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 New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver

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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyLun 9 Juin 2014 - 22:23

J'étais loin d'être naïf. Aussi menteur et manipulateur que j'avais l'habitude d'être, ça me donnait ce précieux avantage de déceler ces capacités chez autrui. De toute manière, même un aveugle sourd muet n'aurait pas pu entrer dans son jeu. Et quand bien même je n'aurais aucune qualité pour le faire, je n'offrais jamais le pardon. Et pour moi, il n'y avait rien de plus égoïste que de demander pardon. Cet énergumène avait beau être aussi malin qu'une mouche lobotomisée, je le pensais pourtant assez souple de cervelle pour deviner irrévocablement que je n'étais pas du genre à tourner dans un manège aussi mal cadencé. S'il le savait effectivement, alors ses demandes n'était pas dû au hasard. Mais bon, je n'avais pas eu besoin de lui mentir pour lui répondre, ni même de cacher mon jeu. Je sentais qu'il était toujours énervé mais son incroyable capacité d'apprentissage lui avait sans doute permis de se rendre compte que s'énerver après moi, n'allait rien arranger et rien faire avancer. Ce mec était aussi fascinant qu'un rat de laboratoire.

Le reste du voyage se passa dans un silence des plus total et des plus passionnant. Lorsque le train arriva en gare, mon cher compagnon de voyage me dit d'une voix basse tel un murmure :

« Tu sais...je devrais sans doute m'énerver, mais j'ai réalisé que ça ne servait à rien. Je vais juste te dire que tu as échoué à mon test, mais ça on s'en fous, c'est pas ça le problème. Le problème c'est que tu resteras toujours aussi idiot et intolérant. Les gens de ton genre ça me donne envie de vomir.

Pauvre garçon.

- Si tu n'as besoin que de vomir, alors vomis autant que tu veux...


" Tu sais ce que tu es pour moi ? Si on était dans Twillight tu serais Edward Cullen, tant je te déteste.

- Alors ça, c'est de la référence.

- Tu es une vermine, la pire chose que j'ai vu sur cette terre. Tu es pire que Nathan McCoy ! Lui au moins il est un peu plus remplit d'humanité. Mais toi...Tu es vraiment diabolique et fier en plus...Tu compte rester sur ce chemin longtemps ? Tu compte jouer avec moi ce jeu de haine encore longtemps ? Très bien ! Mais ça ne fais que commencer ! Rira bien qui rira le dernier. »

Je n'avais pas encore eu la chance ou l'ennui de découvrir mon fameux chef de confrérie. J'avais cependant entendu tant de rumeur à son sujet. J'étais une vermine, j'avais pas honte de l'être, fier également, tout ce que vous voulez. Je ne voyais pas pourquoi j'aurais honte à être ce que j'étais si déjà c'était moi qui avait choisis à l'être. Je me contenais de sourire légèrement, c'était un peu une façon d'approuver ses dires finalement. Rester sur ce chemin ? Mais je le traçais au fur et à mesure et c'était un réel plaisir. Quand au jeu de haine, tout ne dépendait que de lui. Cependant, je savais qu'il n'en resterais pas là, il cherchera à me devancer, je m'y attendais venant de chaque personne me haïssant. Cela faisait un monde fou alors autant dire que j'étais au meilleur comme au pire, à tout comme à rien, c'était devenu même mon style de vie quotidien. Qui plus est, il me donna un avant goût en m'écrasant le pied de sa béquille. Je n'étais pas insensible à la douleur, la réaction fut immédiate mais Ty s'était déjà sauvé comme un lapin ayant mordu le loup. Me massant la chaussure, je l'observais détalé à toutes jambes de façon pathétique dû à sa boîterie tout en affichant un regard sombre suivit d'un sourire qui avait quelque chose de malsain...


FIN DU RP
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyLun 9 Juin 2014 - 21:00

« En effet », fût les seuls deux mots que prononça mon cher ennemi. Je lui fis une excuse et proposais qu'on reparte du bon pied, sans oublier d'ajouter que j'avais besoin de lui pour mon gang.
Vous m'avez cru ? He bien vous n'auriez pas dû ! Car ce n'était que pur mensonge. Je n'avais pas de gang et j'avais fini avec le vol depuis bien longtemps. Je détestais Silver et je ne voulais pas repartir de bon pied avec lui. J'avais menti pour le tester.

Je lui tendais même la main, un sourire trop chou aux lèvres mais surtout TRES FAUX. Bon acteur, je pouvais faire croire ce que je voulais à tout le monde !
Silver baissa les yeux vers cette main que je lui tendais. Il me dit donc : « Il existe nulle paix dans ce monde...Je sais bien que ta capacité intellectuelle est extrêmement limitée mais si tu prends les deux neurones qui te reste et si tu les assemble, tu devrais normalement pouvoir te rendre compte d'une chose plutôt difficile à écarter. Si tu te souviens bien de notre dernière...conversation (?), tu pense sincèrement qu'une excuse et une poignée de main laveront ton humiliation et ton affront ? Réfléchis un minimum. Ne trouves-tu pas ça trop facile...? »
Je gardais le silence. Je ne répondrais pas tout de suite à ces provocations, même si certaines m'avaient blessées comme le coup des deux neurones.
Il était TROP CON le mec! Sérieux?! Il avait cru que j'allais devenir ami-ami avec lui! Nan mais ça va pas non? Dans ses rêves, oui! Jamais je ne ferais une chose pareil! Je l'avais testé pour voir si il était capable de pardonner quelqu'un, si il avait un bon fond. Mais en fait, non, il était un vrai insensible, un méchant et un je-m'en-foutiste. Il voulait faire le beau gosse alors qu'à l'intérieur il était un moche-gosse.

L'abruti repris la parole : « Tu étais plus désireux de te venger de moi non ? Et tu prétends vouloir faire une collaboration pour un misérable gang de voyous...? »
Tiens, tiens,mais c'est qu'il est devenu intélligent le petit silsil! Je fis un sourire en coin. Il avait enfin compris qu'il y avait anguille sous roches....Mais 30 ans après! Abruti!
Je décidais de me la jouer méchant aussi. Je gardais le silence durant tout le voyage, regardant le paysage défiler ou pensant à ma famille et à Mikah. J'envoyais des SMS à celui-ci ou jouais à des jeux, faisant semblant que Silver n'existait pas.

Une fois que le train arriva à Miami, je m'avançais de Silver et lui murmurais de ma voix douce, mais mon visage sombre : « Tu sais...je devrais sans doute m'énerver, mais j'ai réalisé que ça ne servait à rien. Je vais juste te dire que tu as échoué à mon test, mais ça on s'en fous, c'est pas ça le problème. Le problème c'est que tu resteras toujours aussi idiot et intolérant. Les gens de ton genre ça me donne envie de vomir. Tu sais ce que tu es pour moi ? Si on était dans Twillight tu serais Edward Cullen, tant je te déteste. Tu es une vermine, la pire chose que j'ai vu sur cette terre. Tu es pire que Nathan McCoy ! Lui au moins il est un peu plus remplit d'humanité. Mais toi...Tu es vraiment diabolique et fier en plus...Tu compte rester sur ce chemin longtemps ? Tu compte jouer avec moi ce jeu de haine encore longtemps ? Très bien ! Mais ça ne fais que commencer ! Rira bien qui rira le dernier. »
Je lui postillonais dessus exprès en lui parlant, puis me levais en cognant deux fois la petite table de mon poing et donnais un grand coup de béquille sur le pied de Silver, alors que ce dernier ne s'y attendait pas. « ça c'est pour le coup de couteau. ». Je fis un énorme sourire hypocrite puis je tournais la tête et je sortis du train. Je m'éclipsais parmi les passagers, abandonnant les béquilles pour fuir à toutes jambes (enfin du mieux que je pouvais) mon ennemi, car je savais qu'il se vengerait. Or, j'étais blessé, et ce n'était pas fairplay de se venger sur un blessé. J'appelais un taxi puis je me rendis à WHS.
Une fois arrivé dans ma chambre, je pris un crayon et une feuille et établit plusieurs plans pour me venger de Silver Lawyer. Je les mettrai en route dès que je serais rétabli complètement.
Prépare toi Silver...Ma vengeance sera terrible !

