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 Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena

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MessageSujet: Re: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptyLun 21 Juil 2014 - 18:17

Je me dirige vers l’infirmerie pour aller voir Alex quand quelqu’un me heurte. Ce quelqu’un n’est autre que Carry, la conne des vestiaires.

« C’est pas possible tu ne peux pas te passer de moi ? Arrêtes de me suivre, ça sert à rien… »

Elle m’offre une tête indignée, tout à fait pitoyable et lance :

« Te suivre, laisse moi rire ! C'est pas toi que je cherche, ni que je chasse. Et estime toi heureuse de ça. Tu vois, j'allais juste à l'infirmerie donc bon, crois pas que c'est toi que je voulais voir. »

Sans même attendre de réponse, elle se casse direction l’infirmerie. Qu’est-ce qu’elle va foutre là-bas cette pute ? Laissant mon casque autour de mon cou, je la suis, moins pressée. Je ne tiens pas à continuer la conversation inutile que nous avons depuis tout à l’heure avec une fille qui se croit supérieure à tout être vivant sur cette planète. Elle arrive donc à l’infirmerie juste avant moi. Elle prend à peine le temps de s’arrêter, récupère une rouquine, Joy il me semble, qui est au RD aussi et qui je croise souvent même si je ne sais pas vraiment qui elle est, puis repart pile au moment où j’entre dans l’infirmerie. Je lui lance un grand sourire ironique alors qu’elle me rend un regard noir. Je ne peux décidément pas la supporter celle-là. Quelle conne je vous jure, mais quelle conne ! Je passe la tête par la porte de l’infirmerie.

« Alex ? Coucou ! »

Je rentre dans la pièce, refermant la porte derrière moi, puis rejoins mon amie, assise sur un lit. Je m’assois à côté d’elle.

« Ça va mieux ta jambe ? »

Je lui souris. Une conversation avec Alex vaut bien mieux que de parler avec la brunasse. De toute façon je ne peux pas supporter ce genre de personnes qui se placent sur un piédestal et rabaissent toutes les personnes autour d’elles, ne cherchant même pas à les connaitre plus que ça ! En même temps, je n’ai aucune envie que l’autre se préoccupe de moi. Enfin bref, elle ne vaut même pas la peine que je pense à elle. Je porte mon attention sur ma meilleure amie. Nous discutons un moment puis, une fois assurée qu’elle va bien, je la raccompagne jusqu’à sa chambre puis rejoins la mienne, prends une bonne douche bien brûlante et termine cette journée comme il se doit, l’altercation bien loin de mes pensées.

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MessageSujet: Re: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptySam 12 Juil 2014 - 23:06

Cette gamine, Carry ne pouvait définitivement pas se l'encadrer.
Quelle conne.
Quelle conne.
Quelle conne.
Non vraiment, c'était trop dur de ne serait-ce qu'essayer de la supporter. Tellement éprouvant qu'elle ne tentait même pas. Inutile de se fatiguer pour une connasse pareil.
D'ailleurs, la brunette ne se gêna pas de le lui faire comprendre tout en regardant son portable. Elle avait bien dit qu'elle avait des choses plus importantes à faire. Comme rejoindre Joy par exemple. Celle ci devait s’inquiéter pour son amie, la fille qui était tombée durant l'entrainement. Ce n'était rien de bien méchant, ou du moins de ce qu'elle en avait vu. En plus, l'australienne avait proposé à la rouquine de se voir après le "cours" et justement, cela risquait d'être corrompus à cause de la blessée.

Quand elle s'éloigna, se rapprochant de la porte, elle entendit des chuchotements.
L'autre conne là, n'avait même pas le courage de dire les choses en face.
Salope.
Mais bon, inutile de ré-intervenir. Ça ne ferait que lui faire perdre son temps encore plus qu'elle n'en avait déjà laissé filer. Rien de plus, rien de moins.
Elle n'avait aucune envie de s'attarder sur une provocatrice à deux balles qui se prenait pour une pro. C'était hors de question.
Elles sortirent en même temps des vestiaires, et prirent chacune, un chemin différent. Pour finalement se retrouver plus tard. Si c'était pas de la malchance ça, elle ne savait pas ce que c'était.

"Allo ? Joy, t'es où là?
-A l'infirmerie avec Alex, tu sais celle qu'est tombée tout à l'heure pourquoi ?
- Pourquoi ? Comment ça pourquoi ? On devait aller faire un tour j'te signale ! T'as oublié ? Encore ...
- Oh ... Non, non. Je le savais. J't'assure que je le savais !! D'ailleurs ... Euuuh ...
- Non, n'y pense même pas ! Impossible de décommander ! Ce soir on sort ! Point c'est tout. J'arrive à près de l'infirmerie là ! Dans cinq minutes je suis là, sois prête, on est déjà en retard, merde !"

