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 Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly

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Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly Empty
MessageSujet: Re: Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly   Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly EmptyLun 1 Sep 2014 - 15:38



gravity sucks. I want to fly.
BAMBI & NASTYA

Je pousse un long soupir et m'aperçois en relevant les yeux vers les rampes qu'il manque une des filles que je regardais. Je baisse les yeux à mon niveau et fais un pas en arrière, surprise. Elle me regarde avec un magnifique sourire sur les lèvres. On dirait moi quand j'étais plus petite, quand je descendais de mon skate après une figure particulièrement périlleuse, mais que j'avais réussie avec brio. Je lui adresse un sourire timide et incertain. Ce n'est pas dans mes habitudes mais la nostalgie rend mes traits tristes malgré mon optimisme à toute épreuve. La jeune femme semble le remarquer et me dit:

- Coucou, ça va ? Tu as l’air de rayonner de joie, c’est frappant, tu devrais te changer les idées.

Sa remarque a le mérite de m'arracher un rire. Ça fait du bien d'avoir affaire avec des gens honnêtes et francs. Ils se font rares par les temps qui courent; on voit plutôt des gens hypocrites, malhonnêtes, égoïstes et prêts à tout pour arriver à leurs fins. Cette jeune demoiselle a l'air d'avoir un caractère bien trempé. J'aime ça, et je lui souris, plus franchement cette fois-ci. C'est vrai en plus, il faudrait que je me change les idées et que j'arrête de broyer du noir seule dans mon coin. Ça ne sert à rien et ça ne me ressemble pas. J'observe plus en détail la petite brune. Malgré une différence de style évidente, elle me ressemble, elle aime la liberté, l'adrénaline, le risque. Elle me tend la main pour que je la rejoigne, mais j'hésite.

- Tu as déjà fait du skate ?

- Oui, bien sûr, sinon je serais pas là.

Je ne dis pas ça méchamment, loin de là. C'est juste une observation. Elle me fait un sourire espiègle et agite sa planche de skate devant sa figure, une manière simple mais sûre de me dire "allez, viens, tu vas kiffer". Mon sourire s'effondre et je la regarde avec un air désolé.

- Non, vraiment, je ne devrais pas. Remonter sur le skate, je veux dire. J'ai promis à ma mère.

C'est vrai. Maman. Elle doit tellement s'inquiéter. J'espère que Fawn l'aide En fait, j'espère qu'elles s'entraident et qu'elles vont bien. Je n'ai jamais été aussi égoïste de ma vie et je déteste cette sensation de manquer à mon devoir de membre de ma famille. Je devrais être avec eux, tranquillement en train de m'en occuper, plutôt que de parler avec une inconnue dans le skatepark de Miami sous un soleil sublime. Je décide d'expliquer à la brunette pourquoi je ne veux pas refaire de skate de sitôt. Je me penche en avant et lui montre la cicatrice qui me barre le tibia gauche en largeur.

- Tu vois cette cicatrice? C'est ça qui m'a fait arrêter le skate. C'est trop risqué. Et c'est trop tard, j'ai arrêté depuis longtemps, je vais pas remonter maintenant, surtout que j'ai ptet tout oublié.

Je lui souris. Oui, je suis lâche, mais personne ne nous a jamais demandé d'être fort tout le temps, sinon on n'en serait pas là.

HRPG:

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Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly Empty
MessageSujet: Re: Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly   Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly EmptyMar 19 Aoû 2014 - 16:28

Le doux bruit de patins qui courent sur la glace. Un éternel jeu de danse, léger et gracieux, libre, se joue sur la patinoire de Miami. Je virevolte au rythme de la musique, étendant les bras et fermant les yeux. Une brise, formée par la vitesse de ma danse, vient me caresser le visage. Aussi doux que la soie, aussi léger qu’une plume. Un gout de liberté. La liberté, ma drogue, ma raison de vivre et mon énergie. Là, sur la glace, je la ressens plus que jamais, à mes côtés, chuchotant à mon oreille.

La musique s’arrête et, aussitôt, je m’immobilise après une dernière pirouette au centre de la piste. Des applaudissements se font entendre.

« Parfait ! C’était très bien, Nastya, tu as enfin trouvé le bon rythme, et tes pirouettes sont plus soignées ! » S’exclama mon entraineur, ses intonations russes résonnants dans la patinoire.

Heureuse, je lui souris, préférant me contenter d’un étirement des lèvres et mettre de côté le « merci », que le sexagénaire trouvait trop prétentieux. Je restais attentive, attendant que ce dernier m’autorise à quitter le cours particulier.

« C’est fini pour aujourd’hui, tu peux y aller. Rendez-vous demain lundi à 17 heures tapantes. Retard non toléré, девушка »

« Merci maitre » Répondis-je, faisant particulièrement attention à bien prononcer.

