Wynwood University
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 I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎

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MessageSujet: Re: I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎   I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎ EmptyVen 28 Nov 2014 - 0:03



I really wish that you were smaller - Nina

Nina était certainement la dernière personne que je m’attendais à voir ici. En fait, je la connaissais assez peu, mais je m’entendais plutôt bien avec elle. Et ça, c’était grâce au bébé. J’avais fait sa rencontre à l’hôpital, lorsqu’elle était venue me rendre visite. Elle connaissait Ki et lorsqu’elle avait su qu’il était papa, elle était venue voir le bébé. Mais seulement, Ki n’était pas là, et nous avions un tout petit peu discuté. J’avais senti chez elle qu’elle était intéressée par le petit, mais que quelque chose la retenait. Peut-être était-ce parce qu’elle ne me connaissait pas ? Nous avions donc repris nos vies tranquillement, sans vraiment passer de temps ensemble.
Et puis je la retrouvais là, devant ce magasin. C’était tout à fait surprenant de la voir là, à contempler un magasin pour bébés. Mais bon, il n’y avait pas besoin d’être mère pour s’émerveiller devant de telles choses. Après tout, c’était la Vie. J’interpellai la jeune femme pour la saluer, et elle fut visiblement surprise de me rencontrer. Elle me salua à son tour, me demandant si j’allais bien et si je m’étais remise de mon accouchement. Oui, je m’en étais remise, tout allait bien de ce côté. Bon, c’était sûr qu’avoir un enfant, ce n’était pas de tout repos. Surtout que j’avais fait le choix de l’allaiter, et il fallait toujours me libérer lorsqu’il avait besoin de téter. Avec la reprise des cours, c’était encore pire. Et la nuit, pour le nourrir, Ki ne pouvait pas le faire à ma place. Mais dans l’ensemble, j’avais trouvé un bon équilibre avec ma nouvelle vie. Équilibre fragile, mais équilibre. De toute façon, la vie était fragile en elle-même, rien n’était simple. Nina me dit qu’elle avait eu besoin de prendre l’air, puis me demanda si je faisais prendre l’air au petit. Oui, c’était ça. J’avais besoin de faire des achats pour lui et j’avais décidé que le prendre avec moi n’était pas une si mauvaise idée. Ça lui faisait découvrir le monde, lui qui commençait à être curieux de ce qui l’entourait.

- Oui, ça lui fait du bien de découvrir le monde extérieur.

Nous discutâmes rapidement, parlant de Kyang Ja qui grandissait trop vite et de nos cours. Nina était bien en droit, ce qu’elle désirait. Elle m’apprit qu’elle étudiait par correspondance, ne pouvait laisser Nathan seul trop longtemps. Ainsi donc, il ne pouvait pas se débrouiller sans elle ? Je ne le pensais pas aussi amoureux. Pas qu’il n’était pas capable d’aimer, mais je ne le voyais pas tomber aussi bas s’il n’avait pas Nina. Dans un sens, c’était mignon. J’acquiesçai.

- Tant que tu t’en sors, c’est le principal ! Et puis je te comprends, être loin de lui, c’est pas le top. Miami est une belle ville aussi, si tu t’y plais, autant y rester.

Lorgnant sur la boutique à côté de nous, je finis par demander à l’ancienne Eta si elle voulait m’accompagner pour mes achats. Je ne la forçais pas, mais comme ça ça nous permettrait de passer un peu de temps toutes les deux. Elle accepta et nous entrâmes dans le magasin. Ça me faisait toujours bizarre de déambuler dans ces rayons. Indéniablement, je ne me sentais pas toujours à ma place. Certes, je l’étais puisque j’étais maman et que je venais pour mon fils. Mais dans un sens … Je n’aurais pas dû être là à mon âge. J’étais beaucoup trop jeune pour avoir un enfant. Enfin, ce n’était pas qu’une histoire d’âge. C’était tout. Lorsque j’étais tombée enceinte, j’étais avec Ki depuis trop peu de temps. Même après un an à ses côtés –et encore, j’étais partie-, j’avais peur qu’il ne soit resté qu’à cause de cet enfant. Il avait sa carrière et avoir une famille en était un obstacle. Etait-ce vraiment stable pour nous comme pour le petit ? Nous avions les moyens financiers, enfin, Ki avait les moyens financiers pour s’en occuper. Sans oublier que dans notre pays, nous deviens être mariés, ce que nous n’étions pas. Je soupirai discrètement. Sans m’arrêter de m’émerveiller sur tout ce que je voyais. Nina m’interpella, une minuscule petite chaussure à la main.

- C’est tellement mignon, ça donnerait presque envie d’être enceinte.

Elle me lança un sourire étrange et je lui souris à mon tour. Je hochai la tête pour confirmer.

- Oui, c’est vraiment adorable. Mais crois-moi, il n’y a pas que les vêtements trop mignons quand on a un bébé ! Je ris, les yeux pétillants. Il y a aussi les « mauvais côtés ». Mais je ne regretterai pour rien au monde.

Nous continuâmes notre progression dans les rayons et je m’arrêtai devant une gigoteuse que je trouvais absolument craquante. Le message qui y était inscrit me rappelait mon âme d’artiste ainsi que celle de Ki. Je demandai alors à Nina ce qu’elle en pensait.

- C’est adorable puis ça fait un peu âme d’artiste cette citation, non ? En plus c’est pas Ki qui dira le contraire. Il va bien ? Je ne vois plus beaucoup de monde à Wynwood à part les PS, les EI et les deux Young.

Je souris à Nina, elle avait pensé exactement la même chose que moi. Je pris alors l’article avec moi dans l’optique de l’acheter. Puis je me remis à avancer et scruter les rayons, tout en lui répondant.