Fin pour Ty
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyJeu 5 Juin 2014 - 23:02

Il hurla une nouvelle injure sous le coup de la douleur et du choc contre le mur. C'était vraiment malheureux de devoir en arriver là mais on ne pouvait pas vraiment dire qu'il m'avait laissé le choix. Je ne l'avais pas prévenu de ce qu'il risquait, certes, mais à présent, il valait mieux pour lui qu'il retienne la leçon. Qu'il me déteste, tant mieux pour lui et pour moi, je ne lui reprochais pas ce qui était pour moi un détail et une évidence. Mais quand on me cherchait, je laissais rarement passer l'affront et j'avais deux possibilités d'agir, soit plus tard en poignardant dans le dos au bon moment, ce qui était sans doute l'option la plus malsaine et atroce car les choses pouvaient vraiment faire mal et longtemps à ce moment là, soit tout de suite, généralement pour me défendre mais aussi pour présenter qui j'étais vraiment derrière le calme PS bon en cours et en sport qui laissait passer les insultes et les bêtises. Pour ce gars, j'avais pris la solution la moins machiavélique, pour lui laisser une chance. Ceci n'était qu'un avertissement, brutal, peu subtile, mais nécessaire tout de même. Le matador avait poignardé le taureau qui s'effondra sur le sable. Je ne lui offrit pas le coup de grâce entre ses cervicales.

« Je sais qui tu es ! UN CRIMINEL ! Je me vengerais ! I'll come back !»

Je ne répondis rien, l'observant s'éloigner de moi en claudiquant sur sa chaussure qui laissait perler le sang hors du trou formé par la lame. Je n'étais pas un criminel, je n'avais jamais tué personne et jamais commis de faute pouvant me pousser à ce statut. Mais je reconnaissais que je n'étais pas dans la loi non plus, comme beaucoup de personne après tout. Finalement, je rentrais à la villa. Je n'avais plus rien à faire en ville maintenant que Tyler était partit seul. Une fois de retour, je sortis mon couteau et passa le chiffon sur la lame ensanglantée, avec une certaine délicatesse, comme si c'était un être vivant qui a bien accompli son travail et dont j'étais fier. Peu de temps après, mon frère aîné revint à la maison, une guitare secrète en cadeau à ma soeur jumelle que nous allions caché quelque part dans la maison en attendant le jour J.

Le reste du week-end se passa sans encombre. Je n'avais plus revu Ty et je n'y pensais même pas. C'était déjà du passé pour moi, une affaire de régler, un sujet clos. Je restais profiter grandement de ma famille car bientôt, je devrais repartir pour Miami, dans cette satanée école qui accueillait tout les cas sociaux du monde. Ce moment arriva bien trop tôt à mon goût, mais bon, je n'y pouvais pas grand chose. Je me rendis alors à la gare et m'installa à un endroit où il n'y avait personne. Dehors, la foule affluait sur les quais et les passagers se pressèrent dans les wagons. Manque de chance, je n'allais pas avoir un voyage intime. En effet, quelqu'un vint se poser juste en face de moi. Je tournais mon regard, c'était Ty.

« Oh, comme on se retrouve ! »

- En effet...

Répondis-je calmement en esquissant un petit sourire. Il avait un peu changé de comportement, même si je sentais toujours cette haine envers moi.


« Alors, tu es content de ta bonne action ? Tu sais , je peux porter plainte pour ce que tu as fait. Mais je ne vais pas le faire.. »

Je continuais à le fixer avec une intensité inquiétante. Je ne craignais nullement les autorités, je savais toujours m'en sortir avec ça. Et pourquoi cela ? Parce que dans notre société hypocrite actuelle, il n'y avait qu'une règle qui disait que ceux qui avait du pognon s'en sortaient toujours. Prenez un exemple. Une bagarre sur la voie publique entre un homme riche et un autre moins riche. Ce sera toujours l'homme riche qui évitera la cellule. Autre exemple. Un homme habillé quasi en haillons, pauvre SDF qui essayait de gagner son pain, il s'effondre dans la rue soudainement. Combien de personne lui porteront secours ? La plupart n'oseront pas même le toucher car les SDF donnaient toujours l'air de contenir une maladie bizarre et contagieuse. Même scène avec un homme bien habillé, la foule se précipitera pour l'aider, soit parce qu'il dégageait la beauté de la richesse, soit par appat d'une éventuelle récompense pour service rendu à la personne.

"Et tu sais pourquoi?"

Surprends-moi donc.

« Toi et moi on est parti du mauvais pied. Je m'excuse de tout ce que je t'ai dit. J'aurais besoin d'un gars comme toi pour mon gang...Qu'est-ce que t'en dis ? On fait la paix ? »

Tiens, l'idée du gang, je l'ignorais. C'était assez surprenant qu'il décide de s'excuser. C'était pitoyable aussi. Ne jamais revenir en arrière, on paraissait tout petit. Mais c'était une nouvelle gloire pour moi. Il me tendit la main, espérant, je baissais mon regard vers elle puis vers lui de nouveau :

- Il existe nulle paix dans ce monde...Je sais bien que ta capacité intellectuelle est extrêmement limitée mais si tu prends les deux neurones qui te reste et si tu les assemble, tu devrais normalement pouvoir te rendre compte d'une chose plutôt difficile à écarter. Si tu te souviens bien de notre dernière...conversation (?), tu pense sincèrement qu'une excuse et une poignée de main laveront ton humiliation et ton affront ? Réfléchis un minimum. Ne trouves-tu pas ça trop facile...?

Je n'avais plus aucunement l'apparence d'un assassin, j'avais repris un ton des plus calme et placide et ce que je lui disais ressemblait plus à une explication de raisonnement qu'à un désir de provocation (quoi que) ou de conflit. Une petite secousse se fit sentir, le train venait de démarrer, route vers Miami. Je jeta un coup d'oeil à la fenêtre puis regarda de nouveau Ty :

- Tu étais plus désireux de te venger de moi non ? Et tu prétends vouloir faire une collaboration pour un misérable gang de voyous...?

Ce n'était certainement pas moi qui rejoindrais une confrérie de minable possèdent qui plus est cet énergumène pathétique. Je ne pensais pourtant pas donner l'impression de quelqu'un à la recherche d'acolytes ou d'intégration à un groupe. C'était preuve qu'il en connaissait encore trop peu de moi.
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyJeu 5 Juin 2014 - 22:19

New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver Images?q=tbn:ANd9GcTOrxfB1OjkUJGVDUpFqBsg3XfHQy6VO1AOghCjXQT5pnpvOkp9fhPEU8s5sw
J'étais fier de moi. L'abruti de Silver était immobile. Je le tenais contre son gré, retenant ses bras. Certes,j'avais râté mon coup de poing tout à l'heure, mais ma prise superbe l'avait mis à terre.
Mes yeux perçant étaient plongés dans les siens, quand soudain, je ressentis une vive douleur dans mon pied. Ma bouche s'ouvrit, je lâchais le bras de Silver et mon regard glissa vers ma chaussure. Un couteau y était planté.
La douleur était tellement forte que je fis une horrible grimace. Il ôta rapidement l'arme blanche et je me tenais le pied, gémissant de douleur comme un chien à qui on aurait lancé des pierres et des coups de pieds.
Profitant de mon handicap, il me poussa puis fis une pirouette pour me donner un coup de pied dans la gorge, ce qui me projeta contre le mur. Je reçus un violent coup derrière la tête et je fermais mes yeux de douleur.
« Fils de p*** ! », lui lançais-je tandis qu'il rangeait son arme. Je voulais ôter mon soulier pour regarder ma blessure, mais Silver redressa un regard vers moi. Ce regard était celui d'un tueur. Je n'avais jamais vu ça de ma vie....Quelqu'un d'aussi haineux.
« Toi en revanche, on t'as plusieurs fois dit de cesser de faire ton malin... »
« TA G*ULE imbécile ! », lui criais-je en passant ma main sur ma nuque. Ouf. Il n'y avait pas eu de sang.
« Je sais qui tu es ! UN CRIMINEL ! »
Je me relevais, puis fis un pas vers le chemin inverse.
«Je me vengerais ! I'll come back !», lançais-je en guise d'adieu.