A peine avait-elle fini sa phrase qu'elle raccrocha au nez de la Khi Omicron. Non mais ow ! Décommander ! Elle rêvait ou quoi ? Comme si elle allait planté Carry comme ça. Hors de question. Surtout avec ce qu'elle avait prévu pour la soirée. Mais les plans risquaient d'être corrompus. Tandis qu'elle faisait un tour dans ses contact à la recherche du numéro de la boite où elle comptait emmenait Joy, son corps heurta une personne, qui n'était autre que la gamine du vestiaire ... Encore elle ... Et merde, pensa Carry.

« C’est pas possible tu ne peux pas te passer de moi ? Arrêtes de me suivre, ça sert à rien… »

Q-Q-Quoi ? Ne pas pouvoir se passer d'elle ? Arrêter de la suivre? Non mais, la, l'Alpha hallucinait. C'était du n'importe quoi. Cette gosse ne se prenait vraiment pas pour n'importe qui hein ! Encore une fille à papa qui se croit tout permis.

"Te suivre, laisse moi rire ! C'est pas toi que je cherche, ni que je chasse. Et estime toi heureuse de ça. Tu vois, j'allais juste à l'infirmerie donc bon, crois pas que c'est toi que je voulais voir."

Puis, elle traça son chemin sans un regard pour l'autre. C'était pas nécessaire. Joy l'attendait alors !

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MessageSujet: Re: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptyLun 30 Juin 2014 - 18:46

La brune, s’estimant toujours et encore au-dessus de tout, fait comme si ce que je disais ne l’atteignait pas. Je m’accroupis et lui ébouriffe les cheveux, ce pour quoi j’ai le droit à un ʺmagnifiqueʺ sourire. Cette fille est inutile… Ne trouvant rien à répondre ou ayant juste la flemme de se servir de ses deux pauvres neurones, elle sort un pathétique :

« Bon, t'as fini ? » En regardant son portable. « C'est pas que, mais... J'dois y aller en fait. J'ai des trucs, beaucoup, beaucoup plus important que ça à faire ... Désolée, vraiment hein! »

Oh bravo, quelle répartie ! Je pense qu’on devrait lui offrir la palme de la réplique la plus pertinente. Je lâche un demi-sourire en murmurant :

« Bah oui c’est sûr, une pute doit toujours se trouver de nouveaux clients. Il faut que ça tourne dans la chambre. »

Oui parce qu’en plus d’être une vrai conne, elle se tape tout ce qui bouge. Et pas que des mecs d’après la dernière rumeur de la Voice. Après ce qu’elle dit, celle-là, est à prendre avec des pincettes, c’est en général un tissu de conneries mais bon…

Elle se lève à son tour, et, ne trouvant rien d’autre à faire que d’imiter mes gestes, m’ébouriffe les cheveux à son tour. Je hausse un sourcil, la regardant d’un air dépité par sa connerie. Franchement qu’elle se casse, que je ne vois plus sa sale gueule. Cette fille me fait pitié en fait, je ne sais même pas pourquoi je prends la peine de lui adresser la parole. Si elle veut se défiler, qu’elle se défile. Elle me fatigue celle-là, mais à un point. En fait, ouais, qu’elle se barre, ça sera pas plus mal. Elle se retourne vers son casier qu’elle ouvre. Je lève les yeux au ciel et me dirige vers la porte de sortie, remettant mon casque sur mes oreilles. La furie me dépasse alors pour arriver à la porte avant moi, son sac sur l’épaule. Ecoutes si tu tiens vraiment à l’ouvrir je t’en prie ! Fait toi plaisir ! Elle me fait un geste de la main que j’ignore totalement avant de sortir des vestiaires pour m’engager dans les couloirs direction ma chambre. Cette fille n’existe même plus dans mes pensées. Elle en est sortie aussi vite qu’elle y est entrée.

Je marche tranquillement, mon casque toujours sur les oreilles. Finalement j’ai décidé de faire un crochet par l’infirmerie où doit se trouver Alex pour prendre un peu de ses nouvelles. Je pense que ça va mais elle s’est quand même sacrément bien esquinté le genou. Je l’accompagnerais pour retourner jusqu’à sa chambre. Bien qu’elle ne l’admettra jamais, elle ne peut pas tout encaisser toute seule. J’ai cette espèce d’instinct de grande sœur qui me pousse à faire attention à elle. C’est pourquoi mes pas me mènent en direction de l’infirmerie, pour aller prendre des nouvelles du p’tit poussin.

Mais c’est là que quelqu’un me rentre dedans. Je me retourne brusquement, prête à gueuler… et là qui je vois ? La conasse !

