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 Essucez moi Mademoiselle, 'pouvez m'aider ? [PV Carry]

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MessageSujet: Re: Essucez moi Mademoiselle, 'pouvez m'aider ? [PV Carry]   Essucez moi Mademoiselle, 'pouvez m'aider ? [PV Carry] EmptyDim 14 Sep 2014 - 14:06

Je n'ai envie de voir personne. Vraiment personne. Qui quoi que ce soit. Pas d'animaux, pas de lumières, rien. Rien du tout. Je veux juste rester seule et décuver un peu, parce que ma tête va exploser. J'ai un mal de crâne énorme, indescriptible. Comme si mon cerveau tambourinait à l'intérieur de ma tête, comme s'il voulait en sortir. J'ai envie d'arrêter de réfléchir, d'arrêter de penser. J'ai envie que tout s'arrête. J'ai envie de mourir parfois. Je n'ai plus envie de vivre, de voir ce que mon petit frère ne peut pas voir, de faire ce que mon frère ne peut pas faire. Je m'en veux. Je me sens coupable. J'aimerais être à sa place. Je ne veux plus qu'on me voie, qu'on me regarde, qu'on l'analyse. Les gens me prennent en pitié... Connards ... Ils ne sont rien de plus que des trous du cul, ce sont des adultes. Les adultes sont tous ses mêmes. Ils sont tous pareils. Tous en train de vouloir le rassurer. Tous en train de tenter de m'aider. Mais non ... Non, je n'ai pas besoin d'aide. Jamais. Je m'en fou, de leur aide, de leur soutien, je n'ai pas besoin d'eux. Personne n'était là pour moi avant, personne n'est là pour moi maintenant, et personne ne sera la pour moi plus tard. Je ne suis pas stupide, je ne suis pas dupe, je suis juste moi, juste seule. Et ce n'est pas plus mal ... Je préfère encore largement cela. La solitude, y'a que ça de vrai .. Enfin, c'est ce que je me dis maintenant ... J'en sais rien ... J'arrive plus à savoir. Mes idées sont floues. Rien n'est clair. C'est le bordel, le souk', le n'importe quoi. Je ne fais que boire ... Tout l'temps. Je bois, je fume, je dors, je bois, je fume, je dors. Quand je ne sors pas pour me ravitailler, mes journées suivent le même schéma. Je suis devenue un déchet. Comme tous ceux que j'ai pu croiser avant, comme celle que j'ai été avant ... Avant de me reprendre, avant de m'arrêter. Mais là, je n'y parviens plus. C'est trop dur. Je n'ai pas de volonté, pas d'envie. Je me laisse aller, parce que je n'ai plus de forces pour me reprendre. Je n'ai pas envie de me fatiguer. C'est tout.

C'est le noir total. La fenêtre est fermée, les rideaux aussi. Je n'ai même pas pensé à allumer la lumière. Je ne peux pas. Ça me fait trop mal. La moindre source d'éclairage me détruit les yeux. Me les brûle, me les font fondre. Je souffre. Je suis tellement habituée à l'obscurité que mettre le nez dehors est une épreuve, une difficulté, alors je reste dans ma chambre. À longueur de temps. Ça fait quoi ... Deux jours entiers que je ne suis pas allé en cours. Deux jours entier que je n'ai pas bipé Louis. Deux jours entiers que je me mets minable en solo. Je fais pitié. J'suis là, recroquevillée sur mon lit dans le noir. C'est toujours la même chose. Toujours la même position, tout l'temps. Quelle heure est-il ? J'en ai aucune idée. Mon téléphone est à l'opposer et la luminosité des écriteaux rouges du réveil me sont trop difficile à regarder. Je sais juste qu'il ne fait pas encore totalement jour ... Peut-être est-il ... Cinq heures ou six. Je ne dors plus. Ou plus vraiment. Je somnole et me réveille brusquement parce que j'ai soif. Boire de l'alcool à longueur de temps m'a rendu assoiffé constamment. J'ai la gorge sèche, et même si je sais que je devrai privilégie l'eau, la bouteille au fond de mon tiroir me hurle de la boire elle. Un couple. L'alcool et moi, c'est exactement ça. Un couple démoniaque, un couple mauvais pour moi, mais tellement paisible quand on y est. Elle est la, à côté de moi, en équilibre sur mes draps défaits. J'ai chaud. Terriblement chaud. Je transpire. Et j'ai soif. Encore. Pourtant, quand je porte la bouteille à ma bouche, je comprends sans le voir qu'il ne m'en reste plus beaucoup. Six ou sept gorgées tout au plus. Ça m'emmerde... Ça m'emmerde parce que je vais devoir sortir, pour m'en acheter. Ça recommence. Comme ce jour où j'ai fini dans ce bar en compagnie de cet abruti qu'est Louis ... Toujours la même histoire, le même schéma. Je vais finir par sortir et aller chercher de quoi me dégommer l'estomac. Beh ouais, il ne faut pas croire mais ça en prend un coup, les organes ... Oh, et puis au pire, maintenant, c'est pas comme si ça m'inquiétait. J'vais pas faire semblant de me soucier de moi.

