Wynwood University
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal

 

 My bloody valentine [Zacc]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



My bloody valentine [Zacc] Empty
MessageSujet: Re: My bloody valentine [Zacc]   My bloody valentine [Zacc] EmptyDim 5 Oct 2014 - 14:50

HRP : On le finit là, Zac s'en va et on se revoit chez les SM...
On voit ça par MP, tu peux le faire clôturer :)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



My bloody valentine [Zacc] Empty
MessageSujet: Re: My bloody valentine [Zacc]   My bloody valentine [Zacc] EmptyDim 5 Oct 2014 - 14:09

    C'est facile d'avoir des regrets et d'avoir honte. Un jour ou l'autre, on finit toujours par faire un truc idiot, malgré notre conscience qui nous cris à l'erreur. Et quand tout arrive, on repense au passé avec un goût amère. L'an dernier, Nat avait honte d'une chose. De ne pas avoir écouter les conseils de son père qui lui disait de ne jamais suivre les inconnus. Car c'était bien ce que Zacc était, un inconnu. Et elle a eu de la chance ce soir là, mais il aurait pu être bien plus dangereux, un mec violent ou pire encore. Plus elle y repense, plus elle à honte d'elle même. Revoir cet homme, en face d'elle, lui brûlait les joues. Non pas d'embarras même bien de regret. Son cœur battait à cent, parce qu'elle se rappelait la honte qu'elle avait ressentit en se faisait jeter comme une mal propre dans la rue. Elle avait peur qu'il la reconnaisse et se mette en sourire de façon moqueuse. Pire encore, et s'il venait lui parler pour lui dire des choses encore plus cruelles. Elle en avait réellement mal au cœur. Son parasol s'envole et elle maudit le vent dans sa langue natale. Allant récupéré son bien, le cœur planqué au fond de sa cage thoracique. Elle s'excuse malgré tout, un peu acide sans vraiment le vouloir, la mâchoire si serrer qu'elle en semblait désagréable.

    Ce fut la scène avec les enfants qui l'a surpris le plus. Elle s'était déjà faite une opinion du garçon, elle ne pensait pas qu'il serait doué avec des mioches. C'est alors qu'elle comprit, qu'il ne l'avait pas du tout reconnu. Elle regarda l'enfant, surprise, secoue la tête en esquissant un sourire. Elle n'y avait même pas penser.

    Était-ce bien le même garçon que l'an dernier ? Pourtant, elle n'oubliait jamais un visage, surtout dans de tel circonstance. Elle n'arrêtait pas de le dévisageait et vu comment il la regardait, ça devait se faire sentir. Elle l'étudia, cherchait un détail qui lui indiquerait, que peut-être, l'homme du passé, était son frère jumeau, une coïncidence qui au fond la soulagerait.

    - On a tous été comme ça un jour, pas vrai ? En tout cas, j’espère que maintenant vous arriverez à continuer votre livre tranquillement !

    Elle regarde son livre, qu'elle avait encore dans les mains. Elle planque d'instinct le bouquin, un légère honte la traverse quand elle réalise ce qu'elle lisait. Loin d'être une vrai littérature érotique, l'histoire était assez connu des médias pour mettre dans l'embarras la jeune fille.

    -Oui je suppose...

    Parasol sous le bras, elle se prépare à repartir vers son transat. Elle se retourne plusieurs fois sur lui avec cet air interrogatif sur le visage.

    Se replonger dans le livre était impossible. Le visage de Zacc l'interpellait, quand il tournait la tête vers elle, elle regardait immédiatement ailleurs, puis discrètement laisser glisser ses yeux revenir sur lui. Ça la démangeait de savoir. Comme une croûte qu'on ne devrait pas gratter ! Et si ce n'était pas lui ? Pire encore, et si c'était lui, et qu'il se révèle bien être l'enfoiré qu'elle a rencontrer des mois plu tôt. Maintenant qu'elle était à Wynwood, elle ne voulait pas risquer de se sentir humilié par ce mec à chaque fois qu'elle le croiserait.

    Elle rangea sa curiosité au placard, en se disant qu'elle le lui demanderait si leur chemin viendrait à se recroiser...


