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 Loup y es-tu ? Que fais-tu ? M'entends-tu ? (April)

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MessageSujet: Re: Loup y es-tu ? Que fais-tu ? M'entends-tu ? (April)   Loup y es-tu ? Que fais-tu ? M'entends-tu ? (April) EmptyMar 23 Sep 2014 - 17:07

Une grosse goutte d'eau tomba sur la photo. C'était une goutte comme toutes les autres et ce n'était pas la première fois que ça tombait sur cette photo. Des gouttes comme celles-ci, il en était tombé beaucoup, sur d'autres photos. C'était très courrant.
En général les gouttes tombaient en bas ou au milieu du papier glacé. ça dépendait du moment, des circonstances. Quelques fois les photos s'abîmaient à causes des gouttes, ou bien, elles réussissaient à sécher avant.
Si les photos étaient sur ordinateur, c'était super! Les gouttes d'eau ne pouvaient les abîmer. Mais en revanche, elles tombaient sur le clavier.
Si en revanche, elles étaient sur un écran d'Iphone ou d'Ipad, l'écran était mouillé, et là, il fallait vite tout essuyer!
Quand les gouttes d'eau tombaient, en général, il y avait toujours une grosse pile de klenex roulés ou froissés en boule à côté et des paquets de mouchoirs pas loin.
Les gouttes d'eau n'étaient pas vraiment des gouttes d'eau. Enfin si...elles étaient formés d'eau à 100 %....d'eau et d'amertume. D'eau et de tristesse.
Les gouttes d'eau étaient salées, amères et piquaient les yeux. Elles ravivaient des souvenirs lointains heureux qui étaient maintenant douloureux, elles faisaient mal au coeur.
Ces gouttes d'eau tombaient souvent, à chaque fois que cela était nécessaire. Parfois elles tombaient involontairement.
Je suis bien placée pour le savoir: c'est moi qui pleure.
Je pleure à chaque fois que je vois ses photos, à chaque fois que j'entend son nom. Je pleure à chaque fois que je pense à lui. Il me manque. Beaucoup. Trop même.
Je ne cesse de penser au jour où il a disparu, à ce maudit jour où il faisait gris. Je me souviens, c'était un jour d'orage.
Je pleure à cause de lui.
Non, je pleure pour lui...Chad. Chad Spencer. Le surfeur...
Chad était un bon petit-ami. Bon, j'avoue, il n'est pas beau comme Taylor Lautner, mais au moins, il était beau à l'intérieur. Il est très commun comme gars. Paytah Yellow est milles fois plus beau que lui à l'extérieur. Mais je l'aimais. Il était tout pour moi.
Chaque mois, chaque semaine, chaque jour, je reharde une photo de lui. Une seule. Une parmi des milliers d'autres, parmis des photos souvenirs.
Aujourd'hui, je regarde une de celles où nous posions si souvent ensembles.
Il est brun, souriant, et tiens une planche de surf à la main. Il n'est pas bronzé...pourtant, le soleil tapait cet été là. Mais Chad ne bronzait jamais. C'était le bon vieux temps. Cette photo datait de trois ans. C'était quelques mois avant la disparition de Chad.
Disparition...Je préfère employer ce mot plutôt que "mort". C'est bien mieux. Surtout que Chad a réellement disparu.
Une nouvelle larme s'échappe de ma paupière. Elle glisse le long de ma joue et tombe avec un gros bruit sur la photo, en bas, à droite, non loin de l'autre goutte.
J'essuie mes joues, puis mes yeux. Je regarde encore et uen nouvelle fois la photo. Une blondinette et un brun, côte à côte, sur la plage, regardant le photographe (ma mère) et tenant chacun une planche de surf à la main.
Cette photo ressemblait beaucoup à celle où j'avais gagné la compétition de Surf en 2010, sauf que là, je n'avais pas la coupe en or entre les mains, ni la médaille autour du cou.

