Wynwood University
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 "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]

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MessageSujet: Re: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyJeu 24 Avr 2014 - 22:21



Il Paraîtrait oui, que toi aussi tu me ressemblerai-LOUIS
 


Mars, Page 5,

Certaines personnes considèrent l'amour comme un défaut, que c'est quelque chose qui vous distrait et qui vous empêche d'avancer, qui vous perturbe? Certaines personnes voient plutôt l'amour comme de la simple biologie, une réaction chimique dans le cerveau, un pic d'adrénaline, ou d'endorphine je ne sais plus, certains et c'était mon cas, n'en avait juste pas grand chose de l'amour, l'amour ça ne m'intéressait pas le moins du monde, je n'y voyait pas d'intérêt. Jusqu'à quelques jours, le jour où je me suis rendu compte à quel point j'avais faux sur toute la ligne, que l'amour pouvait être un grand sentiment de bonheur, quelque chose de très puissant, un sentiment de rapprochement avec une personne unique. Cette personne elle s'appelle Louis Martin, cette personne elle se tient devant moi, je l'aime, et pour la première fois je viens de l'embrasser.

C'est maintenant que l'instant est le plus terrible en fait, attendre la réaction de la personne qui se tient en face de toi, la réaction à ce que tu viens de faire et de te dire qu'un acte déplacé pourrait mettre fin instantanément à ce moment de bonheur et hors-du-temps. Telle était la question en ce moment, avais-je bien fait de l'embrasser ? Est ce que je n'était pas allé un peu trop vite en faisant çà ? Mais au fond de moi je savais que ce n'était pas le cas, c'est fou comme avec Louis nous n'avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre, tout vient naturellement, si facilement. Peu importe ce que l'on pense de nous, tant que nous sommes ensemble, nous sommes heureux, c'est aussi simple que ça, pas la peine d'aller chercher plus loin. «  Nous sommes la honte des Sigma Mu » me dit-elle en souriant. A cette remarque je hausse les épaules, peut-être bien, peut-être pas, qui se fiche bien de ce que dis la Voice dans de tels moments, qu'elle raconte ce qu'elle veut elle s’essoufflera bien assez vite, peut être même qu'un jour les gens en auront marre de l'entendre déverser ses rumeurs sur tout et tous.

«  La honte des Sigma Mu ? Je l'assume totalement si ça me permet de rester avec toi » dis-je en souriant. C'était vrai et sincère on pouvait me dire ce qu'on voulait, du moment que l'on ne m'empêchait pas de voir Louis. Louis, comment devais-je l'appeler maintenant au fait ? Chérie, ma puce, ma petite-amie, ma copine ? Et si je l'appelai Louis ? C'est bien Louis et puis c'est beau comme prénom. Comprenez moi, je ne suis déjà pas super doué pour tout ce qui concerne de près ou de loin le sentiment amoureux alors je vous avoue, savoir si je dois appeler Louis, ma chérie ou non je suis un tout petit peu perdu. «  Si tu savais comme j'ai envie de me barrer de ce lycée...rien que toi et moi. Et partir juste loin. ».

A cette remarque je souris, ce serait absolument fantastique de pouvoir nous arracher de la vie de Wynwood, ne serait-ce que pour quelques jours, partir loin, uniquement elle et moi. Seulement, les professeurs, l'administration, ne nous laisserait jamais faire çà, mais ce n'est pas pour çà que c'était irréalisable, c'est pourquoi je garde cette idée dans le coin de ma tête.

« Partir toi et moi ? C'est une super bonne idée. Mais a une condition alors on ne revient pas, on s'en va loin très loin, le plus loin possible même et on découvre de nouveaux horizons, j'avoue que c'est très très tentant. »

En souriant j'ai posé une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes avant de la prendre dans mes bras. Les secondes passèrent, puis les minutes, sans rien dire, juste le battements de nos cœurs, le souffle de nos respirations qui s'exprimaient pour nous. Soudain la cloche sonne, comme le rappel du retour à la réalité, je souris : « Tu en pense quoi ? On sèche les cours ? »





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MessageSujet: Re: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyMar 22 Avr 2014 - 21:54

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~Il parait, oui, que toi aussi, tu me ressemblerais~

DE: louis.martin@gmail.com
A: julien.petit@gmail.com

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[Page 5]

«  Je t'aime Eric »

Comment j'avais osé dire ça ? La vague de courage qui m'avait traversé à ce moment là avait un effet très temporaire. Juste après je me sentie rougir comme pas possible. C'est moi qui ai dit ça ? C'est sûr ? Nous étions tellement prêts...pitié, pitié qu'il dise quelque chose, qu'il rompt ce silence qu'il ne laisse pas ma déclaration dans le vide. Mais non, il ne se contenta pas de rompre le silence, il s'approcha doucement avant de m'embrasser quelques secondes...Mon Dieu j'aurais rêvé que ces secondes se transforment en minutes. Il s'éloigna doucement, avec ce sourire que je connaissais bien.

«  Quel grand rebelle je fais tout d'un coup ».

Dit il en rigolant doucement. Je vis qu'il cherchait dans mon regard, il devait être aussi terrifié que moi. Terrifié et heureux. C'est étrange l'amour quand même... Nous faisions de grands rebelles. Heureusement que nous étions seuls. Heureusement que personne ne nous avait vu, échanger nos déclarations si timidement. Indignes des Sigma Mu. Dont j'étais la co-déleguée de surcroît... Et puis merde ! Ils pouvaient bien en penser ce qu'ils voulaient, j'aime Eric, bien plus que n'importe qui chez les Sigma Mu. Bien plus que ma réputation même de Sigma Mu. Il représentait bien plus pour moi que toute cette bande de « rebelles » et même tous ces élèves dans ce fichu bahut. Eric, c'était mon morceau de beurre dans un océan de brocolis. C'était mon Tic-Tac orange dans un paquet de verts.

