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 La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)

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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyMar 15 Juil 2014 - 0:33

« T'es sur que t'es pas un SM ? »

Me demanda soudainement le jeune homme. Tournant mon regard vers lui, je ne répondis pas dans l'instant, et me contenta de me redresser un peu sur le fauteuil en lâchant :

- Je suis ce que tu veux si ça peut te satisfaire, mais là n'est pas vraiment la question, je me trompe ?

Puis, je lui suggérais de faire ce que je lui dirais lorsqu'une idée plutôt malsaine me pourfendra pour tracer le destin de Ty. Le jeunot me répondit alors avec un enthousiasme déconcertant :


« Ok ça marche ! Je suis prêt à tout pour gâcher la vie de mon cousin ! J'attend ça depuis trop de mois ! Merci partenaire. Alors marché conclu. Mon numéro est le... »

Il me tendit la main. Bon, puisque c'était tout tracé, autant s'y faire, après tout, qui sait, il parviendra peut-être à être un PS digne de ce nom. Je "conclus le pacte" d'un Hi Five bref mais correct, ce qui signalait à partir de maintenant mon intérêt pour ce garçon, ce qui était soit une bonne chose, soit une mauvaise mais pour le moment, je dirais qu'il n'a pas beaucoup à s'en faire.

« File moi ton telephone pour que je te note mon numéro. »

- Je suis persuadé être capable de le faire moi même...

Lançais-je mais toujours aussi calmement tandis que je sortis mon portable de ma poche. Le mouvement de mon bras fit bouger Cervantès qui se réfugia sur le bras du fauteuil.

« Mon numéro est le 305-024-1182. Appelle moi quand tu auras une idée d'enfer. Je suis dispo tout le temps sur le phone, t'inquiète. Je suis un peu accro. Bon, écoute, je dois filer. Alors on se voit bientôt pour massacrer Ty ! »

Je m'occupais pour le moment à rentrer son numéro mais lui semblait être un peu tête en l'air pour savoir qu'il aurait peut-être besoin du mien également. Ce fut pourquoi, malgré son absence de demande, je le lui donna : 305-004-1130 Pendant ce temps, le gamin caressa Cervantès avant de s'éloigner, le sourire aux lèvres et de dire :

« Merc Silv' ! A plus j'espère ! »

Silv ? J'allais avoir droit à bon nombre de surnom dans cette école, je le sentais. Les mentalités étaient plus variées que je ne le pensais. Le silence revint sitôt le gamin ressortit. Je repris donc ainsi ma lecture.


"Ou bien encore, ils tendent la main vers des sucreries et se moquent de leurs propres enfantillages : ils sont accrochés à la vie comme à un brin de paille et ils se moquent de tenir à un brin de paille."




FINISH
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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyLun 14 Juil 2014 - 22:52

« Soit, si tu le dis. De toute manière, ce n'est pas à moi d'en juger. Tu verras bien par toi même selon les chefs de confrérie. Mais honnêtement, j'espère réellement pour toi que tu vaux le coup. »
Sincèrement, je priais le Wanka Tanka de valoir le coup. Je n'avais pas du tout d'experience, et quelques fois, aborder les filles devenait une véritable catastrophe. Ce crétin de Ty ne m'aidait même pas, lui qui avait réussit à s'en sortir pour draguer les filles. J'espérais qu'on m'apprendrais à devenir PS, sinon, c'était mort pour moi !
Ensuite après mon mensonge, Silver fit une remarque désobligeante dont il aurait franchement pu s'en passer. Je lui fis voir que je n'avais pas aimé sa remarque en fronçant les sourcils et en lui jetant un regard noir.
Il avait un côté désagréable...mais qui me serait bien utile pour faire un sale coup à mon grand cousin.
Après que j'eus expliqué quelques trucs au PS, celui-ci reconnu qu'il n'aimait pas grand monde, après que je lui ai affirmé qu'il avait l'air de haïr Ty autant que moi.

Silver repris par : « Des petits manigances contre lui, j'en ai toujours eu, j'ai toujours été très...prévoyant. Mais toi, tu es comme le chaînon manquant. Je sais que Ty n'a pas avalé ce que je lui ai un jour fait alors j'ai placé des arcs de défense dans mon esprit. Ta présence me permettra au moins de les accentuer. Et alors Ty ne cherchera plus jamais à me nuire. Ca paraît si peu ambition, mais d'un autre côté, j'ai mieux à faire de ma vie que de m'occuper de son cas. Après tout, même la bactérie de la peste est un parasite plus appréciable que lui... (Je plissais les yeux en fixant Silver. Mon regard lui disait : « J'espère juste que tu parles pas de moi comme ça ! »).Je ne pourrais cependant pas lui reprocher de me divertir un peu... »

Mon regard se baissa au rat de Silver, qui avait l'air d'apprécier la compagnie du brun. J'ai toujours voulu avoir comme animal de compagnie un chien ! Mais Silver lui...un rat...C'est...étrange.
« T'es sur que t'es pas un SM ? », fis-je. Silver avait tout l'air d'un rebelle mesquin.
Puis, tout à coup, le jeune en face de moi devint sérieux. Il me dit : « Mais pour cela, tu devras te plier à faire ce que je te demande de faire. ». Tout en hochant la tête, je lui répondis spontanément, tout en souriant : « Ok ça marche ! ». Comme il semblait en douter, je repris par : « Je suis prêt à tout pour gâcher la vie de mon cousin ! J'attend ça depuis trop de mois ! ». Puis je me levais, tendit la main à Silver en disant : « Merci partenaire. Alors marché conclu. Mon numéro est le... ». J'attendais qu'il me serre la main ou me fasse un Hi Five. Je marquais une pause, puis demandais à Silver : « File moi ton telephone pour que je te note mon numéro. ». J'insistais tant qu'il fini par me le donner. J'entrais mon numéro dans le portable du PS en lui disant : « Mon numéro est le 305-024-1182. Appelle moi quand tu auras une idée d'enfer. Je suis dispo tout le temps sur le phone, t'inquiète. Je suis un peu accro. Bon, écoute, je dois filer. Alors on se voit bientôt pour massacrer Ty ! ». Je lui rendis le telephone, caressais son rat, puis reculais en souriant.
« Merc Silv' ! A plus j'espère ! », lançais-je en saluant de la main le PS « SM », puis je sortis dehors, complètement heureux.
Ty allait souffrir !
Il allait morfler !


FIN POUR PAYTAH
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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyVen 11 Juil 2014 - 20:37

J'observais le jeune homme toujours avec une attention un peu plus particulière que la normale. Serait-ce parce qu'il m'avait parlé de Ty ? Parce qu'il voulait être PS ? Je ne saurais trop décider...Peut-être parce qu'il était nouveau et partageait un point commun avec moi et donc pourra m'être utile. Je pense que si je le voulais vraiment, je serais capable de lui servir de guide dans l'esprit PS. Même si je ne donnais pas toujours l'impression de faire partie de cette confrérie. Mais là était toute la subtilité de la chose. J'étais capable d'être PS quand je le voulais. Je pouvais être Khi, RK, SM, j'étais le parfait caméléon. Si l'envie de séduire une fille me viendrait à l'esprit, je n'aurais aucun mal à le faire, car je savais jouer avec elle, les manipuler à souhait, me faire passer pour ce que je n'étais pas, afin d'avoir accès à n'importe laquelle. Je changeais de masque à volonté, jusque là, seul Ty avait vu le pire d'entre tous, celui qui pourrait réellement me rendre coupable de quelque chose. Mais contrairement à cette asticot, je savais parfaitement contrôler mes émotions, mon moi profond.

