Wynwood University
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MessageSujet: Re: Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik   Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik EmptyDim 10 Aoû 2014 - 19:54

Paytah∞ Ulrick
Are you Italian?
Tout à l'heure, je me sentais invincible. Je sentais que rien n'y personne ne pouvait m'arrêter, que j'étais intouchable. Je sentais que j'étais très fort, trop fort même.
J'avais ricanné au nez de Stephan Lebeurre, faisant mon fanfaron. Je lui avais dit de préparer ses mouchoirs et que je sortirais avec Reyna.
He bien je me suis bien trompé !
Car c'est moi qui vais bientôt sortir mes mouchoirs. Je ne suis pas invincible. Je ne suis pas intouchable.
Je suis un humain, comme tous les autres, et c'est étrange mon égo a très vite régressé.
C'est vraiment trop la honte. Lebeurre ce Canadien à gagné...en trichant ! Il avait juste eu de la chance, c'était tout ! J'allais gagner, j'étais entrain de gagner ! Je lui donnais une raclée, mais il a fallu que tout ce retourne contre moi ! Il m'avait vaincu, moi, Paytah Ohidekah Odakota Yellow, le Sioux Lakota. Ce visage pâle m'avait battu. Je n'en revenais pas !
Et au final, je ne suis pas sorti avec Reyna.

Le jeune sauveteur m'avait pansé provisoirement. Je trouvais ça vraiment sympa ; je pensais qu'il allait juste m'aider à me relever et puis partir. Mais il avait agit plus complètement, ce qui m'étonnait de la part d'un visage pâle. A l'occasion, je lui revaudrais ce geste.
Le Bon samaritain avait l'allure d'un Pi Sigma. Ça ne m'étonnerais pas si un jour il débarque chez les PS si et seulement si il étudie à Wynwood. Il semblait nouveau dans le coin...quoi que moi aussi je l'étais, de un mois seulement. Je sortais d'une réserve paumée dans le Dakota. Cheyenne River.
Je me présentais donc. Le jeune fit de même en souriant de toutes ses dents : « Ulrik Sospiri, tout juste arrivé en Amérique. ».
Sospiri...Vu la consonance de son nom, je dirais qu'il est d'origine italienne. Ulrik était un prénom tout aussi étrange à la consonance que le mien...Du moins je veux dire, il semblait avoir une signification.
« Bienvenue dans notre pays de la liberté ! », fis-je en tentant de faire un autre sourire qui se transforma aussitôt en grimace. Moi qui suis un gars souriant, ces temps-ci étaient vraiment sombres ! Il ne m'arrivait que mésaventures sur mésaventures.
« De rien. Tu me dois un t-shirt au passage. »., me fis Ulrik.
Il était sérieux ? Ce garçon devait être plus pire que moi ! Je devrais certainement lui être redevable.
De toute façon, je dois lui rendre un service en échange du sien si une occasion se présente.
« D'accord. Donne moi juste ta taille et j'irais en acheter un...quand je me sentirais mieux... », soufflais-je d'une voix affaiblie.