« Nous sommes la hontes des Sigma Mu... »

Dis-je avec un grand sourire. C'est bien ce qu'elle disait de nous la Voice, non ? Et bien tans pis, j'aurais volontiers quitté Wynwood à l'instant même avec Eric. N'importe où tant que La voice, Les Sigma mu, les Eta, les Pi...en fait, tout le monde ne nous suivait pas.

«  Si tu savais comme j'ai envie de me barrer de ce lycée...rien que toi et moi. Et partir juste loin. ».

Juste loin. Juste très loin. Juste de l'autre côté de la Terre j'aurais dû lui dire.

HRP : Désolée pour le temps que j'ai mit. Désolée pour la longueur. Désolée d'avoir changé 567Ofois de couleur de paroles. Tu n'as qu'à faire retentir la sonnerie et Twilight sera bouclé ^^
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MessageSujet: Re: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyVen 28 Mar 2014 - 15:29

"Il paraîtrait oui, que toi aussi, tu me ressemblerai"
A Story Starring Louis Martin & Eric Lawner:


"Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] Ellen-Page-200x200"Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] Gg-91313

Mars, Page 4,

Et tout d'un coup l'air autour de nous semble soudain avoir une masse, comme une chape de plomb qui s’abat comme çà d'un coup sur les épaules. Je pense que l'air était si lourd à ce moment là que si j'avais bougé le bras ou la main, j'aurai ressenti le poids de l'air autour de moi. Et bizarrement cette sensation m'empêchait aussi de lever ma tête pour poser mon regard dans le sien à nouveau. Et là je me rend compte que je me ment très mal à moi-même, je sais très bien que c'est parce que j'ai peur de croiser ses yeux que je ne veux pas relever la tête. Peur d'y croiser, de la tristesse, de la colère ou pire une totale indifférence. Je pense que c'est ce qui me ferai le plus de mal, de l'indifférence, de l'indifférence de la part de Louis Martin serait quelque chose d'horrible pour moi. Pendant tout le temps qui a passé après le magasin de musique, j'avais essayé de faire en sorte qu'elle me remarque, j'ai multiplié les conneries dans le lycée pour qu'elle entende parler de moi, j'ai essayer de la croiser, mais en vain, je voulais à tout prix éviter de l'indifférence de sa part. Se faire ignorer par la personne que l'on aime c'est de loin une des plus terrible épreuve par laquelle une personne peut passer, et je sais de quoi je parle, j'ai déjà vécu, mais c'est une autre histoire et pour un autre moment ou jamais d'ailleurs.

"Je...je..."

Ça y est le moment terrible arrivait, elle allait le dire. Dans ma tête une musique française et pas "La Vie en Rose" d'Edith Piaf, mais plutôt un truc plus lent, du Chopin, en si bémol mineur, la Marche Funèbre de sa deuxième sonate pour piano, le truc vachement joyeux si tu vois ce que je veux dire. Ce silence qui a suivi ma réplique ne voulait dire qu'une chose, elle allait dire non, et elle cherchait les mots pour ne pas me vexer, c'est çà j'en étais sur maintenant. Voila maintenant que je fais dans le sentimentalisme, j'ai changé ces derniers temps, non pas que je m'en plaigne. Je suis toujours le garçon un peu fou, qui passe son temps à trouver le meilleur moyen d'embêter son monde et si possible pourrir l'existence de certains populaires. Je suis toujours ce gars là, mais peut être un peu moins prompt à juger les autres, plus sage, bon sang qu'est ce que je déteste cet adjectif, je ne suis pas sage, loin de là, je suis juste moins débile çà doit être çà.

Dis quelque chose s'il te plaît Louis, dis quelque chose, brise ce silence, si possible ne me brise pas le cœur mais dis quelque chose. Je tremblai toujours, et plus le temps passait, plus je sentais que j'allai ne plus contrôler les choses, j'étais sur le point de partir en courant, me rendant compte à quel point ce serait lâche après la déclaration que je venais de faire. Alors même si j'ai peur je me dois de rester ici, en face de Louis à attendre la sentence finale. Et pourquoi ça prend si longtemps ? Finalement il ne faut pas si longtemps pour dire non ?

«  Moi aussi. Moi aussi je me sens affreusement ridicule... je..enfin..bon...avouons que tu n'es pas le meilleur des guitariste , mais Eric, t'es la plus belle personne qu'il m'ait été donné de rencontrer et pas seulement physiquement je veux dire... »

Ça y est mes jambes se mettent à trembler elles aussi maintenant, je sens que je vais m'écrouler d'ici peu, que mes jambes ne vont plus supporter le poids du reste de mon corps, que l'émotion allait me faire m'évanouir. Ça serait super héroïque dans un sens, pas vraiment digne de Flash Gordon mais bon, là n'est pas la question. Ses mots, les mots que Louis Martin venait de prononcer resteront à tout jamais gravés dans ma mémoire, puis ce que ses mots ont changés ma vie. Et à cet instant j'ai sourit et j'ai relevé la tête, pour remarquer à quel point nous étions près, très près l'un de l'autre. Le rouge est revenu à mes joues une nouvelle fois, et soudain Chopin semble arrêter sa marche pour jouer son Nocturne Opus 9, N°2, une musique légère et tellement romantique. Elle n'avait pas dit non, elle n'avait pas dit non et tu ne peux pas savoir cher Journal à quel point je me sentais bien à ce moment.

«  Je t'aime Eric... »

Et que sonnent les tambours de mon cœur, un rythme effréné, totalement incontrôlable, si les dessins animés existaient je pense qu'on pourrait voir la fumée sortir de mes oreilles tellement ça fusait dans mon cerveau et tellement j'étais heureux d'entendre ces mots sortir de sa bouche. Cela semblait presque irréel, et pourtant elle l'avait dit : Je t'aime Eric. Et bon sang nous sommes beaucoup trop près l'un de l'autre. Ma respiration s'emballe je le sens, mes yeux vont de ses yeux, à sa bouche, puis sur ses yeux, lentement, mes mains viennent se poser sur ses joues pour tenir son visage, et le vide entre nos deux visages vient se combler, mes lèvres se posent sur les siennes quelques secondes avant que je recule doucement, mon regard plongé dans le siens, un léger sourire sur les lèvres.

