Never laught of someone... ▬ «
I'm boarding up the windows
Locking up my heart
It's like every time the wind blows
I feel it tearing us apart
Every time he smiles
I let him in again
Everything is fine
When you're standing in the eye of the hurricane
Here comes the sun, here comes the rain
Standing in the eye of the hurricane
Here comes the sun, here comes the rain
Standing in the eye of the hurricane
He picks me up like
He's got the way of the hurricane
And I think I'm fine like
I'm in the eye of the hurricane
He picks me up like
He's got the way of the hurricane
And I think I'm fine like
I'm in the eye of the hurricane
Oooh ooh ooh
Oooh ooh ooh »
Je baissais le micro et tournais la tête vers Pay et Li Na. La DJ (Li Na) avait fait un bon mix de son tandis que Paytah Yellow était à la batterie. Pay m'avait épaté : j'ignorais qu'il avait de si bon talent musicaux. Avant que je ne chante Hurricane, il avait chanté Heart On Fire (il a une bonne voix quand même) et avait même dansé avec Li Na tandis que je m'occupais de la musique de fond sur un mini ordinateur. Avant Heart On Fire, j'avais dansé pendant que Li Na chantait et que Pay était à la guitare électrique. Le groupe de Pay, les Siouxx avait plongé dans la faïte après le départ de deux de ses membres, alors le pauvre Sioux avait collé des affiches partout dans la ville pour trouver des artistes afin d'entrer dans son groupe qui était normalement réservé qu'aux Sioux.
Pay qui m'avait rencontré à la plage avait littéralement craqué sur moi et m'avait demandé de venir dans son groupe. J'avais accepté rien que pour danser, car j'adore la danse. Sauf que lorsqu'il m'emmena chez lui pour l'Audition, il m'auditionna pour chanter, et voyant que j'avais une voix de rock, il me demanda d'être aussi soliste.
J'avais écrit Hurricane en un rien moins de temps et le Chef des Siouxx (Pay) avait adoré. Notre concert avait duré 30 minutes, malgré les demandes du public pour qu'on continue. Le public était enthousiasmé et notre petit concert fût un succès. Nous reçûmes les applaudissements et des cris accompagnés de sifflements.
Après le concert, Pay et moi filâmes à la plage pour faire du surf. Le petit Sioux était exaspérant. Il m'énervait vraiment par moment, ou bien, il me faisait marrer. Il n'était pas encore un séducteur, il avait beaucoup de choses à apprendre. Je décidais une fois pour toutes de mettre les points sur les I, alors qu'il posait sa planche de surf jaune sur le sable fin.
«
Paytah, lui dis-je,
Tu perds ton temps!Tu n'a aucune chance avec moi ! Tu ne sais pas draguer. Arrêtes avec tes tours de magie à deux balles ! Ah et autre chose...Arrêtes de me matter comme ça, en plus tu n'es pas discret ! ». Le mec me fit sa tête de chien penaud. Je roulais des yeux, poussais un soupir puis lui demandais de se bouger pour son cours de surf. Je n'avais pas de temps à perdre avec un timide collant et soûlant qui était puceau qui plus est !
La seule personne que je connaissais à WHS était Pay. Je devais faire de mon mieux pour trouver une solution afin de me faire le plus de connaissances possible. Ce ne serait pas difficile : j'étais très amicale et bavarde. D'ailleurs je soûlais Pay avec mes paroles, tellement que je parlais comme une radio -je voyais bien qu'il était exaspéré-, mais c'était donnant donnant : lui il m'énervait avec sa drague, moi avec mes paroles.
Après le cours de surf, je proposais à Pay de faire une connerie monumentale en faisant tourner les gens d'un supermarché en bourrique, mais il me dit qu'il ne voulait pas s'attirer des ennuis.
Con, Puceau, Timide, Collant et en plus de ça pas drôle. Je m'amusais alors à questionner le « PS » -puisque c'en en est pas un!- et je trouvais cela très drôle. J'appris donc qu'effectivement il ne savait pas rouler une pelle (je le savais!), qu'il était sorti qu'une fois de sa vie avec une fille (oh la honte) et qu'il voulait sortir avec une certaine Meika.
