color:809d=ff66ff]D'accord je vois ... Donc, d'après toi, tu es tellement irrésistible, ou magnifique, ou je ne sais quoi que lorsqu'une fille te résiste, c'est elle qui a un problème ? Et bien ... C'est un point de vue ... Mais tu sais quoi, je dois être vraiment atteinte, pour avoir envie de faire ça ...

D'un geste rapide, elle venait de lui collait une baffe. Mais pas une petite, une bonne grosse gifle bien violente. Passant une main autour du cou masculin, elle le tira vers lui pour lui murmurer : " Et ça aussi ..." Puis elle l'embrassa. La ce n'était pas une feinte, juste une vrai baiser. Mais s'il savait ..
Quand elle interrompit leur baiser, elle le fixa, sourit, puis lâcha d'un ton moqueur.
"Tu sais à quoi je pense la ? Je suis juste en train de me dire que celles qui sont vraiment malade, c'est celles qui cèdent à tes avances. Maintenant, dégage.

Elle n'avait pas répondit à sa question. Elle n'avait pas dit oui, ni non. Et c'était dommage que tout se passe ainsi parce qu'il lui faisait envie. Très envie. Mais non, c'était non. Il n'avait qu'à aller voir une de ces filles faciles qui lui procurerait assez de plaisir, ou en tout les cas suffisamment pour ce débile soit satisfait.

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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyLun 11 Aoû 2014 - 19:51

Les femmes font une chose effroyable, pour nous les hommes. Elles se mordillent la lèvre inférieure, avec un air de sainte-nitouche... exprès ou pas, moi ça me donne juste des pulsions abominables. Voir Carry écraser sa lèvre pulpeuse sous ses dents me démangea, et je faillis jeter mon plan aux orties pour lui sauter dessus directement et passer aux choses plus sérieuses. Heureusement, je réussis à me contenir tant bien que mal, tandis qu'elle détournait la tête pour - je l'espérais - éviter de me reluquer et ainsi tomber sous mon charme d'Apollon.
Lorsque je pris son menton entre mes doigts pour l'obliger à me regarder, elle me lança un sourire moqueur. Madame avait sa fierté, apparemment. Et la peau douce, agréablement chaude et lisse sous mes larges mains. Elle me fixa quelques secondes puis, d'un geste sec, dégagea son visage de mon emprise. Mon sourire s'étira, et je lui soufflai mon haleine de whisky à la figure en riant doucement. Hin, hin, hin, typiquement le gloussement de l'abruti trop sûr de lui. Je ne le faisais même pas exprès, c'était naturel pour moi d'être un con au gros cou. La jeune femme approcha ses doigts de mon visage, à son tour, et frôla ma peau si doucement que je sentis un frisson dresser les poils le long de mon échine. Elle se déclara désolée de me décevoir, et me dit qu'elle n'était pas comme toutes ces poufiasses qui me couraient après.

" C'est dommage, n'est-ce pas ? "

Pas du tout, si elle savait. Elle était tellement plus intéressante qu'une Kaira Jones ou une Ashley Smith - deux idiotes de pompoms girls -, parce qu'elle au moins représentait un défi. Une fille moins accessible, c'est plus excitant qu'une conne qui écarte les cuisses sur demande. Ces filles-là, on les garde pour quand on a rien d'autre sous la main. Puis, il y a celles comme Carry. Fières, peut-être un peu trop... canons, sûres d'elles mais juste ce qu'il faut, pas à l'excès. Et enfin, le top of the top : les Nina Palmer. Les stars du lycée, les bombasses sexuelles déjà prises et beaucoup trop sûres d'elles, justement. J'adorais Nina, mais faisant moi-même partie de la catégorie " top of the top " - OH LE VANTARD -, je ne me voyais pas essayer de la séduire au risque de finir ma vie avec elle tant nous ferions un couple parfait.
Carry ne me laissa pas me perdre dans mes pensées. Elle se pencha sur moi et nos lèvres se frôlèrent. Un instant, je faillis croire que c'était gagné... comme un con, parce qu'elle venait de me dire le contraire, mais j'étais tellement sûr de l'effet que je faisais aux femmes que je me laissai berner juste assez pour baisser ma garde. Déjà, l'excitation prenait le dessus sur mon plan de clodo alcoolique à deux balles. Quand soudain...

