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 Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]

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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyLun 28 Juil 2014 - 11:50

Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] 10171787_547680845352434_1142494042_n

IL SUFFIT D'UN HASARD POUR RENCONTRER QUELQU'UN QUI VOUS MARQUERA A JAMAIS
Feat Sean Anders

La pluie s'abat sur nous avec une force inouïe. Je fais barrage de mon corps pour protéger ma guitare de l'eau, mais ça n'a pas beaucoup d'effet. Je relève la tête, trempée, mes cheveux bruns devenus presque noirs à cause de l'eau. J'observe Sean, mon cœur battant la chamade, un sentiment d'euphorie s'emparant de ma cage thoracique, me donnant l'envie de rire, de crier, de chanter. Le blondinet me regarde, ses longs cheveux plaqués contre ses tempes, un sourire en coin sur les lèvres. Il ressemble à un gamin turbulent sous la pluie battante. D'un coup, à mon grand étonnement, il explose de rire. Je lâche un long soupir, comme si je retenais mon souffle depuis la début de cette rencontre. Toute la tension qui nouait mes épaules sans que je m'en rende compte s'envole avec ce rire.

- Merde les guitares ! Viens on va à ma voiture.

Il me tire par le bras, me levant de force de ma position à genoux par-dessus ma guitare. Il ouvre la portière de la voiture à la volée et pose les deux instruments sur les sièges avec une délicatesse et une affection aussi surprenantes qu'inattendues. Puis il claque la porte et se met à chanter. A chanter, à hurler, à tourner, à danser sous la pluie. Je le regarde, ébahie, sentant ma bouche s'ouvrir toute seule d'étonnement. Je ne réagis même pas quand la boule de poils toute mouillée qu'est mon chien me bouscule pour se jeter sur un siège de la voiture. Les gouttes ruissèlent sur mon visage alors que les yeux du jeune homme brillent de malice et de bonheur, mais surtout d'insouciance. J'ai devant moi le vrai Sean, l'adolescent qui profite de la vie sans se soucier des problèmes.

Je réalise alors que je connais cette chanson, que ma mère me chantait quand j'étais petite et que je ne pouvais pas m'endormir. Chantée par Sean, elle a une toute autre signification. Je vais le rejoindre en souriant, et je joins ma voix à la sienne, me fichant pas mal de savoir si je le dérange. Cette proximité me fait frissonner, et je crois que, sous ces torrents, frigorifiée, en train de chanter au point que ma voix se casse par moments, je suis plus heureuse que je ne l'ai jamais été. Je vais attraper la crève, mais je m'en fiche comme de l'an 40. Tout ce que je veux, c'est me serrer contre le jeune homme, et rester là toute la vie. Que le temps s'arrête. Que la Terre s'immobilise. Que la pluie soit infinie. J'ai envie de sentir ses bras m'entourer, me réchauffer, répandre de la chaleur humaine contre ma peau gelée.

La pluie fouette ma queue-de-cheval complètement défaite, et finit par en arracher l'élastique et lâcher mes cheveux. Le vent les emmêle, je suis trempée jusqu'aux os et je commencer à grelotter de froid. C'est une vraie tempête tropicale. Sans trop savoir comment, je me retrouve sur le siège passager, dégoulinant d'eau et claquant des dents. Sean me regarde, et je crois déceler quelque chose dans son regard, mais c'est trop furtif pour que j'aie le temps de le décrypter. Cette sortie m'a lessivée, et j'appuie ma tête contre le siège derrière moi, fermant les yeux.

- Tu veux que je te dépose quelque part avec cette pluie ?

Non. Sûrement pas. Je veux juste rester ici, avec toi. Même si je meurs d'envie d'être dans tes bras, au chaud, avec le chauffage à fond et de la buée sur les vitres pendant qu'il pleut dehors, ça ne me dérange pas de rester aussi loin de toi, gelée mais heureuse. Heureuse. Ce mot semble si étrange alors que je suis à côté de mon opposé masculin, qui aime la débauche, les filles et l'alcool. Oui, le bonheur peut vraiment être bizarre parfois. Contre mon gré, je bredouille:

- Chambre 1 des Khi Omikron.

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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyDim 20 Juil 2014 - 17:15


Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais



Alexandra & Sean



Je joue mon morceau sans la regarder. Je chante concentré sur moi, sur elle, sur la vérité. Cette après-midi tranquille est finalement fatigante… Pas à cause d’elle, bien au contraire, c’est les révélations que je fais sur moi. Des choses que je n’ai jamais dit à une parfaite inconnue. Miami… Combien de temps je vais devoir rester ici. Clara, Max où êtes vous pour calmé mes démons intérieurs. Clara, je comprends maintenant ce qui fait que tu te drogues… Tu donnes tellement de toi. Tu te livres à tout les gens que tu aimes mais tu souffres au fond de toi à cause de ce que tu t’exiges. Préfèrent fuir dans un autre monde dès que tu le peu. C’est exactement ce que je voudrai faire à ce moment précis. Fuir… Fuir ailleurs… Bien loin de cette plage, de ces confessions que j’ai faite à une fille bien trop sage pour tout comprendre.
L’eau est devenu grise, l’odeur du sel est devenu plus forte, la chaleur du début à laisser place à une brise glacé. Les vagues d’acier se font plus forte. Le temps lui même réagit à ce que j’ai dis dans la chanson. Et Alexandra, et-elle toujours la ? Je me tourne et la vois…
Pourquoi reste-tu encore ici ? Pourquoi tu sembles vouloir t’acharner dans une bataille perdu d’avance ?

Tes yeux chocolat sont accueillants, chaleureux et doux. J’aimerai pouvoir les regarder toute ma vie. Tu te mets rapidement à la guitare. Avec toi, il n’y a pas besoin de mot, même si ca ne fait que peut-être une heure ou plus… C’est hallucinant. Tu chantes, et tu pars dans ton monde m’emmenant avec toi pour te découvrir et me découvrir moi même. Je ne sais pas comment tu arrives à faire ça sur moi. J’écoute attentivement. Tu finis et commence une nouvelle musique. Tu l’as fini enfin. Et là, un éclaire transperce le ciel. C’est très drôle, ça me fait penser à un poème de Baudelaire qui dit :
« Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! »

C’est comme si le ciel représentait nos cœurs…

Un torrent de pluie s’abat sur nous, et je souris bêtement. Merde ! C’était tellement intense cette après midi avec elle à chanter et la tout d’un coup la pluie. C’est ce foutre de la gueule du monde un peu non. Et dieu ?! si t’existe, t’es vraiment le plus gros des enculés que j’ai jamais rencontré. Ca t’amuse de casser les plus beaux moments des gens ? Oui les plus beaux moments car cette après midi je l’oublierai pas de si tôt. Et j’explose de rire. Tout cette tension accumulé au fils de nos chansons retombe aussi vite que la pluie, aussi fort que le tonnerre.

