Mentions • Samuel, Ugo, Gautier. Interaction active • Eric.
Chalet numéro 4 ~ les verts.
Enfin, la délivrance ! Le voyage en bus avait été une vraie plaie, tant par sa durée que par le boucan que certains – sans vouloir citer le démon Samuel – avaient cru bon de faire 5 heures durant. Bae était heureux de pouvoir enfin sortir de là, vraiment. Il sauta au bas du bus et fit cercle, avec les autres, autour des professeurs qui devaient expliquer le déroulement de ces 4 jours. Il écoutait tranquillement le discours de Gautier lorsqu'il sentit quelque chose lui piquer le bras. Sa main s'abattit sur sa peau, mais trop tard : un moustique l'avait piqué. L'asiatique se désintéressa des profs et tenta d'observer les lieux, à la faible lueur des lampions qui les éclairaient. C'était... vide. Quelques chalets, et pas grand chose de plus. Un vrai trou paumé, à priori. Ce qui devait expliquer la présence de petites bestioles pas très agréables. Il faudrait vérifier le lendemain matin, mais l'endroit paraissait calme au possible. Bae se reconnecta au discours de Gautier au moment où celui-ci expliquait que tout le monde aurait un bracelet de couleur, qui servirait de clé pour le chalet et de signe de reconnaissance entre colocataires. Il en reçut un de couleur verte... et la première chose qu'il fit fut de se tourner vers son cousin pour essayer de voir de quelle couleur était son bracelet à lui. Pas question de dormir avec ce troll puant, plutôt crever. Heureusement pour le jeune homme, Samuel n'avait pas hérité de la même couleur que lui.
« Je demanderai à ce qu’un de chaque vienne récupérer la clé et vous pourrez aller poser vos bagages, suite à quoi nous pourrons aller manger, et enfin dormir ».
Bae attendit qu'un autre vert se dirige vers Gautier... ce que quelqu'un finit par faire, et il suivit ensuite cette personne vers le chalet numéro 4, son sac à dos jeté sur son épaule. Il repéra un type qu'il connaissait bien, et qu'il appréciait beaucoup. Chose rare ! Il s'agissait d'Eric, duquel il avait fait la connaissance très brièvement à New-York et qu'il avait recroisé à Miami dans la salle de colle. Les deux garçons s'entendaient bien, surtout lorsqu'il s'agissait de s'acharner sur un type qu'ils ne supportaient aucun des deux. Bae parce que le type en question s'était foutu de sa petite taille, et Eric parce que c'était un connard de bourge prétentieux. Avoir un ennemi commun, cela rapproche. Il aborda son camarade, un léger sourire aux lèvres, alors qu'ils pénétraient dans le chalet.
« Je suis content de voir qu'on partage le même chalet ! Au moins une personne que je n'aurai pas envie de tuer ce soir » lui dit-il, en jetant un coup de menton vers le Pi Sigma qui les précédait.
Ce dernier avait tout du beau gosse de service que tout le monde adore alors qu'il n'a absolument aucun mérite et que son seul atout est sa belle gueule. Bae n'aimait pas ce genre de type... et comme il jugeait très – trop – rapidement les gens, le plus souvent, il en conclut qu'il ne s'entendrait sans doute pas avec le Pi Sigma, qui devait sans aucun doute possible être un prétentieux fini. Ou l'art de coller des étiquettes aux gens en fonction de leur apparence, leçon numéro un. Le brun ne faisait pas cela à tous les coups, lorsqu'il s'agissait de ses relations avec les gens qui l'entouraient, mais il arrivait que certaines personnes l'énervent pour un détail en particulier... et il était alors très difficile de le faire changer d'avis sur ces personnes, qui n'avaient pourtant rien fait de spécial à Bae pour se voir ainsi catégorisés.
