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 Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen}

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MessageSujet: Re: Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen}   Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen} EmptyVen 20 Juin 2014 - 10:26



Welcome to hell. You will get what you deserve...
Jun & Karen ♥


Karen montre très peu son vrai visage et parfois, elle utilise tellement de masque qu'on ne sait plus ce qui est vrai de ce qui est faux. La demoiselle affectionne particulièrement son air neutre, bien qu'elle ne le soit jamais. Son air froid est aussi l'un de ses favoris, mais au fond, tout au fond, ça ne lui correspond pas. Peu de gens, à commencer par elle, se rendent compte de qui elle est vraiment. Sans aller jusqu'à dire que c'est une petite fille perdue, elle est plus fragile qu'elle ne veut bien le laisser croire. Et Jun est exactement le genre de personne qu'il ne faut pas qu'elle croise pour préserver la brèche des attaques. Cependant, la colombe n'est quand même pas tout à fait blanche et en son nouveau colocataire, elle peut trouver beaucoup de points communs avec elle. Après un charmant petit commentaire de la part de la Norvégienne, Jun explique sa vision des choses. Elle préfère ne pas repartir dans une grande réponse, mettant fin à ce sujet de discussion, mais ce n'est pas pour autant qu'il lui sort de la tête et qu'elle n'y pense plus. Quand il lui dit qu'elle est belle quand elle est en colère, elle a comme une impression de déjà vu et constater que c'est Kevin qui lui a déjà dit la trouble un peu. Parce qu'au fond, c'est comme les comparer, les mettre sur un pied d'égalité, au moins juste pour ça. Tout ressemblance avec Kevin, son parfait Kevin irrite encore plus la jeune fille. Elle ne se gêne pas pour attaquer le Coréen, notamment sur son courage. A ce moment, elle ne croit pas qu'il puisse réellement lui faire du mal. Pour elle, c'est juste des paroles, un premier geste. Mais la plupart du temps, il ne suffit que d'un, aussi on peut avoir peur de ce qui ne peut rien nous faire de plus. Elle utilise une expression qu'il ne comprend pas, ou pas dans le sens où elle l'a utilisé et il veut lui prouver qu'il a bien les couilles qu'elle l'accuse de ne pas avoir. Elle ne scille pas, mais ce n'est pas l'envie qui lui manque. Par fierté, juste, elle ne peut pas ciller. Elle lui explique son erreur, sans aucune gentillesse, méprisante. Jun ne rétorque rien à part un "qui sait". C'est sans doute ce qui la pousse à croire qu'elle peut tranquillement rentrer dans sa chambre pour aller y foutre un peu la pagaille.

Elle veut montrer, dans un premier temps, une image de quelqu'un de gentil, qui va aider son nouveau colocataire à débarrasser ses affaires. Seulement, ils savent tous les deux que c'est faux, que c'est un leurre, parce qu'il ne peut en être autrement. Ils savent tous les deux, aussi bien l'un que l'autre, qu'il y aura quelque chose de beaucoup moins gentil qui va suivre. En effet, la valise, ainsi que toutes les affaires qui sont à l'intérieur, ne tardent pas à s'envoler sous le coup de Karen. Sauf que ça, c'est vraiment rien dans l'éventail de ce que Karen peut faire. Elle en dévoile un peu plus à Jun, de cet éventail, et lui crache dessus, histoire de bien lui faire comprendre à quel point elle le méprise. Et encore, elle n'aurait même pas dû, ça ne sert à rien de cracher sur un vulgaire animal. Animal qui lui dit que ce n'est pas beau pour une fille, ce qu'elle sait pertinemment. Sauf qu'elle n'est pas une fille comme les autres et que parfois, elle peut se révéler différente que ce qu'on aurait pu penser au départ. Elle lui répond que pour des personnes comme lui, ce n'est pas grave, ce n'est pas les jolies choses qu'elle a envie de montrer.

- Oh les gens de mon espèce, je vois. Et quelle espèce de gens moi être?

- De l'espèce de ceux qui pourrissent facilement à l'intérieur en gardant un extérieur très attrayant.

Elle n'aurait sans doute pas dû dire ça. De une, parce qu'elle pense encore à ce qu'il lui a dit avant et que pour certains, voire beaucoup quand on ne la connait pas, elle fait partie de cette espèce également. De deux, parce que ce n'est pas la meilleure idée du monde de lui dire qu'il est attrayant, même si pour le coup, elle n'a pas vraiment réfléchi avant de prononcer la fin de sa phrase. Il faut avouer ce qui est, Jun n'est pas le genre de type qui la rend totalement indifférente, même si elle perçoit plus de détestable que d'aimable en lui. Elle va jusqu'à son placard pour récupérer la veste de Kevin mais Jun l'intercepte. Elle le regarde nettoyer sa joue et ses doigts. Elle s'attend à le voir se venger tout de suite, en étant assez violent, mais elle se trompe. Dans un sens, c'est pire, parce que ça la pousse à croire qu'il n'est pas dangereux, qu'elle ne craint rien et qu'elle peut continuer à lui montrer son mépris comme elle veut. Il s'approche d'elle, trop, et lui fait même l'affront de poser ses doigts sur elle, sur ses lèvres. Elle ne peut pas nier qu'à cet instant, elle est troublée, même si elle ne s'en rend pas compte. Elle ne se démonte pas en lui répondant, il ne faut pas.

- J'ai hâte de voir ça princesse !

Ce qu'elle déteste quand il l'appelle comme ça ! Elle se doute que c'est volontaire. Sur toutes les appellations qu'il pourrait avoir, il a choisi celle-là, exactement celle de Kevin. Ça ne doit pas l'atteindre et c'est ce qu'elle montre mais ça l'énerve quand même. Elle n'aime pas non plus quand il l'appelle "petite fille" ceci dit mais elle ne rétorque rien. Elle le sait, il ne la croit pas. Il a sans doute raison d'ailleurs, même si elle ne le voit pas du même œil. Il lui ordonne de ramasser les affaires qu'elle a fait tomber et elle éclate de rire devant cet ordre. Aha, la meilleure blague du siècle ! Il a quand même pas cru qu'elle allait le faire ? Elle quitte sa chambre sans lui jeter un coup d’œil et retourne de son côté. Si elle ramasse, c'est pour tout foutre dehors, ce qu'il ne semble pas vouloir, alors il va se démerder comme un grand. Elle devait passer chez sa mère pour ce foutu contrat mais finalement, elle choisit de repasser le lendemain, après les cours. Elle ne saurait dire si à ce moment, elle est de pire ou de meilleure humeur qu'en rentrant, mais comme toujours, elle n'est pas sympa avec sa mère. Karen fait exprès de parler bien fort, et en anglais, même si elle sait que Nadja préfère quand elle utilise le Norvégien, plus facile à comprendre pour elle. Elle ne se prive pas d'insulter Jun une nouvelle fois au passage, poussant toujours plus la provocation alors qu'elle aurait pu s'arrêter là pour la journée. Elle aurait s'arrêter là pour la journée. Au lieu de ça, elle retourne dans la pièce commune et voit qu'il a oublié un bagage. Au mieux, elle serait retournée dans sa chambre sans rien dire. Sauf qu'elle choisit le pire. Elle soulève l'objet et se dirige vers le seuil de la chambre de Jun. Sans jeter un regard, elle le jette au hasard avec un commentaire qui se veut tout sauf bienveillant. Elle file aussi vite qu'elle est apparu et retourne dans sa chambre, bien installée, ne pensant pas que c'est LE geste et qu'il aurait vraiment fallu s'abstenir. Elle entend frapper et est sur le point de répondre à son colocataire de dégager, mais il rentre quand même. Sa voix douce ne lui dit rien de bon, mais elle ne se méfie pas assez. Pourtant presque tout lui crie qu'elle devrait, à croire qu'elle n'a aucun instinct de survie.

-bon, bon, bon je ne hais pas les étrangers. Mais il y a un truc qui me chagrine quand même. Vous ne comprenez rien et en l’occurrence, je crois qu'il ya un truc que tu as pas bien saisi princesse.

Karen s'attend à de la violence verbale, mais pas physique, pas comme ça. Aussi, quand il lui attrape le bras, elle ne fait rien. Elle tombe, se cognant au passage. Aucune plainte ne sort de ses lèvres, elle est bien trop abasourdie. Encore plus quand elle sent une forte douleur au niveau de son cuir chevelu. Ça lui fait bien trop mal pour qu'elle tente de se débattre. Jun ne met pas une éternité à aller dans sa chambre, mais elle, elle perçoit ça comme un trèèèèès long moment, où elle a le temps de se dire qu'elle a merdé. Pourtant, c'est rare qu'elle avoue qu'elle a tort. Et bien qu'elle ne le dira pas au jeune homme, elle se le dit à elle-même, et c'est déjà beaucoup trop. Maintenant, elle en paye le prix. Enfin, il la lâche et elle ne peut que relever le visage vers lui, les yeux humides malgré tout et l'envie de lui sauter dessus pour lui arracher les membres un à un.

