Wynwood University
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 Chute, dialogue et confiance[PV Paytah]

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MessageSujet: Re: Chute, dialogue et confiance[PV Paytah]   Chute, dialogue et confiance[PV Paytah] EmptyMar 26 Aoû 2014 - 22:12

Paytah ∞ Ashlyn
Chute, dialogue et confiance
Paytah avait écouté le récit de la jeune Ashlyn avec attention. Il était dégoûté que quelqu'un ait voulu saboter la compétition ! C'était une compétition SI attendue ! Ashlyn semblait être une très bonne cavalière et elle avait été éliminée sans pitié.
Le jeune Sioux demanda à Ashlyn si elle comptait porter plainte. La jeune blonde lui dit : « Porter plainte ne servirait à rien. Je n’avais qu’à maîtriser mon cheval, c’est de ma faute. ».
Pay fronça les sourcils car il ne comprenait pas la deuxième phrase de la demoiselle. Il demanda quand même : « C'est ce que tu dirais au tribunal ? ».

Ashlyn adorait son cheval. Ça se voyait à la façon dont elle regardait sa monture. Elle devait sans doute le chouchouter. Elle avait surtout travaillé très dur pour regagner sa confiance et pour préparer ce concours. Mais malheureusement quelqu'un n'avait pas voulu qu'elle gagne.
« C'est tellement injuste ! », protesta Paytah comme si c'était lui qui avait été disqualifié. Il ajouta : « Je suis sûr que tu aurais gagné ce concours ! ».
Pay avait été qu'un spectateur certes, mais il n'avait pas perdu une miette du concours. Il avait vu qu'Ashlyn sur sa monture noire était une très bonne cavalière et qu'elle aurait pu gagner. C'est pour cette raison qu'on l'avait éliminé de la compétition, puisqu'elle était prometteuse !
Paytah fit ensuite un jeu de mot avec son prénom et la phobie de Lucky. Au début, la jeune fille ne comprit pas. Alors le jeune Pi Sigma décida de lui dire pourquoi il disait ça, lui révélant donc la « solution » de la blague.
La blondinette éclata de rire et fût bientôt rejointe par Paytah. Ce dernier était toujours souriant et rieur. Il était toujours joyeux.
«Tu es bête, j’ai vraiment mis du temps à comprendre ce que tu me disais. », fit-elle, ce qui fit rire encore plus le petit Sioux. Il ajouta cependant : « C'est la première fois que je fais un jeu de mot avec mon prénom. ». Il haussa les épaules en souriant, puis, reporta son attention sur le cheval. Il avait l'air de s'être calmé.
Ash repris la parole : «  Non, je ne suis pas capable de faire seule un tel chef d’œuvre. C’est ma mère qui s’en est chargée ce matin, avant qu’elle ne me dépose. ». Au début, Pay se demanda de quoi parlait la fille, mais, il se rappela de sa question au sujet de la coiffure sophistiquée que portait la cavalière.
Il fit un « Aaaah Ok. », avant d'ajouter : « He bien elle est très douée ! Quand j'aurais 20 ans, lorsque mes cheveux auront poussés et qu'ils m'arriveront un peu plus bas que mes épaules, je viendrais lui demander de me coiffer alors. ».
Pay pouffa de rire. Il disait de ces trucs ! « Je plaisante bien sûr ! Mais je compte vraiment me laisser pousser les cheveux quand j'aurais 20 ans ! », reprit-il sérieux.

Il y eut un petit silence ensuite. Paytah fixait toujours l'étalon qui trottait calmement dans la carrière.
Ashlyn demanda au brun si il était Sioux. Paytah acquiessa en hochant la tête avant de préciser : «Je suis un pur Sioux Lakota de la tribu des Hunkpapas. Je vis à Cheyenne River. Mon père m'a envoyé ici dans l'espoir que j'ai eu vie meilleure et que je m'en sorte dans la vie. Il espère que je réussisse mes études pour que j'ai un bon travail. ».
Il ne mentionna pas Ty. Il espérait qu'Ashlyn ne voit pas sa légère ressemblance physique avec le Sigma Mu et qu'elle ne connaisse pas Ty.
La cavalière fit un sifflement et le cheval s'arrêta pour se tourner vers Ashlyn et se diriger vers les deux adolescents au galop. Il avait l'air très heureux tout à coup. Il semblait avoir oublié l'incident de l'obstacle.
Ashlyn descendit de la barrière et approcha sa main de la robe noire étincelante de l'animal majestueux. Elle lui caressa l'encolure puis s'adressa de nouveau à Pay qui les observait les yeux brillants : « Je suppose que tu dois faire du cheval toi aussi, non ? Tu as l’air d’être un connaisseur tout de même, et tu as l’air d’avoir l’œil surtout. ».
Paytah passa sa main dans ses cheveux en souriant puis déclara : « Je ne suis pas connaisseur. ». Il émit un petit rire avant de dire : « J'aime beaucoup les animaux et surtout les chevaux. Dans ma famille on a 3 chevaux. Je monte depuis mes 6 ans et j'ai une jument noire du nom de Flèche Ardente dans ma réserve, à Cheyenne River. Mais depuis quelques années j'ai délaissé Flèche Ardente pour me consacrer beaucoup plus à mes études afin de décrocher une bourse pour mon actuelle école, Wynwood High School. J'ai réussi et c'est pour ça que je suis à Miami. ».
Pay posa son menton sur ses bras et confia : « Quelques fois, ma jument me manque. J'aurais bien aimé faire des compétitions comme toi mais...j'hésite à m'inscrire dans une école d'équitation parce que je fais beaucoup d'activités à côté en plus des études : karaté, danse, chant, dessin, guitare, batterie, peinture, confection de bijoux...Je suis vendeur de glaces aussi et puis...j'ai un chiot...Je vis seul dans un appartement...je cuisine....Et puis je sors tous les soirs pour m'amuser à Miami Vice. Je compte aussi me mettre à d'autres sports de combats. Alors je ne sais vraiment pas quoi faire. ».

