Sujet: Re: Veux-tu devenir ma fausse amie? (PV Anou ♥) Jeu 12 Juin 2014 - 18:40
Veux-tu devenir ma fausse amie?
Anou & Alyssia
Ce rendez-vous était une perte de temps phénoménale. Clairement, j’aurais pu prévoir quelque chose, mais devoir me rendre sans broncher à une visite guidée ne m’enchantait guère. Bien sur mon devoir était d’aller la prévenir que je refusais toute coopération. J’aurais aussi bien pu ne pas y aller, et la laisser poireauter indéfiniment, mais quelque chose me disait qu’elle finirait par croiser le dirlo, puisqu’en plus c’était devant son bureau que nous avions rendez-vous, et que je me ferais de ce fait coincer, et là n’était pas mon but, d’autant plus que je n’avais pas encore commencé les cours ici. Je voulais me faire bien voir, c’était primordial, même si je savais que je n’étais pas la plus assidue des élèves, mais un bon dossier me permettrait d’entrer à l’université, et malgré mes difficultés, j’essayais au mieux de m’en sortir. Tout ce qui me restait c’était des remarques positives, et je ne pouvais pas me permettre d’avoir des avertissement et blâmes collés en haut du dossier. Certes, j’étais une garce de première catégorie, mais j’étais respectueuse, ce qui peut sembler à première vue incompatible. J’ai autre chose à faire que passer ma vie en colle, ou à faire des punitions, je préfère laisser ça à d’autres téméraires simplets.
Du coup, c’était à contre cœur que je me rendais dans les couloirs de l’administration, trainant des pieds, pour aller rencontrer la fameuse Anouchka. Arrivée devant elle, je ne la laissais pas en placer une pour lui exprimer ma façon de penser, et bien entendu il avait fallu qu’elle réplique, au lieu de tout simplement en profiter et partir faire d’autres choses plus intéressantes. Coriace, mais certainement pas autant que moi, on allait avoir du mal à s’entendre toutes les deux. Parce que les guiches comme elles, je ne me laisse certainement pas faire, je ne me rabaisse pas, et ne m’exécute pas sous leurs ordres, elle ne mérite certainement pas que je le fasse. Si ça avait été quelqu’un d’autre, j’aurais pu revoir ça à la hausse, mais là non, pas discutable, d’autant plus que ça concernait un soit disant devoir dont on ne m’avait jamais tenu au courant. Devoir inutile par ailleurs parce que je ne suis pas sotte je sais faire ma propre visite toute seule, je suis bien arrivée à Miami par ma propre initiative, et c’était une autre paire de manches.
Oh comme tu es mignonne, un parfait petit disciple de Jésus, dis-je faussement émue. T’es lèche-cul comme ça avec tout le monde ? Parce que crois-moi avec moi ça marchera pas.
Alors oui certes, j’aurais très certainement fini par obéir moi-même au directeur parce que bon c’est le grand chef, et que de lui dépendait mon avenir, mais de là à jouer à la petite lèche botte, jamais de la vie. Non mais vous l’avez entendu ? « Monsieur le directeur » avec son air hautain, et son sourire aussi faux que possible. Si elle essaie de se faire passer pour la gamine exemplaire, il va falloir qu’elle apprenne à mieux jouer la comédie que ça.
Merveilleux ? Ca t’arrache la gueule de le dire, je le sens. Fais pas celle que ça amuse, ça se voit que t’as pas envie de le faire, pourquoi tu t’entêtes ? T’as peur de te faire coller ? Remarque je n’aimerais pas me retrouver une heure en ta présence à écrire des centaines de lignes.
Trop peu pour moi, devoir me la farcir encore plus. Encore, si je me taisais et que je la suivais gentiment j’en aurais définitivement fini avec elle, mais j’avais vraiment pas envie là tout de suite, et ça je pense qu’elle allait vite s’en rendre compte.
Ma jolie ? Je peux savoir depuis quand tu te permets d’user de sobriquets de ce genre avec moi ? On n’est pas amies que je sache. Je veux bien le faire ce putain de tour, parce que j’ai pas envie d’être classée comme rebelle de service dès mon arrivée, mais pas de familiarités, contente toi de me faire visiter sans trop parler, ça suffira amplement.
Sérieusement, pourquoi fallait-il qu’à chaque fois on en fasse des plats pour un tout petit truc de rien du tout. Moi ? Commander ? Fallait pas non plus abuser, je suis pas Hitler, j’ai juste un caractère instable, et une forte envie de montrer que j’ai du caractère pour quelqu’un de quatorze ans, et elle est âgée d’un an de plus seulement, qu’elle se la joue pas autorité avec moi, encore si ça avait été un universitaire j’aurais pu être intimidée davantage, mais elle et son jeu de pouf décolorée, jamais.