Une fois dans le chalet, le nippon se dirigea avec les autres dans les dortoirs. Chacun devait choisir sa place, et Bae se précipita vers un des lits en hauteur. Il n'y avait pas beaucoup de place entre le matelas et le plafond, mais cela ne dérangeait pas le jeune homme qui n'était pas particulièrement claustrophobe. Une fois tous les lits attribués, les élèves sortirent tous pour aller manger. Bae mourait de faim, cela tombait bien ! Il espérait simplement qu'il n'y avait pas de viande au menu, car il n'en mangeait pas. Le repas se déroula plus ou moins tranquillement, et tout le monde retourna ensuite dans son chalet pour aller se coucher. Ou pas.
Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts Mer 16 Avr 2014 - 11:09
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Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts Jeu 17 Avr 2014 - 5:27
Je regarde mon portable toutes les 5 minutes, je balance mes jambes, Luke était sympa, mais je commençais à arriver au bout de ma patience. Malgré l'herbe, malgré la vodka, malgré l'oxy. Mon corps était lamentable en cet instant, un mélange de malaise, de surdose et d'ennui profond. Et c'était peut-être moi, mais j'avais cette désagréable sensation d'avoir été entourée de couple dans ce putain de bus. Matt avec Grace, Aiden avec Arizona, Dwight avec Leahna. Sérieux, ils me faisaient chier, rien qu'à les regarder. Je n'avais même plus un seul ongle à ronger quand enfin on arrivait à destination. Plus tôt, des distributions de bracelets, qui m'avait honnêtement très déçue. Aucun de mes amis autour de moi dans le bus, n'avait le même que moi. Ce qui voulait dire, que je n'aurais pas la chance de partager des soirées à la con avec eux. Hoffman il était sympa, mais il me courrait avec son air coincé et sa pseudo justice.
Les portes du bus s'ouvrent, et comme cette putain d'autruche dans les cartoons, je dévale le petit escalier pour en sortir. J'attrape mon sac, le balance sur mon dos et je m'en vais trouvé le prof pour chopper la clé. Sans un regard pour mes potes, je file dans mon chalet, fallait que je prenne l'air et surtout que je m'installe dans un lit pendant 5 minutes, la terre tournait trop et je commençais sérieusement à ressembler à un fantôme, vu la couleur de mon teint. Je suais, j'étais pas bien. Le mélange dans le bus, n'avait pas été malin pour ma part. Et pas question d'aller vomir devant les autres au risque de me ridiculiser. Je passe devant un asiatique, pas plus grand que moi. Je lui fais un sourire furtif avant d'ouvrir la porte et la laisser grand ouverte pour les autres. Je balance mon sac sur le lit du bas, l'asiat me précède et s'installe sur celui du haut. Je m'effondre sur le lit dans un râle inhumain. Je vais mourriiiiiiiiiiiiiiir, pensais-je. J'attendais que les nausées et le tournis passe. J'avais chaud et froid en même temps, je respirais mal, j'allais accoucher ou quoi. Je ne fais pas attention au nain dans la chambre, je me relaxe juste 5 minutes, face contre l'oreiller, étouffant mes complaintes gémissantes.
J'entends du monde arrivé, je me force à me relever, mes suer s'étant calmé. Je me ramène lentement dans le salon avant de voir Eric. AMEN quelqu'un d'intéressant. Il se rapproche, j'essaye d'avoir un visage acceuillant malgré mes nausées qui me donnait l'air d'un zombie mal réveillé. « Et ben c'est comme au bon vieux temps hein, bon un peu moins sauvage que le camping je l'avoue, mais ça pourrait être pire. »
Je pousse un gloussement de l'au delà, dieu que mon corps ne m'appartenait plus... Je me gifle mentalement et essaye de retrouver l'usage de ma langue et de mes cordes vocales. "Je suis pas sur que si on fait un feu de camps au milieu du salon, ils seront heureux..." Dans la salle, un mec me faisant penser à Orlando, une hippie que je ne connais que pas le conseil des chefs de confrérie, le nain sur patte de tout à l'heure, et une fausse rousse complètement inconnue au bataillon. Je me frotte les yeux, ma tête se remets à tourner. "Oh putain, je vais me recoucher, réveillez moi quand c'est l'heure de bouffer !"