Le vieil homme quitta le lieu désert, et je me retrouvais seule, assise sur le côté. Mes pieds ne touchaient plus la glace, me permettant ainsi d’ôter mes patins et de rechausser mes vans rouges, ainsi que rejoindre le casier ou m’attendait ma tenue de ville. Un simple tee-shirt blanc, un jean ainsi qu’une veste en jean constituait ma tenue du jour, complétée d’un sac à main faisant plutôt office de sac de sport. Tout cela n’était pas extraordinaire, ni très à la mode, mais ce n’était pas mon but. La mode n’est qu’une influence, quelque chose de tellement futile et puérile, servant surtout à faire du chiffre. Et moi je voulais être libre, non prisonnière de phénomènes de ce genre.

La patinoire n’étant qu’à 10 minutes à pied, je n’empruntais donc pas le bus pour rejoindre la chambre que j’occupais chez les lambdas. La veille, j’avais été acceptée chez les Sigma Mu, la confrérie « des rebelles » comme certains l’appelaient, mais surtout réputée pour ses fêtes mémorables. J’étais tout excitée à l’idée de les rejoindre, me retrouvant très bien dans leur idéologie, mais je n’avais pas encore eue le temps de me procurer une chambre au sein du bâtiment. Par ailleurs, j’étais d’autant plus heureuse que je retrouverai chez les rouges Elena, ma protectrice de l’ombre. Je sentais d’ici les conneries plus originales les unes que les autres que nous pourrions accomplir. Au doux parfum de liberté, je te chérie tant !

Après une marche plutôt rapide, musique dans les oreilles, j’atteignis ma chambre, que j’ouvris à l’aide de ma clé. J’eus d’abord du mal, puis, finalement, la porte s’ouvrit beaucoup plus facilement lorsque je tournais le petit bout de métal dans le sens réglementaire. Aussitôt à l’intérieur, je déposais mon sac sur la chaise près de l’entrée, ainsi que ma veste en jean pour filer prendre une douche rapide. L’eau chaude glissant sur ma peau, le parfum délicieux de noix de coco, la buée laissant une trace temporaire sur les vitres, je pensais à mon programme de l’après-midi. Mon entrainement journalier venait de se terminer, me laissant ainsi une journée blanche. Ni rendez-vous, ni obligation. Libre comme l’air. De plus, nous étions dimanche, ce qui voulait dire qu’aucun cours n’était à l’horizon avant le lendemain, ce qui me procura un certain plaisir. Toujours sous la douche, un sourire se dessina sur mon visage, tandis qu’une idée naissait dans ma tête.

J’attrapais une serviette que je nouais autour de ma silhouette et sortit de la douche, rejoignant mon armoire ou m’attendait une tenue de rechange, ne demandant que de faire un tour au skate-park. J’optais cette fois-ci pour un short –plus agréable par cette température- au couleur de mon pays actuel, ainsi qu’un débardeur gris clair, surmonté par la veste en jean de ce matin. Au passage, j’attrapais une casquette Obey, puis ressortit armée de mon skate. Mon Iphone affichait 12h30, heure que me confirma, discrètement, mon ventre par un gazouillis des plus classe. Je décidais donc d’aller manger un bout dans un fast-food, certes, pas des plus intéressants pour garder la ligne mais de toute manière, j’avais une parade infaillible, et hormis cela une hygiène alimentaire respectable. Comme nous le rabâche le ministère de la santé, « mangez de tout ».

Après un hamburger d’une célèbre chaine de fast-food au clown ridicule, des frites et une verre de soda –l’alcool ne se vend pas aux mineurs, il parait- je repris mon chemin jusqu’au skate-park en empruntant le bus, le lieu étant trop loin et trop pénible d’accès par la marche. 15 minutes plus tard, je pouvais contempler les installations qui commençaient à m’être familières. Remarquant une connaissance, Nick, un garçon de mon âge, je m’avançais vers lui :

« Hey, Nick ! Tu vas bien ? » Lui demandais-je avant de passer la main dans mes cheveux, emmêlés par le vent.

« Nast’ ! Ouais et toi ? »

« Super, je viens me dépenser encore un peu avant mon entrainement de ce matin. Y’a pas trop de monde aujourd’hui, c’est cool » Remarquais-je, sourire aux lèvres.

« Ouaip, les jeunes d’ici sont plutôt plages et boutiques qu’autre choses, t’as du avoir l’occasion de le remarquer »

« Heureusement que certains sont là pour relever le niveau » Je lui adressais un clin d’œil, avant de m’élancer aussitôt sur la rambarde de skate.

Dans les airs, je virevoltais, tourbillonnant, figures après figures. Le vent, l’adrénaline frappait mon visage, emplissait mes poumons et hérissait mes poils, tandis qu’un sourire semblant éternel fendait ma figure d’une oreille à l’autre. Jetant un coup d’œil, je vis que Nick m’avait rejoint, j’en profitais pour accélérer et aller toujours plus haut, toujours plus loin, défiant la gravité. Je n’avais pas peur, non. C’était toujours la même raison qui me propulsait, que je sois sur la glace ou sur mon skate, et elle restera ce que j’ai de plus important. Cela, mes parents ne l’ont pas compris. Ils ne le comprendront sans doute jamais. Comme il ne le comprendra surement jamais, lui non plus. Ceux-là, n’agissent que dans leur propre intérêt, oubliant que le monde existe. Oubliant leur fille, leurs amis et les gens, quels qu’ils soient, pour se concentrer et faire aboutir leurs projets, au prix de la liberté. Je n’étais pas prête à penser, à agir comme eux. Je ne voulais plus déménager sans cesse, perdre mes amis par la même occasion, ou vivre à Saint Pétersbourg juste parce que mes parents y avaient désormais un travail soi-disant fixe. Parce que je sais que je n’y vivrais pas comme je le voudrais.