« Désolé, je pensais m'échapper à ce détail qui m'énerve de jour en jour. Je te reprend tout de suite cependant : je ne vais pas m'ôter la vie rien que pour un abrutit qui est juste à demi-Sioux. Ty ne vaut pas la peine de se tuer. Ma vie est beaucoup trop intéressante pour que je meurs à cause d'un crétin. »

Justement non, c'était une grave erreur de me mentir car il n'y avait pas plus connaisseur en mensonge que le menteur personnifié que j'étais.

- Sait-on jamais. Le désespoir des humains peut vraiment les pousser à faire des choses incroyablement stupides et sans logique...

Quand nous reparlions de Ty, Paytah s'exclama :

« Oh que oui ! Ce gars est une plaie, non...un poison ! Ty a perdu sa mère (ma tante) très tôt et il est sensible quand on parle d'elle. Il s'est fait drogué et abusé par un mec alors qu'il était en boîte de gays. C'est tout ce que je sais de lui. Ty n'a pas passé énormément de temps avec moi. Les rares fois où il venait, c'est pour m'apprendre quelque chose de bien comme le Karaté, la conduite....les autres choses je le sais car j'ai lu son journal intime. Il est sorti avec un certain Mikah. Ah oui une chose très importante : il a peur de la mort, très peur même. Après les coups d'un soir, c'est sa deuxième obsession !! »

Toutes les informations gracieusement offertes se trièrent dans mon esprit comme des données dans un ordinateur. Tant de faiblesse dans un seul crétin, j'aurais presque du m'en douter que je n'avais pas à chercher bien loin. Tout ceci était en tout cas très intéressant mais la voix du garçon interrompit le cours de mes sombres pensées.

« Sérieux, t'a pas un plan d'enfer pour le traumatiser à vie ? Tu as l'air de le détester autant que moi. »

Des plans, j'en avais toujours, enfin, ils se formaient tout seul la plupart du temps même si je devais reconnaître que par moments, je devais prendre plus de temps pour approfondir la majesté de mon sadisme.

- Il n'y a pas grand monde que j'aime.

Répondis-je en me surprenant moi même. Ceci était bien la première phrase volontairement dites qui ne concernait que moi et ma personnalité. Il s'en serait rendu compte un moment à un autre.

- Des petits manigances contre lui, j'en ai toujours eu, j'ai toujours été très...prévoyant. Mais toi, tu es comme le chaînon manquant. Je sais que Ty n'a pas avalé ce que je lui ai un jour fait alors j'ai placé des arcs de défense dans mon esprit. Ta présence me permettra au moins de les accentuer. Et alors Ty ne cherchera plus jamais à me nuire. Ca paraît si peu ambition, mais d'un autre côté, j'ai mieux à faire de ma vie que de m'occuper de son cas.

Puis, je m'adressais à mon rat situé sur mon épaule, mais mes paroles étaient également réservé à Paytah juste en face :

- Après tout, même la bactérie de la peste est un parasite plus appréciable que lui...

Regardant de nouveau Paytah, j'ajoutais :

- Je ne pourrais cependant pas lui reprocher de me divertir un peu...


Car sa connerie était-elle que j'avais au moins une bonne raison de le malmener à mes aises et c'était une activité qui me plaisait, un véritable passe temps, ce qui me manquait dans cette école. Devenant un peu plus sérieux, je fixais le jeune homme avant de lui dire :

- Mais pour cela, tu devras te plier à faire ce que je te demande de faire.

Ce sera un moyen pour moi de tester pour voir jusqu'où ce gamin était prêt à aller contre Ty, voir s'il possédait une limite pathétique à sa conscience.
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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyVen 11 Juil 2014 - 16:17

Silver me déclara que les Chefs jugerons si je dois être un PS et qu'il vallait mieux pour moi que j'entre dans leurs critères. Parce que lui, il entre dans leurs critères peut être ? Silver ressemblait à un SM plutôt qu'à un PS, mais cela était selon mon point de vue. Il semblait être révolté. Il avait sans doutes vécut des choses atroces et il en voulait à la vie...un peu comme mon fichu cousin Ty.

Ty fut d'ailleurs l'objet principal de notre discussion à Silver et moi. Je mentis au PS en lui assurant que je n'avais aucun lien de parenté avec Ty. Mais le brun ne me crus pas. Il rétorqua pour mon plus grand agacement : « Oh je t'en pris, pas de ça avec moi ! Tu arrives peut-être à berner tout le monde, mais avoir moi, ça ne marche pas. Alors si déjà t'espère de l'aide, commence déjà par éviter de me mentir. Cela dit, je peux comprendre ta honte tu sais. Moi même j'aurais des envies de suicides ou de meurtre en sachant un tel parasite dans mon arbre généalogique... ». Grillé ! Mince ! Saperlipopette ! Nom d'un raton laveur !
« Désolé, répondis-je las, je pensais m'échapper à ce détail qui m'énerve de jour en jour. Je te reprend tout de suite cependant : je ne vais pas m'ôter la vie rien que pour un abrutit qui est juste à demi-Sioux. Ty ne vaut pas la peine de se tuer. Ma vie est beaucoup trop intéressante pour que je meurs à cause d'un crétin. » Mes mots étaient durs pour Ty, mais tant pis : il n'était de toutes façons pas présents. Même si il était présent, je m'en moquais pas mal si il entendait mes injures. Ty me faisait honte. On aurait dit un gosse. Non même pas : un bébé ! Et même un bébé serait plus intelligent que lui !!!

Lorsque j'eus parlé de ma honte, Silver ne pu s'empêcher de répondre : « Son choix d'être bisexuel. Oh oui, cela doit être presque un crime pour ton peuple non ? Un membre de sa propre famille, c'était même une véritable trahison pour sa tribu.  Enfin je suppose. »
Je m'écriais : « Oh que oui ! Ce gars est une plaie, non...un poison ! ».
Puis, après lui avoir demandé comment il connaissait Ty et si il avait déjà été heurté à ce phénomène, je l'écoutais me répondre. Silver affirma que tout le monde connaissait Ty et que le crime de mon cousin était d'avoir été dans sa vie.
« Alors ? Il y a t'il des choses que je ne suis pas censé savoir de ton adorable cousin ? », me demanda Silver après avoir plongé son regard dans le mien.
« Adorable ? Oh je t'en prie ! Ty est tout sauf adorable ! », m'écriais-je en secouant la tête, bien que je savais que Silver avait ironisé, avant de reprendre par : « Ty a perdu sa mère (ma tante) très tôt et il est sensible quand on parle d'elle. Il s'est fait drogué et abusé par un mec alors qu'il était en boîte de gays. C'est tout ce que je sais de lui. Ty n'a pas passé énormément de temps avec moi. Les rares fois où il venait, c'est pour m'apprendre quelque chose de bien comme le Karaté, la conduite....les autres choses je le sais car j'ai lu son journal intime. Il est sorti avec un certain Mikah. Ah oui une chose très importante : il a peur de la mort, très peur même. Après les coups d'un soir, c'est sa deuxième obsession !! ».
Je secouais la tête en repensant à Ty au grand complet. Je poussais ensuite un soupir qui en disait long. Je frappais la table de mon poing et je demandais à Silver : « Sérieux, t'a pas un plan d'enfer pour le traumatiser à vie ? Tu as l'air de le détester autant que moi. »
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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyJeu 3 Juil 2014 - 18:04

Je voyais une certaine colère dans le regard du jeune homme lorsqu'il fit la connaissance de mon arrogance. Il devra s'y faire, quasiment tous les PS l'étaient ! Il eut la bonne idée de cependant se taire. J'affichais un infime sourire au coin de la lèvre. Sage décision de se taire devant moi. Ty n'avait pas écouté l'avertissement et cela lui avait valu des béquilles et la boiterie d'un vieux clochard. Je ne plaisais pas aux gens et je le savais, sauf à quelques exceptions près bien sûr. En poursuivant la conversation, j'étais contraint d'écouter tout un discours que le gamin utilisa pour justifier sa présence ici et son avenir dans la confrérie :

« He bien...Je compte entrer chez les Pi Sigma parce que je pense que même si je manque d'expérience -vu l'endroit d'où je sors-, je pourrais être un bon séducteur de filles. J'ai le physique, le talent et il me manque un peu de...conseils. Il me faut aussi vaincre ma timidité, mais c'est pas un problème ça...Regarde, je te parle. Je suis galant, romantique et...cool ! »

- Soit, si tu le dis. De toute manière, ce n'est pas à moi d'en juger. Tu verras bien par toi même selon les chefs de confrérie. Mais honnêtement, j'espère réellement pour toi que tu vaux le coup.

