Wynwood University
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  le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎ (Rivière)

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MessageSujet: Re: le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎ (Rivière)     le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎ (Rivière) EmptyMer 18 Juin 2014 - 1:07



le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎



Depuis plus d’une dizaine de minutes déjà, j’essayais de rester calme et zen. J’avais en face de moi le mec qui m’avait totalement humiliée devant toute l’école quelques jours plus tôt. Pendant un instant, je me demandais ce qu’il m’avait pris de vouloir absolument venir lui parler. C’était un peu se jeter dans la gueule du loup, mais d’un autre côté, rester là, à attendre que ça passe m’énervait plus qu’autre chose. J’y pensais tout le temps, j’avais sécher les cours une semaine pour ne pas le croiser et à l’heure d’aujourd’hui, rien qu’à chaque détour de couloir, je priais pour ne pas le croiser et lorsque je le croisais ? Et bien je détournais le regard, le niais totalement et continuais mon chemin en me concentrant sur les battements de mon cœur qui s’accéléraient un peu plus au fur et à mesure que je me rapprochais de lui. Leahna s’était rapidement rendue compte de mon malaise et n’avait pas vraiment perdu de temps pour prêcher en la faveur du roh kappa. Au début, je l’avais mal pris, c’est vrai, mais finalement la différence entre la Sigma mu et moi, c’était qu’elle ne prenait pas tout à cœur au même degré que moi. Elle m’avait fait comprendre qu’au final, les gens n’allaient pas s’arrêter à ça et que d’ici une semaine, ils ne penseraient même plus à ça. De plus, selon elle, c’était pas une honte, même si la façon dont il l’a dit n’était pas la plus élégante. Aujourd’hui, je me retrouvais sur ce terrain, à attendre pour discuter avec ce garçon que j’avais insulté de tous les noms, que j’avais nié, méprisé, détesté.

« Comment ne pas se souvenir de moi ? Je suis quelqu’un d’assez exceptionnel quand même. »

Je regardais le garçon, puis roulais les yeux au ciel. J’aurais préféré m’en rappeler, au moins je n’aurais pas subit ce genre d’humiliation, mais non. Je ne me rappelais pas grand chose de cette nuit là : une soirée, de l’alcool et un garçon qui avait les mêmes yeux que lui voir, le même parfum. Je comprenais mieux pourquoi son parfum amenait une multitude de question auxquelles je n’avais aucune réponse. Actuellement, si et même si elle ne répondait pas à toutes les questions, j’avais au moins réponse à la plupart d’entre-elles. Je savais que celles sans réponse, je devrais soit faire sans, soit les lui poser un jour. Pas aujourd’hui, pas là, mais un jour, surement. Un jour où j’aurai confiance. L’hésitation était bien là, j’hésitais, je réfléchissais de trop, je ne savais pas trop comment tourner les phrases et encore moins comment prendre ses réponses. Je ne le cernais pas, c’était impossible et je n’y parvenais pas. J’imaginais que ce qu’il venait de dire avait une touche d’humour, mais si ce n’était pas le cas ? Il avait un égo surdimensionné et ça, il ne fallait pas le connaître depuis longtemps pour le deviner, ça se voyait comme le nez au milieu du front et de toute façon, il n’était pas le genre de garçon à le cacher, visiblement.

« Malgré que j’ai un réel trou noir… Je me souviens de quelques trucs, mais pas suffisamment pour me dire que… T’étais ce mec là. On ne peut pas vraiment dire que l’alcool et moi faisons bon ménage… »

Il était reconnu que les hommes tenaient mieux l’alcool que les femmes, mais certaines d’entre elle géraient plutôt pas mal. D’ailleurs, les premières demoiselles que j’avais en tête n’étaient autres que des Sigma Mu ou peut-être les roh Kappa ? Mais là encore j’en doutais. Moi, en tout cas, je ne tenais carrément pas et me bourrer la gueule à ce point là n’était pas mon passe temps favoris, heureusement, quand on voit la fin de l’histoire.