Je demandais ensuite au brun où il avait appris à prodiguer les premiers secours aux gens comme ça. Il me répondit que c' était grâce aux livres. Oh les livres ! Moi aussi je lis énormément. J'étudie beaucoup pour avoir un bon métier plus tard (peut-être prof de Karaté, chanteur célèbre (qui sais?!), ou bien...Chef cuisinier, parce que je suis un cuisinier hors pair). C'est d'ailleurs pour ça que je manque d'expérience avec les filles et que je suis toujours un PS à l'essai : j'ai passé 14 années à étudier non stop, nez toujours fourré dans des cahiers, livres ou encyclopédies ou bien à peindre, dessiner et m’entraîner à la guitare. Je suis un grand Ignorant des us et coutumes des jeunes visages pâles (et je ne sais toujours pas ce qu'est un Bisounours).
Urick me rassura à propos de ma blessure en me disant que ce n'était pas très grave. Puis il me dit : « On va quand même éviter l'ambulance, je sais pas pour toi tu es peut-être riche mais les notes d'hôpital sont salées. Alors tu n'as qu'à laisser dégonfler un peu ici, et en ange gardien que je suis je vais te tenir compagnie. ». Je lui fis un sourire reconnaissant et sincère qui resta (qui réussit à rester) accroché à mes lèvres.
« Pilamaye ! », lui dis-je en Sioux Lakota. Je savais très bien que Teen Doctor House ne comprenait pas ce que je venais de lui dire, puisque je venais de lui parler en Sioux Lakota. J'attendais qu'il me demande la signification de ce mot de lui-même.
Puis, soucieux de devoir marcher et faire du karaté, je lui demandais : « Quand est-ce que je serais rétabli ? ».
Ulrick soupira en haussant les sourcils. La voix du jeune italien (?) me dit : « Tu t'es pris pour un chevalier, et essayer d'impressionner ta belle ? En parlant d'elle, elle s'est faite la belle. »
« Quoi ? », fis-je avant de me redresser un peu pour voir si Reyna était toujours là. Je ne la voyais plus, alors je me redressais sur le coude pour voir si elle était toujours là.
Pas de Reyna.
J'arrive pas à le croire ! C'est quoi ces filles trop chochottes qui partent dès que vous avez besoin d'elles ou que vous avez le moindre souci ?
Je me recouchais sur le sol, dégoûté.
Puis j'humectais mes lèvres sèches avant de répondre de ma voix douce, grave mais affaiblie à cause de la douleur : « C'est exactement ça. Elle s'était servie du cours de mon prof de Karaté pour nous lancer un défi  à moi et un gars pas du tout fairplay : si l'un de nous gagnait, elle sortirait ce soir avec le vainqueur. ».

Je poussais un soupir puis mon regard et ma voix devinrent tristes : « Mais je suppose qu'elle sort avec le Tricheur. Ce mec m'a frappé sans scrupules alors que j'étais déjà en position de faiblesse. ».
Reyna avait osé giflé Stephan pour en fait se faire la belle et sortir avec lui. Je parie qu'elle est actuellement agrippée à son bras, marchant dans les rues de Miami, son sourire charmant aux lèvres et ses cheveux dorés flottant dans le vent. La vie devait leur être belle tandis que moi, je souffrais, abandonné par des collègues de Karaté. Oh si seulement j'avais mes jambes valides, je serais parti les espionner !
De toute façon, quand je serais sur pied, je leur dirais mes quatre vérités en face !
« Dis moi, tu viens d'Italie ? », demandais-je à Ulrick pour me changer les idées et ainsi pour répondre à ma curiosité.
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MessageSujet: Re: Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik   Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik EmptySam 9 Aoû 2014 - 18:38


© Yamashita sur épicode

« Je vais te tenir compagnie »



ft. Paytah Yellow


Je pouvais admettre quelque chose de certain, le blessé était un mec courageux. A sa place, je ne pouvais pas prétendre rester aussi silencieux face à la douleur. Une entorse n'était pas une blessure grave, mais elle restait extrêmement désagréable, sur le coup et même les jours suivant. Un peu de repos suffirait, mais il fallait néanmoins apaiser la douleur. Je me rappelle d'une sale entorse au poignet que j'avais eu il y a maintenant cinq ou six ans, et j'étais presque devenu accro à ma poche de glace. Alors je pouvais comprendre l'état du karatéka.
En lançant un regard panoramique autour de moi, je me rendais compte que petit à petit, les gens se désintéressait de la situation. Pas assez trash, un manque de sang sans doute. La société d'aujourd'hui vit avec les films d'horreur et les séries sur la drogue et la mort, alors une simple entorse ne les faisait même plus ciller. Cette frontière entre la réalité et la fiction ne semblait pas comprise par tous. Bref ! Alors que les gens s'éloignaient en reprenant leurs vies, le vieux professeur d'art martiaux passait un sale savon au collègue de l'amérindien blessé. De plus près, je pouvais presque être sûr de ses origines. Je l'analysai rapidement du regard, assez vite pour ne pas enfreindre les bienséances – On ne fixe pas les gens dans les yeux, me rappelai la voix de ma mère dans ma tête. Je pense que les filles le qualifierait de beau gosse, mais personnellement je trouvais son style un peu caricatural. Il avait des boucles d'oreilles d'argent et un catogan, typique de l'indien que l'on imagine, du moins pour moi. Mais à part cela son visage était harmonieux et il gardait une prestance malgré la douleur.