Tout en sautant sur un pied, je rebroussais le chemin. Je m'écroulais ensuite sur le sol. Jetant un regard par dessus mon épaule, je constatais avec soulagement que Mon Pire Cauchemard ne m'avait pas suivi. J'hôtais le soulier et ma chaussette blanche...enfin rouge maintenant que je balançais sur le trottoir. Mon pied pissait le sang. J'avais tellement mal. Je pris mon courage à deux mains et continuais ma route tantôt en boitant, tantôt en sautant sur un pied, mais toujours en grimaçant de douleur. Les larmes vinrent. J'avais vraiment trop mal. Je ressentais la douleur comme si on me redonnait un coup de couteau.
«Je vous en supplie aidez-moi Seigneur. Juste à rentrer chez les Swan. », priais-je en levant les yeux vers le ciel. Dès que ma vie tournais au drame, je me souvenais que j'étais croyant et je priais le Dieu des Chrétiens.
Je murmurais un « Amen » en reniflant puis je repris le chemin. Je traversais la rue et manquait me faire écraser. L'automobiliste sortit de son véhicule et me demanda si ç allait. Je secouais négativement la tête et il se proposa de me ramener chez moi. Je refusais et continuais le chemin vers l'appartement des Swan.
Une fois arrivé à destination, je tembourinais sur la porte en criant à l'aide.
Ma tante ouvrit la porte.
« Ty ? Que t'ais-je dis ? Je ne veux pas te revoir !
« Pitié ! », fût le seul mot que je pu prononcer. Je lui montrais mon pied ensanglanté. Tata Swan poussa un cri d'horreur.
Elle appela les Yellow, qui étaient revenus semblait-il. Oncle Sam me prit par l'épaule et me fit rentrer à l'intérieur.
On m'installa dans la chambre d'amis. Un de mes cousins s'approcha de moi.
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C'était le plus jeune. 15 ans seulement. Le fils de Sam. Il me murmura de rester courageux puis alla appeler sa mère.
Celle-ci examina ma blessure puis sortit de son sac des plantes et des pots. Ils contenaient des pommades et autres remèdes Amérindiens, dont elle ne se séparait jamais.
« C'est Wakan-Tanka qui nous a permis de revenir ici. Tu as de la chance ! »
Ma tante Yellow posa sur ma plaie un cataplasme. Je grimaçais de douleur.
« Voilà ce qui arrive aux Sioux désobéissants ! », me cria Sam en secouant la tête.
Les larmes finirent par couler sur mes joues. On me laissa seul avec la femme de Sam qui me changeait le cataplasme toutes les heures. Elle fini par me mettre au bout de trois heures une pommade cicatrisante.
«Je ne veux pas me séparer de vous. », réussis-je à dire dans un gémissement.
Ma tante Amérindienne secoua la tête et dit dans un soupir : « Ah Ty ! Ty ! Ty ! Qu'allons-nous faire de toi, hein ? Tu es un vrai chercheur d'embrouilles ! ».
Elle fit un sourire, alors je fis de même.
« Je te raconterais tout après. S'il te plaît, demande à Sam de m'accorder un autre chance. Parle-lui. Je t'en supplie ! »
Ma tante hocha la tête puis se leva du lit pour me laisser.
Je regrettais amèrement d'avoir cherché Silver. Si je ne l'avais pas provoqué, il ne m'aurait pas blessé. J'avais voulu aller à Central Park, mais j'étais cloué dans un lit en bois.
Mon autre tante, Swan cette fois, m'apporta une soupe pour me « rétablir » comme elle dit.
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Plus tard dans la soirée, alors que je réfléchissais sur Silver et que je tentais de trouver son secret, Sam débarqua. Il faisait le gros dur, mais je savais qu'il s'inquiétait pour moi et qu'il m'aimait toujours.
« Je te donne 2 semaines pour choisir. Ensuite reviens me voir. Tu sais où me trouver. ».
Alors qu'il s’apprêtait à partir, je le retînt par le bras et lui murmurais : « Merci. ».
Je vis un sourire s'esquisser sur le visage du grand Amérindien. « Y a pas de quoi. »
Il s'en alla, me laissant seul avec ma douleur physique et ma douleur de l'intérieur.
Je devais choisir maintenant entre Mikah et ma famille.
Dans les deux cas, je sais que ma douleur sera grande.
Je levais les yeux vers la fenêtre, qui montrais les Skylines de NY.
Lorsque je retournais la tête, je sus que j'avais pris ma décision.
J'ai pris ma décision.

***

Quand je fus rétabli (enfin...Quand mon pied ne me faisait plus aussi mal), Oncle Sam me donna des béquilles et me banda le pied. Puis, il m'accompagna à la gare. Je devais rentrer à Miami maintenant.
Ne sachant pas où m'assoir, je me laissais tomber sur le premier siège que je vis. Je relevais les yeux et je vis que mon compagnon de voyage était...Silver Lawyer ! ENCORE LUI! Non ! Pas possible!
« Oh, comme on se retrouve ! », fis-je d'une voix paisible et douce, le regard haineux cependant, mais un superbe sourire amical (et surtout hypocrite) aux lèvres.
Je continuais toujours aussi calme par : « Alors, tu es content de ta bonne action ? ». Je lui désignais mon pied.
«Tu sais , je peux porter plainte pour ce que tu as fait. Mais je ne vais pas le faire.. »
J'ajoutais: "Et tu sais pourquoi?"
Mon regard s'adoucit.
« Toi et moi on est parti du mauvais pied. Je m'excuse de tout ce que je t'ai dit. J'aurais besoin d'un gars comme toi pour mon gang...Qu'est-ce que t'en dis ? On fait la paix ? »
Je lui tendis ma main, en signe de nouveau départ.
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyJeu 5 Juin 2014 - 21:08

- Estime toi heureux que je ne t'ai pas embrassé sur la bouche ou avec la langue. Ah maintenant que j'y pense, ça aurait été beaucoup mieux !".

Répondit cet espèce d'énergumène peaux rouge hérissé. Il se poursuivait dans son éternelle connerie en débitant à la chaîne un lot de commentaires dégradantes pour l'espèce humaine. Comment pouvait-on vivre avec autant de fardeaux égaux à la stupidité primaire qui menait les faibles à leur perte ? On ne pouvait qu'avoir un mental sérieusement déstabilisé pour parvenir à se hisser sur ses jambes en portant la honte et la bêtise du monde sur ses épaules. L’existence d'une telle créature était si déplorable qu'on devrait l'éliminer sur place pour soulager la planète de la souffrance de trop la porter. Je suppose que s'il était toujours là, c'était bien parce que les mauvaises herbes étaient toujours les plus tenaces. En touchant ce qui semblait être un talon d'Achille chez lui, je déclenchais une nouvelle phase de colère en voyant ce bipède décérébré s'avancer vers moi et me prouver une nouvelle fois sa sagacité en me faisant un doigt d'honneur et s'écriant :

- Arrête tes conneries imbécile! Tu vaut pas mieux...Avec tes paroles qui sont comme des flèches aiguisées. Tu te crois malin? Et fier en plus! Je te déteste plus que je ne déteste mon père! »

Mes paroles n'existaient que pour pourfendre l'air et blessé voir tuer sur leur passage. Ce mec ne semblait, une fois de plus, ne pas l'avoir comprit, ou comprit trop tard. Les insultes et les gestes vulgaires n'avaient rien d'une agression ou d'une menace. Ils ne servaient à défouler la bête qui croyait atteindre mais l'enfonçait encore plus. J'étais malin, il ne fallait pas rechigner sur la vérité, car j'étais fier aussi. Il me détestait ? Parfait, enfin un point d'accord entre nous. La haine des personnes attisait ma fierté, me donnait la victoire sur l'esprit humain. Quand quelqu'un était en colère contre moi, c'était que j'avais gagné, j'avais su le vaincre, celui qui ne s'en rendait pas compte. La fureur était une faiblesse, le contrôle était une force. J'affichais un sourire à ses paroles.

Je jetais un regard autour de nous. Les gens qui nous croisait dans les rues de la ville regardaient plus Ty que moi. C'était toujours le plus bruyant et agité des deux protagonistes qui attirait le regard des spectateur. Le protagoniste en question avait l'audace de l'ignorer et de poursuivre, devenant de plus en plus le centre d'attention mais je savais dès lors qu'il aimait ça de toute manière. Je le fixais. Guise de provocation peut-être. Cela fonctionnait très bien, j'avais l'impression d'avoir devant moi un taureau qui grattait la terre et moi je tenais la cape rouge. Manque de pot dans la corrida, le taureau gagnait rarement. Il avait les cornes et la force, le matador avait l'agilité et les poignards ainsi que le contrôle par rapport à la colère de la bête. Ty retroussa ses manches, le taureau grattait le sol furieusement, Ty brisa son collier, le taureau secoua violemment la tête.

« Dis moi Silver....on ne t'a jamais dit que parler trop c'était mal ? »

Le taureau souffla avec force de ses puissants naseaux et chargea. Il avait décidé de passer à l'attaque, d'user de ses poings comme un gosse n'ayant pas obtenu ce qu'il lui fallait et n'avait que pour seul solution de frapper bêtement comme un homme des cavernes. Franchement, c'était fini la préhistoire, surtout que si je devais me battre avec un nul comme lui, ça en serait plus humiliant pour moi que pour lui. Son poing cependant, ne m'atteignis pas car d'un coup d'avant bras, je dévia la trajectoire du sien, mais il en profita pour me coller à terre dans une prise de karaté avant de cracher comme un buffle toutes les insultes qu'il était capable de trouver dans son merveilleux vocabulaire.