« Quel grand rebelle je fais tout d'un coup » dis-je en rigolant tout doucement, ne la lâchant pas du regard. Et tout d'un coup je ne sais plus quoi dire, je la regarde, me grattant la nuque, cherchant à savoir si j'avais fait quelque chose de mal, attendant une réaction de sa part, peut être n'aurais-je pas du l'embrasser comme çà d'un coup sans prévenir, je me sentis nerveux comme pas possible, cherchant une réponse dans le regard de Louis.

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MessageSujet: Re: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyMer 26 Mar 2014 - 19:02

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~Il parait, oui, que toi aussi, tu me ressemblerais~

DE: louis.martin@gmail.com
A: julien.petit@gmail.com

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[Page 4]

Il prit le temps de me regarder. Je pus voir une once de tristesse dans ses beaux yeux. Mais un sourire vint très vite illuminer son visage. Il posa son magazine sur la table, je ne pus m'empêcher de le suivre des yeux quelques secondes. Flash Gordon... comment ce serait passé notre discussion s'il n'était pas là, lui ? Nous nous serions dit bonjour, je me serais excusée, il aurait dit que ce n'était pas la peine, un coup de désinfectant et Ciao la compagnie ? Heureusement qu'il était là, Flash, sinon, Eric ne se serait jamais placé devant moi comme il l'a fait, n'aurait jamais plongé ses yeux noisette dans les miens et ne m'aurait jamais dit ça :

«Louis... Dieu sait, qu'il existe ou non d'ailleurs, dieu sait que je ne suis pas doué du tout pour çà mais je vais tout de même... Bon sang je suis sûrement ridicule tout d'un coup. Louis, je suis d'habitude un gars qui passe son temps seul, qui préfère passer son temps seul, qui vit bien comme çà, un peu en marginal. Mais bon comment nier ce que j'éprouve pour toi, c'est étrange pour moi, nouveau et je t'avoue que quelque part ça me fait peur. Alors Louis Martin, laisse moi le dire en français Je t'aime.... »   

J'ai pas tout de suite compris. Ou du moins, j'y croyais pas trop. Ou je n'osais pas y croire peut-être. Toujours est-il que je mis un temps avant de réaliser ce qu'il venait de me déclarer. Et oui, il l'avait bien dit, il m'avait ouvertement avoué qu'il m'aimait. C'était un de ces moments, où on ne sait ni comment agir, ni comment penser. Je veux dire, bien sûr que j'étais heureuse, c'était sans doute le plus beau moment de toute ma vie ! Mais … mais...je sais pas...peut-être la honte, la gêne, appelle ça comme tu veux, mais j'ai pas réussis à avoir une réaction cohérente.

Mon cœur battait à une vitesse folle, le genre grand huit mais en accéléré, et plus les secondes s'écoulaient plus c'était difficile à gérer. MAIS OUI tu l'aimes, bien sûr ! Dis lui, dis lui que toi aussi, tu partages ces sentiments, que tu priais le ciel pour qu'il le devine, que tu es la personne la plus heureuse du monde à ce moment même. Mais rien, rien ne sortit de ma bouche parce que j'étais tout simplement bouche bée devant la déclaration d'Eric. C'était plutôt un de ces moments beau, comme il n'en arrive pas deux dans une vie, et que peu de personnes connaissent. Un de ces moments de pur bonheur, où tu te rends compte, que tu comptes pour une personne. Et pour la bonne, de plus.

« Je...je... »

MAIS DIS QUELQUE CHOSE ! IMPROVISE ! De toutes façons, improviser, il ne me restait plus que ça. Je n'avais plus le choix, je pouvais plus me barrer en courant. Et je n'en avais pas envie d'ailleurs, il fallait que j'affronte ma « timidité soudaine » comme un gladiateur affronterait son ennemi. Sauf que voilà, trancher la gorge de quelqu'un, c'était sans doute beaucoup plus simple que de lui expliquer à quel point on l'aimait.

«  Moi aussi. Moi aussi je me sens affreusement ridicule. Dis-je en passant une main derrière ma nuque. je..enfin..bon...avouons que tu n'es pas le meilleur des guitariste , un sourire bienveillant m'échappa, , mais Eric, t'es la plus belle personne qu'il m'ait été donné de rencontrer et pas seulement physiquement je veux dire... »

Bon ok, je m'enfonçais, il devait croire en un long discours d'excuses pour ne pas le vexer du râteau qui l'attendait...mais si seulement …
Je relevai la tête pour voir ses yeux...presque suppliant, je comprenais que mon combat était partagé et avant même que je m'en sois rendu compte, je m'étais approchée de près...de beaucoup trop près. Finalement, ça aurait été tellement plus simple de lui trancher la gorge.

«  Je t'aime Eric... »
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MessageSujet: Re: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyMer 26 Mar 2014 - 0:47

"Il paraîtrait oui, que toi aussi, tu me ressemblerai"
A Story Starring Louis Martin & Eric Lawner:


"Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] 715416-200"Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] 200_s

Mars, Page 3,

Bon ouvrons les yeux quelques instants et voyons la vérité en face: ce n'est pas beaucoup de choses qui nous rapprochent, Louis et moi, mais c'est quasiment tout, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir ou alors trop borné pour le dénier. Plus les minutes défilaient et plus la liste de nos points communs semble grandir: nous aimons les comics, nous aimons la musique, nous désirons plus que tout la liberté et surtout ne pas nous fondre dans la masse, surtout ne pas devenir des moutons comme le reste des élèves. Oui cher journal, à partir de là je pense qu'on peut dire que nous avons beaucoup de points communs.