Et j'espérais au nom de mon défunt grand père que tout les amérindiens n'étaient pas dépourvu de santé mentale contrairement à Ty. Parce que là, le pauvre vieux devait se retourner dans sa tombe. A moins qu'on l'ai incinéré...Je ne le connaissais pas vraiment en réalité. Au final, qu'il soit chez les PS ou ailleurs, je m'en contrefichais comme du prochain repas de la cafétéria. PS ou autre, on ne pouvait pas vraiment dire que je cherchais les relations. Qu'est ce que j'en avais à faire de ces élèves qui se laissaient trier dans des confréries comme les ordures dans une benne de recyclage ? Par exemple, la tradition des PS seraient de malmené les Khi. Je trouvais ça idiot. Qu'importait la confrérie, si l'envie me prenait d'en tyranniser un alors que je le ferais. Joy, ma demi soeur, était une Khi, pourtant je l'aimais. Voilà, je n'allais pas haïr un membre de ma famille parce qu'elle était plus intelligente que les autres.

L'indien me demanda ensuite de l'aider à piéger Ty. Fin limier que j'étais, j'avais perçu le lien de famille, je demandais néanmoins des détails sur le sujet, mais le garçon feignait l'idée, pouffa de rire en répondant :


« Aucune. ».

Il me prenait pour un con ou quoi ? Je rétorquais alors, mais toujours aussi calmement :

- Oh je t'en pris, pas de ça avec moi ! Tu arrives peut-être à berner tout le monde, mais avoir moi, ça ne marche pas. Alors si déjà t'espère de l'aide, commence déjà par éviter de me mentir. Cela dit, je peux comprendre ta honte tu sais. Moi même j'aurais des envies de suicides ou de meurtre en sachant un tel parasite dans mon arbre généalogique...

J'observais le futur PS, toute sa gestuelle répondait à sa place. Mais il finit tout de même par dire gravement :


« Ce type n'est pas mon cousin. Je dois, je veux lui rendre la vie dure. Je veux que chaque jour soit pour lui un cauchermard. Je veux qu'il se rende compte que ce qu'il fait est honteux, odieux et dégoûtant ! Toute ma famille est déçue, humilliée par lui. Et pas seulement pour son choix de...oh je ne peux pas dire ce mot tellement je suis horrifié, mais aussi pour son comportement, sa vulgarité sans fin et sa débilité. Chaque fois que je prononce le nom de Ty, j'ai juste envie de vomir. Avant, quand j'étais plus jeune, je l'adorais mais je le déteste maintenant ! Il est mon ennemi numéro 1 ! ».

Voilà qui répondait à ma question. Un cousin hm ? J'eus un petit rire silencieux en écoutant ses paroles. C'était triste d'avoir la déchéance de sa famille. Moi, en l'entendant, je trouvais ça drôle, parce qu'après tout, c'était ce que j'avais toujours dit à Ty, j'avais su deviner ce que ses proches pensaient de lui sans même les connaître. En parfait filou que j'étais, enchaîna :

- Son choix d'être bisexuel. Oh oui, cela doit être presque un crime pour ton peuple non ? Un membre de sa propre famille, c'était même une véritable trahison pour sa tribu.

J'haussais les épaules d'un air désinvolte :

- Enfin, je suppose.

Le garçon secoua la tête au bout d'un moment. J'adorais l'effet de mes paroles. Puis il reprit en me demandant :


« Comme tu connais son nom, je me demandais si ...tu l'as déjà rencontré ? Alors...que t'a t'il fait, dit ? Que t'a t'il révélé à son sujet ? Il a essayé de te draguer ? Il t'a humilié en public ? Il t'a insulté ? Ou alors il a failli t'écraser en roulant n'importe comment sur la route ? »

- Ne cherche donc pas si loin, même le concierge connaît ce nom impur. Tout le monde ici, même les grenouilles à disséquer en salle de science connaissent par coeur les ignominies de ton très célèbre cousin. Autant dire...Qu'il a su donner à ta famille et à ta race une...splendide réputation...

Ma voix était lente et doucereuse mais acérée comme une lame de rasoir afin de faire rentrer chaque particules de mes paroles au fond de l'esprit de l'amérindien qui avait l'air suffisamment attaché à sa culture pour en tenir rigueur. Je laissais même un temps de pause, pour qu'il assimile bien, puis reprit en regardant Cervantès :

- Ce qu'il m'a fait...? Il est simplement entré dans mon existence. C'est bien suffisant pour l'enrayer. Ce genre de personnage, j'aime autant les laisser pourrir au fond d'un gouffre afin de ne plus contaminer mon atmosphère...

Je me perdis un peu dans mes sombres pensées en lui répondant ainsi. Mais je me repris rapidement et regarda de nouveau le jeune homme. Une petite enquête sur la vaste famille sioux sera nécessaire, d'une part pour en couler un, d'autres part, pour en tenir l'autre, si ce dernier venait à me fréquenter un peu plus que la normale.

- Alors ? Il y a t'il des choses que je ne suis pas censé savoir de ton adorable cousin ?
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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyJeu 3 Juil 2014 - 14:14

Silver signifiait argenté. C'était assez joli finalement. C'est vrai que c'était rare un tel prénom. Paytah aussi. Enfin...chez les Blancs évidemment !
Puis je demandais à Silver de se calmer un peu et de me parler autrement, car je n'avais pas trop apprécié les mots qu'il avait utilisés. Il me répondit sous un ton de semi-reproche et un regard glacial  que je me trompais, que je pouvais m'en aller et que...je n'avais pas grand chose à faire en ce lieu.
Je le regardais d'un regard qui était l'un de ceux de Ty, le regard qui disait : « Heu, tu m'as bien regardé ? ». Mais pour qui il se prenait sérieux ? Il n'avait pas le droit de dire ou de ne pas dire que je ne devais pas être là. Le chef c'était Nathan. Pas Silver !
Bon, c'est vrai que je suis un intrus, mais il n'a pas le droit de me parler ainsi !

Je demandais ensuite ce que lisais le jeune brun. Il me répondit que c'était le genre de lecture que je ne trouverai pas dans l'endroit d'où je venais. J'haussais les sourcils. Qu'est-ce qu'il savait des Sioux ? Il était vraiment très spécial ce Silver...mais bon, dans la vie c'est comme ça...Regardez mon cousin Ty !
Le PS ne semblait pas vouloir me dire le titre du livre qu'il lisait, tant pis ! Ça m'étais un peu égal!
Ensuite, Silver me demanda depuis combien de temps j'étais là. Je le lui dis, mais il fût étonné de mon enthousiasme, sans oublier de me demander pourquoi je tenais tant à entrer chez les PS.
Je me mis à réfléchir à la question, car après tout, Nathan McCoy en personne pourrait me la poser. Je dis avec franchise et sans hésitation:
« He bien...Je compte entrer chez les Pi Sigma parce que je pense que même si je manque d'expérience -vu l'endroit d'où je sors-, je pourrais être un bon séducteur de filles. J'ai le physique, le talent et il me manque un peu de...conseils. Il me faut aussi vaincre ma timidité, mais c'est pas un problème ça...Regarde, je te parle. Je suis galant, romantique et...cool ! »

Ok je vous l'accorde...Je suis un peu trop sûr de moi, mais c'est la vérité.
Dans ma réserve, j'ai déjà donné un concert pour toutes les filles de la Réserve...Enfin celles qui avaient mon âge, évidemment ! Je ne suis pas Ty, je ne suis pas un cougar !