- Il va bien, mais il est pas mal occupé en ce moment, il n’a pas beaucoup de temps pour lui. Je n’aime pas le voir fatigué comme ça mais il fait ce qui lui plaît alors je suis contente pour lui.

Ki avait loupé les premiers jours de cours à cause de son label. Je ne m’en faisais pas pour lui, il était un élève sérieux et très doué, il pouvait facilement se le permettre. Nul doute qu’en quelques heures de travail, il aurait tout rattrapé. Les répétitions allaient se calmer pour lui, mais il continuait à s’entraîner et à danser, c’était son élément. J’aurais aimé le regarder danser un peu plus, ça me fascinait, mais je n’osais pas le lui demander. Déjà, j’avais pu le voir sur scène cet été et j’avais été plus que touchée. Ki était fait pour ça, il était très doué, et ça se voyait qu’il aimait ça. Et même si ça le fatiguait, même si ça lui faisait louper des cours, même si ça mettait un peu notre situation sur le fil, alors je ne pouvais que l’encourager, parce que je voulais le voir heureux.

- Comment il a réagi quand il a appris que t’étais enceinte ?

Je tournai la tête vers Nina, surprise par sa question. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me demande ça. Je rougis légèrement et baissai la tête. Comment dire … ?

- Oh … Euh … Commençai-je. Pas très bien.

J’étais gênée de le lui dire, mais je ne pouvais pas lui mentir. Mentir, ça ne servait à rien. Je finis par relever les yeux vers elle et affronter la vérité.

- En fait, c’est de ma faute s’il a réagi comme ça. J’ai … je suis partie sans rien lui dire. C’est compliqué mais … Nous nous sommes revus par hasard alors que j’étais enceinte de six mois. Et il … il n’a pas très bien réagi.

Je déglutis. Pas très bien réagi ? Il t’a carrément demandé qui était le père, comme si ce n’était pas l’évidence même que c’était lui. Il n’a plus tenu sur ses jambes et il a fait une crise d’angoisse. Normal quoi. Non non, je ne pouvais pas lui dire ça. J’avais beaucoup trop honte de ce que j’avais fait. Si je n’étais pas tombée enceinte … Si je n’étais pas tombée enceinte, alors il serait beaucoup plus heureux. Peut-être que nous serions toujours ensemble, peut-être pas, mais il serait heureux. Sa famille ne nous mettrait pas la pression pour le mariage, et il n’aurait pas d’engagement envers moi. Tout ça était de ma faute.

- Enfin, ça c’était sur le coup. Après … Il m’a dit que je pouvais revenir et qu’il m’attendait. Il m’a soutenue à sa manière.

Je respirai un bon coup. Pourquoi je lui disais tout ça ? C’était ma vie, pas la sienne. Peut-être que je cherchais du soutien ou du réconfort, je ne sais pas.

- Mais tu sais, les premières réactions ne veulent parfois rien dire. Finis-je par lui dire. J’en ai la preuve avec Ki.

Gênée et toujours rouge, je lui lançai un large sourire et continuai mes achats. Je pris quelques vêtements magnifiques tout en faisant attention à leur prix. Ce n’était pas moi qui payait, c’était une raison de plus pour ne pas dépenser plus que de raison. C’était peut-être stupide de me priver d’une partie de l’argent que j’avais à disposition, mais je ne voulais pas le dépenser. Ki me donnait de quoi faire les achats dont le petit avait besoin, et je ne voulais pas qu’il pense que j’étais tombée enceinte uniquement pour faire main basse sur sa fortune. Au contraire, moi je m’en fichais de son argent. J’étais bien plus heureuse pauvre que riche. Tout ce qu’il me fallait, c’était lui et notre enfant, rien d’autre. Après un moment passé dans le magasin, je décidai que j’en avais assez pris et je lui proposai de retourner vers la caisse.

- Sinon, Nathan et toi vous voudriez avoir des enfants ? Lui demandai-je, curieuse.

Nous passâmes à la caisse et nous sortîmes enfin de la boutique. Je ne fis pas attention à ce qui m’entourait et ne remarquait pas le type étrange juste devant la vitrine. Celui-ci nous tourna le dos au moment où je posai le sac sous le landau. Je me rendis alors compte que j’avais perdu l’un de mes sacs contenant des affaires pour le petit. Je me redressai, ennuyée de devoir demander de l’aide à Nina.

- Euh … Dis, je crois que j’ai fait tomber quelque chose à l’intérieur. Est-ce que je peux te laisser le petit le temps d’aller le chercher ?

Elle accepta et je rentrai à nouveau dans la boutique. Je revins sur mes pas et il me fallut quelques petites minutes pour trouver ce qu’il me fallait. Je sortis enfin de là et respirai à l’air libre. Je me penchai au-dessus du landau pour constater que Kyang Ja était réveillé et qu’il me regardait. Je lui souris.

- Il a été sage ? Demandai-je.

Elle me répondit et j’avisai la rue.