" Le lit est étroit, tu devrais faire attention de ne pas tomber, tu sais... " me susurra la belle brune, en me poussant d'un geste vif.

" Wooo...h ! "

En moins de temps qu'il ne faut pour dire " baiser ", je me retrouvai le cul par terre ! Surpris, je laissai échapper un juron. Je me redressai sur mes coudes, les jambes en l'air, restant à moitié étendu pour pouvoir croiser le regard de l'Alpha Psi. Elle était à présent penchée par-dessus son lit et me regardait avec un sourire en coin qui signifiait très clairement que c'était bien fait pour ma gueule, et que j'étais vraiment beau à regarder, jeté par terre comme une vieille chaussette. Ahaaah, elle voulait jouer ?! On allait jouer !
Du doigt, elle pointa la porte, comme pour me dire " allez, casse toi maintenant ". Mais là, elle pouvait toujours rêver ! On ne repousse pas Trevor Seyton sans en subir les conséquences, parole de Rho Kappa.

" Alors là ma biche, tu rêves " riquanai-je, en renonçant à mon air d'ivrogne.

Plus question de jouer les types bourrés, ça avait été drôle 2 minutes mais de toute évidence, c'était une technique de merde. Il faudrait que j'en informe Emer', des fois qu'il voudrait un jour essayer. A moins que cela ne soit déjà fait, évidemment. Après tout, mon meilleur ami était un Maître dans l'Art de se prendre des râteaux.
Je me redressai tout à fait et, assis par terre, appuyai mon avant-bras sur mon genou. Dans cette pose, et en caleçon, Carry avait tout le loisir d'observer mon entrejambe. Leçon numéro 1 : toujours montrer qu'on a des atouts, même quand la situation est désespérée.

" J'ai deux options. Soit je me venge tout de suite, soit... " commençai-je, tandis que mon sourire s'étirait. " Hm, tu sais quoi ? En fait, la deuxième option est nulle : je vais me venger dans la seconde ! "

Je me redressai d'un bond et sautai sur le lit à côté de Carry, en attrapant ses jambes d'un bras. Je tirai et la renversai sur le côté, sans trop de mal vu ma taille et mon poids - qui devait faire presque le double de celui de la jolie brune -. Je m'allongeai presque entièrement sur elle, pour bloquer ses jambes... et avançai mes doigts vers ses côtes.

" J'espère que tu aimes les chatouilles, princesse ! " lançai-je en agitant soudain mes 10 doigts, mais pas trop fort pour ne pas lui exploser le ventre non plus.

Je l'embêtai un instant ainsi, puis arrêtai de la chatouiller pour plonger mes yeux dans les siens. J'avais toujours une haleine d'alcool, mais à ce stade, Carry devait avoir deviné que je n'étais pas saoul.

" C'est vrai que c'est dommage, je t'avais fait l'honneur de te choisir pour cible ce soir... et tu m'envoies me faire foutre. Pourtant, on sait tous les deux que je suis vachement plus canon que le dernier type que tu t'es tapé, non ? " avançai-je, sans même savoir de qui il s'agissait. " Maintenant que tu sais pourquoi je suis là... tu as changé d'avis ? "

Je posais quand même la question, on ne sait jamais.