Et puis il y a ces regards que l'on se lance depuis que Louis est entrée dans la salle commune de la Confrérie. Ces regards qui semblent vouloir dire "Il faut que je te dise quelque chose d'important" mais qui en même temps veulent dire "Mais par contre comme je suis trop timide tu peux rêver pour que je parle en premier. C'est un peu la situation qui s'est installée entre nous deux: les regards pas vraiment dans les yeux, les joues qui prennent subitement une teinte écarlate et l'atmosphère qui semble soudain peser sur nos épaules. Et c'était le cas pour nous deux, nous évitions que nos regards se croisent, cherchant quelque chose à regarder, autre que les yeux de l'autre. Non Eric, ne pense pas à ses yeux c'est une mauvaise idée, ses beaux yeux noisettes. Non ce n'est définitivement pas une bonne idée de penser à ses yeux, ni à son nez, sa bouche, son visage, penser à Louis tout court me fait instantanément rougir et perdre tout mes moyens. Et oui j'avais beau me faire passer pour le gars impassible, le grand qui n'a d'attache nulle part, dont le cœur restera à jamais libre comme l'air. Mais quand je pense à Louis toutes ces certitudes et tout ces murs que je me construis autour de moi s'évanouissent d'un coup, quand je pense à elle, mon cœur se met à battre si fort dans ma poitrine et mes pensées déraillent d'un coup. Avant ma vie était toute simple, je passais mon temps à embêter les gens sans me soucier de rien, ni personne. Et là tout d'un coup Louis entre dans ma vie et c'est comme si mon centre de gravité changeait comme çà tout d'un coup, passant de moi tout seul à Louis et moi. Au début je ne croyais pas çà possible, vous voyez je ne suis jamais vraiment tombé amoureux ou alors ça c'était très mal terminé, je ne croyais pas que ce soit possible et pourtant je ne pouvais pas le nier : j'ai des sentiments pour Louis, c'était clair et net.

Serais-ce de l'amour ? Grande question métaphysique qui s'imposait à moi. Bon à ce point là, je crois que la question ne se pose plus cher journal. Bien sur Eric Derek Lawner que c'est de l'amour bien sur que tu l'aime mais comme tu es un grand timide, et que tu as peur d'aimer les gens tu as trop peur de lui dire. Souviens toi, les fois où tu as aimé des gens, tu as préféré te cacher dans le silence ou même dans le mépris dans certains cas. Mais pas cette fois ci, non cette fois je devais être courageux, je devais lui dire ce que je ressentais, parce que Louis c'est quelqu'un de bien, une fille merveilleuse et je le sais. Mais il y a quelque chose qui m'empêche de me lancer, la question de mes sentiments était sure, mais la vrai question dans tout çà est : est ce qu'elle a des sentiments pour moi aussi ? Est ce que les regards gênés que l'ont se jette et nos rougissements veulent dire que mes sentiments sont réciproques ? Je n'en sais rien et çà me fait si peur.

Et puis je lui dis que j'aimerai qu'elle continue à m'apprendre à jouer de la guitare, que j'avais besoin de mon prof. Et là son attitude à changée du tout au tout, son regard s'est brouillé et d'un coup elle s'est faite plus distante comme si j'avais dit quelque chose et quand elle m'a répondu sa voix est apparue comme plus lointaine, beaucoup plus triste aussi. «  Ouais... c'est vrai... la guitare, j'avais presque oublié... ». Il y avait cette once de tristesse qui m'a totalement déstabilisé, j'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas et tout d'un coup elle n'était plus la même et je m'en voulais parce que je ne veux pas qu'elle soit triste moi, et je voulais réparer mon erreur mais elle a enchaîner après un silence qui a paru des heures, et je peux te dire cher journal, que sa réponse a tout changé, vraiment tout changé. « Je t'... » Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine alors que je retenait ma respiration. « Je t'ai... » Elle allait le dire, j'étais sur qu'elle allait le dire. « Je t'ai trouvé des partitions sympa. On pourra travailler dessus si tu veux. »

Ce fut là, à mon tour de tout voir tourner au gris, elle voulait juste me filer des partitions, c'est tout, et moi j'ai bêtement cru qu'elle allait me dire qu'elle m'aimait. Qu'est ce que je croyais de toute façon ? On ne se connaît que depuis quelques semaines, que pouvais-je espérer ? Et pourtant son attitude après avoir dit çà, ses hésitations laissait penser autre chose sur ce qu'elle voulait vraiment dire. Alors c'est là que mon visage c'est illuminé et qu'un petit sourire est venu sur mes lèvres. Je me suis levé lentement, j'ai posé mon magazine sur la table et je me suis mis face à elle.

« Louis... Dieu sait, qu'il existe ou non d'ailleurs, dieu sait que je ne suis pas doué du tout pour çà mais je vais tout de même... Bon sang je suis sûrement ridicule tout d'un coup. Louis, je suis d'habitude un gars qui passe son temps seul, qui préfère passer son temps seul, qui vit bien comme çà, un peu en marginal. Mais bon comment nier ce que j'éprouve pour toi, c'est étrange pour moi, nouveau et je t'avoue que quelque part ça me fait peur. Alors Louis Martin, laisse moi le dire en français Je t'aime.... » Et j'ai baissé ma tête, complètement rouge, mais qu'est ce que j'avais fais là ? Elle allait me prendre pour une vraie guimauve, un cœur tendre, pas pour un rockeur, en plus de paraître ridicule j'allais me prendre le râteau de ma vie et encore j'avais un peu de chance la salle commune était vide à part nous deux. Je crois que c'est à ce moment là que je me suis mis à prier que Dieu, ou Zeus ou n'importe qui me foudroie sur le champs, enfin avant qu'elle ne me dise non, avant que ça ne tourne mal pour moi. Je crois que je me suis mis à trembler, comme çà tout seul, l’appréhension montant petit à petit en moi, j'ai serré mes poings pour contrôler ces espèces de spasmes nerveux, j'ai fermé les yeux pour m'isoler en mon for intérieur et je n'ai plus rien dit, retenant ma respiration jusqu'au moment fatidique.
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MessageSujet: Re: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyDim 23 Mar 2014 - 1:28

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~Il parait, oui, que toi aussi, tu me ressemblerais~

DE: louis.martin@gmail.com
A: julien.petit@gmail.com

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[Page2/3]


Quelques regards gênés échangés, et un grand sourire vint se dessiner sur son visage. Il n'en m'en voulait pas. Pas du tout. Comment avais-je pu en douter une seule seconde ? Il était trop gentil, trop aimable, trop intelligent pour m'en vouloir, et pour ne pas remarquer que je m'en voulais assez pour m'être déjà punie moi même. Comment avais-je ou être assez conne pour me torturer ainsi … ?