Puis, je me mis à penser au comportement de mon cousin et à son ignoble livre autobiographique. J'eus alors l'idée la plus horrible que je n'ai jamais eu : faire un mauvais coup à Ty ! Je pensais même à le renverser avec ma nouvelle voiture trop la classe (un
pick-up bleu avec une rayure blanche en bas et des rétroviseurs argentés (LIKE THAT)).
J'exposais ensuite mon idée très méchante au jeune-homme, qui je le sentais, allait devenir mon acolyte, un allié d'enfer !
Au départ cependant, Silver semblait ne pas être de mon côté puisqu'il me lança : « Justement non très cher. Rien ne prouve encore que tu seras des notres pour commencer. Ensuite, je n'y vois nullement mon intérêt. Apprends à te débrouiller tout seul, tu es dans l'école des grands maintenant. ».
Il pensait que je n'étais pas fait pour être un PS ? Qu'il attende pour voir ! Je me donnerais corps et âme à cette confrérie et je prouverais que je suis capable de devenir un tombeur ! Je le suis déjà d'ailleurs ! J'ai un honneur à sauver ! L'honneur de la famille Yellow, qui part Ty (vu que sa mère est une Yellow) a été déshonoré et sali dans la confrérie de PS ! Je dois montrer que les Yellow peuvent êtres des populaires. Je serais un PS !
Et si jamais je ne le deviens pas, je serais un AP. Ça me va toujours, puisque j'ai un côté artistique en moi.
Je manque peut être d'expérience, mais au moins, je suis déterminé à devenir un PS ! Pas comme Ty ! Lui il n'était pas si déterminé...Il était juste déterminé à faire des bêtises !!! Je me débrouille mieux que Ty en drague ! Il faut du charme, du tact, de l'imagination et...surtout de la patience. On n'a pas une fille comme ça d'un simple claquement de doigts.
Je me demande bien comment Silver peut être un PS : avec son caractère de cochon, toutes les filles doivent le fuir !
Je soupirais donc à la remarque de Silver, préférant garder le silence. Un silence qui disait tout.

Je décidais d'aller droit au but et mentionner ma victime. Au nom de celui-ci, Silver qui caressait son rat, s'arrêta net et il sembla très intéressé. Je le lisais dans son regard.
Après que j'eus expliqués quelques points, le PS resta silencieux.
Je le regardais, un peu anxieux à l'idée qu'il ne refuse, mains toujours jointes.
Tout à coup, brisant le silence glacial qui régnait, sa voix me demanda : « Quelles sont tes liens de parenté...Avec Ty Swan ? ».
Mes yeux s'écarquillèrent, ma bouche s'entrouvrit légèrement et je fini par pouffer de rire et de dire : « Aucune. ».
C'était un mensonge, c'est vrai. Et je déteste mentir, mais je ne voulais pas que Silver sache que ce nul était mon cousin.
« Tu l'a renier comme tout le reste n'est ce pas ? Mais ça ne suffit pas, il faut venger l’existence du fardeau familial ? ».
Je plissais mes yeux, ce qui les rendis fins comme les chinois, et penchais ma tête sur les côtés.
Je croisais mes bras, humectais mes lèvres et regardait Silver, cherchant à comprendre d'où il tenait ses informations.
Je restais un moment à réfléchir à cela puis à ma future réponse. Finalement ma voix grave retentit dans la salle commune des Pi Sigmas : « Ce type n'est pas mon cousin. Je dois, je veux lui rendre la vie dure. Je veux que chaque jour soit pour lui un cauchermard. Je veux qu'il se rende compte que ce qu'il fait est honteux, odieux et dégoûtant ! Toute ma famille est déçue, humilliée par lui. Et pas seulement pour son choix de...oh je ne peux pas dire ce mot tellement je suis horrifié, mais aussi pour son comportement, sa vulgarité sans fin et sa débilité. »
Je fis une pause en affichant une moue dégoûtée.
« Chaque fois que je prononce le nom de Ty, j'ai juste envie de vomir. Avant, quand j'étais plus jeune, je l'adorais mais je le déteste maintenant ! Il est mon ennemi numéro 1 ! ».

Après avoir secoué ma tête, en repensant aux bêtises de Ty, je me redressais et demandais à mon futur acolyte : « Comme tu connais son nom, je me demandais si ...tu l'as déjà rencontré ? Alors...que t'a t'il fait, dit ? Que t'a t'il révélé à son sujet ? Il a essayé de te draguer ? Il t'a humilié en public ? Il t'a insulté ? Ou alors il a failli t'écraser en roulant n'importe comment sur la route ? »

Je connaissais trop bien Ty.
Normal. C'est mon cousin.
Je le connais par cœur.
Surtout après avoir lu sa biographie!

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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyMer 2 Juil 2014 - 22:44

Une fois les présentations faite, le gamin, parce que vous m'excuserez, qu'importait son âge, il avait un visage de gamin, me demanda :

« Que signifie ton nom ? »

Ah ces indiens ! Toujours à vouloir donner une signification à tout sans même être capable de donner une raison à leur existence. Bon. Cela dit, mon prénom avait tout de même une signification. Ce qui n'était pas le cas pour tous, ce n'était pas le cas de mon nom de famille par exemple. Silver était d'ailleurs un nom bien peu courant, rare même et j'étais fier de le porter, fier que ma mère ai pensé à lui pour me désigner. Bon, ce petit jeune voulait une signification ? Ok, mais qu'il ne cherche pas à me comparer à ces coutumes amérindiennes ennuyeuses à souhait. Les seules qui m'avaient bien fait rire étaient les épreuves de courage ou les passages à l'âge adulte qui étaient de véritables séance de torture voire même de mort !

- Eh bien, il signifie "argenté" puisque tu désire tant le savoir. C'est...un prénom plutôt peu commun.

Je ne chercherais pas à connaître la signification de son nom à lui car ça m'importait tellement peu, tellement rien en fait. Pour répondre à ma question au sujet de sa visite dans cette confrérie, dans la salle commune des PS, il me répondit :


« J'aimerais entrer chez les PS. Je suis là...hum...pour essayer de voir Nathan votre chef. ».

Ah je vois, future recrue peut-être. J'espérais grandement qu'il valait mieux que l'autre SM, le cas échéant, je pense que je n'aurais aucun scrupule à le tyranniser quitte à le faire expulser avec pertes et fracas. Ty avait déjà polluer ma ville de sa simple liaison avec elle, il polluait mon école, il détruisait les réputations des confréries une par une alors je pouvais vous garantir que ce jeunot là n'aura pas intérêt à salir les PS, du moins, tant que j'y serais également. Il voulait voir Nathan ? Moi même je n'avais encore jamais eu l'occasion de parler avec mon chef de confrérie. Une fois encore, je m'en fichais grandement comme de l'an 400. Je connaissais des choses à son sujet mais Ty m'avait confirmé que j'étais pire que lui. A voir. J'appréhendais les paroles du garçon d'un hochement de tête avant qu'il ne parle de Cervantès. Quand je lui répliquais la chose, il me dit :

« Non mais tu devrais me parler autrement, je ne t'ai rien fait ! »

- C'est là où tu te trompe. J'ai dit que tu m'importunais, ce n'est pas rien. Je t'ai répondu, si ça ne te convient pas, la porte derrière toi est ouverte. Tout en sachant naturellement que tu n'as pas grand chose à faire en ce lieu.

