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 Go berzerk, querida! (Soraya et Arsène)

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MessageSujet: Re: Go berzerk, querida! (Soraya et Arsène)   Go berzerk, querida! (Soraya et Arsène) EmptyDim 17 Aoû 2014 - 0:29

Go berzerk querida
Soraya ∞ Arsène

Je crois que je me suis endormi. Pas longtemps ; vingt, trente secondes à tout casser. Juste assez pour avoir l'impression d'avoir visité une autre planète, juste assez pour ne pas vraiment comprendre quand je vois Soraya, aussi belle que dans mes souvenirs, s'approcher de moi en dansant. Ses hanches se mouvent au rythme de la musique, ses jambes la portent avec sensualité, un sourire illuminant son visage. Quand elle me tend la main, aucune hésitation. Je la suis dans cette danse incongrue, là, au milieu de tous ces badauds qui nous regardent. Curiosité et envie se mêlent dans leurs yeux, et moi je souris. Soraya suit le rythme avec légèreté, je le fais avec maladresse. Mais mon sourire ne me quitte pas, il reste scotché, ça me fait mal aux joues. C'est douloureux le bonheur.

La danse se termine aussi vite, aussi étrangement qu'elle a commencé. Soraya, sa peau mate illuminant la monotonie des lieux, son sourire qui efface tout le reste. Elle s'installe à la table, où je la rejoinds et avale une nouvelle gorgée de mon café glacé. Elle laisse échapper un petit rire, un son cristallin qui rafraîchit la journée et met de bonne humeur.  « Tu t'y attendais pas à celle là hein ! Après ce petit spectacle... t'es prêt à bosser ? Aaargh. ¿Estás listo para estudiar? ¿qué sabes en español? estás motivado? ¿por qué hablas español? ». Ralentis, Soraya, mon cerveau n'arrive pas à suivre ta bouche. J'ai envie d'abandonner, soudainement, parce qu'en espagnol, je suis mauvais. Je suis mauvais et je n'arrive pas à réfléchir ce matin, j'ai le cerveau en compote, anesthésié, bousillé. J'ai juste envie de rester là, sans bouger ni parler, juste être là. Comme ça.  « Je m'y attendais pas du tout, non. Mais les surprises, ça fait pas de mal, surtout quand elles sont drôles et que les gens nous regardent bizarrement. » Je souris encore, plus légèrement cette fois. Un soulèvement de lèvres et les yeux qui pétillent un peu plus. « Je suis prêt à travailler, mais je te préviens, j'en ai besoin. Hm, comment commencer... » Je me râcle la gorge, frappe mes mains l'une contre l'autre et souris, gêné.  « Heu, donc, je... soy listo para trabajar, pero yo sé casi nada. Yo sé... ¿La cuenta, por favor ?, vamos a beber, vamos a comer, vamos a la playa... » J'avale une nouvelle gorgée de mon café, je me lave de mon incompétence.  « Tout ce qu'il faut pour partir en vacances, quoi » Sourire. « Le problème, c'est que j'ai besoin d'apprendre. Il faut que j'aille au Mexique le plus rapidement possible, donc il faut que je puisse me démerder dans ce pays sans passer pour un gros connard d'américain qui pense que l'anglais est la seule langue au monde. Donc... Estoy muy motivado ! Mais avant de commencer, est-ce que je peux t'offrir quelque chose ? Café, thé, coca, vodka ? »