Je tape amicalement l'épaule d'Eric et je retourne dans la chambre en m'effondrant sur le lit, faisant grincer les jointures dans ma chute.
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Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts Ven 18 Avr 2014 - 22:09
Cela fait maintenant un jour que vous êtes tous aux Everglades. La journée a été plus ou moins longue, vous avez pu profiter d'un cours avec Monsieur Hoffmann en extérieur, en apprendre un peu plus sur les Everglades, et passer une après-midi parfaite en compagnie de vos amis à faire des activités extérieures. Pas à se plaindre jusque là, les nuits sont fraiches, pas un bruit. Mais ce deuxième jour a été gris, de gros nuages épais sont présents au dessus du camping. Les cours se sont déroulés en intérieur et vous avez été confinés dans les salles, bars et chalets pour l'après-midi à cause de grands seaux d'eau qui se déversaient sur les Everglades. Le temps aura gâché votre deuxième journée, et c'est donc exténués que vous rentrez tous à votre chalet respectif et que vous vous couchez, espérant que le lendemain soit plus clément.
Mais alors que vous êtes bercés par le vent contre la vitre, la pluie qui coule sur le toit, vous entendez des bruits sourds, qui vous réveillent en sursaut. Vous avez du dormir une heure ou deux à tout casser, mais vous n'avez pas pu voir ce qui se passait alors dehors. Il est connu que pendant la période pluviale, la région dans laquelle vous vous situez, connaisse des inondations, et c'est ce qu'il se passe actuellement.
Un orage fracassant, coupure d'électricité, et hors de question de sortir dehors. L'eau a augmenté, et c'est une piscine dehors, vous êtes coincés dans le noir, dans l'incapacité de vous rendormir avec la force des éléments. Ce qu'il risque de se passer, vous l'ignorez, mais avec le temps, le vent qui souffle, la pluie qui s'abat sans cesse, et le niveau de l'eau qui monte, vous imaginez le pire.
HRP : Bonsoir, ceci est notre surprise /pan. On voulait mettre un peu de piment dans le voyage, vous voilà donc confronté à une tempête, merveilleux n'est-ce pas? Alors comment ça se déroule, vous expliquer simplement comment votre perso réagit à ça, sachant qu'il ne peut ni sortir du chalet, ni rien faire. En clair vous êtes piégés dans le noir, alors que les éléments font la guerre dehors.
Pour ceux qui n'avaient pas encore répondus au chalet, vous pouvez très bien faire votre rp en deux parties, avec un flashback pour expliquer l'arrivée si vous voulez, puis écrire la suite sur l'évènement surprise. Enjoy.
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Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts Sam 19 Avr 2014 - 19:05
Chalet numéro 4 ~ les verts.
La réflexion de Bae arracha un sourire à son ami Eric, qui approuva en lançant à son tour un regard au beau gosse de service.
« De toute façon il peut toujours essayer de nous chercher des poux, il aura a faire à nous, je pense qu'il va rester calme pendant ce séjour » ajouta le Sigma Mu, ce qui fit hocher la tête au coréen tandis qu'Eric laissait échapper un rire amusé.
Les deux adolescents étaient déjà en train de s'imaginer casser la gueule du Pi Sigma, persuadés qu'arriverait forcément un moment où le grand blond viendrait faire de ses airs... alors qu'il n'avait encore rien dit ! Paranos, ou simplement bagarreurs dans l'âme ? Toujours est-il que leur cible était toute désignée, dans ce chalet comportant une seule « menace » véritable. Ce n'était pas une fille enceinte ou les deux autres discrètes qui allaient faire chier, c'était quasiment certain. Quant à celle qui avait pris les clés, c'était une camarade d'Eric. Elle lui tapota l'épaule avant d'aller s'écrouler sur son lit, en demandant qu'on la prévienne quand ce serait l'heure de manger.