Le jeune-homme se redressa puis demanda : «Est-ce que tu pourrais me conseiller ? Je sais qu'ici c'est une bonne école. Mais...je ne sais pas si je peux m'inscrire...J'en ai vraiment envie, mais en même temps...je ne sais pas si c'est une bonne idée...Je pourrais toujours placer ce nouveau sport dans mon emploi du temps...mais...je ne me sens pas bon cavalier...Enfin...Je monte, je sais sauter des obstacles : à Cheyenne Ruver je sautais les troncs d'arbres qui étaient tombés sur le sol ou les pierres... Mais...je ne sais pas si je peux...Et puis...un Amérindien cavalier dans des compétitions ? Ça fait bizarre, non ? Tu me conseillerais quoi ? Si t'étais à ma place, qu'est-ce que tu ferais ? ».
Pay regarda Ashlyn, plongeant son regard sombre dans les yeux bleus de la jeune blondinette, attendant avec impatience sa réponse.

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MessageSujet: Re: Chute, dialogue et confiance[PV Paytah]   Chute, dialogue et confiance[PV Paytah] EmptyLun 25 Aoû 2014 - 0:35

Jumping et discussions



En entendant les réflexion de l’adolescent, je me suis demandée un moment s’il ne se moquait pas de moi, mais j’avais en vérité l’impression qu’il était trop franc, trop brut de décoffrage et disait tout ce qu’il pensait. Une certaine naïveté empreinte d’innocence, deux traits qui devaient faire tomber comme des mouches toutes les filles de son âge, à n’en pas douter.

Il était véritablement naïf, presque mignon dans ce trait si avancé de caractère et il m’arracha presque un sourire amusé. Pour moi c’était un sabotage, des ennemis, je pouvais en avoir à foison, tout n’était qu’une question d’argent dans ce milieu, lorsque l’on montait en niveau et il n’y avait presque rien de surprenant à cela.

« Porter plainte ne servirait à rien. Je n’avais qu’à maitriser mon cheval, c’est de ma faute. »

Voilà ce que l’on me répondrait si je prenais la peine de faire une réclamation. Voilà comment je serai balayée comme un vulgaire débris en portant plainte comme il le disait si bien. Mon cheval était un champion, il ne m’apprenait rien, il fallait juste qu’il fasse ses preuves, qu’il arrive à surmonter ce traumatisme, ou à défaut, qu’il demeure contrôlable durant se crises, mais ce n’était pas pour demain à la veille, c’était sûr. Cependant, même si je ne doutais nullement de ses compétences, j’étais plus terre à terre que le jeune homme. Je n’étais pas sûre de gagner la prochaine compétition, cela dépendait d’une multitude de facteurs et surtout, d’une certaine dose de chance malgré toute la préparation du monde, on n’était jamais à l’abri d’un accident, d’une maladie ou de quelque chose d’autre pouvant nous mettre HS pour une épreuve.

Je lui ai par la suite demandé ce que cela lui évoquait, s’il avait pitié de l’étalon maintenant qu’il connaissait son histoire et la réponse fut inévitablement positive. J’ai soupiré doucement, posant mon regard sur l’animal qui semblait se donner en spectacle, profitant de la liberté que je venais de lui accorder, je suis restée presque admirative devant sa grâce et sa beauté. Je ne me lassais jamais de le regarder ainsi se mouvoir, mesurant chaque jour un peu plus la chance que j’avais de le posséder, malgré ses défauts.

La question de Paytah me fit quitter la contemplation de ma monture pour que je porte mon regard jusqu’à lui. Je ne comprenais pas. Souffrait-il d’amnésie chronique ou de défaut de concentration ? N’avait-il pas écouté ce que je venais de lui raconter ? Je le regardais avec la plus grande incompréhension, avant qu’il ne juge bon d’éclairer ma lanterne. En entendant son explication, je n’ai pu m’empêcher de rire. Je ne connaissais décidément pas ce petit bout d’homme mais une chose était sûre, il ne manquait pas d’humour.

« Tu es bête, j’ai vraiment mis du temps à comprendre ce que tu me disais. »

Je me suis par ailleurs souvenue qu’il m’avait posé une question à laquelle je n’avais pas répondu et qui concernait ma coiffure.

« Non, je ne suis pas capable de faire seule un tel chef d’œuvre. C’est ma mère qui s’en est chargée ce matin, avant qu’elle ne me dépose. » Trop occupée par sa petite vie me suis-je retenue d’ajouter. Ma mère semblait accorder de moins en moins de temps à note famille ces derniers temps et je devais avouer que j’avais du mal à le supporter. Je la sentais nous quitter, s’éloigner de nous. Même si nous n’avions jamais été particulièrement proches, je sentais que quelque chose de louche se tramait sous cela mais n’étant pas sotte, je ne voulais pas le savoir. Je préférais faire l’autruche, ce qui était loin d’être la bonne solution mais je ne voulais pas dire que je savais que ma famille allait imploser tôt ou tard.