HRP : J'ai répondu malgré le temps que j'ai mis à le faire. J'ai pas fait d'action de sa part en me disant que comme ça, on pouvait clore le rp ici (ou le continuer si vraiment tu le souhaite) et partir sur un rp plus actuel, sachant qu'il se seront forcément revu à la fête des SM et qu'elle est en sénior Year actuellement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



My bloody valentine [Zacc] Empty
MessageSujet: Re: My bloody valentine [Zacc]   My bloody valentine [Zacc] EmptyMar 29 Juil 2014 - 13:26


Avant, j’adorais l’été. C’était ma saison préférée… La plage, le soleil brûlant, la mer rafraîchissante qui tombe en rouleaux de douceur sur le sable chaud... J’avais l’habitude de tout ça. En Australie, la mer fait partie de ma vie courante. J’avais mis longtemps à m’y intéresser, parce que nous n’avions pas les moyens de nous payer des maillots de bain et que ma mère n’avait jamais appris à nager. Et les cours, ce n’est pas donné. Alors j’avais attendu, attendu… Quand ma mère avait rencontré Chris Logan, nous ne savions pas à quel point notre vie allait changer. Que sa richesse et sa générosité, et surtout son amour inconditionnel pour ma mère, allaient affecter notre quotidien. Liam et moi avons appris à nager après leur mariage, grâce à un professeur qui nous a suivis toute notre enfance, pour que nous soyons parfaitement entraînés à subir les caprices des vagues bleues. J’avais développé une attirance merveilleuse pour l’eau salée, et j’avais appris à surfer très rapidement. Oui, avant, j’adorais l’été, toute cette agitation, les familles en vacances, les mères qui appellent leurs enfants qui jouent et crient dans l’eau. Mais tout ça, maintenant, me faisait l’effet d’une belle grosse claque. Parce que je ne pouvais plus aller à la mer sans être préparé. Préparé à affronter le regard des gamins curieux, des adultes dégoûtés. Comment leur expliquer que toutes ces cicatrices violacées, ces traces sur mon corps ne sont que des conséquences de l’accident qui a failli me coûter la vie il y a quelques mois ? Les gens écoutent ce genre de récit, non pas pour comprendre et accepter, mais pour se délecter du fait que ce soit arrivé à quelqu’un d’autre qu’à un membre de leur famille. Parce que l’horreur, ça se vend bien. Regardez les magazines, les émissions TV… Ce qui marche, c’est les trucs dégueulasses. Les meurtres, les procès, l’adultère, toutes ces choses indicibles que l’on pratiquera forcément un jour mais en attendant, qu’on regarde avec un air dégoûté. « Ca ne m’arrivera jamais, je fais attention ». Qui n’a jamais dit ça ? Le jeune père qui finit par se tuer avec son gamin en voiture ? La vieille qui assassine son cher mari ? La société est pourrie de stéréotypes et d’illusions. Mais on ne peut pas en vouloir aux gens de croire qu’ils peuvent échapper à leur propre fatalité.

« Ca ne m’arrivera jamais ». Combien de fois ai-je prononcé cette phrase, en secouant la tête bêtement, comme si ça allait chasser le mauvais sort ? Apparemment, je n’ai pas du le faire correctement, parce que ça m’est arrivé. Et moi aussi, tout comme vous, j’ai vu des pubs sur la sécurité routière. « Celui qui roule, c’est celui qui ne boit pas ». Devant les parents, on dit « Mais oui, t’inquiète pas, je ne monte avec personne qui est saoul, et jamais je ne bois quand je conduis ». Cette phrase-là, j’aurais pu l’inventer. Mais on l’a tous fait, rouler avec un verre dans le nez. Personnellement, boire ne m’a jamais empêché de conduire. Et régulièrement. Ce n’était donc qu’une question de temps avant que ma voiture ne s’éclate contre un arbre. Mais je pensais qu’à force, je repoussais le mauvais sort, ou que ça n’arriverait que plus tard, quand je serai un vieux con rabougri, pas un super joueur de foot US qui va passer en pro. Je pensais avoir le temps. On pense tous l’avoir avant que tout nous tombe sur la gueule. On se croit invincible, que des accidents horribles n’arrive qu’aux autres. Et pourtant, on en a connu, des gens qui sont morts dans des accidents. On a vu des enterrements, on a vu des familles en deuil. Mais ce n’est jamais assez pour renoncer à son style de vie. Mais oui, j’ai fais ça pendant des années, pourquoi ça arriverait maintenant ? Ca aurait pu arriver tellement de fois avant !... On est tellement égoïstes, tellement cons quand on a une idée en tête. Surtout à 17 ans. Oui, à 17 ans on est débile. Surtout à 2 jours de son anniversaire. A 2 jours de ses 18 ans. Une nouvelle vie commence, parce qu’on va être majeur, qu’on va pouvoir frimer devant les copains un peu plus jeunes. Parce qu’on a l’âge légal pour boire (du moins en Australie), l’âge de devenir qui on veut, l’âge pour aller à l’université et se taper toutes les filles qu’on veut parce que, eh, c’est gratuit ! Enfin, pas en Amérique, mais ma famille est riche, donc peu importe. Ou du moins, peu importait à l’école. J’allais faire mes preuves, intégrer une université de malade avec mon don pour le sport et ma future bourse pour l’équipe pro. Et pourtant. Il n’avait fallu qu’une fois. Qu’un seul faux pas. Ca va vite quand on ne fait pas attention. Et ça fait mal.