- Ça te dit d’aller boire un verre ?
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MessageSujet: Re: I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎   I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎ EmptyLun 17 Nov 2014 - 19:59

Le temps s’écoulait petit à petit et je flânais dans les rues sans but précis. Ah si. Prendre l’air. Ordinairement, il ne me suffisait que de sortir sur la terrasse de la villa assez spacieuse. Il y avait tout ce qu’il fallait pour se détendre : une piscine, des transats, le soleil et même des petits salons extérieurs. Un ponton au bout duquel se trouvaient une table, des sièges et de quoi avoir l’impression de se perdre en plein océan. Pourtant, j’avais eu envie de prendre l’air ailleurs, de changer d’air. Ordinairement la présence de Nathan m’apaisait. Ca faisait 1 an maintenant que nous étions ensemble et en janvier, ça fera 1 an que l’on vivait sous le même toit et j’avais l’impression que rien n’avait changé. Il était toujours celui qui me faisait rire, celui qui mettait parfois mes nerfs à rude épreuve. Il était celui avec qui j’aimais passer du temps, celui pour qui j’avais des sentiments bien présents et depuis un an, il était toujours celui avec qui je voulais passer ma vie. Certes, un peu cliché et pourtant, sans le crier sur tous les toits c’était une chose à laquelle je pensais. Je ne m’en lassais pas, ni de son sourire ni de sa mauvaise humeur matinale et pourtant aujourd’hui il y avait un détail qui changeait, un détail qui changerait beaucoup. S’il l’apprenait, il allait hurler, peter un câble. S’il ne l’apprenait pas, il m’en voudrait aussi de ne lui avoir rien dit. C’était sans doute la raison pour laquelle j’étais là, à me balader dans les rues, posant mon regard sur toutes les vitrines qui retenaient mon attention. Habituellement accompagnée, aujourd’hui seule. Habituellement sûre de moi, aujourd’hui hésitante.

Face à moi, Shin. Jeune Alpha psi que je connaissais depuis peu. Une jeune fille que je trouvais bien courageuse et pourtant, elle avait le mérite d’être souriante à chaque fois que je la croisais. Son bout de chou était tout aussi calme et depuis la dernière fois, il avait grandi. On ne s’imaginait pas combien ça grandissait vite à cet âge là et pourtant c’était un fait. Je fixai l’enfant avec un léger sourire sur les lèvres quand la voix de Shin me fit revenir à la réalité. Shin me demandait ce que je faisais là, en fait pas grand-chose, je n’avais aucun but précis. A part passer du temps ailleurs que chez moi où j’évitais précisément Nathan à qui j’étais incapable de mentir. Il n’était pas con et grillerait facilement qu’un truc cloche, il me connaissait par cœur et lisait en moi comme dans un livre ouvert. Je suis déjà une très mauvaise menteuse à la base, mais face à des personnes à qui je tenais c’était encore plus compliqué. De plus, je ne voulais pas que notre relation soit basée sur des mensonges. On avait réussi à trouver un équilibre sain et reposant, alors autant le garder le plus longtemps possible. J’adresse le même sourire à Shin.

« Euh ça va, j’étais en train de bosser, mais j’avais besoin de prendre l’air ailleurs que chez moi… Donc je me balade. »

J’observais la jeune femme. En effet, elle avait bonne mine et elle avait vraiment l’air épanouie depuis son accouchement, ça faisait plaisir à voir. Au moins, c’était un mal pour un bien. A cette pensée, mon sourire disparu le temps de quelques secondes. Finalement, j’étais contente pour elle.

« C’est vrai que tu as bonne mine, t’es ravissante. Et sinon, tu fais découvrir le monde à ton bout de chou ? »


Je regardai un instant la vitrine devant laquelle on se trouvait et posa mon attention sur l’alpha psi lorsqu’elle répondit à ma question concernant son fils qui était toujours aussi paisible. Je me demandais ce qu’il pouvait bien se passer dans la tête de ces enfants, pleine d’innocence. Avoir un enfant aussi calme devait être un réel plaisir pour les deux jeunes parents. Elle m’informa qu’elle venait faire des emplettes pour son fils qui n’entrait presque plus dans ses vêtements.

« C’est tellement mignon les vêtements pour enfant que c’est presque dommage qu’ils grandissent aussi vite »

Je rigolai et repris mon sérieux lorsque le sujet sur les études se fraya un chemin dans la conversation. Elle avait dû recommencer son année à cause de son bébé. Encore une fois, je ne pouvais m’empêcher de me dire que ça devait être un mal pour un bien. Certes, elle avait doublé, mais en échange elle avait un petit garçon tout mignon qui rythmait sa vie. Haussant les épaules, je rétorquais, me voulant un peu rassurante

« Boh à la fac, on ne les compte pas trop les années. Puis c’était pour la bonne cause » Elle me posa la question concernant mes études à moi, ce à quoi je répondis « Oui ! J’ai vraiment mis les bouchées doubles l’année dernière pour avoir de bon résultat et surtout pour les tests d’entrée et j’ai été acceptée à Harvard en droit. Bon, après j’ai pas vraiment de mérite, mes parents m’ont beaucoup aidé et la maman de Nathan aussi » Je marquais une pause et d’une moue légèrement embêtée je continuai « Je fais ça à distance. Je pouvais aller sur place, mais je suis pas capable de partir aussi loin de Nathan. En plus la dernière fois que j’ai osé partir un peu trop loin de sa vie, il est parti en cacahouète, donc voilà. Ca demande plus de travail, mais ça va je m’en sors jusqu’à présent »

Alors que Shin se décala un peu, je tournai la tête vers un côté de la rue. Une femme âgée tentait tant bien que mal d’éviter le monde et plus loin, un jeune homme avec une casquette, tourné vers une vitrine. N’y faisant pas plus attention, je reportai mon attention sur la jeune asiatique qui me proposa de l’accompagner dans la boutique qui, justement avait retenu mon attention. L’envie d’y entrer de Shin était beaucoup plus légitime que mon envie à moi qui était encore inexistante, ou presque.