Je le suis. Je suis motivé à apprendre cette langue comme je n'ai jamais été motivé auparavant. La langue de ma mère, du pays où elle se trouve. La langue de ma vie. Heureusement, Soraya ne me laisse pas me vautrer davantage dans ma médiocrité.  «  Bon, je suis une très mauvaise prof, d’ailleurs je suis venue… Avec rien du tout. Pas de stylo, pas de carnet, pas de feuille non plus et encore moins de cahier ou de bouquin, donc il va falloir improviser et quoi de mieux que l’immersion totale espagnol? On choisit un truc à faire et on se le fait en espagnol. Alors t’es chaud Arsène Lupin? Si oui, propose et je dispose. Par contre… Je ne me déshabille pas et du coup… ben je ne couche pas non plus. Je sais que je suis jolie, mais quand même. » Cette fois, je ris franchement. Aucun doute qu'elle n'est pas la prof de l'année, mais elle s'est déplacée, elle a fait l'effort de venir, et c'est tout ce qui compte. Qu'elle ait accepté de m'aider. Je lui désigne le livre, placé sur la table, entre mon tabac et mon café.  « Je suis pas un bon élève. J'ai pris ce livre au hasard dans mon casier, je suis même pas sûr que ce soit un livre du bon niveau ». Je grimace, désolé, j'ai l'impression de lui faire perdre son temps. L'idée d'immersion totale me plaît, elle me plaît beaucoup. La vue de Soraya sans vêtement ne me déplairait pas, et à qui déplairait-elle ? Mais je n'oserais pas. « T'inquiètes pas, j'avais pas l'intention de te mettre à poil. On se connaît à peine, c'est déplacé » Je lui fais un clin d'oeil légèrement appuyé, juste comme ça, pour lui faire comprendre que je rigole. Et je regarde autour de moi, partout, dans le café, la rue. Aucune idée de défi ne me vient, jusqu'à ce que mon regard croise le chemin d'un couple. Deux jeunes, la vingtaine peut-être, la fille sûre d'elle qui semble dominer son copain, chemise rentrée dans son pantalon. Je hais d'emblée ce couple mal assorti et décide d'en faire des victimes.  « Tu vois le couple, là bas ? ¿Ve la pareja alli ? Va, heu... cerca de ellos y... fais comme si.. actuar como si fueras la novia du mec. Del chico. O como si Ca va énerver la fille y voy a... voy a... voy a rire » Je les hais sans aucune raison. J'ai juste envie de les emmerder, elle, sa queue de cheval trop droite et lui, sa chemise rentrée dans son pantalon. On dirait les enfants du Pape. Et mon espagnol est minable, mais tant pis. Je suis là pour ça, après tout.


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MessageSujet: Re: Go berzerk, querida! (Soraya et Arsène)   Go berzerk, querida! (Soraya et Arsène) EmptyMar 12 Aoû 2014 - 23:11

Un bruit horrible, strident, infecte. Une torture bourdonne dans mes oreilles. Que dis-je, détruit mes oreilles. J’attrape le réveil à côté de mon oreiller, posé sur ma table de nuit et le balance contre la porte de la chambre. Un bruit sourd de plus qui allait très probablement réveiller mes colocataires. Ou du moins, l’autre taré de Sigma mu. Merde, ils sont deux Sigma mu. Pourquoi avais-je accepté cette proposition ? Dans un sens il y avait Mike. Mike que je pouvais maintenant voir tous les jours. Mike que je pouvais continuer d’emmerder avec « ma musique de seconde zone ». Mike toujours prêt à me mettre de mauvaise humeur, alors qu’au fond, c’était toujours de bonne guerre. L’autre je ne le connaissais pas et honnêtement, je m’en fichais complètement. Son prénom ? Aiden. Il passait sa vie torse-nu et il frôlait la paranoïa. Il avait tout vu, tout vécu, tout vaincu et du coup, il était venu aussi : Ave César des temps modernes. Quoi qu’il en soit, il ne me donnait pas envie de passer ma journée enfermée dans cet appartement et pourtant le sport nous liait, mais nous éloignait aussi. J’aime le sport, je fais du sport je suis sportive, mais sous prétexte que j’avais deux petits melons en guise de poitrine et que je faisais partie de ce qu’on appelait communément « des filles », j’étais moins bien que lui, moins bonne que lui, moins sportive. Paroles, paroles, paroles tu racontes que de la merde, mon petit gars. T’es juste un gros macho.

Je finis par me lever et me demander pourquoi avais-je programmé le réveil si tôt et finalement, mon cerveau se mit en marche : je devais donner des cours d’espagnol. Le fait de me faire réveiller par un appareil électrique et non pas par des hamsters dans mon lit ou encore, un seau d’eau glacial dans la figure, me mit néanmoins de bonne humeur : fini les réveils rho kappiens. Et Matthew, Emeric ou encore Trevor pouvaient se gratter pour venir me les faire subir ici. Je mis un pied l’un à côté de l’autre sur le sol encore froid de ma chambre et, habillée d’un short et d’une blouse, je sors de la pièce en direction de la douche. Tout le monde dormait encore. Le bruit des jets d’eau allait peut-être les réveiller, mais je m’en fichais complètement. Certains allaient donc faire leur bonne action de la journée, pendant que d’autres ronflaient. La douche terminée, les cheveux encore mouillés et ondulés naturellement, j’attrapai mon iphone pour brancher mes écouteurs, et une fois prête et habillée, je sors de l’appartement, musique dans les oreilles. Du reggaeton évidemment, encore, toujours, à jamais. Ce genre de musique qui vient de chez moi, cette danse qui marquait mes origines et surtout, qui me mettait le sourire aux lèvres. Dans la rue, j’étais dans mon monde et si je ne devais pas me ridiculiser dans ma propre confrérie à longueur de journée, probablement que je me mettrais même à danser là, ici, maintenant.