Une nuit passa, et une journée entière... durant laquelle le ciel commença à se couvrir. Bae passa une bonne partie de son après-midi à traîner, pas vraiment intéressé par la nature environnante. Il avait eu son compte lors du cours avec Gautier, le premier matin. Il s'ennuya rapidement et décida donc d'aller s'entraîner un peu : footing. L'air s'alourdissait, il faisait de plus en plus moite et irrespirable. L'asiatique revint fatigué au chalet, après le dîner. La première nuit n'avait pas été excellente, d'autant qu'il avait le sommeil très léger et que le moindre bruit le réveillait. Lila, dans le genre, n'était pas mal pour faire un boucan d'enfer. Il enfila le short noir qui lui servait de pyjama et grimpa sur son lit, où il s'écroula en soupirant. Ses yeux se fermèrent, mais son attention resta braquée sur le bruit incessant de l'eau ruisselant sur le toit, et sur celui du vent qui faisait remuer les volets. A 23 heures, il ne dormait toujours pas. A chaque fois qu'il avait l'impression de sombrer, un bruit quelconque le faisait sursauter. Impatient et sur les nerfs, il finit par quitter son lit, bercé par le doux ronflement de quelqu'un dans la chambre. Pieds nus, le jeune homme se dirigea vers le mini-frigo du chalet. Il l'ouvrit et fut baigné d'une lumière blanchâtre qui lui permit de repérer le contenu du meuble... jusqu'à ce qu'un énorme coup de tonnerre éclate, manquant le faire sursauter.
« Temps de merde » marmonna-t-il entre ses dents, en reportant son attention sur le frigo.
Comme à son habitude, Bae resta indécis un long moment. Il ne savait pas ce dont il avait envie, à une heure pareille. Il ne fallait pas quelque chose de trop lourd, rien qui ne l’excitât encore plus – histoire d'arriver à dormir quand même un peu – et sûrement pas quelque chose d'alcoolisé, parce qu'il tenait très mal l'alcool... Posté devant la porte ouverte du frigo... il réfléchissait. Nouveau coup de tonnerre, la lumière du frigo se coupa. Surpris, le nippon songea qu'il l'avait laissée trop longtemps ouverte. Ainsi, il la ferma puis la rouvrit. Rien.
« Putain, fait chier ».
Bae fit volte-face et essaya de se repérer, dans le noir. Ses yeux s'étaient habitués à la lueur qui émanait précédemment du frigo, et il n'y voyait plus rien du tout. Il se cogna le pied sur un meuble et jura, sans pouvoir s'empêcher de se mettre à sautiller sur place... comme si cela allait atténuer la douleur. Le jeune homme fit quelques pas en dansant d'un pied sur l'autre, et passa près de la porte d'entrée... où une immense flaque d'eau l'attendait. Ses pieds nus glissèrent dans l'eau, et le brun se retrouva le cul par terre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
« Bordel de... MERDE » s'énerva-t-il, trempé.
Ses nerfs étaient déjà à vifs à cause du manque de sommeil... à présent, il n'avait plus qu'une envie : démonter la gueule du premier connard qui viendrait le contredire. Tant bien que mal, il se redressa. Ses yeux commençaient à s'habituer à l'obscurité. Bae repéra ainsi la taille de la flaque d'eau.
« C'est une BLAGUE ! »
Les fesses et le dos trempés, le coréen se dirigea vers les chambres. Un coup de tonnerre, très adapté à son humeur, l'accompagna lorsqu'il poussa la porte.
« Hey, réveillez-vous. On est inondés et y'a plus de courant ».
Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts Sam 19 Avr 2014 - 21:20
Au moment de l'arrivé.