Je restais immobile (contemplant le magnifique macadam de la ville), ne faisant pas même attention aux mots plutôt vulgaire d'origine de ce cher Ty. Il me tenait un bras dans le dos contre lequel il forçait pour me maintenir au sol et mon autre bras ne pouvait certainement pas se rebeller contre lui, c'était contre ma morphologie (dommage, lui crever les yeux aurait été amusant). J'avais également de la force et j'étais très doué en sport, sport de combat y compris. Me rebeller et nous lancer tout deux dans un duel de boxe ou de judo serait loyal. Me voyez-vous loyal ? Soudainement, ma main en liberté s'était faufilé vers mon jeans et j'en sortit un canif que je planta vivement dans le pied de Ty, traversant la chaussure, avant de le retirer rapidement et de profiter de l'instant de douleur déstabilisante de ce pauvre gars pour reprendre le contrôle de mon corps, me redressant subitement en le repoussant puis pirouetta un peu sur moi même pour lui décocher un coup de pied dans la gorge pour le projeter contre le mur. Je m'empressa de ranger mon arme blanche puis dressa un regard meurtrier à Ty, dévoilant pour une fois la haine implacable qui m'habitait et que je dégageais envers le genre humain. Ma voix aussi était devenu sombre, comme habitante des profondeurs du mal, ressortant des tréfonds de l'ombre :

- Toi en revanche, on t'as plusieurs fois dit de cesser de faire ton malin...
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyJeu 5 Juin 2014 - 20:16

New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver Tumblr_m5d5orNLuU1qd41g8o4_r1_250New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver Tumblr_m5d5orNLuU1qd41g8o3_250
Mon geste avait été calculé. Je savais très bien que Silver serait dégoûté. Il peut s'estimer heureux que je ne l'ai pas embrassé (là je pense qu'il aurait perdu connaissance).
Je l'avais quand même lèche la joue avec une certaine satisfaction: celle de le dégoûté au maximum. Le jeune brun s'essuya la joue en faisant une grimace et je l'observais de mon regard perçant en faisant moi même une grimace, mais jubilant tout de même de ma farce-vengeance.
J'arrive pas à croire que j'ai fais une chose pareille. C'est dégoûtant ! Beurk ! J'ai le goût de la peau de Silver sur la langue, j'ai carrément envie de vomir.
Je me retourne donc pour cracher et passer ma main sur ma langue plusieurs fois comme dans un dessin animé, mais ça ne change rien : c'est pire !
Quel dommage que les Swan m'aient éjectés de leur foyer, je me serais bien vite brossé la langue avec du dentifrice au moins 10 fois sans oublier de faire 20 bains de bouche.
Tandis que j'essaie d'enlever le goût sur ma langue, j’entends Silver déclarer d'un ton calme : « Encore une preuve d'intelligence et de maturité... ». Un sourire diabolique se dessina sur mon visage et je répondis, tout aussi calme : «[color=#cc0000] Estime toi heureux que je ne t'ai pas embrassé sur la bouche ou avec la langue.» Je fis une pause puis me mis à faire semblant de réfléchir, posant la main sur mon menton et plissant les yeux et lâchais: "Ah maintenant que j'y pense, ça aurait été beaucoup mieux !".

Je m’entonnais ensuite brièvement mes ancêtres, ce à quoi Silver me lança : « Sais-tu très cher Ty que de la sorte, c'est un déshoneur pour tes bien aimés Amérindiens ce que tu viens de faire. Je sais bien que tu as déjà été renié mais ce n'est pas une raison pour maximiser une sale réputation à leur égard. … De mon grand-père, je tiens du sang d'Amérindien en moi. Mais j'ai comme l'impression que je fais meilleur figure qu'eux que toi.  »

La colère me regagna et je m'approchais de Silver, dents sérrées. Je lui fis un f*ck puis lui criais à la figure : « Arrête tes conneries imbécile! Tu vaut pas mieux...Avec tes paroles qui sont comme des flèches aiguisées. Tu te crois malin? Et fier en plus! Je te déteste plus que je ne déteste mon père! »
Je reculais car je sentais que j'allais lui donner un grand coup de poing au visage.
« Tu crois quoi ? Que je vais faire preuve de gentillesse après tout ce que tu m'as dit aujourd'hui et surtout après ce que tu as dit en cours d'Anglais ? » 
« Ce qu'il est rancunier...Je n'ai fait qu'approuver tes propres dires. »
Mais il m'énerve ce mec, p*t**n ! Calme toi Ty ! Respire ! Pense positif. Ça va aller. Laisse parler cet imbécile. Les mots ce ne sont que du souffle. Calme toi.

J'essayais de me calmer en vain. Mes poings se serraient.
Je suis un sang-chaud, un nerveux, et quand on m'énerve, quand on me cherche, je perds mon sang-froid et je cogne. Là je ne vais pas cogner contre mur, nan. Je vais cogner Silver si il prononce une phrase qui m'énervera.Je suis bon en Boxe, en Karaté, en Thaekwondo et en Parkour et ça me sert pour les bagarres.
Silver me cherche depuis un bon bout de temps, et je ne vais pas rester patient longtemps.
Une seule phrase et je le cogne.
Une seule phrase.
« Je n'ai nullement suggéré le contraire. Alors ravale tes crocs. Tu te mets tout seul dans une situation décevante. »
La voix de Silver me fit perdre mon calme.
Ce fût la phrase de trop !
C'est lui qui me cherchais et il me disais que je me mettais seul dans une situation décevante.

Une chaleur monta en moi à la vitesse grand V.
Je retroussais les manches de ma veste marron, m'échauffais un peu les jambes, touchais mon collier Amérindien puis le brisais d'un coup. Tant pis, j'en en ai plein! C'était un beau collier Amérindien, tout de même...
Toutes les perles tombèrent sur le sol. Sur le goudron noir on voyait des perles blanches et bleues. Tout en fixant une perle bleue, je dis à Silver d'une voix forte : « Dis moi Silver....on ne t'a jamais dit que parler trop c'était mal ? ».
Je m'avançais vers lui et lui donnais un grand coup de poing sur le nez puis le mis à terre avec une gigantesque prise de Karaté.
Penché au dessus de lui, je faisais mon malin en l'insultant de toute sorte. Je faisais mon Jacob Black, quoi. Mais je ne faisais pas gaffe à ce que me ferais Silver en retour...
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyVen 30 Mai 2014 - 21:08

La tension qui se trouvait entre nous deux était intensément palpable. Je ne vous cachais pas que je trouvais cela passionnant. Ma vie à Wynwood était bien monotone et avoir des regards haineux sur moi à chaque coin de couloir ne me déplaisait pas. Je n'aimais personne de toute manière, ou presque ou alors le terme d'aimer était mal appliqué. Je pouvais trouver un intérêt à des personnes, sans toutefois les aimer. J'appréciais être hais, c'était une caractéristique de ma part. Quand on était déjà détestait, on avait l'avantage d'avoir les points sur les i. Quand on était aimé, c'était rare que ce soit sincère, on finissait toujours poignarder dans le dos alors autant être haït dès le départ, histoire d'être ni surpris, ni déçu. Plus grand était la confiance, plus grande sera la trahison. C'était une règle essentielle.

« Tu veux de la gentillesse ? Tu sais comment nous les Amérindiens nous sommes gentils avec les autres ? »

Je reconnaissais bien là le ton employé. Il préparait quelque chose, un sale coup de gosse étant donné que visiblement, s'en était un. Je ne répondis rien. Il insista, je sentais la blague venir rapidement et m'attendait dès lors à toute sortes de connerie potentielle pouvant surgir d'une boîte crânienne résonnante telle que la sienne.

« Tu donne ta langue au chat ? »

En plus en tournant autour de moi comme un vautour, il fallait être débile pour ne pas s'attendre à quelque chose. Malheureusement, il y avait si peu de remède contre la connerie, également bien peu de bouclier. Tout à coup, il me lécha la joue. Pour une fois, je n'avais pas dissimuler la surprise et le dégoût qui s'était emparé de moi. L'autre semblait ravi de son geste. J'essuya ma joue d'un revers de la manche. Quel dommage, ce haut finira ce soir à la machine. Ma seule satisfaction sera qu'il avait sans doute été tout aussi dégoûté que moi de son propre geste. C'était en effet répugnant.

- Encore une preuve d'intelligence et de maturité...