Préférant éviter de rester trop longtemps sur de fâcheux sujets comme l’incendie ou ma famille, j’ai embrayé directement sur un sujet qui avait été indirectement abordé.

« Ton prénom est Sioux, je suppose que tu l’es également ? »

Et hop, un moyen de changer de sujet et de ne plus axer exclusivement la conversation sur moi. Je me suis mise à siffler. Un simple son, bref et aigu qui eut pour effet de dresser les oreilles de mon cheval. Ce dernier se stoppa dans sa course avant de venir vers nous d’un petit galop joyeux et bondissant, comme un poulain découvrant pour la première fois ses jambes plus solides qu’il ne le pensait. Une fois à notre niveau, je suis descendue de la barrière pour le caresser de nouveau, flattant son encolure pour lui faire comprendre qu’il avait bien agit en répondant de suite à ma requête non formulée.

« Je suppose que tu dois faire du cheval toi aussi, non ? Tu as l’air d’être un connaisseur tout de même, et tu as l’air d’avoir l’œil surtout. »

Il n’avait pas l’air d’être là par hasard, il avait l’air de connaître les chevaux plus que ce qu’il ne laissait croire et je comptais bien avoir une réponse à mes interrogations.

B-NET

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MessageSujet: Re: Chute, dialogue et confiance[PV Paytah]   Chute, dialogue et confiance[PV Paytah] EmptyDim 24 Aoû 2014 - 0:22

Paytah ∞ Ashlyn
Chute, dialogue et confiance
« Ça va, merci. C’était plus spectaculaire qu’autre chose, ne t’en fais pas. », lui répondit la cavalière qui avait fait une sacrée chute de sa monture, lorsque Paytah lui demanda de ses nouvelles.
Le jeune Sioux, soulagé, esquissa un faible sourire. La cavalière était couverte de sable, elle avait l'air dégoûtée. Elle avait quand même ratée la compétition ! C'était un moment important et elle avait échoué à cause de sa monture. Cette dernière avait eu peur devant l'obstacle, comme si quelque chose l'avait freiné.
Le Pi Sigma voulu caresser le cheval, mais il préféra demander d'abord si il pouvait le faire à sa propriétaire, ne sachant pas si l'animal était fougueux ou doux comme un agneau.
« Bien sûr que tu peux. Sous ses airs de barbare, c’est un amour, je te l’assure. », lui rassura la jeune-fille.
Alors Paytah avança sa main doucement et le posa tout d'abord sur les naseaux de l'étalon noir pour qu'il puisse le sentir. Les narines du cheval ne faisaient que s'agiter. L’amérindien glissa sa main sur bout du nez de l'animal pour arriver sur le chanfrein qu'il caressa doucement en l'observant d'un regard émerveillé en souriant.
« Tu as raison : il est tout doux ! », fit-il avant de se retourner vers la cavalière qui avait ôté sa bombe. Paytah se présenta et la demoiselle lui serra la main pour se présenter à son tour. Elle s'appelait Ashlyn et sa monture s'appelait Lucky.
Drôle de coïncidence d'avoir un cheval du nom de Lucky et de perdre la compétition !
Ashlyn avait ajouté après qu'elle est donnée le nom de sa monture : « mais bon, il n’est plus à présenter je crois. ».
Le jeune-homme brun fronça légèrement les sourcils et demanda : « Pourquoi ? », avant de dire en riant : « Je ne connais pas ce cheval. Il est si célèbre que ça ? ».
Il demanda ensuite la raison de la peur de Lucky. C'était quand même étrange ce refus ! Ça avait été si brusque et rapide.
La jeune-fille ne répondis pas tout de suite au Sioux Lakota, mais lui demanda de la suivre. Paytah la suivit et regarda un instant la coiffure de la cavalière. Ses cheveux dorés étaient tressés et formaient une sorte de chignon. C'était une coiffure compliquée et un peu sophistiquée. Une coiffure de compétition quoi.
Alors qu'ils se dirigeaient vers une carrière, Pay en profita pour complimenter la coiffure de la cavalière : « Ta coiffure est super bien faite. C'est toi qui l'a fait ? ». Il s'imagina un instant, essayant de se coiffer comme ça, avec les cheveux longs. Ce serait bien trop compliqué ! Soudainement, le jeune Sioux devînt un peu nostalgique de la longueur de ses cheveux. Quand il était plus jeune, il avait une coupe qui faisait asiatique et puis, au fil du temps, il les avait laissé poussé , bien bien trop poussé pour les faire devenir commeça et Ty les avait coupé lorsqu'il était arrivé à Miami.
Mais Pay avait fait des extentions très réussis lorsqu'il s'était rebellé durant l'été, cachant ses cheveux sous une capuche lorsqu'il allait dans la confrérie des Pi Sigmas. Mais le jour où il s'était fait tabassé, il les avait vite enlevés, se rendant compte que c'était à cause de Miss Pretty qu'il s'était remis les cheveux longs. Et maintenant, il regrettait ses cheveux longs. Mais il se jura, que quand il aurait 20 ans, il laisserait pousser ses vrais cheveux et qu'il les aurait de nouveau longs.