« Euh ben oui, pourquoi pas. J’ai rien à faire de toute façon, ça peut être sympa »

La dernière fois que j’avais fait les magasins pour bébés, c’était avec Salma, mais personnellement, j’étais dans une toute autre optique qu’aujourd’hui. Inconsciemment, je sortis mon portable et pianotai sur l’écran avec l’idée de prévenir Nath que mon bol d’air était en fait une bassine d’air et que je n’avais aucune idée de quand j’allais rentrer. De toute façon, il était très probablement concentré sur son jeu vidéo et lorsque ça l’emmerdera, il trouvera sans doute de quoi faire, comme aller chez les Pi sigma ou un truc du genre. Finalement, j’appuyai sur le téléphone rouge pour annuler toute application et remis mon portable dans ma poche. Dans ce magasin, plein de jolies choses. Des peluches adorables, des vêtements trop craquants. Je m’arrêtais sur une paire de chaussures toute minuscule et toute mignonne. Je pris une des deux chaussures dans la main et d’une oreille distraite, j’écoutais ce que la vendeuse conseillait à une cliente. Finalement, tournant la tête dans sa direction j’aperçus ce même garçon à casquette en train de regarder par la vitre. Je fronçais légèrement les sourcils, mais sans y faire plus attention, je posai à nouveau mon regard sur ce que j’avais en main.

« C’est tellement mignon, ça donnerait presque envie d’être enceinte »

Un sourire jaune. Dans un sens, c’était vrai, ça donnait envie, mais là, tout de suite c’était pas du tout ce que je pensais. Finalement ce qui me faisait plus peur qu’autre chose, c’était la réaction de Nathan. Je posai la chaussure à sa place et continuai de regarder. Shin me montra une barboteuse toute mignonne sur laquelle il était écrit « believe in your dream » Je souris inconsciemment, touchant la matière et puis regardai Shin

« C’est adorable puis ça fait un peu âme d’artiste cette citation, non ? En plus c’est pas Ki qui dira le contraire. Il va bien ? Je ne vois plus beaucoup de monde à Wynwood à part les PS, les EI et les deux Young » Malheureusement. Quoi que Dwight, ça allait encore, le pire restait Dwayne. Je repensais à tout ça et les jours à venir qui allaient être de plus en plus compliqués. Curieuse, ou à la recherche de réponses je demandai à l’alpha Psi « Comment il a réagit quand il a appris que t’étais enceinte ? » … Mais Nina, Ki n’est pas Nathan…

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MessageSujet: Re: I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎   I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎ EmptyMer 13 Aoû 2014 - 21:53



Yesterday I saw you in my dream, today you’re in front of me
Il soupire en sortant du magasin. Depuis combien de temps la cherche-t-il, déjà ? Une semaine, deux semaines, trois semaines ? A vrai dire, ça va faire deux mois, mais il n’a pas beaucoup de temps. Il ne peut se déplacer qu’une journée par semaine, le week-end. D’autant plus qu’il ne doit pas éveiller les soupçons de son entourage, alors il fait attention de ne pas être trop absent. Il a déjà demandé à combien de personnes ? Dans combien de magasins est-il entré ? Combien d’heures a-t-il passé à chercher le moindre indice ? Il a montré sa photo des dizaines de fois, pour chaque fois entendre la même réponse « J’ai trop de clients pour retenir les visages de tous, surtout si elle est venue il y a aussi longtemps ». Oui, ça fait quelques mois qu’elle est venue, mais il n’a pas pu la chercher avant. La police est déjà passée normalement, la police a fait une enquête. Mais la police a fini par abandonner les recherches. Pourtant, elle n’a pas simplement disparu. Son sac a été retrouvé, son portable était par terre, cassé, et il y avait même un peu de son sang. Ça veut dire qu’elle a été agressée. Pourquoi la police a-t-elle arrêté de chercher, alors ? Parce que c’était trop tard, il n’y avait plus d’espoir de la retrouver vivante. Et puis de toute façon, son père a dit que ça ne servait à rien de continuer. Il s’en fiche, de sa fille.

Mais lui, il n’est pas d’accord. Non, on ne s’en fiche pas d’elle. C’est un être humain. Un être humain qui a partagé dix-huit années de sa vie avec lui. Un être humain qu’il a protégé. Un être humain qu’il a aimé, et qu’il aime toujours. Peut-être qu’elle a eu des ennuis ? Et si elle était toujours en vie, hein ? S’il y a encore cette chance, pourquoi il faudrait abandonner les recherches ? Parfois, on retrouve des gens des années après leur disparition. Lui, il pense que c’est possible, qu’on peut encore la retrouver. Alors toutes les semaines, il prend sa voiture, et il va à Miami. Il arpente les rues, il pose des questions aux commerçants, aux sans-abri, aux gens qui sont les yeux et les oreilles de la ville. Mais depuis le début, il n’a rien trouvé. Il est aussi retourné dans la petite ruelle où on a retrouvé ses affaires, mais ça n’a rien donné. La rue n’est jamais fréquentée, il n’y a rien à part des poubelles et des rats là-bas. Personne n’a rien vu, personne n’a rien entendu ce jour-là.
Il rentre dans un nouveau magasin. C’est un magasin de matériel d’activités manuelles. Il y a là tout ce dont elle pourrait rêver pour dessiner et pour étendre son art. Elle lui avait déjà dit, elle avait commencé à peindre un peu. Elle aurait voulu apprendre, elle aimait tellement ça. A-t-elle déjà mis les pieds ici ? Il s’avance dans les rayons, observant ce qu’il a sous les yeux. Il l’imagine en train de fouiller, à la recherche de la couleur parfaite, celle qu’elle n’a pas encore dans sa collection. Ou bien elle cherche une nouvelle trousse, celles qu’elle possède étant toutes pleine. Ou encore en train de se faire une réserve de crayon à papier, sélectionnant le gras qu’elle a presque fini, ou celui qu’elle n’a encore jamais eu. Peut-être même qu’elle s’est aventurée dans le reste du magasin, admirant le tissu qu’elle ne savait pas coudre, tout le reste. Comme il la connaît, il peut aussi se l’imaginer en train de faire tomber quelque chose avec son sac, et ramasser en rougissant. Oui, elle est maladroite, très maladroite. C’est aussi ce qui la rend attachante, non ? Sa maladresse lui donne cet air adorable lorsqu’elle fait quelque chose sans le vouloir. Il se dirige alors vers la vendeuse en caisse et s’arrête devant elle, même s’il n’a pris aucun article.