« C’est pas possible tu ne peux pas te passer de moi ? Arrêtes de me suivre, ça sert à rien… »

Non franchement, cette meuf j’en ai eu ma dose. Elle est pathétique, je ne vois pas ce que m’apporterais de rester avec elle. En plus c’est quoi son petit jeu ? Je croyais qu’elle voulait juste se barrer, se débarrasser de moi autant que je veux me débarrasser d’elle. Alors qu’est-ce qu’elle fout là ? Provoque ? Elle sert à rien…

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MessageSujet: Re: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptyLun 23 Juin 2014 - 13:17

La fatigue n'aidant pas, Carry n'avait même pas la foi de chercher de bonnes choses à lui balancer en pleine tronche. Et dieu sait si elle était un maître dans cet art qu'était la provocation. Mais la ... Non, vraiment. Elle n'avait aucune envie de dépenser son énergie pour cette gamine ... Pour cette gosse. Vraiment aucune volonté. Dommage. Dommage que la petite blonde ne soit pas venue la veille pour l'emmerder. Là, au moins, elle aurait été reçue comme il le fallait. Quel dommage, vraiment .. Tant pis pour elle, ou tant mieux. Tant mieux, oui. Plutôt. En effet, c'était tant mieux, sinon, la pauvre, n'aurait pas supporter l'affront avec l'australienne. En fait, en regardant cette enfant, Carry se voyait quelques années plus tôt en elle, cette insolence, cette impertinence, cette peur de rien. Elle n'avait rien a perdre. Comme elle, avant. Souhaitant feindre l'indifférence, l'Alpha proposa à la jeune fille de s'assoir pour "discuter" plus tranquillement, puisque "discuter", c'était ce qu'elle faisait semblant de vouloir. La grande brune, continuait tout en faisait mine de s'intéresser, ce qu'elle était en train de faire, soit, s'habiller pour partir. Elle enfilé ces vieilles converses blanches, tandis de l'adolescente qui venait lui chercher des embrouilles, était restée debout et envoya une pique pitoyable qui était "« C'est si gentillement proposé que j'accepterais presque mais contrairement à toi, je suis dans la capacité de tenir debout plus de 5 minutes. La jeunesse, la forme, tout ça! » Félicitation, quelles excellente réplique ... Wow! Non, c'était nulle. Si Carry ne faisait pas attention, a la piquer, elle visiblement, si. Et bien, c'était a chercher la différence. La vérité c'était que cette gamine se prenait pour une bonne provocatrice, sauf qu'elle ne l'était pas. Loin de la. Mais bon, c'était beau de rêver. L'australienne, occupée à faire ses lacets ajouta que son interlocutrice avait fait une entrée plutôt remarquée au sein de l'équipe et que ce n'était pas ce que faisait les "gentille fille", que ce n'était pas de sa faute, c'était celle de ses parents, ce qui inspira encore une fois, une délicieuse réplique bien pourrie à la blondasse. Elle déclara que sa remarque était "basse", expliquant entre autre qu'elle n'était pas une gentille "fifille" et qu'elle n'avait pas besoin que ses parents la couvent. Ou quelque choses comme ça. En fait, pour être tout a fait honnête, la brunette, accoudé sur ses genoux, les yeux levés vers la conasse parlante, n'écoutait presque pas, ou plus du tout. Elle n'entendait que certaine partie de ce que l'autre disait. Elle s'en foutait tellement, que bon ...

Carry, pendant que la Sigma continuait de parler de l'indépendance et tout ça, se demander si Joy allait bien ... Depuis que Curtis était parti tout ça ... Ça devait être dur pour la rouquine. En fait ... L'australienne se souciait sincèrement de l'état de son ... Amie. Même si elle ne l'admettait pas, Joy comptait pour elle, elle était importante ... L'Alpha n'aimait pas la savoir mal. Elle voulait essayer d'être la pour elle, parce qu'elle savait que la Khi était une jeune fille qui intériorisait, qui n'avait pas pour habitude de se plaindre et de montrer a tout le monde qu'elle n'allait pas bien. Carry songeait à ce qu'elle avait préparer pour les vacances afin de changer les idées de la demoiselle quand, celle qui se tenait devant elle se tut. La Senior avait complètement zappé tout ce qu'elle avait dit. Quel dommage ! C'était sur qu'elle n'avait pas loupé grand chose hein ! Quand la petite blonde s'accroupir face à elle et qu'elle ébouriffa les cheveux bruns de Carry, celle ci, sourit gentiment. Non, vraiment, elle n'avait plus rien envie de lui dire. Elle ne pensait même plus a cette conne. Elle ne faisait que parler dans le vide de toute façon et elle ne méritait même pas l'attention de la solitaire.

"Bon, t'as fini ? la jeune fille jeta un œil à son portable C'est pas que, mais .. J'dois y aller en fait. J'ai des trucs, beaucoup, beaucoup plus important que ça a faire ... Désolée, vraiment hein!"