Tu sais, j’avais juste besoin de connaître ton prénom, ça me suffisait déjà. D’ailleurs en parlant de ça, c’est qui qui te l’as donné ce prénom ? Demandais-je. Non parce que ma pauvre ça ne doit pas être évident tous les jours, enfin passons, moi c’est Alyssia, mais je pense que tu le sais déjà. Et je rentre en Freshman en septembre et je n’ai pas de confrérie pour le moment je viens d’arriver, mais de ce que j’ai pu entendre les Eta vous êtes un peu les m’as-tu-vu du lycée ? Pas mon genre, au moins je risque pas de t’y croiser, non moi ce qui me branche c’est le sport, l’exercice, la compétition, les défis, tout ça, pas un concours de qui a le plus beau maquillage, j’ai pas peur de suer, de me défoncer ou de me casser un ongle, je sais que tu t’en fous, mais c’est histoire que tu ne te permettes pas de me juger au premier abord, d’accord, au moins ça rendra cette après-midi plus agréable.
Je la toise du regard, sur un ton sec, et même si je ne la dépasse pas en taille, je n’ai pas peur de l’affronter, et de lui tenir tête quoiqu’il arrive. Certes, ça ne rentrait pas en adéquation avec la situation où du coup je me pliais un peu à cette visite, ordre du dirlo, mais je comptais lui faire regretter, au moins que ça serve à quelque chose.
Bon Anouchka, dis-je en insistant sur son prénom. On commence par où ? Parce que bon moi je ne connais pas du tout les lieux, et si tu ne veux pas que j’aille me plaindre de ton incompétence, il vaut mieux que tu te montres à la hauteur, d’accord ? Dis-je ponctuant ma phrase d’un large sourire.
Tout ce que je voulais savoir c’est si elle allait bravement accomplir sa mission ou lâcher prise parce que je suis une emmerdeuse invétérée, à elle de voir, mais si ça se trouve, j’allais pouvoir en tirer profit et avoir besoin d’elle par la suite, mais ça, ça ne sera qu’à voir en fin de visite, parce que de ce que j’ai pu voir, ça va prendre un sacré temps.
HRP:
Ca y est je culpabilise x.x Je m'excuse, elle est ignoble /pan enfin bref si quelque chose ne va pas dis-moi :coeur2:
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Sujet: Re: Veux-tu devenir ma fausse amie? (PV Anou ♥) Lun 9 Juin 2014 - 12:17
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Sujet: Veux-tu devenir ma fausse amie? (PV Anou ♥) Jeu 5 Juin 2014 - 1:13
Veux-tu devenir ma fausse amie?
Anou & Alyssia
Petite nouvelle, qui a soi-disant besoin d’aide. Merci monsieur le directeur, mais j’ai beau faire seulement un mètre soixante, n’avoir que quatorze ans, et ne pas être aussi mature que vous, mais cela ne signifie pas que je suis une assistée qui a besoin d’un chien guide pour me faire la visite de Wynwood. J’ai trois longs mois pour découvrir l’immensité de ces bâtiments. Mais non, bien sur, en tant qu’être fragile et innocente, il a fallu que vous m’attribuer une pauvre cruche pour me tenir en laisse pour ne pas que je me perde. Sachez que non merci je n’en ai pas besoin, et pourtant me voilà avec un petit bout de papier, avec dessus griffonné un horaire de rendez-vous avec une dénommée Anouchka d’un an mon aîné. Anouchka ? Anouchka, sérieusement ? D’où il vient ce prénom ? A côté Alyssia est tellement plus mélodieux, plus agréable, la pauvre, j’espère au moins que son physique n’égale pas son prénom, sinon en plus de passer une après-midi à me moquer de son prénom, je la passerais également à cacher ma vue de son horrible visage. Mais bon.
Après avoir donc fait la connaissance de ce très cher Monsieur Cobb, je me devais de me rendre le lendemain en quête de Wynwood avec cette inconnue, mais en attendant j’avais pas mal de choses à faire, comme commencer à sérieusement m’installer dans la chambre de mon internat, enfin déballer quelques affaires, parce que paraissait-il qu’il allait falloir que je redéménage quand on m’aura accepté dans une confrérie. Après avoir fais le topo avec le directeur, j’avais du en choisir trois, et bien que j’ai voulu mettre Rho Kappa, Rho Kappa et Rho Kappa, il m’avait presque tapé sur les doigts, pour que je reste sérieuse et que j’en choisisse deux autres. Si j’étais sure de là où je voulais pourquoi je devais encore laisser le choix aux autres ? N’était-ce pas suffisamment la motivation ? Enfin, je me devais de me plier aux règles quoiqu’il arrivait, et ne pas me faire recaler dès mon arrivée.
Je regagnais donc l’internat réservé aux « sans confréries », si je puis appeler ça comme ça, et commença à trier mes vêtements, les pliant un à un soigneusement pour les ranger dans mon placard. Je calais mes valises sous le lit, et fit un peu de rangement, n’était pas une grande adoratrice du bordel. Je n’étais pas maniaque non plus, mais j’avais horreur de voir quelque chose trainer par terre, certainement une des raisons pour laquelle si je devais un jour avoir une colocataire, je mettrais clairement les points sur les i pour ne pas avoir à bruler ses vêtements.