Arrivés à la carrière, Ashlyn et Lucky entrèrent dans l'enclos. Lucky fût dessélé, désanglé, libéré et se mit à trotter. Ashlyn se hissa sur la barrière et s'y assis, tandis que Pay s'y accouda, à côté de la cavalière cependant.
Alors que les yeux de l'Amérindien suivait le trot de Lucky, la cavalière lui raconta l'histoire terrible de sa monture. Lucky avait peur du feu ! C'était une catastrophe ! Les chevaux y étaient très sensibles. Pay appris par la même occasion que Lucky et Ash venaient du Canada. Le haras du père de la jeune-fille et ses chevaux étaient très célèbres. Mais une nuit, il y eut un incendie dans le haras et tous les chevaux moururent sauf Calypso et Lucky, les seuls rescapés.
« Mais c'est horrible ! », commenta Paytah en faisant une grimace, suivant toujours les exercices du majestueux cheval noir.
Depuis ce terrible jour Lucky était devenu violent, plus méfiant. Sa cavalière avait mis du temps à le remonter et ça avait été sûrement douloureux pour elle cette séparation avec sa monture.
La blondinette avoua que quelqu'un avait allumé un briquet, ce qui aurait provoqué la frayeur de Lucky et donc l'avait éliminée de la compétition.
« Un sabotage ! », s'exclama le petit Sioux en écarquillant ses yeux bridés qui devinrent ronds comme les yeux d'un Européen «  Qui aurait bien pu te faire ça ? Tu as des ennemis ici ? ». Il y avait toujours des fils ou filles de riches, qui se croyant tellement supérieurs aux autres cavaliers, empêchaient ces derniers de gagner les compétitions.
« J'imagine que tu dois être déçue après tant de préparation. C'est horrible !
Tu va porter plainte ?
 »
Pay essaya de s'imaginer à la place de la fille qui était juste à côté de lui. Il aurait sûrement mené une enquête pour trouver le coupable et le traîner en justice. Mais, voyant toujours le bon côté des choses, il aurait repris le travail avec sa monture et aurait refais une autre compétition.
En bon Optimiste, il déclara à Ashlyn en souriant : «Ton cheval est un champion. Je suis sûr que tu réussira le prochain concours avec lui. ».
C'est bien ce qui faisait la différence entre lui et Ty : l'optimisme. Ty était un pessimiste. Lui était un optimiste. Ty était un bavard. Lui était un silencieux.
Il parlait certes à la cavalière, mais c'était un effort surhumain, lui si timide et solitaire. Il faisait des efforts pour vaincre sa timidité légendaire.
« Alors, qu’est-ce que ça te fait de connaître son passé maintenant ? Tu as pitié de lui je suppose ? »
Pay leva les yeux vers la jeune-fille et émit un petit rire avant de reprendre plus sérieusement : « Je suis vraiment triste pour lui. Il n'est pas du tout chanceux ! J'espère qu'il retrouvera confiance et qu'il sera prêt pour une nouvelle compétition ! C'est vraiment dommage pour lui et pour toi aussi...C'est un cheval fait pour gagner ! Ça se voit ! ».

Le Sioux observa encore Lucky trotter dans la carrière, avant de sourire et de dire à la jeune Canadienne : «Tu es sûre que ton cheval à peur du feu ? ».
Une lueur joyeuse et taquine traversa les yeux du garçon. Ses prunelles s'éclairèrent d'une lueur rougeâtre de couleur rouge-jaune-orangée. Les petites flammes de ses yeux s'éclairaient.
« ...Parce qu'il a juste un gros feu devant lui. Et pourtant il ne semble pas avoir peur ! », continua le jeune Sioux.
Ashlyn ne comprenait pas. Pay le savait bien. Il laissa quelque minutes passer, pour faire durer le suspsens, avant de reprendre la parole pour expliquer à Ashlyn : « Mon prénom signifie Le Feu en Sioux Lakota. ».
Il reprit : « Tu vois, ton cheval n'a pas peur du feu. Du moins, pas de tous».
Paytah fit un sourire avant d'éclater de rire.



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MessageSujet: Re: Chute, dialogue et confiance[PV Paytah]   Chute, dialogue et confiance[PV Paytah] EmptySam 23 Aoû 2014 - 21:34

Jumping et discussions



Je marchais aux côtés de mon cheval, sans un regard pour personne. Je n’avais même pas pris la peine de retirer le sable de ma tenue de concours, moi qui prenais habituellement tant soin de mes affaires. Lucky était encore nerveux, cela se voyait, je le ressentais. Il était semblable à une véritable boule de nerfs et semblait être prêt à prendre à la fuite à la moindre menace. Un retour sauvage à la nature premier du cheval qui n’était autre que la Proie. Fuit pour survivre, fuir pour vivre, fuir pour ne pas mourir. Règle que seuls deux d’entre eux avaient réussi à appliquer, ce fameux soir, Calypso de la Barre et Lucky.

Je repensais à cette fameuse nuit lorsque qu’une voix me tira de mes pensées. Un jeune homme typé qui venait à ma rencontre. Costard sans cravate, le style bien sapé pour un concours mais avec un brin de désinvolture. Un gamin qui n’avait pas l’air de se prendre la tête plus que cela en somme.