- Excusez-moi. Dit-il dans un anglais parfait malgré un léger accent. Je ne sais pas si vous allez pouvoir m’aider mais … en fait je cherche ma sœur. Elle a disparu en novembre dernier et … elle aurait pu passer par ici. Vous travailliez déjà ici à ce moment ?

Elle hausse les épaules pendant qu’il sort la photo qu’il garde dans sa poche.

- Oui, je travaille depuis trois ans dans cette boutique. Montrez-moi sa photo, même si je ne suis pas sûre de pouvoir vous aider.

Il lui tend alors une photo en noir et blanc. Dessus, une jeune fille souriante, qui salue le photographe tout en arborant un sourire lumineux. C’est une des photos qui représente le mieux sa sœur. Simple, souriante et belle. Elle lui manque énormément. La vendeuse regarde attentivement la photo, la prenant entre ses doigts, puis finit par secouer la tête.

- Je suis désolée, elle ne me dit rien.
- Merci quand même.

Il n’est pas étonnant, ça fait des dizaines de fois qu’on lui dit la même chose. Au moins, elle lui a répondu gentiment, elle a essayé. D’autres ne sont pas aussi accueillants. On lui a même déjà dit sur un ton irrité « Je n’ai pas le temps, j’ai un magasin à tenir et des clients attendent ». Je n’ai pas le temps. Si, quand il s’agit d’une vie, on a toujours le temps. Si on ne le prend pas, c’est parce qu’on ne veut pas, pas parce qu’on ne peut pas. Il sort du magasin déçu, mais il ne va pas se décourager pour autant. Il y a encore des centaines de magasins dans cette ville, il doit bien y avoir une personne, rien qu’une seule, qui l’a croisée et qui s’en souvient. Il a bien déjà pensé à aller demander à ses camarades, à l’école dans laquelle elle allait. Mais ça, la police l’a déjà fait, et ça n’a rien donné. Son colocataire ne l’a pas vue revenir, elle ne lui a pas donné signe de vie, comme ça. Elle aurait pu avoir des ennuis avant, et qu’il s’en aperçoive, mais non. Il ne savait pas ce qui lui était arrivé, et il en était affecté. Ses autres amis non plus n’avaient pas aidé à grand-chose. Alors il a préféré suivre une autre piste, chercher dans les rues.

Il tourne au coin de la rue pour se trouver un endroit où acheter de quoi boire. Il a bien prévu une bouteille d’eau, mais il fait chaud, et il l’a déjà vidée. Il lui reste encore quelques heures. Aujourd’hui, il a repéré des boutiques ou des endroits dans lesquels elle pourrait aller. Comme ce magasin duquel il vient de sortir. Il y a les musées, les galeries d’art, tous les endroits qui pourraient lui plaire. Il achète finalement sa bouteille et en boit de grosses gorgées avant de la refermer et de la ranger dans son sac. Sac dans lequel il récupère une feuille. Dessus, des indications précises sont inscrites. Il raye une ligne avec un pincement au cœur. Puis il continue sa route.
C’est à ce moment-là que son cœur fait un bon dans sa poitrine. A force de la chercher, il la voit partout. Là, par exemple, elle est devant un magasin pour bébés, derrière une poussette, à discuter avec une autre jeune fille. Ses cheveux ont été coupés, et il y a quelque chose dans son visage qui a changé. Mais c’est bien elle qu’il voit. Il secoue la tête et cligne des yeux. Peut-être est-il trop fatigué pour la rechercher. Depuis qu’il a commencé, il lui arrive de faire des rêves dans lesquels il la voit. Parfois, elle passe la porte, souriante et chantonnant qu’elle est de retour. Mais d’autres fois, on retrouve son corps meurtri et sans vie. Il aimerait connaître la vérité. Il a beau se dire que ce n’est qu’une vision et que la jeune fille qu’il voit n’est pas celle qu’il cherche, mais les traits de son visage restent inchangés. C’est bien sa sœur qu’il voit, son adorable petite sœur. Mais ce n’est pas possible, elle a quelque chose de différent de celle qu’il connaît. Et puis cette femme, elle a un bébé. Sa sœur n’a pas d’enfant.

Il déglutit, et son pouls accélère encore. Les secondes passent, longues, et sa vision est toujours là, intacte. Il reconnaît les traits de celle qu’il a vu grandir. Il fait un pas vers elle, fébrile, avant de se raviser. Non, il ne peut pas l’aborder comme ça. Si c’est vraiment elle … Il doit s’en assurer, pour commencer. Il ne doit pas entrer en contact comme ça, il va lui faire peur. Elle a l’air de bien se porter. Comme ça, de loin, il dirait qu’elle a repris un peu de poids, elle qui a beaucoup maigri l’été dernier. Il réfléchit quelques instants à ce qu’il doit faire, et sans savoir comment se l’expliquer, il décide de la suivre. Juste pour vérifier que c’est elle. Il enfile sa casquette, encore heureux qu’il l’a prise, au cas où et baisse un peu la tête. Puis il fait quelques pas vers le magasin, discrètement. Jusqu’à ce qu’elle se mette en mouvement, et qu’elle et son amie entrent.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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MessageSujet: Re: I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎   I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎ EmptyMer 13 Aoû 2014 - 16:27