Se levant, elle caressa gentiment les cheveux blonds de l'adolescente prenant soin de les décoiffer eux aussi, légèrement. Rouvrant son casier, elle attrapa son sac, le rempli de ses affaires, le referma et le mît dans son dos. Il était temps d'y aller. Apres tout, cette fille se lasserait sans doute. "Une dernière choses peut être ? Oui ? Non ? "
Se dirigeant vers la porte, elle l'ouvrit, et fit un geste de la main dis a sa perturbatrice sans lui adresser le moindre regard. Deux solutions existaient. Soit, Carry allait être suivi et emmerder encore un bon moment, soit, elle parvenait a partir toute seule, sans plus de dialogue avec la blondasse. Elle espérait secrètement que ce soit la deuxième option qui arrive, mais elle ne rêvait pas trop. Elle savait qu'il y avait une chance minime que ça arrive ... Pfiou ...
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MessageSujet: Re: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptySam 7 Juin 2014 - 23:21

« Quoi ? Tu ne veux pas discuter avec moi ? »

Je viens me planter devant elle, cherchant à la provoquer ostensiblement. Elle passe sa main sur sa nuque (body language = mal à l’aise, pas besoin de plus développer, ça veut tout dire) puis lâche un soupir peu discret. La pauvre chérie, elle me fait pitié à pas savoir quoi répondre, à essayer de gagner un maximum de temps, à calculer la moindre phrase. Le ridicule à l’état pur. En même temps, on voit bien qu’elle se prend pas pour de la merde. En fait elle pue le ʺje suis la plus belle, la plus forte, je sais répondre des trucs bien cinglants, t’es rien à côté de moi, t’es qu’une débutante, je suis une pro dans le domaineʺ. Comportement que je trouve pitoyable d’ailleurs. Je ne peux me retenir de sourire : on verrait presque de la fumée sortir de sa cervelle, oups ! de sa tête (je doute qu’elle ait quelque chose dans le crâne) tellement elle est en train de chercher une stratégie à adopter pour me faire face. Je sais pas mais, la répartie, tu l’as ou tu l’as pas ! Quand t’es obligée de réfléchir pour savoir quoi dire, bah, vas juste te recoucher ! Je mors ma lèvre inférieure en souriant pour ne pas rire. Finalement, la p’tite garce affiche un sourire hypocrite pitoyable avant de se retourner pour être dos à moi. Je lève un sourcil : elle fout quoi là ? Ma réponse arrive très vite. La cruche prend ses converses blanches et s’assois sur le banc pour les enfiler. Je crois, au début, qu’elle va faire comme si je n’étais pas là, technique des gamines de cinq ans et demi puis elle fini par sortir.

« Allez ! Pose-toi, à l'aise, et parlons, puisque c'est visiblement ce que tu veux... Tu te plais dans l'équipe ? »

Elle a mis combien de temps pour trouver cette réplique de merde ?

« C'est si gentillement proposé que j'accepterais presque mais contrairement à toi, je suis dans la capacité de tenir debout plus de 5 minutes. La jeunesse, la forme, tout ça! »

Je reste debout et m’appuie contre son casier, devant elle.

« Je te remercie de te soucier de mon intégration dans l’équipe en tous cas, mais saches que je me plais bien si tu tiens vraiment à le savoir. »

Elle finit de nouer ses lacets puis s’accoude sur ses cuisses. C’est assez drôle comme situation, elle est obligée de se décrocher les yeux pour admirer mon beau visage alors que j’ai juste à les baisser pour la voir. Comme quoi, chacune à sa place !

« T'as fait une entrée remarquée ceci dit. C'était pas la meilleure solution. Les gentilles filles se font discrètes quand elles arrivent quelque part après tout le monde. M'enfin... Ces les gamines polies qui font ça. On peut pas t'en vouloir. Tout est dans l'éducation… »

Ah ah ! Elle essaye de s’attaquer à la famille. Elle me fait pitié mais à un point ! Elle est dans une espèce de technique à chier de je fais genre je suis toute gentille et je ne réagis pas à ta provoc pour t’énerver et elle pense que ça va marcher ? Elle soupire à nouveau, à croire qu’elle ne sait faire que ça…

« C’est bas, t’as tellement rien à dire sur moi que tu t’attaques à la famille… Problèmes familiaux ma chérie ? Tu sais c’est pas grave hein ! Mais sinon, pour ton information, je ne suis pas une gentille fifille à sa maman, une petite gamine qui se fait discrète. Après si toi tu aimes être une gamine bien sage, je t’en prie ! Vas y ! Mais je ne suis pas vraiment comme toi, désolée de te décevoir. M’enfin, contrairement à toi, je n’ai pas besoin que mes parents me dictent tout ce que je dois faire. J’ai acquis quelque chose qui s’appelle l’in-dé-pen-dance. C’est génial, tu connais pas ça mais tu verras, si tu arrives à l’être un jour, c’est magique. T’es mignonne, toute innocente, toute gentille, tu fais bien ce qu’on te dit, t’es belle, t’es bien. La vraie petite fille témoin. »

Je m’accroupis à son niveau et ébouriffe ses cheveux. Ouais, c’est ce qu’elle est, une gentille fifille qui veut se donner un genre de pseudo rebelle ou n’importe quoi, qui essaye de jouer à la grande. C’est le genre de truc qui cache quelque chose. Problème familial comme ce que je me disais tout à l’heure ? Complexe sur quelque chose ? Pauvre pauvre chérie ! Enfin, je m’en fout un peu de sa vie comme de l’an 1000… Autant, de temps en temps, je cherche à connaitre les gens mais alors elle, sans façon, vraiment. Tellement peu intéressante, tellement un concentré de tout ce que je déteste chez les gens…
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MessageSujet: Re: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptyLun 2 Juin 2014 - 19:58