L'arrivée aux Everglades c'était passé sans trop de soucis, mis a part l'épouvantable trajet du aux habituelle personne qui ne respectait absolument rien. Et dire que c'était les Pi Sigma qui était mal vu. Ugo n'en revenait pas vraiment. Enfin bon l'ignorance était le meilleur des mépris donc il valait mieux ne pas faire attention a tout ce troupeau. Heureusement que la plupart des gens ce comportait plutôt bien. A peine arrivé et descendu du bus que tout semblait avoir changé, un décors semi somptueux et semi inanimé entourait tout le domaine. C'était comme si une prison c'était glissé autour d'eux, mais une prison bel et bien naturelle. Plusieurs chalets étaient disséminés aux 4 coins de l'endroit. L'humidité était présente et faisait son office. A peine quelques minutes après la descente du bus, une sorte de répartition par couleur allait être mise en place. Et les chalets allaient bien entendu être attribués par couleur. Vert ? Une bonne journée pour un voyage aux Everglades, malheureusement les gens qui peuplaient cette couleur étaient a première vu soit des abrutis finis soient des gens qui cherchaient ni plus ni moins que les ennuis. Et au pire des cas les deux caractéristiques était sur la même personne. Les présentations étaient plus ou moins faite par des regards assez assassin. Surtout deux d'entre eux, un Sigma et un Lambda commençaient déjà a ce la jouer provocateur. Ils croyaient impressionner quelqun comme ca ? Surement pas Ugo qui fit a peine attention a leurs regards. L'autre moitié du groupe vert semblait plutôt agréable enfin en partit. Mais il ne fallait pas jugé trop vite. Il fallait juste observé. A peine arrivé dans le chalet Ugo prit un lit au bout d'une pièce vers un des murs. Il déposa son sac contre ce dernier et s’allongea de tout son poids sur le lit, écoutant les discutions et observant les gens. Vu l'humidité une douche aurait été parfaite mais vu l'heure c'était surtout son estomac qu'il fallait renforcé.
Les jours suivant se passaient plus ou moins bien. Un cours en plein air pas des plus intéressants mais tout de même assez enrichissant suffit a maintenir Ugo éveillé. Le temps semblait assez capricieux tout de même pendant la fin de journée. Il semblait aussi que la température avait un peu baissé. Pendant cette saison il était vrai que souvent le temps changeait relativement vite, on ne pouvait rien prévoir mais avec un peu de chance tout irait pour le mieux.
Le second jours avait montré a quelle point les Everglades était soumis aux fort vents marins, les Everglades était une région pris au pièges entre deux immenses étendus d'eau, ce qui faisait que les tempêtes, cyclones, tornades et autres ouragan étaient plus ou moins fréquent. Un beau paysage des plus dangereux. L'après midi du même jours, une avalanche d'eau finit par abattre aux Everglades, toute la confiance d'Ugo était partit en fumée a ce moment la. Allongé sur son lit pendant une partie de l'après midi il pu voir l'eau tombé sans arrêt, et il pu également l'entendre. La nuit commençait peu a peu a tomber et l'eau elle continuait. La lune était invisible tellement les nuages était énormes. Ugo réussit a s'assoupir quelques temps jusqu’à un réveil fracassant, l'orage avait lui aussi décider de s'en mêler. En plus du Lambda.
« Hey, réveillez-vous. On est inondés et y'a plus de courant ».
C'était ce cher asiatique qui avait décider de péter son câble au milieu de la nuit. Ugo ce leva d'un bond, le regardant l'air de dire "Tu connais l'expression dormir" Il finit par ce lever la tête plus ou moins dans le cul.
"Sans déconner mec, c'est quoi ce bordel, tu t'es fait attaquer par une flaque d'eau ou quoi ? Va te changer au moins.
Ugo regarda par la fenêtre et vit plusieurs centimètres d'eau a l'extèrieur, c'était une véritable inondation.
"Oh bordel de merde, désoler pour la vanne. Réveillez vous sinon je vous tabasse."
Ugo ce précipita vers l'entrée du chalet, l'eau commençait a bien s'infiltré.
"Il nous faudrait calfeutrer tout ça. Il nous faut des serviettes ou un truc dans le genre. Personne a le numéro de quelqun des autres chalets pour savoir si tout va bien ?"
Personne n'avait été préparer a ça apparemment. Le cauchemar ne faisait que commencer, et leurs nuit aussi.
Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts Dim 20 Avr 2014 - 14:54
Séjour au Everglades. Chalet vert.