I really wish that you were smaller - Nina

Les cours avaient repris, le temps avec. Ki venait tout juste de revenir, avec quelques jours de retard sur la rentrée. Il allait donc devoir rattraper les cours manqués. Je savais qu’il n’aurait pas beaucoup de mal pour ça, il était un très bon élève. Je n’avais pas encore trouvé mon équilibre entre le bébé et les cours. Pour le moment, le rythme était plutôt tranquille, ça ne faisait qu’une semaine que nous avions repris. Sachant que c’était la première année d’université, il y avait toutes les explications, et on nous laissait le temps de prendre nos repères. J’avais déjà vécu ça l’année dernière, alors ce n’était pas trop difficile pour moi. Ça me laissait donc le temps pour me caler sur un rythme entre mes cours et mes responsabilités. Pour la suite … J’avais déjà suivi les cours des premières semaines, et travaillé ceux que j’avais loupés. Normalement, j’allais pouvoir m’en sortir.
J’avais besoin de faire quelques achats en ville, et j’avais décidé d’y aller seule pour ne pas déranger Ki. Il devait encore se faire au décalage horaire, et je n’avais pas vraiment besoin de lui, même si je ne refusais pas qu’il m’accompagne. Je vérifiai donc que j’avais toutes les affaires dont j’avais besoin dans mon grand sac. J’emmenais le petit avec moi pour qu’il ne dérange pas Ki en pleurant. Et puis j’allais acheter des choses pour lui, c’était mieux que je l’aie avec moi. Je l’installai dans son landau, vérifiant que j’avais bien ce dont je pourrais avoir besoin pour lui. Il ne fallait pas qu’il ait ni trop chaud ni trop froid. Je devais aussi le mettre à l’abri du soleil.

Une fois prête, je sortis en disant au-revoir à Ki. Je pris mon temps avant de rejoindre l’arrêt de bus et montai précautionneusement la poussette dedans. Pour le moment, le petit dormait paisiblement. Le trajet se passa tranquillement sans qu’il ne se réveille. Une fois arrivée en centre-ville, je redescendis du bus. Devant moi, les grandes rues de Miami, les centres commerciaux, les magasins de luxe –ou non-. Tout pour faire le bonheur des touristes mais aussi des habitants. Pour ma part, je n’avais pas prévu de faire beaucoup d’achats ni de dépenser une fortune. Pourtant, Ki m’avait donné de l’argent, et j’avais assez pour me faire plaisir à moi aussi. Mais quelque chose m’empêchait de dépenser son argent. Je n’étais pas revenue pour qu’il me donne ma pension tous les mois. Tout ce que je lui demandais, c’était qu’il reste à mes côtés, juste sa présence. Je n’avais pas besoin de plus, encore moins d’une montagne de billets. Avec ma maigre bourse, je payais ce que je pouvais payer, mais il comblait la plupart des dépenses. Mes revenus étaient ridicules à côté de ce qu’il avait –l’argent de son père ainsi que ce qu’il gagnait-. Lorsque je dépensais pour moi, pour m’offrir quelque chose, je puisais dans ma bourse, et dans les quelques dollars que je mettais quand même de côté. Le touchais un minimum possible à l’argent de Ki.

J’entrai dans un premier magasin, la poussette devant moi, le petit dormant toujours. Il tétait sa tétine, immobile. Je commençai à regarder les rayons, cherchant quelque chose de bien précis, ne m’attardant pas sur ce qui ne m’intéressait pas pour ne pas être tentée. Je passai à la caisse avec un seul et unique article, que je rangeais dans mon sac puisqu’il n’était pas gros. Puis je continuai sur ma lancée. Je devais acheter quelques vêtements pour mon petit bonhomme qui grandissait à vue d’œil. C’était fou comme à cet âge-là les bébés changeaient rapidement. D’un côté, ils grandissaient énormément, et de l’autre, ils faisaient chaque jour des progrès. Kyang Ja souriant maintenant, depuis un mois, il babillait, il gigotait et avait des mouvements moins saccadés. Il savait maintenant redresser et tenir sa tête un petit temps tout seul.

Je me dirigeais vers un magasin spécialisé pour les bébés quand je reconnus une jeune fille devant la vitrine. C’était Nina, l’ancienne chez des Eta Iota. La jeune fille était venue me rendre visite après mon accouchement, pour nous féliciter Ki et moi mais m’avais trouvée seule. Elle était revenue me voir et avec le temps, nous avions appris à nous connaître et à tisser un lien. Je n’avais pas eu le temps de la revoir depuis, mais je l’appréciais. Je m’approchai d’elle, ça tombait bien, c’était dans ce magasin que je voulais aller. Je m’avançai à son niveau, me demandant ce qu’elle pouvait bien faire ici. Assez près, je la saluai.

- Bonjour Nina ! Je ne m’attendais pas à te voir ici.

Elle sursauta, surprise par mon intervention et se tourna vers moi. Elle s’excusa, m’expliquant qu’elle était surprise et me demanda comment ça allait. Je lui souris chaleureusement.

- Je vais bien, et toi ? Que fais-tu dans le coin ? Oui, je suis complètement remise de mon accouchement, tout va bien.