" Oh, et si ta réponse est non, c'est que tu dois être malade, ma belle ! Dans ce cas-là, je te propose une petite douche froide pour te rafraichir un peu les idées " ironisai-je, en m'imaginait la jeter dans la piscine la plus proche - mais avaient-ils seulement une piscine, dans leur jardin...? -, ce qui ferait d'elle une charmante Miss Tee-Shirt mouillé !
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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyMer 18 Juin 2014 - 21:47

Carry était, comme chaque personne normal devrait le faire, pour une fois en train de dormir. Et dieu savait si en ce moment, elle avait du mal à prendre du repos. Entre cauchemars, insomnie ou réveil à trois heures du matin par une alarme comme quelques jours plus tôt, elle n'y parvenait plus. Mais cette fois, cette nuit, elle y arrivait, elle rêvait même. De Joy qui traînait avec des pouffiasses d'Eta, Kurt qui marchait, deux panneaux qui indiquaient deux directions différente. Elle savait qu'elle rêvait et franchement ça commencer à la gonfler. Elle voulait que ça s'arrête, et franchement elle avait du penser trop fort. En effet, subitement elle reçu une charge sur le corps, et pas quelque chose de léger non. Quelque chose de lourd . Ou plutôt quelqu'un. Quelqu'un qui visiblement croyait être dans sa chambre, à moins que ce ne soit Mikah, mais elle se souvenait que c'était impossible. Le jeune blond ne devait pas être ici cette nuit. Alors qui ? En tous cas, c'était un mec, qui sentait l'alcool, et complètement abruti par celui ci. Quand il demanda qui c'était qui se trouvait dans son lit, à lui, ça avait eu le don d'énerver encore plus la jeune fille, qui fallait bien le dire, n'était pas vraiment de bonne humeur après ça. Elle répondit donc d'une voix énervée que c'était sans doute plus elle qui devait poser la question que lui, et que ce dit gars ferait mieux de la lâcher immédiatement avant qu'elle ne le fracasse de nerfs. Sur ces bons conseils, l'intrus de la chambre 7 lâcha prise.

Profitant de la liberté de ses mouvements, l'Alpha Psi, tenta d'atteindre l'interrupteur qui gérait l'alimentation de la lampe de chevet pour identifier l'inconnu. Une fois la pièce baignée de clarté, elle posa les yeux sur un mec, franchement plus que bien foutu, assis près d'elle sur son lit en boxer. Il était canon, certes, mais elle n'allait lui faire aucune faveur. Il l'avait réveillé, c'était mauvais pour lui. Très mauvais. Elle pouvait pas mettre de nom sur ce visage mais elle l'avait déjà vu, quelque part. Au sein de Wynwood ou en dehors. Elle ne savait pas, elle s'en foutait. Tout ce qui l'importait c'était que ce type avait réussi à pénétrer dans sa chambre, dans une tenue parfaitement légère laissant traîner toute ses fringues sur le sol, et étant complètement bourré. Il pouvait être sur et certain qu'il allait en prendre plein la gueule .. Ou pas.
D'abord très remontée, elle lui demanda de lui expliquer ce qu'il faisait dans sa chambre, vêtu seulement de ce boxer -c'était pas comme si c'était ce qui la dérangeait mais bon-, l'insultant au passage de con.

Vraiment, ce type, qui qu'il était, était un con, un abruti, un perdu, un paumé, un chieur. Il avait réveillé Carry aux alentours de cinq heures du matin, et trouvait encore le moyen de ... De lui faire un numéro de charme ?! De la draguer ? C'était une blague là ? La jeune fille commençait même a se demander si ce n'était pas une idée a la con de Joy, ou de Ty .. Ce qui était plus probable si ça venait du jeune homme et encore que ... Le ... Le ... Le perturbateur, puisqu'il en était un, quand la demoiselle lui reprocha d'être la, ria, d'un rire qu'elle trouvait agaçant. Qui lui donnait envie de le tuer encore plus qu'avant. Nerveusement, l'australienne de mordit la lèvre inférieur détournant le regard pour reprendre son calme. Calme que d'ailleurs, elle ne fut pas en mesure de récupérer, puisque, comme si tout ce qui se passait déjà ne suffisait pas, l'inconnu s'était rapproché d'elle, avait posé une de ses mains, derrière le dos de la brunette, bien a plat, réalisant une espèce de pression, qui l'empêcherait de trop bouger. Puis, toujours avec des problèmes de prononciation, il dit:

" C'pit-être moi qui rêve, non ? J'suis sûr que les filles canons dans ton ge... enre, hips, je les mets dans mon lit touuuutes les nuits. C'pas grave si on est dans ton lit, ch'rie, on peut faire ça ici aussi. Entre gens canons, toussa."

Emmerdeur, vantard ... Tout les défaut lui allait à lui. Il se croyait réellement tout permis, et franchement, il allait tomber de très, très haut. Lorsqu'il avait prit entre sa main le menton de Carry pour tourner son joli visage vers le sien, celle ci avait sourit, d'un sourire moqueur, en réponse à son sourire ... Sûrement censé être ravageur, et qui l'aurait été dans un autre contexte. Elle l'aurait trouvé sans doute extrêmement séduisant dans une autre situation. Mais vu les circonstances, la, elle avait juste envie de lui foutre une baigne pour abîmer, son beau sourire.
Ce mec était vraiment trop sur d'elle à son goût, il devrait peut être redescendre un peu de son petit nuage sur lequel il est maître, car, là, il ne l'était pas. S'il avait l'habitude que toutes les nanas de Wynwood et d'en dehors se jettent à ses pieds, il allait être déçu. Carry n'était pas comme ça. Elle valait un peu mieux que ça.
Des ses yeux bruns, elle scruta le jeune homme, et d'un geste désintéressé de la main, elle libéra son menton de l'emprise de ce con.
En fait, elle pensa même à un truc stupide qui, a coup sur, remettre cet abruti en place.

"Désolé de te décevoir mon beau... -à son tour, elle frôla le menton de ce "beau" du bout des doits- ... mais je ne suis pas comme toutes ces pouffiasses qui te courent après. C'est dommage n'est ce pas ...

Se rapprochant un peu plus de lui, elle fit en sorte que leur lèvre se frôlent presque, puis le fixant dans les yeux, elle sourit et murmura "Le lit est étroit, tu devrais faire attention de ne pas tomber tu sais .." Trop tard, a peine avait elle finit sa phrase qu'elle le poussait déjà hors du matelas. Bon ... Tant qu'il ne se cassait rien, c'était pas bien grave. Il avait du se faire un peu mal au cul, mais ça le refroidirait sûrement. Carry, contre toute attente, trouvait ça marrant. Ce mec qui pétait plus haut que son cul, n'aurait jamais du venir dans cette chambre. Il ne savait pas sur qui il était tombé. Ouais, il ne devait pas le savoir. A moins qu'il n'est été mal renseigné par ces connards qui, par vengeance voulait faire mauvaise réputation à la demoiselle. Tant pis pour lui. Si c'était le cas, ça lui servirait de leçon, la prochaine fois il ne les écoutera pas.
Tandis que l'inconnu, le cul au sol, devait se demander si c'était une bonne idée d'être venu, la jeune fille s'avança près du bord, regarda le pauvre gars un sourire narguant sur les lèvres, et du doigt, lui indiqua le chemin de la porte. Il allait peut être refuser de partir, et dans ce cas ce serait certainement amusant .. Tout restait a voir. Mais en tous cas, qu'il reste ou qu'il parte Carry n'en avait pas fini avec lui, c'était clair.
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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyMer 18 Juin 2014 - 19:18

Une voix nerveuse, un peu perçante sous l'effet de la colère, répondit à ma sublime question. Je savais déjà qui se retrouvait coincé sous moi, mais il fallait que Carry pense que je m'étais bêtement trompé de chambre et que ma présence ici n'était pas du tout voulue. Apparemment, le plan fonctionnait plutôt bien.

" C'est qui ? Tu me demandes c'est qui ?
- C'est quiiii ? " insistai-je sur un ton d'abruti, emprunté à un de mes amis quand il se mettait à parler à un animal de compagnie.
" Tu crois pas que c'est moi qui devrait poser la question là ? Déjà, avant de faire les présentations -à cinq heures du matin-, tu vas me lâcher de suite avant que je te foute ma main en pleine tronche ! "

Elle ne menaçait pas l'endroit approprié, qui lui était d'ailleurs largement offert - on ne sait jamais, des fois que je l'aurais réveillée en plein rêve érotique -, mais je ne voulais pas non plus qu'elle soit super énervée. En tout cas, pas en rage au point de ne même pas se laisser approcher. Je décidai donc de la lâcher, comme elle me le demandait. Je bougeai mes mains de ses épaules et quittai la position califourchon que j'avais adoptée un peu plus tôt, pour simplement m'asseoir sur le côté le temps qu'elle se redresse. La jeune femme attrapa l'interrupteur de sa lampe de chevet et l'alluma, ce qui baigna la pièce d'une clarté aux tons chauds et me fit légèrement cligner des yeux. Quand je les rouvris et les posai sur Carry, elle m'observait presque des pieds à la tête, surprise que cela soit moi et pas un Alpha Psi, sans doute. Une bonne surprise, je l'espérais ! En même temps... qui aurait été fâchée de ME trouver dans son lit, franchement ?! A part peut-être Scarlett, je ne voyais pas. A la pensée de mon ex, je sentis mon sexe se durcir un peu dans mon boxer, ce qui me fit sourire. Elle avait toujours autant d'effet sur moi, cette petite Khi Omikron de malheur. Heureusement pour moi, Carry ne se doutait pas à qui je pensais... et si elle voyait ce qu'il se passait là-dessous, j'osais espérer qu'elle le prendrait comme un compliment. Une fois son inspection terminée, ses sourcils se froncèrent un peu et je sentis l'orage arriver. Intéressant !

" Espèce de con ! Tu m'expliques ce que tu fous dans MA chambre, limite à poil ? Regarde toi, t'es ivre mort ! T'arrives même plus à trouver ta chambre ! Et là tu débarques en me demandant ce que JE fous dans TON lit ? Je rêve là ! " s'exclama-t-elle, visiblement furieuse.

Je laissai échapper un rire idiot, presque naturellement tant la situation m'amusait. Ce qu'elle était plaisante, cette fille. Avec un vrai caractère, elle, au moins ! Pas comme les idiotes de Khi et de Nu Zeta. Je me rapprochai un peu d'elle et posai la main juste derrière ses fesses, à plat sur le lit, de façon à la coincer un peu avec mon bras pour qu'elle ne prenne pas la fuite trop rapidement. De plus, en me rapprochant, elle sentirait bien le whisky. Parfait.

" C'pit-être moi qui rêve, non ? J'suis sûr que les filles canons dans ton ge... enre, hips, je les mets dans mon lit touuuutes les nuits " répondis-je en mimant un type ivre mort.

Ma main libre attrapa son menton, et je tournai son visage de force vers le mien.

" C'pas grave si on est dans ton lit, ch'rie, on peut faire ça ici aussi. Entre gens canons, toussa " ajoutai-je, avant de lui décocher un sourire dévastateur - du moins, dans ma tête, il l'était... mais Emer' se moquait toujours de moi quand je faisais ce qu'il appelait ma tête de play-boy -.

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MessageSujet: Re: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyMer 28 Mai 2014 - 17:07


Dans une contrée fort, fort lointaine...

Oh un éléphant rose ! Un .. Un éléphant rose ?! Raah putain ! Et voilà ! Carry faisait encore un de ces rêves à la con ! Non mais vraiment ... Entre les araignées géantes d'il y a deux soirs, les Gobelins violets d'hier avec leur fringue verte et leur chapeau pointu et ces foutus éléphants roses maintenant, c'était trop ! L'australienne se demandait vraiment ce qui se passait dans sa tête pour qu'elle en arrive à rêver des trucs aussi stupides! Là, ça devenait grave, très grave. Certes, l'inconscient était quelque chose d'inconnu et de mystérieux, mais personne n'avait jamais dit qu'il s'y passait ce genre d'événement ! Pourquoi des éléphants roses ? Et puis pourquoi pas Joy en Êta Iota pendant qu'on y était ?! ...
"Que ! Que-Que-Quoi ?! Joy ! Qu'est ce qui t'arrive ?!" La Khi Omikron ... Ou anciennement Khi Omikron était accompagnée d'une bande de fille poudraient et refaites entièrement ... Et voilà ! À cause d'elle, la rouquine toute mignonne était devenue une véritable ... Pouffiasses ambulante ! "Oh putain .. C'est quoi ce bordel ?" elle rêvait où sa .. Cavalière au bal de promotion passé venait de la snober volontairement ? Oh et puis merde. Au pire quoi ... Elle rêvait c'est pas comme si il pouvait lui arrivait quelque chose si ? Suffisait juste qu'elle se déplace qu'elle ait un choc et elle se réveillerai ! Elle ne croyait pas si bien penser. Un choc, sur qu'elle allait en avoir un, et elle allait finir plus que réveiller, c'était à n'en pas douter.

Après avoir aperçu Joy en pétasse, Ty en fille des rues, Mikah en chocolat et Kurt debout sur ses jambes, l'Alpha se trouvait à une intersection, qui menait à deux endroits différents indiqués par des panneaux. Beh tiens ! Manquait plus qu'un chat bizarre et c'était parfait. On se serait cru dans "Alice au pays des merveilles", vraiment ... Dans les choix possibles, il y avait soit Chantilly, soit Cranberry. C'était quoi ce rêve tout sucré la ! Non sérieux fallait que ça s'arrête ! L'adolescente commençait à en avoir ras-le-bol sérieux !
Pouvait pas y'avoir une alarme qui la réveillerait d'un coup comme la dernière fois ? Non, parce que la, ça l'arrangerait bien, vraiment.
Elle attendait face aux panneaux que quelque chose se passe mais toujours rien.
Bon ... Beh quand il fallait y aller, fallait y aller. C'était parti pour Cranberry. En fait, elle avait trop peur de ce qui l'attendait au bout de Chantilly ... Avec l'esprit pervers qu'elle avait parfois, il pouvait tout arriver.
Au bout de quelques minutes de marche, elle s'arrêta au pied d'un arbre tentée par les fruits qu'il faisait. Tendant sa main, elle s'apprêtait à en saisir un ... Et se réveilla. Mais pas ... C'était pas un réveil délicat! Pas du tout même ! Elle n'avait été réveillée ni par son réveil, ni par un coup de téléphone et encore moins par elle même. Elle venait de recevoir un coup horrible sur tout le flanc droit.