Répondis-je d'un ton toujours aussi calme. Pourquoi m'énerver après tout ? S'énerver, c'était donner raison à l'autre. Il n'y avait pas pire forme de mépris que l'indifférence.


« Tu préférais que je te fasse comme mes ancêtres faisaient à leurs ennemis ? »

Je tournais mon regard vers lui. Nouveau léger sourire.

- Sais-tu très cher Ty que de la sorte, c'est un déshoneur pour tes bien aimés Amérindiens ce que tu viens de faire. Je sais bien que tu as déjà été renié mais ce n'est pas une raison pour maximiser une sale réputation à leur égard.

Je marquais une pause, heureusement que la connerie n'était pas contagieuse, sinon je serais déjà mort.

- De mon grand-père, je tiens du sang d'Amérindien en moi. Mais j'ai comme l'impression que je fais meilleur figure qu'eux que toi.


Ce n'était pas un mensonge. Mon grand-père était amérindien, pas ma grand mère par contre. C'était de lui que je tenais mon teint légèrement mate.

« Tu crois quoi ? Que je vais faire preuve de gentillesse après tout ce que tu m'as dit aujourd'hui et surtout après ce que tu as dit en cours d'Anglais ? »

- Ce qu'il est rancunier...Je n'ai fait qu'approuver tes propres dires.

Il se tourna vers moi et me lança :


« Ecoute moi bien petit con, j'ai déjà compris qui tu étais. Toi et moi on est ennemis, c'est clair ? Je vais pas m'amuser à faire ami-ami avec toi ! Je te déteste, tu me déteste alors me cherche pas et reste loin de moi autant que tu peux ! Tu m'a aidé très bien. Mais ne crois pas qu'on va aller boire dans un café comme deux vieux potes. Je suis gentil, mais quand on commence mal avec moi une relation, c'est mort. T'a pigé ? Alors merci de ne pas oublier ce que je viens de te dire. »

Son regard noir était toujours aussi évocateur. Je me sentais vainqueur chaque fois que je plongeais mes prunelles dans les siennes. J'esquissais un nouveau sourire à ces paroles. Ce mec était impayable. J'aurais aimé donné raison à toutes les autres personnes qui lui crachaient au visage, mais elles même le faisaient parce qu'ils avaient su les mettre en rogne, sans le faire exprès. Il disait comprendre qui j'étais, il n'en avait pas encore vu la moindre particule.

- Je n'ai nullement suggéré le contraire. Alors ravale tes crocs. Tu te mets tout seul dans une situation décevante.
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyVen 30 Mai 2014 - 19:20

New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver Giphy
(HRP: Considère que dans ce gif Edward Cullen soit Silver et que Bella ne soit pas là-En fait c'est pour l'expression de visage de Ty)

C'est la guerre!

«  Je suis sûr que sous tes airs de « fils-à-papa-qui-se-la-joue-gros-dur-et-vantard » tu cache un secret honteux. De toute façon, tout le monde à un secret à Wynwood ! Je suis sûr que le tien est aussi honteux, sinon tu ne le cacherais pas. Je me trompe ? »
« Certes, on appelle ça avoir une vie privée. ».
Je le regardais en plissant les yeux. Il fait son mâlin. Oh que je le déteste. Surtout que derrière son « Heureux pour toi », je sens un mensonge, une sorte de provocation.
Toi et moi mon petit Silver c'est la haine !

D'ailleurs, je l'insultais ensuite. Il me complimenta ironiquement : «  Ton vocabulaire est formidable, mais ne m'atteint guère. Si c'est le seul moyen que tu possède pour te défendre, je comprends un peu mieux ta situation. ». Je lui jetai un regard noir pire que Jacob Black et si j'étais celui-ci, je me serais déjà transformé en loup pour le dévorer.

Ensuite, le brun accepta de m'aider pour retrouver mon chemin. Après l'avoir bousculé et crié dessus, j'attendis sa réponse qui viendrais tôt où tard.
Il fit un sourire puis marqua une pause pendant laquelle je soupirais.
« Central Park. C'est par là. », fit-il ENFIN en me montrant le panneau.
Je le foudroyais du regard et marchais dans la direction qu'il m'avait indiqué, étant sûr que c'était un piège.
Mais bientôt je vis le panneau qui indiquais la direction du parc.
« 
Tu n'es pas très gentil avec moi si déjà je t'aide à retrouver ton chemin. C'est un peu ingrat. ».
Je me retournais et vis que Silver m'avait rejoint. Oh la poisse ! Il marchait tranquille mains dans les poches.
Je décidais de lui faire une petite blague de vengeance.
Je m'arrêtais donc, sourire aux lèvres et je dis d'une voix douceureuse : « Tu veux de la gentillesse ? Tu sais comment nous les Amérindiens nous sommes gentils avec les autres ? ».

Je fis à mon tour un long silence avant de me retourner pour le regarder. « Tu donne ta langue au chat ? », continuais-je en tournant autour de lui.
Puis sans crier gare, je m'avançais prêt de lui et lui léchais la joue.
Sachant qu'il était homophobe, je me payais bien sa tête. Je me mis donc à rire en reculant, le regardant de mon air malicieux et haineux à la fois avant que mon sourire disparaisse et que mon regard devienne sombre.
« Tu préférais que je te fasse comme mes ancêtres faisaient à leurs ennemis ? », lançais-je avant de donner un coup de pied dans une canette de soda qui gisait au sol et de reprendre ma marche.
« Tu crois quoi ? Que je vais faire preuve de gentillesse après tout ce que tu m'as dit aujourd'hui et surtout après ce que tu as dit en cours d'Anglais ? » fis-je avant de m'arrêter de nouveau.
Je m'approchais de lui, les yeux lançant des éclairs et je lui crachais au visage : « Ecoute moi bien petit con, j'ai déjà compris qui tu étais. Toi et moi on est ennemis, c'est clair ? Je vais pas m'amuser à faire ami-ami avec toi ! Je te déteste, tu me déteste alors me cherche pas et reste loin de moi autant que tu peux ! Tu m'a aidé très bien. Mais ne crois pas qu'on va aller boire dans un café comme deux vieux potes. Je suis gentil, mais quand on commence mal avec moi une relation, c'est mort. T'a pigé ? Alors merci de ne pas oublier ce que je viens de te dire. »

Je me retournais puis, continuais mon chemin vers Central Parc.
Bien sûr j'avais menti. Car les Amérindiens ne léchaient pas les joues des autres pour faire preuve de gentillesse. J'étais quand même bien content de ma blague-vengeance. Par contre, j'avais été très dur avec lui. Trop même. Je ne parlais jamais comme ça aux autres normalement. Sauf à mes ennemis. Et il était mon ennemi. Un de plus sur la liste.
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyDim 25 Mai 2014 - 20:39

« Oh mais je ne m'en vante pas ! J'aimerais bien ne plus l'être du tout.
Toi tu ferais mieux de ne pas faire le malin. Je suis sûr que sous tes airs de « fils-à-papa-qui-se-la-joue-gros-dur-et-vantard » tu cache un secret honteux. De toute façon, tout le monde à un secret à Wynwood ! Je suis sûr que le tien est aussi honteux, sinon tu ne le cacherais pas. Je me trompe ? »


Oh, mais c'était qu'il commençait à s'énerver. Même pas capable de contrôler ses émotions, encore un point déplorable chez lui. Pourtant je cherchais quelque chose de positif en lui mais je n'arrivais pas à en trouver, ce n'était tout de même pas de ma faute. Je pensais néanmoins la même chose que lui. On avait tous un secret, ce n'était pas faux, moi comme lui comme d'autres.

- Certes, on appelle ça avoir une vie privée.

Répondis-je simplement.


« Tu veux un autographe ? Franchement, qu'est-ce que tu fous près de moi ?
T'a pas peur que je te drague ? De toute façon, tu n'es absolument pas mon style ! Et puis j'ai déjà mon Mikah.»


- Heureux pour toi.

Non mais qu'est ce qu'il croyait ? J'en avais rien à faire de lui. Je le trouvais simplement intéressant à énerver, rien de plus. Probablement parce qu'il était facile de le mettre en rogne, c'était ma façon de tester les gens, ce qui me permettait de les découvrir un peu plus et ce n'était jamais de trop à savoir. Il s'énerva d'avantage suite à mes propos, j'avais presque cru à un moment qu'il allait me frapper mais se rebiffa pour une raison inconnue. Il se contenta de me dire :


« T'es vraiment qu'un p'tit con, imbécile ! »

- Ton vocabulaire est formidable, mais ne m'atteint guère. Si c'est le seul moyen que tu possède pour te défendre, je comprends un peu mieux ta situation.

