Première rencontre-Feat Danny

Effectivement elle eu raison de douter, Dan n'avait aucunes intentions de la lâcher. Il sursauta lorsque les mots fusèrent, mais ce n'est pour autant qu'il la lâcha. Il leva la tête, Gaïa suivit son regard l'horloge tournait, pourtant, le temps lui, semblait avoir cesser d'avancer. A travers ses ultimes vêtements elle sentait la chaleur de sa peau, elle eu même l'impression de ressentir son coeur. Quant il sourit elle se sentit fondre, deux adorables fossettes se créèrent dans ses joues. Il était vraiment trop craquant. Dan posa sa tête sur la poitrine de Gaïa elle se cambra légèrement afin qu'il puisse l'enlacer sans trop de difficultés. Elle se sentait merveilleusement bien entre ses bras joliment musclés. Alors que l'obscurité gagna la chambre elle passa ses doigts fins et élancés dans les cheveux blonds du jeune homme. En cet instant la jolie métisse bénit Dieu, quelle chance elle avait eu de tomber sur lui, ces années s'annonçaient joyeuses en si bonnes compagnies. Gaîa affichait un sourire flamboyant, les yeux fixant le plafond elle ne cessait de caresser les cheveux de Danny comme si ça avait été un bébé. Pour un tombeur, il s'annonçait assez doux et tendre.

"Toi, Je t'aime déjà!"

Oups c'était sortit tout seul, Gaïa avait la langue décidément bien pendue...

Danny fit une mou perplexe. Elle n'avait pas tord et avait vu juste. Ah, il détestait être contredit. Il fallait le voir hurler sur les profs pour les persuader que 2 2=5. Il fronça les sourcils quand elle fit allusion à sa tête. qu'est-ce qu'elle entendait par là ? Si elle le trouvait moche elle n'avait qu'à le lui dire au lieu de lui répondre avec insolence. Une insolence charmante, que dan adorait, malgré lui, sans connaître la raison de cette vague admiration à l'égard de Gaïa.
Les bras du jeune homme encadraient la tête de la demoiselle. Il caressa discrètement les cheveux de Gaïa qui s'étalaient sur l'oreiller et laissa courir ses yeux sur la peau mate de sa compagne de chambre. Son regard beugua sur ses lèvres suaves.

"Eh! C'est bon tu peux me lâcher!"

Dan sursauta. Il reporta précipitamment son attention sur son réveil, posé sur la table de chevet. Il se faisait tard, mais pas assez pour faire dodo. Le blondinet observa Gaïa. Il n'avait aucune envie de la lacher. Après lui avoir offert son plus adorable sourire à fossettes, il posa sa tête sur la poitrine de Gaîa, enlaça la taille de la jeune fille, tendit les jambes pour se mettre à l'aise et ferma les yeux. Chacun son oreiller.

Quand leurs lèvres se frôlèrent, Gaïa perdit les pédales. Son coeur partit dans une galopade effreinée elle ne s'avait plus trop comment réagir, elle pensa à se dégager du lit, elle n'en eut même pas le temps.
Gaïa se dit qu'elle venait de subir un retournement de situation, au sens premier du terme, elle qui pensait être fermement positionnée. Elle n'en crut pas ses yeux quand un ouragan la retourna. Elle fut plaquée contre le lit face au jeune homme qui malgré elle, la surplombait.

Qui te dis que tu fais parti de mes rêves ? T'es nouvelle, tu squates mon lit, ma chambre, mon putain d'espace vital et tu m'agresses avec mon propre oreiller. Tu trouves pas que t'exagères un peu, bad girl ?

Elle le regarda avec étonnement et éclata de rire.

"Ton espace vital? On aurait dit que tu vivais dans une chambre dévastée par un séisme! Et puis comme tu l'as dit je suis pas la première dans ton lit hein?! Vu la crise cardiaque que j'ai failli avoir un petit oreiller ne t'a pas défiguré, je te rassure tu as toujours la même tête. "

Alors que dehors la nuit devait surement avoir pris place, les élèves regagnaient leurs chambres eux étaient là, jeunes et cons à jouer au plus fort.
Son rire s’amplifia à la vue de la tête de Dan. Il ne s'attendait certainement pas à cette tirade. Elle souffla un bon coup et regarda le beau blond.