Je soupirais, touchais la photo doucement, puis je la glissais dans mon mini sac à bandoulière noir. J'essuyais mes yeux, puis, repris ma route. Je marchais dans les rues de Miami depuis le début de l'après-midi, cherchant un coin sympa pour faire la fête. Je n'avais pas encore ouvers un seul cahier depuis ma rentrée et je ne comptais pas le faire. Je voulais juste m'amuser et c'est tout. Je passais devant un magasin où je me reflétais à travers les vitres. Je portais une long débardeur noir, un mini short en jean et de grandes bottes en cuir marron style Cow-Boy version Cow-Girl. J'avais comme accesoires mes dix bracelets en argent et en laines tressées ainsi que mes bracelets en plastiques, mes deux chaines en argents et un long collier autour du cou, mes créoles à mes oreilles et mes bagues en argent à mes doigts. Je m'étais mis de l'eye-liner autour des paupières et du ascara sans oublier du far noir. Le problème, c'est que la moiié du mascara avait coulé à cause de mes larmes de tout à l'heure. Heureusement, je les avais vite essuyé pour limiter les dégâts.
Mes longs cheveux dorés flottaient dans le vent, ondulés et coiffés à la va vite. Je sentais le parfum Amor Amor à des kilomètres à la ronde.
Ne connaissant pas Miami, je décidais de demader aux passants "les bons plans" de la ville. Je voulais savoir où trouver les meilleures boutiques de fringues, les meilleures discothèques, les meilleurs endroits où une élève de Senior Year devait éviter pour réussir ses examens. Mais moi, j'étais rebelle, et je ne voulais pas réussir. Mes parents m'avaient dit de bosser cette année, sinon j'irais à l'école militaire. Or, l'année venait de commencer et je ne faisais aucun effort pour étudier. Normalement, il fallait se mettre dans le bain dès les premiers jours après la rentrée pour avoir une chance de réussir son année et pour ne pas décrocher. Mais l'école était le cadet de mes soucis.
C'est pour cela que je ne révisais pas en ce bel après-midi et que je me balladais à Miami.
Je pris mon casque, le branchait sur mon portable et allumais la musique à fond. Je me me mis à chanter à tue tête les tubes les plus célèbres du moment, faisant exprès d'exaspérer les passants.
Je faisais des pauses de temps en temps pour demander des infos sur les meilleurs endroits aux passants, pour répondre à mes SMS ou pour reposer mes pieds, car c'était fatiguant de marcher dans la ville à pied.
C'est pendant une de ces pauses que j'avais sortis la photo de Chad et que j'avais pleuré. Mais là, j'avais repris la route, déterminée à trouver "les bons plans de Miami".
Je repérais dans une ruelle un jeune-homme à l'allure rebelle et brun. Je m'approchais de lui puis ôtais mon casque que je mis autour de mon cou. La musique j'aillissais des écouteurs. Les décibels étaient très élevés, mais tant pis.
Je fis un sourire à l'inconnu et lui lançais joyeusement: "Salut! Moi c'est April May Summer! Je viens d'arriver dans le coin et je suis un peu paumée tu vois? Je ne connais pas la ville quoi! Je cherche des endroits super cool pour faire la fête, m'amuser tout ça....Tu pourrais peut être me conseiller...?". Je fis une pause, fis papilloner mes paupières rapidement avant d'ajouter: "...ou même mieux: m'y emmner?".
Mes yeux lui disaient: "Please".
Je voyais bien ce brun en guide touristique, me faisant visiter Miami et me recommandant les bons coins qu'il ne fallait pas louper! Je ne connaissais personne et il fallait bien que je me renseigne sur la ville où mes parents m'avaient envoyés de force (c'était soit Miami, soit l'école militaire!). Je sentais que le jeune-homme qui était en face de moi me ferait bien rigoler et que je ne m'ennuyerais pas avec lui. Il semblait être un rebelle qui connaissait les meilleurs coins et "bons plans" de Miami.
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MessageSujet: Loup y es-tu ? Que fais-tu ? M'entends-tu ? (April)   Loup y es-tu ? Que fais-tu ? M'entends-tu ? (April) EmptyMar 16 Sep 2014 - 22:35

En ce jour du mardi, milieu de ce mois de septembre, j'avais décidé de laisser tomber le repas de midi à la cafétéria infecte de mon cher lycée. Dès la fin de mes interminables heures de biologie, à l'intérêt aussi inutile qu'ennuyeux, je quittais l'établissement pour aller me faire un break dans un bar du coin, histoire par la même occasion de retrouver quelques vieux amis de Miami qui avaient la chance de ne pas faire partie de cette école de bons bourgeois. Je prenais également un malin plaisir à parcourir la ville à bord de ma Cadillac Ciel Concept noire, une simple merveille de la technologie. J'avais toujours eu un petit faible pour ce genre d'engin, sans être matérialiste pour autant. Je savais qu'avec le compte en banque familial, je pouvais en avoir tout un garage si l'envie me prenait. Je n'en voyais juste pas l'intérêt.

Après mon frugal repas de midi, moi et deux de mes camarades nous retrouvions dans une petite ruelle pour parler de quelques affaires peu scrupuleuses. Je ne cacherais rien du tout, nous parlions drogue. Non, j'allais tout de suite vous retirer toutes idées stupides et trop rapidement fondées sur ma personne. Je ne me droguais pas. Voilà. C'était dit, c'était clair, c'était vrai. Je n'étais pas ce genre de personne qui laisserait passer sa santé pour son état mental pour quelques minutes de plaisir mal perçu. Je reconnaissais qu'il m'arrivait de tirer une cigarette à mes heures perdues, ça n'allait généralement pas plus loin. Mais si un jour, pour une raison ou une autre, je prendrais un joint, j'en serais néanmoins capable. Si moi, je n'avais pas pour habitude de me faire tourner la tête, avoir les yeux en spirale et sniffer la cocaïne avec des chamois en bikini buveur de bière, rien ne m'empêchait d'éprouver un certain plaisir à le proposer à d'autres. Je n'étais pas un dealer pour autant, mais j'en avais dans mes relations. J'avais d'ailleurs beaucoup de monde dans mes relations et énormément de personnalité utile pour se sortir d'emmerde ou y entrer sans encombre.