Se redressant sur lit, elle tenta de prendre ses esprits comme elle pu. Son bras gauche était profondément endoloris par le poids qu'il avait supporté toute la nuit et ... Mais quelle heure était-il ? Un fracas résonna dans la chambre. Bon sang ! Mais qu'est ce que foutait Mikah ?! Quoi ? Mikah ? Non ... Mikah n'était pas là, il lui avait dit qu'il ne rentrait pas ce soir la, qu'il passait la nuit ailleurs et était parti sans donner plus de détails -et dieu merci. Si ce n'était pas son colocataire alors .. Alors il y avait un inconnu dans sa chambre ! Sous l'effet de surprise, elle tenta de prendre son téléphone mais fut saisi par .. Par elle ne savait qui, d'un manière plutôt violente. La demoiselle était plutôt choquée. Elle jeta un coup d'œil au réveil qui indiquait cinq heures du matin et chercha à se détacher de l'emprise du type. Oui parce que ça ne pouvait pas être une fille vu la force .. À moins que ce soit une Rho Kappa ... Raah ! Qui était assez con pour débarquer dans une chambre à une heure pareille ? Une chambre qui n'était pas la sienne !
Au moment où elle allait se mettre à hurler ou à balancer des insultes dans tous les sens, l'identité masculine de la personne se confirma puisqu'il demanda d'une voix grave, qu'est ce que Carry faisait dans ... son lit !? Son lit à lui ? Oh d'accord .. Tout devenait plus clair pour l'australienne. Ce gars, vu l'odeur de son haleine était complètement bourré et s'était planté de chambre ... La, l'alpha bouillonnait de l'intérieur. Elle cuisait, elle s'auto brûlait presque. Cet abruti s'était trompé de chambre, l'avait réveillé en lui tombant dessus et encore il osait demander "C'est qui, d'abord ?"

C'est qui ? Il était vraiment sérieux ? La elle allait péter un plomb! L'alcool avait visiblement un très mauvais effet sur cet abruti fini! Il allait prendre cher. Déjà qu'en temps normal, Carry n'était pas la jeune fille la plus adorable de l'univers, quand elle était réveillée -et d'une telle manière- c'était fini de son côté calme.

"C'est qui ? Tu me demandes c'est qui ? Tu crois pas que c'est moi qui devrait poser la question là ? Déjà, avant de faire les présentations -à cinq heures du matin-, tu vas me lâcher de suite avant que je te foute ma main en pleine tronche !"

Ouais... Elle était réellement de mauvaise humeur. La journée allait être la pire de certain qui lui tomberait sous la main. Déjà, lui, qui qu'il soit, allait prendre cher, pire, elle risquait de le démolir !
Une fois libre de ces mouvements, elle essaya d'atteindre la lumière depuis son lit, ce qu'elle parvint à faire. La pièce, enfin, baignée de clarté, Carry resta .. Sur le cul.
Elle avait déjà vu ce gars quelque part... L'Alpha ne parvenait pas à mettre un nom sur son visage, à l'identifier. Elle ne parvenait pas non plus à dire où elle l'avait vu, ni même quand, mais sa tête ... Sa tête ne lui était pas inconnu. Elle l'avait sans doute déjà croisé, ça ne faisait aucun doute. Un mec mignon, canon, et musclé comme lui, ça ne s'oubliait pas. Non, et puis merde ! Elle n'allait pas le mater si ? Et beh si ... Il était vraiment pas mal. Mais bon ... Dommage pour lui, ce n'était pas sa belle gueule qui allait atténuer la colère qui grandissait en la demoiselle.
Qu'est ce que lui, foutait dans sa chambre, à cette heure ? Et en boxer en plus !
Ça allait être le feu.

"Espèce de con ! Tu m'expliques ce que tu fou dans MA chambre, limite à poil ? Regarde toi, t'es ivre mort ! T'arrive même plus à trouver ta chambre ! Et la tu débarques en me demandant ce que JE fou dans TON lit ? Je rêve la !

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MessageSujet: Not my bed. Oops. Carry.    Not my bed. Oops. Carry.  EmptyMer 28 Mai 2014 - 15:04