Comment ça s'était passé déjà ? Ah oui, voilà. Allongé dans son lit, elle se remémora comment elle avait fini ici. Voyage forcé, voyage à chier. Ça faisait un bon moment qu'ils étaient tous dans le bus et que Carry n'avait toujours pas prononcé un mot. Ni bonjour, ni rien à personne même pas à Evan c'est pour dire si elle était de mauvaise humeur. En la voyant arriver, il avait compris qu'elle était dans un de ces jours où il valait mieux l'éviter alors il lui avait seulement fait un signe de tête de loin, auquel elle avait répondu de la main, vaguement. Pour ça , il était bien ce gars. Il était compréhensif et il avait pris le temps de bien la connaître sans jamais baisser les bras. Elle en arrivait même à s'en vouloir d'avoir des fois était désagréable voire méchante avec lui qui avait du être patient avec elle. De toute manette l'important était qu'elle l'aimait énormément et qu'il le savait même si elle ne prenait pas la peine de le lui dire. Le trajet était particulièrement long et ennuyeux. Elle s'était retrouvée assise à côté d'une blondasse qu'elle ne connaissait pas et qui n'arrêtait pas de gigoter pour pouvoir parler avec on ne savait qui. Pour la place , elle n'avait pas vraiment eu le choix, c'était l'inconvénient d'arriver dernière. Elle se souvenait être partie une vińtaine de minute après Mikah qui, lui aussi était convié à la sortie. En entrant dans le bus elle avait pu l'apercevoir lui , ainsi que Joy, Ty et deux, trois autres qu'elle connaissait vite fait. Ensuite pour ne pas être dérangée , elle avait enfiler son casque et mît la musique à fond. C'était un moyen poli de faire comprendre qu'il fallait lui foutre la paix sans qu'elle n'ait eu besoin d'être désagréable. C'était un truc bien connu ça, c'était un espèce de code universel. Aucun écouteur signifiait "Je suis libre à toutes discutions, parlons !", une seule des deux oreillettes voulait dire "Tu peux me parler si tu veux, je ferai semblant de m'intéressait, promis !", et enfin le casque couvrant les deux oreilles était tout simplement une manière de dire "Fous moi la paix, parle avec les autres ou démerde toi, tout seul!". Carry choisissait très, très souvent cette option. Et spécialement ce jour la. Sincerement, elle s'en carrait complet de ce que tel ou tel avais à raconter. Elle s'épargner un double ennui qui l'aurait sûrement achever. Selon ce qu'elle avait compris, ils allait aux Everglades dans le cadre d'un truc en chimie ou quelque chose dans le genre. En fait. Elle s'en tapait aussi. En y réfléchissant y avait pas grand chose qui l'intéressait à la demoiselle.
Elle se souvenait que la tête appuyée contre la vitre elle avait ouvert les yeux soudainement tandis que le verre avait cessé de vibrer. Visiblement il étaient arrivés et elle avait piqué un petit somme. Tant mieux, le trajet lui avait semblé moins long. Ses muscles qui étaient restés longtemps inertes s'étaient engourdis alors, dans le peu d'espace qu'elle avait elle s'étira. En regardant discrètement autour d'elle, elle remarqua que les gens s'activait et rassemblait les affaires qu'ils avaient emporté dans le bus, histoire de s'occuper. Pour vérifier et confirmer ce qu'elle pensait, elle jetât un coup d'œil dehors. Ouais, ca devait être bon. Ils y étaient! Les portes de l'autocar s'ouvrirent et malgré les instructions qui étaient de sortir calmement du véhicule, des abrutis trop pressé, se précipitèrent vers la sortie. Bien sur, tout le reste suivit, chacun descendait ou tentait de descendre. La jeune australienne, elle, préférait attendre patiemment que la meute ait vidé les lieux pour pouvoir s'en extraire à son tour, ce qui ne tarda pas. Tous y compris elle, récupèrent leurs sacs et attendirent les consignes. Comme elle