Je croisais les bras et lâcha un soupire un peu exaspéré. Insulter, insulter, toujours insulter, jusqu'à ce que la dite personne se rende compte que ça ne fonctionnait pas avec moi. On pouvait me traiter de tout les noms, je n'allais certainement pas répondre à leur connerie, ce serait une grave erreur de ma part. J'aimais plus agir en finesse et répliquer en tranchant du mieux que possible la viande à ma portée. Quand j'accepta de le conduire là où il voulait aller, il me lança :


« Très bien. Merci . »

Au moins, il restait poli. Il me bouscula au passage, commençant à marcher dans une direction mais voyant que je ne bougeais pas d'un poil, il s'exclama :

« Alors, c'est pour aujourd'hui où pour demain ? Tu réfléchis à comment arranger ta face par chirurgie pour faire encore plus Pi Sigma ou alors tu cherche une nouvelle pique à me lancer ? »

J'esquissais un sourire. Très léger sourire, au coin des lèvres. Je restais un moment silencieux, sachant qu'il s'énerverait de poirauter puis enfin, je répondis toujours aussi calmement et pointa du doigt l'autre sens :

- Central Park. C'est par là.

Mon regard méprisant le fusillait un moment tout en dévoilant un sourire qui avait quelque chose de malsain pour montrer à quel point il venait de se tourner en ridicule. Puis je lui tourna le dos et entama la marche dans la direction que j'avais indiqué. Il pourrait très bien croire que je lui mentais, mais quelques secondes après, nous passions devant un panneau indiquant la destination désirée. Je mis les mains dans les poches et après un long silence, lâcha :

- Tu n'es pas très gentil avec moi si déjà je t'aide à retrouver ton chemin. C'est un peu ingrat.
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyDim 25 Mai 2014 - 19:21

Lorsque j'exposais ma situation actuelle, Silver me dit d'un ton calme mais cynique : «  Chacun sa croix. Toi tu possède le cimetière cela dit. ». J'avais presque envie de me jeter sur lui et de lui donner un coup de poing. Mais je préférais garder mon calme.

« Pourquoi tu me parle toi d'ailleurs ? Je suis Bi ne l'oublie pas ! » avais-je dit avec une voix de fille et en faisant des gestes de gay.
«  J'éviterais de m'en vanter si j'étais toi. Y'a déjà tout tes proches qui te rejette, à ta place je ne ferais pas trop le fier. C'est répugnant de voir que tu as pu saccagé la réputation de quasiment toute les confréries de l'école en dénonçant ta...bisexualité. »
« Oh mais je ne m'en vante pas ! J'aimerais bien ne plus l'être du tout.
Toi tu ferais mieux de ne pas faire le malin. Je suis sûr que sous tes airs de « fils-à-papa-qui-se-la-joue-gros-dur-et-vantard » tu cache un secret honteux. De toute façon, tout le monde à un secret à Wynwood ! Je suis sûr que le tien est aussi honteux, sinon tu ne le cacherais pas. Je me trompe ?
 » , fis-je avec ma vraie voix qui montait un peu tant j'étais presque en colère.
Je le toisais un instant avant de lui rétorquer que j'étais le mec le plus détesté de WHS. Il me répondit par l'affirmative, alors je levais un sourcil pour lui dire : « Alors qu'est-ce que tu fais là ? ».

Je ne comprenais pas pourquoi il s'arrêtait en pleine ville de New-York rien que pour me parler.
« Tu veux un autographe ? Franchement, qu'est-ce que tu fous près de moi ?
T'a pas peur que je te drague ? De toute façon, tu n'es absolument pas mon style ! Et puis j'ai déjà mon Mikah.
»
Minou...ce qu'il me manque ! On ne s'était pas revu depuis la dédicace, et, je ne lui avais même pas salué. Je l'avais royalement ignoré, tout comme dans le bus pour les Everglades. Le pauvre. J'agissais ainsi juste par crainte que tout le monde découvre mon amour pour Mikah. Si ça se produisait, je devrais partir pour l'Alaska chez les Inuits ou alors revenir en Australie.
Ou bien, je n'avais qu'à me déguiser en mascotte pour fuir les Wynwoodiens en colère.

Je poussais un grand soupir, puis avouais à Silver que je m'étais paumé à NYC.
« Parce qu'en plus, tu n'es même pas en mesure de retrouver ton chemin dans la ville natale que tu dis visiter souvent ? Remballe ton argent ou mange le si tu n'en a rien à en faire. Tu pensais vraiment m'acheter comme un guide touristique ? Tu es décevant Ty Swan et c'est triste de s'en rendre compte à chaque minute passées avec toi. »
Mon visage triste changea en un éclair et il devins sombre. Mes sourcils se froncèrent, mes dents se serrèrent, mes yeux étaient noirs de colère et lançaient des éclairs, mes oreilles et mon visage rouge. Je m'approchais plus de Silver et lui fis un fuck que je gardais longtemps devant ses yeux, avant de cracher par terre et de lui dire : « T'es vraiment qu'un p'tit con, imbécile ! ».
Faut croire que j'ai appris avec Alma, enfin je veux dire : avant de venir chez les SM, je ne faisais pas de f*ck moi !

Mais finalement il accepta : 
«  Je vais te conduire à Central Park. »
« Très bien. Merci . », fis-je toujours en colère. Je passais près de lui et lui donnais un coup d'épaule puis je me retournais et lui criais : « Alors, c'est pour aujourd'hui où pour demain ? Tu réfléchis à comment arranger ta face par chirurgie pour faire encore plus Pi Sigma ou alors tu cherche une nouvelle pique à me lancer ? ».
Je murmurais ensuite entre mes dents : « Crétin ! ».
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyVen 23 Mai 2014 - 22:10

Je me sentais hais. Ce n'était pas désagréable. Par un type pareil, ça faisait plutôt du bien.

«Salut. Oh toi aussi. Ne sois pas étonné de me trouvé là, je vais souvent à New York : c'est ma ville natale ! »

J'étais vraiment heureux d'être canadien de naissance. Il finit par se lever, je remarquais qu'il pleurait, étrange que je ne l'ai pas vu avant mais quelle importance après tout ?

«Tu ne crois pas si bien dire ! Je viens de me faire rejeter par ma famille du côté paternel et du côté maternel. Cool hein ? »

Je n'étais pas surpris. Ce mec était un cas désespéré qui devait faire honte à tout ses proches. S'il avait un minimum de respect pour son entourage, il devrait partir de lui même, ça facilitera la vie à tout le monde. Je savais que Ty était un paria. Il en avait la tête et l'allure. Ce monde n'était pas le sien. Il n'avait rien à y faire, ça se saurait sinon. Autant de lâcheté et de faiblesse réunit en une seule personne...Le monde devrait presque s'écrouler de porter un tel boulet. J'aurais pu me moquer, lui dire le fond de mes pensées mais je résumait le tout en une phrase courte et simple pour qu'il comprenne au moins ce que je disais, être à sa hauteur intellectuelle quoi.

- Chacun sa croix. Toi tu possède le cimetière cela dit.

Je parlais toujours avec calme et franchise. Je semblais peut-être méprisable mais au moins, j'étais sincère.


«J'aimerais tant retrouver ma famille... »

Je ne répondis tant cela était pitoyable. Etre renier de sa famille, c'était la chose qui te faisait vraiment comprendre que t'avais rien à faire ici. Au fond...J'allais être gentil cette fois ci avec lui. Parce que j'étais de bonne humeur déjà et ensuite parce que ça pourrait être plus drôle si on savait placé les cartes correctement. J'avais envie d'essayer avec Ty. Il pleurait de nouveau. Quelle déception. S'il y a un Dieu quelque part, qu'il détourne le regard un moment, je savais ce que c'était que d'être déçu par son travail.

« Pourquoi tu me parle toi d'ailleurs ? Je suis Bi ne l'oublie pas ! »

- J'éviterais de m'en vanter si j'étais toi. Y'a déjà tout tes proches qui te rejette, à ta place je ne ferais pas trop le fier. C'est répugnant de voir que tu as pu saccagé la réputation de quasiment toute les confréries de l'école en dénonçant ta...bisexualité.

« Sérieux, qu'est-ce que t'a à perdre ton temps à me parler ? Ne suis-je pas le gars le plus détesté de Wynwood ? ».

- Exact.

Mon visage restait des plus neutre. J'observais Ty d'un oeil avisé, je n'avais ni sourire ni aucune émotion à lui dévoiler mais les rouages de mon esprit tournait à cent à l'heure. J'avais décidé l'approche plus subtile mais ça ne voulait pas dire que ça prévoyait quelque chose de bon.