"Tu es fan de comics toi aussi ? Hey mais c'est une super bonne nouvelle çà ! Bah si tu veux j'ai tout une collection je pourrais t'en prêter si tu veux !"

Ouais, il avait raison... repartons sur le sujet des comics, oublions cette gêne, ces regards trop plein de sous-entendus, ces quiproquos sans aucun sens et ces rougissements. Parlons des comics, du ukulélé, de la guitare et des Sigma Mu, parlons de ce qui nous avions en commun comme si nous n'avions pas encore capté qu'absolument TOUT nous rapprochait un peu plus à chaque seconde. Non parce que foncièrement, j'avais beau ne pas être tombée amoureuse souvent... une fois à vrai dire... Eric, c'était quand même sacrément beau comme prénom, non ? Dis moi... c'est joli, non ?

J'ai pas capté ce qu'il me dit. En fait, je l'écoutais plus vraiment depuis le mot « comics ». Ses paroles ce n'était plus vraiment que du son, plutôt agréable d'ailleurs. Le genre de mélodie en fond, qui te fais te sentir bien. Sans raison. Sans qu'il y en ai besoin. Je fixai ses lèvres avec attention...il devait pas y faire gaffe, enfin j'espère, je devais sûrement esquisser un sourire béa qui indiquait «  hey ! Tu me fais pas la gueule, et je sais pas vraiment pourquoi, mais je suis si heureuse, si bien avec toi que l'apesanteur ne semble plus avoir d'effet ». Mais le dire avec des mots, c'est un peu ridicule. L'écrire aussi. Qu'est-ce que je me sens idiote d'écrire ça. Mais surtout de pas lui avoir dit sur le moment.

"Mais au fait tu m'avais pas dit que tu étais chez les SM, on aurait pu se voir plus souvent du coup, j'ai besoin de mon prof de guitare moi !"

Il me sortit de mes pensée, de ma transe. Je souris de façon plus personnelle cette fois. C'est vrai, je ne savais pas qu'il était Sigma Mu. Je ne m'en doutais pas une seule seconde en fait. Les Sigma Mu, pour moi, cela signifiait fêtes, drogues, alcool, rebellions. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai été nommée dans cette confrérie d'ailleurs. Mais Eric semblait différent lui aussi. Enfin... C'était pas un rebelle sans foi ni loi, ni un drogué/alcoolique en manque de sensations fortes, du moins, il n'en avait pas l'air. Mais il y avait ce grain de folie dans ses yeux noisettes, ce petit reflet qui te faisais penser qu'il avait rien à faire ailleurs que chez les marginal parce que personne ne pouvait lui ressembler. C'était impossible.

La guitare... c'est vrai ça. J'étais sa « prof » après tout. Après tout...Après tout...c'est vrai...après tout, j'suis que ça prof. Ca pauvre petite prof. Rien de plus, rien de moins. A la limite une connaissance, une sœur de confrérie, une pote. Mais surtout une prof. Voilà, voilà le résultat de tout ce que peut éprouver une personne envers une autre alors que ce n'est qu'une prof improvisée lors d'une rencontre peu conventionnelle. Du gâchis ? Tu appellerais ça du gâchis ? Sûrement. Enfin c'était clair que c'était assez restreint ce qu'il pouvait éventuellement éprouver pour moi. Oh pardon, pour son prof.

Je sais pas trop si je me sentais triste, en colère ou si je m'en foutais. A vrai dire c'est tellement flou que je me souviens à peine de ce moment. Juste que je réfléchissais. Je réfléchissais beaucoup trop. Et pour rien. Pour me dire que c'était un chic type, ça ok, on est au courant. Pour me dire qu'on avait énormément de choses en commun, ok, ça arrive. Puis pour me dire qu'il ne me considérait que comme une fille qui lui apprenait à jouer de la guitare...c'était un peu plus dure, et un peu moins réaliste, un peu plus subjectif et surtout un peu moins évident à comprendre.

«  Ouais... c'est vrai... la guitare, j'avais presque oublié... ».

La réalité, c'était simplement que j'étais paumée. Complètement. Que j'éprouvais trop de choses qui n'avaient rien avoir entre elles. Trop de déception, pour savoir que c'était perdu d'avance. Et trop de bien-être, parce qu'au fond, j'étais près de lui et qu'au final, je m'y sentais bien. Tellement paumée, que j'en avais baragouiné cette espèce de phrase qui ne ressemblait à rien. J'en perdais mes moyens. Je pourrais même pas expliquer pourquoi. Ni même faire un semblant d'hypothèse. Je me sentais juste indéniablement bien. Et indéniablement gênée. Un sentiment de honte venait se mêler à tout ça. Bah oui, ce n'était quoi moi, Louis Martin, face à Eric. Dont je ne connaissais même pas le nom de famille.