Elle se tourna un instant vers le petit qui avait les yeux grands ouvertes cette fois-ci. Je ne l’avais pas vu se réveiller, et comme à son habitude il ne s’était pas vraiment manifesté. Il avait toujours la tétine dans la bouche, certainement raison pour laquelle il n’avait rien dit. Elle lui parla en lui disant bonjour, ce que je trouvai mignon. Puis elle me dit qu’il avait grandi, me demandant ensuite s’il était toujours aussi calme. Je hochai la tête. Dans l’ensemble, il était toujours calme. Il lui arrivait de pleurer quand il avait faim ou quand il était fatigué. Parfois aussi il pleurait un peu quand il perdait sa tétine, mais très peu et il n’était pas très bruyant. Nous n’avions vraiment pas à nous plaindre pour le moment. Même la nuit, il n’était pas si terrible que ça.

- Il se fait un peu plus entendre mais il reste calme quand même, répondis-je à la jeune fille. Et oui, tu as vu comme il a grandi ? Je suis là pour ça justement, il ne va bientôt plus rentrer dans ses vêtements et je préfère prévoir à l’avance.
- Ça été ta rentrée ? Ça se passe bien à Wynwood ? T’es à la fac toi, c’est bien ça ?
- Oui, j’ai redoublé ma première année … à cause du bébé.

Je baissai la tête vers lui. Il s’étirait paresseusement dans son landau, bien à l’abri des rayons du soleil qui pouvaient lui faire du mal. Peut-être que si je n’étais pas partie, j’aurais pu m’en sortir et avoir mes examens. Il y avait bien des sessions de rattrapage, j’aurais pu les passer après, juste le temps de me remettre de mon accouchement. Mais outre ma grossesse, j’avais loupé plusieurs mois de cours, et je n’avais pas pu tout rattraper.

- Et toi ? Lui demandai-je. Tu es bien en droit comme c’était prévu ?

Je me décalai un peu pour continuer la conversation, afin de ne pas gêner les passants. Autour de nous, la foule allait et venait, sortant des magasins, entrant dans d’autres, des sacs en main. Le soleil était au beau fixe comme à son habitude. Depuis que j’étais à Miami, j’avais assez rarement vu mauvais temps, comme si le soleil était incrusté dans le ciel de la ville. Je rabattis encore un peu plus la haut du landau au-dessus du fils de Ki, plus par réflexe qu’autre chose. Nina me confirma qu’elle était bien en droit, et qu’elle étudiait par correspondance. C’était donc pour ça que je ne la croisais pas dans les couloirs de Wynwood. Ne sachant pas ce qu’elle avait prévu de faire, je lui proposai de rester un peu avec moi.

- Dis, j’allais justement acheter des trucs dans ce magasin. Ça te dit de rester un peu avec moi et m’aider à choisir ?

La jeune fille accepta et nous pénétrâmes à l’intérieur. Devant moi se dressaient tout un tas de rayons. Il y avait là des vêtements, pour ceux qui venaient de naître mais également pour ceux qui étaient un peu plus âgés. Il y avait des biberons, du lait, des couches, des thermomètres pour le bain, des tétines, des chaussures. Il y avait presque tout ce dont je pouvais avoir besoin pour mon enfant. Au fond de la boutique, il y avait aussi quelques vêtements et articles de grossesse, ce dont je n’avais plus besoin. Je fis avancer la poussette devant moi et regardai le petit toujours réveillé à l’intérieur.

- Allez Kyang Ja, on va t’acheter de quoi t’habiller, tu es prêt ?

Je regardai les vêtements, sélectionnant deux ou trois petites choses qui me plaisaient. Il avait bien grandi, oui, mais n’était pas non plus super grand pour son âge. Il allait bientôt avoir trois mois et rentrait encore dans les vêtements de cet âge. Mais très bientôt, j’allais devoir passer à la taille au-dessus. Ki et moi avions bien entendu déjà acheté quelques vêtements, mais il nous manquait encore quelques petites choses. je m’arrêtai devant les gigoteuse, totalement sous le charme de l’une d’entre elles. Kyang Ja en avait déjà, et elle, elle n’allait pas être trop petite maintenant. Mais je la trouvais vraiment adorable, et me faisait beaucoup penser à Ki. La gigoteuse exprimait un message simple : crois en ton rêve. Je me tournai vers Nina, pas très sûre de ce que je devais faire. Est-ce que je devais craquer ? Il en avait une, oui, mais c’était peut-être bien d’en avoir une seconde, au cas où ? Ou alors je le prenais pour la taille au-dessus ?

- Qu’est-ce que tu en penses ? Lançai-je à l’ancienne chef de confrérie.
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MessageSujet: I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎   I really wish that you were smaller, not just small but really really short [...] Shishi ♥︎ EmptySam 9 Aoû 2014 - 13:06