Je ne saurais me souvenir du temps ce jour-là. Est-ce qu’il a plu, est-ce qu’il faisait beau ? A vrai dire, l’alcool m’avait causé mon premier vrai trou noir. Je me rappelais vaguement de cette après-midi là, je venais de larguer une de mes conquêtes un peu trop entreprenante qui envisageait déjà que cette Saint-Valentin serait le début d’une longue liste de fêtes à deux. J’ai du me retenir d’exploser de rire devant elle, tellement elle avait l’air d’y croire à son avenir à deux. Mais… Ce n’était pas mon style, de me poser, d’avoir des enfants etc etc. Je voyais plus loin. La carrière de foot US, les mannequins haute couture, les projecteurs, tout ça. On aurait vu plus tard pour des gamins, j’étais fertile à vie normalement… Même à 70ans j’aurais pu me taper de la belle jambe tranquille. Mais toutes ces choses-là, ces choses futiles, même ça, on me l’avait retiré. Et je me balade avec cette foutue jambe plus proche de la jambe de bois que d’une de chair et de sang, un truc inutile puisque douloureux. Quand on m’a extirpé de cette voiture, j’ai voulu mourir. On m’avait enlevé tous mes rêves. Parce que jamais je ne pourrai me remettre des multiples fractures de cette jambe. Jamais je ne pourrai courir après d’hypothétiques gamins qui riront parce que leur père est un foutu handicapé à 20%. Je me sens détruit. Tout ça pour une seule soirée, une seule nuit. J’avais passé l’aprèm à camper dans les couloirs pour éviter mon ex qui s’était assise devant la porte de ma chambre et qui pleurait toutes les larmes de son corps en m’appelant. Le genre de scène ridicule qui me fatigue. J’avais croisé cette nana… Comment s’appelait-elle ? Natalia ? Natacha ? C’était très exotique, mais je n’arrivais même plus à m’en rappeler. Elle était belle, mais belle comment… Je ne saurais dire. Son physique m’échappe complètement. Elle était belle, c’est tout. Une belle paire de seins sur une belle paire de jambes. Une nana, quoi. Je l’avais abordée, en mentionnant son air perdu. Elle m’avait souri gentiment, toute mignonne, et j’avais attaqué. J’aurais pu la bouffer sur place, mais elle était du genre à emporter, avec son air de jeune vierge effarouchée. J’avais pris la décision de la faire succomber à mes charmes. Je l’avais invitée à prendre un verre avec moi en cette Saint-Valentin, lui promettant monts et merveilles. Au lieu de ça, j’avais surtout invité Whisky et Vodka, mes meilleurs amis. Nous avions passé une soirée plutôt agréable, jusqu’au moment de partir.

- Zac, s’il te plaît, ne fais pas ça…
- Fais pas chier, tu montes ou tu rentres à pied. Dépêche-toi.
- Zac, t’es flippant là.
- M’en branle. Tu montes ou pas ?
- Non, je monte pas avec un mec complètement saoul.
- Mais putain, je vais bien… Vas-y, dégage, tu me gaves ! T’as qu’à rentrer à pied ou appeler ton frérot d’amour…