Le soleil m'agresse. J'ai l'impression qu'il veut me brûler, dissoudre chaque partie de mon corps, chaque cellule qui me constitue. J'ai l'impression d'être dans un four allumé. Ça me gonfle. Mais j'ai pas le choix. La supérette m'appelle. L'envie de boire m'appelle. L'envie de me laisser aller m'appelle. C'est juste insupportable comme sensation, mais tant pis.
Des lunettes de soleil couvrent mes yeux. Des Ray Ban, mes préférées. Mes cheveux descendent sur mes épaules en un amas décoiffé. J'en avais tellement rien à battre que je n'ai même pas pris la peine d'attraper une brosse. Clocharde du jour, bonjour ... Je crains. Les gens me regardent ? Tant pis, ça m'est égal. Je m'en fous. Si ça leur fait plaisir de s'apitoyer sur mon sort à moi, tant mieux pour eux. Moi, j'en ai strictement rien à battre. Je me contente de marcher en direction de la plage. Y'a un supermarché sur le bord de mer qui vend des bouteilles pas trop chères. Pas que je sois pauvre, au contraire ... Mais bon, dépenser du pognon comme une malade pour dire "moi, j'ai de l'argent" ça ne m'intéresse pas.
Je circule au milieu des gens en essayant de ne pas en tamponner un. J'ne veux pas de problème. Ça me cague. Les embrouilles, à une période, j'aimais bien, mais maintenant, j'ai même plus la foi. Je regarde plus le sol que devant moi sachant pertinemment que ce n'est pas la meilleure solution, je le fais. Pas grave. J'avance, jusqu'à ce que je me retrouve dans un endroit moins fréquenté. Je peux respirer un peu. C'est bon. J'inspire à pleins poumons. Ça fait du bien, mais ça me brûle. Ma gorge me brûle. J'ai soif. D'ailleurs, ça me fait penser que je devrai déjà être arrivée alors je m'arrête en plein milieu d'une rue. J'ai sûrement dû me perdre dans mes pensées. Ouais, sûrement. Je lève la tête, regarde autour de moi. Ouais ... J'ai loupé un croisement auquel j'aurai dû tourner. Abrutie.
Ce n'est pas bien grave. J'ai qu'à faire demi-tour et marcher encore un peu. Ça devrait aller vite. Ça devrait. Si ce gars ne venait pas vers moi. Mais il vient. Il s'approche, il me regarde. Je prie pour qu'il me contourne, passe son chemin et s'éloigne, mais non. Il approche encore et se stoppe net devant moi. Un sourire étire ses lèvres et la, je me dis : putain.

"Bonjour mademoiselle, excusez moi, vous pouvez m'aider s'il vous plaît ? Je reviens de voyage et je viens d'arriver à Miami. Je ne connais pas du tout la ville et je cherche des boutiques pour homme, j'ai besoin de vêtement en fait. Vous savez où je peux trouver ça ?"