Si je rougissais ? Oui. Si j'avais envie de partir en courant ? Absolument. Mais je n'arrivais pas à me détacher de son visage. J'arrivais pas à arrêter de fixer ses yeux. Ses si beaux yeux donc je connaissais le moindre reflet doré et vert. Si j'avais l'air idiote ? Très certainement, oui, parce que j'étais irrévocablement hypnotisée par son regard. Enfin, son regard, si seulement ce n'était que ça. Si seulement il n'y avait que ses yeux qui posaient problème. Problème ? Avouons-le, l'amour c'est pas le truc le plus chouette qui puisse exister. Enfin...peut-être pendant quelque minutes. Mais j'avais assez vu de films pour savoir comme ça finissait. Larmes, dans le meilleur des cas. Mais avouons que l'amour éternel, ça n'a rien de réel, c'est fantasmé. Beaucoup trop.

J'ai parlé d'amour ? Et merde... pourquoi j'ai fait ça ? Attirance. On va dire ça. L'attirance ça déchire pas des cœurs, ça ne réclame rien, et surtout pas de la réciprocité. Ça m'arrangeait ça.

« Je t'... quoi ? Quoi ? T'es sérieuse ? Bah bravo, la classe ! Tu vas lui sortir ça, comme ça ? Tu le connais depuis une semaine ! Ca fait dix minutes que tu es ici ! Je t'ai... Louis ! Vas-y, balance. Courage ! Au pire, tu sais ce que c'est un râteau, non ? Je t'ai trouvé des partitions sympa. On pourra travailler dessus si tu veux. »

Raaaah ! C'était pas si compliqué ! Et pourtant, je n'avais même réussis à dire trois mots. Je n'étais qu'une irrémédiable lâche, qui n'avait du courage que dans les moments les plus nuls de sa vie. Je m'en voulais, je m'en voulais tellement d'avoir écouté la mauvaise voix qui me hurler que tout ce que je ressentais n'était que pur débilité et guimauve. Enfin mauvaise voix...elle ressemblait étrangement à la mienne. Celle que j'avais avant de rentrer dans cette pièce. Celle qui me disait que « plus jamais je ne devais tomber amoureuse », parce que l'amour ça rend idiot, ça rend trop con. Enfin...l'attirance.

Il avait compris ? Quoi ? Ces regards fixes, ces quiproquos qui n'avaient aucun sens et ces rougissements. J'en suppliais le Dieu en qui je ne croyais pas pour qu'il ait compris ou qu'il m'achève. Et pas qu'il ait compris ET m'achève.
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MessageSujet: Re: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyMar 18 Mar 2014 - 11:39

"Il paraîtrait oui, que toi aussi, tu me ressemblerai"
A Story Starring Louis Martin & Eric Lawner:


"Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] 200_s"Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] Grant_gustin_icon_by_prettycyrus-d4snfhi

Mars, Page 2,

Tout les grands rebelles ont leur part d'ombre tu sais, tout les grands héros aussi, loin de vouloir prétendre que je suis un héros mais j'aime parfois me considérer comme un rebelle. Et donc moi non plus je n'échappe pas à cette règle d'avoir une part d'ombre que je peux avouer: je suis inconditionnellement fan de comics, je ne peux pas m'en passer. Les dessins de Marvel et de DC Comics me bercent depuis ma tendre enfance, bien que mon coeur bascule plus vers les Avengers de Marvel que la Ligue des Super Héros de DC Comics. Comprend moi, quand tu es gosse Iron Man ça fait rêver, tu te sens indestructible et toi aussi tu veux avoir une super armure pour combattre les super-méchants comme Doctor Doom. Et là j'ai bien l'impression que je m'égare dans des souvenirs d'enfance et j'en oublie le présent.

Bon d'accord il y a toujours un détail qui m'a agacé dans les comics c'est que les super héros sont toujours des mecs pleins aux as: Batman, Iron Man, les Quatre Fantastiques, Green Arrow, que des milliardaires. Il doit y avoir que Spiderman et Superman qui viennent de milieux modestes. Mais bon amoureux des comics que je suis, je ne suis pas dupe, à part amuser les gosses, c'est surtout un moyen pratique pour conditionner les enfants dès le plus jeune âge aux magnificences de notre belle société américaine. Donc je suis d'accord pour les comics, mais le lavage de cerveau très peu pour moi, je lis donc des comics avec un énorme recul.

C'est fou comme mes pensées peuvent défiler en peu de temps et me déconnecter de la réalité en instant, et ce qui est fou c'est le temps que je met à émerger de cet état d'animation suspendue dans l'espace temps et revoilà que j'exprime mes sensations par une métaphore tirée tout droit des aventures de Green Lantern, ou d'une chance de Divine Comedy je ne sais plus vraiment. Tout ça pour dire qu'il y a des situations où il ne vaut mieux pas plonger dans cet état proche de transe intérieure, c'est le genre de situation où quand quelqu'un entre dans une salle tu devrai quitter ton magazine avant de parler.

Rien qu'à sa voix je l'ai reconnue, c'était Louis bien-sûr, et je venais de lui lancer un bonjour pas super sympathique et tout d"un coup un vent de panique a semblé balayer la pièce, je m'en voulu tout de suite car j'ai pensé qu'elle allait croire que je l'ignorai et que je lui faisais la gueule pour l'autre jour. Et ses mots allaient dans ce sens. "Ok, je sais que c'était pas vraiment classe comme disparition l'autre jour et j'en suis vraiment désolée crois moi...mais je... je sais pas.. "

Quoi mais non mais pas du tout, je ne t'en veux pas du tout Louis, j'ai été surpris c'est tout mais je ne t'en veux pas. C'est ce que j'aurai voulu lui répondre avant qu'elle n'embraye en voyant le magazine que je tenais dans mes mains. "Oh putain, Flash Gordon ! Je lisais tout le temps ça quand j'étais petite ! Mais mon père trouvait ça débile et j'ai plus jamais pu le lire... c'est génial que tu aimes les comics ! "

Un énorme sourire s'est étalé sur mon visage, Louis était fan de comics, comme moi, et plus le temps passe, plus je découvre des points commun entre elle et moi. "Tu es fan de comics toi aussi ? Hey mais c'est une super bonne nouvelle çà ! Bah si tu veux j'ai tout une collection je pourrais t'en prêter si tu veux !" Je l'ai regardée et j'ai souri, les mots défilant dans ma tête, mon cerveau essayant de choisir les bons pour m'exprimer. "Mais au fait tu sais je t'ne veux pas pour l'autre jour, j'ai juste été un peu surpris mais çà va hein, no big deal..." No big deal ? sérieusement Eric, tu trouve pas mieux que çà comme expression ? No big deal ? Mécanisme d'auto défense je me mis à rougir automatiquement, pas super discret le mécanisme d'auto défense au passage.