Enchanté Dr House, me dit-il en essayant difficilement de sourire. Moi c'est Paytah. Paytah Yellow. Merci pour ton geste.


Paytah ? C'était le première fois que j'entendais ce nom, il ne devait pas être très commun. Il avait sûrement une signification mais ce n'était pas vraiment le moment pour poser cette question. Je vis Paytah grimacer. Quand à moi, je n'avais aucun problème pour sourire. Au contraire j'avais plus de mal à le faire s'effacer. Je ne lui tendis pas une main amicale pour lui serrer la sienne, histoire d'éviter de le faire se mouvoir ; mais le sentiment y était. Je me présentai à mon tour :


Ulrik Sospiri, tout juste arrivé en Amérique.


J'aimais bien dire cela, histoire de montrer que mon parfait accent anglais avait été travaillé et retravaillé pour ne pas qu'on remarque que j'étais italiano-suédois. C'était lui qui avait une entorse, mais je ne pouvais qu'avouer que mes chevilles étaient elles aussi gonflées. La prétention, c'était sûrement mon défaut mortel, comme diraient les philosophes de la Grèce Antique. 


De rien, rajoutai-je puisqu'il m'avait remercié. Tu me dois un t-shirt au passage.


Et un service, pensai-je. Maintenant que je l'avais aidé, si' restait dans mes connaissance il me devrait quelque chose, et cela je n'étais pas près de l'oublier. C'était toujours utile, d'avoir quelqu'un qui nous devait quelque chose. Je me retins un sourire mauvais, j'étais quand même le bon samaritain du jour. Paytah ouvrit à nouveau la bouche. Il était peut-être blessé mais sûrement pas muet.


Qui t'a appris à faire ça ?


Malgré moi, un rire sarcastique sortit de ma bouche. Qui me l'a appris ? Mes parents me considéraient comme un Dieu, mes professeurs s'imaginaient ne plus rien pouvoir m'apprendre, et c'était moi qui aidait mes amis. Donc personne ne cherchait réellement à m'apprendre des choses. Je me débrouillais seul, tel un autodidacte forcé, et je me débrouillais avec cela.


Les livres, je répondis. C'est très théorique mais quand on a que ça, on fait avec. Ta blessure n'est pas grave tu sais, mais seulement douloureuse. On va quand même éviter l'ambulance, je sais pas pour toi tu es peut-être riche mais les notes d'hôpital sont salées. Alors tu n'as qu'à laisser dégonfler un peu ici, et en ange gardien que je suis je vais te tenir compagnie.


Je soupirai tout en haussant les sourcils, quelque chose que je faisais lorsque j'étais amusé.


Tu t'es pris pour un chevalier, et essayer d'impressionner ta belle ? En parlant d'elle, elle s'est faite la belle.


Toujours obligé de faire de l'esprit, dans toutes les situations.   


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MessageSujet: Re: Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik   Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik EmptyVen 8 Aoû 2014 - 19:13

