Red red wine - PV Scarlett.

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Red red wine

Louis / Scarlett

Encore une fois, j'étais passé de "en couple" à "célibataire". Cette fois-ci au moins, j'étais restée amie avec Ilyès et chose la plus étonnante, il tentait de me remettre avec Trey. Enfin, j'vais toujours su qu'Ilyès ne faisait rien comme tout le monde, c'est ce qui le rendait mignon. Enfin, j'allais bien voir comment les choses allaient tourner. Pour le moment, j'avais d'autres choses à faire. Je devais me concentrer sur cette nouvelle année qui commençait, ma première année universitaire et je devais aussi me concentrer sur mon travail au bar. Je profitais donc de ça pour ne pas penser à Trevor et à Ilyès qui voulait me remettre avec.

Aujourd'hui, j'allais d'ailleurs travailler. J'avais donc passé une journée plutôt normale. J'étais alé en cours, j'avais profité des pauses pour travailler un peu et le soir, j'étais retournée à ma confrérie et j'avais de nouveau travaillé. Je profitais d'être seule dans ma chambre pour travailler ce qui était le plus important. J'étais arrivée au bar un peu avant le début de mon service afin de me préparer. Mon service commença et j'allais prendre les commandes des différents clients et les servais en gardant toujours le sourire, comme l'exigeait mon travail. Les heures passaient, le rush était terminé pour le moment, c'était donc un peu plus calme. Il y avait toujours quelques clients dans le bas, mais beaucoup moins que quelques dizaines de minutes plus tôt.

Alors que je m'occupais de prendre la commande d'un habitué, un jeune entra, je le saluais donc avant de reprendre ma commande. J'apportais ensuite la commande au bar pour que mon collègue puisse s'occuper de la préparer. C'est à ce moment, que le jeune homme qui était entré quelques instants plus tôt m'interpella pour me demander de l'aide. Je m'approchais donc de lui et me demandai ce don ilt avait besoin. Il me demanda alors ce qui était buvable sur la carte, me montrant la carte des vins.

« Je dois vous avouer que je ne suis pas une experte en vin. Je sais juste que les vins Français sont les meilleurs » Je lui montrais donc lesquels étaient Français. « Si vous voulez, je peux aller demander à quelqu'un qui s'y connait mieux que moi ? »

Mon accent Allemand devait lui faire comprendre que je ne venais pas du pays où l'on buvait le plus de vin. Mais je pouvais tout de même faire de mon mieux pour l'aider, après tout, c'était mon travail. Et toutes les connaissances que j'avais sur le vin ne pourraient pas vraiment l'aider, ce n'était que de la théorie, pour le vin, le mieux était un vrai expert. Il faudrait d'ailleurs que je me renseigne un peu plus sur ce sujet que je ne maitrisais pas si bien que ça.

Enfin, pour le moment, j'attendais la réponse du client pour savoir si je devais appeler un collègue qui s'y connaissait plus que moi ou non. Même si je doutais qu'il refuse d'avoir l'avis de quelqu'un qui s'y connaissait vraiment. À moins qu'il préfère choisir parmi ceux que je lui avais montrés. À voir.

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Red red wine.

Scarlette Engel & Louis Ameisen.

L’ennui.
L’ennui est la pire des inventions jamais découverte par l’homme.
La plus.. longue, en tout cas. Et laborieuse.

Le poste de tuteur à Wynwood n’était pas encore assez prenant. Les cours reprenaient à peine, les élèves remplissaient peu à peu les dortoirs et les couloirs, mais aucun ne prenaient réellement la peine de se soucier de son niveau en classe. Louis commençait à redouter qu’ils s’en soucient un jour.

Jusque lors, il avait eu du mal à occuper ses journées.

Aujourd’hui, par exemple. Il avait émergé vers 11h, et les yeux mi clos, la tête un peu lourde, il avait décrété qu’il faisait trop chaud pour ne serait-ce que penser à aller faire un footing. Il larva au lit encore deux heures, profitant de la fraîcheur du ventilateur posé à sa table de chevet. Le climat, lourd et humide, de Miami mettait à mal le jeune homme, habitué au doux climat français. La côté Ouest lui manqua, avec ses doux embruns d’océan, ses vents frais..
Finalement, vers 13h, il s’était décidé à prendre une douche, autant pour se réveiller que pour se rafraîchir. Il enfila un short de bain, bleu marine, simple, avec une fine bande rouge, et une autre blanche, sur le côté, avant d’avaler un grand verre de jus d’orange.
Son appartement avait l’avantage, non négligeable, d’être installé prêt d’une des nombreuses plages de Miami. Il avait donc passé l’après midi, les écouteurs sur les oreilles, le nez dans un livre, ou à simplement dormir au soleil, se rafraîchissant en allant régulièrement piquer une tête.

Une jeune femme, à la chevelure d’un roux surprenant, avait poussé l’audace jusqu’à s’installer à côté de lui, et l’aborda comme s’ils se connaissaient de longues dates. Ce procédé l’amusa, et, notant le numéro de la jeune femme alors que celle ci s’en allait, il se promit de la rappeler.

Cependant, quand il rentra chez lui vers 20h, il se sentit seul. A nouveau.
Il prit une seconde douche, se prépara à la va vite un plat de pâtes à la puttanesca, son péché mignon, le tout en caleçon, songeant en silence au programme de sa soirée, et de sa nuit.

L’envie de rappeler la jolie rousse le prit. Mais il était un peu tôt. Un peu trop le cliché du type “qui a la dalle”. Hors de question que Louis devienne un jour ce genre de personnage, ou qu’il en donne la plus petite impression.

Il enfila alors un jean sombre, un tee shirt col en V, prêt du corps, blanc, et, satisfait de cette simplicité, assorti le tout d’une paire de chaussures de ville et partit en vadrouille, clope au bec.
Il rejoint rapidement le quartier festif de Miami, le seul qu’il connaît réellement à vrai dire.
C’est un sale défaut de fréquenter les bars aussi souvent. Non pas que Louis a des penchants pour l’alcoolisme. Non, il aime savourer de l’alcool. Mais pas en boire outre mesure.
Non, l’addiction de Louis, c’est les gens. Les rencontrer, les découvrir. Les deviner. Cependant, derrière ce trait de caractère, se cache l’éternelle déception de gens qu’il ne trouve pas.. à la hauteur. Oui, en réalité, sans être imbu de lui même, sans se sentir d’une quelconque façon supérieur, Louis est souvent déçu de ses rencontres.

En même temps, songe-t-il en entrant dans un bar encore plutôt calme, les rencontres autour d’un verre, ivres, sont-elles les plus solides ?

Il s’installe au bar, sur un tabouret en hauteur, et fixe vaguement la carte.

Il a envie de vin. De vrai vin. Le vin français, italien. Le rouge de chez lui. Pas de la piquette américaine. Cependant, aucun nom ne lui parle, il parcoure la carte, perdu, sans pouvoir réellement se décider.

Il relève alors les yeux, et remarque, rapidement, une serveuse, blonde, à qui il adresse un petit signe, accompagné d’un sourire.

Je crois que sur ce coup là, je vais avoir besoin d’un peu d’aide.. Avez vous la moindre idée de ce qui est buvable sur cette carte ?, lui demande-t-il, en indiquant la carte des vins.

Elle est charmante. Probablement charmeuse, pense-t-il, amusé. Grande, blonde, aux proportions parfaites. Rare. Et assez agréable. Mais Louis revient vite aux yeux de la jeune femme. Détailler une femme comme un morceau de bétail, c’est d’un vulgaire..