[...] So I could put you in my pocket
And carry you around all day ♥︎


La rentrée avait eu lieu depuis une bonne semaine déjà et j’avais reçu tout ce dont j’avais besoin pour étudier. J’avais redouté ce courrier, ou le contenu. Lorsque j’avais déballé le contenu de son emballage, c’était presque un choc en voyant l’épaisseur des bouquins et des cours. Involontairement, j’avais imité une moue désespérée avant de me rappeler que j’aimais ce qu’il comprenait et que si le contenu était intéressant, c’en serait beaucoup plus facile à avaler. J’avais ensuite rangé mon nouveau colis dans le bureau, voulant profiter des dernières semaines avant la reprise des cours, mais ça, c’était il y a au moins deux semaines. Aujourd’hui, beaucoup de choses avaient changées. Assise à mon bureau depuis maintenant 3 bonnes heures, j’avançais à pas de souris dans mon étude. Je m’étais levée plus tôt, la tête pleine de pensées après la nouvelle que j’avais apprise il y a, maintenant, quelques heures. Je ne savais pas si c’était une bonne ou une mauvaise nouvelle, mais lorsque j’imaginais la réaction de Nathan lorsqu’il l’apprendrait, je penserais plus à une mauvaise nouvelle. J’avais réussi à camoufler, jusqu’à présent, les nausées par un repas qui n’était pas passé, ou encore une supposition de grippe sans aucune affirmation, incapable de lui mentir. Incapable de mentir tout court. Je passais des heures dans ce bureau à réfléchir comment le lui dire, comment réagir ou encore au futur qu’on pourrait avoir avec ou sans cet enfant. Un bruit sourd et à la fois surprenant d’un coup de feu me sortit de mes pensées. Je tournais légèrement la tête vers la porte, avant de me dire qu’il s’agissait certainement du jeu de Nath, en bas. Je me levais et pris mes clés de voiture avec mon sac et fermais la porte derrière moi, voulant m’aérer l’esprit. Depuis trois heures, je ne faisais rien de bon et je n’étais absolument pas productive. Je descendis au rez-de-chaussée où le Pi Sigma semblait concentré sur son jeu vidéo, quand avec beaucoup d’hésitation, je lui annonçai ma sortie :

« Nath, je vais prendre l’air. J’avance pas de toute façon »
« Tu veux que je vienne avec toi ? »

Je sentais à ce moment-là mon cœur battre la chamade dans ma poitrine. Je ne voulais pas le rejeter et ordinairement, j’aurais été heureuse qu’il m’accompagne, mais ici, j’avais juste l’impression de le fuir un peu plus. Il était grand temps que je lui annonce que sa vie allait très probablement changer.

« Euh. Non, ça ira, ne t’inquiètes pas. Je n’en ai pas pour longtemps de toute façon, c’est juste pour dire de m’aérer l’esprit » Je m’approchai de lui pour l’embrasser avant de partir puis précisai : « J’ai mon portable, si jamais. A taleur »

Je pris ensuite la direction de ma voiture, fermant la porte derrière moi, sans vraiment faire attention à ce que Nathan aurait pu dire, le fuyant presque. Dans l’auto, j’en profitais pour décapoter la voiture et puis partis en direction du centre-ville. Le tout, était de se trouver une place et finalement, j’optais pour un parking à la sortie de la ville. La marche n’avait jamais tué personne et étant donné l’état de mon esprit actuel, ça ne me ferait que du bien. J’avançais simplement et lentement, profitant pour faire un peu de lèche vitrine, les bras croisés. Pour une fois, j’étais assez simple, j’avais attaché mes cheveux en queue de cheval. J’avais laissé de côté les talons d’une dizaine de centimètre laissant place à de simples tennis roses, s’accordant parfaitement avec mon jeans blanc accompagné d’un tout aussi simple t-shirt rose, proche du corps sur lequel était inscrit en caractères cursives blancs « I’m the diva ». Les lunettes de soleil sur le nez, je passais de boutique en boutique sans aucune intention d’acheter.

En rue, je croisais plusieurs personnes, certaines que je connaissais par le biais de l’école, mais d’autres travaillant avec mon père, que j’avais pu rencontrer à des soirées que les Young organisaient afin de promouvoir l’entreprise qui leur était destinée. Des visages connus sur lesquels j’étais incapable de mettre un nom tellement leur présence ne m’intéressait guère ni aujourd’hui, ni lors de ces soirées. Finalement, je terminais une fois de plus dans ma bulle, continuant à déambuler dans les rues de Miami. Enfin, j’arrivais face à une vitrine qui me forçait à m’arrêter. Un magasin qui proposait une montagne d’articles et vêtements pour des bébés. Un mannequin représentant une femme enceinte, portait un t-shirt noir sur lequel était inscrit en imprimé « Mini nous » de couleurs baba-cool avec à côté, deux mains de bébé. J’observais la vitrine en me perdant encore dans mes pensées. Je tournai ensuite la tête vers une future qui sortait de là, elle me regardait en souriant avant de m’accoster, enthousiaste :

« Vous verrez, c’est magique d’être enceinte ! »


Sa réaction me laissait sans voix. J’espérais qu’elle le disait comme ça, en sous-entendant un futur plus ou moins proche, mais pas là, maintenant. J’espérais que ça ne se voyait pas à ce point-là. Je la regardais s’éloigner, sans dire un mot alors qu’une autre voix m’interpella, me faisant sursauter par la même occasion. J’observais la jeune maman qui avait l’air toute radieuse et ensuite, baissais les yeux vers la poussette, puis saluai la jeune fille :

« Désolée Shin, tu m’as fait sursauter. Tu vas bien ? Tu te remets de ton accouchement ? »

Je m’approchais de la poussette pour saluer aussi Kyang Ja qui profitait de sa balade. Il avait l’air toujours aussi calme que la dernière fois que je l’avais vu :

« Coucou petit Lou » lui adressais-je en me penchant légèrement au-dessus du landau, puis repris en m’adressant à Shin « Il a déjà poussé quand même, il est toujours aussi calme qu’à la maternité ? Il a l’air »

Je me reculais un peu de la poussette et puis repris :

« ça été ta rentrée ? Ca se passe bien à Wynwood ? T’es à la fac toi, c’est bien ça ? »

Je ne faisais plus partie des confréries, je ne faisais plus partie de Wynwood et je n’y mettais même plus les pieds ou de temps en temps, chez les Eta. J’avais l’impression de vivre dans une ville à part à tous les gens que j’avais pu connaître ou rencontrer qui s’y trouvaient encore. J’en revoyais certains aux soirées organisées, à laquelle je participais, ou encore à la plage, mais ça n’allait pas beaucoup plus loin.
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