Je rendis congé à Pay qui s'en alla et pour ma part, je me mis à marcher sur la plage, en maillot de bain qui mettait en valeurs mes formes, mes cheveux blonds attachés en une queue de cheval haute, planche de surf sous le bras.
J'allais dans un stand pour commander un smoothie à la banane. Étant allergique aux fruits rouges et aux noix, je devais oublier les quantités de Soothie framboise, fraise ou cerise vendus. J'avais proposé à Pay de venir boire un smoothie avec moi mais il avait refusé. Ce type est trop con, enfin...tant pis pour lui ! Je me demande bien comment le chef des PS l'a fait rentrer dans la confrérie des Playboys ! Non pas qu'il est moche...c'est juste qu'il n'a pas les qualités d'un PS. Enfin bref...C'est du n'importe quoi ce lycée. Je pense que je vais le rebeller un peu ce petit. Il y a beaucoup de chose qu'il ignore : tout à l'heure il a osé me demander ce que ça voulait dire rouler une pelle. C'est vraiment désespérant. Il faudrait que je lui fasse des cours...et un relooking aussi...il faut absolument que je le débarrasse de sa croix qu'il porte tout le temps ! Je lui ai dit de couper ses cheveux un peu plus parce que c'est un peu trop long. J'espère qu'il va le faire, sinon il ne sera pas un BG. Et si t'es pas un BG, t'es pas un PS. Logique.
Moi, je ne m'inquiète pas pour mes confréries : je sais que je serais à la hauteur.
J’attends mon smoothie, accoudée au bar, les cheveux flottant dans le vent. J'aime Miami. C'est mieux que Los Angeles. Je préfère les vagues miamienes, elles sont plus faciles à surfer, à dompter. Les palmiers semblent plus majestueux que ceux de Californie. Le soleil est plus brillant, les gens plus souriant. J'aime Miami. Je crois que je n'irais plus nulle part ailleurs. Je resterais ici. Miami, c'est pour la vie, c'est clair ! M'en fous de ce que mes parents diront si je ne reviendrais pas après mes études à Los Angeles ! C'est ma vie, ils n'ont pas le droit de me dire ce que je dois faire dans 10 ans, dans 5 ans , ni même dans cinq minutes ou dans deux secondes.
Je suis libre ! Je fais ce que je veux où je veux et quand je veux.
Même draguer le jeune serveur qui rougit en me servant mon Smoothie Banane. Pay devrait prendre mon exemple : un seul battement de cil, un simple sourire et ça y est le mec est comme hypnotisé. Moi les mecs, j'en fais ce que je veux. Je les maîtrise. Ce sont mes jouets. Ils ne peuvent rien faire contre mon pouvoir. C'est comme ça. Et ça m'amuse.
Le mec me demande d'où je viens et si je suis nouvelle. Je murmure : «
Mystère ! Mystère ! » puis je prend mon verre. Je le paie et je saisi son col, m'approchant de lui dangereusement avant de lui souffler : «
Los Angles, Californie. ». Le mec balbutie : il perd ses moyens. Un autre idiot. Il me demande mon nom. «
April. », fis-je avant de le relâcher doucement. Je lui lançais un «
Au revoir ! », me retournais puis m'en allais tranquillement de ma démarche féline, smoothie à la main. Je revins sur mes pas et lui demandais un peu plus de sucre dans mon Smoothie.
Une fois cela fait, je me retournais, mais en même temps trébuchais sur un caillou ou un coquillage, ce qui me fit tomber sur une demoiselle qui était là. Le Smoothie s'étala sur la fille et sur mon bras droit.
«
Merde ! », m'écriais-je avant de relever la tête vers celle que j'avais salie.
«
Je suis désolé. », fis-je avant de me précipiter au stand pour demander du sopalin. Le mec qui avait craqué sur moi, se dépêcha d'exaucer ma demande, et je tendis les papiers à la fille. C'était une asiat', et je suis sûre que si Pay était là, il aurait déjà craqué, le connaissant.
«
Moi c'est April. April May Summer et je viens d'arriver à Miami. Désolé pour ton vêtement. Et toi c'est comment ? »
Je fis un sourire à la brune, pour installer une athmosphère de confiance, parce que j'avais encore une fois été maladroite et provoqué une catastrophe.
Et voilà ! Je me foutais de la gueule de Pay, mais je n'étais pas douée non plus.
Rira bien qui rira le dernier !