Après avoir fini tout mon micmac, j’attrapais un sac à main, et sortis joyeuse de l’enceinte de Wynwood pour courir dans tout Miami. C’était vraiment grand, et il y avait un nombre de boutiques impressionnant, bien que ça ne soit pas ça que je sois venue chercher. Comme je doutais fort, qu’en dehors d’un club de cheerleading et l’équipe de foot US, ils aient à me proposer un club de sport digne de ce nom, j’avais pris l’initiative de chercher sur le net un club local pour continuer la pratique du handball, et tant pis si ça devait être en dehors de mon lycée. L’adresse notée sur le bloc notes de mon téléphone, j’essayais de me repérer avec mon GPS, mais la connexion semblait ne pas vouloir fonctionner, et j’étais là à m’énerver toute seule sur mon téléphone. Au final, un passant qui avait du me prendre en pitié s’approcha et je finis par lui demander mon chemin, ce qui me couvrait soudainement de honte. J’avais horreur de demander de l’aide à qui que ce soit, et encore moins à un vieux dégarni qui sentait la bière à trois kilomètres à la ronde. Ce dernier m’indiqua vaguement une route, et je partis de ce pas, sans même prendre la peine de le remercier, n’en pouvant plus de supporter une haleine alcoolisée comme la sienne. J’avais horreur de l’alcool, et encore plus de ces vieux pervers bourrés, qui profitent de la situation.
Dégoutée, je suivis la route qu’il m’avait indiquée, et heureusement pour moi, il n’était pas encore ivre au point de m’avoir attiré dans un guet apens, et je me retrouvais donc devant le grand gymnase de Miami. Les portières coulissantes s’ouvraient à mon arrivée, et je me postais devant le guichet de l’accueil, attendant que quelqu’un vienne.
Bonjour c’est pour quoi ? Je voudrais savoir s’il était possible d’intégrer un club de handball ? Bien sur, suivez-moi, je vous prie.
Sans me faire prier, je suivis la dame, et me força à l’écouter déblatérer tout ce que je savais déjà. Elle me tendit les formulaires, et comme par hasard, il me fallait l’autorisation d’un adulte. D’un côté, je m’y attendais, mais d’un autre, j’aurais préféré qu’on m’épargne tout ce raffut parce qu’il allait maintenant falloir que je lui transmette les papiers, qu’il me les signe et les renvoie… tout un cheminement qui m’empêcherait d’être inscrite avant la saison prochaine. Finalement, sur la base d’un compromis, elle accepta de recevoir mon inscription par mail, à condition qu’elle recevrait par la suite le règlement par chèque. J’acquiesçais, sans vraiment comprendre, la salua et repartit d’où j’étais venue, c’est-à-dire Wynwood pour contacter mon père, et qu’il puisse faire le nécessaire, sans que je n’ai plus à me préoccuper de quoique ce soit. Le reste de la journée, je la passais à écouter de la musique et surfer sur le net, donnant des nouvelles à des hypocrites de ma classe qui voulaient savoir comment c’était Miami.
Le lendemain, je me levais aux alentours de dix heures, et resta une bonne demi heure dans mon lit avant de me décider à aller prendre une douche, sachant que mon rendez-vous n’allait pas tarder à arriver, et que je me devais au moins de lui faire comprendre qu’elle pouvait retourner vaquer à ses occupations plutôt que de m’emmener faire quelque chose dont je n’avais pas du tout envie. J’allais prendre ma douche, et m’habillais avant de me diriger vers le bâtiment qui renfermait tout ce qui était administratif, puisqu’elle était censée m’attendre devant le bureau du proviseur.
Prenant mon temps, je finis par l’apercevoir au bout du couloir. Une blonde, fine, qui au moins ressemblait à quelque chose. Je m’avançais, d’un pas assuré et rapide vers elle. Je ne la saluais pas, ne me présentais pas, et me planta devant elle.
Je sais que t’es venue faire ta bonne action de la journée, mais je vais t’épargner ça, j’ai pas besoin de toutou pour me faire visiter ce fichu lycée, dis-je en premier lieu. Et me regarde pas comme ça, tu devrais me remercier, je t’épargne le tour de tout ce dédalle de couloirs, ajoutais-je hautaine.
Je m’abstenais de faire une quelconque remarque sur son prénom, et attendais au moins qu’elle réagisse, à moins qu’elle soit totalement molle et sans intérêt. J’osais cependant espérer qu’elle ne m’avoue pas clairement que cette visite était obligatoire, et que sinon je devais la refaire plus tard avec le directeur en personne, où je pétais une pile.
Voilà, voilà, n'hésites pas à me dire si quelque chose ne va pas. Donc maintenant libre à toi de répondre, et de soit imposer la visite comme obligatoire, ou alors de lui proposer autre chose, bref, tu as le champ libre :D
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Veux-tu devenir ma fausse amie? (PV Anou ♥)
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