Je lui lançais un regard plutôt froid. Une forme de communication plutôt efficace avec moi, les jeux de regards. Celui ci était là pour faire comprendre à ce nouveau qu'il devrait s'en tenir là pour les reproches. Je ne l'agressais pas, je menaçais doucement, imposait une sorte de dominance afin de mettre les points sur les i. Après un bref échange, je lui avais demandé depuis combien de temps il pouvait s'affirmer être élève ici et il me répondit pitoyablement joyeux :


« Je suis ici depuis deux semaines et deux jours ! »

- Et tu penses avoir raison d'en être si heureux...? Pourquoi tu tiens tant à venir dans cette confrérie ?

Exact. Il n'avait pas eu besoin de s'extasier devant moi en s'imaginant être chez les PS que j'avais déjà compris, dans sa voix, son regard, le rêve qui l'habitait au sujet de cette confrérie. Il était bien difficile de me cacher des choses. Je lisais des livres, je lisais également des gens. La facilité était la même. Le silence s'imposa par la suite. Tiens ? Il en avait fini ? Sentant les vibrisses de Cervantès contre ma joue, je passais mon index sur sa petite tête noire aux yeux exorbités. Paytah s'assit finalement en face de moi, mais je ne lui prêtais plus vraiment d'attention, sachant maintenant qu'il attendant simplement Nathan.

« Silver...Tu peux m'aider à faire un véritable coup bas cruel à quelqu'un ? »

Est-ce qu'une éventuelle réputation à mon sujet circulerait au sein de l'établissement démontrant que j'étais en réalité un tueur à gage ? Je jetais un bref regard au jeune en haussant un sourcils puis me remit à caresser mon rat. Mais il insista péniblement :

« J'ai vraiment besoin de toi mec ! C'est...pour un cas très dur, très spécial ! Allez, en tant que futurs frères de confréries, tu peux me filer un coup de main, non ? »

- Justement non très cher. Rien ne prouve encore que tu seras des notres pour commencer. Ensuite, je n'y vois nullement mon intérêt. Apprends à te débrouiller tout seul, tu es dans l'école des grands maintenant.

Si je m'attendais à cela. Voilà maintenant toute mon aura terni par ce jeune effronté qui me voyait déjà comme son meilleur ami. Je n'avais pas d'ami et je n'en aurais jamais. Surtout pas venant d'un peau rouge miniature même pas encore accepté dans ma confrérie. Quelle déchéance pour mon image, à voir les personnes qui m'adressaient la parole, ça devenait vraiment n'importe quoi.


« C'est pour Ty. »

Mon doigt s'arrêta au milieu d'une caresse le long de l'échine du magnifique rongeur que tous repoussait. Ce dernier avait fermé les yeux dans le plaisir du contact. Je tournais la tête vers Paytah, et l'observais alors qu'il poursuivait :

« Je sais pas si tu connais cet idiot...Mais je dois lui faire un vrai coup bas. Un coup bas qui...l'anéantira ! »

Je restais immobile, n'ayant pas bougé ma main au dessus du rat, ni mon regard du garçon. Je paraissais figé mais une fois de plus, mes yeux parlaient à ma place. Ils lancèrent à Paytah une étrange lueur communicative qui semblait lui demander d'en dire un peu plus. Le plus drôle, c'était que ça fonctionnait, puisqu'il reprit :

« Il revient bientôt d'Australie. Sans doute cette semaine... »

Je bougeais enfin, mais ce n'était que pour me redresser un peu de ma place, me mettre un peu plus en face de Paytah qui continuait d'insister à sa manière, impatient l'humain qu'il était, ajoutant finalement :

« Alors, t'es partant ? »

Je ne répondit que par silence. Le vacarme était dans mon esprit. Je baissais légèrement les yeux, sombrant dans un air pensif. Période de courte durée cependant, mais aucune réponse physique vis à vis du jeune homme. Par ailleurs, intrigué que j'étais cette fois ci, je ne lui répondis pas non plus comme il l'aurait souhaité. Je le regardais à nouveau, redressant un peu la tête, demandant alors :

- Quelles sont tes liens de parenté...Avec Ty Swan ?

On ne me la faisait pas à moi. Deux amérindiens, deux sioux qui se faisaient querelles ? Je n'y croyais pas. Il y avait un sens familial dans le lot, c'était difficilement possible autrement. Je venais d'une famille nombreuse, je connaissais par coeur toutes sortes de relation qu'on pouvait lier entre être du même sang. J'eus un léger sourire qui n'avait rien de joyeux, ni même de compatissant. Il était là parce qu'il avait su déceler le fait que Paytah aurait aimé que je passe sous silence ce genre de question déconcertante. Puis, comme pour montrer que je ne me laisserais pas berner, j'ajoutais en prenant mes aises sur le fauteuil :

- Tu l'a renier comme tout le reste n'est ce pas ? Mais ça ne suffit pas, il faut venger l’existence du fardeau familial ?

Je tenais ces informations de Ty lui même, le jour où je l'avais vu à New York. Ce prétentieux arriéré avait creuser lui même sa propre tombe et cette conversation avec Paytah en m'annonçant que sa famille l'avait rejeté de tous les côtés. Quand je vous disais que toute information était précieuse.
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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyMer 2 Juil 2014 - 21:11

« Hello ! Je m'appelle Paytah et je suis nouveau ici. »
Le brun se présenta par une façon bien étrange : « Appelles-moi Silver. ». Silver...Décidément ces Visages Pâles s'appelaient n'importe comment !
« Que signifie ton nom ? », demandais-je poliment.
Je me demandais bien ce que pouvait signifier Silver. Paytah signifiait « Le Feu ». Mes autres prénoms signifiaient aussi quelque chose Odakah (l'Amitié) et Ohidekah (Le courage). Même mon nom de famille signifiait quelque chose : Yellow signifiait jaune. Je me demande bien ce que 'Ty' signifie ! Swan signifiait Cygne. Wolf Loup. Mais 'Ty'...
Il faudra que je demande à mon cousin un jour !

Tout en jetant un coup d'oeil aux pages de son livre, Silver me demanda : « Nouveau à Wynwood, certes, mais pas dans cette confrérie, je me trompe ? Que fais-tu là alors ? »
« J'aimerais entrer chez les PS. Je suis là...hum...pour essayer de voir Nathan votre chef. ».

Je parlais ensuite du rat. A cela, le jeune PS me rétorqua : « En effet, tu m'importune. S'il est sur mon épaule, c'est qu'il en a envie alors ta morale sioux, laisse la dans ta réserve. ».
Mes sourcils se froncèrent et je répliquais : « Non mais tu devrais me parler autrement, je ne t'ai rien fait ! ». J'étais pas Ty que je sache ! J'avais dis ces paroles sans colère, car je ne m'énerve jamais. J'avais juste froncé mes sourcils et haussé le ton.
Puis le jeune étrange me dit qu'il s'était aperçu que j'étais nouveau. «  Tu es nouveau, alors je vais faire de mon mieux pour être clément avec toi, pour cette fois. Mais si tu continue de descendre la mauvaise pente, tu vas vraiment risquer de me faire haïr ton peuple bien aimé. », ajouta t-il.
Vraiment pas commode de gars ! Il était très étrange d'ailleurs ! Ça devait être un gars hautain et prétentieux....comme moi d'ailleurs. Enfin je suis juste prétentieux. Et narcissique, radin, cupide, beau parleur, vantard en gros...et..Bon je vais arrêter ma liste de défauts là !