-Je t'ai demandé de ramasser et je déteste ta façon de faire.

Il s'accroupit et elle se dit que sa proie vient à elle. Sauf que c'est elle la proie, piégée, incapable de bouger. Dans l'impossibilité de continuer son chemin, dans l'impossibilité de faire demi-tour ou de partir sur une autre voie pour le moment. Elle hait son contact et pourtant, elle est obligée de le subir, que ce soit en brutalité, quand il lui relève la tête, ou en douceur, quand il dégage son visage. A quoi il joue ? S'il veut la frapper, qu'il le fasse tout de suite, plutôt que de montrer une douceur à la con ! Une lueur farouche brille dans les yeux de Karen, bien qu'elle ne soit plus tout seule. Il y a la déroute, la fierté touchée, et tout un tas de choses qu'elle ne dévoile jamais.

- Tu ne veux pas prendre moi au sérieux, c'est ton problème, je n'ai rien à te prouver ... merdeuse! Mais crois moi tu vas ramasser et plus jamais lancer chose sur moi! Tu as raison je ai pas encore montré dents ma belle mais jour où je ferais ce sera trop tard. C'est toi qui cherche première.

Son visage est libre, Jun se relève. Elle est à terre, seule, dans une position de faiblesse. Il est en hauteur, en position de force, de mâle dominant. Elle ne peut rien y faire. Ça la brise, de constater ça. Petite fille intouchable, c'est ce qu'elle se pense être. L'argent de son beau-père et son fort caractère ont, jusque-là, eu raison. Personne ne s'est mis en travers de sa route, excepté elle-même. Personne n'a osé la contredire ou lui tenir tête, sauf Kevin, mais ce n'est pas la même chose. Or, là, Jun lui prouve bien qu'aussi haut vole la colombe, la flèche peut toujours l'atteindre. Si l'on vise bien. Elle ne peut pas rester comme ça, à sa portée, comme un simple animal blessé. Elle se doit de se relever, comme elle l'a toujours fait, bien qu'elle ne soit pas tombée si souvent que ça. Difficilement, prenant sur elle, elle se remet sur ses jambes qui voudraient trembler. Elle leur interdit, peu sûre qu'elles en aient quelque chose à faire de ses ordres. Que faire maintenant ? Partir en courant ? Répondre quelque chose ? Lui montrer qu'elle ne va pas se laisser faire ? S'excuser ? Faire profil bas ou faire comme si ? De toute façon, elle n'a pas le choix, elle va suivre ce que le comportement de Jun la pousse à faire. C'est-à-dire subir comme une pauvre victime sans pouvoir se défendre.

-Comment va Kevin? J'ai un message à lui faire passer.

Nouveau choc, avant qu'elle ait pu esquisser le moindre mouvement. Déjà, il parle de Kevin, ce qui ne lui plait pas, mais alors pas du tout. Et puis il la pousse avec brutalité. Elle tombe sur son lit, cette fois-ci c'est son coude au moins qui prend. Pas le temps de se relever, il est déjà sur elle, il l'emprisonne simplement avec son corps. Il lui attrape les bras et ce qu'elle veut faire, c'est se défendre, bouger dans tous les sens pour qu'il la lâche, pour qu'il tombe, pour qu'elle puisse se dégager. Mais le simple fait qu'il lui dise de se débattre la pousse à s'arrêter, même si c'est ce qu'elle veut faire du plus profond de son âme. Elle n'obéira pas et c'est ce qu'il veut, qu'elle se débatte, qu'elle panique, hors de question. Au lieu de ça, elle préfère le maudire intérieurement et tout le bien qu'elle pense de lui doit se voir sur son visage. Il se baisse vers elle et lèche le sang qu'il a forcé à sortir. Elle est obligée de le laisser faire mais un long frisson de dégoût parcourt son échine. Dans quelle situation s'est-elle encore mise ? Et encore, ça peut être pire. Quand il vient la mordre, elle tente de le repousser, d'enfoncer ses ongles là où elle le peut, ne sachant même pas si elle y arrive.

- Non mais t'es cinglé !!

Il lui a fait un suçon. Il l'a marquée comme si elle était à lui, comme Kevin le fait. Sauf que lui, il n'a pas le droit. Il n'aura jamais le droit. Lui, il sourit. Elle, elle a envie de le tuer. Réellement. Et sans doute que si elle avait de quoi sous la main, elle le ferait, sans réfléchir aux conséquences, juste pour se défendre. A ses yeux, la vie de Jun ne vaut rien et à ce moment, elle a vraiment envie de l'abréger.

-J'espère message lui fera plaisir! Et voilà bravo princesse je bande maintenant!

Quel horrible personnage il est. Elle n'a pas remarqué, trop choquée, mais maintenant qu'il le précise, elle ne va pas réussir à se sortir ça de la tête. Jusqu'à ce qu'il évoque Kevin. Il lui libère une main, mais elle est incapable de bouger maintenant. Pour quoi faire ? Pour que ce soit pire ? Pour la première fois, elle a peur, elle entrevoit ses erreurs. Encore pire, quand il évoque son copain, elle regrette, parce qu'elle craint qu'il ne s'en prenne à lui. Alors elle le laisse lui toucher la poitrine sans rien dire, avalant sa salive et ne pouvant masque l'expression d'horreur sur son visage.

-Dis moi, il baise bien ton mec au moins? Non! Dis pas moi que... t'es vierge? KEVIN SAIT PAS BAISER!!! Kevin sait pas baiser! Pourtant ton visage avec expression extase doit être véritable oeuvre d'art!

Elle ne dit rien. Il est vrai qu'elle est encore vierge. Mais ce n'est pas parce qu'elle n'a pas encore couché avec Kevin qu'il "sait pas baiser" comme dit l'autre singe, ou même qu'elle n'a pas couché avec un autre. Quand il fait un mouvement du bassin, elle a tout simplement envie de vomir. Elle prend sur elle pour se retenir, mais elle sent le gout acide qui veut remonter le long de sa gorge. Ses doigts tremblent. Il faut qu'elle sorte, vite, mais elle sait qu'il n'en a pas tout à fait fini avec elle. Elle aurait dû prendre ses avertissements au sérieux, elle ne l'a pas fait. Elle est idiote.

- trêve bavardage. Ecoute moi bien Karen, écoute moi avec attention, je dirais dernière fois. Elle a envie de mordre ce doigt qui est sur sa bouche, mais encore une fois, elle ne fait rien. Pas qu'elle se défile, mais ça lui rappelle trop quand elle a mordu Kevin. Ne me cherche pas, moi contraire toi ma belle je n'ai rien à perdre, RIEN. Ni famille, ni ami pas même une petite copine. J'espère que cette fois on s'être bien compris. Alors rentre toi ça ton petit crâne: Je ne partirai pas de la chambre et Tu vas parler et agir autrement et je dis ça vraiment dans ton intérêt. Ce sont pas menaces comme tu sembles penser mais bien conseil. Je suis sûr qu'on avait vraiment pu entendre toi et moi princesse mais tu as décidé autrement.

Tu me donnes envie de gerber, aurait-elle envie de lui dire. Il retrouve un grand sourire. Un sourire qui peut tromper n'importe qui, mais pas elle. Pas après ce qu'il vient de se passer. Elle veut croire qu'il est bien pire qu'elle, seulement, elle n'y croit pas totalement. Il finit par s'en aller, sautant au bas du mur. Elle ne comprend pas la phrase qu'il marmonne ensuite, trop occupée à écouter son cœur qui bat à tout rompre. Que faire maintenant ? S'enfuir ? Et après ? Ce n'est pas dans ses habitudes de s'écraser, de ne pas tenter de se venger, de lui faire payer, de le faire partir, même s'il ne le veut pas. Elle est sûre que son beau-père, avec son influence, obtiendrait son changement de chambre, voire son renvoi de l'école. Mais non, elle n'est pas une balance, elle sait se débrouiller toute seule, elle va sé débrouiller toute seule. Même à Kevin, elle ne doit pas en parler. Elle préfère ne pas imaginer sa réaction. Est-ce qu'il s'énerverait ? Sans aucun doute. Est-ce qu'il lui en voudrait à elle ? Elle se sent honteuse de ne pas avoir su échapper aux griffes du loup, pauvre petit chaperon sans défense. Elle ne veut pas perdre Kevin et elle a compris qu'elle a tout intérêt à garder le silence.

-Maintenant ramasse ou DÉGAGE!

Alors qu'elle était comme tétanisée, elle trouve la force de bouger. Elle se lève dans un geste brusque, encore un peu tremblante. Quel doux spectacle qu'elle offre à Jun. Son teint est pâle, son chignon détruit ainsi que sa dignité. Elle est brisée et ça se voit. Concrètement, il aurait pu être plus violent, lui faire plus de mal, mais le seul fait de s'être "attaqué" à elle, même si c'est plus de la défense face à sa hargne, lui suffit. Une fois debout, elle lève la tête vers lui, même si elle sait qu'elle doit faire profil bas, hors de question de baisser les yeux face à lui. Elle serre les dents et lâche difficilement sa phrase.