"Eh! C'est bon tu peux me lâcher!"

Gaïa doutait de son obeisance.

Okay. Imaginons un film. Du genre comique et un soupçon érotique, avec une superbe actrice égocentrique et atrocement sexy et un acteur timide qui doit jouer un macho. C'était un peu ça. Danny Wayne n'était pas vraiment timide. C'était plutôt cette actrice sûr d'elle qui lui foutait la trouille. Il n'avait pas eut le temps d'avoir une érection, qu'elle avait trouvé le moyen de se foutre en selle sur le ventre du blondinet. Que d'action ! Il ne risquait pas de s'ennuyer avec elle.
Danny sentit les doigts de Gaïa caresser son torse, ses ongles parfaitement vernis, frôlaient sa peau, le laissant bouche bée, la gorge sèche.

"Dans tes rêves mon ange..."

Dans ses rêves ? Dan osait à peine imaginer le genre de rêves qu'il ferait après un tel évènement. Il croisa le regard de Gaïa et se mordilla la lèvre. Bordel. Il fallait qu'il se reprenne. Qu'il se remette en selle, c'était le cas de le dire. Danny attrappa fermement la demoiselle par la taille, redressa son torse et frôla avec prudenceet tendresse les lèvres de Gaïa. Le temps ralentit... Puis accéléra. Le jeune homme la souleva sans efforts, surpris par la légèreté de la jolie métisse, et la plaqua à son tour contre le lit.

Qui te dis que tu fais parti de mes rêves ? T'es nouvelle, tu squate mon lit, ma chambre, mon putain d'espace vital et tu m'agresse avec mon propre oreiller. Tu trouves pas que t'exagère un peu, bad girl ?

Elle regarda la scène d'un air triompheur. Histoire d'affirmer sa supériorité, elle tenta l'ultime attaque, qui malgré la précision de son geste rata de peu l'oreille de Dan. Gaïa fixa Danny, elle eut peur des représailles. Malheureusement elles arrivèrent bien plus vite qu'elle ne l'aurait pensé. Les doigts de Danny se refermèrent au bout des draps. * Oh oh* Le cœur de Gaïa manqua un battement, elle se sentit basculer en arrière et tomba sur le matelas les quatre fers en l'air. Elle songea a riposté un coup de rein sur la gauche, elle serait sur ses pieds et pourrait attraper le coussin qui gisait par terre, temps d'action? Un quart de seconde pas plus. Son bassin commençait a basculé quand les doigts puissants de Dan se refermèrent sur les poignets poignés fin de Gaïa. * Trop tard et merde!* Elle le sentit au dessus d'elle et le regarda droit dans les yeux.

Ici, c'est moi qui fais la loi bébé. Faut pas embêter le grand méchant loup, il pourrait te mordre...

Leurs corps se rapprochèrent, le souffle chaud et caressant de Dan glissa sur le cou de Gaïa. Elle frissonna sous la tendre chaleur, il remonta le long du visage mat sur de la jeune fille et fit claquer ses dents dans l'oreille de celle ci. Pas impressionné du tout Gaïa avait élaborée un plan. Usant de toute sa vigueur elle écarta les poignés, le jeune homme s'affala déstabilisé sur elle. La jolie brune fit jouée ses muscles et roula pour finalement chevaucher ce jeune étalon un point trop sauvage. Fière d'elle même Gaïa fit glisser ses doigts le long du corps de Danny et se pencha pour qu'il saisisse chacun de ces mots:

"Dans tes rêves mon ange..."