Au bout de quelques minutes et d’un enchainement de figures, je décidais de faire une pause. Nick en profita pour m’interpeller et me prévenir qu’il partait, je le saluais et décidais d’aller m’assoir sur la barrière qui marquait la limite du skate-park lorsque j’entendais un soupir. Profond. Désespoir profond, peut-être. Je tournais la tête, m’apercevant que j’étais à quelques pas d’une fille de quelques années de plus que moi, brune, plutôt jolie. Elle semblait triste, et, prise de pitié, je m’avançais vers elle.

« Coucou, ça va ? » Je marquais une pause. « Tu as l’air de rayonner de joie, c’est frappant, tu devrais te changer les idées » Proposais-je. Je lui tendis la main, l’incitant à franchir la barrière et me rejoindre, avant d’ajouter. « Tu as déjà fait du skate ? »

Je la regardais, sourire aux lèvres, essayant de lui remonter le moral, tout en agitant mon skate entre mes mains, attitude signifiant clairement « Tu veux en faire ? ». J’espérais que l’inconnue allait accepter, peut-être parce que, sans savoir pourquoi, je sentais que naissais déjà une grande amitié.

HRP : Désolé pour le temps d'attente hyper long ._. J'espère que ça te plait/convient ♥
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MessageSujet: Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly   Bambi et Nastya || Gravity sucks. I want to fly EmptyLun 4 Aoû 2014 - 14:44



gravity sucks. I want to fly.
BAMBI & NASTYA

En ce superbe dimanche, je m'ennuie. Je n'ai plus ma sœur avec moi, quoique depuis l'incident (dont je me sens extrêmement coupable), elle n'est pas d'une grande compagnie. Ça a commencé à aller mieux, mais je me sens tellement mal quand je suis près d'elle, j'ai tellement peur de la faire souffrir, que je reste loin d'elle le plus possible. Pourtant, je l'aime, et ça me tue. J'ai décidé de me promener, comme je le faisais à Québec City, histoire de me perdre un peu dans ma nouvelle ville, tout en visitant. Tant que je reste écartée des quartiers mal famés, ça devrait aller, non?

Je m'habille puis sors de ma toute nouvelle chambre chez les Nu Zêta. J'ai été recrutée il y a peu et je suis heureuse de faire partie de cette petite mais chaleureuse famille. On a tous à peu près le même âge, les mêmes passions et centres d'intérêt, et j'ai hâte que l'année commence pour les connaître un peu mieux. J'ai presque l'impression que c'est une colo, mais mélangée à un abri pour animaux perdus. J'adore ça, les animaux, le bio, la nature tout autour. Je me sentirais presque à la maison. Je suis sûre que Fawn s'y sentirait dans son élément, avec tous les animaux qu'ils recueillent. Elle s'est toujours mieux entendue avec eux qu'avec les humains, c'est comme si elle ne comprenait pas notre langue mais plutôt celle de ses amis à plumes et à poils.

Je dérive dans Miami au fil de mes pensées pour finir près du skatepark. Ironie du sort. Décidément, tout me ramène à mon passé aujourd'hui. J'adorais la sensation d'apesanteur et d'adrénaline qui coursait dans mes veines quand je volais sur mon skateboard. Je me sentais invincible, vivante, libre. Ma mère n'a jamais approuvé cette passion, et c'est bien la seule chose dans laquelle elle ne me soutenait pas constamment. J'ai fini par l'écouter après m'être ouvert le coude et le tibia gauches, et j'ai refourgué mon skate au garage. Je ne l'ai jamais ressorti depuis, mais je l'ai quand même amené à Miami. Je ne voulais pas m'en séparer. C'est bizarre, quand même, comme on s'accroche à ces petites choses futiles de la vie, comme si on avait peur qu'elle passe trop vite, qu'elle nous file entre les doigts, qu'elle nous laisse seuls au monde sans avoir eu le temps de faire ce qu'on voulait.

Je m'accoude au mur qui sépare le skatepark du reste de la ville et j'observe une bande de jeunes rivaliser d'audace et de brio pour effectuer des figures. Tout mon corps semble envahi de fourmis, une attirance presque magnétique me force à aller plus près, à prendre un skate et à m'élancer. Au lieu d'obéir à mon instinct, je me contente de regarder ces anges voltiger de loin. J'ai promis à Maman de ne pas s'inquiéter, que je ne ferai pas de bêtises ici et qu'elle me retrouverai en un seul morceau aux prochaines vacances. Je dois tenir cette promesse. Je lui ai déjà causé assez de problèmes et de soucis comme ça. Ce qui ne m'empêche pas de pousser un soupir à fendre l'âme du pire cœur de pierre au monde.

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