s'en foutait elle avait continué à écouter la musique et se contentait d'observer. Profs et accompagnant attachaient aux poignets de tous les élèves des bracelets de couleur. Carry en obtint un vert. Elle l'observa rapidement et se concentra sur les autres à la recherche d'accessoires semblable au siens. Un bridé qu'elle ne connaissait pas, trois filles qu'elle n'avait jamais vu et un gars dont elle n'avait jamais entendu parler en portaient un. Et ... "Oh merde ...". Ça avait été peu de le dire. Le dernier à avoir le bracelet vert était un type qu'elle connaissait et avec qui elle était partie dur de très mauvaise bases. C'était quoi déjà son nom ... Ugo ! Il s'appelait Ugo et ils s'étaient tous deux rencontrés dans un bar alors que Evan avait été malade et n'avait pas pu accompagné la jeune fille. Ça n'avait pas pu plus mal tombé ... Le séjour promettait d'être électrique. Elle avait soupiré et avait tentait de se convaincre que si elle les ingénierait tout allait bien se passer. Beh, aussi étrange que cela avait pu paraître elle ne se croyait même pas elle même. Son groupe. Comme le satures d'ailleurs prit la direction de leur logement. Elle les avait suivi entraînait derrière eux. Aucun ne semblait l'avoir remarquée, tant mieux. Leur nids aux è Everglades était un chalet fait entièrement de bois plutôt sympa. Un truc bien montagnard quoi. Tous avaient choisi leur lit et avait vaquer à leur occupation, elle comme la nana au cheveux court était aller de coucher. Éviter le contact avec les autres était son principal objectif.
Le lendemain, sortie en plein air, cours sans intérêt qu'elle n'avait même pas pris la peine d'écouter , et elle avait pu , profiter du soleil. Qui aurait pensé que ce qui allait se produire allait pouvoir se faire après une journée pareil ... Et pourtant.
Après avoir fait le point sur ces deux jours déjà écoulé, elle s'était endormie. L'air de la ou ils étaient était particulièrement fatiguant. Elle était donc épuisée alors .. Elle pensait qu'elle allait passer une nuit bien tranquille. Elle avait tout faux. Pourtant c'était une nuit dans rêves ni cauchemars qui s'annonçait bien mais tout avait été foutu en l'air par un bruit fracassant et un "Hey , réveillez vous ! On est inondés et y a plus de courant !". L'expression plus de courant, la fit frissonner. Plus de courant rimait avec plus d'électricité qui signifiait plus de lumière, donc entièrement dans le noir. Et ça .. C'était ce qu'elle ne supportait pas ! Le noir, elle en avait peur. Mais impossible de le dire .. Sa réputation s'en verrait détruite. Tâtant son lit, elle passa la main sous son oreiller pour y prendre son téléphone et s'éclairait avec. Hésitante elle se leva et suivi une des voix masculines qui disait "Sans déconner mec, c'est quoi ce bordel, tu t'es fait attaquer par une flaque d'eau ou quoi ? Va te changer au moins.Oh bordel de merde, désoler pour la vanne. Réveillez vous sinon je vous tabasse.Il nous faudrait calfeutrer tout ça. Il nous faut des serviettes ou un truc dans le genre. Personne a le numéro de quelqu’un des autres chalets pour savoir si tout va bien ?". Tendant son bras, elle éclaira la chambre des garçons, gigota son téléphone et lança.
"C'est quoi ce foutoir là ? C'est une blague ? Non parce que là, c'est pas drôle, c'est lequel de vous qui s'amuse à faire ça ?!"
Elle était vraiment énervée et ça s'entendait, elle avait cet air froid et méchant. Elle était prête à bondir sur celui qui s'amusait à faire cette connerie et qui allait l'admettre mais quand elle vit qu'aucun ne réagit et qu'ils avaient un minimum tous l'air paniqué, elle comprit que ... ce n'était pas de la rigolade. S'avançant, elle sentit ses pieds s'humidifiaient. Elle fit un bond en arrière.