J'ai l'impression qu'il crie ! Il ne peut pas parler moins fort, non ? Sa voix résonne comme un écho dans ma tête. C'est douloureux. Ma migraine revient. Ça fait mal. Ça donne envie de frapper contre quelque chose. Ça me donne envie de m'exploser le crâne contre un mur. Ça me donne envie de me compresser la cervelle. Mais je me contente de serrer les mâchoires. Je me contente de serrer fort comme si je mordais dans un drap, ou du carton pour atténuer la douleur. D'habitude, ça marche, mais là, rien n'y fait. Je l'écoute parler et porte une main à ma tempe pour appuyer dessus pendant qu'il déblatère tout un tas de trucs. Il parle de voyage, je crois. Il dit chercher des magasins, ou quelque chose comme ça. Il me demande de l'aide. Il me vouvoie. Il me vouvoie ?! Ça me choque. Non, ça me surprend. Ça m'interpelle alors je le regarde plus fixement aux travers de mes lunettes. Il a mon âge ou est un peu plus âgé. Mignon, et poli. Trop poli ... L'emploi du vous me fait me dire que je dois avoir une allure tellement pitoyable que je dois faire deux fois mon âge ... Peut-être me prend-il pour une dame. Une adulte. Une femme. C'est amusant, mais je n'ai pas la force ou le courage de ricaner. Je continuer de forcer sur mes dents tout en croisant les bras sur ma poitrine. Pourquoi il a fallu que ça tombe sur moi ...

"Tu ... Tu pourrais parler moins fort .. Je ne suis pas sourde ... Et pas vieille non plus donc ton "vous" poli là, tu t'le garde ce s'ra cool ... Maintenant si tu pouvais répéter ta question, ou ce que tu viens juste de dire, ça aussi, ce serait sympa parce que je n'ai pas tout compris ..."

Ça craint. Déjà, je ne prends même pas la peine d'être polie ou sympathique. Alors que d'ordinaire, ce n'est pas mon truc, là, ça l'est encore moins. Je ne suis pas d'humeur, je n'ai pas le temps et surtout, je m'en contre fou. J'écoute ce qu'il se met a dire, ce qu'il répète et là, mes neurones dégradés percutent. Il cherche de quoi se fringuer. Ah ... D'accord. Je le regarde mieux, je le reluque de la tête aux pieds. À bien y regarder... C'est vrai qu'il a peut-être besoin de quoi se mettre sur le dos parce que n'importe qui dirait que c'est un cas, celui-là. 'fin... Moi je critique, je décris mais je ne suis pas mieux quoi que je me suis un peu arranger depuis que je connais Héra! J'essaie de faire des efforts mais dans l'état dans lequel je suis aujourd'hui, j'avoue ne pas avoir trop fait attention... Ouais, j'ai donc rien à dire. J'suis d'accord...

" Des.. Des magasins pour hommes ? Ouais bien sur c'est.. Euh.. Attends deux secondes... "

Merde. Merde. Et encore merde. Je ne m'en souviens plus. Je regarde autour de moi, je cherche un repère, de quoi me raccrocher, de quoi m'indiquer où je me trouve, mais rien. Ça ne vient pas et je me sens conne. Ça se voit, j'suis cramée. J'ai honte ... J'vis ici depuis un bon moment déjà et pourtant, j'ai un trou. Un gros, très gros trou de mémoire. C'est fou ça ! Il y a à peine quelques minutes, je savais ! Deux solutions : soit c'est l'alcool qui fait ça, soit c'est cet inconnu. Bon ... Je préfère largement me dire que c'est l'alcool .. Et j'opte aussi pour le "faire semblant que tout va bien". C'est un peu tard, surement que c'est foutu et qu'il doit me trouver bizarre mais bon, au puri, au point où j'en suis, j'm'en tape ...

"Tu sais quoi, je vais t'accompagner, c'est sur mon chemin ..."