Cette blondasse n'avait pas poussé Carry inconsciemment, loin de là et même s'il n'y avait pas de véritables preuves, le "Oups" et le sourire qu'elle affichait en disait long sur ses intentions. Sans réellement prêter attention au fait que celle-ci portait son casque et écoutait a plein volume la musique, l'australienne se mis à lui faire part de son envie de l'envoyer dans le mur, et lui reprochant sa démarche, qui un autre jour, aurait pu lui apportait pas mal d'ennui si, sa victime aurait été d'humeur ce qui, cette fois n'était pas le cas. N'ayant rien écouté de ce qu'elle venait de dire, la gamine retira ce qui l'empêchait d'entendre et lâcha d'une manière insolente , le sourire jusqu'aux oreilles:

"Pardon ? Tu disais ? Excuse moi, je ne t'ai pas entendue, pour mon plus grand malheur. J'étais trop absorbée dans ma musique. Enfin, maintenant je suis tout a fait apte à t'écouter, a entendre le doux son de ta voix."

Mais oui, bien sur. Pas entendu hein. Non vraiment, quelle garce. Pourtant, il n'y avait pas a dire, elle était douée dans ce milieu qu'était la provocation mais malheureusement pour elle, toujours pas assez pour défier l'Alpha sur ce terrain miné. En effet, la brunette, si elle ne comptait pas le montrer, avait un très grand potentiel dans la réplique et tout cela, grâce aux nombres d'années derrière elle, durant lesquelles elle n'en avait pas loupé une pour s'exercer. Elle connaissait toutes les ficelles. Et comme la jeune fille qui se tenait en face d'elle, elle avait fait les mêmes erreurs. En jouant l'innocente, elle pensait, de son inexpérience sans doute, qu'elle allait agacer et énerver complètement son interlocuteur.
N'importe qui, peut être, mais pas Carry.

Non, pas elle. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que, plus jeune, elle avait utilisé cette technique, qui n'avait donc plus aucun effet sur elle. Dommage pour cette conne.
Au contraire de ce qu'attendait celle ci, l'asociale allait répondre calmement mais d'une voix sèche pour faire passer le message une nouvelle fois, après sa menace de l'encadrer dans le casier derrière, ce qu'elle n'avait pas entendu... Évidemment. Ouais, évidemment.

"Tu sais quoi, ma jolie, continue, avance et trace ta route. J'suis pas vraiment d'humeur a me prendre la tête, là, tout de suite .."

Non, vraiment pas d'humeur du tout, vraiment pas. En fait, fallait carrément pas la piquet. Quoi qu'en fait, elle n'aurai même pas la foi de relever, voila tout. Rien de plus, rien de moins. C'était tout con, mais c'était comme ça. Pas aujourd'hui et surtout, surtout pas maintenant. Malheureusement pour elle, la perturbatrice n'avait pas l'air d'avoir compris puisqu'une seconde plus tard, elle cru indispensable de reprocher, d'un ton des plus désagréable, a Carry le fait qu'elle ne veuille pas "discuter" avec elle. Quelle conne celle là. Vraiment. Elle ne devait pas se douter qu'elle était en train de s'en prendre a une habitué. L'habituée en question d'ailleurs, avait deux solutions, l'une aussi simple que l'autre. Soit, elle rentrait dans le jeu plus que nul de cette pimbêche, soit, elle jouait la carte de l'indifférence et faisait totalement l'inverse de ce que la provocatrice en herbe attendait. En fait, la question ne se posait même pas. Il était clair, que la deuxième option gonflerait la gamine plus qu'autre chose. Ce qui énervait le plus un provocateur, était que le provoqué ne réponde pas au provocation, comme l'aurait souhaité l'emmerdeur. Et ça, autant le dire, Carry le savait mieux que quiconque, faute de s'être faire avoir a de nombreuses reprises. Dans sa tête, tout était clair. Elle ne devait, en aucun cas saisir l'une des perches que lui tendrait l'adolescente. Au début, celle ci se sentirait satisfaite du fait qu'il n'y ai pas de réponse de l'autre côté, prenant ça pour un signe de faiblesse, d'abdication, puis .. Au fur et a mesure, un sentiment de défaite naîtrait en elle, elle s'énerverait toute seule, remettant en question toutes ses répliques. Parfait.

Passant la main sur sa nuque, elle soupira puis sourit faiblement. Et bien non, contrairement a ce qu'on pouvait le penser, ce n'était pas un rictus. Un sourire qui puait l'hypocrisie certes, mais pas un rictus. Le contraire de ce que voulait la blondinette commençait pas ça.
Celle ci, d'ailleurs s'était avancée plus près, ancrant son regard dans celui de la grande brune, qui d'un coup, se retourna, offrant une vue parfaite sur son dos, pour récupérer ses chaussures qu'elle souhaitait enfiler.
C'était comme d'habitude ses All Star blanches, qu'elle affectionnait particulièrement, et qu'elle mettait souvent pour raison de confort.
Reposant ses fesses sur le banc, elle fit signe à la demoiselle de s'assoir en face d'elle, puisqu'elle voulait discuter, autant s'y mettre tranquille.