Paytah ∞ Ulrik
Thank you...Doctor House!
Le ciel parraissait moins bleu qu'avant. Mes yeux fixaient cette étendue. Je continuais mes grimaces. J'avais toujours mal. Je ne savais pas ce que je m 'étais fais, ou plutôt ce que cet abruti de Lebeurre m'avait fait !!!!
Il m'avait frappé deux fois à la jambe. Le deuxième coup était fatal.
Je me demandais pourquoi je n'avais pas résisté. J'étais un bon karateka pourtant et je faisais du karaté depuis un certain nombre d'années, j'étais ceinture noire !
Pourquoi ma jambe m'avait-elle lâchée alors que je devais donner une raclée à Stephan pour sortir avec Reyna ?
Personne ne m'aidait. Tout le monde faisait comme si j'étais invisible, alors que je criais de douleur, tenant ma jambe comme si ce geste pouvait la guérir.
Soudain, une voix masculine s'éleva du silence du parc : « Ecartez-vous, je suis médecin ! ». Ah ! Enfin une âme charitable !
Un jeune-homme qui semblais plus jeune que moi, avec un livre sous le bras s'approcha précipitamment vers moi. Il était brun et avait la coiffure de Justin Bieber quand il était plus jeune.
J'ouvris la bouche pour poser une question, mais l'inconnu m'en empêcha en me demandant de relever le pant de mon pantalon.

Je saisis le bas du pan de mon jogging bleu et le fis remonter. Le Bon samaritain m'aidait.
Mes cheveux traînaient par terre, car j'avais encore mis mes extensions pour le plus grand bonheur de Miss Pretty. J'avais attaché mes cheveux en queue de cheval et à mes oreilles étaient les boucles en argent.

Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je vis que j'avais une énorme blessure qui gonflait. Lorsque le jeune toucha ma blessure, je grimaçais immédiatement en poussant un petit cri. Je serrais les dents au maximum.
Nous fixions tous les deux la blessure. Puis j'abandonnais et posais ma tête sur le sol en gémissant. Je voulais que cette douleur cesse.
Ma mère était guérisseuse. Elle aurait pu me panser si elle était présente. Mais elle était très loin d'ici, dans le Dakota, à Cheyenne River.

« Je pense que c'est une entorse. Que dis-je, j'en suis sûr. » Je coupais le jeune-homme en lui demandant tout en faisant palpiter mes narines : « Tu es sûr de ce que tu dis ? Aaaaaaah ! Oh Seigneur aidez-moi je vous en prie ! ». Je m'adressais maintenant à Dieu, levant les yeux au ciel, tenant toujours ma jambe. J'étais devenu Catholique depuis la mort de mon cousin Ty et j'avais presque abandonné ma croyance au dieu des Amérindiens.
Je me saisis de mon pendentif crucifix qui ne me quittait plus et le serrais entre mes doigts, très fort.
« La douleur augmente pendant un mouvement. Bouge pas, avec de la glace ça ira mieux mais …. »
De la glace ? Où compte-t-il en trouver ?

Il resta un moment en réflexion, puis il me fit un grand sourire. J'haussais un de mes sourcils, un peu étonné. Le Bon Samaritain se tourna vers Wasabe qui était revenu, accompagné de Reyna. Il demanda à Wasabe de tenir ma jambe et de la garder soulever. Wasabe s'excécuta. Reyna me regardait, inquiète. Le jeune sauveteur releva et s'en alla en courrant, me laissant de nouveau, mais cette fois en bonne compagnie.
Reyna s'accroupit à mes côtés et me parla pour me rassurer. Elle me dit aussi qu'elle avait été stupide de nous lancer le défi. Je la rassurais en disant que ce n'était pas grave et que Wasabe nous aurait quand même fait nous défier, vu que c'était le cours.

Le jeune brun débrouillard revînt bientôt, s'accroupit de nouveau près de moi puis posa un vêtement blanc sur ma blessure. Comme il n'avait plus son haut, j'en déduisis que c'était son t-shirt.
Lorsqu'il posa le t-shirt sur ma plaie, je fis une horrible grimace en serrant des dents.
Draguer avait un prix : souffrir.
Le petit Bon Samaritain, me fis la promesse que ça allait me soulager.
Puis il me dit : « Tu peux m'appeler Dr House. Ou même mon Sauveur ! ».
J'esquissais un petit sourire. Il était sans doute comme moi : très égocentrique. Een temps normal j'aurais pouffé de rire, mais là je ne pouvais pas.
Mon sourire timide disparu et je redevins sombre. La douleur diminuait un peu et j'avais des picotements sur la plaie.
« Enchanté Dr House. Moi c'est Paytah. Paytah Yellow. Merci pour ton geste. Qui t'a appris à faire ça ? »
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MessageSujet: Re: Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik   Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik EmptyMer 6 Aoû 2014 - 23:56