- Merde les guitares ! J’empoigne ma guitare et Alex qui tiens toujours la sienne. Viens on va à ma voiture.

Une fois devant celle ci, je lache Alex et pose les guitares à l’abri pour qu’elle ne soit pas trop abimé par l’eau. Je suis trempé et j’adore ça. Je me mets à chanter comme un idiot un musique que j’aime que ma mère m’a appris. Je tourne autour de moi même, je crie à tue tête :
Lullaby Of Birdland
Whisper low
Kiss me sweet
And we'll go
Flyin' high in Birdland
High in the sky
Up Above
Oh Because we're in love

Bonjour, je suis Sean ! J’aime chanter et danser sous la pluie. J’aime les filles et la drogue. L’alcool est mon ami, ma guitare mon fidèle destrier. Je regarde alors la jeune fille et sans aucune arrière pensées.

- Tu veux que je te dépose quelque pars avec cette pluie ?


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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyMer 2 Juil 2014 - 4:37

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IL SUFFIT D'UN HASARD POUR RENCONTRER QUELQU'UN QUI VOUS MARQUERA A JAMAIS
Feat Sean Anders

Une fois que j'ai fini mon morceau, je pose ma guitare à côté de moi et pousse un long soupir, fixant la mer, qui devient de plus en plus grise au fur et à mesure du temps. Quand je regarde Sean de nouveau, c'est son profil qui s'offre à moi. Il contemple la mer, guitare à la main, et commence à gratter les cordes. Dès les premières notes, je reconnais la chanson. Demons.

Je connais les paroles par cœur, mais je ne veux pas le déranger. Comme il ne me regarde pas, je décide de tourner mes yeux vers le large, vers les vagues qui commencent à augmenter, des monstres d'acier et de liquide prêts à déferler à la moindre bise. Et c'est comme si une lame de cette eau froide venait de s'abattre sur moi. La réalisation qu'il ne me regarde pas dans les yeux me fait... Un effet étrange, comme si son regard bleu azur était un cocon, un havre de paix dans lequel je voudrais me réfugier et ne jamais sortir. Je me sens nue, vulnérable, le vent fouette ma queue-de-cheval, mais il continue la chanson.

Deuxième lame qui vient me frapper. Les paroles. Le fait qu'il ne me regarde pas. Le jeu où on se dévoile par les chansons qu'on joue. Si ce qu'il dit est vrai, il ne veut pas me mentir sur ce qu'il est, il ne considère pas être bien pour moi, il veut que je le laisse tomber et que je l'oublie. Je sais que même si ça ne fait que quelques heures qu'on se connaît, il est gravé à jamais dans mon esprit. Je suis soulagée qu'il ne me regarde pas, notamment parce que je suis parcourue par une multitude d'émotions que je ne saurais pas identifier -mais lui, sûrement.

Il finit sa chanson, et une larme roule le long de ma joue. Je me battrai pour lui, quoiqu'il arrive, je lui montrerai qu'il est très bien pour moi, qu'on a une chance et qu'on vaut le coup d'essayer. J'efface la douleur et l'espoir de mon visage, ne laissant qu'un masque impassible sur mes traits, et il se retourne. Il sonde les profondeurs noisette de mes yeux. Je vois, je sens son désespoir. Il se demande si je vais rester, combien de temps je serai là, si je vais le laisser tomber. Je sens mon regard s'adoucir et je fonds comme neige au soleil.

Avant d'avoir le temps de devenir suspecte à ses yeux, j'empoigne le manche de ma guitare, je passe la sangle par-dessus et je pose mes mains sur le bois familier, prête à jouer un énième morceau. Je sais ce que je vais jouer. Je m'apprête à faire la chose la plus débile, impulsive, courageuse et stupide de ma vie. Je prends une grande inspiration. Je ferme les yeux, respire un bon coup pour me calmer, et les rouvre. Je tremble, mes paumes sont moites. Le regard planté dans la mer qui semble refléter mon humeur: grise, tourmentée, agitée.

Et je chante Heart Attack de Demi Lovato. Une fois que les premières paroles ont passé la barrière de ma bouche, je plonge dans la chanson, oblitérant tout le reste. Il n'y a plus que moi, les vagues, le vent, ma guitare, les notes et les paroles. Certes, je n'ai pas enchainé les mecs comme Demi le dit dans sa chanson. Mais j'ai peur de tomber amoureuse, je m'en protège.

Dès que les dernières notes résonnent, je reprends avec Losing Sleep de John Newman. Non seulement j'adore cette chanson, mais en plus elle restitue toutes mes craintes face à l'amour. S'il n'a toujours pas compris... Je regarde tout sauf Sean, la mer, le ciel, les nuages, ma guitare, mes mains, le sable, mes chaussures, mes pieds. Le ciel. Gris. Noir. Un éclair frappe juste quand je finis ma chanson, la dernière note. Et d'un coup, comme ça, des torrents de pluie se déversent sur nous.

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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyMar 17 Juin 2014 - 14:28


Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais



Alexandra & Sean



Elle avait accepté ma bière, d’abord hésitante, mais reprenant en quelque seconde cette air si sure d’elle, qui montrait que rien ne l’affectera, qu’elle contrôlera la situation. Et j’ai continué la discussion.

- Je viens d’une famille de musiciens, mon père est un chef d’orchestre, enfin celui du philharmonique, et ma mère fait du violoncelle, moi-même je joue aussi du piano. C’est pour ça que tout à l’heure j’ai rigolé, c’est pas du tout pour te vexer. En fait, tu vois, c’est un peu dans les gènes. Mais j’espère que ma prestation vocale n’a pas été trop nulle… Je chante rarement.

Je lui raconte plus ou moins ma vie qui n’a pas de grand intérêt pour elle à mon avis.

- Non. J'aime bien ta voix.

C’est le premier vrai compliment qu’on me fait sur ma voix et sa me touche. Ca me donne un peu confiance en elle. Car même si j’ai confiance en moi, chanter n’est pas dans mes habitudes. Elle rougit après le compliment. Enfaite ça a du lui échapper… Et c’est pour ça que je peux maintenant lire un regard de défi dans ses yeux chocolat. Je m’intéresse aussi à elle et c’est pour ça que j’ai continué de lui poser des questions.

- Et toi alors c’est quoi les grandes lignes de ta vie ?
- Je suis née à Boston d'un père américain militaire et d'une mère française anciennement mannequin qui est allée étudier à New York. Sacré changement, hein? J'ai eu une enfance heureuse, enfin je crois, je déménageais tout le temps au sein des États-Unis. Une vie de nomade plutôt solitaire, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça. J'ai appris à jouer de la guitare seule à 10 ans. Que te dire d'autre? Mon père est mort l'année dernière pendant une mission de six mois en Afghanistan.

Au début, j’étais un peu gêné d’avoir posé une telle question. En voyant qu’elle y répondait sans problème j’été plutôt content. Mais finalement quand elle a eu fini de parler, je me suis plus senti mal qu’autre chose. Elle venait de finir sur le fait que son père soit mort. Je ne savais pas quoi dire. Pour moi il était évident que « perdre », et dieu que je déteste ce moment, quelqu’un était une chose horrible. Mais je n’avais jamais vécu ça. Enfin si avec mon frère. Mais il n’était pas mort… Enfin je ne crois pas… Je ne sais même pas ce qu’il devient… Alors on peut peut-être dire qu’il est mort, enfin quelque chose dans le genre. Pendant que je me perdais dans mes pensées, Alexandra elle se repassait surement des souvenirs avec son père… Je ne devais pas la laisser faire comme ça… Je la trouvais assez intéressante pour que je veuille en savoir un peu plus. Elle avait des réactions assez fascinantes pour que je veuille toute les connaître. Mais qu’est ce que je pouvais bien dire après une telle déclaration sur son père. Rien. J’étais un gosse de riche qui n’avait pas connu la mort. Des épreuves dures, comme tout le monde mes pas la mort. Alors je me suis mis à la regarder, pour que ses yeux reviennent enfin vers moi. J’ai attrapé ma guitare, pour jouer un morceau automatique, qui n’a rien à faire sur une plage. Qui n’a rien à voir avec la confession qu’elle m’a faite.
Je continu de jouer, tout en la regardant fixement dans ses yeux, et j’y lis un apaisement et finalement aucune tristesse vis à vis de son père. Je suis plutôt content de l’avoir détourné des souvenirs qui vienne nous hanter à l’improviste.

Je fini finalement de jouer le morceau et me concentre sur elle. C’est un livre ouvert. Là elle pense à moi. Elle déteste ne pas réussir à lire dans mes yeux. La plus part des gens ne font pas attention au yeux d’une personne à se qu’elle exprime dans un regard. Mais elle oui, elle fait attention à mes yeux et ça me plait, car sa veut dire qu’elle s’attache au détail de la personnalité, qu’elle s’arrête pas à se qu’on peut lui raconter. Je vois aussi un trouble étrange en elle. Mais je ne me pose pas plus de question que ça. Les questions chercher à comprendre etc, c’est bien beau. Et bien sure que c’est important pour moi, mais sa n’importe rien qu’un mal de crâne venu de l’espace car on n’a pas toutes les réponses qu’on attend, on est pas sure de nos déductions…

Tout d’un coup, elle prend sa guitare et commence à jouer. Je suis impatient de savoir ce qu’elle va jouer. Et je commence à distinguer un morceau d’Imagine Dragons. Un groupe que j’apprécie beaucoup pour leur musique bien sûre mais aussi pour les textes qu’ils écrivent. Peut-être même est pour cela qu’elle l’a choisi, pour le texte. On fait connaissance en musique au détour des paroles d’une chanson. Il n’y a pas besoin de questions chacun donne quelque chose à l’autre. C’est anodin et innocent. C’est beau. C’est un des rares moments de la vie, ou une rencontre te fait vibrer. Je réfléchit un quart de seconde à ce que je pourrai répondre et trouve que Demons du même groupe sera parfait pour moi.
Je commence avec la guitare, les yeux maintenant tournés sur la mer en face, elle est grise et il pourrait peut-être même pleuvoir… Et bien qu’il pleuve, que je danse sous la pluie que je tourne sous les gouttes comme un idiot. Que je saute dans les flaques de la rue comme les enfants.
C’est bête mais j’aime marcher sous la pluie. Un sourire se dessine sur mes lêvres, est ce la chanson, mes pensées sur la pluie, ou bien d’avoir une fille inconnu et intelligente à coté de moi…

I want to hide the truth
I want to shelter you
But with the beast inside
There’s nowhere we can hide

No matter what we breed
We still are made of greed
This is my kingdom come
This is my kingdom come

When you feel my heat
Look into my eyes
It’s where my demons hide
It’s where my demons hide
Don’t get too close
It’s dark inside


Je ne veux pas voir ses yeux, je ne veux pas savoir ce qu’elle pense quand elle écoute ce que je lui chante. Elle qui est si gentille, sage et innocente, comment elle réagit quand je lui dit que je ne suis pas quelqu’un de bien… Mais je ne peux pas lui cacher qui je suis… Je pourrai lui mentir, me faire passer pour quelqu’un que je suis pas, pour qu’elle reste au près de moi. Mais non C’est notre arène, notre jeu… Qui craquera en premier.

Don’t want to you down
But I am hell bound
Though this is all for you
Don’t want to hide the truth


Je fini de jouer. Et continu de regarder quelque seconde la mer, avant de me tourner vers elle. Je n’arrive pas à décrypter son regard, mais je n’en ai pas vraiment envie. Je n’ai pas envie d’ y voir une envie de fuir… C’est à elle maintenant de lancer son coup, de faire un morceau ou alors de parler. C’est peut-être maintenant qu’elle va partir en courant, même si je n’en ai pas envie…


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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyLun 2 Juin 2014 - 22:46

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IL SUFFIT D'UN HASARD POUR RENCONTRER QUELQU'UN QUI VOUS MARQUERA A JAMAIS
Feat Sean Anders

- Moi c’est Sean !

Bon. Je suis déçue qu'il ne laisse rien paraître à la fin de ma "prestation", j'en étais pourtant fière. Il se roule un joint. Je le regarde bizarrement au début, puis je décide de l'observer. Au bout d'un moment, je m'allonge dans le sable. Mes cheveux vont être pleins de petits grains dorés impossibles à retirer, mais je m'en fous. Je suis bien là. La fumée âcre de sa drogue vient m'effleurer les narines et je tourne la tête vers lui. Un silence s'est installée entre nous, troublé seulement par nos respirations respectives. Je décide de le briser:

- Et, dis-moi, tu viens juste d'arriver? Enfin, c'est peut-être pas le cas, mais comme je suis arrivée en janvier... Bref. Je t'ai jamais vu dans le coin, quoi.

Ohlala Alex, mais bon Dieu, rattrape-toi! Heureusement, il n'a pas l'air de s'en formaliser. Il regarde son joint, puis moi, et me dit:

- Je suppose que Mademoiselle Sage ne va pas en vouloir.

- Tu supposes bien, alors, répondis-je en souriant.

- Oui je viens d’arriver de Vienne, enfin ça fait quelques jours quoi, ma guitare est arrivée il y a deux jours par contre. Et donc tu es arrivé en janvier, tu viens d’où ? Moi je suis New Yorkais normalement.

Je fais la moue:

- Ouais, je suis arrivée en janvier. Je viens de Boston. Enfin, j'y suis née, mais mon père est -était, pardon- militaire, donc j'ai vu un peu du pays. Mais je n'ai jamais vécu à New-York, j'ai juste visité. J'ai pas trop aimé, d'ailleurs, c'est trop grand pour moi.

Arrête, tu racontes ta life, là. Je m'arrête alors, mordant ma lèvre inférieure. Il tire des taffes sur son joint avant de me tendre une bouteille de bière déjà partiellement entamée.

- Aller, tu peux pas refuser maintenant, tu connais mon nom, je suis donc plus un inconnu. Et en plus tu joues bien de la guitare, donc ça mérite au moins une gorgée de l’amitié.

Je le regarde, pas très sûre de moi. Je n'ai jamais aimé l'alcool. Au nouvel an, je donnais toujours mon champagne à mon cousin; quand mes parents goûtaient des vins, je voulais le faire aussi, mais manquais à chaque fois de tout recracher. Comme un flash, soudain et inattendu, je me souviens d'une conversation que j'avais eue avec mon père sur le degré d'alcool dans les différentes boissons alcoolisées. On avait dressé une liste du plus fort au moins fort. Et tout en bas de la liste, dans son écriture de militaire, minuscule, serrée, illisible, il y avait écrit "bière".

Je me redresse et m'assois dans le sable, frotte mes mains sur mon short puis prends la bouteille dans ma main. Je prends une gorgée lente. L'alcool me brûle la gorge, et je veux tout de suite chasser le goût âcre dans ma bouche. Mais je me retiens. Je ne laisse rien paraître. Je rends la bière à son propriétaire, accompagnée d'un petit "merci" indifférent. Il ne bronche pas et se met à me raconter sa vie. Pas que ça me soule, loin de là, c'est juste que c'est dur de rester de marbre quand on est curieuse comme moi.

- Je viens d’une famille de musiciens, mon père est un chef d’orchestre, enfin celui du philharmonique, et ma mère fait du violoncelle, moi-même je joue aussi du piano. C’est pour ça que tout à l’heure j’ai rigolé, c’est pas du tout pour te vexer. En fait, tu vois, c’est un peu dans les gènes. Mais j’espère que ma prestation vocale n’a pas été trop nulle… Je chante rarement.

- Non. J'aime bien ta voix.

Mon impulsivité me perdra. Je rougis et m'apprête à baisser les yeux, mais je réalise au dernier moment que c'est lui, et qu'il ne faut surtout pas que je le fasse. Je soutiens alors son regard, même si je sens mes joues brûler, et y ajoute un air de défi, comme pour dire "Oui, j'ai dit ça, et alors?"

- Et toi alors c’est quoi les grandes lignes de ta vie ?

Il semble s'en vouloir d'avoir posé une question aussi directe. Mais ça ne me dérange pas. Je le connais vite fait, alors adios la première carapace de froideur et de méchanceté. Ce n'est pas pour autant que je vais complètement me dévoiler. Je ne suis pas suicidaire.

- Je suis née à Boston d'un père américain militaire et d'une mère française anciennement mannequin qui est allée étudier à New York. Sacré changement, hein? Je lui lance un sourire crispé. J'ai eu une enfance heureuse, enfin je crois, je déménageais tout le temps au sein des États-Unis. Une vie de nomade plutôt solitaire, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça. J'ai appris à jouer de la guitare seule à 10 ans. Que te dire d'autre? Mon père est mort l'année dernière pendant une mission de six mois en Afghanistan.

Je me tais à ce moment-là, plongée dans mes pensées maussades. Je regarde la mer. J'aime ça. Ça m'apaise énormément, bien qu'un peu moins que les étoiles. La nature a le don de m'apaiser comme ça. Mais elle ne noie pas mon chagrin, elle le rend seulement plus léger. Je ne peux pas éviter les mauvais souvenirs, encore moins les cauchemars. Comme s'il lisait dans mes pensées, Sean se met à jouer un morceau que je ne connais pas. Mais il m'apaise. Il est doux, et les paroles sont magnifiques. Je décroche mon regard de la mer devenue presque grise (je remarque d'ailleurs que le temps s'est couvert, j'espère qu'il ne pleuvra pas) et l'ancre dans le port bleu des iris du jeune homme. Je suis prise de vertige, et une soudaine chaleur me monte au visage. Mes hormones se défoulent aujourd'hui ou quoi?

Il finit la chanson, le regard toujours ancré dans le mien. Et toujours illisible. Je rage à l'intérieur. Moi, on me lit comme un livre ouvert, et lui, il ne laisse rien paraître. Ça me dépasse. Mais ça me charme aussi. Je suis en train de tomber pour lui, et je vais me faire mal, je le sais. Mais l'amour, c'est comme une flaque d'eau. Les gens sautent dedans à pieds joints en sachant que leurs chaussures seront mouillées et qu'il faudra les garder le reste de la journée. Mais les gens sont tous pareils. On est tous pareils. On le sait très bien que ce n'est pas agréable, mais on saute quand même.

Il est impassible, je fais tout pour l'être aussi. Comment peut-il être aussi calme quand un trouble immense me ravage de l'intérieur? Je réalise qu'on se dévoile de plus en plus l'un à l'autre, sans en avoir l'air, à travers des chansons aux paroles qui semblent anodines et innocentes, pleines de candeur mais remplies de puissance. Alors j'empoigne aussi ma guitare. Et je chante Monster d'Imagine Dragons, un groupe que j'affectionne tout particulièrement. J'adore les mélodies de leurs chansons, mais aussi la signification des paroles, qui, pour cette chanson surtout, reflètent mes sentiments à la perfection...

"If I told you what I was,
Would you turn your back on me?
And if I seem dangerous,
Would you be scared?
I get the feeling just because,
Everything I touch isn't dark enough
If this problem lies in me

I'm only a man with a candle to guide me,
I'm taking a stand to escape what's inside me.
A monster, a monster,
I've turned into a monster,
A monster, a monster,
And it keeps getting stronger.
"


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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyLun 26 Mai 2014 - 2:18

Il suffit d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui vous marquera à jamais



[center]
Alexandra & Sean

Je n’arrête pas de me passer dans a tête le vide qu’elle a eu quand je lui ai tendu la clope… J’avais raison, 1 Sean -0 Surprise… Tellement drole…

- Je ne fume pas. Moi, c'est Alexandra... Euh, Alex, si tu préfères. Toi?
- Moi c’est Sean !

Elle semble curieuse cette petite Alex, ce qui est drole c’est que malgré qu’elle ne fume pas elle essaie quand même de faire connaissance… Elle semble si douce, sage et timide, que ca devient paradoxale avec sa curiosité. Attendrissant comme j’ai déjà dit.
Elle attrape sa guitare et joue, je connais vaguement ces chansons, même si je sais que la première est de Charlie. Une voix que j’adore. Elle joue vraiment bien, ce n’est pas difficile avec les morceaux mais en faite elle a une facilité qui se remarque. Elle semble beaucoup plus sure d’elle en enchainant ses accords. D’abord une chanson de rupture… Etrange comme choix quoi que moi avec mes anges et mon hélicoptère ce n’était pas mieux…
Maintenant Adieux… Encore plus étrange, est ce qu’elle chante pour donner une signification aux mots, à l’instant présent… Peut-être, on passe un agréable moment ensemble. Ce qui est sure c’est qu’elle ne veut pas se laisser faire. Ca la rend vraiment intéressante. Ca change des autres filles blondes de Miami.
Elle fini de jouer avec un morceau totalement à la guitare, sans parole et me fait une petite révérence, avec un sourire très expressif, fière d’elle. Ah lalala cette fille est vraiment curieuse. Cependant je fais bien attention à garder un visage inexpressif, pour ne pas lui donner de la satisfaction de sa jolie prestation. Et je roule mon joint tranquille. Je relève les yeux vers elle. Mon dieu elle nous sort des yeux exorbités. C’est tellement drôle. Mademoiselle sage.
Elle s’allonge dans le sable. Je ne sais pas vraiment si elle essaie d’ignorer ce que je fais et cacher sa stupéfaction. Il y a un petit silence, mais ca me semble pas vraiment dérangeant au près d’elle. Et elle se remet à parler. J’avais fini de rouler.

- Et, dis-moi, tu viens juste d'arriver? Enfin, c'est peut-être pas le cas, mais comme je suis arrivée en janvier... Bref. Je t'ai jamais vu dans le coin, quoi.

Voilà qu’elle recommence à faire sa curieuse… Je regarde le joint et elle.

- Je suppose que Mademoiselle Sage ne va pas en vouloir, lui dis-je sur le ton de la rigolade. Oui je viens d’arriver de Vienne enfin ca fait quelque jour quoi, ma guitare est arrivé il y a deux jours par contre. Je devais essayer de la mettre un peu en confiance, pour qu’elle parle, et donc tu es arrivé en janvier, tu viens d’ou ? Moi je suis New Yorkais normalement.

Je profite de mon joint en tirant des taffes. Et lui tend ma bouteille de bière que je n’ai pas fini.

- Aller tu peux pas refuser maintenant, tu connais mon nom, je suis donc plus un inconnu. Et en plus tu joues bien de la guitare donc ca mérite au moins une gorgée de l’amitié.

Je ne sais pas vraiment si elle va boire une gorgé de bière mais je ne peux pas plus insister sinon elle va soit partir en courant, soit ordonner à son chien de m’attaquer.

- Je viens d’une famille de musicien mon père est un chef d’orchestre, enfin celui du philarmonique et ma mère fait du violoncelle, moi même je joue aussi du piano. C’est pour ça que tout à l’heure j’ai rigolé c’est pas du tout pour te vexer. Enfaite tu vois c’est un peu dans les gènes. Mais j’espère que ma prestation vocal n’a pas été trop nul… Je chante rarement.

Je cherche pas à la draguer en lui sortant le grand jeu de musicien, juste faire connaissance, car elle est intriguante.

- Et toi alors c’est quoi les grandes lignes de ta vie ?

Oups c’était peut-être une question trop directe avec sa timidité, mais bon je verrai bien sa réponse. Ca se retournera peut-être contre moi. Mais bon elle ne pouvait pas toujours éviter les questions prétexte de timidité ou pas. Un impact s’est soudain, ca nous frappe et sa vient de nulle part. L’inspiration pour écrire commençait à venir. Ce soir j’allais écrire ca s’est sure.
Ce qui est sure c’est qu’entre nous un jeu commence à se faire, celui du test, elle me test pour savoir qui je suis et moi je la test pour savoir jusqu’ou elle ira. Et ça semble un jeu très attractif. Ca ressemble à une superbe arène. Je la regarde. Ses yeux chocolats ne semble pas exprimé grand chose, c’est ce que je pense au début. Mais ce que je sais c’est que sa bouche est expressive elle comme tout à l’heure lorsqu’elle a fait sa révérence. Son sourire était fier et confiant. Et c’est ca que j’aimais, elle était surprenante dans les choix de ses musiques. Marquante dans ses geste. Sage dans ses réactions. Curieuse et déterminées dans ses yeux chocolats. C’était juste assez pour que je trouve sa intéressant. Juste assez pour ne pas aller écrire de suite. Juste assez pour que je veuille la connaître.

J’ai pris ma guitare et j’ai commencé à jouer un nouveau morceau. Ce morceau, je ne sais pas pourquoi je commence à le jouer. Je le joue automatiquement. Je la regarde dans les yeux. Mon regard bleu comme la mer en face de moi. Je ne sais pas vraiment ce que je pense. Enfaite je sais. Cette fille me fascine.
Je fume, je bois, j’écris. J’aime l’excès, j’aime la vie, j’aime la dépression. J’aime la réalité avec tout ce qu’elle a de bon et de destructeur. Je continu mes accords, j’avance dans la musique tout en regardant ses yeux chocolats. Mademoiselle sage est toujours en face de moi. C’est fascinant, je pensais que maintenant elle aurait pris s’est jambe à son coup. Je me dévoile, petit à petit. Je ne m’adapte pas avec elle. Je ne l’ai pas mis en confiance. C’est moi que j’ai mis en confiance. Je lui fait confiance alors que je l’a connais pas. Je la teste, jusqu’ou tu iras mademoiselle sage, ou tu iras Alex…
Comme elle a dit dans sa chanson de cœur de pirates, mais dit moi dit moi adieux demain, mais dit moi adieux en chemin…
Je finis de jouer elle est la assise, j’ai mon regard et mon visage impassible. Je ne laisse rien transparaitre de ce que je pense dans ma tête.
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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyDim 18 Mai 2014 - 21:27

Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] 10171787_547680845352434_1142494042_n

IL SUFFIT D'UN HASARD POUR RENCONTRER QUELQU'UN QUI VOUS MARQUERA A JAMAIS
Feat Sean Anders

Le jeune homme blond semble vexé par ma question, mais juste momentanément. Il m'observe. Il a l'air plutôt intelligent, et malgré les bières et les clopes, il est peut-être pas aussi peu fréquentable que je le croyais. Une flamme arrogante s'allume dans son regard; il doit avoir l'impression que je le mets au défi. Ce qui est un peu le cas, en fin de compte, vu l'intonation que j'ai utilisée. Il reste encore quelque temps les yeux ancrés dans les miens, ce qui a le don de me mettre mal à l'aise, surtout que je n'arrive pas à les décoder, avant de fouiller le sable pour attraper sa guitare.

Il se met à jouer des chansons au pif, mais qu'il a l'air de bien aimer. J'écarquille les yeux quand je saisis le sens des paroles. Elles sont en français! Je n'en crois pas mes oreilles. Un bad boy cultivé, intelligent et qui parle le français, qui l'eût cru?

Je souris intérieurement, de peur qu'il le prenne mal, parce que son accent américain n'est pas totalement disparu, ce qui donne un côté spécial à la chanson qu'il joue, comme s'il l'avait choisie juste pour moi. Je fais un peu plus attention à la mélodie, et je me rends compte que je connais les morceaux. Encore un moment pour les identifier, et je sais qu'il joue Pourvu que tu viennes du chanteur Ycare, que j'aime beaucoup; il enchaîne, après un court interlude simplement musical, Pour mieux s'unir d'AuDen, qui me fait limite pleurer quand je l'écoute, mais bon, je me retiens; enfin, c'est Confession, de nouveau d'Ycare. J'adore cette chanson; même si je ne peux pas dire qu'elle me correspond, elle me touche.

Comment je connais des chansons françaises? Parce que ma mère m'en a fait découvrir beaucoup, et qu'on écoute presque que des radios de musiques françaises à la maison, pour avoir en même temps de la musique du "monde" et purement française. Ça me permet de découvrir des artistes que personne ici connait, ou du moins très peu.

Je suis tentée de prendre ma guitare pour l'accompagner, ou au moins chanter, ça me démange presque, mais je le respecte. Quand il a fini, je lui fais un grand sourire, signe que j'ai beaucoup apprécié. Je vais pour lui demander comment ça se fait qu'il parle français, s'il comprend ce qu'il dit (parce que, tout compte fait, c'est quand même des paroles pleines de sous-entendus quand un mec les chante à une fille), mais il éclate d'un grand rire. Je cligne des yeux plusieurs fois, étonnée. J'attends qu'il se calme, histoire de voir si je dois me vexer ou pas, mais il me donne très vite des explications:

- Désolé. On m’avais jamais posé cette question tu sais. Excuse-moi comment tu t’appelles ? Tu sais aussi jouer toi, tu as un bon niveau ?

- Euh...

J'ai un moment de gros vide intersidéral dans mon cerveau, pendant lequel le blondinet (dont je ne connais toujours pas le nom non plus, au passage) allume une cigarette et me la présente. Je secoue la tête et fais un petit signe de la main, signifiant bien que je n'en veux pas:

- Je ne fume pas. Moi, c'est Alexandra... Euh, Alex, si tu préfères. Toi? demandé-je en penchant un peu la tête, comme à chaque fois que je fais ma petite curieuse.

Pour toute réponse à sa deuxième question, je prends ma guitare, l'accorde en trente secondes (l'habitude, que voulez-vous), et me mets à lui jouer un morceau français aussi, mais presque totalement différent de ceux qu'il vient de jouer: Le sapin, de Charlie. J'aime beaucoup sa voix, et sa chanson est entraînante, bien que vraiment pas compliquée à jouer. Je joue ensuite Adieu de Cœur de Pirate.Ces deux chansons reflètent parfaitement mes émotions face à ce charmeur: la peur d'être délaissée au moindre passage de jolies filles ou l'envie de montrer que je ne me ferai pas marcher sur les pieds. J'ai peur que ça ne montre pas mes vrais talents de guitariste, mais bon, s'il en veut plus, il demandera... Oh et puis merde, je lui fais une petite démo juste instrumentale, une mélodie que j'aime beaucoup mais qui est assez technique et, par conséquent, plutôt dure à jouer.

Je le regarde, un sourire ironique mais presque fière aux lèvres, et je lui fais une petite révérence. Bon, assise, ça le fait pas trop, mais bon. Il me sourit, je semble l'amuser. Enfin, vu sa tête, il a l'air de me prendre pour une petite gamine qui vient lui tenir compagnie contre son gré. Tant pis, il peut bien me supporter. Il commence à se rouler ce que je suppose être un joint, et je le regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes. Ma curiosité a vite fait de prendre le dessus, je l'observe minutieusement. La précision de son geste, sûrement due à l'habitude, me fascine. Au bout d'un moment, je me lasse, et je m'allonge dans le sable, ma queue-de-cheval s'éparpillant dans les petits grains dorés. Je tourne la tête vers le jeune homme, que je vois de profil, et je ressens de nouveau un trouble étrange s'élever en moi. Je coupe court à mes pensées, et je décide d'en savoir plus sur ce garçon qui m'intrigue de plus en plus au fur et à mesure du temps qu'on passe ensemble.

- Et, dis-moi, tu viens juste d'arriver? Enfin, c'est peut-être pas le cas, mais comme je suis arrivée en janvier... Bref. Je t'ai jamais vu dans le coin, quoi.

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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyJeu 8 Mai 2014 - 20:34

Il suffit d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui vous marquera à jamais



Alexandra & Sean


Je profitais toujours de la plage en jouant de la guitare quand j’ai entendu des bruits. J’ai donc arrêté de jouer pour voire ce que c’était : une jeune fille aux cheveux marron avec un chien. Elle était petite et portait une guitare. Puis je me suis remis à jouer. Quand j’ai entendu des cris de joie. Moi qui cherchais la tranquillité aujourd’hui c’était un peu fichu. Alors j’ai totalement arrêté de jouer. J’ai pris une clope ouvert une nouvelle bière. Et regardé en direction de la jeune fille. Elle jouait dans l’eau avec son chien. Pffff surement un midinette de Miami, qui traine. De loin, elle semblait vraiment avoir un physique banal avec son short en jean et son t-shirt noir.
Franchement je commençais à m’ennuyer le bruit qu’elle faisait dans l’eau était insupportable, et je ne pouvais pas jouer de la guitare, dans un tel bouquant. J’ai tourné la tête pour voir l’eau calme et paisible histoire de profiter encore du soleil. Je devrais peut-être aller lui parler. Ca me changera les idées et en plus elle a une guitare. Mais non je ne suis pas venu ici pour voir des gens. Alors je ne bougerai pas. Je suis resté un moment dans mes pensées à réfléchir. Je pense que ce soir je regarderai un film. Un bon film en noir et blanc peut-être. J’avais aussi une grande envie de rentrer à New York, voir Clara. Peut-être un week-end dans quelque semaine en secret. Pour pas que mon père l’apprenne. Il faudra que je demande à Clara de me loger ou alors Maxime. Je pense que les parents de Maxime ne diront rien à mon père si je viens chez eux. Peut-être que je devrais même y aller un week-end où mon père n’est pas là. Je mettais tout doucement cette stratégie en place. Quand j’entends quelqu’un s’asseoir presque comme une vache à coté de moi. Ce pourrai t’il que ce soit la fille qui jouait dans l’eau ? Ah si c’est elle faudra que je lui dise que observer les gens de manière insistante ca se fait pas. Cependant malgré mon énervement je ne tourne pas tout de suite la tête. C’est quand j’ai tourné la tête que j’ai eu un choc. J’ai planté mes yeux dans les siens et n’ai rien laisser transparaitre de trouble que ca m’a provoqué. Elle avait des yeux marron chocolat. Un magnifique visage aussi. Elle était vraiment très belle. Et de près elle ne ressemblait pas du tout à a midinette que je pensais. Cependant elle a de suite détourné le regard. Je pense qu’elle devait être timide puisque depuis qu’elle était assise elle n’avait pas dit un mot. Ou alors c’était peut-être mes yeux bleus… Qui sait.
Tout d’un coup elle s’est mis a parler d’une voix froide, comme si elle m’agressé :

- Tu sais en jouer ?

Elle désignait ma guitare. Elle se foutait de ma gueule ou quoi ?
Non je me trimbale avec une guitare qui coute la peau du coup parce que ca fait beau … Pensais-je avec ironie.
J’avais envie de lui répondre non parce que c’est ce que je faisais d’habitude quand on me pensais pas capable de quelque chose. Je voulais répondre non… Mais la pauvre a quand même l’air mal à l’aise d’être venu me parler. Et c’était peut-être pour ca le ton agressif. Elle releva les jambes et posa sa tête sur ses bras, les bras sur les jambes. Elle était mignonne comme ça, avec cette air et cette position si sage. Plutôt attendrissante comme fille. Mais elle avait cette air un peu trop innocent sur ses lèvres. Moi j’avais plutôt un sourire sure de moi sur le visage et un petit air d’arrogance dans les yeux. Un air je m’en foutiste en étant assis avec les bras tendu derrière le dos les mains appuyé sur le sable. Les jambes tendu devant moi. Mais elle venait de me provoquer alors la lueur d’arrogance dans mes yeux s’est fait plus vive. Je me suis redressé, tapotant mes mains pour enlever le sable collé sur celle-ci. J’ai regardé ses yeux intensément puis et tourné le regard autour de moi pour chercher ma guitare. Enfaite je l’avais posé sur le coté mais je n’avais pas trop fait attention tout à l’heure. Et j’ai commencé à jouer 3 accords c’était un musique que j’aimais, je me suis remémoré quelque parole de cette chanson.
On a compté les lendemains qui nous restaient mais incertains, on s’est perdu sur un chemin. Une inconnue dans le refrain, de grands sourires n’y changerait rien car le début jouait la fin…


Fallait que je lui montre que je savais pas que faire ca sinon je pense que cette demoiselle jugerait que je sais à peine en jouer. J’adoré beaucoup de chanson, et généralement je retenais toujours les accords donc je pouvais très bien jouer de tête un truc qui sortait de l’ordinaire. Une chanson française que j’aimais particulièrement me vient en tête. C’est vrai c’était pas les trucs qu’on entendait tout le jours à la radio. Et il est encore vrai que je n’étais pas français. Mais j’avais appris à parler français depuis longtemps. Et même si je n’étais pas bilingue je me débrouillais. Alors j’ai pris quelque seconde pour me remémorer les paroles et les accords. Et j’ai commencé à jouer, en fredonnant un peu les paroles, pour vérifier que c’était bien ça. Quand j’étais à la guitare, je ne chantais pas vraiment je fredonnais les paroles pour accompagner les accords que j’exécutais. Et j’ai commencé à Chanterle couplet plus le refrain.

Pourvu que tu viennes, que tu viennes à Vienne avec moi
Boire un rhum à Rome, je ne sais pas
Tout ce qui te fais plaisir, t’acheter un échappe en cachemire
Danser le rock comme un rock…


J’ai continué comme ca jusqu’à finir la chanson. J’étais assez content de moi. J’espère que ca lui aller comme démonstration. Je pouvais toujours passer aux musiques qu’ont apprenaient dans les conservatoires… J’ai joué encore un peu de guitare sans chanter. Cependant les paroles de la première chanson me revenaient en tête.
A l’origine on n’était rien, juste une ébauche ou un dessin…
… Puisqu’on se perde pour mieux s’unir, puisqu’on ne tient plus au présent, le moindre souffle nous détruit, et nous disperse avec les vents.
… Au souvenir de nos vingt ans, … Avant l’orage qui lui n’attend.


J’ai chantonné un autre [url=morceu]https://www.youtube.com/watch?v=b9ZTAU6-sYk[/url] du même artiste que la première foisà voix haute cette fois.
Aller buter un ange et lui briser les ailes, le faire tourner au ciel avant qu’il ne se mange le sol. Et lui flinguer d’abord, avant tout avant l’heure son nuage de bonheur, puisque le mien et mort.
Je tuerai tous les anges, sur mon hélicoptère
Les bons dieux à l'envers, en plein dans leur tourmente
J'ai croisé Gabriel, qui faisait moins le fier
Des flingues en ribambelle, pour braquer sa chimère


Mes meilleurs amis rigoleraient surement d’entendre qu’un me demander si je savais jouer de la guitare. Ma mère exigerai des excuses et penserait que c’est un affront envers notre famille. Plus j’y pensais, plus je trouvais cette question vraiment hilarante. Et enfaite sans m’en rendre compte j’ai explosé de rire. Pas pour me moquer d’elle au contraire. Parce que cette situation était comique. Quand je me suis enfin calmé j’ai commencé à parler :

- Désolé, dis-je en rigolant quand même un peu. Faut dire que je venais d’avoir un fou rire. C’était rare ! On m’avais jamais posé cette question tu sais. Excuse moi comment tu t’appelles ? Tu sais aussi jouer toi, tu as un bon niveau ?

Elle semblait un peu perturber par le fait que j’ai explosé de rire quelque seconde plutôt. Alors je lui ai laissé un peu de temps. J’ai allumé une cigarette. Et lui ai tendu pour savoir si elle voulait tirer un taf dessus. Avec son petit air d’ange je suis pratiquement certain qu’elle refuserait.

J’ai continué à lui poser des questions le prénom de son chien. Ce qu’elle faisait ici. Je lui ai aussi dit qu’elle pouvait essayer ma guitare si elle avait envie. Ce qu’elle aimait comme musique.

Puis j’ai fini ma cigarette. C’était un moment très bien je trouve. J’étais en charmante compagnie, ma guitare, de la bière et mes clopes. Et même si peut-être que pour elle j’étais quelqu’un de bizarre parce que j’étais seul avec de la bière à la base, et bien j’étais heureux car je n’étais finalement pas seul sur cette plage. Et vu que j’étais pas seul je me suis dit j’allais fumer un joint. J’ai sorti le grinder et l’herbe, pour rouler et je me suis attelé à la tache. La jeune fille me regardé des yeux ronds. Enfin chacun sont truc, qu’elle soit la ou pas c’était pareil pour moi, j’allais fumer tranquille au bord de la plage, avec ma guitare.

Je l’observé, c’est vrai qu’elle était jolie. Et son chien était plutôt drôle à courir un peu partout sure la plage. Tantôt à gauche, puis à droite et enfin dans l’eau.


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MessageSujet: Re: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyMar 6 Mai 2014 - 14:28

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IL SUFFIT D'UN HASARD POUR RENCONTRER QUELQU'UN QUI VOUS MARQUERA A JAMAIS
Feat Sean Anders

Le nouveau torchon de la Voice m'a secouée. Anonyme, celle que peu de personnes connaissent pour l'instant mais que beaucoup redoutent, a assuré que la Voice avait révélé le secret de trois Wynwoodiens. Nos plus profonds secrets sont en dangers, mais encore enfouis sous une masse de rumeurs. Le fait qu'il faille démêler le vrai du faux me redonne un peu d'espoir. Qui croira sérieusement que j'ai fait ce que j'ai fait? Ils croiront tous que ce n'est qu'une rumeur, non? Mais je ne peux pas me voiler la face. Si mon secret sort au grand jour, il risque de bousiller toute ma vie et de blesser ceux que j'aime le plus au monde. Je le protégerai de toutes mes forces, quoi qu'il en coûte et quoi que je perde en chemin. Je me mordille la lèvre inférieure, signe de stress profond, et je décide d'aller me changer les idées. Et quoi de mieux pour ça que d'aller se ressourcer près de la plage avec sa guitare? Regarder les vagues, écouter leur bruit apaisant, seule sur du sable fin et chaud, plongée dans sa musique et ses réflexions... Oui, plus j'y pense et plus ça me semble attrayant. Je me lève de mon lit qui abrite mes doutes et mes secrets -c'est presque comme si un nuage noir de dépression volait au-dessus-, je chope ma guitare au vol, je l'enfile au travers de mon dos, la sangle sur ma poitrine et j'appelle mon chien. Fabuleux moment en perspective.

Quelques minutes plus tard, je suis sur la plage. Je ferme les yeux et j'inspire profondément. Un peu de mon désespoir et de mon stress s'envole, je me sens mieux. Je pense que je suis trop sous pression en ce moment, je devrais peut-être prendre des vacances plus tôt que prévu. Mais l'année est bientôt finie, et puis, mis à part cette Voice, WHS est pas trop mal. Enfin, je me suis fait de très bons amis en tout cas, j'ai même peut-être trouvé l'amour. Je souris à ça, passant la main dans la fourrure de mon chien. Je descends dans le sable chaud de la fin d'après-midi, mes tennis à la main. Je n'aurais pas dû mettre un short en jean, mais bon...

J'arrive près de l'eau, et j'ai une soudaine envie de me lâcher, seule ici, avec mon chien. Je pose ma guitare dans le sable, avec mes chaussures, et je cours dans l'eau, heureuse finalement d'avoir mis un short. Helsinki me suit, éclaboussant tout joyeusement. Je ris. Je dois avoir l'air vraiment débile, mais je m'en fous, je suis seule. J'observe mon chien s'amuser comme un petit fou dans les vagues, qui m'arrivent aux mi-cuisses, et il se fait un plaisir de me mettre le plus d'eau possible dessus. Mais bon, mon t-shirt est noir, donc ça va, c'est pas comme s'il allait devenir soudainement transparent. Au bout d'un moment, je relève les yeux, et ils tombent sur un jeune homme blond que je n'avais pas vu avant. Ses longues boucles tombent sur ses épaules, il a une cigarette au bec et un pack de bière à côté de lui, un air de séducteur plaqué sur le visage et une guitare à la main. Je grimace. Je baisse le regard vers mon chien et je lui fais signe de me suivre. On sort de l'eau et j'attrape ma guitare par le manche. La mienne, une simple folk acoustique d'occasion en bois clair, ne fait pas la taille face à celle de l'inconnu, noire, laquée et tout simplement magnifique, même si je préfère de loin la mienne.

Je décide d'aller lui parler, il a un peu l'air de s'ennuyer. Je marche alors dans le sable, vers lui, ma guitare dans la main gauche et mes baskets dans l'autre, mon chien me suivant derrière. Mes cheveux attachés en queue-de-cheval haute balance mes cheveux au rythme de mon pas sur mes épaules. J'arrive à côté de lui et je m'assois -pas vraiment très gracieusement, m'enfin. Je l'observe pendant un moment, il a toujours la tête tournée vers la mer. Il semble perdu dans ses pensées, je me demande à quoi il pense. Au bout d'un moment, il semble sentir que je suis là et que je le regarde, parce qu'il tourne la tête et plonge ses yeux clairs dans les miens. Je suis prise de vertige et je détourne le regard, incrédule. Je pointe alors sa guitare du doigt, demandant la première chose qui me passe par la tête:

- Tu sais en jouer?

Malgré moi, ma voix sort un peu froide et agressive, comme si je ne pensais pas vraiment qu'il puisse en jouer. Oups... J'espère qu'il ne le prendra pas mal, mais je dois le tester avant. Je fais ça avec tout le monde, rien de personnel. Je relève mes jambes et pose ma tête sur mes bras croisés sur mes genoux, attendant patiemment sa réaction.

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MessageSujet: Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra]   Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais [Alexandra] EmptyVen 2 Mai 2014 - 13:50


Il suffit d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui vous marquera à jamais



Alexandra & Sean


Il y a deux jours ma mère ma envoyé ma guitare de Vienne, je vais enfin pouvoir revivre. Ma fidèle guitare, comme le fidèle destrier du prince charmant, ma guitare noir laqué martin. Je l’ai depuis quelque année maintenant… Ca m’avait manqué de pas jouer un morceau et j’avais eu cours depuis et n’avait donc pas pu en profiter comme il le fallait. Les retrouvailles avec mon instrument devaient être digne. Bière, clope, et pourquoi pas même un petit joint. Tout ça au bord de la plage. J’aurai été a New York ça aurai été central Park. Au final je m’adaptais plus ou moins bien à Miami. J’adorais énormément de pouvoir passer des moments à la plage dès que je pouvais. Si on me cherchais à partir de maintenant ce serai surement à la plage que je serai. Et comme je n’avais pas cours cette après midi cela tombait très bien. J’ai pris ma voiture et me suis dirigé vers la plage. Mais avant d’y aller je devais passer acheté de la bière et des clopes.
J’avais fini mon paquet dans la matinée et je n’aimais pas vraiment être à la dèche. Une fois mes achats effectuaient, je repris ma route vers la plage.

Je suis arrivé quelque minute après, et j’ai glissé mes clopes dans la poche de mon pantalon. La guitare dans une main et le pack de bière dans l’autre. J’ai trouvé un endroit sympa et je me suis installé sur le sable. J’ai regard é l’océan quelque minute, le temps de profiter d’une clope et je me suis ouvert une bière. Je savourai chaque gorgé qui me désaltérais. Effectivement cette après midi il faisait vraiment chaud.

J’ai pris ma guitare en main et ai commencé à l’accordait avec l’oreille. Entendre le son de cet instrument me ressourçait. Après tellement de temps sans elle j’ai entreprit de jouer quelque petit morceau histoire de voir si je n’avais pas trop perdu. Mais au final ça allait. J’étais vraiment content et assez doué avec une guitare dans les mains. Il faut dire que la musique c’était toute ma vie. Avec mes deux parents musicien j’avais commencé le piano très jeune et je m’étais mis à la guitare ensuite.

Je profitai du paysage au son de ma guitare, faisant quelque pause clope et buvant un peu de bière. Cette après midi était vraiment tranquille et savourable.








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