J’arrivai sur le lieu de rendez-vous, cherchant mon élève des yeux. Finalement je tombe dessus, plus motivée que jamais. Je voulais marquer le coup et aussi, ne pas le dégouter de l’espagnol. J’étais pas sûre qu’il suive le mouvement, mais je me croyais assez persuasive pour arriver à mes fins. J’entre dans le café où je demande au barman de brancher mon portable sur ses hauts parleurs, et puis choisis LA musique. Une main dans les cheveux afin d’affiner mon style « femme fatale », je m’approche avec la mélodie en tête et les mots de ma propre langue maternelle plein la bouche, me remuant sur le rythme de la musique.

Hay algo que me gusta de tiiiiii, y ese algo me encantaaaa siento que eres necesariaaaa para miiiii ♫ (…)

J’invitais ensuite le jeune homme à se lever, l’attrapant par la main et le tirant pour qu’il entre, lui aussi dans la danse.

Seguimos acercandonos tu y yooooo uohhhhhh sintiéndonos, besándonos ♫

Après plusieurs minutes de danse, je fis signe au barman d’arrêter le tout et pris place en face d’Arsène.

« Tu t’y attendais pas à celle-là ! » laissant échapper un rire, je repris « Après ce petit spectacle… T’es prêt à bosser ? Aaargh. ¿Estás listo para estudiar? ¿qué sabes en español? estás motivado? ¿por qué hablas español?”*

J’assommais le garçon de questions et finalement, revenais à sa propre langue maternelle:

“ Bon, je suis une très mauvaise prof, d’ailleurs je suis venue… Avec rien du tout. Pas de stylo, pas de carnet, pas de feuille non plus et encore moins de cahier ou de bouquin, donc il va falloir improviser et quoi de mieux que l’immersion totale espagnol? On choisit un truc à faire et on se le fait en espagnol. Alors t’es chaud Arsène Lupin? Si oui, propose et je dispose. Par contre… Je ne me déshabille pas et du coup… ben je ne couche pas non plus. Je sais que je suis jolie, mais quand même. » terminais-je, le sourire aux lèvres avec une légère pointe de provocation dans la voix.

* ¿Estás listo para estudiar? ¿qué sabes en español? estás motivado? ¿por qué hablas español? = T'es prêt à étudier? que sais-tu en espagnol? T'es motivé? Pourquoi veux-tu parler espagnol?
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MessageSujet: Go berzerk, querida! (Soraya et Arsène)   Go berzerk, querida! (Soraya et Arsène) EmptyMer 23 Juil 2014 - 23:42

Go berzerk querida
Soraya ∞ Arsène

Migraine d'enfer, pas la force de bouger la moindre parcelle de mon corps en rémission. Gueule de bois. Pas moyen d'ouvrir les yeux sans avoir la rétine brûlée par le soleil qui a envahi ma chambre. Connard. Ca me perfore le crâne, tac tac tac, ça s'arrête plus ; j'ai l'impression d'avoir un pivert sous kétamine dans la tête. Pitié, arrêtez ça. Les yeux fermés, je sens le sang tambouriner à mes tempes ; j'ai des fourmis dans les jambes et une haleine de vomi séché. Réveil agréable. J'ai oublié la moitié de ma soirée, je sais plus avec qui j'étais, où j'étais, ce que j'ai fait. J'crois que c'était dans un univers parallèle ; impossible de me souvenir de quoique ce soit à part l'heure à laquelle je suis rentré. Sept heures. Quelque part dans la maison, Annie qui prépare le petit déjeuner en chantonnant. Ca sent le bacon et les œufs, ça me retourne l'estomac. Et sa voix qui résonne dans chaque cellule de mon cerveau embrumé, c'est de la torture. Insupportable. Il doit pas être loin de 10h.