© Yamashita sur épicode

« Ecartez-vous, je suis médecin ! »



ft. Paytah Yellow


Ce petit mouvement quotidien, que tout le monde faisait quotidiennement, m’emplissais ces derniers jours d'une certaine nostalgie. Finie la vue sur la voie piétonne du Vieux Florence, face à l'Arno, ce long et feignant fleuve qui coulait au cœur de la ville italienne. Et oui, simplement en ouvrant les volets, j'arrivais à ressentir le fameux mal du pays. Pas envers la Suède, bon Dieu non ! Je détestais ce pays. Ce qui me manquait, c'était l'air chaud venu de la Méditerranée, l'odeur de la pâte à pain toute fraîchement sortie du restaurant piège-à-touristes au coin de la rue. Et même la voisine, cette vieille folle qui hurlait en italien contre les pigeons, j'arrivais à la regretter. Mais trêve de ressentiments, me dis-je en secouant la tête. J'étais aux États-Unis d'Amérique, avec l'opportunité incroyable de pouvoir étudier dans une école de renommée internationale. J'avais en plus la chance de ne pas être compliqué par la barrière de la langue, l'anglais m'étant presque aussi familier que l'italien ou le suédois. Les langues étrangères étaient sûrement le domaine de compétences où j'étais le meilleur ? C'était intéressant, de comprendre d'autres cultures, au travers de leurs dialogues, mais tout en apprenant leur mode de vies, leurs habitudes. J'avais appris le français et l'espagnol, j'avais des bases de norvégien, de japonais et je savais lire l'alphabet cyrillique. Mais la langue qui m'avait le plus passionné, c'était d'apprendre le mandarin. Cette langue m'avait posé de grosses difficultés, tant pour la prononciation que pour écrire les caractères. Et en fin de compte cette langue ne m'avait pas tellement servie. Mais c'était aussi pour me vanter un peu, et lorsque quelqu'un vous lance un très célèbre « Je parle chinois ou quoi ? », ma réponse était toute trouvée :

Si tu parlerais chinois, au moins je pourrais comprendre.



Je m'étais préparé tranquillement, m'apprêtant à sortir pour profiter du bon temps. D'un coup d'œil presque professionnel, je checkais mon physique dans la glace. Cheveux coiffés, dents brossées, yeux pétillants et sourire enjôleur. J'étais à craquer. J'avais sous mon bras droit un bon roman historique, que j'allais dévorer dans le parc naturel de Miami. J'étais passé une fois devant, et je m'étais mentalement noté que je devais y revenir tant que je n'avais pas encore cours. Et aujourd'hui semblait être le jour parfait. Un soleil rayonnant, une légère brise rafraîchissante, et aucun nuage à l'horizon.
Le bus était presque vide, ainsi j'arrivai rapidement au parc, cette grande étendue d'herbe m'ouvrant grand ses bras confortables. Lorsque je trouvais un petit coin semi ombragé, tout contre un arbre, je passais non loin d'un couple de jeunes en train de danser. Ah, j'ôtai rapidement le fait qu'ils sortent ensemble car le troisième membre du groupe, un garçon également, les arrêta rapidement et sembla gâcher tristement l'ambiance. Jamais, si ça aurait été un couple, quelqu'un se serait permis d'être ouvertement jaloux. Un vieil homme les rejoignit, et ils se lancèrent dans un cours d'art martiaux. Je lâchai mon spectacle pour me plonger dans mon roman de littérature espagnole. C'était écrit – divinement bien d'ailleurs, à la manière d'une autobiographie. L'histoire retraçait la vie d'un jeune homme, tout juste majeur, entrant dans la Résistance s'opposant au dictateur espagnol Franco. En pleine guerre civile, l'homme qui n'était pas très sportif et encore moins doué avec un fusil m'a touché, car il essayait, ais ni arrivait pas. Au fil des lignes, des pages, des chapitres, on sentait sa personnalité s'affirmer, entrant en tant qu'infirmier militaire, jusqu'à devenir l'élément central de la médecine durant la guerre civile. La médecine. Après les langues, c'était le sujet qui m’intéressait le plus. Les responsabilités d'un chirurgien étaient énormes, et il fallait des personnes sachant exactement quoi faire, quand et comment. Être une personne de confiance comme cela, c'était quelque chose qui me donnait envie. Je m'imaginais devenir un brillant cardiologue, dont les nouvelles techniques révolutionnerait l'humanité. Je pouvais presque sentir mes yeux briller d'excitation. Ça serait … magique, pensai-je.