Après une discussion bien engagée, nous reprenions la route, à trois dans ma cadillac, sur une avenue principale. Non loin d'un feu, au carrefour, je ne pouvais pas me rendre compte de ce que disaient deux flics à ce niveau là.

- Eh !

Interpella l'un d'eux à son collègue, désignant la belle voiture de loin et ajoutant :

- Regarde qui s'amène.

- Laisse tomber, tu vois bien qu'il nous file toujours entre les doigts. Ce genre de gosse, on ne peut pas les coincer.

Les voyant discuter là bien sagement, je ne pouvais m'empêcher de jeter un regard complice à mes compères avant de défier ma monture de la trajectoire de la route, jusqu'à venir me garer près d'eux, car l'un d'eux, semblait me connaître. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir que je reconnaissais moi même ce regard si vicieux derrière ses lunettes de soleil ! Hum bon, pour la petite histoire, j'avais plusieurs fois eut affaire avec les flics mais lui me connaissait bien puisqu'il m'avait déjà mis en garde à vue deux fois ! Quelle joie de le revoir. Prenant un air faussement surpris et ravi, je lui lançais avec une réelle insolence qui se voulait discrète, sous les sourires sarcastiques de mes compagnons :

- Mais c'est mon copain le policier !

M'exclamais-je. Autant s'amuser un peu, je savais qu'ils ne pouvaient rien contre moi. A part me faire prendre mon temps peut-être.

- Mais quelle coïncidence ! Qu'est ce que tu peux bien faire ici ? Tu veux garder un oeil sur moi ? Tu sais, c'est normal après tout.

L'homme devant moi restait totalement silencieux et désirait avant tout garder son calme. Il souriait même, de la même façon qu'une parole annonçant "Rira bien qui rira le dernier." Son camarade à ses côtés, n'avait pas l'air ravi du tout, mais devait rester à l'écart en devinant le côté personnel de notre...relation ? Si j'ose dire. Taquiner les flics parce qu'ils ne pouvaient rien contre toi, c'était au moins une chose amusante à faire dans la vie. Cela dit, comme voulant faire part au jeu, ma très chère connaissance flic répliqua :

- Exact. Et ça, c'est une nouvelle voiture cher monsieur Lawyer ?

Il se voulait sarcastique lui aussi. Il prenait par aux mêmes jeux de regards et de subtilité. D'un air fier, je jouais le mien jusqu'au bout :

- Oh oui ! Elle a tout pour plaire, c'est une petite merveille, un vrai bijou. Je suis plutôt ravi de ce que je possède, contrairement à toi je pense. Que dire de toi ? Avec sa pauvre voiture et son phare lumineux ? Et ton bel uniforme ? Je te trouve triste à mourir, comme un poulet de basse cour. Dis-moi mon grand officier, combien gagnes-tu en un an de travail ? Je dirais...trente mille dollars ? C'est un peu près ce que je peux avoir sur mon compte en banque en restant un bon garçon avec les parents et un petit voyou dans les rues.

Je lui fis un clin d'oeil taquin avant de redémarrer la voiture et de reprendre la route. Mes deux compères riaient, un peu stupidement, je devais le reconnaître. Lorsque j'arrivais à destination, non loin d'un immeuble, c'était pour les larguer en cours de route, ils avaient à faire dans le quartier. Je restais garé un petit instant sur le vieux trottoir dépravé de cette rue, histoire de boire un coup à une mini bouteille de bière que je rangeais dans la boîte à gant de la voiture. Je pris ce temps de calme et de solitude durant lequel mes pensées se rivèrent soudainement sur le visage de Joy. Une nouvelle soeur à peine connue qui disparue sur l'instant. Puis vint les visages du reste de la famille, tous encore là et en bonne forme. Ma rêverie m'entraîna sur le froid visage de mon paternel, que je m'étais juré de tuer un jour. Le soleil tapait sur la voiture, moi également, ce qui ne me déplaisait pas sur l'instant, mais une ombre cacha soudainement cette illumination. Je redressais mon regard vers une silhouette qui venait de s'approcher. C'était une demoiselle. Jeune, belle et blonde, qui tapait agréablement l'incruste dans mon champ de vision.
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