- Un jour ou l'autre, tout ce que tu fais te reviens dans la tronche.

Ce n'est pas une menace, un avertissement, ni un conseil. C'est une constatation. La phrase s'applique d'ailleurs beaucoup plus à elle mais elle espère de toute son âme que ça deviendra vérité pour Jun aussi. S'il faut prier les dieux matin et soir pour ça, pas de problème, ce sera fait. Une nouvelle fois sans se retourner, elle s’éclipse de la chambre, sans doute un peu trop vite pour réussir à faire croire qu'elle n'est pas la proie effrayée. Elle ne prend pas son portable, ne prend pas la peine de remettre ses chaussures, ni ses cheveux en place, ni de cacher cette horrible marque. Juste ses clés à la volée, bien qu'elle ne soit pas sûre de vouloir rentrer dans l'immédiat. En sortant, elle ne ferme pas la porte, trop pressée. Elle dévale les marches, au risque de glisser et de les dévaler. Il faut qu'elle mette de la distance entre elle et cet endroit, tout de suite, sans attendre. En sentant les rayons du soleil sur sa peau, elle se sent un peu mieux, mais ce n'est pas trop ça. Il n'y a pas de vent frais. Il faut qu'elle se calme, qu'elle respire. Qu'elle vomisse. C'est ce qu'elle fait dès qu'elle s'arrête, derrière un buisson, un poteau, une voiture, qu'en sais-je ! Ça lui fait du bien, mais elle n'est pas prête à rentrer. Tout ce qu'elle veut, c'est marcher, marcher encore, jusqu'à ne plus sentir ses pieds devenus en sang et ne croiser personne. Pas Jun, pas sa mère, pas même Kevin, personne. Personne.
(c) Arwy



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MessageSujet: Re: Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen}   Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen} EmptyVen 6 Juin 2014 - 15:13



Welcome to hell. You will get what you deserve...


    Jun & Karen ♥




.



HRP: Alors, j'ai dû énormément PNJ Karen enfin tout du moins j'ai agi avec Jun en partant du principe que Karen ne pouvait ou ne faisait rien mais si jamais quelque part ça coince tu me le dis, je réfléchirai à autre chose.


Dernière édition par Jun Kang le Dim 14 Déc 2014 - 23:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen}   Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen} EmptyLun 2 Juin 2014 - 11:31



Welcome to hell. You will get what you deserve...
Jun & Karen ♥


Certaines personnes ne lâchent pas facilement l'affaire. Jun en fait partie, mais Karen aussi. Malheureusement pour eux, ils ne sont pas du même côté et la rencontre est pour le moins ... explosive. Personnellement, Karen n'a rien contre Jun. La première fois qu'il est venu s'installer, elle ne le connaissait pas et il n'a eu le temps de rien faire quand elle l'a viré. Mais voilà, c'est un homme, et un colocataire imposé. Alors pour cette raison, elle ne l'acceptera jamais. Surtout que là, il a eu la bonne idée de s'installer en son absence. Ce n'est pas pour autant qu'elle va plus se laisser faire. Il joue le gentil garçon, mais il ne faut pas prendre la jeune fille pour une idiote. Elle est très bien placée pour savoir qu'un sourire d'ange peut cacher bien des choses. Elle aimerait garder son calme, sa patience, mais elle n'y parvient pas, il l'agace au plus au point. Il n'a pas compris qu'elle veut le voir dégager, ou il n'a bien bien compris à qui il a affaire selon elle. La Norvégienne n'a pas compris non plus que s'ils se ressemblent beaucoup, il est plus dangereux qu'elle et que c'est elle qui devrait se méfier. Il en profite aussi pour lui faire une proposition indécente. Elle ne lui doit rien, valise jetée ou non, et encore moins de cette nature-là. Si elle déteste quelque chose, ce sont bien les gens comme ça, dépravés, à coucher à droite à gauche. Les filles enceintes à 17 ans, elle ne les plaint pas, elle leur crache dessus. Tout le mépris du monde doit se trouver en Karen à ce moment, face à Jun. Elle aggrave les choses, elle ne s'en rend pas compte, mais elle est incapable de se calmer, pas pour l'instant. En plus, elle est déjà énervée de départ, avant de rentrer dans sa chambre. Elle continue de lui donner des ordres, à chaque ordre, c'est une lettre de plus dans la signature de son arrêt de mort.

Enfin, il lui montre son vrai visage, celui de la vermine qu'il est. Elle ne s'est pas laissé prendre à son jeu et elle avait raison. A un moment, faut arrêter les conneries, tout le monde n'est pas stupide, les comédies, c'est bon pour le petit peuple, par pour une fille comme elle. Il veut lui montrer qu'il est capable de lui tenir tête, qu'elle n'est pas tombée sur un petit pleurnichard ou sur un mec qui parle sans agir. Il la plaque contre lui et lui emprisonne la mâchoire. Elle est surprise et n'arrive pas à se retenir de le faire savoir. Sauf que dans sa tête, elle ne peut pas s'avouer vaincue, avoir peur et partir la tête basse, la queue entre les pattes, comme un vulgaire chien. Après tout, il suffit de faire peut une fois pour que la personne en face ne l'ouvre plus jamais. Qui lui dit qu'il est capable de faire encore plus ? S'il ne s'attaque qu'à sa mâchoire, elle s'en fiche, ce n'est pas ça qui va l'arrêter, elle est capable de pire elle. Justement, ce qu'il vient de faire la motive encore plus à le faire dégager, on ne la traite pas comme ça en pensant qu'elle va sagement obéir, faire attention et s'en tenir à une place minable qui ne lui convient pas. Après cette mise en garde, il redevient ce garçon souriant, presque doux. Elle ne comprend pas pourquoi il perd son temps avec ça, mais soit. Elle le regarde aller dans sa chambre pour débarrasser sa valise. Contrairement à ce qu'elle devrait faire, elle ne lâche pas le morceau. Elle ne tarde pas à le rejoindre. D'abord, elle l'observe, et à croire qu'il n'attendait que ça pour qu'elle voit la veste de Kevin entre ses mains. En plus de ça, il ose lui demander de l'aide. Elle essaie de ne rien montrer de ses émotions, mais la colère est plus forte. Cependant, elle se fait sans doute un peu moins agressive qu'avant. Il répète sa dernière phrase, un peu pensif. Alors quoi, il n'a pas compris ?

- Il paraît que … le plus jolies choses proviennent en vrai des plus laids choses.Tu dois être très pourri alors. Exactement comme moi.

- Il parait ...

Il est amusé, mais pas elle. Elle serait plutôt pensive. Elle n'est pas comme lui ... ou du moins elle aimerait ne pas l'être. Sauf qu'il faut avouer qu'il y a des ressemblances et qu'il ne faut pas être un géni pour le voir, ni les observer pendant 150 ans l'un et l'autre. Elle a quand même un sacré désavantage physique : elle est née femme et par conséquent elle est plus faible que lui. Mais d'esprit, il est bien difficile de la détruire, à moins d'utiliser les pires armes. Il lui explique qu'elle est belle quand elle est en colère et elle a comme une gout de déjà vu. Kevin lui a déjà dit quelque chose de similaire dans la salle de théâtre, il a même pris une photo d'elle. Si elle est un peu désorientée à cause de cette remarque, elle ne le montre pas longtemps et préfère retrouver son visage neutre. Elle se sent un peu protégée par ça. Quand on voit les réactions de ceux qui nous entourent, s'ils aiment tel ou tel truc, s'ils sont sensibles à un autre, on a forcément un avantage. Pour Karen, l'une de ses principales faiblesses, non en fait la plus importante, c'est Kevin. Et puis sa colère, qui peut monter et être difficile à contrôler, alors elle se force à la cacher, à la dompter avec ce masque neutre ou ce masque de froideur. Elle lui affirme qu'il ne la verra pas longtemps en colère, sous-entendant plus qu'il va bien finir par dégager de la chambre plutôt qu'elle ne montrera plus quand elle est énervée.

-Quel dommage !

Son ton se veut déçu mais elle sens qu'il y a une note de faux dedans, il ne prend pas la peine de le cacher. Il l'a mise en garde, le message ne s'est pas imprimé dans la tête de la Norvégienne, elle compte bien le lui faire comprendre. Elle a des faiblesses, mais la peur n'en fait pas partie. Elle n'a pas peur de grand-chose et par conséquent, elle peut se mettre en danger à tout moment, comme là avec Jun. Lui résister n'est pas la meilleure des solution pour qu'il la laisse tranquille, au contraire, mais elle ne voit pas les choses comme ça. Tellement sûre d'elle, elle est persuadée qu'elle finira par obtenir ce qu'elle veut : à savoir son départ. Ahaha, doux rêve pour la jeune fille. Il sourit, elle se demande un instant s'il comprend bien, sauf qu'elle finit par se dire que oui, il est comme elle. Il ne va pas perdre la face, ni avoir "peur" de ses paroles haineuses, ce n'est pas comme ça qu'elle va gagner la guerre. Cependant, elle peut, elle aussi, le mettre en garde sur ce qu'elle est capable de faire. Il éclate de rire, ce qui ne plait pas trop à Karen. Qu'y a-t-il de si drôle ? Ça n'a pas pour vocation de le faire rire. Peut-être qu'il a vraiment mal saisi, mais c'est étonnant parce que le ton utilisé laisse peut de place aux quiproquo.