Plus Danny regardait sa compagne de chambre et plus il était euphorique. Comme quoi, Dieu existait peut-être. Il souriait à la jeune femme sans s'en rendre compte. Vraiment mignonne, du genre gâtée par la nature. restait à voir si elle était conne. Ou sans humour. Ou intello. Ou chiante pour faire court. Mais bon, une chose était sûr, elle était... Comment il avait dit l'autre ? "Trop fresh" ? Oui voila, trop fresh ! Une pure fraîcheur ! Gaia prit alors l'oreiller posé non loin d'elle et lui demanda poliement si il appartenait bien à Dan. Logiquement, oui. Sans vraiment comprendre la question un peu inutile de l'adolescente, il tendit sa main pour prendre l'oreiller mais ce dernier ce retrouva abattu sur sa tête. Il ferma les yeux et grogna en entendant l'éclat de rire de Gaia. Elle était dingue. Lorsqu'il ouvrit de nouveau son regard bleu, il eut tout juste le temps d'observer l'objet du crime revenir vers lui, il se sentit idiot et impuissant, puis l'oreiller écrasa son nez. Une odeur douce, et parfumée emplie ses narines. C'est vrai que Gaia avait posé sa tête dessus.


"-Ca c'est pour m'avoir fait peur!"

Danny n' en revenait pas. elle avait l'air toute lovely, mais au final c'était une véritable tigresse, complètement crazy. Il se leva du lit in extremis, évitant une nouvelle offensive du coussin. Le jeune homme attrappa le drap d'une main et le tira vers lui. Gaia qui était agenouillée dessus, perdit l'équilibre et bascula étonnée sur le dos. Danny, qui n'avait pas très envie de se reprendre un coup sur sa gueule d'ange, se précipita sur le lit, attrappa les poignets de la jolie demoiselle et se pencha au dessus d'elle.

Ici, c'est moi qui fais la loi bébé. Faut pas embêter le grand méchant loup, il pourrait te mordre...

Danny approcha sa bouche du cou de la jeune femme, expira légèrement afin que son souffle caresse la peau de Gaia, remonta doucement jusqu'à l'oreille de la belle demoiselle et claqua sèchement des dents. Il se retînt de ne pas éclater de rire, pour une fois que son côté macho était parfait..

Ah mais c'est pas grave ! T'es pas la première jolie fille qui squatte mon lit !

Elle le regarder septique , rapidemment Gaïa comprit qu'elle allait devoir passer le restant de ces années à partagé sa chambre avec un tombeur. Elle se promit donc de ne pas se mettre à compter les filles qui sans doute passeraient dans son propre lit. Le jeune homme, avait une odeur succulente pourtant Gaïa n'en definissait toutes les subtilités. Les derniers lambeaux de ses rêves s'étaient évanouies, c'est donc parfaitement réveillée et relookquait Danny de la tête au pied. C'était certes un tombeur mais elle comprenait pourquoi. Gaïa mit du temps a se rappeller qu'elle skouater le lit de l'ange blond, elle rougit ce qui était fort rare chez mademoiselle Strauss. Elle devait avoir l'air d'un épouvantail, ses longs cheveux bruns cascadant sur ses épaules menues et encadrant sa poitrine. Cependant toute aussi décoiffée qu'elle l'était son pouvoir de séduction lui ne dormait pas, et elle l'exerçait sur Danny. Finalement il était peux être un cadeau du ciel, il y a un silence glacial, lui comme elle ne savait pas quoi dire. Gaïa se retourna attrapa l'oreiller de Danny et le regarda profondément.

"Je crois qu'il est à toi?"


Elle fit mine de lui tendre, elle s'assura qu'il tende le bras et écrasa le polochon sur sa tête. Gaïa laissa échapper un rire haut et clair. Puis finalement elle prit le pauvre oreiller dans les deux mains et l'envoya valser dans la face du jeune homme stupéfé.

"-Ca c'est pour m'avoir fait peur!"

Bon sang elle avait un sacré regard. Mit en valeur par une peau assez mate, Dan ne voyait que ça. Il fronça les sourcils. A bien y réfléchir, il aurait de loin préféré une fille normale pour partager sa chambre. Il l'aurait oublié, n'aurait pas eut à faire attention à elle ou mieux : il n'aurait pas eut à faire attention à ce que lui, faisait. Parce qu'il connaissait à peine cette jeune fille, que déjà, il ne voulait pas qu'elle le juge mal. Et tout le monde sait que Dan se fiche complètement du jugement des autres à son égart ! Sauf dans certains cas. Avec certaines personnes. Comme par exemple cette jolie inconnue assise sur son lit.