Soudain, un cri aigu m'arracha à ma paisible lecture, et je relevai mon regard saphir de mon bouquin. La fille qui dansait auparavant avait poussé un hurlement de surprise mêlée d'horreur en voyant son ami – qui semblait vouloir être plus que cela j'imagine, tomber lourdement au sol. Mais ce dernier, typé amérindien, se releva rapidement et se jeta à nouveau sur son adversaire. Ce dernier ne lui laissa même pas le temps de bondir qu'il lui porta un coup sur la cuisse, avant de lui faucher la jambe, ce qui acheva le combattant. Ce dernier retomba une seconde fois, cette fois-ci sur le flanc, et je grimaçai de douleur en imaginant le sale coup qu'il avait pris. A mon grand étonnement, je vis la fille gifler l'agresseur avant de s'éloigner. Elle avait carrément changé de couleur, en voyant que tout le monde s'était arrêté dans sa ballade pour jouer les commères devant le blessé. Cependant, personne ne bougea ne serait-ce que le petit doigt.
Puis une idée me traversa l'esprit, et je pus me retenir de sourire. C'était un de ces petits rêves idiots du quotidien, mais cette fois l’occasion était rêvée pour le réaliser. Je claquais mon livre et me relevai, avant de fendre la foule rapidement tout en m'écriant :

Ecartez-vous, je suis médecin !


Je me suis fais fusiller du regard par deux vieux alcooliques qui buvait à même la bouteille de whisky sur un banc, mais je n'en avait que faire. J'accourus pour m'agenouiller devant le blessé, qui refusait catégoriquement de bouger. Il allait sûrement dire quelque chose mais je l'interrompis sans prendre de gants.

Bon, relève ton pantalon.


Je l'aidais à relever le pan de sa jambe blessée. Ce n'était vraiment pas beau, et cela semblait gonfler à vue d’œil. A peine j'eus touché sa jambe que je sentis que le moindre mouvement devait le faire atrocement souffrir. Du moment qu'il ne se met pas à hurler comme un mutilé …
Mon cerveau fonctionnait à toute allure, et le fait d'être observé par une foule d'inconnu était comme une injection d'adrénaline à même mes veines. Après quelques secondes à regarder fixement la blessure, tout se remit en place dans ma tête. J'avais lu un jour quelque chose à propos des différentes blessures, et le doute que j'avais entre la fracture et l'entorse me revint en mémoire. Je croisai ensuite le regard du blessé.

Je pense que c'est une entorse. Que dis-je, j'en suis sûr. La douleur augmente pendant un mouvement. Bouge pas, avec de la glace ça ira mieux mais ….


Ah, le voilà le hic. Il n'y avait pas de glace. Il y avait un bar non loin du parc, mais je n'allais pas non plus courir pour piquer les glaçons des mojitos. En plus ils auraient fondus, je me serais simplement retrouvé avec les doigts mouillés et puant l'alcool.
Ho ho !
Je fis un grand sourire au blessé – qui ne comprit sûrement pas pourquoi, étant donné que je ne lui avais rien dis, et je me tournai vers le vieil homme, son professeur de karaté je devinais.

S'il vous plaît, prenez sa jambe et maintenez là élevée, je reviens.