« Ça va, merci. C’était plus spectaculaire qu’autre chose, ne t’en fais pas. »

Je ne voulais pas m’étendre plus que cela sur le sujet. L’humiliation de la chute n’était pas ce qui m’avait le plus frustré, ce qui m’énervait le plus, c’était surtout que je pensais que cet acte était délibéré. Je pensais surtout que quelqu’un avait voulu saboter ma participation et qu’il s’en était sorti avec brio. Le jeune homme esquissa un mouvement vers Lucky dans le but de le caresser mais il se stoppa, me demandant avant tout la permission. Je lui ai souri avant de m’arrêter et l’étalon fit de même.

« Bien sûr que tu peux. Sous ses airs de barbare, c’est un amour, je te l’assure. »

J’ai retiré ma bombe d’une main libérant ma chevelure au passage, respirant mieux en délaissant la protection qui me donnait toujours aussi chaud. Mettant ma bombe sous mon épaule, j’ai serré la main qu’il me tendait, me présentant à mon tour.

« Je suis Ashlyn, ravie de faire ta connaissance. Le clown à mes côtés, c’est Lucky, mais bon, il n’est plus à présenter je crois. »

La réputation de mon cheval n’était plus à faire. Autant Calypso était un amour et docile comme pas deux, autant Lucky pouvait être un vrai danger lorsqu’il avait peur. Paytah semblait fort bavard et avait une folle envie d’en savoir plus sur l’histoire de Lucky. En temps normal, je l’aurai envoyé paître, mais il n’avait pas l’air d’une fouine, il semblait véritablement curieux d’apprendre ce qui avait pu lui arriver.

« Suis-moi. »

J’ai repris ma marche, me dirigeant vers une petite carrière qui servait d’espace de détente pour les chevaux. J’ai poussé la barrière pour y entrer, Lucky derrière moi avant de refermer cette dernière. Passant les rênes entre les barreaux, je l’ai désanglé puis dessellé, Au revoir tapis, selle et mousse, avant que le filet ne suive la même voie et le voilà libéré. A peine le filet lui fut retiré qu’il partit au petit trop se dégourdir les jambes. Pour ma part, je me suis assise sur la barrière, le regardant faire avant de commencer mon récit pour le jeune Paytah qui était toujours là.

« Lucky a peur de feu. Que ce soit une simple bougie ou un brasier a le même effet sur lui. Il voit ne serait-ce qu’une flamme et il devient fou. On ne vient pas d’ici lui et moi, nous sommes Canadiens. Dans mon pays, mon père était propriétaire d’un grand haras. Bon nombre de chevaux de compétitions ont grandis chez nous, en plus de Lucky et Calypso qui sont présents ici, il n’y a pas moins de trois de nos chevaux qui ont participés à cette compétition. Enfin, passons. La renommée de mon père n’était plus à faire et il en était de même pour les chevaux sortants de chez nous. Un soir, alors que j’étais en train de dormir, j’ai été réveillée par une odeur horrible, mais surtout par des hennissements. Quelqu’un avait mis le feu au haras et les chevaux y étaient encore. Le temps que je sorte de ma chambre pour me rendre sur les lieux, il était trop tard, impossible d’entrer, impossible de sauver les prisonniers des flammes. Seuls Lucky et Calypso ont été sauvés, tous les autres ont péri, y compris sa mère, Furia. »

Poser les bases était indispensable pour comprendre la réaction de l’étalon noir et c’est pour cela que je me suis forcée à raconter cela, même si cette histoire me mettait toujours aussi mal à l’aise.

« Depuis, Lucky a mis plus d’un an avant de se laisser approcher sans devenir violent, et je ne peux le remonter que depuis peu de temps. C’était son premier concours depuis cet incident et quelqu’un a décidé d’allumer un briquet, un illettré sans doute qui ne savait pas qu’il était interdit de fumer ici. »

C’était ce dernier point qui me permettait presque d’affirmer que cela avait été délibéré. Il était interdit de fumer dans l’enceinte de l’écurie, c’était affiché partout et il était impossible de passer à côté de tous les panneaux et écriteaux. Il était bien difficile d’ignorer le passé de Lucky, surtout lorsqu’il lui arrivait encore d’avoir des accès de folie lorsque je n’étais pas là. Il était encore plus étrange que ce briquet soit allumé pile dans notre champ de vision, lorsque nous sommes passés à proximité du public, alors que nous étions assurés de finir sur le podium avec un tel chrono. C’était un complot, quelqu’un m’avait empêché de revenir dans le monde de la compétition et je ne le supportais pas. Cette injustice ne demeurerait pas impunie, c’était certain.

« Alors, qu’est-ce que ça te fait de connaître son passé maintenant ? Tu as pitié de lui je suppose ? »


B-NET



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MessageSujet: Re: Chute, dialogue et confiance[PV Paytah]   Chute, dialogue et confiance[PV Paytah] EmptyVen 22 Aoû 2014 - 19:53