J'arrive à soulever une paupière, ça m'vide de mes forces, j'aurais besoin d'un shot d'adrénaline pure. Un coup d'oeil à mon portable, dix heures quinze, on est jeudi. J'avais un truc à faire à onze heure, jeudi. Merde. Cette fois, j'ouvre les yeux en grand. Le soleil me fout le feu aux pupilles ; tant pis garçon, ça t'apprendra. Allez, on se redresse, une jambe par terre et l'autre qui suit. J'ai la tête lourde et pleine d'une douleur sourde qui m'arrache un gémissement quand je finis par me lever. Je titube sur les deux mètres qui me séparent de la porte de ma chambre ; obligé de m'y prendre à trois fois pour l'ouvrir sans me la foutre dans la gueule. Dans le couloir, l'odeur de bacon et de graisse grésillante m'agresse les narines. Inspire, expire, inspire, expire ; voilà, c'est plus le moment de vomir ma dignité. Douche. Le chemin jusqu'à la salle de bain me semble aussi compliqué que de traverser le Mordor ; mais c'est l'extase quand je suis enfin sous le jet d'eau. Froide, ça me remet les idées en place.

Dix heures vingt-cinq quand j'arrive dans la cuisine, Annie qui est déjà attablée et me salue d'un grand sourire chaleureux. Qu'est-ce que je l'aime, cette vieille. J'ai les yeux qui pétillent quand j'la vois ; mais derrière mes lunettes noires, ça reste mon secret. Un vieux jean troué aux genoux et un t-shirt bordeaux complètent ma tenue de lendemain de cuite. Annie qui se lève pour me servir des œufs brouillés, je l'arrête d'un geste. « Pas aujourd'hui, Manie. J'ai pas le temps ». Annie me lance un regard suspicieux, ses sourcils froncés au dessus de ses lunettes rondes. Mais elle me dupe pas, la vieille ; autour de ses yeux verts se dessinent des ridules qui n'apparaissent que quand elle sourit. « Tu n'as pas le temps, ou tu as trop bu, chéri ? Je t'ai entendu rentrer ce matin, tu m'as l'air d'avoir passé une sacrée nuit. ». Je me sens coupable. Gêné. Annie, j'aime pas la décevoir. Je l'ai connue toute ma vie, ma Annie ; j'ai pas envie qu'elle me voit comme un raté. « J'te jure que c'est la dernière fois ». Un pas vers elle pour l'embrasser sur la joue avant de partir ; mais elle se lève et se dirige à petits pas précipités vers l'autre bout de la cuisine. Je hausse les sourcils d'incompréhension, et ça me torpille le crâne. « Je sais bien que c'est la dernière fois... » ; elle attrape un verre et de l'aspirine sur l'étagère.  « Jusqu'à la prochaine fois ». Elle me tend le cachet et me sourit, mais je sens sa déception. Elle essaie de le cacher mais je connais son petit visage fripé. Ca m'serre le cœur. « Manie... ». Annie ne me laisse pas le temps de finir, elle secoue son petit doigt tout courbé devant mon visage déconfit et me demande pourquoi je me lève si tôt après avoir bu. « J'ai rendez-vous dans un café avec une fille du lycée. Et avant que tu te fasses des idées, vieille folle, elle va juste m'aider en espagnol. J'en aurais besoin pour aller au Mexique. Maman était tellement dans son délire d'amérique qu'elle m'a même pas appris les bases. Elle aurait du prévoir... » Annie m'interrompts et me regarde sévèrement. « Prévoir quoi, mon cœur ? Qu'elle serait éjectée du pays ? N'oublie jamais que tout ce que Salina a fait, elle l'a fait pour toi. Maintenant prends dix dollars et fiche moi le camp d'ici, garnement ! »

Annie me fourre un billet dans la main et me fout presque dehors mais m'embrasse quand même avant de fermer la porte derrière moi. Quand elle me donne de l'argent, elle me vire toujours. Sinon, elle sait que je le prendrais pas. En tant normal, je l'aurais laissé. Mais j'ai besoin d'un café, un grand, brûlant.

Quinze minutes de marche jusqu'au café où j'ai rendez-vous avec Soraya. J'en mets ving. J'ai mal partout, la tête qui va exploser et le livre d'espagnol que j'ai pensé à prendre me rend la main moite. Trop de chaleur, trop de soleil ; pas un temps à sortir avec une gueule de bois. J'arrive au café à 10h50, pas de Soraya en vue. Commande d'un café glacé ; impossible de boire quoi que ce soit de chaud par cette température. Je m'installe en terrasse, m'allume une clope et me demande pourquoi je ne lui ai pas donné rendez-vous à la plage. Les pieds dans l'eau. Je sirote mon café, la tête posée dans ma main, les lunettes de soleil à moitié de travers. Je suis affalé sur la moitié de la table et ma cigarette me brûle le bout des doigts. Pitié, qu'elle arrive avant que je m'endorme.
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