"Allez ! Pose toi, a l'aise, et parlons, puisque c'est visiblement ce que tu veux... Tu te plais dans l'équipe ?"

Seconde étape, faire mine de s'intéresser a elle. Gentiment.
Glissant ses pieds dans ses chaussures basses, elle noua les lacets, avant de se redresser et de s'accouder sur ses cuisses pour mieux regarder sa nouvelle "connaissance".

"T'as fait une entrée remarquée ceci dit. C'était pas la meilleure solution. Les gentilles filles se font discrètes quand elles arrivent quelque part après tout le monde. M'enfin .. Ces les gamines polies qui font ça. On peut pas t'en vouloir. Tout est dans l'éducation .."

Soupir ...
Attaquer l'éducation, la famille. Sa marchait généralement. Remettre le comportement désagréable sur les parents. Faisant croire que c'était leur fautes tout ça .. Après, cela ne fonctionnait qu'avec des gens qui était attachée a leur famille. Carry elle, si le sujet était sa mère, elle pouvait très vite péter un plombs, vu la dur vie qu'elle menait, en revanche si ça touchait son père, elle ne broncherait même pas.
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MessageSujet: Re: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptyDim 1 Juin 2014 - 17:46

Je pousse la fille puis lâche un bon vieux :

« Oooooouuuuuups ! »

Accompagné d’un grand sourire provocateur. Ça a l’air de sacrement bien marcher puisque l’autre courge asociale, oui parce que moi je suis pas ce qu’il y a de plus sociale mais comparé à elle, je suis carrément ouverte au monde ! Elle reste dans son coin 24/24 et elle a strictement aucune et aucun ami que je sache. Bon en même temps c’est compréhensible, qui voudrais d’une conne comme ça en amie ? Pour en revenir à nos moutons, l’autre courge asociale tire une tête de six pieds de long dans un rictus… très moche et très pitoyable. Elle remue les lèvres l’air énervée. C’est assez drôle à voir, on se croirait devant un film muet. Une fois sa tirade finie (enfin je suppose car elle ne remue plus les lèvres), je me décide à enlever mon casque pour le passer autour de mon cou. Mon grand sourire toujours plaqué sur le visage, je lui demande, d’un ton ironique à souhait :

« Pardon ? Tu disais ? Excuse-moi, je ne t’ai pas entendue, pour mon plus grand malheur. J’étais trop absorbée dans ma musique. Enfin, maintenant je suis tout à fait apte à t’écouter, à entendre le doux son de ta voix. »

Je sais que ça aura le don de la foutre encore plus sur les nerfs. Cette brunasse a un caractère de chien, presque pire que moi je pense. Je sais que la provoquer n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus judicieux, que ça risque de faire des étincelles mais j’en ai juste ras le bol de celle-là, toujours à ricaner comme une hyène, toujours à chercher la merde pour un rien, toujours à faire des réflexions. En fait je profite un peu qu’on soit plus que nous deux dans les vestiaires pour régler des comptes. En soit elle ne m’a rien fait directement, si ce n’est avoir le malheur de se lever juste devant moi, mais elle me tape sur les nerfs, c’est tout, c’est comme ça. Il faut pas chercher à comprendre, il y a des gens comme ça que je ne peux pas voir, et elle, je pense qu’elle est sur le podium. Sale caractère, sale tronche, je sais pas quoi exactement mais je peux pas la cadrer. J’ai beau prendre sur moi pendant les entraînements pour ne pas, sans le faire exprès bien évidemment, lui faire une queue de poisson pour qu’elle s’étale par terre et s’explose la face, une fois l’entraînement terminé, plus rien ne m’empêche de me lâcher. Bon je ne veux pas non plus attirer trop d’ennuis à Louis parce que franchement, elle je l’aime bien. Je ne veux pas non plus repeindre le vestiaire en rouge, ça m’attirerais peut-être un peu trop d’emmerdes. Quoi que j’en ai pas grand-chose à faire. Être collée ? Une fois de plus, une fois de moins, qu’est-ce que ça peut changer ? Être virée ? Après tout, ça sera pas dramatique non plus. Enfin bon, je vais me retenir quand même un minimum. Oui, je pars au quart de tour mais je ne suis pas suicidaire à ce point. Cette petite garce ne me fais pas peur du tout, loin de là, m’enfin je ne peux pas attaquer sans réel motif. Alors j’essaye de me contrôler un minimum. Si elle ne provoque pas, je ne peux pas répondre. Ça serait dommage… Mais si je cherche la merde comme ça, je ne vaudrais pas mieux qu’elle. Je décide alors de garder un minimum mon calme en attendant sa réponse. D’ailleurs, elle ne tarde pas à m’aboyer à la tronche :

« Tu sais quoi, ma jolie, continue, avance et trace ta route. J'suis pas vraiment d'humeur à me prendre la tête, la tout de suite… »

Ow ! Madame n’est pas d’humeur ! C’est dommage parce que moi je suis totalement d’humeur ! Peur de moi ? Pas de couilles au point de se défiler comme ça ? Bon après je ne suis pas conne, j’ai bien compris que c’était une ʺmise en gardeʺ l’air de dire "si tu restes je te pète la gueule" mais, franchement, elle croit quoi ? Que JE vais m’en aller tranquillement et lui laisser une ʺpseudo-victoireʺ sur la conscience ? Ah ah ! Elle me fait bien rire celle-là ! C’est mignon comme tout de rêver encore ! D’un ton mielleux et, je l’avoue, insupportable, je lâche :

« Quoi ? Tu ne veux pas discuter avec moi ? »

Je fais un pas vers elle, plantant mes yeux dans les siens.
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MessageSujet: Re: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptyDim 1 Juin 2014 - 12:35

Entraînement de Roller Derby. Franchement, plus ils s'enchaînaient, plus Louis devenait exigeante et plus c'était fatiguant. Carry, sortait toujours lessivée de ces sessions. Fallait pas s'étonnait qu'elle rentre complètement crevée dans sa chambre et qu'elle ne fasse qu'une chose dormir. Surtout qu'elle ne prenait même plus la peine de manger .. Elle n'avait pas assez de force pour ça .. Pas assez de volonté ... Elle qui s'en foutait royalement de ce club au début, s'était prise au jeu, et prenait presque plaisir à y aller. Plaisir qu'elle perdait des lors que la fin de l'entraînement s'achevait.
Ce soir, elle avait rejoint les vestiaires plus tard que les autres, puisqu'elle avait du, elle ne savait pourquoi elle spécialement, ranger les plots et tout le bordel avec Louis. Cette gamine, d'ailleurs, était douée, elle avait la rage de vaincre, elle voulait gagner, elle voulait une équipe gagnante. Les faibles et les non motivé(e)s ce n'était pas pour elle, et elle l'avait très rapidement fait comprendre. Quand l'australienne avait rejoint les autres, celles-ci étaient déjà toute pratiquement prêtes et sur le point de partir. À part Joy, dans ce club, elle ne parlait pas vraiment avec les autres, d'abord parce qu'elles ne l'intéressait pas, et ensuite parce qu'être gentille ce n'était pas du tout son truc, et des amies, elle n'en avait pas besoin.

Rejoignant son casier, elle l'ouvrir et en extirpa ses affaires, et son sac. Avant de se préparer, elle s'installa sur le banc et passa une serviette sur son visage, avant de dénouer ses cheveux et de les secouer pour les rattacher ensuite mieux. L'entraînement, les avait humidifié et décoiffé, un recoiffage était donc .. Utile.
Jusqu'à ce club, l'australienne n'avait jamais réellement eu l'occasion de faire du sport, à rythme régulier. Fréquemment. Quand elle était gosse, elle avait fait rapidement un peu de surf avant que son père ne la prive de cela.
C'était le comble pour une ou un australien de ne pas savoir faire le sport national .. Et pourtant.
Elle s'était rattrapée en débarquant a Miami. Les vagues aussi étaient au rendez-vous. On ne faisait pas que du snowboard aquatique à Sydney hein.
Les files toujours présentes, parlaient de tout et de rien, entre elle. Carry ne comprenait pas ce qu'elles avaient de si important et drôle -vu le ricanement de certaine- à se dire. Elles parlaient sûrement de vernis ou de mecs .. De mecs, la brunette aurait pu en parler, mais pas avec elles. Surtout pas avec ces gamines. En y pensant, il manquait une nana de l'équipe, qu'elle ne connaissait pas mais qui semblait bien s'entendre avec Joy. Elle s'était blessée pendant l'entraînement, et avait du partir pour éviter qu'elle aggrave sa blessure.

Les vestiaires s'étaient considérablement vidé, au point que Carry avait l'impression d'être seule. Elle croyait l'être d'ailleurs. Ce qui n'était pas le cas en fait. En effet, il restait encore une petite blonde, arrivée dans l'équipe après les autres, et qui par la même occasion avait fait une entrée plus que fracassante. Celle-ci s'était montrée hautaine et insolente envers Louis ce que l'australienne avait vu d'un mauvais œil. Après ça, elles étaient toutes les deux, les chiantes du groupes. Et ne s'appréciaient pas plus que ça d'ailleurs. En fait, ce n'est pas vraiment cela. La grande brune ne prêtait pas forcément d'attention à cette gamine, puisque franchement, elle n'avait pas l'air d'en valoir peine, et elle ne ferait qu'une chose, faire perdre son temps à l'Alpha... Malheur, si elle savait. L'asociale du groupe avait à peine bougé. Elle avait seulement changé son short de sport contre celui en jean, et son t-shirt contre une chemise de couleur, qu'elle avait noué à la taille. Il ne lui restait plus qu'à mettre ses chaussures, et elle serait prête.
À l'instant où elle se levait pour prendre ses Dr Martens, elle n'avait pas vu que la blonde grande gueule passait devant elle. Elle était beaucoup trop occupée à penser. Tout aurait pu s'arrêter la, si la gamine ne l'aurait pas poussé volontairement, en lâchant un grand " Oups " aussi faux que le sourire qu'elle affichait sur son visage. Cette fille était une garce, mais la pauvre ne savait pas à qui elle se frottait.

"Dis moi, toi, tu peux pas faire un peu attention non ? J'veux dire, c'est pas comme si tu m'avais pas vu si ? Et c'est pas non plus comme si tu n'avais pas fait exprès. J'ai comme qui dirai, la forte envie de t'en castrer dans le cassier d'en face sale bouffone.."

L'adolescente s'était tout de même montrée considérablement calme. C'était juste un avertissement. Après tout, Carry n'avait pas la confirmation que le geste de la blondasse était volontaire, même s'il en avait tout l'air.
En fait, elle aurait pu se montrer beaucoup plus agressive, mais l'australienne était le genre de fille impulsive avec constamment les nerfs à vifs. Elle savait qu'il n'en faudrait pas beaucoup plus pour que la jeune fille en face d'elle termine plus bas que terre. Comme elle l'avait dit, elle aurait très bien pu l'envoyer dans le casier d'en face mais, elle aurait tout à y perdre et rien à y gagner. Cette gosse sortirait avec pas mal de bleu, et la brunette finirait expulsée .. Ce serait con. Fallait tout de même mettre les choses au clair.

"Tu sais quoi, ma jolie, continue, avance et trace ta route. J'suis pas vraiment d'humeur à me prendre la tête, la tout de suite.."

Message caché: Dégage avant que je ne pète un plomb et ne t'en colle une. C'était ce que ça voulait dire. Si la, elle ne comprenait pas. Ça risquait de chauffer..
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MessageSujet: Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena   Ready, aim, fire! || Carry et Hell'ena EmptyDim 1 Juin 2014 - 0:12

Ready...
Aim...
Fire!



C’est un autre entraînement de Roller Derby qui vient de se finir ! Bien mouvementé il faut l’avouer. On a eu notre dose de gamelles, Alex a même dû quitter le cours avant (bon, c’était pas grand-chose, un bobo de rien du tout mais bon…). J’adore ce sport, ça me change du footing. J’ai bien fait de m’incruster dans l’équipe en fait ! Et puis de toute façon, le groupe n’est jamais au complet. Le rôle de blockeuse me va à merveille ! Ça me permet de me défouler. J’aime quand il y a de la casse ! Les bleus, les bobos c’est pas ce qui me fait peur ! Bon sinon il y a toujours des filles dans l’équipe que je ne peux pas supporter mais on fait avec. Surtout qu’avec mon entrée plus que remarquée, j’essaye de me faire un minimum discrète. C’est pas facile non plus parce que bon, on va pas se mentir, j’ai mon petit caractère. Enfin, je me contente de bien jouer mon rôle dans l’équipe, d’être utile et efficace.

Je m’assois sur le banc des vestiaires pour enlever mes patins. Je dénoue les lacets puis libère mes pieds. Retour sur la terre ferme ! Dans les vestiaires je reste dans mon coin, comme Alex n’est pas là. Et puis c’est bien connu que je préfère la solitude ! Je suis pas asociale non plus mais… presque ! Je me lève et ouvre mon petit casier où j’échange mes patins contre mes baskets, ma veste, mon Ipod et mon casque. Je glisse mes pieds dans mes baskets et enfile ma veste. Je visse mon casque sur mes oreilles puis lance Ready aim fire d’Imagine Dragons, pour me donner la pêche. Je monte le volume quasiment à fond, de toute façon, presque toutes les filles sont déjà hors du vestiaire. C’est vrai que j’ai un peu traîné sur le coup. Je ferme mon casier avant de me diriger vers la sortie du vestiaire. Direction ma chambre pour une bonne douche bien brûlante ! Après j’irais voir Alex, voir comment elle va.

La brune insupportable que je ne peux pas blairer est la seule encore dans le vestiaire. Elle se lève pile au moment où je passe à son niveau. Si ça s’était pas fait exprès ! Je la pousse sans aucune délicatesse puis lâche un gros :

« Oooooouuuuuups ! »

Je ne peux m’empêcher de sourire, je ne suis pas, mais alors pas du tout désolée ! Je ne cherche pas d’embrouilles mais… si en fait ! Ça fait un moment que je n’ai pas gueulé, j’ai pas ma dose ! Puis elle me soule celle-là alors hein ! Pourquoi elle se lève juste devant moi ? Comment elle s’appelle déjà… Ah mais oui ! Carry ! C’est la coloc’ de Mikah ! Le pauvre, je le plains… Comment il fait pour la supporter ? Mon sourire toujours sur les lèvres je lance un regard provocateur à l’autre cruche.
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