Paytah ∞ Ashlyn
Chute, dialogue et confiance
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Paytah tapa sur son réveil matin sans pour autant bouger de son lit. Il était sous ses draps et sa couette, bien enfouit.
Sa main avait glissé jusqu'au réveil pour l'éteindre. Il détestait le bruit désagréable de son réveil matin électronique, trop brutal et strident.
Le jeune Sioux leva se retourna sur le dos et leva ses bras en l'air, faisant tomber par la même occasion les draps et la couette qui recouvrait son visage. Il s'étira puis se redressa, regardant à demi-ensommeillé sa chambre. Son chiot Eureka poussa la porte de sa chambre et avança vers le lit en remuant la queue, contente de voir son maître réveillé. Paytah tourna la tête vers son réveil et lu les gros chiffres rouges inscrit sur son réveil : 06h57.
Il se leva difficilement de son lit, posa ses pieds sur le sol puis s'agenouilla pour prier. Fervent catholique, il priait tous les jours, au lever et au coucher du soleil, tenant quelque fois son crucifix dans la main.
Après sa prière, il se dépêcha de se ruer à la cuisine pour se faire des pancakes et remplit un grand verre de jus d'orange rien que pour lui. Il petit-déjeuna en écoutant Radio Miami. Il donna des croquettes à son caniche, puis se précipita dans la salle de bains pour se doucher, se brosser les dents, s'habiller et se coiffer.
C'était Dimanche, mais pas n'importe quel Dimanche. C'était le jour d'une compétition qui promettait d'être fabuleuse !
Paytah avait décidé d'aller quand même à l'église vite fait avant de se rendre à la compétition. Le jeune Sioux était un grand ami des animaux, en particulier de chevaux. Il était encore plus attaché aux chevaux que Ty !
Dans sa réserve de Cheyenne River, il avait appris à monter depuis ses 6 ans et possédait un cheval noir qu'il avait eu pour ses 7 ans. Cette jument s'appelait Flèche Ardente (le comble quand on s'appelait Paytah (=Le Feu)!) et était une très bonne monture. Paytah faisait des ballades avec Flèche Ardente, en compagnie de sa sœur Matoskah qui montait un cheval blanc. Il lui arrivait de galoper dans les prés de Cheyenne River avec d'autres amis Sioux ou avec sa famille, les défiant de le battre en course.
Quand il était plus jeune, il montait régulièrement, quand il le pouvait entre les révisions, les dessins et peintures qu'il faisait, l’entraînement à la musique, la danse, les quelques dragues rapides avec les filles (généralement c'était des sérénades) ou les sorties en amoureux lorsqu'il sortait avec Olathe, les réunions familiales, les fêtes, les moments de solitude au calme près de la rivière, ou les cours de Karaté avec Ty.
Mais au fil des années, il avait un peu délaissé Flèche Ardente pour étudier d'avantage afin de décrocher une bourse pour entrer à Wynwood, puisque son père tenait à ce qu'il aille étudier à Miami pour réussir et sortir de la misère.
Au final, maintenant, en fin Août 2014, Paytah était devenu riche et était toujours aussi absorbé par des activités extra-scolaires (dessin, Karaté, peinture, guitare, groupe de musique, sorties, fabrication de bracelets....ect ) et par les études. Il comptait faire d'autres sports de combats, ce qui allait ajouter encore plus d'activités à son emploi du temps déjà chargé. Mais il allait répartir toutes ces activités dans la semaine avec parcimonie et intelligence.
Flèche Ardente lui manquait cependant. Quelque fois, Pay rêvait de sa jument, ou bien la dessinait, regrettant de l'avoir « abandonné » à Cheyenne River. Il avait pensé s'inscrire dans un club d'équitation, mais il ne se sentait pas trop capable d'en faire comme une activité régulière. Il était quand même allé dans l'école équestre la plus réputée de Miami pour se renseigner, mais il n'était pas encore sûr de s’inscrire ou pas.
En ce Dimanche, il allait aller justement dans cette même école réputée afin de voir la compétition très attendue de la saison.

Paytah sorti de la salle de bains après avoir perdu du temps à s'admirer, comme à son habitude. Il pris la Fisker Karma grise héritée de Ty pour faire son 'homme riche ' et surtout pour en mettre plein la vue aux fidèles à l'église. Il arriva devant l'église et se gara exprès devant la porte, ce qui attira les regards. Il sorti de la voiture -on aurait pu même le mettre au ralenti- et marcha de façon classe, une main dans la poche de son pantalon noir et l'autre main prête à appuyer sur le bouton de sa clé pour bloquer les portières de la voiture richissime. Il portait un costume (mais ce n'était pas vraiment pour l'église, c'était pour la compétition : il avait choisi exprès sa tenue pour ce jour mémorable de concours équin) complet : chemise blanche avec deux boutons non attachés, pantalon et veste noires, montre en argent, collier médaillon- crucifix, boucles d'oreilles noires, bracelet à grosses perles jaunes avec le mot « FAITH », petits bracelets en plastiques avec la forme de quelque chose (un chien, un cow boy et une danseuse plutôt sexy), chaussures cirées noires).
C'était la première fois qu'il venait dans cette église et il ne savait pas encore où aller exactement. Tous les Dimanches il changeait d'églises et faisait le tour de Miami . Il était un peu perdu dans cette nouvelle religion, lui si habitué au Wanka Tanka !
Des mecs s'approchèrent de Paytah et lui demandèrent d'où il tenait cette voiture, et des filles se précipitèrent pour lui demander de les emmener faire un tour après l'office. Mais Paytah tira sur sa veste en disant : « Désolé mais je ne resterais pas longtemps. ».
Le révérant alla parler au jeune Pi Sigma pour lui demander d'essayer de se faire discret, surtout avec une bagnole pareille, sans oublier de le mettre en garde contre des voleurs. Pay alla ensuite s’asseoir dans l'église au fond, au dernier banc, exprès pour pouvoir partir dès que ce serait presque l'heure de la compétition.
Il était 08h45 et la messe se terminait à ONZE HEURE. La messe était en plus en ESPAGNOL : le pauvre Sioux ne comprenait rien, lui qui parlait seulement Anglais et Lakota. Il s'ennuyait déjà, pensant au concours. Au lieu d'écouter-ou plutôt de se forcer d'écouter- le passage de la Bible que lisait le révérant, Paytah imagina le concours, sourire aux lèvres. Dès qu'il fût 09h20, Paytah se précipita hors de l'église, ce qui provoqua de gros murmures car il avait couru et fait du bruit. Il descendit les marches et sauta dans sa voiture pour démarrer et pour foncer sur la route.