Gagner du temps, voilà la bonne idée ! Ça va le faire ... J'ai qu'à marcher un peu et forcément que ça me reviendra. En tout cas y a intérêt parce me fier à mon instinct, c'est le pire que je puisse faire et pourtant, je le fais. Je me tourne dos à lui et commence à marcher vers je ne sais trop où et lui fait signe de me suivre avec la main. Avec un peu de chance, je retrouverai vraiment, le chemin ...


HRP: J'espère que ça t'ira ! ♥♥
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MessageSujet: Essucez moi Mademoiselle, 'pouvez m'aider ? [PV Carry]   Essucez moi Mademoiselle, 'pouvez m'aider ? [PV Carry] EmptyVen 12 Sep 2014 - 12:58

Essucez moi Mademoiselle, 'pouvez m'aider ? [PV Carry] Tumblr_m8o1adex2R1ruf2qp

Tenue de Maël

Je sors de ma chambre, frais et tout propre. Ma douche est faite. Je circule dans le grand manoir des Young où je passe ma vie à me perdre. Sérieux c'est pas une baraque ça c'est un château ! Je cherche désespérément la cuisine et à un détour de couloir, le saint Graal. Les escaliers !! Je descends alors tranquillement en direction de la pièce que je convoite, faut dire que j'ai la dalle. Il est à peu près midi et demie, j'avais fait ma petite vie ce matin. Réveil, abdos et pompes pour me mettre en forme, douche, je m'étais habillé, enfin habillé, dans ce semblant de T-shirt blanc et ce jean. Mes vieilles Timberland usées aux pieds, il fallait vraiment que je fasse quelque chose. Oui c'est décidé, je dois y remédier, enfin plus tard, la je vidais mon sac de voyage et je faisais la liste de ce don j'allais avoir besoin pour aller à l'école. Oui je reprenais ma vie d'étudiant mais j'avais pas beaucoup d'affaires, donc je devais remédier au problème et le plus urgent était l'acquisition d'un ordinateur. Hors de question que j'utilise un stylo et que je gratte comme un malade, la flemme... Autant j'avais ce sens de la débrouillardise et je ne rechignais jamais à la tâche quand j'étais en voyage ou autre, autant par moment, je suis une feignasse au summum de son art. Reprendre les cours étaient déjà une chose, mais j'allais pas non plus écrire faut pas rêver, surtout quand on connaît les cours de Staps ... Arrivée à la cuisine je sentais l'odeur des pancakes et des crêpes toute fraîches du matin. Dwight était la, en train de manger naturellement, mais à avoir sa tête la soirée avait été dure.

"Ca va mec ? T'as l'air au bout de ta vie la. Dure soirée ?"

Il me regarde et la je vois son sourire s'afficher, je sens la vanne venir.

"Quand j'vois ta gueule de SDF ouais ça va mieux. T'es en embrouille avec le rasoir et le coiffeur ? Putain j'ai une montagne de sape et un dressing digne de ce nom. Sers toi vieux, ou alors va faire des emplettes. Tu traines pas avec moi dans tes guenilles de Quasimodo j'te préviens ! Question d'image."

"Ouais ouais lâche moi, j'vais y aller aujourd'hui j'ai besoin de trucs pour l'école en plus."

"Surtout d'une dégaine...."

Je lui faisais un doigt d'honneur sans gêne tout en me servant des pancakes. Je croquais dans l'un d'eux, c'était une tuerie !!"

"Purée c'est super bon !! Qui a fait ça ? Et t'as l'air de rien foutre la, viens avec moi je connais pas encore la ville."

"C'est ma mère qui a fait ça, logique que ça soit bon.. Mais profites c'est pas tous les jours que ça arrive. En tout cas je peux pas venir avec toi désolé, la flemme, Leahna m'a fatigué hier soir, dure soirée comme t'as dit, dans tous les sens du terme. Prends ma voiture pour aller en ville si tu veux."

J'esquissais un sourire à sa remarque, quand on voulait on avait vraiment des discussions de connard sans respect.