Après avoir légué mon fardeau à l'homme, je me relevais et accourut vers les deux vieillards qui buvaient sur le banc, tout en ricanant de la scène. Je leur demandai alors de m'offrir un peu d eleur whisky.

Callate la boca, persifla l'ivrogne en espagnol.

Il ne dût pas s'attendre à se que je lui réponde un florilège d'insulte dans sa lague, et après avoir négocié et m'être fais passé pour un expatrié espagnol, je pus avoir la bouteilles pour quelques instants. J'enlevai alors mon t-shirt et l'imbibai d'alcool, à la stupeur des deux hispaniques. Puis je leur rendis la bouteille et me dépêchai de rejoindre l'amérindien blessé. Je posai la compresse improvisée sur sa blessure, lui promettant que ça allait soulager la douleur. Puis je rajoutai :

Tu peux m'appeler Dr House. Ou même mon Sauveur !


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MessageSujet: Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik   Like a Good Samaritan- Pay & Ulrik EmptyMar 5 Aoû 2014 - 0:15

Paytah ∞ Ulrik
Yes, I'm hurting and I feel very stupid now!
A ujourd'hui je suis très fier : je vais faire un combat de Karaté dans le parc. C'est une idée du professeur en personne. Face à moi, se dressera Stephan Lebeurre, un jeune brun habitué des tatamis, avec lequel je me bats pour une fille. Cette fille, c'est Reyna King, une jolie blondinette que j'ai rencontré en boîte. Elle fais du Karaté aussi. Elle est très intéressée par moi. Mais Stephan aimerait sortir avec elle. Enfin bref, Stephan et moi c'est la guerre.
Reyna m'accompagne et est pour moi aujourd'hui. Stephan n'a d'yeux que pour elle. Ça me vexe un peu, parce que moi aussi je trouve Reyna très très belle.

Nous avons débarqués au parc Reyna et moi, presque main dans la main, ce qui bien sûr à rendu mr Lebeurre furieux. La blondinette et moi avons fais une démo de danse, mais elle fût rapidement interrompue par Monsieur Le Jaloux. Le professeur tardait à arriver, donc on en a profité Stephan et moi pour se disputer verbalement au sujet de Reyna.
Cette dernière semblait ravie de voir que deux garçons se battaient rien que pour elle. En effet, devant nos querelles sans fin, Reyna avait décidé que celui qui gagnerais le combat de ce matin sortirait avec elle.
Je suis un PS et je dois faire mes preuves, alors pas question pour Stephan de sortir avec Reyna. J'ai prévu d'emmener la Belle au ciné et au resto ce soir (de grands classiques). Il faut que j'y arrive, c'est mon objectif du jour.

Mr Wasabe arrive une heure plus tard, toujours aussi serein.
« En place ! »
Sans nous faire prier, nous nous plaçons Stephan et moi face à face.
« Prêts ? »
Nos regards se croisent. On peut y lire la détermination et la défiance. Mon visage est sombre, mon regard déterminé. Rien ne pourra m'arrêter.
Reyna nous regarde, mains jointes, yeux émerveillés.
« FIGHT ! », hurla le Japonais en faisant le signal pour nous indiquer que le combat commençait.


Nous commençons le combat. Je suis ceinture noire de Karaté et j'ai l'habitude de ma battre. Franchement, je pourrais faire ce combat les yeux fermés ! Stephan Lebeurre n'a AUCUNE CHANCE facce à un adversaire hors-pair que moi. Mes chevilles enflent, mais j'arrive quand même à donner un coup de pieds dans le visage Stephan, qui est rouge comme un coq. Pauvre petit ! Il est entrain de se prendre la raclée de sa vie !
Les coups fusent, la tension monte, Reyna s'inquiète, le professeur nous observe de son regard bienveillant. Il est fier de moi, je suis le meilleur de ses élèves !
Mon regard perçant fixe mon adversaire et avec une détermination spectaculaire, j'enchaîne les figures les plus extraordinaires digne d'un ninja . Reyna applaudit. Je saute, je bondis, je vole ! J'évite les coups désespérés du pauvre Lebeurre et j'affiche un sourire victorieux.
Mon égo a quintuplé : je me sens invincible ! Je vais gagner !