Une idée, trouver une idée et arrêter de rougir, je suis sur que si Louis me regarde attentivement, elle pourrait voir les mécanismes de mon cerveau tourner à toute vitesse alors que je réfléchissais à toute vitesse pour trouver quoi dire. "Ah au fait j'ai commencé à jouer un peu sur le ukulélé que tu m'a offert, bon c'est pas encore du Dionysos mais je commence à ne plus comprendre les accords, c'est bon signe non ?" Un silence, puis: "Mais au fait tu m'avais pas dit que tu étais chez les SM, on aurait pu se voir plus souvent du coup, j'ai besoin de mon prof de guitare moi !" Je sais, inconsciemment je venais de lui avouer que je voulais la voir plus souvent et mes joues reprirent automatiquement leur teinte écarlate, j'ai souri un peu gêné, me demandant comment elle allait réagir à mes mots.


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MessageSujet: Re: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyLun 17 Mar 2014 - 14:57


Eric & Louis

Il paraîtrait, oui, que toi aussi tu me ressemblerais

DE : louis.martin@gmail.com
A: julien.petit@gmail.com

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Salut Mangeur-De-Grenouilles,

J'ai pas le temps de t'écrire en ce moment, c'est la folie. Je ne pensais pas autant vivre de choses ici. En même pas un mois ma vie a changé du tout au tout. Tiens, j'en ai eu un bon exemple aujourd'hui !

C'était une journée normal, absolument ordinaire. Je me suis levée tranquillement. C'était le troisième réveil chez Evan. Enfin chez moi mais chez Evan. Bref, ça fait trois jours que je vis dans une maison en colocation avec un Pi Sigma après m'être fait virée de l'internat. Au début je trouvais ça horrible, déjà parce que ça m'obligeait de croiser la gueule d'un mec ultra-populaire chaque matin et puis parce qu'il m'avait interdit de refaire la déco. Et cette frise rose aux murs me donnait des nausées. Mais maintenant que nous sommes devenus « amis », enfin on se tolère quoi, ça passe, j'apprécie même l'endroit : la maison est plutôt spacieuse et puis c'est toujours plus calme que les réveils en fanfare grâce à mes anciennes voisines de chambre. Ici, au moins, j'ai un étage pour moi toute seule.

En me levant, je croisai Evan qui prenait son pti dej', je lui fis un salut rapide avant de prendre la direction de la salle de bain. En me préparant machinalement j’analysai la journée qui m'attendait : je n'avais pas beaucoup de cours, je commençais même en début d'après-midi. Enfin disons en fin de matinée mais soyons honnêtes, on sait très bien que sécher est une de mes habitudes. J'avais décidé de passer au gymnase m’entraîner quelques heures. Enfiler mes patins et remonter sur le track. Tiens, ça aussi c'est nouveau. Je suis la coach de l'équipe de roller Derby. Un truc de fou, non ?

J'enfilai donc un collan noir et un short, un t-shirt et un gilet sans oublier mes longue chaussettes rayées. Le look habituel pour toutes roller girl. (ICI). Je pris mes patins, et mon casque et me voilà partie pour le lycée sur mon scooter. Le scooter c'est le seul engin avec lequel je pouvais me déplacer, j'avais le permis mais la voiture me rappelait trop ces Eta Iota en manque de reconnaissance. Promis, j'arrête de parler d'elles...enfin je vais essayer.

Arrivée sur le grouuuund...euh...pardon, le parking. Je me dépêchai d'arriver au gymnase. J'adorais cet endroit. Depuis qu'ils avaient dessiné une piste de Roller Derby spécialement pour nous, c'était devenu mon endroit préféré. Bon, après le parc aussi. Là bas j'avais pu rencontrer Eric, et bon, disons que c'était une jolie rencontre. D'accord, je me suis transformée en tomate, j'ai eu l'air bête pour finalement partir comme un voleur parce que je n'osais même pas lui dire au revoir convenablement. J'avais tellement envie de m'excuser, de lui dire que c'était maladroit et que je m'en voulais...mais tout ce que j'ai fait c'est l'éviter car j'en avais limite peur. C'est idiot, peur de quoi ?

Après quelque tours de piste cette pensée me revint : je devais m'excuser. Il l'avait sûrement mal prit. Mais d'un autre côté, il s'en souvenait peut-être même pas, alors revenir comme une fleur avec un « je suis désolée » ça aurait l'air encore plus idiot. Mais faire comme si de rien était ça installerait un malaise. Tu me diras, tant qu'on ne se voit pas y'a pas de problème...ET BAM. Voilà ce qu'il se passe quand je réfléchis trop. Je venais de tomber sur l'épaule. D'accord, Le Roller Derby est un sport violent, mais quand on est à plusieurs ! Je venais de me râper le coude, et mon épaule allait sans doute ressembler à un vomi de shtroumpf. Je décidai donc d'aller au bâtiment des Sigma Mu pour me désinfecter. Je riais de ma propre connerie. Sérieux, des années que je fais du roller pour tomber comme une merde, toute seule. J'enlevai mes rollers et enfilai mes chaussures rapidement, je mis mes patins autour de mon coup avant de prendre la direction du bâtiment.

Quand on parle du loup... Quand j'entrai dans le bâtiment, Eric était sur un des fauteuil à lire un magazine, il ne me regarda même pas et dit juste « Bonjour » dans le vide. Là, c'est sûr, il m'en voulait. Il m'ignorait tellement bien que je commençais à me demander si j'allais pouvoir lui reparler un jour. Bon, c'était plus le moment de se dégonflait, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis avancée vers lui.

«  Ok, je sais que c'était pas vraiment classe comme disparition l'autre jour et j'en suis vraiment désolée crois moi...mais je... je sais pas.. » Je cherchais un minimum de soutient dans ses yeux avant de regarder son magazine. «  Oh putain, Flash Gordon ! Je lisais tout le temps ça quand j'étais petite ! Mais mon père trouvait ça débile et j'ai plus jamais pu le lire... c'est génial que tu aimes les comics ! » Dis-je avec des yeux exorbités. Les comics c'était une de mes nombreuses passions enfant avant que mon père décide que c'était débile et que ça ne valait pas Mme de La Fayette. Je l'aurais tué cette greluche pour une BD des X-Men.



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MessageSujet: "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin]   "Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] EmptyLun 17 Mar 2014 - 10:54

"Il paraîtrait oui, que toi aussi, tu me ressemblerai"
A Story Starring Louis Martin & Eric Lawner:

"Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] Screen-Shot-2013-02-07-at-7.23.56-PM1-200x200"Il Paraîtrait oui, que toi aussi, tu me Ressemblerait" [With Louis Martin] Grant_gustin_Glee:_didukung_ribuan_fans


Mars, Page 1:

Je ne sais pas pourquoi mais ce matin j'ai l'impression que tout dans ma chambre d'appartement, enfin plutôt la chambre qui me sert d'appartement, je disais donc que tout me paraissait hostile et si c'était possible tout semblait me regarder d'un mauvais oeuil, le genre d'atmosphère bien sympathique quand tu viens de te lever et que tu essaye de prendre ton petit-déjeuner, et crois moi cher journal manger quand tu te sens oppressé comme çà c'est pas super facile, c'est pour çà que j'ai abandonné l'affaire assez rapidement, ne buvant que la moitié de ma tasse de café ce qui chez moi n'est pas un super bon signe quand on connait l'importance du café dans ma journée. Pas de café ce matin, j'allais être désagréable toute la journée, pas de différence avec d'habitude en somme.

Je soupire et me frotte les yeux, cette journée allait-être longue, super longue, bon autant pas traîner ici trop longtemps où tout les murs semblent m'en vouloir je sais pas pourquoi, je leur ai rien fait moi. Mes lunettes trouvent le chemin de mon nez, mes chaussures celui de mes pieds, mon sac sur le dos et c'est partie pour la grande aventure qu'est le lycée. Tout est machinal, fermer la porte, descendre les escaliers, prendre mon vélo, et pédaler en direction du lycée, tête vide comme un robot qui avance sans réfléchir.

Puis une pensée agréable vient effleurer mon esprit, Louis Martin, un sourire naît sur mes lèvres alors que prenant de la vitesse le vent s'engouffre dans mes cheveux et siffle à mes oreilles comme une berceuse. Ce n'est pas la première fois que je repense à Louis depuis notre rencontre en février dans le parc du lycée. Il y a quelque chose de spécial chez cette fille que je n'arrive pas à déterminer, peut-être parce qu'elle et moi on se ressemble, un peu en marge, on cherche à se démarquer.

Les jours qui ont suivis notre rencontre je l'ai cherchée dans le lycée mais je n'ai pas réussi à la retrouver, alors pour me souvenir d'elle, j'essayai tant bien que mal d'apprendre le ukulélé, instrument que je chérie tout particulièrement parce c'est elle qui me l'a offert. Alors que je me gare une sorte de flash back s'incruste dans mes pensées: on était dans la boutique de musique, elle venait de m'offrir le ukulélé et je l'avais remerciée et puis tout d'un coup son comportement a changé, elle est devenue plus brusque comme si quelque chose la dérangeait, elle a dit "-Bon, je dois y aller, à plus." Et moi j'étais resté sur place comme çà, le ukulélé dans les mains, trop surpris pour penser à la rattraper, j'ai secoué la tête puis à mon tour je suis sorti du magasin, sans trop savoir quoi penser de ce qu'il venait de se passer.

Un partie de moi me disait de ne pas trop y penser que rien ne s'était passé, on ne s'était pas embrassé, ni dit je t'aime il n'y a pas de quoi en faire toute une histoire, une fille que je connait à peine 'avait juste offert un instrument de musique c'est tout, et depuis je pense de plus en plus à elle, no big deal, vraiment. Bon d'accord je minimise un peu l'affaire là, parce je ne sais vraiment pas quoi penser et je suis totalement paumé ça ne me ressemble pas du tout de ressentir des choses comme çà envers qui que ce soit, je suis l’asocial de service, qui évite la compagnie des gens, le grognon de compétition.

Je secoue la tête alors que je finis d'attacher mon vélo, un coup d'oeuil à ma montre m'indique que je suis largement en avance pour le premier cour, grognant comme à mon habitude je me traîne jusqu'au bâtiment des Sigma Mu histoire d'attendre l'heure du premier cour. Direction la salle commune, déserte en cette heure matinale, pas plus mal du reste, je m'écroule sur une chaise et après quelques minutes de fixation intensive du plafond je me décide de sortir ma bible de mon sac, le magazine de comics que j'achète tout les mois et que je lis depuis que je suis tout petit et qui a le don de me faire oublier tout le reste. Repositionnant mes lunettes sur mon nez je me plonge dans les aventures de Flash Gordon quand j'entend des bruits de pas qui se dirige vers la salle, puis entrer dans la salle, sans lever les yeux du magazine, captivé comme j'étais, je ne vis pas qui venait d'entrer, je sortis donc un vague "Bonjour." avant de me replonger dans ma lecture.
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