-Moi pas de couille ?

Elle le regarde avec surprise déboutonner son jean. Aaaah, c'est donc ça le problème. Ne pas utiliser d'expressions, parce que les étrangers ne comprennent pas. Ils prennent tout au mot, se sentent tout puissants de prouver le contraire. Karen ne baisse pas les yeux, hors de question, même si elle a envie de le frapper pour qu'il arrête de se déshabiller. Apparemment, il n'est pas gêné de se montrer ainsi. Si elle l'est, elle n'en montre rien.

- Entre nous princesse, je pense que ce n'est pas moi qui pas avoir couille.

Elle croise les bras sur sa poitrine, toujours sur le seuil de la chambre. Son petit tour est fini, même pas capable de vraiment lui montrer qu'il possède bien sa pair. Enfin, ce n'est pas elle qui va s'en plaindre, parce que s'il était descendu plus bas, pas sûr qu'elle n'ait pas détourné le regard malgré tout. C'est pas qu'elle n'a que de la gueule, parce qu'elle sait aussi faire autre chose que parler, mais elle a des limites.

- Entre nous ... Jun elle prononce ce mot comme s'il allait lui arracher la gorge, je ne hais pas les étrangers. Mais il y a un truc qui me chagrine quand même. Vous ne comprenez rien, vous prenez tout au mot. Si tu préfère, je peux le redire autrement. Tu n'as pas de courage. Et peut-être que j'ai plus de couilles que toi, qui sait, tant que tu n'as pas vérifié ...

Pure provocation, aucunement une invitation. Elle décroise ses bras et finit par entrer dans la chambre, alors qu'elle est restée sur le seuil jusque là. Pour rentrer sur le territoire du lion, il faut que la douce gazelle soit bien sûre d'elle. Ça tombe bien, Karen l'est, et bien plus encore. Elle s'arrête au niveau de la valise du jeune homme et se pare d'un beau petit sourire. On pourrait presque croire qu'elle veut faire ami ami. Quand on ne la connait pas. Elle plie doucement un des vêtements et le pose à côté. Elle recommence, faisant durer le suspens. Ça se sent que quelque chose va suivre, reste à savoir quoi. Elle ne tarde pas à balancer la valise par terre avec violence, contrastant vraiment avec son comportement d'avant. Ce n'est pas non plus un truc extraordinaire, juste pour lui montrer qu'elle peut paraître douce et ne pas l'être, qu'il faut se méfier d'elle et des apparences. S'ils pourraient être amis et foutre un bordel monstre dans l'école, ce n'est pas comme ça que ça doit se passer. Ce n'est pas comme ça que la demoiselle l'a décidé. Ennemis, ça en jette beaucoup plus, non ? C'est un lien incassable, la haine est beaucoup plus facile à préserver que l'amitié pour elle. Cette fois-ci, il ne sourit plus, il ne montre carrément rien. Dans le jeu du masque neutre, elle a trouvé un rival de taille. Est-ce qu'il est en colère ou est-ce qu'il a toujours envie de rire d'elle ?

-Ennemis? Nous sommes au moins quelque chose l'un pour autre. Puis, il vaut mieux bon ennemi que mauvais ami.

Aha, elle serait presque d'accord avec elle. Il ne restera pas longtemps quelque chose aux yeux de Karen. Aujourd'hui, c'est un emmerdeur à abattre, demain il sera parti, il ne sera plus rien. Elle en est absolument sûre. Elle profite pour l'insulter au passage dans sa langue natale. Il ne comprendra pas mais tant pis, elle, ça lui fait du bien. Et puis elle lui prépare bien mieux qu'une vieille insulte. Un crachat en pleine face, voilà ce qui devrait lui faire comprendre tout ce que Jun inspire à Karen. Geste pas très glamour, surtout pour une demoiselle de son rang. Elle n'attend pas qu'il réagisse pour se diriger vers son placard, elle n'a toujours pas oublié la veste de Kevin. Limite, elle n'est restée dans cette chambre, avec cette vermine, que pour ça. Elle pense à tort que ça sera facile, parce que la plupart des gens qu'elle connait, qu'elle croise, qu'elle côtoie l'auraient laissé faire. Jun n'est pas comme les autres et si elle ne l'a pas encore tout à fait assimilé, ça ne tardera pas.

- Tu reprendras rien du tout!

Elle est étonnée qu'il ose lui parler comme ça, presque lui interdire de reprendre ce qui est pourtant à elle. Elle se tourne vers lui. Ah ouais, sinon quoi ? Elle aurait envie de lui demander, de lui cracher cette question en se moquant de la réponse. Il la regarde avec froideur, elle a dû le froisser un peu tiens. Elle l'observe, attendant de voir ce qu'il va faire. Si elle était énervée, ce n'est plus exactement le cas. Elle est toujours en colère, mais elle est aussi curieuse. Une nouvelle guerre est déclarée. Elle ne va pas s'en sortir sans y laisser une plume ou deux, même si elle est persuadée du contraire. Il s'essuie la joue avec ses doigts avant de les regarder. Beau travail, n'est-ce pas ?

-C'est vraiment pas beau venant fille ! Vraiment pas.

Pas beau, sans doute. Ce n'est pas la première fois non plus. Karen se rappelle avoir fait la même chose à Liam, avant de le menacer avec un couteau. Elle a aussi mordu, presque castré Kevin. Elle n'a pas non plus été toujours respectueuse avec Mike. Avec Shayna, c'était une guerre de tous les instants. Non, elle ne fait pas toujours des choses très belles. Où est le problème ? Elle affiche un grand sourire, lui aussi. Pour une fois qu'ils sont en accord tous les deux !

- Pour les gens de ton espèce, ce sont pas les belles choses que je réserve, désolée.

Elle le fixe, elle ne compte pas le lâcher des yeux. Pour elle, c'est presque devenu un jeu. Il se lèche les doigts, prenant son temps. Beau spectacle, sensuel. Dommage qu'elle n'en ait rien à foutre. S'il n'y avait pas Kevin ... Non ! La réflexion n'existe pas, Kevin est là et c'est tout. Il recommence jusqu'à ce que sa joue soit à peu près propre. Il passe ensuite sa langue sur ses lèvres et ce geste n'a rien d'innocent, elle le sait. Quand il s'approche, elle ne recule pas, bien qu'elle sente une pointe d'appréhension dans son ventre. Elle, à sa place, elle serait très fâchée. Que va-t-il lui faire ? Il va lui faire payer, la question est simple : quand ? Sur le comment, elle ne doute pas qu'il ait de l'imagination, même si pour elle, ça n'ira pas loin.

- Et maintenant... qu'est-ce que vas tu me faire ?

Maintenant, il est juste près d'elle. Bien trop d'ailleurs. Elle ne doit pas se démonter. Elle fait le vide dans sa tête. Il est plus grand qu'elle, ce n'est pas pour autant qu'elle va être intimidée. Mais peut-être que le sentir si proche ... Il passe son pouce sur la lèvre de la demoiselle. Qu'attend-il d'elle ? Tout ce qu'elle voit, c'est le mordre, mais elle ne lui fera pas cette joie. A la rigueur, vu sa proximité, elle pourrait aussi l'embrasser, mais ça c'est encore plus à exclure. Il va la frapper alors ? Elle serait sans défense s'il voulait, il la prendrait par surprise bien qu'elle ait pensé à cette éventualité. Le doigt de Jun ne l'empêche nullement de parler, bien que ça soit plus facile sans que cette saleté ne la touche.

- Tu devrais savoir, mon cher Jun, qu'on ne dévoile jamais ses plans à son ennemi. De une, on perd du temps, de deux, ça lui donne toujours la possibilité de s'en sortir.

Elle a presque susurré ces mots. Autant lui livrer ses faiblesses avec, histoire que ça soit encore plus facile pour lui. A vrai dire, il la déstabilise quand même un peu, à être aussi prêt, à darder ses yeux sur elle. C'est simplement qu'elle ne supporte pas de le voir si proche alors qu'elle le hait.

-Tu vois il faudra faire plus pour toucher singe. Toi pas épuisé déjà ressources petite fille capricieuse de riche?

Un peu plus et il l'embrasserait. Elle est troublée mais elle ne le montre pas, elle se reprend en quelques secondes. Il s'éloigne d'elle et elle en profite pour lui répondre. Il en veut plus ? Pas de problème, mais pas pour le moment. Si elle lui montre tout maintenant, ça ne va pas être drôle, ça va tout gâcher. Patience, ça viendra.