Il était totalement surexcité, voulant savoir si les élèves réussiraient la compétition. C'était un concours de saut d'obstacles et Paytah adorait ça ! Quand il était à Cheyenne River, il s'amusait à franchir des obstacles naturels comme des roches, des petits arbustes, des troncs cassés qui juchaient le chemin quand il y avait eu un orage. Ça lui rappelerait des souvenirs. Il arriva pile poil à une minute près du début de la compétition. Il donna son nom, il reçut un billet et alla s’asseoir dans les gradins, dans le centre. Il était entre une blondinette canon et un homme barbu qui avait la barbe noire avec quelques poils blancs, qui faisait très riche et coincé.

Sourire aux lèvres, yeux brillants, il observait les trois premier élèves passer, les uns après les autres. Il retenait son souffle avec le public, applaudissait lors d'une réussite ou criait lorsqu'il y avait des erreurs. Les élèves étaient très forts. Ils étaient sous pression néanmoins et très concentrés, essayant d'êtres précis pour réussir leur épreuve. Les montures étaient rapides, gracieuses, habiles et dociles. Paytah était très admiratif. Il voulait être aussi bon cavalier qu'eux. Il se promit d'aller interroger un élève à la fin de la compétition pour lui demander des conseils ou des renseignements sur cette école.
Ce fût le tour d'une blondinette, montant un bel étalon noir. La monture et le cavalier s'accordaient parfaitement ensemble.
Le cheval était rapide. Il était parfait. Ils étaient parfaits. Ils franchissaient les obstacles à merveilles. Paytah était aux anges. Il n'osait respirer. Ses yeux brillaient, ses lueurs rougêatres dans ses iris marrons brillaient plus que jamais, et un sourire en coin était dessiné sur son visage. Il ne faisait plus attention à ce qui l'entourait, ni même à la fille sexy qui le matait depuis un moment, mais il ne regardaient que eux. C'était cette cavalière trop forte qu'il interrogerait à la fin de la compétition ! Son cheval était superbe, il fallait absolument qu'il aille le caresser !
Soudain, alors que la monture était presque prête à sauter un des obstacles, elle s’immobilisa, d'un coup. Je fronçais les sourcils, étonné. Que se passait-il ? Le cheval avait l'air d'avoir peur de quelque chose. Qu'est-ce qui pouvait bien l'effrayer à ce point ?
La cavalière se cramponna au cheval, mais ce dernier rua. Un « OOOOOOOoooooh ! » dans le public se fit. Même Paytah avait poussé ce « Oh ! » exclamatif. Il fit une petite prière pour que le cheval se calme, mais, la cavalière chuta. Les yeux de Pay s'écarquillèrent, son cœur fit un bond. On lisait sur son visage l’inquiétude. Il savait bien qu'on pouvait faire une mauvaise chute mortelle ou une s'en sortir et rester handicapé à vie.
Il plaqua sa main sur sa bouche et se leva. Ses yeux étaient braqués sur le cheval qui galopait tout seul. La cavalière réussit à se relever, et Pay murmura un : « Dieu merci ! Merci beaucoup ! » en levant les yeux au ciel et en touchant sa croix. Des murmures s'élevèrent et Paytah parla avec animation avec l'homme riche et la fille sexy, commentant la chute et le comportement du cheval.
Paytah n'en revenait pas. Il jeta un regard vers les obstacles. Il les chercha du regard mais il ne les vis pas. La jeune-fille et son cheval avaient disparus.
L'Amérindien se leva et sorti des gradins. Il descendit précipitamment des escaliers, puis arriva près des boxes. Il traversa l'allée, fit le tour, se retrouva dehors et chercha la cavalière et le cheval.
Soudain ses yeux sombres les répéra et il s'approcha d'eux, visage inquiet.
Arrivé à leur hauteur, il salua la fille qui avait chuté : « Salut. ça...ça va ? ». Il porta son attention ensuite sur le cheval. Il était vraiment splendide de près, avec sa crinière tressée. Paytah avança sa main vers le cheval et voulu le caresser, mais eu un mouvement de recul. « Heu...Je peux le caresser ? », demanda t-il à la blondinette.
Puis, il tendit la main à la fille : « Je m'appelle Paytah Yellow et toi c'est comment ? ».
Regardant de nouveau l'étalon noir, il demanda en plissant légèrement les yeux et les sourcils : « Pourquoi il a eu peur ? ».
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Dernière édition par Paytah Yellow le Mar 26 Aoû 2014 - 22:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Chute, dialogue et confiance[PV Paytah]   Chute, dialogue et confiance[PV Paytah] EmptyVen 22 Aoû 2014 - 15:30

Jumping et discussions



La rentrée était arrivée il y a une semaine de cela, avec elle, son lot de pression pour les classes d’examens et pourtant, les Senior n’étaient pas les seuls à avoir la pression sur leurs épaules. Je trépignais sur place, faisant les cents pas, une pression monstre sur les épaules. Je tordais mes mains dans tous les sens avant de prendre ma bombe pour les occuper, tout en continuant de marcher. Je l’ai finalement reposée sur la table, avant de remettre bien en forme ma veste, tirant légèrement sur mon pantalon pour retirer ce fichu pli. J’ai repris ma bombe avant de sortir quelques instants pour prendre l’air. Il était un peu moins de neuf heure du matin, cela faisait plus de trois heures que j’étais levée et je n’étais nullement fatiguée, bien au contraire, j’étais tendue.