"Oh putain .. Dites moi que c'est pas vrai .. ! J'étais sur que tout n'allait pas se passer comme prévu ! J'voulais pas venir et j'aurai pas du putain ! J'ai le numéro d'Evan, moi, j'peux lui envoyer un texto pour savoir comment ça se passe pour eux ... On fait quoi en attendant ? Y'en a un qui a le numéro d'un prof ou d'un accompagnant, parce qu'on est vachement dans la merde ... "
Honnêtement, elle se sentait conne, elle avait peur et ça ne lui ressemblait pas, mais mourir noyer, c'est pas ce qui la branchait le plus. Fallait agir, et vite ! Ugo avait parlé de calfeutrage. Devait bien y avoir des serviettes dans ce foutu chalet !
"J'vais chercher dans la salle de bain, voir si y'a pas des trucs en éponges ou quoi ! Je reviens.
Elle s'apprêtait à partir quand un coup de tonnerre retentit. Elle fut tellement surprise qu'elle ne put retenir un cri, étrangement aigu et un sursaut. Reculant de deux pas vers les garçons, elle se retourna vers eux .. Le téléphone toujours en main, elle prépara son sms pour Evan, elle s’inquiétait pour lui. Cela fait, elle éclaira les adolescent et dit d'une voix aussi calme qu'elle le pouvait -et c'était difficile vu la peur qui s'emparait d'elle- :
"Y'en a un qui veut bien venir avec moi .. Les chalets dans le noir, c'est pas trop mon délire ..."
Elle demandait presque de l'aide et franchement, elle avait honte, mais tant pis .. Oh et puis au fond .. C'était l'idée du Pi Sigma les serviettes, alors autant que ce soit lui qui aille avec elle, et en plus, ça ne pouvait que l'emmerder, vu leur relation.
"Ugo, c'est ton idée, de calfeutrer, alors ramène toi. J'suis pas la bonne, j'y vais pas seule !"
Sa voix était autoritaire. C'est fou comment elle avait réussi à se rattraper et à faire passer sa peur en confiance ...
Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts Mer 23 Avr 2014 - 1:05
Invité Invité
Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts Ven 25 Avr 2014 - 16:24
Une fois arrive sur place, on nous avait distribué des bracelets et des prospectus sur l'endroit où l'on allait passer tout une semaine. J'allais ensuite dans le chalet que l'on m'avait attribué avec mon bracelet vert. Dedans, je retrouvais Bae avec qui j'avais discuté dans le bus et Lila que j'avais rencontrée aux réunions des chefs de confrérie. Le premier soir fut plutôt calme, on se présenta avant d'aller nous installer dans les chambres.
Le premier jour se passa également bien. Le deuxième jour, après le cours, je n'avais malheureusement pas pu sortir étant donné qu'il faisait mauvais. J'avais donc passé l'après-midi dans le chalet, installée sur un fauteuil du salon à lire. Le soir j'étais monté dans la chambre relativement tôt, donnant des nouvelles à Maddox, j'avais décidé de lui dire la vérité que j'étais sûr que j'étais enceinte de lui, donc je lui donnais régulièrement des nouvelles et j'avais tenté de le convaincre de ne pas revenir à Miami, mais sans succès.
J'avais fini par vraiment me coucher, mais pas pour longtemps puisque je fus réveillée en sursaut. Je ne compris pas vraiment ce qu'il se passait. Je ne compris vraiment que lorsqu'Eric entra dans la cambre pour venir chercher Lila, il expliqua qu'il y avait une inondation et qu'ils allaient essayer de calfeutrer les ouvertures. Si c'était vraiment inondé, il valait mieux que l'on garde notre calme. J'avais déjà vécu des tempêtes à Hawaï. Je décidais alors de me lever et enfilait un pantalon avant d'aller dans notre salle de bain. Je prenais des serviettes avant vers lui et Lila.
« On va avoir besoin de ça. »
Je passais ensuite à côté de lui et allait retrouver les autres. Je me dirigeais vers Bae, le seul que je connaissais à peu près et lui tendis une serviette, voyant qu'il était mouillé, il allait en avoir besoin aussi.
« Attrapes pas froid. »
Je m'agenouillais ensuite au niveau de la porte et mettais une serviette au bas de la porte.
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Sujet: Re: Chalet 04 - Les verts
Chalet 04 - Les verts
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