- Capricieuse ? Tss tss, tu n'as encore rien vu. Si le singe veut plus, il aura plus, mais qu'il ne vienne pas pleurer après.

Elle a de la ressource, bien plus que beaucoup de gens sur cette planète. C'est principalement parce qu'elle refuse de s'avouer vaincue. Jamais elle ne perd, jamais elle n'abandonne et celui qui la détruira n'est pas encore né selon elle. Il tourne autour d'elle et se met derrière elle. Elle a très envie de se retourner, voir ce qu'il fabrique. Elle ferme les yeux un instant, il ne peut pas la voir, elle ne peut pas le voir. Elle sent que ça va être compliqué cette histoire. Peut-être qu'elle va avoir un peu plus de mal que prévu pour le faire partir de cette chambre. Elle n'abandonne pourtant pas l'idée, c'est aussi intéressant quand il y a un peu de résistance. Elle l'entend respirer comme un porc derrière elle et attend elle ne sait trop quoi qui ne tarde pas à arriver.

- Ramasse !

Elle rouvre les yeux, comme si elle avait subi un électrochoc. Elle ne peut se retenir, elle éclate de rire, sans pour autant se retourner. C'est qu'il a de l'humour ! Il a vraiment cru qu'elle allait ramasser là ? Aha, pour qui il la prend ? Elle, quand elle détruit, ce n'est pas pour réparer ensuite. Bon là c'est juste une valise et des fringues par terre, mais ça non, elle ne va pas ramasser. Si ce n'est que ça, un petit ordre, certes dit avec le ton qu'il faut, il n'y a pas à craindre qui que ce soit. Elle n'éprouve plus le besoin de lui faire face. Elle a trop confiance en elle. Quand on tourne le dos à l'ennemi, c'est qu'on ne le pense pas capable de nous planter un couteau entres les deux omoplates. Elle continue de rire avant de dire d'une voix enjouée :

- Crève !

Elle ne lui jette pas un seul regard avant de sortir de la chambre. Elle est presque déçue qu'il ne l'ait pas punie pour son affront, bien qu'elle aurait risqué de s'en mordre les doigts. Elle laisse la veste de Kevin derrière elle mais elle sait qu'elle va la récupérer avant que Jun ne range ses affaires et ne s'en aille. Si elle veut quelque chose, elle l'a. Peu d'objets ont de l'importance à ses yeux, mais quand on y touche, ça ne va plus. C'est pourtant elle qui a déclenché la guerre, elle ne devrait pas être étonnée d'avoir des retours de missiles. Retours, pour le moment, bien trop ridicules à ses yeux pour qu'elle y prête attention. Elle retourne dans sa chambre et fouille rapidement sur son bureau pour trouver le papier que sa mère veut. Elle ne le trouve pas parce qu'elle cherche trop rapidement, mais tant pis, elle sait qu'il est là. De toute façon, elle ne compte pas bouger de sa chambre dans l'immédiat, pas avec l'autre dans les parages. Ça serait fuir, lui faire ce plaisir. Elle repose les feuilles de cours qu'elle vient de soulever et récupère son portable. Elle veut au moins prévenir sa mère. Elle s’assoit sur le bord de son lit et compose le numéro avant de poser le téléphone sur sa couette. Le temps que ça sonne et que Nadja réponde, elle retire ses chaussures et vient s'installer sur son lit, le dos contre le haut de son lit et son oreiller relevé. Elle joue un instant avec le bas du volant de sa robe et entend enfin la voix de l'adulte de l'autre côté du fil. Elle veut faire court mais efficace.

- Ouais, je vais pas venir ce soir, j'ai un petit contre-temps ... Oui, promis, tu l'auras demain ... J'y peux rien moi, alors commence pas à me prendre la tête ... Non, je ne vais pas retrouver Kevin, on m'a foutu un nouveau colocataire, c'est tout. Ouais, dans le genre gros relou qui montre les dents sans savoir mordre ... T'en fais pas, il va dégager, on mélange pas les gens comme moi avec la vermine comme lui ... Oui, demain soir je passe. Bonne journée.

Elle a fait exprès de bien parler fort, histoire que Jun entendre bien, même si elle n'est pas sûre qu'il comprenne tout. Il a déjà dû capter qu'il n'est pas le bienvenu ici mais c'est histoire d'enfoncer un peu plus le clou, même si elle ne devrait pas trop jouer à ce jeu. Elle se relève et pose son portable sur sa table de chevet avant de retourner dans la pièce commune, près de la porte. A vrai dire, elle péfèrerait presque le retour de Shayna plutôt qu'avoir à supporter ce sale type. Elle remarque alors que le jeune homme a oublié son deuxième bagage en emportant sa valise. Elle hésite avant d'y toucher puis finalement se salit les mains et retourne sur le seuil de la chambre de son camarade. Elle le jette au hasard dans la pièce, tant mieux si elle le touche, bonus si c'est la tête.

- Tiens, t'oublieras pas ça en partant, ça serait dommage que j'ai encore quelque chose à jeter.

Elle ne lui laisse pas le temps de répliquer quoi que ce soit avant de filer et de retourner dans sa propre chambre. Une de ses robes se trouve toujours pas terre, déchirée. Elle la laisse où elle est, ne fait pas de réflexion, ne la jette pas, comme pour montrer qu'elle n'en a rien à branler. Cette robe, de toute façon, elle ne l'aime pas plus que ça, et s'en achètera une autre sans aucun problème. Elle se réinstalle sur son lit en récupérant son portable. Elle a bien envie d'envoyer un message à son cousin pour avoir des nouvelles, elle n'en a pas depuis qu'il est parti de Miami. Et puis pourquoi pas envoyer un message à son petit copain pour lui raconter ses malheurs ? Pas sûr qu'il apprécie qu'elle partage sa chambre avec un homme ... Il vaut peut-être mieux attendre un peu alors. Plus tard, si jamais elle en a l'occasion.
(c) Arwy

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MessageSujet: Re: Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen}   Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen} EmptyVen 9 Mai 2014 - 14:52



Welcome to hell. You will get what you deserve...


    Jun & Karen ♥




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Dernière édition par Jun Kang le Dim 14 Déc 2014 - 23:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen}   Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen} EmptyLun 5 Mai 2014 - 0:12



Welcome to hell. You will get what you deserve...
Jun & Karen ♥


La plupart des gens aiment les surprises. Une fête organisées dans le secret pour un anniversaire, un cadeau de dernière minute ou vraiment original, un mot doux non attendu mais qui fait très plaisir, tout un tas de petites choses que les gens aiment avoir, voir et bien d'autres encore. Mais ces gens-là oublient qu'il y a des surprises qui n'amènent aucun sourire, aucune joie, aucune excitation ni aucune chaleur dans le ventre. Non, une boule qui nous tord les boyaux, une expression de rage sur le visage, l'envie de remonter le temps pour changer le court des choses. Ainsi, Jun est des surprises qu'une jeune femme comme Karen aurait aimé à ne pas voir débarquer dans sa chambre. Et encore, elle est bien là de savoir qu'elle le regrettera bien plus qu'au simple moment où il lui prend le poignet, l'empêchant par la même occasion de sortir sa valise et lui montrant son visage connu et déjà détesté. Surtout qu'il commence tout de suite à l'énerver, rien qu'en ouvrant la bouche. Karen le fusille du regard, elle n'a pas besoin de lui pour lui casser les pieds aujourd'hui. Pourquoi est-ce qu'il revient à la charge ? Il n'a pas compris la première fois ? Pourtant c'était clair, très clair.

Karen va le comprendre, Jun n'est pas le genre de type à abandonner, encore moins après avoir été traité comme elle l'a fait. C'est pire après, ça lui donne plus de rage pour revenir la hanter. En espérant le faire fuir, elle ne fait que l'attirer, comme quelqu'un enfermé dans un petit endroit sans beaucoup d'oxygène. En se débattant comme des diables pour se libérer, ils ne font que ronger plus vite le maigre temps de vie qu'il leur reste. La demoiselle n'a pas l'habitude d'être la proie et déteste ça. Bien que ça parte très très mal pour elle, elle fera tout pour inverser les rôle et pour ne pas rester dans la peau du chassé bientôt mort, une balle entre les deux yeux. Avant qu'elle ne puisse se libérer de son étreinte, Jun la tire vers l'intérieur pour la faire rentrer contre son grès. Elle aurait bien envie de se jeter sur lui pour lui arracher la gorge avec les dents, mais ce n'est pas la meilleure solution. Et puis au fond, ça lui ferait trop plaisir. Tout ce qu'il veut, c'est la voir rager et il ne faut pas qu'elle lui donne si facilement satisfaction, hors de question. Il lui sourit, elle aurait envie de lui arracher les dents une part une et de lui enfoncer à un endroit sans doute très douloureux. C'est qu'il la rendrait violente en plus ! Elle n'aime pas cette façon qu'il a de la mater comme un vulgaire bout de viande. Kevin, quand il la regarde, même s'il a une lueur sauvage dans les yeux, la respecte. Jun, elle n'en a pas l'impression. Et si elle lui arrachait les yeux aussi ? Il finirait en pièce, mais malheureusement, ce n'est pas le genre à se laisser découper en morceaux tranquillement. Pour une des premières fois de sa vie, Karen a enfin le retour du boomerang et elle est loin de se douter à quel point ça peut faire mal quand il arrive dans la tronche.