Wasabe corce notre combat en nous lançant des bâtons. Trop facile !
Pour perturber mon rival, je fais tourner le bâton autour de ma tête.
Le beurre fait de même. Nos regards se croisent. Si ils pouvaient tuer, nous ne serions plus de ce monde tous les deux.
« Lebeurre, t'es fichu ! », lançais-je, un sourire aux lèvres.
« C'est ce que tu crois Yellow ! »
J'arque les sourcils. « Ah oui ? He bien je vais t'apprendre comment les Yellow ne se laissent pas faire ! ».
Je recule, prend de l'élan et m'élance dans les airs tel un maître du Kung-Fu en criant : « YIAAAAAAAAAAAAH ! ». Tout le monde retiens son souffle, tous les yeux des passants sont braqués sur nous.
Je frappe avec mon bâton celui de Stephan d'un coup. Le bâton de mon rival se brise en deux.
« Ah ! Ah ! », ricanais-je, « Tu es fichu Lebeurre, tu es mort ! C'est moi qui sortirai avec Reyna ce soir, pas toi ! Prépare tes mouchoirs! »
« Le combat n'est pas fini, concentrez-vous tous les deux ! », rappela Mr Wanabe.

Je jetai mon bâton aux pieds du professeur qui s'empressa de le ramasser, puis je craquais mes doigts. Stephan et moi nous étions prêt à continuer la bataille !
Nous fonçâmes comme des cerfs l'un sur l'autre en criant et nous recommencèrent la lutte.
Étrangement, Lebeurre était devenu plus fort, on dirait qu'il avait retrouvé des forces.
Coups de poings, coups de pieds, parades, cris, sauts, flips...
Le suspens était garanti ! Qui de nous deux allait gagner ? Qui sortirais avec Reyna ?
Reyna, la jolie Reyna qui nous regardait avec fascination.

Soudain, quelque chose se passa.
Lebeurre me donna un coup de pied dans le ventre, coup de pied auquel je ne m'attendais pas. Je me penchais donc en avant, et il en profita pour me mettre à terre.
Reyna poussa un cri.
D'un bond et furieux je me relevais.
Stephan avait un horrible rictus moqueur. Je fonçais sur lui mais ratais mon coup.
Je reçu un coup de pied de mon rival dans la cuisse, ce qui me déstabilisa un instant. Mon adversaire en profita pour faire un bond et me porter un coup fatal à la jambe.
Je m'écroulais par terre et je grimaçais de douleur.
Mon professeur et Reyna accoururent, très inquiets. Wasabe me demanda si ça allait. Je ne pu prononcer un seul mot.
Reyna gifla Stephan, lui disant qu'il n'était pas fairplay et qu'il avait exagéré. Elle n'avait pas tord : Lebeurre avait été sans pitié et très violent.
Wasabe approuva les dires de la jeune-fille, puis, il voulu me relever.
Mais je refusais et je les implorais tous les trois de me laisser tranquille.
Reyna me regarda tristement puis s'en alla, suivi de Stephan qui me jeta un regard désolé et de mon professeur.

Je restais donc là, couché sur le côté, à même le sol, me tenant la jambe et grimaçant comme jamais, le visage en sueur. J'avais mal, très mal. J'ignorais ce que j'avais. J'avais peut-être une fracture ou qui sait une déchirure musculaire !
Je m'allongeais, tenant toujours ma jambe, gémissant tant la douleur était forte. Mes yeux bruns fixaient le ciel bleu et les arbres du parc.
Je priais que la douleur cesse, mais rien ne changeait la donne : j'avais mal et je souffrais le martyr.
Tout les passants me regardaient, mais personne ne m'aidait.
Il semblerait qu'aucun Bon Samaritain n'osait exercer la compassion et que personne ne voulait me sortir de là, ne serait-ce que de m'amener chez le Kiné !
Je souffrais et tout ça pour une fille !
Que ne fallait-il pas faire pour être un PS !

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