« Tu peux m'aider à retrouver mon chemin ? J'avoue je me suis paumé à la Grosse Pomme. Elle est tellement immense, et puis je connais pas encore partout ! C'est où Central Park d'ici ? 50$ et on en reparle plus. »

- Parce qu'en plus, tu n'es même pas en mesure de retrouver ton chemin dans la ville natale que tu dis visiter souvent ? Remballe ton argent ou mange le si tu n'en a rien à en faire. Tu pensais vraiment m'acheter comme un guide touristique ? Tu es décevant Ty Swan et c'est triste de s'en rendre compte à chaque minute passées avec toi.

Toujours calme, toujours serein, je n'avais que légèrement baisser le regard vers l'argent tendu. Moi ? Avoir besoin d'argent ? C'était le monde à l'envers. Ce gars n'avait plus la tête sur les épaules ni les yeux en face des trous. Si je devais lui prendre de l'argent, ça serait en quantité suffisante pour le mettre sur la paille, sinon, ça ne m'intéressait pas. Je redressais un peu la tête vers le ciel avant de regarder de nouveau Ty en ajoutant sur un ton désinvolte, comme si c'était la chose la plus simple et la plus évidente du monde :

- Je vais te conduire à Central Park.
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyVen 23 Mai 2014 - 21:45

Silver me regardait de ses yeux sombres. Je le détestais depuis le cours d'Anglais dans lequel il m'avait bien humilié cyniquement.
Encore un ennemi. Quel surnom lui donner ?
«  Salut, quelle coïncidence de te trouver là toi. Mais dis moi, ce n'est pas la grande forme on dirait. J'ai l'impression que tu es perdu dans tout les sens du terme. », me dit-il.
Je reniflais et lui répondis : «Salut. Oh toi aussi. Ne sois pas étonné de me trouvé là, je vais souvent à New York : c'est ma ville natale ! ».
J'essuyais mes larmes et me levais pour lui faire face.
«Tu ne crois pas si bien dire ! Je viens de me faire rejeter par ma famille du côté paternel et du côté maternel. Cool hein ? ».
J'humectais mes lèvres et reniflais encore trois fois, regardant les Skylines qui nous entouraient.
«J'aimerais tant retrouver ma famille... », murmurais-je malgrè moi.
En quelques mois j'avais tout perdu : mère, père, amis, furet, Mikah, petite-amie, famille...
Mais je dois faire un choix : ma famille ou Mikah. C'est un grand dilemme et je ne sais pas quoi faire. Si je retourne avec ma famille, je dois arrêter d'être Bi. Et ça, je me demande bien comment je pourrais y arriver !
Ça doit pas être aussi compliqué que de le devenir...

Si je choisis Mikah, je n'aurais plus aucun contact avec mes deux familles. Et j'aime beaucoup les Yellow. Ce sont des Sioux respectables ! Et puis quand Tata Swan me fait des cookies...C'est vraiment chouette. J'aime entendre oncle Sam ou Mémé Swan me raconter des histoires...

Deux larmes coulent sur mes joues de nouveau.
« Pourquoi tu me parle toi d'ailleurs ? Je suis Bi ne l'oublie pas ! », fis-je en prenant ma voix de fille et en faisant des gestes d'efféminé rien que pour le faire fuir.
Je suis très fort à ce jeu, et pourtant je ne suis pas tout le temps efféminé.
Mais Silver resta là.
« Sérieux, qu'est-ce que t'a à perdre ton temps à me parler ? Ne suis-je pas le gars le plus détesté de Wynwood ? ».

Je soupirais puis repris : « Tu peux m'aider à retrouver mon chemin ? J'avoue je me suis paumé à la Grosse Pomme. Elle est tellement immense, et puis je connais pas encore partout ! C'est où Central Park d'ici ? 50$ et on en reparle plus. »

Je fouillais dans ma poche arrière de mon jean et tirais un billet de 50$ que je lui tendis, visage sombre, larmes dans les yeux.
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MessageSujet: Re: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyVen 23 Mai 2014 - 21:24

Aujourd'hui, je me réveillais de bonne heure et de bonheur aussi. Je n'étais pas dans le lit de ma chambre à Wynwood et c'était normal, je n'étais pas dans cette école pathétique. Nous étions dimanche et j'avais passé la nuit chez moi. Le seul, l'unique vrai chez moi, la maison de la famille, celle qui se trouvait à New-York, cette grande demeure de riche qu'on habitait depuis qu'on avait emménager dans la grande ville, il y a des années de cela, alors que je venais à peine de naître. Ma chambre d'ici restait la mienne quoi qu'il pouvait arriver. Celle de Wynwood était aussi à moi cela dit mais elle n'avait rien à voir avec celle ci, décorée à mon image, avec une tapisserie à la majorité grise, séparé un peu plus bas que la moitié par une frise aux motifs circulaires et l'autre moitié étant de couloir noire.

Une fois debout, je regagnais la grande salle de séjour au rez-de chaussée. Je pense qu'à cette heure ci, soit 9h du matin, ma mère devait encore se reposer. Elle bossait comme une folle au département de l'éducation pour garder notre statut de riche famille. Il avait été décidé que je fasse un tour en ville avec mon frère aîné Tyler. On devait acheté une guitare pour ma soeur jumelle Elana. Elle était au courant mais ce qu'elle ignorait c'était quand elle allait l'avoir. Tyler et moi avions décidé de lui faire la surprise de lui en acheter une dans son dos. Car au départ, il avait été prévu qu'elle accompagne la troupe lors de l'achat. Mes deux autres soeurs, plus jeunes, étaient encore couchées, se remettant apparemment d'une semaine d'école bien ennuyeuse. Oh je les comprenais bien.

Passer du temps avec ma famille était bien la seule chose qui m'importait en ce bas monde. J'avais été séparer de ma soeur jumelle en changeant d'école, ce qui m'avait frustré au plus haut point mais je ne pensais pas découvrir à Wynwood que j'avais une demi soeur en la personne de Joy Cr...Non je ne dirais pas ce foutu nom ! J'avais encore un peu de mal à me faire une idée sur elle mais après tout, elle faisait partie de ma famille, je ne voyais pas pourquoi, je la renierais. Sauf bien sûr si elle était une traître du côté de mon enflure de père. Je ne pensais pas que c'était le cas. J'avais informé toute la petite famille de cette révélation. J'avais eu le plus de tact possible pour ne pas faire remonter en ma mère d'affreux souvenirs. Je n'avais jamais eu autant de tact dans ma vie qu'à ce moment là. Finalement, après le moment du choc, les choses s'étaient tassées. Et tout le monde voulait rencontré Joy. Un jour peut-être, ça sera le cas.

Tyler et moi déambulions dans les rues encombrée de si bon matin de la grande ville. J'étais à l'aise dans New-York, tout comme j'étais à l'aise à Miami. Avec mon frère, on plaisantait, on discutait et rien ne pouvait faire penser que j'étais le même garçon que celui qui se trouvait à Wynwood. Non, parmis les miens, j'étais très différent. Et puis, mon regard hasardeux se posa vers une silhouette au loin qui était recroquevillé sur le trottoir. Au début, je pensais à un simple clochard comme il y en avait tant mais en me rapprochant un peu, je pouvais constater que je n'avais pas tout à fait tord puis que je reconnu Ty Swan, un des parasites de l'école. Je n'y croyais pas mes yeux. D'où il se donnait le droit de polluer ma ville sa présence celui là ? Nous nous approchions de plus en plus de lui et j'étais tenté de converser un peu avec cette chiffe molle, j'avais un appétit vorace pour ce genre de jeu. Me tournant vers Tyler, je lui demanda de continuer sans moi, d'aller chercher lui même la guitare, lui assurant qu'il fera le bon choix.

Mon frère poursuivit alors son chemin sans chercher à comprendre et moi je m'arrêta alors que je me trouvais devant Ty. Je l'observais, il ne m'avait pas remarqué l'andouille. Il avait l'air bien malheureux, encore une connerie qui venait de lui retomber à la figure je suis sûr. La plupart du temps, c'était généralement pour ça qu'il passait toujours pour la petite victime de l'école. En ce moment même, j'avais presque envie de lui accrocher une pancarte autour du cou avec écrit "A adopter". Quand il releva la tête, il me remarqua enfin, ce n'était pas trop tôt. Je le fixais de mes yeux sombres au sens propre du terme et lui lança :

- Salut, quelle coïncidence de te trouver là toi. Mais dis moi, ce n'est pas la grande forme on dirait. J'ai l'impression que tu es perdu dans tout les sens du terme.
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MessageSujet: New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver   New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver EmptyVen 23 Mai 2014 - 20:45

New York, concrete jungle where dreams are made of There’s nothing you can’t do- feat Silver DIARIOTWILIGHT

Tête appuyée contre la vitre du train, le regard perdu dans le paysage, je me remémore les différentes façon d'annoncer à ma famille Swan et Yellow d'annoncer que je suis Bi. Ils ne le savent pas, mais mon livre est sorti, et voilà : ma tante l'a acheté. C'est la catastrophe ! Elle m'a appelé et je l'ai supplié de ne rien dire aux autres, et surtout pas aux Yellow, tant que je ne viendrais pas à New-York pour tout leur raconter.