Je demandais ensuite à Silver ce qu'il lisait. Le livre était aussi étrange que celui qui le lisait !
Et la réponse du lecteur fut étrange également. C'était un mec très spécial !
Vraiment bizarre... Très étrange ! Je le regardais, essayant de comprendre où il voulait en venir. Insinuait-il que j'étais un parfais paumé ? Je n'aimais pas vraiment ça !
Il reprit la parole en me demandant depuis combien de temps j'étais ici. Étrange et curieux...Enfin bon, mon cousin Ty n'est pas mieux. Je me mis à compter silencieusement le nombre de jours que j'étais à Miami.
Ça faisait 18 jours que j'étais ici, soit 2 semaines et 2 jours.
Je répondis joyeusement : « Je suis ici depuis deux semaines et deux jours ! ».
Que les journées passaient vite tout de même !
Je m'étais quand même bien habitué au climat. J'adorais Miami. C'était une ville superbe avec pleines de choses à découvrir ! Je n'étais pas encore intégré au lycée ni dans une confrérie. Il fallait que je fasse mes preuves pour devenir un Pi Sigma (Mon rêve!!), mais je manquais sacrément d'expérience, vu là d'où je sortais.
Il fallait que je réussisse, et pas que j'échoue comme Ty l'a fait !
Mon cousin en profitait que je veuilles devenir PS pour me donner des conseils. Je pense qu'il veut vivre son rêve râté à travers moi. Il veut refaire sa vie de PS par moi. Mais ça ne se passera pas comme ça !
Ty a un classeur avec la photo et le nom de toutes les filles de Wynwood. Les filles sont classés par ordre alphabétique et par confréries. Il a ajouté aussi des infos sur celles qu'il connaît genre : « Pimbêche », « aime le chocolat ».
Je me demande où il a prit le temps de faire ça ! Enfin bref, il m'a montré le classeur le soir de mon arrivé (Samedi Soir) et m'a conseillé de sortir avec Jewel McCoy, la sœur de Nathan McCoy, le chef des PS. Ensuite, il m'a conseillé de sortir aussi avec Joy Crawford. Je ne sais pas qui sont ses filles, mais c'est le cadet de mes soucis ! Parce que j'ai vu la photo d'une fille que je n'aurais jamais cru voir...Mon amie d'enfance. Et ça m'a fait presque un choc.
Revenons à ce que je disais : Ty veut refaire sa vie de PS par moi ! C'est vraiment embêtant ! En plus de ça, il veut à tout pris que je sois initié à l'alcool, aux filles et ...à la drogue. Je veux faire mes propres expériences moi-même, j'ai pas besoin de lui. Et puis surtout, jamais je ne me droguerais, je ne fumerais et deviendrais un...débauché comme lui ! Jamais je ne serais comme Ty ! Je ne suis pas Ty ! Je ne veux pas suivre son mauvais exemple !!!
Je le déteste !

D'ailleurs, je soupçonnes Ty de me trouver mignon. Je mènerais mon enquête à ce sujet...à son retour ! Je suis sûr qu'il est toujours Bi et je le prouverais ! Ensuite, je demanderais un article au lycée spécial sur lui.
Il ne comprend pas le pauvre que cette vie ne lui va pas. Je n'aurais pas aimé être à sa place...Mener une double vie de mensonges et de cachotteries !
Quoi que...avec mon secret, c'est pas mieux. Mon secret....Il est si...difficile à trouver ! Il est pire que l'ex secret et l'actuel secret de Ty ! Il est super cool, j'adore mon secret...Je me battrai pour le garder. Personne ne doit savoir la vérité sur mon superbe secret magnifique ! Ty m'a demandé de lui dire mon secret. J'ai refusé ! Niet ! Il ne saura pas mon secret même si on est de la même famille ! Il n'a qu'à chercher lui même s'il veut savoir mon secret. Lui même a un nouveau secret...Je me demande bien ce que c'est...Il m'a l'air louche... Je mènerais mon enquête !!!

Sérieusement, il faut que je fasse un plan diabolique contre Ty. Un plan qui lui fera mal. Un plan vraiment méchant. En fait, j'aimerais faire PLUSIEURS plans.
Peut-être que Silver pourrait m'aider....

Je me retourne vers Silver et je me place face à lui.
Sérieusement, de ma voix grave (oui j'ai une voix grave et c'est vraiment pas joli joli (CLIC)), je lui demandais : « Silver...Tu peux m'aider à faire un véritable coup bas cruel à quelqu'un ? ».
Il me regardait trop bizarement.
« J'ai vraiment besoin de toi mec ! C'est...pour un cas très dur, très spécial !  Allez, en tant que futurs frères de confréries, tu peux me filer un coup de main, non ? ».
Il fallait que je sois plus clair. Je pris une grande inspiration, regardais à droite, à gauche, tel un gangster, et d'un regard qui disait toute ma haine pour Ty , je lui lançais : « C'est pour Ty. ». Je marquais une pause, mains jointes posées sur la table.
Mon visage s'était métamorphosé. J'étais devenu le mignon cousin diabolique.
« Je sais pas si tu connais cet idiot...Mais je dois lui faire un vrai coup bas. Un coup bas qui...l'anéantira ! ».
Je plongeais mes yeux bruns dans ceux de Silver. Je ne voulais pas lui dire que Ty était de ma famille. Pas encore.
« Il revient bientôt d'Australie. Sans doute cette semaine... »
Je ressemblais vraiment à Cece Jones dans Shake It Up, dans l'épisode où l'uniforme était dans leur école et que Cece, étant enen heure de retenue, parlait à Rocky Blue. (Oui désolé, j'adore Shake It Up, c'est mon émission préféré! -J'aimerais bien savoir danser comme Cece et Rocky, ou comme les deux affreux jojos...Tinka et Gunter.-).

Je fis un mouvement de tête vers Silver, le désignant de mon menton, et je lui demandais : « Alors, t'es partant ? ».
Je lui présentais ma main pour qu'il puisse frapper dedans et ensuite faire un check en signe d'approbation. J'en avais assez des bêtises de Ty ! Il fallait que je passe à l'action ! Il fallait que je le stoppe ! Il fallait que je me venge ! Il fallait qu'il ne soit plus ...Bi ! Je devais le sauver de la dérive dans lequel il s'embarquait, même si je serais sans pitié avec lui !
J'espérais que Silver serait partant. Comme ça, le plan sera d'enfer.
Je ressentais en Silver une haine quelconque. Peut-être que Ty en était la cause. Peut être que Silver connaissait Ty.
Quoi qu'il en soit, j'avais vraiment besoin de ce jeune inconnu étrange pour me venger de Ty. Il avait un bon profil et je sentais qu'on allais bien s'entendre tous les deux. Je sentais qu'on était fait pour être potes.
Je devais créer une alliance avec les anti-Ty. Je devais me liguer contre mon cousin. C'était pour le bien de l'humanité. Pour le bien de tout Wynwood.

J'attendis donc, la réponse de Silver, un sourire aux lèvres, sentant qu'il était dans mon camp .



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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyMer 2 Juil 2014 - 18:24

"Voici les phtisiques de l’âme : à peine sont-ils nés qu’ils commencent déjà à mourir, et ils aspirent aux doctrines de la fatigue et du renoncement. Ils aimeraient à être morts et nous devons sanctifier leur volonté ! Gardons-nous de ressusciter ces morts et d’endommager ces cercueils vivants. S’ils rencontrent un malade ou bien un vieillard, ou bien encore un cadavre, ils disent de suite « la vie est réfutée » ! Mais eux seuls sont réfutés, ainsi que leur regard qui ne voit qu’un seul aspect de l’existence. Enveloppés d’épaisse mélancolie, et avides des petits hasards qui apportent la mort : ainsi ils attendent en serrant les d..."