« Non, mais ne te méprend pas j’adore être un connard, alors je n’ai pas une mauvaise estime de moi. Moi je n’ai même pas pu lui adresser la parole une seule fois à Soma, et je sais pas s’il me pardonnera un jour, toi, il en sera bien forcé, moi non. Et ne t’inquiète pas, je ne compte pas te faire subir une nouvelle humiliation, tu ne fais plus partis des cibles. »

Je fronçais les sourcils, mais le laissais continuer dans son explication. Comment pouvait-on vraiment aimer agir de la sorte. Mon premier sentiment était le jugement, je me retenais de le juger, mais je ne savais pas trop pour quelle raison. Au fond, pourquoi voulais-je absolument lui parler ? Pourquoi voulais-je absolument mettre une barrière au jugement ? Il me parlait ensuite de Soma. Il est vrai que Soma faisait la gueule, mais c’était pas non plus un imbécile. Il savait réfléchir un minimum et j’osais espérer qu’il réfléchirait bien.

« Soma il fait le con, mais il l’est pas réellement. Là il râle parce qu’il supporte pas les coups de pute, mais au fond, en quoi ça le concerne vu que ça s’est passé avant ? Je pense qu’il va y penser à ça, quitte à ce que quelqu’un lui donne un léger coup de main. Son frère, ses potes, des gens de votre confrérie… je sais pas, quelqu’un »

Finalement, sa dernière phrase me rassurait. Une de mes peurs, être encore victime de ses humiliations et visiblement, c’était dépassé. Encore une fois, qu’est-ce qui me prouvait que c’était réellement le cas ? J’avais pas pu lui faire confiance une première fois, pourquoi devrais-je à nouveau ? Je gardais mes bras croisés sur ma poitrine et lui demandais ce dont il était capable réellement. A mon avis, peu importe ce que j’allais lui proposer allait être un jeu d’enfant pour lui. Au fond, je voulais juste apprendre à lui faire confiance. Je voulais qu’il me prouve que c’était pas mission impossible et qu’il pouvait en être digne, au moins un minimum. Finalement, il me proposa de choisir une activité qu’il organiserait et qu’on ferait ensemble, tous les deux. Là, je ne pouvais m’empêcher de réfléchir à nouveau. Accepter ce genre de chose montrait déjà une sorte de confiance. On n’acceptait pas ça avec n’importe qui. Avec Samuel, j’aurais certainement dit oui sans même réfléchir, mais pas là. Après plusieurs secondes de réflexion, je posais à nouveau mon regard sur le roh kappa alors qu’il me suggérait un sport d’eau. Je faisais l’impasse sur sa remarque de pervers et puis l’informai de mon choix :


« Ok. De la plongée. Ca te va ? »

Alors que j’attendais la réponse de Matthew, une jeune fille pleine d’énergie s’approcha :

« Arrête de draguer Matt, tout le monde sait que je suis la seule femme dans ta vie. Ce soir je dois te parler d’un truc, donc à ce soir ! »

La fille disparaissait et moi, j’évitais de poser un autre regard sur ce dernier. En fait, j’avais juste eu l’impression d’être de trop. La main derrière la nuque, tentant de rester un minimum calme, je relevais la tête

« Et si possible… sans elle, ça serait sympa »

Je lui adressais un sourire sarcastique puis repris

« Si vraiment tu veux que j’apprenne à te faire confiance, désolée pour elle, mais elle ne sera plus la seule femme dans ta vie. Faudra qu’elle s’y fasse »

Je m’approchais du roh kappa et dans un premier temps, j’attrapais sa main, un stylo dans mon sac et lui inscrivais mon numéro de portable sur la paume de celle-ci. Ensuite, je lui attrapais le visage et déposais mes lèvres sur sa joue avant de tourner les talons en direction du parking.



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MessageSujet: Re: le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎ (Rivière)     le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎ (Rivière) EmptyLun 9 Juin 2014 - 22:36




Le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge.

Olivia & Matthew.


J’avais passé un entraînement plutôt agréable. J’avais bien couru, je m’étais épuisé comme il se devait, et j’avais même cru comprendre qu’Olivia m’observait, et ça, c’était une bonne humeur, parce que depuis ma scène, je n’avais pas réussi à lui décrocher un regard, même pas un regard de colère, de gène, de mépris, non, aucun, juste de l’ignorance, comme si je n’existais pas, et c’est largement pire que tous les regards qu’elle aurait pu me lancer.

Je partais ensuite dans les vestiaires, où je me douchais, et me changeais, pour enfiler une tenue plus appropriée que mes lourds équipements pleins de boues pour rentrer chez moi. Je sortais ensuite des vestiaires, et le coach m’interpella. Il me demande de ranger le matériel, car je ne le faisais jamais. Je repartais alors en direction du vestiaire et tout le monde était partis, je décidais donc de rentrer aussi, sans prendre en compte ce que m’avait dis l’entraineur.

J’apercevais alors au loin une silhouette agréable, elle semblait féminine, je m’avançais vers elle car elle se trouvais sur mon chemin, et au bout de quelques pas je reconnus Olivia, ma mateuse attitrée.

Elle me demanda si on pouvait discuter, et je répondis positivement. Elle me demanda ensuite si ce que j’avais dis était vrai, et après quelques secondes de réflexion, je lui avouais la vérité.

« D’accord… Je ne me rappelle pas de ça.. Fin je me rappelle que j’ai rencontré un type un soir, mais c’est tout. Mais qui me dit que c’est vrai ? T’as pas l’air d’un mec qui lâche la vérité comme ça, du premier coup dès qu’on la lui demande. Ca peut être une simple coïncidence.. Un peu grosse, je l’avoue, mais bon »

Elle ne me croyait pas. Comment me faire confiance après tout ce que j’ai fait aussi ? C’était impossible, il fallait se rendre à l’évidence, je ne m’étais pas montré comme quelqu’un de fiable, et il fallait que je rattrape ça que je montre un côté plus sensible de moi, il fallait que je me rattrape.

« Comment ne pas se souvenir de moi ? Je suis quelqu’un d’assez exceptionnel quand même. »

Ensuite, je lui expliquais que moi et Soma étions en conflit, puis que j’étais parfois un gros connard. Evidemment, j’adorais être un gros connard, faire chier les gens, les humilier, les rabaisser, montrer ma supériorité, et que j’en avais rien à foutre que ça les blesse ou quoi.

« Je vois que t’as une bonne estime de toi-même. Après pour Soma, on est un peu dans la même merde, parce qu’il ne m’adresse plus la parole et quand il le fait, c’est pour me parler comme à un chien. Du coup… C’est moi qui l’évite. Ensuite c’est pas tellement que je ne peux pas te supporter… Fin si, ce jour là j’aurais probablement voulu t’avoir en poupée vaudou pour te faire horriblement souffrir. Mais après je voulais juste éviter une humiliation en plus…C’est tout. C’était plus de la crainte qu’autre chose. »

Une bonne estime de moi même ? Evidemment que j’avais une bonne estime de moi même, elle devait penser que je me critiquais, mais non, j’aimais être comme ça, même si ça m’apportait des ennuies parfois.

« Non, mais ne te méprend pas j’adore être un connard, alors je n’ai pas une mauvaise estime de moi. Moi je n’ai même pas pu lui adresser la parole une seule fois à Soma, et je sais pas s’il me pardonnera un jour, toi, il en sera bien forcé, moi non. Et ne t’inquiète pas, je ne compte pas te faire subir une nouvelle humiliation, tu ne fais plus partis des cibles. »Répondis-je en lui adressant un sourire qui se voulait sincère.

J’exprimais ensuite le fait que je voulais me racheter, et me faire pardonner, et que j’avais envie que l’on se revoit. Moi et Salma, n’étions plus vraiment ensemble, elle avait accouché, mais je lui avais laissé le s’occupé du gosse, et l’argent pour. Non pas que cet enfant m’intéressait, mais je n’avais pas envie d’avoir mauvaise conscience, en me rendant compte dans 20 ans, alors que moi j’étais devenu un célèbre footballeur, lui était un clochard. Donc, j’alimentais son compte en banque tous les mois, j’espérais juste qu’elle ne dépensais pas mon argent dans les fringues, quoi que… Peu importe. Tout ça pour dire, que j’étais libre, et qu’Olivia, m’intéressait, c’était une E.I comme les autres, elle avait l’air d’aimer prendre soin d’elle, mais elle n’était pas provocante, elle ne rentrait pas le stéréotype de la pute E.I que je me faisais.

« Tu crois que pour te racheter de la honte que tu m’as infligée, t’es prêt à quoi ? Fais attention je peux être très très capricieuse ou peut-être aussi sadique que toi, si je le veux. Tu vas vraiment devoir donner de ta personne parce que j’ai beaucoup de mal à faire confiance aux types qui ne réfléchissent pas avant d’agir… »

Elle voulait m’impressionner ? me faire peur ? C’était pas gagné, je suis un Rk, je connais les concessions, je suis même l’adjoint des Rk maintenant, je les représente avec Ash, autant dire que j’en ai vécu des épreuves, alors répondre au caprice de la gentille petite Olivia, j’en étais capable. Elle prétendait pouvoir être aussi sadique que moi ? Et bien, j’en doutais énormément, car contrairement à moi, Olivia était foncièrement gentille.

« J’espère que tu bluff pas ! Mais contrairement à ce que tu penses, je réfléchis avant d’agir, je ne réfléchis pas comme toi, mais je réfléchis. Sinon je te propose un truc, tu choisis une activité, une activité que tu ferrais avec quelqu’un de confiance, j’organise tout, et on la fait ensemble dans le courant de la semaine. Qu’est ce que t’en penses ? »

Je plongeais alors mon regard provocateur, le genre de regard, qui te donne envie de relever tous les défis avant de reprendre la discussion.

« Choisis quelque chose où t’es en maillot, histoire que je profite un peu de la vue quand même »Repris-je en grimaçant légèrement.


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MessageSujet: Re: le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎ (Rivière)     le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎ (Rivière) EmptyLun 2 Juin 2014 - 17:53



le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎



Alors que Jewel me forçait presque à me concentrer sur ce que faisait les pompom girl, je ne pus m’empêcher de regarder une dernière fois le roh Kappa qui m’adressa un sourire qui, immédiatement, me donnait froid dans le dos. Je me demandais si je devais aller lui parler, mais sa façon de réagir, là, me faisait faire 10 pas en arrière. J’avais pas envie qu’il m’humilie une fois de plus, j’avais eu ma dose et rien qu’à l’idée de devoir – peut – être lui parler me terrorisait. Je ne répondis rien à son sourire, fronçant légèrement les sourcils et, enfin, me concentrais sur mon entrainement. L’heure qui passait, j’arrivais à oublier tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au connard qui se trouvait sur le terrain, à quelques mètres. Même entendre le coach citer son nom, ne me déconcentrait plus, d’autant plus que je savais qu’ils étaient deux Matthew et que donc, c’était peut-être pas de River qu’il parlait. Je repensais cependant à ce que Leahna m’avait dit. C’était clair que je pouvais mieux le prendre et c’était très certainement ce qui me donnait envie de lui parler aujourd’hui, quoi qu’en fait j’en savais rien. Je changeais d’avis à la seconde. Quand je ne le regardais pas, je voulais mettre tout ça à plat, mais lorsque mes yeux croisèrent les siens, je me sentais mal à l’aise et la seule envie que j’avais était de prendre mes affaires et quitter les lieux.

A la fin de l’entrainement, j’avais hésité entre prendre mon temps ou me dépêcher pour être sûre de ne pas le louper, parce que oui, j’avais encore changé d’avis : je voulais lui parler. Je m’étais même forcée d’en parler à une des filles afin de ne plus changer d’avis. Cette fille là allait très certainement me demander comment ça s’était passé et je n’avais pas envie de me faire passer pour la dernière des couillonnes. Après tout, il n’avait pas l’air cannibale, ce garçon. J’attendais que Soma quitte le terrain et me renseignais sur l’activité actuelle du roh kappa. Je voulais m’assurer qu’il était toujours là et d’après la réponse de l’inconnu, c’était le cas. Laissant tomber mon sac d’entrainement près de mes pieds, je m’étais installée près des gradins. Je sentais le stress me reprendre et faire de moi son esclave. Je réfléchissais à ce que je pouvais bien lui dire, quand finalement je me promettais d’y aller au feeling.

Lorsque le roh kappa fut enfin dans mon champ de vision alors que je me décidais à partir, je m’étais aussitôt stoppé et attendais qu’il soit à ma hauteur pour l’interpeler. J’avais toujours cette boule à l’estomac qui, en temps normal, m’aurait très certainement empêchée de parler. Je savais que j’allais devoir me forcer et passer au-dessus de mes craintes. De toute façon, c’était pas comme si beaucoup de personnes nous entouraient, on était un peu tout seuls sur ce terrain, donc finalement, je risquais quoi ? Ah si, j’allais très probablement descendre encore un peu plus dans son estime. Pourquoi cela m’importait tant ? J’avais pas de réponse à cette question, ou pas encore. Ou peut-être que si, mais j’avais pas envie d’y répondre. Je laissais toutes mes inquiétudes de côté et lorsque le Roh Kappa m’invita à parler après m’avoir dévisagé de haut en bas, ce qui, pour ne pas changer, me mettait encore plus de pression. J’avais peur de ce qu’il allait me répondre, mais encore une fois, je ne savais pas trop pourquoi. J’aurais pu tomber sur pire, non ?

« Tout ce que j’ai dit est… Vrai. »

Je déglutissais difficilement, n’osant pas trop le regarder et me contentais de répondre :

« D’accord… Je ne me rappelle pas de ça.. Fin je me rappelle que j’ai rencontré un type un soir, mais c’est tout. Mais qui me dit que c’est vrai ? T’as pas l’air d’un mec qui lâche la vérité comme ça, du premier coup dès qu’on la lui demande. Ca peut être une simple coïncidence.. Un peu grosse, je l’avoue, mais bon »

Matthew reprenait en expliquant son conflit avec Soma. Encore une fois, je trouvais sa réaction totalement démesurée, mais il était un peu tête de con parfois et pour ça, il l’était totalement. Tous les adjectifs qu’il énuméra à la suite étaient tous aussi péjoratifs les uns que les autres. La suite de son discours me rassurait un peu et doucement, mon malaise s’envolait peu à peu avec toutes les questions et le scepticisme qui allait avec.

« Je vois que t’as une bonne estime de toi-même. Après pour Soma, on est un peu dans la même merde, parce qu’il ne m’adresse plus la parole et quand il le fait, c’est pour me parler comme à un chien. Du coup… C’est moi qui l’évite. Ensuite c’est pas tellement que je ne peux pas te supporter… Fin si, ce jour là j’aurais probablement voulu t’avoir en poupée vaudou pour te faire horriblement souffrir. Mais après je voulais juste éviter une humiliation en plus…C’est tout. C’était plus de la crainte qu’autre chose. »

A sa dernière question, j’acquiesçais un sourire et lui demandais :

« Tu crois que pour te racheter de la honte que tu m’as infligée, t’es prêt à quoi ? Fais attention je peux être très très capricieuse ou peut-être aussi sadique que toi, si je le veux. Tu vas vraiment devoir donner de ta personne parce que j’ai beaucoup de mal à faire confiance aux types qui ne réfléchissent pas avant d’agir… » terminais-je en souriant.



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Dernière édition par Olivia K. Akane le Mer 18 Juin 2014 - 1:10, édité 1 fois
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Le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge.

Olivia & Matthew.


Me réveiller à six heures du matin ne me dérangeait pas, malgré le fait que ce soit un dimanche matin, l’insomnie que je subissais fréquemment me permettait de m’adapter au manque de sommeil. La cause de ce réveil matinal était l’exigence de mon coach que je pouvais respecter contrairement à certaines personnes plus réticentes à cela. Moi, j’avais du mal avec l’autorité qu’il voulait m’imposer, je savais ce que je devais faire, et je n’avais pas besoin de lui pour me dire quoi, après tout, je me considère comme le meilleur joueur de mon équipe, sans moi, le quarterback que ferrait-il ? Le coach avait besoin de moi et de mon talent de toute façon.

Je me levais finalement de mon lit. Depuis peu je dormais plus du tout à la confrérie, préférant éviter Soma qui avait mal prit tout ça, de façon que je trouvais tout à fait disproportionné, car de toute façon tout ça c’était passé bien avant que nous nous connaissions, après j’ai humilié sa cousine publiquement, mais bon, ça lui apprendra à tourner au tours de ma sœur, quoi que j’aurais peut-être préféré que ça soit lui plutôt que Raphael qui soit avec elle, ça l’aurait sorti de son troue de K.O.

Je prenais mon petit déjeuné à côté de ma sœur qui elle s’était levée pour son entrainement de cheer. Elle avait plus de mal que moi à se lever, elle prenait d’ailleurs plus de temps à se préparer. En à peine vingt minutes j’étais prêt à partir alors qu’elle venait de commencer à se doucher.

Je sortais vers mon garage remplie de voitures plus belles les unes que les autres, mais pourtant ma préférée n’était pas une voiture de sport ultra performante, non, moi celle que je préférais été une vielle voiture française qui appartenait à mon grand père et qui a été parfaitement entretenue. Je parle évidemment de la Ds Citroën, la même que celle du mentalist oui, exactement la même couleur métallisée, à peu près la même année de construction, je trouvais que cette voiture avait bien plus de caractère qu’une porsh, une Ferrari, ou encore une Lamborghini qui ne servait qu’à étaler sa richesse comme le faisait un certain Simon Belfort dans mon lycée.

J’arrivais au lycée, la musique à fond, le capot ouvert, les vitres de même, je sortais en mettant mes ray ban, et en me recoiffant brièvement. Ensuite je me dirigeais vers les vestiaires directement où j’enfilais mes équipements. J’étais le premier à arriver comme d’habitude, il n’y avait que moi et le coach. Il se mit à me parler avec ses paroles d’éducateur voulant m’apprendre la vie, me conseillant sur mon jeu, alors que je devais être le joueur le plus talentueux qu’il n’ait jamais coaché, puisque c’était sur, j’allais jouer en NFL .

Peu à peu les autres joueurs arrivèrent en même temps, et enfilèrent vite fait leurs tenues, ainsi que les cheers qui affamaient à peu près tout le monde avec leurs formes mises en valeurs par leurs tenues. Personnellement mes yeux se posèrent sur Olivia, qui m’évitait depuis quelques temps, à vrai dire, elle m’a à peu près tout le temps évité, mais là, depuis mon discours, je ne l’avais pas revu. De toute façon, je devais m’y attendre, c’était plus ou moins prévisible, même pour une Eta Iota, quoi que Salma n’aurait pas été gênée pour si peu.

L’entrainement se passait normalement, je faisais faire des tracés à mes receveurs, puis des passes, quand j’entendis mon nom dans mon dos, me retournant vers les cheers.

« Olivia, si le foot US t’intéresse tant que ça, qu’est-ce que tu fous ici ? Fais pas cette tête là, il est canon River, mais peut-être qu’à un moment tu pourrais t’intéresser un peu plus à l’entrainement qu’à ce qui se passe à côté ? »

C’était jewel la capitaine des secoueuses de pompons, qui avait l’air de s’en prendre à Olivia, en disant que j’étais canon, ce qui me flattait malgré que je le savais déjà. Olivia me regardait donc… Je ne la laissais pas indifférente. Je n’entendis pas ce qu’elle lui répondit, mais je me contentais de sourire à cette dernière avec cet air arrogant, puis me remis au travail qui était plus important que n’importe quelle fille pour moi à ce moment de ma vie.

Je finis l’entraînement, partis me changer sans aider à ranger, déjà que j’arrivais le premier j’allais pas me faire chier à ranger si ? je sortis le premier, et le coach me chargea de ranger, ce que je voulais pas faire, la discussion commençait à tourner au vinaigre, et il finit par me dire que si je ne rangeais pas je ne serais pas pris pour le match. Mais pouvaient-ils se passaient de moi pour jouer ? Le coach partit et me dit que quand il allait revenir ça devait être rangé sinon je ne jouerais pas. Je repartis au vestiaire pour voir si quelqu’un pouvait m’aider à ranger et tout le monde était partis, du coup je décidais de laisser ça comme ça, tant pis on verra si je suis remplaçable. Je partais alors vers ma voiture, et vis Olivia au loin, qui se retournait et s’avançait vers moi. Qu’allait-elle me dire ? De toute façon, il fallait qu’on parle.

« Matthew on peut parler… S’il te plait. Ou c’est encore trop demandé ? »

Elle était là, postée devant moi, je l’observais de bas en haut avant de dédaigner répondre.

« Parlons. » Répondis-je en lui souriant avec une certaine sympathie pour calmer le jeu. Je n’avais pas envie de faire la guerre avec elle surtout qu’elle me plaisait assez, et en plus, peut-être qu’elle pouvait m’aider à me faire pardonner.

« C’est vraiment vrai tout ce que t’as dit ? Ou ce sont des conneries ? »


Je me mis à réfléchir. Fallait-il que je mente ou non ? Est-ce que dire que tout cela était des conneries était une bonne idée, ou valait-il mieux jouer franc jeu, je mis peu de temps à prendre ma décision, je n’allais pas continuer à la faire tourner en bourrique trente ans, il fallait que je sois franc.

« Tout ce que j’ai dit est… Vrai. »

Je plongeais alors mon regard bleuté, dans le sien plus foncé, plus brun, mais que je trouvais anormalement doux pour ce genre de situation.

« C’était surement pas extrêmement malin de faire ça, je me suis mis mon meilleur pote à dos, toi je vois bien que tu m’évites, je manque de tact, je suis extrêmement égoïste, je vois pas plus loin que le bout de mon nez, je pense qu’à m’amuser, je prend pas compte de si ça blesse les autres, et ça je risque pas de changer de si tôt. »

Je marquais une pause, avant de recommencer à parler.

« j’énerve beaucoup les gens, dont toi évidemment, si tu ne peux pas me supporter, tu as le droit de plus m’adresser la parole après ça, je le comprendrais… Mais, ça serait bien qu’on continue à se voir, alors, comment puis-je me faire pardonner ? »Repris-je avec le sourire.




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le bien n'a jamais triomphé du mal, c'est le mal qui finit toujours par jeter l'éponge ♥︎



Se réveiller à 6h un dimanche pour un entrainement qui commençait à 7h, je ne m’y faisais toujours pas. Pourquoi ce coach voulait absolument commencer ça, si tôt ? Ca ne faisait pas longtemps que j’étais dans l’équipe, mais ça me saoulait déjà, même si au final, quand j’y étais, j’oubliais le fait d’avoir perdu une matinée, bien au chaud, dans mon lit. Le réveil sonna une première fois et c’est en détachant les yeux du plafond que je me forçais à l’éteindre. Pour le week-end, j’étais retournée dans la maison familiale où un climat plutôt tendu régnait. J’avais pas le choix, j’avais pas vraiment envie d’infliger ce réveil matinal à Eun, ma coloc. Finalement, je me forçais à me lever, bien que l’envie n’y était pas. J’avais doucement commencé à retourner en cours après trois jours de disparition. Depuis cette humiliation publique, j’avais préféré éviter les regards et surtout les réflexions. Leahna qui était venue me trouver, avait tenté de me faire relativiser. Matthew était un garçon connu de wynwood et ce même s’il n’avait pas l’étiquette « Pi Sigma » qui lui collait au front. Il était co-cap, quarterback et maintenant adjoint des Roh Kappa. Apparemment, beaucoup de filles auraient pu m’envier, sauf que j’étais même pas certaine que ce qu’il racontait était vrai. Il y avait cette histoire de Nouvelle-Calédonie qui était correcte, mais qui me disait qu’il n’était pas au courant de ça grâce à Soma ? J’étais probablement en train de me rassurer, sauf qu’un dernier élément venait tout briser : le fait que je me rappelle de cette soirée, à moitié. Je me rappelle avoir connu un mec et le visage du roh kappa m’était presque familier, pourtant j’avais été incapable de savoir où j’avais pu le voir. Maintenant il affirmait un lieu et moi j’avais des doutes, qui pourtant étaient prouvés par a+b. Pourquoi hésitais-je encore à le reconnaître ?

Je crois que l’objet de ce blocage, était le roh kappa que je venais à l’instant de croiser dans le couloir : Soma. Sa réaction avait été impulsive, voir même débile à mon sens. Qu’il en veuille à son colocataire, c’était une chose, mais je ne voyais pas en quoi je devais mériter le même traitement que lui alors que de toute façon, même si c’était vrai, ils ne se connaissaient pas. Ne faisais-je pas ce que je voulais de ma vie ? J’évitais la discussion. En fait, je l’évitais et le niais tout court. Je savais très bien que, quoi que je puisse dire, il allait me remballer méchamment. J’étais peut-être gentille, mais pas totalement stupide : ses piques, à partir d’un moment, ça allait vraiment me lasser. C’était une situation délicate auquel j’avais du mal à me faire, mais c’était pas comme si j’avais le choix (clin d’œil rivièèèèèèère ♥︎). Je me dirigeais vers la salle de bain et me glissais sous la douche. Je séchais mes cheveux à l’aide d’un sèche cheveux, puis sans chercher à les coiffer plus, j’enfilais une jupe beige courte volante et une blouse noire avec de simples ballerines, histoire de ne pas bousiller mes talons dans la pelouse. J’attrapais ensuite mon sac de sport, prêt, et sans regarder si Soma était déjà parti ou non, je pris le chemin du terrain.

Sur le parking, c’était déjà moins facile. J’avais passé mon temps à esquiver, ou presque, Matthew et là, j’allais devoir passer plus d’une heure à l’avoir sous les yeux. Lui, le vivait surement merveilleusement bien alors que moi, je passais juste pour une fille facile aux yeux de toute l’école. Je pris mon courage à deux mains et sortis de la voiture pour prendre le chemin du lieu où se trouvait le véritable entrainement. Jewel nous demanda d’aller nous changer et ce fut à coup de regard furtif, que je ne voyais que le dos ou encore la silhouette du roh kappa. Je m’empressais de rejoindre les vestiaires quand, en sortant je me retrouvais déjà plus proche de ce dernier, manquant presque de me retrouver en face. Sans rien lui dire et, en évitant de lui donner une occasion de m’adresser quoi que ce soit, je rejoignais le reste de l’équipe.

Pendant l’entrainement, au moins, je pouvais penser à autre chose sans faire vraiment attention au détail se trouvant de l’autre côté. Je ne pouvais m’empêcher de jeter un œil, de temps en temps, à lui ou encore à Soma, puis me reconcentrais. L’idée d’aller briser la glace une bonne fois pour toute me trottait. Je voulais savoir si tout ça était vraiment vrais, malgré les certitudes, ou si c’était juste une connerie de sa part. J’étais curieuse de savoir pourquoi. Pendant plusieurs secondes, je regardais vers les joueurs de foot US, me perdant dans mes pensées, sauf que la voix de Jewel me ramenait vite fait à la réalité :

« Olivia, si le foot US t’intéresse tant que ça, qu’est-ce que tu fous ici ? Fais pas cette tête là, il est canon River, mais peut-être qu’à un moment tu pourrais t’intéresser un peu plus à l’entrainement qu’à ce qui se passe à côté ? »
« Oui, c’est bon, ça va »

L’entrainement prit fin et dans les douches, je repensais encore à ce que je devais/voulais faire. Laissant couler l’eau chaude le long de mon visage et de mon corps, je me rendais compte que c’était Bagdad dans ma tête et que de toute façon, je n’arriverais pas à le fuir éternellement. Je sortis et me rhabilla en vitesse. Dehors, j’accostais un joueur de l’équipe :

« Matthew il est déjà parti ? »
« Lequel ? »
« euh… River »
« Non, il est encore au vestiaire »

Juste au même moment, Soma sortait du vestiaire, lui aussi. J’espérais qu’il n’ait pas entendu la question que je venais de poser. J’attendais que l’asiatique parte pour attendre patiemment, sur la première marche des gradins, que tous les joueurs ne sortent. Sur le moment, je me demandais même si le garçon ne s’était pas un peu foutu de moi, étant donné que personne d’autre ne sortait. Je me levais et commençais à me diriger vers le parking avant de me retourner une dernière fois vers les vestiaires où celui que j’attendais en sortit enfin. Je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine, mais fixais le roh kappa avant de l’interpeler dans son élan :

« Matthew on peut parler… S’il te plait. Ou c’est encore trop demandé ? »

Je marquais une pause, le regardais avec hésitation et repris :

« C’est vraiment vrai tout ce que t’as dit ? Ou ce sont des conneries ? »



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Dernière édition par Olivia K. Akane le Mer 18 Juin 2014 - 1:10, édité 1 fois
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