Visiblement, le jeune homme se méfie puisqu'il ne s'approche pas trop d'elle. Elle a une tête d'ange pourtant, totalement inoffensive, non ? Il se présente tranquillement, comme un gentil garçon qu'il n'est pas. Il peut faire autant de sourire qu'il veut maintenant, après son geste, elle ne s'y trompera plus. L'étiquette "attention" est collée sur son front et rien ne pourra la retirer, pas même le comportement le plus innocent du monde. Il veut jouer ? C'est le domaine de Karen ça, les apparences et la tromperie. Elle est meilleure que quiconque pour jouer ce qu'elle n'est pas et s'il veut jouer au petit garçon sans la moindre once de méchanceté, il se retrouvera avec une petite fille souriante et sans défense. Elle efface de son visage toute rage et se fait accueillante, joyeuse d'avoir un nouveau colocataire. Elle se présente aussi avant de changer à nouveau de visage pour lui faire une autre remarque. Une fois faite, elle reprend ce masque accueillant. Elle lui montre ainsi qu'elle peut changer à sa guise et qu'il lui sera sans doute difficile de savoir ce qu'elle pense réellement, bien qu'il ne sera pas difficile de savoir qu'elle le déteste et que toute gentille serait fausse. Elle ne lui a quand même pas montré jusqu'où elle peut aller, il y a des cartes à garder pour le moment.

- Karen, joli prénom. Ça vient où? ta poitrine? oh non... elle est charmante mais je connais pas tout encore.

Sans doute à la surprise de Jun, Karen répond à sa première question. Mais c'est un peu un mensonge.

- C'est espagnol.

Elle ignore volontairement sa dernière remarque. En effet, Karen est un prénom d'origine espagnol, c'est l'un de ses ancien collègue qui lui a dit, parce qu'il venait de là-bas et que sa petite sœur s'appelait comme elle. Mais la demoiselle ne l'est pas du tout, elle n'y ressemble pas, encore moins avec ses cheveux blonds qu'elle n'a plus. De toute façon, ça change quoi qu'il sache d'où elle vient ? Elle pourrait très bien être américaine. Une fois sa réponse donnée, elle enchaîne en lui disant de se barrer mais avec une phrase plutôt polie, pas comme elle l'avait fait avec Kevin le fameux jour où elle l'a vu dans cette même chambre.

-déguerupirU? Ça veut dire quoi? Moi pas comprendre. On est super pote? Je suis content je connais personne ici.

Il le fait exprès ou quoi ? Ça ne l'étonnerait même pas. Jusque là, aucun problème pour la comprendre. Et maintenant, il n'y arrive plus ? Surtout que même s'il bute sur le mot, les intentions de Karen sont pourtant claires : elle ne veut plus voir sa sale tronche. Elle ne sait pas trop comment lui répondre, si elle doit prendre au sérieux le fait qu'il ne comprenne pas, parce qu'après tout, il est étranger, ça se voit et il pourrait vraiment ne pas avoir saisit sa phrase. Elle n'est pas du genre vraiment naïve mais elle ne peut pas non plus tout mettre en doute ce que les autres lui disent. Elle n'a cependant pas l'occasion de réfléchir plus, elle voit sa robe autour de son cou et elle en oublie qu'elle ne veut pas montrer sa colère. Elle ne peut pas s'en empêcher, ses lèvres sont déformées et elle voudrait le foudroyer sur place. Soyons honnêtes, cette robe, elle s'en tape. C'est le fait qu'il se soit permis de la prendre qui l'énerve, surtout pour en faire ce qu'il en fait. Lui, ça le fait rire, comme un putain de môme.

-Moi travesti, non que les weekend! Pardon, je savais pas. Je suis désolé. Je payerais.

Elle a envie de lui cracher qu'elle s'en fiche de son argent, elle en a bien assez. C'est sa peau, trouée et en fond de jeux de fléchettes qu'elle veut. C'est fini, elle a perdu patience et elle ne veut plus jouer au jeu du sourire faux et de la fausse joie. Tout ce qu'elle désire, c'est le virer à coup de pied au cul et ne jamais le revoir. Ce n'est pas vraiment très réaliste d'ailleurs, puisqu'il est dans la même école et dans la même confrérie, mais au moins, elle ne respirera pas le même air que lui à longueur de temps. Elle le menace, mais ça ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais.

-Oui... d'ailleurs tu as fait quoi de valise? Tu comptes me dédommager comment? En nature? Ça me dérangerait pas. Si ce qui se cache sous vêtements aussi prometteur que ce que j'ai sous les yeux.

Elle soupire, plus qu'énervée. Il pense quoi ? Que c'est une pute ? Déjà, de base, elle ne voudrait pas de lui. Mais en plus de ça, elle est en couple et elle aime profondément son copain, alors qu'il aille se faire voir ailleurs. C'est plus que contrariée qu'elle lui répond.

- En nature, ça peut toujours se faire, mais je pensais pas de la même manière. Je te donnerai de la merde à la place, de la vraie. Tu y gagnes même au change !

Et là, qu'il ne fasse pas le coup de l'étranger qui en comprend pas. Tout le monde sait très bien que la première chose qu'on apprend dans un pays dont on ne maîtrise pas la langue, ce sont les gros mots. Sinon, c'est que franchement, il est con. Karen croise les bras sur sa poitrine, à deux doigts de s'énerver pour de bon. Il n'est toujours pas parti. Faut faire quoi pour lui faire comprendre à cet abruti ?! Elle n'adopte pas du tout la bonne technique, loin de là, mais elle ne le sait pas encore. Et puis rester toute gentille ce n'est pas vraiment son truc, elle préfère de loin se montrer autoritaire et cracher ses ordres. Il ne bouge pas et elle comprend que c'est plus parce qu'il ne veut pas que parce qu'il ne comprend pas. Avec son sourire là, quelle tête à claque. Il sourit tout le temps comme ça ? Parce que bon, le pauvre quoi. Il finit quand même par lui répondre en l'imitant.

-T'attends quoi là ?

Elle fume. A cet instant, elle souhaiterait sa mort. Juste pour ça ? Eh bien oui, Karen déteste qu'on se moque d'elle et c'est une personne méprisable. Sans compter sur le fait qu'elle était déjà énervée, pressée en arrivant dans la chambre et que c'est déjà la deuxième fois qu'il tente de s'installer. Cette fois avec plus de succès sans doute. Enfin, il arrête son jeu de gentil pour montrer un visage qui lui ressemble le plus, celui d'un être plus détestable.

-Alors écoute Karen S.Dahl, c'était la dernière fois que tu aurais pu espérer me faire dégager avec une simple phrase polie. Je vois que tes parents n'ont pas fait travail: politesse c'est base. Maintenant c'est trop tard. Et détrompes-toi, j'ai très envie de rester ici actuellement. Et puis, tu vas parler sur un autre ton.... "Princesse".

Le cœur de la jeune fille fait un bond dans sa poitrine. Elle jurerai presque, à sa façon de prononcer ce dernier mot, qu'il ne l'a pas choisi au hasard. Mais comment pourrait-il savoir ? Il ne peut même pas la mettre plus en colère, la limite est dépassée depuis bien longtemps.

- Je suis ni chien, ni père, ni copain! Sinon je te jure

Elle aurait envie de lui dire que si, c'est un sale clébard de merde et qu'il mérite de dormir dehors avec du pain rassi comme seul repas mais elle n'en a encore une fois pas le temps. Il utilise encore la force contre elle, la tirant pour qu'elle se retrouve bloquée contre son torse. Une deuxième fois, elle sent son cœur s'emballer mais ce n'est plus de rage. Il y a un peu de peur avec, parce que physiquement, il lui a montré qu'il a facilement le dessus sur elle, ce qui n'est pas bon du tout. Mais ça ne dure qu'un instant.

- tu vas amèrement le regretter!

S'il l'avait voulu, il aurait pu l'embrasser. Mais qu'il ne tente même pas, au visage de la jeune fille, il peut facilement deviner qu'elle ferait tout pour le lui faire regretter. Il sert son menton et elle pousse un petit cri de surprise sans chercher à se débattre. Elle voit à son visage qu'il vaut mieux, pour le moment, ne pas trop bouger. Ce n'est pas pour autant qu'elle s'avoue vaincue, juste qu'elle s'avoue prudente. Il prend aussi son bras, comme pour l'empêcher de partir de toute façon. Puis, il sourit à nouveau en la lâchant mais le message est passé. Jun n'est pas un inoffensif étranger et il ne faut pas trop lui chercher des poux. Sauf que c'est mal connaitre Karen. Elle devrait avoir un minimum peur, pas vrai ? Elle est méfiante mais au fond, elle n'y croit pas, à ce numéro. Pour elle, c'est du bluff, il n'est pas capable de plus et elle ne doit plier devant personne, quitte à se faire mal. Elle ne sourit pas mais il n'y a pas non plus de crainte sur son visage, juste toujours du mépris.