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Pas un bruit ne régnait dans la Confrérie des Artistes. Que cela soit dans les salles dédiées aux différents arts que pratiquaient les membres, dans les douches, la salle commune ou bien les chambres, tout était calme. Chacun dormait sur ses deux oreilles, c’était les examens pour la plupart des membres et tous se reposaient pour être en forme le lendemain, afin d’étudier efficacement et/ou réussir ses épreuves du jour. C'était le moment idéal pour une incrustation en chambre dans les règles de l'Art ! Ma cible du jour ? Une jolie poupée artiste, au regard de braise et au corps de rêve, Carry. Cette fille, elle pose les yeux sur toi et tu te sens violé autant que flippé, elle n'a pas vraiment ce que j'appellerais un regard sympathique. C'est excitant, c'est comme si elle te lançait le défi d'oser l'approcher... et Dieu sait à quel point j'aime les défis ! J'étais certes en examens aussi, mais ma prochaine épreuve était dans trois jours. J'avais donc le temps de me distraire un peu... et de sortir mon engin, qui n'avait pas vu la couleur d'un vagin depuis des lustres !
Je poussai la porte de la Confrérie et me dirigeai directement vers la salle de bain commune aux garçons. J'avais eu une longue journée sportive et je puais comme un chacal, mieux valait attaquer dans des conditions optimales. Il était presque 4h45 du matin, personne ne viendrait me surprendre à cette heure-ci. Je me débarrassai de mes vêtements, que je jetai au sol un peu n’importe où. Une fois nu comme un vers, je rentrai dans une cabine et soupirai. Une bonne douche froide, cela réveille ! Je restai longtemps sous le jet, appréciant le silence autour de moi. Voilà un avantage à être insomniaque : on est pas beaucoup dérangé dans ce genre de situation. Je finis quand même par sortir de là, au bout de 10 longues minutes sous le jet revigorant. Je m'essuyai vite fait, attrapai mes vêtements sous mon bras et enfilai seulement mon boxer banc qui laissait deviner qu'il se cachait des choses intéressantes dessous. Direction : la chambre de Carry. Je passai devant celle qui avait appartenu à mon frère, Edgard, et me pinçai les lèvres. Cela remuait toujours de drôles de souvenirs, de me retrouver ici. Je repensais immanquablement à la nuit ou nous étions devenus amis, lui et moi. Quand Marissa m'avait quitté, il m'avait beaucoup aidé. Et c'est seulement quand je me rendais compte du précieux cadeau que m'avait fait la vie en le mettant sur ma route à Miami qu'elle me le retirait. Comme j'aime à le dire, la vie est une pute... et sur ce coup-là, Ed' n'avait plus eu de crédit pour la payer. Une fois devant la porte de la jolie Alpha, je me secouai. Il ne fallait pas que je pense à mon frère, ou j'allais rester mou et ma présence ici ne servirait à rien. De la poche de mon pantalon, je sortis une flasque de whisky. Pour me donner du courage ? Certainement pas, je n'avais pas besoin de ça. Il me fallait juste l'haleine de type bourré, histoire d'être un minimum crédible. Je bus quelques gorgées et la remis dans la poche de mon jeans.

Il devait être 5h quand je poussai la porte de sa chambre. Les vêtements que je tenais sous mon bras retrouvèrent la direction du sol, temporairement. A pieds nus, je me faufilai en silence vers le lit dans lequel dormait la belle brune, et m’y laissai tomber lourdement. Cela faisait partie de mon plan ! Le fait de s’écraser ainsi sur elle la fit sursauter, et la réveilla pour de bon en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. L’haleine vaporeuse d’alcool, je me redressai vivement sur les genoux et attrapai les épaules de la jeune femme pour la maintenir en place – réflexe de survie en cas d’attaque, haha –.

« Qu’est-c’que t’fais dans mon lit ?! » marmonnai-je en prenant une voix d'ivrogne, « C’est qui, d’abord ? »

J'avais envie d'éclater de rire, rien qu'à deviner la tête qu'elle devait faire en ayant droit à un réveil pareil. Mais pour la bonne marche de mon plan d'attaque, que je testais pour la première fois ce soir et qui était plus que digne de figurer dans le "Livre des Rôles" de Barney Stinson, il fallait que je reste sérieux et que je joue le type mort saoul jusqu'au bout.


Dernière édition par T. Trey Seyton le Mer 18 Juin 2014 - 18:29, édité 2 fois
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