Saoul, mon cul. J’avais pris la voiture dans des états bien pires que celui-là. J’avais défoncé une ou deux voitures avant celles-ci. Oui, je me sentais plutôt bien. Du moins, c’est ce que je pensais avant de piquer du nez au volant. Une demi-seconde. Une demi-seconde d’inattention, et j’avais fini contre un arbre, à me demander si j’allais mourir. A prier pour que la douleur s’arrête. Pour que je reste avec elle, elle qui avait eu raison de me laisser pourrir contre cet arbre. Et pendant les mois qui suivirent, l’annonce de mes blessures, ma perte de poids, la rééducation… J’avais une seule idée en tête : trouver cette nana et m’excuser. Mais comment s’excuser quand on ne sait même plus le nom ou le visage de la personne que l’on cherche ? J’avais cherché des articles, mais bien sûr elle n’y était pas. Pourquoi elle y aurait été ? Elle n’était pas dans cette putain de voiture ! Je me souvenais du fait qu’elle avait un frère, mais qui était-ce ? Et puis, même si je trouvais le gars, qui dit que sa sœur voudrait me reparler ? Je m’étais conduit comme un putain d’abruti. Un abruti qui s’était auto-détruit. Encore aujourd’hui, je subissais donc les conséquences de ma connerie. J’adorais l’été. Mais maintenant, ce n’était qu’une saison où je crevais de chaud parce que je portais des vêtements pour couvrir mes cicatrices. Et ce jour-là sur la plage n’était pas différent des autres. J’avais choisi un short de bain long, bleu marine, qui descendait jusqu’aux genoux, même s’il ne couvrait pas certaines de mes cicatrices, et un t-shirt blanc avec des rayures fines, bleu marines. Je me sentais un peu mal à l’aise d’aller à la plage alors qu’il y avait tant de monde, mais n’y aller que le soir, ou en pleine nuit, me faisait mal au cœur. Comme si j’étais une bête de foire, un monstre. Je m’étais fais violence ce matin-là pour y aller. Et j’avais prévu de m’enfuir si nécessaire. Je m’avançais sur le sable, savourant la chaleur qu’il dégage, les yeux fermés. Je suis à quelques mètres de l’océan. Je sais que je n’irai pas me baigner. Mais rien que d’être là, je revis. Il y a des enfants, des femmes, des hommes partout. A côté de moi, une jeune femme lit « 50 Nuances de Grey ». J’en ai vaguement entendu parler à l’hôpital. Une histoire de cul entre deux amants, apparemment un peu SM. Pas mon genre de littérature (comme si je lisais), mais elle avait l’air absorbée par le récit. Je regardai la mère, fermant de nouveau les yeux, quand des cris d’enfants me surprirent. Je tournai la tête et me pris un parasol en pleine tête.

-Pardon je suis désolée !


La jeune femme avait quitté son transat pour récupérer son parasol. Elle ressemblait vaguement à quelqu’un que je connaissais, mais qui… Elle avait l’air agacée, presque énervée. Si je l’avais insultée, elle m’aurait parlé de la même façon. Je lui souris gentiment :

- Ce n’est pas grave, ça arrive !


Un des gamins s’approcha de moi, et je m’accroupis pour me mettre à sa hauteur. Il n’avait peut-être que huit ans à tout casser, et il avait l’air embêté. Je pouvais le comprendre. Je mis la main sur son épaule et lui dis en désignant la jeune femme :

- Dis, ça vous embêterait ton copain et toi de jouer un peu plus loin ? Regarde, la dame ici essaie de lire, et vous faites beaucoup de bruit… Vous l’avez dérangée. Tu peux t’excuser je pense, elle a l’air gentille !
- Désolée madame… (Le petit regardait ses pieds, gêné)
- C’est bien bonhomme (Je lui ébouriffai les cheveux et lui tendit un billet de 10 dollars) Tiens, allez vous payer une glace !
- Merci monsieur !!


Le petit partit en courant, le sourire jusqu’aux oreilles, vers son ami. Ils partirent chercher une glace en criant. Je ris et me tournai vers la jeune femme en souriant :

- On a tous été comme ça un jour, pas vrai ? En tout cas, j’espère que maintenant vous arriverez à continuer votre livre tranquillement !

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



My bloody valentine [Zacc] Empty
MessageSujet: My bloody valentine [Zacc]   My bloody valentine [Zacc] EmptySam 19 Juil 2014 - 7:16

My bloody valentine [Zacc] Tumblr_mg015k8RXV1rk3b1io1_500

Nat n'était pas une fille très scolaire, ce n'était pas la pire des cancres mais elle avait énormément de difficultés. Si bien que pendant longtemps, aller à Wynwood pour suivre son frère n'était qu'un rêve, une lubie idiote qu'elle se demandait d'oublier pour rester réaliste. Mais à coup d'effort et de sacrifice, elle a enfin réalisé son rêve. Alors oui, même si techniquement, elle était en vacance scolaire, elle restait dans les parages du lycée, car elle s'y était fait quelques amis, toujours présent pendant l'été. Sam qu'elle connaissait depuis un bout de temps, Olli, Jewel sa meilleure amie et depuis peu, Aiden, même si ami était peut-être un grand mot le concernant. Flâner à Wynwood même pendant l'été, n'était pas du tout une corvée pour elle. Elle avait passer sa matinée en ville avec Jewel et terminer dans les couloirs des Eta Iota, le temps que sa meilleure amie récupère quelques affaires dans sa chambre. Apparemment, occupée pendant l'été.