-Compris ?

Pas de réponse. Elle a compris qu'il la fera chier mais elle pense que ça n'ira vraiment pas plus loin. Elle le regarde prendre sa valise, réfléchissant à toute vitesse. Elle va le laisser faire ? Hors de question de le laisser croire qu'il peut s'installer tranquillement et qu'elle va lui souhaiter la bienvenue ou même partir de son côté en l'ignorant. Elle aura son départ. Et si elle ne l'a pas, elle va lui pourrir la vie comme jamais. Il lui faut moins de 5 minutes pour finalement se diriger vers cette chambre restée longtemps vide et maintenant condamnée à supporter cet ignoble mec.

-Tu aides moi s'il te plaît?

Voilà qu'il repart avec sa gentillesse et son innocence de nouveau. Ce qu'il peut être agaçant quand il s'y met. Elle n'y croit pas de toute façon, qu'il laisse tomber cette hypocrisie. Soudain, les yeux de lynx de la jeune fille se pose sur le vêtement que Jun range dans son placard. Elle jurerait que c'est celui de Kevin. Il lui a volé en plus ! Elle ne bouge pas plus mais elle bout littéralement. Si elle se fiche des robes et des autres fringues, ça, c'est un truc auquel il ne faut pas toucher. Elle se jure de le récupérer, coûte que coûte, il n'a rien à faire entre les griffes acérées de ce vautour.

- J'ai beaucoup affaires à ranger, tu es gentille de venir aider.

Il va falloir mettre les choses au clair. Parce qu'elle ne supporte pas ça, c'est pas la peine de faire semblant, il ne va pas la convaincre comme ça, c'est trop tard. Ça l'agace plus qu'autre chose. Mais c'est sans doute son but.

- Bien sûr, et toi, sois mignon un peu et arrête de sourire comme un con, ça te va pas. Ton sourire d'ange cache pas la pourriture de ton âme.

Il faut qu'elle trouve quelque chose pour arriver à le virer. Etre méchante ne suffit pas. Elle n'a pas changé d'avis, elle ne veut toujours pas de lui ici. Et l'administration ne voudra sans doute pas le retirer, à moins de payer cher. Ce qui peut toujours se faire d'ailleurs, mais vu la lenteur, et comme on tombe souvent sur des cons, c'est pas encore gagné. Il s’assoit sur son tout nouveau lit en riant et l'observant. Allons bon, qu'est-ce qu'il va encore sortir ?

- On t'a déjà dit que tu es magnifique quand tu es en colère?

En moins d'une demi seconde, la bouche de Karen s'ouvre légèrement et elle cligne des yeux. Une voix se fait entendre dans sa tête et un souvenir revient. Tu es définitivement plus belle quand tu es irritée ou en colère! C'était les parole de Kevin dans le théâtre. Et là, ce connard vient de lui dire quasiment la même chose. Il n'a pas le droit de débarquer, avec ses cheveux neige, ses yeux bridés et son charmant sourire, de lui tenir tête et de lui dire ça. De voler la veste de Kevin, de fouiller dans ses affaires et de la menacer. Il n'a pas le droit de venir sur SON territoire et de se comporter comme si c'était lui le mâle dominant. Elle doit retrouver son calme, sa tête froide. Réfléchir. Ca lui prendra sans doute du temps. Elle respire quelques secondes, se pince l'arrête de son nez avant de laisser ses bras retomber le long de son corps. Elle essaie de contrôler sa fureur et elle y arrive presque très bien, sa voix est juste un tout petit peu tremblante à cause de ça.

- Oui, on me l'a déjà dit. Malheureusement, tu n'auras pas l'occasion de voir ça bien longtemps.

Elle ne sous-entend pas qu'elle ne restera pas en colère mais plutôt qu'il va bel et bien dégager de là. Elle l'observe. S'énerver ne fonctionne pas. Lui donner des ordres non plus. Lui, ce qu'il veut, c'est sans doute s'amuser avec elle, la pousser à bout. Il ne faut pas lui donner cette joie. Il croit lui faire peur avec son avertissement ? Il pense qu'elle va sagement se ranger comme ça ? Il se trompe. Elle reste, pour le moment, sur le seuil de la chambre, sans bouger pour l'aider à ranger ses affaires. Son visage se veut le plus possible sans expression et elle parle lentement, pour bien détacher tous les mots. Pour qu'il comprenne bien aussi.

- J'ai pas peur de toi. Je te parle comme je veux, je te traite comme je veux. J'étais ici avant, c'est pas en m'attrapant la machoire une fois que tu vas m'effrayer. J'y crois pas à ton numéro. T'es comme les autres, tu parles plus que tu n'es capable d'agir. T'as pas de couilles.

Avec sa forte tête, elle vient sans doute de signer son arrêt de mort. Pourtant, elle a bien remarqué qu'il n'est pas exactement comme les autres mecs qu'elle peut rencontrer, mais ça l'arrangerait trop que ce soit le cas. Et même s'il n'est pas pareil qu'eux, ça n'empêche qu'elle ne voit pas le danger là où il peut se trouver. Cette fille serait même capable de se jeter dans la gueule du loup grande ouverte en pensant que de toute façon, ses crocs aiguisés ne lui feraient rien à elle. Elle finit par s'approcher, sans la moindre prudence, la moindre méfiance, la tête haute. Elle prend un habit dans la valise et le pose délicatement sur le lit.

- C'est un plaisir pour moi de t'aider à t'instaler tu sais. J'ai toujours rêvé d'un ami comme toi.

Elle penche sa tête sur le côté, tic qu'elle a depuis le temps quand elle a une idée derrière la tête, souvent mauvaise. Elle s'autorise même un petit sourire, mais pas du genre accueillant, plutôt du genre qu'il vaut mieux ne pas trop la chercher. Elle sort un deuxième habit, qu'elle vient lentement déposer sur le premier. Puis, avec une lenteur calculée, elle vient attraper les bords de la valise. Et elle met toute la force dont elle est capable pour la balancer brutalement le plus loin possible. Une fois que c'est fait, elle se retourner vers Jun et le regarde de haut, alors qu'il est toujours assis sur son lit.

- Ca serait un plaisir encore plus grand que de t'aider à remballer. Et je pense qu'on a plus de potentiel en tant qu'ennemis.

Elle le méprise bien plus que tout ceux qui sont dans cette école, plus que ces petites putes qui se font prendre contre une porte tous les soirs ou ces mecs qui se défoncent à longueur de journée pour oublier qu'ils ne sont que des trous du cul. Ca commence déjà très bien entre eux deux. Elle s'approche un peu plus de lui, toujours furieuse, une flamme assassine dans ses yeux. Elle s'apprête à commettre quelque chose qu'elle ne devrait pas mais tant pis.

- Des ratés comme toi, j'en veux pas ici. Tu finiras par t'en aller. Fils de pute*.

Et elle lui crache dessus. En fait, il ne mériterait même pas sa salive. Elle recule d'un pas. Elle ne peut plus supporter sa présence une seconde de plus et elle compte bien retourner dans sa propre chambre pour être tranquille. Mais avant, elle a quelque chose à récupérer.

- Je vais maintenant reprendre ce qui m'appartient, les vestes de riches sur les singes, ça va pas du tout.


* En norvégien
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MessageSujet: Re: Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen}   Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen} EmptyJeu 1 Mai 2014 - 16:58



Welcome to hell. You will get what you deserve...


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MessageSujet: Re: Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen}   Welcome to hell. You will get what you deserve... {Karen} EmptyVen 25 Avr 2014 - 0:27



Welcome to hell. You will get what you deserve...
Jun & Karen ♥


Karen soupire. Ce cours est interminable. Mais c'est le dernier de la journée. Elle se retient de fermer les yeux. De une, parce que ce n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux à faire, dormir, alors que le prof veille comme un vautour. Et de deux, parce qu'elle observe Kevin du coin de l’œil, non loin d'elle. Elle aurait bien aimé rester avec lui après, mais il faut qu'elle aille récupérer un contrat dans sa chambre puis l'emmener à sa mère, signé. En ce moment, elle a beaucoup moins de travail, c'est elle qui a demandé à freiner un peu, parce qu'elle n'a plus besoin de se tuer à la tâche. Nadja a quand même tenu à ce qu'elle n'arrête pas. Donc, il lui reste des obligations, dont celle de filer à toute allure quand la sonnerie retentit, non sans embrasser son petit ami en promettant de le voir dès que possible en dehors de l'enfer du lycée.

En sortant du bâtiment de cours, elle remet en place une épingle de son chignon et passe une main sur sa robe pour éviter qu'elle ne soit froissée (fais pas gaffe aux bijoux et au sac). Si elle rentrait vraiment chez elle, elle s'en serait sans doute foutu, que sa robe soit froissée, mais elle doit repartir pour voir sa mère -qu'elle n'a d'ailleurs pas prévenue pour éviter les questions et prétexter qu'elle est pressée pour partir le plus vite possible- et l'adulte ne supporte pas de voir la moindre chose de travers sur sa fille. D'un pas pressé mais toujours distingué, elle se rend au bâtiment de sa confrérie. Juste l'histoire de quelques minutes, ça la gonfle déjà. Vivement sa majorité, qu'elle puisse se débrouiller sans ce requin étouffant. Elle monte les marches deux par deux, malgré ses talons hauts. Elle arrive devant la porte de sa chambre et sort sa clé pour l'ouvrir. Malgré le temps qu'elle n'a pas à perdre, elle repère tout de suite qu'il y a un truc qui ne va pas. Il lui faut au moins dix secondes pour savoir quoi. Une valise étrangère. Dans SA chambre. Dans SON espace, là où elle ne veut personne d'autre. Mais c'est pas possible, elle a déjà dû virer un type la semaine passée ! Bon, bah elle va devoir recommencer alors. Par chance, il ne semble pas y avoir beaucoup de bagages et personne dans la pièce, il ou elle doit être parti. Et énervée comme elle l'est déjà, elle n'aura pas de mal à balancer sauvagement dans le couloir ce qui doit l'être. Elle saisit l'une des valises et se dirige vers la porte. Mais dommage, la chance est trompeuse et là, elle est partie. Parce qu'en plus d'être un garçon -gros désavantage- son colocataire est aussi quelqu'un de silencieux. Tout contre Karen. Il la rejoint en quelques pas et l'empêche de sortir en lui prenant le poignet. Surprise, elle se retourne vers lui pour constater que c'est le MÊME type que la dernière fois. Non mais c'est pas possible ! En plus, il a déjà pris ses aises chez ELLE. Il tire sur son bras en lui faisant mal, ce qui la fait lâcher la valise. Mais pour qui il se prend ? Il croit qu'elle va se laisser faire ?! Cependant, il lui parle avant qu'elle ait le temps de se dégager.

- A ta place, mademoiselle au bonnet 100C, je ne ferais pas ça.

Quoi ? Comment il sait ça lui ? Il a fouillé dans ses affaires en plus ? Il sert un peu plus fort sa prise et lui fait vraiment mal. Il la tire à l'intérieur, manquant de la faire tomber. Elle se rappelle alors que c'est peut-être un tout petit peu mérité.

Comme tous les jours, elle rentrait dans sa chambre, contente de pouvoir souffler après les cours et le travail. Mais dans cette école, on ne peut jamais être tranquille bien longtemps. En effet, et elle aurait bien dû s'en douter, on avait fini par lui attribuer un nouveau colocataire. Sauf que c'était un mec. Sans doute qu'elle n'avait pas agi de la meilleure façon, mais elle était fatiguée, énervée, et elle avait eu en tête de le virer sans lui dire un mot. Non mais, et puis quoi encore ? Elle ne voulait pas de ça chez elle, pas la peine. Elle n'était pas là pour faire garderie de jeune garçon perdu, elle ne voulait tout simplement pas de lui. Elle avait foutu une part une ses valises dehors sans lui donner le moindre regard. Il ne s'y attendait pas, ce qui avait été encore plus facile. Après coup, elle s'était rendu compte qu'elle avait oublié une partie des affaires du jeune homme, qu'elle avait décidé de donner à des SDF dans la rue, histoire de faire des heureux, pour une fois. C'était très étrange de sa part mais elle était presque persuadée que c'était mieux de faire ça plutôt que de simplement les jeter. Apparemment, il était légèrement rancunier et lui en voulait pour ça. Eh bien, tant pis, elle allait devoir lui faire comprendre sa manière de penser en communiquant autrement.

Il profite des quelques instants où elle repense à ça pour passer ses yeux sur son corps, ce qu'elle n'aime pas du tout au passage. Si elle n'a pas spécialement fait attention lors de leur première rencontre, trop occupée à le foutre dehors, maintenant il est clair qu'elle n'est pas tomber sur n'importe qui. Un coriace sans aucun doute. Il veut la guerre ? Il ne sait pas à qui il se frotte. S'il croit lui faire peur, il se fourre le doigt dans le cul tellement profond qu'il ressort par le nez. Il se secoue, comme un sale clébard, la mouillant au passage et lui fait un grand sourire. Sauf que le poisson le mord pas à l'hameçon. Karen est vraiment très bien placée pour savoir qu'un visage d'ange peut abriter le diable en personne.

- toi et moi, on parti sur un mauvais pied. Je m’appelle Jun je viens de Corée. Enchanté !

Il lui tend la main. Il espère quoi ? Qu'elle va la serrer ? Ahahahahaha. Aha. La bonne blague. Il pourrait mourir avec sa main tendue. Elle le regarde, pleine de mépris, et tire sur son bras pour se dégager. Ils sont partis du mauvais pied, elle ne compte pas changer ça. Il veut jouer visiblement. La teste-t-il ? Sûrement. Il ne sera pas déçu du voyage. Elle penche la tête sur le côté, l'observant. Puis lui fait un grand sourire, qui se veut presque jovial.

- Enchantée Jun ! Moi c'est Karen. Sa voix devient tout à coup tranchante et froide. Mais ça, je suppose que tu le sais déjà, vu que tu connais tout de moi, jusqu'à ma poitrine.

Elle reprend son visage joyeux et recule d'un pas, sans lui serrer la main pour autant. Elle n'accepte pas plus qu'il soit dans sa chambre. Il VA partir de toute façon. Il pourra revenir autant qu'il veut, elle ne voudra jamais de lui et elle fera toujours tout pour le dégager de son espace personnel. Limite, elle préférerait que Shayna revienne. Au moins, elle, elle avait rien entre les jambes.

- Maintenant que nous sommes super potes, aurais-tu l'obligeance de déguerpir de MA chambre ?

Elle a été gentille, pour une fois. S'il prend ses affaires et qu'il s'en va sur le champ, elle est prête à passer l'éponge sur leur bref querelle, sur le fait qu'il lui ait fait mal et qu'il ait trempé la chambre. Elle est prête à fermer les yeux sur son intrusion, jusqu'au moment où elle voit sa robe autour du coup de l'autre brute. En plus de fouiller, il se permet de prendre ses affaires et d'en faire n'importe quoi. Qu'a-t-il fait d'autre dans la chambre ? Elle a presque peur de le découvrir. Là, elle n'est plus capable de garder ce masque souriant, cette fausse gentillesse, elle voit rouge. Il se prend visiblement pour ce qu'il n'est pas. Quelqu'un doit le remettre à la place qui lui revient. C'est-à-dire plus bas que terre. En l'espace d'une fraction de seconde, il est passé dans le camp des gens à abattre. Pas parce qu'elle aime cette robe, elle en a rien à foutre, elle en a plein d'autre et ça se rachète, mais c'est pour le geste, pour le principe. Elle se rapproche de lui, furieuse, et récupère le vêtement d'un geste sec.

-Tu te travestis maintenant ? Qui t'a permis de prendre ça ? On t'a jamais appris que prendre les affaires des autres c'est mal ?

Elle a envie de le frapper, mais elle évite quand même. Elle est en colère mais pas à ce point là. Peut-être est-ce sa seule victime ? Elle n'y croit guère mais l'espoir est toujours permis, non ?

- Alors maintenant, je vais pas le répéter deux fois. Tu vires de ma chambres. Tout de suite. Tu emportes tes affaires avec toi, ou si tu les oublies je ferai un feu de joie, mais tu dégages. Sinon, je viens t'aider.

En fait, ce qui la dérange, en plus du fait que ça soit un homme, c'est qu'il ressemble à Kevin. Cheveux blancs, yeux en amandes, petit air insolent. L'âme en moins. Et puis même, elle veut rester seule, s'il le faut, elle est prête à se battre pour récupérer sa tranquillité, ça ne lui fait pas peur. Elle ne se rend pas compte qu'elle ne peut que perdre, qu'elle n'est pas de taille cette fois-ci et que ça va amuser follement Jun d'avoir une diablesse enragée qui se débat en vain entre ses bras. Elle balance la robe dans un coin de la chambre, elle fera le constat des dégâts plus tard, quand elle sera enfin seule, et croise les bras sur la poitrine, pas vraiment méfiante bien qu'elle le surveille quand même du coin de l’œil. Elle ne peut s'empêcher de lui cracher un dernier truc à la figure, presque certaine qu'il va quand même s'en aller de lui même.

- T'attends quoi là ? Bon écoute, je veux pas de toi ici, tu veux sans doute pas être ici non plus, alors tu prends tes clics et tes clacs et tu vas poser ton cul ailleurs que là, c'est pas ta place.

Mais avec Jun, il ne faut jamais avoir d'espoir, ils s'éteignent bien rapidement.
(c) Arwy



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Dernière édition par Jun Kang le Dim 14 Déc 2014 - 23:51, édité 1 fois
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