Je porte aujourd'hui un pantalon noir et un veste marron par dessus un t-shirt marron. Oui je sais, pas très original. Mes chaussures sont marrons aussi. A mon cou, j'ai un collier Amérindien blanc et bleu.
Ce voyage vers ma ville natale me permet d'échapper quelques temps de Miami et surtout de Wynwood, loin de Soraya, Nina, Nathan, Mike et Samuel.

Le train s'arrête. J'ai réussi à supporter le voyage dans le train, moi qui suis  Sidérodromophobe ! Mon secret ? Me bourrer d’anti-dépresseurs et de calmants. Je me connais, quand je suis dans un train, c'est L'ENFER !!!!

Je descend donc et je parcours les rues de la Grosse Pomme à pied pour trouver l'appart de ma tante Swan. Elle a appelé toute le famille, même les Amérindiens, les Yellow. Je vais me faire scalper !
Je sais ce qui m'attend : les Swan sont des Catho et homophobes, les Amérindiens, homophobes.
Je frappe cependant à la porte, le cœur battant. Ma tante m'ouvre, j'entre, sac de voyage sur l'épaule. Je le pose sur le sol. Les Amérindiens s'approchent de moi et me saluent joyeusement, me glissant des mots en Sioux. Les Swan me saluent aussi.
Cependant, je ne suis pas fier.

Je baisse la tête et avale ma salive. Mon oncle Sam, l'Amérindien me demande : « ça ne va pas Ty ? Qu'il y a t-il Loup Rapide ? »
Loup Rapide est mon surnom affectueux donné par les Yellow. Je regarde tour à tour tantes, oncles, cousins , cousines et grands-parents.
Quand je pense que les Swan et les Yellow se détestent comme chiens et chats et qu'ils sont réunis sur le même toit pour entendre cette nouvelle qui leur transpercera le cœur... !

«Si je vous ai réunis tous ici... ». Je relevais la tête et repris : « C'est pour vous annoncer une nouvelle. Une nouvelle bouleversante. ».
« Quoi ? Parle Ty ! », fit une de mes cousines Swan.
« Je suis Bi. », fis-je d'un coup et rapidement.
Toute ma famille Swan-Yellow resta bouche-bée, sous le choc.
« Tu es quoi, dis-tu ? », demanda Sam en s'approchant de moi.
« Je ...hum... »
« Répète ce que tu as dis Ty ! »
« Je suis Bi. Depuis mes 14 ans. »

Un cri de stupeur retentit dans le salon suivit de nombreux : « Oh ! Oh ! » et de « Seigneur ! ».
Mon oncle Sam était furieux. Son visage changea et il se mit à parler en Amérindien aux autres membres des Yellow. Puis il leva la main sur moi et me gifla deux fois.
Larmes aux yeux, je me défendis : « C'est la faute de Kévin Wolf ! Il était Bi lui aussi, et je lui ai demandé de l'aide pour ne plus être Bi et il ne m'a pas aidé. ».
« Je le savais ! , rugis Sam, brandissant son poing, je le savais que ces Blancs sont maudites et sont des manipulateurs, des méchants, des hypocrites ! J'avais pourtant bien prévenu Melissa de ne pas épouser Kévin, ainsi ils ne seraient pas morts et je n'aurais jamais eu de neveu gay!
Où es ce Wolf ?
 »
« Il est mort je te rappelle. »
« Ah oui, c'est vrai! Bien fait pour lui ! »

Ma tante Swan se précipita vers moi et me dit : « Ty, tu dois absolument confesser ton péché au Seigneur. Tu dois renoncer à ce mauvais penchant. Être gay, c'est mal ! ».
Je secouais la tête, ne voulant pas abandonner Mikah, que j'aimais toujours en secret.
« Tu refuse ? Alors tu n'es plus mon neveu ! Je te renie ! Tu n'es plus digne d'être un Swan. »
« Quoi ? », fis-je, alors que des larmes coulaient sur mes joues.
« Exactement ! Et tu n'es plus digne de faire partie des Yellow ! Ne reviens plus nous voir ! Tu fais honte à notre tribu ! »
« Arrêtez votre délire ! Y a des Amérindiens gays! » hurlais-je.
Je croisais mes bras et soutenais le regard de Sam.
Mais celui-ci me donna une autre gifle et me cria à la figure : « He bien pas chez les Yellow !  Ta mère aurait honte de toi ! ».
« Et ton père aussi vilain garnement ! », se mêla mémé Swan.
Sam ordonna aux autres Yellow de le suivre et il s'en alla, très en colère de l'appartement.

Je dis un gros mot, et je reçus un coup de la part de ma tante : « D'où tu as appris ce juron ? Mal élevé ! Tu fais honte à notre famille ! Dehors ! Je ne veux plus te voir ici ! ».

Ma tante me saisit par le col et m'envoya hors de l'appartement, puis jeta mon sac sur le sol. « Je ne veux plus te revoir ici. Tu peux changer de nom ! Tu n'es plus un Swan ! Tu le sera seulement quand tu auras confessé ton péché à l'Eglise et que tu auras abandonné tes pratiques honteuses ! ».
« Pratiques honteuses de quoi ? Je n'ai rien fais de mal ! », m'écriais-je.
« Dois-je te dire que la sodomie est...
« Quoi ? Je n'ai jamais fais une telle chose pareille !, lui coupais-je. »
« A d'autres Ty Noah Swan ! En tout cas, tu es viré ! »
« Mais viré de quoi ? »

Pour toute réponse, la porte se claqua à mon nez.
« Vous savez quoi ? »
Je hurlais : « JE VOUS EMMERDE! » avant de prendre mon sac et de le jeter sur mon dos.
Aigri, humilié, déçu et triste, je marchais dans les rues de la ville qui ne dors jamais. Mais rapidement, je me paumais dans ma propre ville natale.
Alors, ayant assez de chercher mon chemin, je m'asseyais par terre et me mis à pleurer.

Ma propre famille me rejettais à cause de cette histoire ! Le pire c'est que personne ne me croyait. Je n'ai jamais...comment dire. Je n'ai jamais passé de ma vie une nuit avec un mec. Enfin... Si une fois. Mais cette fois, j'ai une bonne excuse ! Ce n'était pas ma faute !
J'étais allé dans une boîte de gays à Miami pour la first time de my life, quand je me suis fais accosté par un brun trop cool. Le truc, c'est que sa « coolitude » cachait un truc de louche.
Il m'a servit un verre, puis il m'a dit de regarder le DJ, et après je me suis retourné. J'ai bu le verre. Et puis, je ne me souviens plus de rien, mais alors là, absolument rien du tout.
Je me suis juste réveillé dans un lit et j'ai vu un cafard marché le long d'un mur. J'ai hurlé, mais une voix m'a dit : « Pas de panique ! ». Je me suis retourné et j'ai vu le mec de la boîte juuuuste à côté de moi. Moi je pigeais rien, j'avais juste mal au crâne. Je lui ai dit : « Mec, qu'est-ce que je fous ici ? ».  Mais j'avais pas pris encore conscience de ce qui s'était passé. C'est après en voyant l'appart, la déco très gay et ma tenue que j'ai pigé. Et là je me suis mis en colère, j'ai giflé le mec qui m'a avoué le pot aux roses et qui a reconnu m'avoir drogué « pour la bonne cause » et je me suis tiré de là bien vite bien fait. J'ai même vu un rat dans son appart. Yuuuurk ! Oh l'horreur ! Alors, heureusement que j'ai été drogué. Comme ça, ben, je me souviendrais pas de ça. Mais le mec m'a tout raconté. Oh Boy !

Bref. Donc...J'en ai assez ! Je veux mourir ! Je pose ma tête sur mes bras qui entourent mes jambes ramenées contre ma poitrine. Il faut juste que quelqu'un me dise mon chemin.
Je lève la tête et je me retrouve face à...Silver.
SUPER ! MANQUAIT PLUS QUE CA  !
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