Je n’avais aucune raison d’être dans cet état en théorie. Je participais aujourd’hui à une compétition équestre, chose à laquelle j’étais habituée depuis mon plus jeune âge ou presque. Je ne comptais même plus tous les concours auxquels j’avais participé et il n’y avait en apparences aucune raison pour que je sois plus tendue aujourd’hui, sauf que si. Pour le concours d’aujourd’hui, je montais Lucky, l’un des deux rescapés de l’incendie du haras familial. C’était sa première compétition. Depuis deux ans, il avait fait de fantastiques progrès et je pouvais à présent le monter comme avant, sans aucuns problèmes, sauf qu’une compétition était quelque chose de totalement différent.

Je me suis promenée dans les allées du centre ou une effervescence folle régnait, avant de m’arrêter devant la porte du box de mon poulain. Ce dernier regardait autour de lui avec une curiosité non feinte et j’ai posé ma main sur sa tête, la caressant avec douceur. J’ai ensuite laissé ma bombe au sol avant d’ouvrir la porte du box et de rentrer à l’intérieur. Être au contact des chevaux m’avait toujours apaisé et je ne pouvais me permettre de montrer du stress auprès de Lucky, sinon ce dernier allait le ressentir, ce qui n’arrangerait nullement sa première fois.

« Alors mon tout beau, comment tu vas ? »

Je suis sortie afin de prendre une boite contenant le nécessaire pour le panser avant de re rentrer dans le box, fermant ce dernier derrière moi. J’ai pris l’étrille et j’ai commencé à m’occuper de mon cheval, tout en lui parlant le plus calmement du monde. Mes mains qui tremblaient légèrement se sont montrées plus fortes, plus assurées et plus tendre.

« Aujourd’hui c’est un grand jour mon doudou, tu vas faire de grandes choses, j’en suis sûre et certaine. »

J’ai par la suite terminé son pansage après avoir passé la brosse dure puis la douce pour pouvoir m’occuper de ses sabots. Par la suite, j’ai démêlé sa crinière avant de la tresser patiemment.

« Tu sais, j’ai confiance en toi, si jamais on se rate, c’est pas grave, on recommencera et un jour, on atteindra des sommets tous les deux. Qui sait, on ira peut-être aux JO avec un peu de chance, bon, d’accord, avec beaucoup de chance, mais j’y crois. »

Une fois fin prêt, je suis restée dans son box, préférant rester là plutôt que d’être seule avec mon stress. A ses côtés, je me sentais mieux, je n’avais plus cette peur pour la simple et bonne raison que sa présence me rassurait. Il m’avait pardonné ce qu’il s’était passé, m’avait accordé sa confiance une fois de plus et cela me prouvait tout simplement que rien n’était perdu et que je pouvais encore faire de grandes choses avec lui.

Le concours n’allait pas tarder à débuter, je m’étais concentrée et à présent, nous allions tout donner, faire de notre mieux et tout irait pour le mieux, ou du moins, je l’espérais. Je l’ai fait sortir de son box, avant d’enfiler ma bombe et de monter en selle. J’ai ramené mes épaules en arrière, me détendant une dernière fois avant de lui demander de se mettre en route, d’une brève pression.

Nous étions les quatrièmes à passer et j’ai regardé les premiers cavaliers effectuer leur parcours avec une habilité non feinte. J’avais déjà fait mieux, j’avais déjà fait face à des adversaires bien plus impressionnants et je n’allais pas me faire manger par ces individus. Vint enfin notre tour et nous sommes entrés dans la carrière. Après un début au trot, j’ai emmené ma monture vers le premier obstacle qu’il avala sans aucune difficulté. Direction le second. Compter les foulées, adapter l’allure, sauter. Les obstacles s’enchainaient, le chrono était parfait, plus que cinq obstacles et tout serait terminé. En longeant les barrières pour prendre le nouvel obstacle, je vis une flamme du coin de l’œil, un simple briquet, rien de plus. Sauf que Lucky l’avait également vu. Au moment de sauter, ce dernier fit un refus. Je me suis accrochée du mieux possible pour éviter la chute et ce dernier se cabra par la suite, hennissant comme s’il avait vu un fantôme Perdant mes étriers, ce fut la chute, l’élimination définitive.

Après avoir cavalé durant quelques instants, le temps que je me relève, sonnée par la chute, il fut de nouveau à mes côtés, l’air penaud. Il piaffait, avait la respiration rapide, trop rapide et les yeux fous. Sans regarder la foule amassée autour qui s’était tue un moment avant que les murmures ne deviennent brouhaha, je suis partie, sans un regard pour eux, m’appuyant sur l’étalon noir pour assurer mes pas.

Une fois sortie de la carrière, je ne suis pas retournée à son box, je me suis contentée de l’emmener avec moi, pour le faire marcher, pour qu’il se détende un peu et pour passer du temps avec lui. Le traumatisme n’était pas passé, mais il m’avait pardonné.

B-NET

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