"T'as pas une copine bonne à me présenter d'ailleurs ? Vu que Leah elle est prise ..."

Et la une autre voix se mêlait à la conversation. Le genre de voix que Dwight et moi on adorait autant qu'on craignait. C'était la mère de Dwight.

"C'est du propre les garçons ! C'est quoi cette manière de parler sous mon toit ? Faites attention à votre langage. Maël tu tombes bien. J'ai un petit cadeau pour toi au magasin, passe le chercher. Vois ça comme un cadeau pour ton retour parmi nous. C'est un complet, tu as juste à aller le chercher."

"Oh merci beaucoup Madame Young, fallait pas, j'allais justement me chercher des vêtements aujourd'hui et je comptais en prendre un. Je sais pas quoi dire."

"Alors tais toi et va juste le chercher mon garçon, je suis sure que tu auras plus d'allure. Je sais que les voyages forgent la jeunesse mais la tu te laisse aller !"

Et Dwight explosa de rire.

"Même ma mère te taille ah ah ah ah."

La joie et la bonne humeur régnant dans cette maison me réchauffait le coeur. Ma famille me manquait dans le fond, j'enviais la bonne entente des Young. Suite à mon repas je sortais, carte de crédit en poche, j'avais besoin de rien d'autres après tout. Je ne pouvais pas prendre la voiture de Dwight immédiatement, je n'avais pas encore mon permis de conduire en règle. Et oui, les joies des immigrés. Enfin je marchais tranquillement, c'était pas plus mal, je me sentais doublement libre et je pouvais faire le point sur ma courte existence. Celle-ci avait été ponctué de voyage et de rencontre, une d'entre elle me marque toujours plus que les autres. Il me tardait de la rencontrer et faire un peu plus sa connaissance. Laissant le soleil de Miami caresser ma peau dorée et ma barbe de plusieurs jours je me dirigeais vers ce qui semblait être le centre ville à en croire les panneaux. Dwight m'avait conseillé plusieurs boutiques, mais il fallait maintenant que je trouve où c'était.. Je déambulais dans le centre ville, les mains dans les poches, j'observais les gens du coin. Ils étaient tous propres sur eux, bien habillés, bien coiffés, tout mon contraire en somme. Il est clair que la j'ai pas la gueule du millionnaire. Je m'en fous un peu d'ordinaire mais j'avoue que la j'ai envie de prendre un peu soin de moi, ne serait-ce qu'un peu et par correction envers les Young. Je sais qu'ils tiennent beaucoup à leur image, puis ça me fera pas de mal de m'habiller un peu mieux que ça. Baroudeur ne veut pas dire clochard. Je me plantais alors en plein milieux de l'allée, mes yeux cherchant des boutiques mais toujours rien à l'appel. Mon regard se posa alors sur une brunette, pas très grande en taille, enfin par rapport à moi elles sont généralement toutes petites. Elle était bien faite, naturelle mais sexy, jeune. Elle devait avoir pas loin de mon âge, peut être le même. Je m'approche alors d'elle puis je prends la parole d'une voix calme, un grand sourire aux lèvres.

"Bonjour mademoiselle, excusez moi, vous pouvez m'aider s'il vous plaît ?"

Dégaine de clochard ne veut pas dire que je ne suis pas bien élevé. Pourquoi je la vouvoie ? Parce que ma mère m'a toujours appris à faire ainsi, simple question d'éducation.

"Je reviens de voyage et je viens d'arriver à Miami. Je ne connais pas du tout la ville et je cherche des boutiques pour homme, j'ai besoin de vêtement en fait. Vous savez où je peux trouver ça ?"

Ma bonne humeur transposait sur mon visage. Je l'observais de la tête aux pieds sans la reluquer comme un porc. Elle était effectivement aussi canon que ce que j'avais aperçu. En même temps je choisis bien mes cibles, autant demander ça à une jolie fille qu'à un gros thon. Puis, ça fait du bien aux yeux.
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