Mais n'oublions pas que c'était l'été, qu'il faisait une chaleur délicieuse et que Miami, c'était la plage, la mer et le surf. Ayant laissé Jewel après mangé, Nat avait récupéré son bikini et ses affaires de plage pour aller se baigner et lézarder au soleil, histoire de passé le temps. Sergueï occupé au ranch, et ses cours étant arrêter pour la saison, elle devait bien admettre qu'elle s'ennuyait. Toujours active, en cours, à la danse, avec ses amis, son frère. Il se faisait rare les moments où elle se posait sur une serviette à regarder l'horizon.

Dans son nouveau maillot, qu'elle avait demander à sa mère de faire. Elle s'installe sur le sable sec, loin de la marée, des lunettes de soleil pour l'aider à lire malgré la lumière tapante, un parasol et une tonne de crème sur sa peau blafarde pour se garder des coups de soleil. Elle ouvre un bouquin, adolescente pleine de rêve et de fantasme, elle s'attardait sur la célèbre et pourtant médiocre histoire d'Ana et Christian Grey. Si les passages érotiques du livre la faisait horriblement rougir, l'amour et la passion qui les unissaient, la rendait envieuse et rêveuse. La plage était plus que fréquentée, beaucoup d'enfant et de jeunes gens. Elle s'autorisait parfois à lever le nez de son livre pour regarder ceux qui l'entouraient ou passaient près d'elle. Et c'est quand elle repéra le visage de Zacchary, qu'elle écarquilla les yeux avant de se planquer derrière les pages de Fifty Shades of Grey.

Une humiliation personnelle dont elle se souviendra toujours. Accosté par un beau garçon lorsqu'elle se baladait dans le lycée des mois plus tôt, pour voir son frère. Elle s'était faite invité un soir de saint valentin à boire un verre en ville. Seule et incroyablement naïve, Nat s'était dit que c'était peut-être une rencontre du destin et qu'il avait peut-être eu le coup de foudre pour elle. Nan pas qu'elle l'aimait, elle ne le connaissait pas et s'était toujours bloquée sur Samuel. Mais à force d'attendre que le Pi Sigma ouvre les yeux, elle avait perdu espoir et s'était laissé charmer par les mots tentant de Zacc. Mais la soirée plein de promesse s'était tourné en cauchemars, révélant un garçon irresponsable, rustre et irrespectueux, qui ayant trop bu, voulait la faire monter dans sa voiture, quand bien même, il ne marchait pas droit. Et pire encore, il l'avait planté au milieu de la ville en pleine nuit, se contre fichant de son sort. C'était bel et bien la dernière fois, qu'elle s'était permise de sortir sans en avoir l'âge et de suivre un inconnu.

Quand elle le vit, devant elle, presque de côté. Elle se souvint alors pourquoi elle s'était laissé tenté. Certes il avait utilisé les bons mots, mais c'était surtout parce qu'il était vraiment très beau. Comment un homme comme ça aurait réellement pu s'intéressé à elle. Elle se sentait idiote en y repensant. Des enfants couru près d'elle et lui envoyèrent du sable sur elle, elle ferma les yeux en grimaçant et un coup de vent souffla dans ses cheveux détachés. Son parasol s'envole au dessus et la trahis de la manière la plus ridicule qu'il soit. Allant percuter Zacc, alors qu'elle avait essayé de s'en cacher. Elle se lève d'un bond pour aller récupéré son bien et baisse la tête.

-Pardon je suis désolé ! déclare-t-elle, espérant qu'il ne la reconnaisse pas et ne lui balance une remarque acide.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





My bloody valentine [Zacc] Empty
MessageSujet: Re: My bloody valentine [Zacc]   My bloody valentine [Zacc] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
My bloody valentine [Zacc]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wynwood University :: Corbeille :: ARCHIVES AVANT 2023 :: Rps à archiver :: Rps terminés-
Sauter vers: