Toc toc : Je viens pour tout gâcher [Pv Zac]

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FIN DU RP, on en fait un nouveau plus tard.

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Zacv et Anou

- Ouais, j’y penserai… Je suis désolé de ne pas pouvoir t’aider plus, je peux te faire faire le tour du lycée, discuter avec toi, mais pour ta famille… Je sais ce que tu ressens. Ma mère et mon frère sont aussi restés au pays, et ce n’est pas toujours facile, mais au moins, tu as Kath, non ?

Kath, Kath, Kath, je ne vais pas quand même lui dire que je ne peux pas me la voir, qu'elle est toujours parfaite qu'elle m'a pourrie toute mon adolescence quand même. Je ne vais pas la dénigrer devant lui même si j'en meurs d'envie. Oui parce que depuis que je suis née il y en a toujours eu que pour Katherina Berlinski, l’aînée de la troupe Berlinski, la mannequin de la famille. Maintenant que je suis à Miami j'ai décidé de prendre ma revanche mais là ce serait trop facile et tout risquerait de se tourner contre moi. Il faut que je réponde sans laisser transparaître le haine et la jalousie qui sommeille en moi et qui se révèle lorsque je parle de Kath ou Ugo. Enfin bon je dois répondre rapidement avant qu'il me demande ce qu'il se passe. J'ouvre la bouche mais aucun son n'en sort, qu'elle honte. Finalement j'arrive malgré cette sensation horrible qui m'entoure à dire tout en séchant mes larmes et en le fixant :

-Si seulement c'était si simple que ça...

J'ai envie de crier mais je serait aux yeux de Zac pluq le petite princesse mais la sale sorcière. Non c'est très mauvais ça pour mes premiers jours dans cette nouvelle ville. La tristesse ayant laissé place à la colère, je ravale toutes mes larmes. Dois-je lui dire qui est vraiment Katherina Berlinski ? Non ce sera premièrement incroyable pour lui et méchant pour ma sœur, même si je ne peux plus supporter cette fille depuis ce jour de juillet où elle avait faillit me pousser à bout, je l'aime au fond de moi je l'aime. Enfin je ne sais pas ce qui me prends de penser de telles choses, je reviens rapidement à la réalité et je lui dit:

-Je suis pas sûre que c'est le lieu ni le moment de parler de Katherina et moi... mais toi je sens bien que tu as besoins d'elle, ce genre de chose je connais. Ecoute si tu veux après les cours tu peux passer dans la salle commune de l'internat j'y serai vers 16h00. Là-bas on pourra parler calmement sans oreilles indiscrètes. Je t'envoie un message dès que j'y suis à toute.

Je lui fit la bise et pénétra dans la classe, je salua mon professeur tout en me dirigeant vers une place dans le fond, je sors un mouchoir essuie les dernières larmes. «Pleurer c'est pour les faibles !» Maintenant j’espère de tout cœur que Zac acceptera ma demande d'aller dans la salle commune, d'ailleurs en lui demandant cela je n'avais aucune idée derrière la tête, qu'on ne s'y trompe pas.

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Apparemment, sa famille avait beaucoup d’importance pour Anouchka, ce que je comprenais aisément, étant éloigné des miens pour un temps indéterminé. Je pensais à aller les voir à Sydney, pendant les vacances, mais ce serait encore plus difficile de repartir une fois là-bas. Mon jeune frère, Liam, viendrait sûrement à Wynwood. J’en rêvais secrètement. Il avait été mon roc, après mon accident. Anouchka me parla de ses sœurs, Kath et les trois autres dont je ne savais rien. D’un autre côté, avec Kath, on avait pas trop tapé la discut’, on avait surtout passé la soirée au lit à se peloter et à faire des bébés pour de faux.
Je ne savais pas dans quel cas il fallait évoquer ses proches avec une femme. Quand on se décide à sortir ensemble ? Sur l’oreiller ? Ou à sa rencontre ? J’avais envie de mieux comprendre l’absence de nouvelles de Kath. Bon, ok, j’étais parti quelques mois, mais cela ne l’empêchait pas d’essayer de me contacter, si ? Plein de gens avaient mon numéro, les Cannonballs, les potes… J’étais un peu vexé. Après tout, je pensais que nous avions passé un bon moment tous les deux… Je n’écoutais Anouchka que d’une oreille, mais je vis la larme tomber sur le sol. Puis une autre, et une de plus… Surpris, je levai les yeux vers elle, et elle me répondit :

-Mes sœurs sont ma raison de vivre. Elles me manquent beaucoup. (Elle fit une pause) C'est bizarre je n'ai jamais parlé de ça avec personne ici. Tu es la seule personne avec qui j'ai réussi à me libérer. C'est un signe … en tout cas merci de m'avoir écouté, ça fait plaisir… Tu connais bien le lycée... tu pourrais me faire visiter un de ces quatre ?

Je comprenais parfaitement ce manque, je le ressentais aussi, et de plus en plus souvent. Malgré tout, je ne pouvais qu’écouter ce qu’elle avait à me dire, car je ne savais pas comment consoler une femme… Faut-il la serrer dans ses bras ? Lui tapoter gentiment le bras ou le haut du crâne ? Lui chanter une chanson ? Non, les femmes étaient trop compliquées pour l’homme simple que j’étais. Elle semblait voir des signes, des choses que je ne voyais pas dans ce « début » de relation. J’acceptai quand même de la faire visiter et pris son numéro.

-Tu m'envoie un message si tu veux ...
- Ouais, j’y penserai… Je suis désolé de ne pas pouvoir t’aider plus, je peux te faire faire le tour du lycée, discuter avec toi, mais pour ta famille… Je sais ce que tu ressens. Ma mère et mon frère sont aussi restés au pays, et ce n’est pas toujours facile, mais au moins, tu as Kath, non ?

J’essayais de sourire, histoire qu’elle arrête de pleurer, ce qui me mettait mal à l’aise.

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Zacchary et Anouchka

Eh bien… Je viens de Sydney, en Australie. Mon beau-père voulait que je devienne pro en foot US donc j’ai débarqué ici fin août dernier. J’ai commencé en SY en tant que Rho Kappa, vu que j’avais un excellent niveau. Mais… Euh… J’ai eu un grave accident de voiture y’a quelques mois. J’ai perdu une partie de ma mobilité, ma jambe a été broyée. Je ne pourrai plus jamais jouer ni marcher normalement. Je suis parti pour la rééducation en Australie, et je viens de… revenir. Un peu déprimant, on devrait parler d’autre chose. Parle-moi de la Russie, de votre famille…

-Parler de ma famille, si je commence je ne m'arrête pas, tu vas rapidement t'en rendre compte.

Il fallait que je réfléchisse, il y avait des choses à dire d'autres à zapper. C'est méthodique. Je veux qu'il est de la compassion mais pas de la pitié. Qu'il me trouve mignonne mais pas gamine. Je veux juste être à son goût, je veux juste qu'il m'apprécie à ma juste valeur et un peu plus...

-Je ne sais pas trop par où commencer... Je ne vais tout de même pas te raconter comment je suis sortit du ventre de ma mère-Je fis un petit rire gêné- Eh bien comme tout le monde j'ai un papa et une maman, j'ai une grande sœur que tu connais bien -je fit un clin d’œil complice- Et puis j'ai 3 petites sœurs, Kath as déjà du t'en parler. Hum je crois que tu n'as que ça à savoir de moi...

J'avais passé sous silence le fait qu'on soit une famille pauvre. Je ne voulais qu'il ai de la pitié ou d'autre sentiments que je n'apprécie que très peu. Pendant que je parlais je n'avais cessé de regarder le sol, une larme s'était explosé sur le carrelage quand j'avais parlé de mes sœurs. En fait je me rendait compte qu'elle me manquait beaucoup. J'avais rapidement essuyé la trace humide qu'avait laissé la gouttelette sur ma joue. Je ne devais montrer aucun signe de faiblesse, du moins devant lui. Quoi que .. peut être trouverait-il sue j'ai un gros cœur.

Je levais finalement la tête, mes yeux étaient tellement humide que je voyais sa tête en flou. Je battu mes paupières rapidement deux trois gouttes tombèrent puis je vis de nouveau son visage, son beau visage ainsi que ses yeux profonds, posés sur moi.

-Mes sœurs sont ma raison de vivre. Elles me manquent beaucoup -expliquais-je lentement-

Anouchka, fis une petite voix dans ma tête, reprends tes esprits. Il est là devant toi, tu n'as plus beaucoup de temps avant de rentrer en cours. Tu dois obtenir, son numéro et d'autres informations.

-C'est bizarre je n'ai jamais parlé de ça avec personne ici. Tu es la seule personne avec qui j'ai réussi à me libérer. C'est un signe … en tout cas merci de m'avoir écouté, ça fait plaisir.-J'hésitais un instant et repris- Tu connais bien le lycée... tu pourrais me faire visiter un de ces quatre ?

Je pris un bout de papier dans mon sac, et écrivit de ma plus belle écriture mon numéro : 305-005-1146

-Tu m'envoie un message si tu veux ...

Je faisais ma timide, il parait que ça marche tout le temps.

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Comme je m’y attendais si bien, Anouhka était habituée à être traitée comme une princesse. Elle n’avait même pas bronché quand j’avais décidé de l’accompagner, ce qui en soi ne me surprit pas. Je connais les filles comme elle, j’en avais fréquenté beaucoup lors de ma courte carrière de foot US. Des jolies filles, souriantes, abusant de leurs charmes pour la simple et bonne raison qu’elles aiment être le centre de l’attention. Il y eut un temps où ce charme aurait agi sur moi. Mais bien que la perspective d’une nana presque dépendante d’attention puisse être alléchante, je n’avais plus le goût de ces choses-là. Je préférais encore la sécurité, une nana qui m’aimerait bien comme je suis, parce que je n’avais plus rien pour retenir le genre de fille qu’était Anouchka. Belle, souriante, et surtout à la recherche d’un gars qu’elle pourrait exhiber : un sportif sexy, un mec ambitieux, intelligent et/ou blindé de thunes… Au point où j’en étais, je n’étais plus un sportif, mon physique était devenu handicapant (et handicapé), ambition zéro, intelligent (l’avais-je été ?) et bon, ok, je suis blindé de thunes. Et alors ? Ca change quoi ? Aujourd’hui, je n’avais pas vraiment d’espoir quant à mon avenir, alors le mieux serait de trouver une fille sympa qui m’aimerait avec une jambe en vrac. Et ce n’était pas le genre d’Anouchka. Elle fit cependant comme si elle s’intéressait à moi :

-Moi je viens juste d’arriver ce week-end tout droit de Russie. Ah que si elle nous a parlé de toi. Elle va bien si tu veux tous savoir !!

Elle me parlait avec beaucoup de douceur, comme si elle savait que, de ce côté-là, il fallait marcher sur des œufs. Non pas que je souffre d’une rupture d’un quelconque genre, mais Kath était un sujet particulièrement… « sensible ». Après cette nuit passée avec elle, je m’étais posé beaucoup de question. En soi, elle était belle (tout à fait mon genre), mais pas le genre aguicheuse-salope que j’avais l’habitude de fréquenter. Elle avait cette part d’innocence qui m’avait touché, qui faisait écho à mon être. Elle m’avait fait songer à un autre mode de vie. Mes camarades de dortoir s’étaient vite rendu compte qu’il s’était passé un truc, sachant que j’avais échappé aux représailles des anciens RK, à la recherche des nouveaux pour le bizutage. Ils m’avaient cuisiné, mais je n’avais rien dit. Comment leur expliquer que j’avais débarqué dans la chambre d’une créature de rêve et que nous avions passé la nuit l’un contre l’autre et que, plus étrange encore, je pensais toujours à elle ? J’étais connu comme le mec le plus habitué aux one-shots de mon dortoir (à moins qu’il y ait eu des mecs pas super loquaces), pourquoi m’attarder sur une fille de plus ?...

- Elle te manque n’est-ce pas ?

Est-ce que je préférais mentir ou lui dire la vérité ? Je ne suis pas du genre bavard sur mes sentiments, même si bien sûr, j’en ai comme tout le monde. Pour moi, sentiments = faiblesses. D’une certaine façon, les conjurer c’était ignorer mes limites. Parce quand on a des sentiments, on peut nous faire mal, nous mettre à terre. Et sortir du trou, après avoir vécu ça, c’est vivre à vie avec la peur qu’on nous refasse une plaie béante dans la poitrine. Je haussai les épaules l’air de dire « Ouais, si on veut », bien qu’une grimace fugace anima mon visage. Anouchka baissa les yeux d’un air conciliant et me dit :

-J’espère que elle ne t’a pas oublié tu sais. Enfin je ne sais pas… c’est juste que quand on ne voit pas quelqu’un pendant un mois c’est toujours possible. En espérant que ça ne soit pas le cas !

C’était comme un coup de poing à l’estomac. En soi, elle n’avait pas tort, mais rien que le fait de le reconnaître me faisait un peu mal, là. Bon, ça faisait un peu plus longtemps qu’un mois, plutôt trois, mais elle ne pouvait pas le savoir. Mais elle marquait un point. J’avais considéré que ce n’était pas qu’une aventure d’un soir, mais la réciproque n’était pas forcément vraie ! Si ça se trouve, Kath m’avait pris comme ce que j’étais : un plan cul, une partie de jambes en l’air bien appréciée, et basta ! Je me demandai un moment si elle ne disait pas ça dans un but précis. Histoire de me faire comprendre que Kath s’en fout de moi. Après tout, c’était sa sœur, pourquoi elle me mentirait sur Kath ? Je ne me permettrais jamais de mentir sur mon frère, la famille c’est important… Surtout depuis… Depuis. Elle s’arrêta pour me fixer, et vu que je n’avais rien répondu, trop plongé dans mes pensées pour trouver quoi dire, elle enchaîna :

-Sinon parle moi de toi un peu… pourquoi tu m’as dit « revenir à Wynwood ». Enfin si ce n’est pas indiscret.

Mmh. Comment lui parler de moi. Lui énoncer ma vie passée, mes espoirs et mes choix ? En gros tout ce que j’ai foutu en l’air. Pas très reluisant. D’un autre côté, elle avait répondu à mes questions (bien que celle concernant Kath me fasse particulièrement de la peine)… Je lui devais bien ça.

- Eh bien… Je viens de Sydney, en Australie. Mon beau-père voulait que je devienne pro en foot US donc j’ai débarqué ici fin août dernier. J’ai commencé en SY en tant que Rho Kappa, vu que j’avais un excellent niveau. Mais… Euh… (Je détournai les yeux) J’ai eu un grave accident de voiture y’a quelques mois. J’ai perdu une partie de ma mobilité, ma jambe a été broyée. Je ne pourrai plus jamais jouer ni marcher normalement. Je suis parti pour la rééducation en Australie, et je viens de… revenir. (Je lui fis un faux sourire) Un peu déprimant, on devrait parler d’autre chose. Parle-moi de la Russie, de votre famille…

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Zacchary et Anouchka

Je venais juste de me présenter et de me servir de mon charme. Je crois qu’avec lui ça va être facile. Enfin pas si sûr que ça…

Coucou ! Je suis la sœur de Katherina, elle a sûrement pas du te parler de moi mais elle par contre elle m’a parlé de toi. Je m’appelle Anouchka au fait. En fait je ne connais presque personne et je suis un peu perdue tu pourrais me montrer la salle d’anglais ?

-Enchanté Anouchka. Effectivement, elle ne m’a pas parlé de toi, sinon je m’en souviendrais… (clin d’œil entendu) Je suppose que je n’ai donc pas besoin de me présenter ? Je le fais tout de même, pour la forme. Zacchary Michael Durden. Je serais ravi de t’accompagner jusqu’à ta salle, viens !

J’aurais bien bu parié que Katherina n’avait pas touché un mot de sa famille russe à son … aventure d’un soir. Mais bon je ne vais pas rester sur ma fin. Je vais me faire connaître et je n’aurais pas besoin d’elle. Ce fameux Zac m’avait l’air d’un vrai ange, il ne mis qu’une seconde à accepté de m’accompagner jusqu’à ma salle. En vrai je savais pertinemment où elle se trouvait mais je devais juste trouver un prétexte pour aller le voir et passer quelques minutes en sa compagnie.

Il prit ma petite main dans la sienne avec douceur. J’étais le temps d’une minute retombée en enfance, je voyais mon père qui me prenait la main pour traverser le passage piéton situé devant mon école. J’étais en sécurité. Il marcha à la même allure que moi et nous traversâmes les couloirs en silence. Il finit par engager la discussion :

-Ca fait longtemps que tu es arrivée ? Je viens juste de revenir à Wynwood. Je n’ai plus eu de nouvelles de Kath depuis des mois… Ca m’étonne qu’elle t’ait parlé de moi !

Pff encore Katherina ?! Enfin bon je m’en fiche si c’est un moyen pour me rapprocher tout est bon. Je lève la tête vers lui et lui fait un grand sourire plein de compassion. Pour ne pas laisser transparaître mes émotions réelles.

-Moi je viens juste d’arriver ce week-end tout droit de Russie. Ah que si elle nous a parlé de toi. Elle va bien si tu veux tous savoir !! –Je marqua une courte pause avant de reprendre avec toute la douceur que je pouvais mettre dans mes phrases- Elle te manque n’est-ce pas ?

J’avais bien remarqué qu’il avait les yeux pétillant. De toute façon les Berlinski font toujours effet sur les garçons, Kath la première. Elle a un truc que je lui envie mais je ne saurai pas dire quoi. Je me surprends à rêver d’être elle ?! C’est mauvais signe ! Anouchka réveille toi t’es en face du gars que ta sœur apprécie beaucoup… fait quelque chose ! Ne laisse pas ta chance me dit une petite voix désagréable dans ma tête.

-J’espère que elle ne t’a pas oublié tu sais. Enfin je ne sais pas… c’est juste que quand on ne voit pas quelqu’un pendant un mois c’est toujours possible. En espérant que ça ne soit pas le cas !

Je m’arrête et le regarde.

-Sinon parle moi de toi un peu… pourquoi tu m’as dit « revenir à Wynwood ». Enfin si ce n’est pas indiscret –dis-je sur un ton mielleux-

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Pas grand-chose de neuf depuis que j’ai repris les cours à WHS. Les gens me regardent toujours de travers, les profs avec leur petit air de pitié me demandent si je veux décaler le rendu de mes cours pour aller faire ma rééducation le soir… Je ne sais pas trop quoi en penser. Me résoudre au fait que c’est fini, que le Zac Durden que j’ai toujours connu s’est cassé à jamais ? Profiter du fait qu’on me traite comme une victime ? Ce serait plus que facile. Mais je n’étais pas un garçon facile. Pas dans tous les domaines, du moins. Je ne peux pas dire que les filles craquent plus pour moi qu’avant, avec mon petit air de chien blessé, mais je ne perdais pas espoir de ce côté-là. Avec un peu de chance, on me remarquerait sans contempler ma jambe…
Ce ne serait pas la première fois qu’une fille me remarquerait à Wynwood, j’avais eu quelques conquêtes fort sympathiques avant mon accident… Mon ex, la blondinette un peu folle qui, heureusement, avait quitté Wynwood, la belle Victoria de Belfort, mon rencard le soir de mon accident… Sans oublier la plus belle de toutes, Katherina Berlinski. Kath, ça avait été le soleil dans l’ouragan de mes pensées. Nous nous étions rencontrés lors d’une soirée « chasse à l’homme » chez les Rho Kappa, et je n’avais pas pu la quitter des yeux, planté devant elle au milieu de sa chambre. Et puis une chose en entraînant une autre, mes lèvres s’étaient perdues sur son cou fin et gracieux, sur sa peau pâle et douce, et je ne l’avais pas lâchée de la nuit. Dans mes rêves, elle avait les yeux fermés, la tête en arrière, et ses longs cheveux d’or caressaient ses omoplates nues. Je n’arrivais pas à m’ôter cette image de la tête, mais plus le temps passait, plus j’y pensais.
Même si cette soirée m’avait semblée différente, même si Kath semblait être à mes yeux la plus belle femme au monde, j’avais peur. Peur de devoir l’affronter, de lui expliquer pourquoi après cette nuit je ne l’avais pas rappelée. Lui raconter mon accident, espérer qu’elle ne parte pas en courant en voyant les dégâts. Mais si cette nuit avait été aussi magique pour elle que pour moi, pourquoi étais-je rempli de doutes à son sujet ? Depuis le temps, elle devait avoir trouvé quelqu’un, c’est clair. Pourquoi avais-je toujours l’espoir insensé qu’elle serait heureuse de me voir ?
J’étais en pleine réflexion quand une petite menotte blanche me tape sur l’épaule. Je me retourne et regarde la belle petite chose blonde qui me fait face. Petite car face à moi et mon mètre quatre-vingt dix, son petit mètre soixante-dix fait… minuscule. Et plutôt mignonne d’ailleurs. Ses grands yeux bleus fixent mon visage alors que je continue de détailler son corps élancé et ses formes… plutôt généreuses. Malgré moi, mon cœur se serre un peu, ce que je ne comprends pas. Jusqu’à ce qu’elle se mette à parler :

-Coucou ! Je suis la sœur de Katherina, elle a sûrement pas du te parler de moi mais elle par contre elle m’a parlé de toi. Je m’appelle Anouchka au fait.

Ouais, d’accord. Ca explique pourquoi d’un coup j’ai eu envie de la serrer contre moi. Elle avait le même visage que sa sœur, ses formes agréables, bien qu’elle ne soit pas aussi musclée qu’elle. Ce qui ne m’étonne pas, vu le type de vêtements qu’elle a l’air d’apprécier. Les tons colorés, les jupes et les talons, toutes ces choses certes très féminines, mais pas pratique du point de vue sportif. Elle n’avait pas ce truc qui me fait craquer chez Kath. Mais je n’avais pas envie de me brouiller avec sa sœur, encore moins de l’envoyer sur les roses. Kath me manquait, ce serait peut-être un moyen de faire le premier pas ?

-En fait je ne connais presque personne et je suis un peu perdue tu pourrais me montrer la salle d’anglais ?

Elle eut ce petit regard et ce sourire absolument adorables, le genre qui fait craquer tous les mecs. Malheureusement, comme je le disais plus tôt, je ne suis pas un mec facile. Je connaissais ces ruses que j’employais sans scrupule depuis des années. Néanmoins, son petit manège m’intriguait, et je me laissai faire avec un grand sourire charmeur :

- Enchanté Anouchka. Effectivement, elle ne m’a pas parlé de toi, sinon je m’en souviendrais…(clin d’œil entendu) Je suppose que je n’ai donc pas besoin de me présenter ? Je le fais tout de même, pour la forme. Zacchary Michael Durden. Je serais ravi de t’accompagner jusqu’à ta salle, viens !

Je pris sa blanche main avec douceur et l’amenai avec moi dans les couloirs, m’arrangeant pour marcher à son allure. Elle n’avait pas l’air surprise de mon attitude, ce qui ne me surprenait pas, elle était des femmes à avoir l’habitude d’être des princesses, traitées avec déférence. J’engageai la conversation :

- Ca fait longtemps que tu es arrivée ? Je viens juste de revenir à Wynwood. Je n’ai plus eu de nouvelles de Kath depuis des mois… Ca m’étonne qu’elle t’ait parlé de moi !

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Zacchary et Anouchka

Samedi 10 mai :

Me voilà enfin dans cette ville, cette merveilleuse ville. Tout la journée j’ai fais toutes les boutiques de Miami pour trouver de nouveaux vêtements. Maintenant que j’ai fais chauffer ma carte bleue comme jamais, je retourne à WHS.

Je n’ai pas encore eu le temps de découvrir les coins les plus secrets du lycée. J’ai vraiment hâte de vivre ma nouvelle vie. Je ne connais personne … enfin presque. Je connais ma sœur (malheureusement). Et cette dernière m’a vaguement parlé d’un certain Zacchary, je ne sais pas grand-chose de lui si ce n’est qu’il est étudiants à WHS. Elle nous a vaguement montré une photo. Je pense pouvoir le reconnaitre parmi la foule d’étudiant qui va envahir les couloirs lundi. Je pense l’aborder en étant toute innocente. Enfin ce n’est que le début de mon plan machiavélique !

Lundi 12 mai :

Me voilà dans l’école la plus réputée de Miami. J’y suis enfin, c’est un rêve qui devient réalité. Je suis la foule, ce matin j’ai Bio, anglais et sport. Je sens que je vais souffrir mais en beauté bien sûr. Enfin bon trêve de bavardages, je suis en pleine mission : « A la recherche de Zacchary ». Je me dirige droit sur les casiers, je dépose quelques affaires puis je me retourne.

La sonnerie retentit, je m’en vais en cours. Je m’ennuie terriblement, alors je regarde tout le monde. Leur look me déprime, pourquoi suis-je la seule à faire attention à mon apparence ? Enfin bon le cauchemar se finit lorsque la sonnerie retentit. Je ramasse mes affaires et sort la première.

Je regarde par tout et au fond je reconnais le visage semi-familier de Zacchary. Je remets ma chevelure blonde en place et je m’avance vers lui. Je lui tapote l’épaule droite et attends qu’il se retourne. Je le fixe avant de sortir avec un grand sourire :

-Coucou ! Je suis la sœur de Katherina, elle a sûrement pas du te parler de moi mais elle par contre elle m’a parlé de toi. Je m’appelle Anouchka au fait.

J’ai peut être était un peu trop … directe ?! M’en fiche c’était le but de ma manœuvre. J’ai plus qu’à espérer qu’il ne soit pas froid ou qu’il ne me prenne pas pour une folle. Mais je finis par rajouter :

-En fait je ne connais presque personne et je suis un peu perdue tu pourrais me montrer la salle d’anglais ?

Voilà mon numéro de charme pour que les garçons me trouvent trop mignonne ne fait que commencer. Je pense que ce fameux Zac ne fait aucunement exception à la règle. Avec les yeux doux et le large sourire je lui donne 1 minute pour qu’il m’accompagne.

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