Je me stoppais. Silencieux. Puis leva mes yeux de ma page avant de dévier légèrement mon regard sur ma droite. Il y avait là non loin de moi, un jeune à la peau mâte qui m'observait, un portable en main. Je le détaillais du regard, rapidement, l'analyse débuta au fond de mon cerveau et un mot apparu en gros plan : Amérindien. Encore un ? Des amérindiens, il n'y en avait pas des masses. Mais le plus connu était l'autre énergumène. Je savais également qu'il y avait une jeune fille, jamais vu mais déjà entendu. Moi, je ne me considérais pas trop comme tel. Mes deux parents étaient caucasiens malgré un grand-père maternel Iroquois.

En tout cas, ce gars là ne me disait rien. Il n'était pas de la confrérie, je ne l'avais jamais vu auparavant. Je suppose qu'il allait de toute manière réagir à ma présence qu'il ne semblait pas avoir prévu en arrivant ici. Rangeant son portable alors que je continuais à le fixer, il finit par se présenter :


« Hello ! Je m'appelle Paytah et je suis nouveau ici. »

Paytah. Ca confirmait ce que je pensais. Pourquoi fallait-il que je sois dérangé en pleine lecture, pour une fois que je pouvais savourer un moment de solitude dans un espace autre que ma chambre ? Qui plus est par un être, qui me faisaient penser à rien d'autres qu'à SM de pacotille. Ces êtres devaient se passer le mot pour venir troubler mes journées ? Ou alors mes gouttes génétiques iroquoises leur lançaient des appels ? Enfin bref. Je lui répondis cependant calmement :

- Appelles-moi Silver.

J'avais toujours cette particularité de donner mon prénom de la sorte, sans jamais dire par "moi". Ou alors c'était rare. Pas compris ? Exemple, la normalité demandait à ce que l'on se présente en employant le pronom "je". "Je m'appelle", "Je me nomme" Mais la logique imposait plutôt d'employer un pronom plus neutre "On me nomme", "On m'appelle" ou autre, car en y réfléchissant bien, ce n'était pas moi qui m'avait nommé ou appelé ainsi, c'était ma mère. Pour plus de vérité, je devrais même dire "Ma mère m'appelle..." Mais bon, je m'en tiendrais à simple. Pour moi, cela ne restait qu'une façon de m'adresser aux autres. Je poursuivais donc en reposant mon regard sur les pages de mon livre :

- Nouveau à Wynwood, certes, mais pas dans cette confrérie, je me trompe ? Que fais-tu là alors ?

Curiosité ? Possible. Pourquoi un petit nouveau venant à peine de débarquer, viendrait perdre son temps chez les PS ? A moins d'y avoir été invité mais personne ici n'attendait apparemment sa venue. Serais-ce un squatteur impatient d'être trier dans l'organigramme de cette fichue école ? Je le regardais à nouveau après avoir parlé. Le jeune m'afficha un sourire avant de me demander :


« Dis moi, que fais cet animal sur ton épaule ? C'est un animal et tous les animaux doivent être libres ! Excuse moi si je t’importune, mais je suis un Amérindien Sioux de la tribu des Hunkpapa. ».

Cervantès était effectivement sur mon épaule et son museau pointait l'inconnu, flairant l'air, espérant y arriver de là où il était. C'était un petit animal vif et curieux qui n'avait peur de rien et de loin, la seule compagnie appréciable, même que j'aimais, dans cet endroit déconfit.

- En effet, tu m'importune. S'il est sur mon épaule, c'est qu'il en a envie alors ta morale sioux, laisse la dans ta réserve.

Je vendrais mon âme au diable en pariant qu'il venait d'une réserve. Mais s'il était venu me parler pour faire valoir ces préceptes ancestraux, il pouvait retourner de là d'où il venait. Il n'était pas chez lui ici, son mode de vie ne valait rien et il allait l'apprendre à ses dépends. Si les amérindiens continuent de se la ramener dans cette école, ça allait vraiment devenir n'importe quoi. Je lâcha un soupire, puis répondit au sujet qu'il était sioux :

- Je m'en suis aperçu. Tu es nouveau, alors je vais faire de mon mieux pour être clément avec toi, pour cette fois. Mais si tu continue de descendre la mauvaise pente, tu vas vraiment risquer de me faire haïr ton peuple bien aimé.


Je parlais toujours aussi calmement. Calmement avec une aura plutôt sombre qui, au final, faisait ressortir une atmosphère sinistre. Je n'étais pas raciste. Mais d'abord Ty, maintenant ce nouveau qui s'y mettait, ça n'allait pas arranger mon point de vue sur cette race survivante. Ce qui était dommage, je devrais plutôt songer à en avoir un minimum de respect pour mon grand père. Mais bon, je me concentrais généralement sur les vivants quand j'évaluais mon entourage. Bon, ce jeune restait souriant. Au moins, il avait cette variance comparé à l'autre buffalo.

« Tu lis quoi ? »

Mais il était tout aussi affreusement curieux. Sachant que ma lecture était gâchée pour de bon, je refermais le livre sur mes genoux puis pivota un peu sur le fauteuil pour mieux faire face au nouveau. Le mouvement engendré agita Cervantès qui eut l'étrange réflexe de changer d'épaule. Répondant à Paytah, je lui dis :

- Le genre de lecture que tu ne trouveras pas là d'où tu viens.

Je repris mon silence, toisant le garçon du regard. Essayant de retirer l'image de Ty de ma tête. Ce mec avait décidément tamponné son peuple jusqu'au sang avec ses conneries. Je lui avait bien dit qu'il déshonnerait son peuple, il m'avait marqué l'esprit à vie de ses exploits suicidaires. Finalement, je demanda au nouveau :

- Tu es à Wynwood depuis combien de temps ?
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MessageSujet: Re: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyMer 2 Juil 2014 - 16:09

Je me baladais encore une fois chez les PS. Cette confrérie me fascinait et je passais là chaque jour, dans l'espoir de...croiser Nathan. Je voulais lui demander si je pouvais entrer dans sa superbe confrérie dans laquelle je me ferais une joie d'y aller !
J'entrais dans la salle commune comme si c'était chez moi, portable en main, tweetant à ma sœur.

Paytah Yellow
Alors soeurette adorée, tu va te marier ? @Matoskah Yellow

Matoskah Yellow
Oui il le faut bien ! @Paytah Yellow

Paytah Yellow
Tu aurais pu te marier avec quelqu'un de notre tribu ! @Matoskah Yellow

Matoskah Yellow
Mais...C'est quelqu'un de notre tribu ! C'est Wapi ! @Paytah Yellow

Paytah Yellow
Ah oui c'est vrai, désolé j'avais oublié son nom ! J'étais persuadé qu'il s'appelait Jean-Luc ! @Matoskah yellow

Matoskah Yellow
Jean-Luc s'était mon ex. @Paytah Yellow

Paytah Yellow
Ah ouais ! C'est vrai. Cest quand le grand jour ? @Matoskah Yellow

Matoskah Yellow
Le 22 Juillet ! J'espère que tu viendras !!! @Paytah Yellow

ça pleuvait de tweets ! Ma sœur préférée (celle qui ressemble à Tinsel Korey) allait se marier avec un mec de la tribu, de notre réserve, Wapi Redcorns.
Mon père devait être très content. Ehawee, mon autre soeur, sortait avec un Blanc, mais vu son caractère de cochon, je doute que ça puisse encore durer entre eux ! Lootah mon frère, aimerait bien sortir avec une fille de notre tribu, mais il est encore plus timide que moi qu'il n'ose pas. Howahkan sort avec deux filles à la fois. Il me fait peur dès fois et me fait penser à Ty. Ty...
Ce super jeune-homme complètement à côté de la plaque n'est pas là ! Monsieur est en vacances en Australie avec son chéri. Oh pardon, que dis-je ! Son EX ! Puisque monsieur à rompu avec Mikah, voulant montrer qu'il n'est plus Bi. Mon œil oui ! Je suis sûr qu'il est Bi encore ! Ça se voit comme le nez au beau milieu de la figure ! Je suis sûr qu'il aime toujours Mikah et qu'il continue encore et encore à aller dans des boîtes de Gays. Quelle HORREUR !!! Moi je ne peux pas...Je ne peux plus supporter ça ! C'est mon cousin c'est vrai et malheureusement il restera toujours mon cousin...Sauf si il meurt. J'aimerais bien que Ty meurs. Comme ça, je n'aurais plus à supporter ses gamineries et sa joie de vivre. Vous vous rendez-compte que je n'ai que 16 ans et que je suis plus adulte que Ty ?????? Non mais faut arrêter un peu là ! Nan c'est très inadmissible ! Je sais, que je paraît cynique et cruel pour Ty, mais c'est mon cousin et j'aimerais juste qu'il change. J'aimerais qu'il redevienne le Ty d'autrefois que tout le monde de ma famille regrette ! Pour l'instant, je déteste Ty. Je le déteste, et je ne veux pas qu'il revienne de son voyage. J'aimerais que son avion se scratche et que tout le monde soit survivants et retrouvés sauf lui, qui sera coincé à tout jamais sur une île déserte. Ou bien qu'un camion le frappe et qu'il perde la mémoire. Ça serait cool ! Comme ça, il ne se souviendrait plus de sa bisexualité et tout rentrerait dans l'ordre ! Enfin je crois !

Je continue d'envoyer mes Tweets à ma sœur, quand soudain, je relève la tête, parce que j'ai l'impression d'être dans une salle avec quelqu'un.
Un jeune-homme brun avec un rat lit dans....STOP ! UN RAT ????? Que les Visages pâles ont d'étranges coutumes !
Que fait-il avec un rat  ici ?
Il lit un bouquin.

Je me lève, range mon portable dans ma poche et salue le mec : « Hello ! Je m'appelle Paytah et je suis nouveau ici. »
Je fis une pause, puis lui fis un sourire avant de demander : « Dis moi, que fais cet animal sur ton épaule ? C'est un animal et tous les animaux doivent être libres ! Excuse moi si je t’importune, mais je suis un Amérindien Sioux de la tribu des Hunkpapa. ».
Je lui fis un sourire et je regardais son livre. « Tu lis quoi ? »
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MessageSujet: La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah)   La haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister(Paytah) EmptyMar 1 Juil 2014 - 22:33

"Qu’est cet homme ? Un monceau de maladies qui, par l’esprit, agissent sur le monde extérieur : c’est là qu’elles veulent leur butin. Qu’est cet homme ? Une grappe de serpents sauvages entrelacés, qui rarement se supportent tranquillement–alors ils s’en vont, chacun de son côté, pour chercher leur butin de par le monde. Voyez ce pauvre corps ! Ses souffrances et ses désirs, sa pauvre âme essaya de les comprendre, – elle crut qu’ils étaient le plaisir et l’envie criminelle d’atteindre le bonheur du couteau. Celui qui tombe malade maintenant est surpris par le mal qui est le mal de ce moment : il veut faire souffrir avec ce qui le fait souffrir. Mais il y a eu d’autres temps, il y a eu un autre bien et un autre mal. Autrefois le doute et l’ambition personnelle étaient des crimes. Alors le malade devenait hérétique et sorcier ; comme hérétique et comme sorcier il souffrait et voulait faire souffrir."

Assis dans la salle commun de ma confrérie, seul, au calme, j'étais là et j'avais mon sombre regard rivé sur les pages d'un livre qui n'était pas mon préféré mais avait néanmoins sa place dans ma bibliothèque personnelle. "Ainsi parlait Zarathoustra" était une œuvre riche en figures philosophico-poétiques, écrit par Friedrich Nietzsche. Je vous épargnerez les détails sur le sujet, mais j'avais un goût prononcé pour ce genre de lecture qui était l'un des moyens les plus efficaces pour connaître par coeur la race humaine et pouvoir ainsi, plus facilement, la manipuler à souhait.

Sur mon épaule se baladait Cervantès, mon rat noir et blanc qui, généralement, ne quittait pas ma chambre. Mais je l'autorisais tout autant à m'accompagner au sein de la confrérie, du moment qu'il ne s'éloignait pas de ce bâtiment. Je l'avais choisis un peu au hasard, je trouvais que ça lui allait bien, même s'il était possible que mon subconscient ait pu le distinguer dans mes archives en prenant sa source chez Miguel de Cervantes Saavedra, un romancier, poète et dramaturge espagnol.

Ce calme pur était divin. Par un temps pareil, beaucoup de Pi Sigma étaient en train de se pavaner devant les EI ou sur la plage. D'autres sans doute traînaient dans leur chambre sans savoir quoi y faire. J'aurais pu également rester dans ma chambre. Mais changer d'atmosphère de temps en temps, ce n'était pas mal non plus et puis, ça me permettait de faire sortir Cervantès un peu aussi. Ce dernier, bien élevé, ne quittait pas mon corps. Par moment, il descendait sur mon ventre, mes genoux, mais ne m'embêtait jamais dans ma lecture profonde et remontait sur l'épaule après s'être dégourdit les pattes.

A m'entendre, on pourrait croire que je n'appréciais pas ma confrérie. D'un autre côté, je n'aimais personne, elle ne sortait pas du lot. Mais cela dit, j'avais tout de même plus de respect envers elle qu'envers d'autres. Les Sigma Mu en particulier, avaient grandement baissé dans mon estime à la découverte de cet animal de Ty qu'ils hébergeaient. Oui, je me donnais droit de juger tout un groupe pour un seul membre. C'était un affront de laisser une telle erreur chez soi. Point barre. En parlant de Ty d'ailleurs, j'occupais également mon esprit à songer à une petite revanche. De quoi ? De rien, je vais vous dire. Etant donné que je m'étais déjà vengé de lui lorsque je l'avais poignardé. Mais j'étais quelqu'un de très prévenant, je savais que Ty n'en restera pas là alors voyons ça comme une vengeance à l'avance, un avertissement, une menace pour le dissuader de chercher plus loin à me nuire. Et il valait mieux pour lui, effectivement, de rester tranquille. Si tel était le cas, il ne lui arrivera rien. Mais le cas contraire, tant pis pour lui, il savait à quoi s'attendre désormais.

Ne pensons pas au sujet qui fâchait. Poursuivons la lecture en cette soirée du mardi, premier de ce mois. "Mais vous ne voulez pas m’entendre : ce serait nuisible pour ceux d’entre vous qui sont bons, dites-vous. Mais que m’importe vos hommes bons ! Chez vos hommes bons, il y a bien des choses qui me dégoûtent et ce n’est vraiment pas le mal. Je voudrais qu’ils aient une folie dont ils périssent comme ce pâle criminel ! Vraiment, je voudrais que cette folie s’appelât vérité, ou fidélité, ou justice : mais leur vertu consiste à vivre longtemps dans un misérable contentement de soi. Je suis un garde-fou au bord du fleuve : que celui qui peut me saisir me saisisse ! Je ne suis pas votre béquille."
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