Bon. Réfléchissons. Première impression ? Mauvaise. Elle le prend sans le moindre doute pour un obsédé sexuel ! Ce qu'il n'est pas ! Enfin si... Mais pas plus que d'autre ! Deuxièmement ? Elle est drôlement jolie. C'est pas la seule beauté de l'univers, mais ce canon là va vivre dans le même espace vital que Danny. Le jeune Wayne saura-t-il résister aux charmes de cette superbe jeune femme ? La suite après la pub !


"-Enchantée, je m'appelle Gaïa Strauss. Je suis désolée d'avoir squatté ta chambre et sans doute ton lit. "

Gaia Strauss. C'est de quelle origine ça ? Aucune idée. En tout cas, si ses souvenirs étaient justes, Gaia était une divinité grecque. La Terre... Gaia et Ouranos, le Ciel et la Terre. Passons. C'était un jolie nom, à l'image de la personne. Danny hocha la tête et lui rendit son sourire. Elle n'avait pas à s'excuser, après tout c'était aussi sa chambre. peut-être pas son lit effectivemment, mais dès lors, c'était sa chambre. Leur chambre.


Ah mais c'est pas grave ! T'es pas la première jolie fille qui squatte mon lit !

... Un silence. Un connerie. Une occasion. Une connerie. Pourquoi ? Allez savoir. Danny Wayne avait le pouvoir de dire des conneries.

Un long silence suivit son cris, il ne fut rien pour la rassurer. Cependant même si il l'avait fait ses paroles auraient roulées loin de Gaïa. Comme si on avait retiré les piles d'une horloge, le temps c'était arrêter le tic tac avait laisser place aux lourds battements graves de son coeur. Elle était subjuguée, il n'y avait plus que lui et ses deux grands yeux gris acier. Ils avaient l'air coupants, tranchants, glacials de l'argent brut, de la pierre qui a vécut des siècles mais qui est aussi froide qu'à sa naissance. C'était extrêmement intéressant et fascinant. Le plus étrange était le contraste avec sa chevelure blonde, alors que ses yeux étaient froids des mèches blondes éclairaient son visage lui donnant un visage angélique et doux. La délicieuse courbe de son visage, son nez, ses yeux, Gaïa en conclut donc qu'elle avait vraiment de la chance. Peut être c'était un cadeau de son père?

Elle détourna les yeux de cet bel inconnu parce qu'elle connaissait parfaitement cet vague glacée remonter en elle, celle de la nostalgie, elle voyait à travers les yeux de cet ange ceux de son père à jamais disparu. Un frisson la parcourut, la réincarnation existait-elle? Foutaise! Gaïa se dit qu'elle délirait, qu'il était temps qu'elle reprenne un raisonnement rationnel. Dans le silence de la chambre un téléphone sonna, celui de Gaïa était rangé bien évidemment.

A la tête du jeune homme il s'avérait que le message avait l'air fort intéressant, de nature curieuse Gaïa ne put s'empêcher de fixer le petit écran lumineux. Elle avala péniblement, bizarrement elle s'identifia à " UNE NOUVELLE TROP FRESH" , voilà une journée passait et déjà remarquée. Elle haussa les yeux au plafond et soupira. Le jeune homme remarqua alors les yeux vert fixement posés sur l'écran, il eut un geste de recule et la regarda extrêmement gêné:

-Heu...Je... Heu... Je suis pas un obsédé ! * reste à prouvé* … Je t'ai fais peur ? *Non je m'époumone pour le fun* Hum je veux dire, désolé si je t'ai fais peur, je m'appelle Danny, et toi ?

Depuis qu'elle était petite, Gaïa influençait son entourage par la profondeur de son regard, il lui arrivait de se voir refuser des jouets alors elle fixait sa mère qui finissait par lui rendre. Mais il arrivait qu'elle ne veuille pas indisposer qui que ce soit pourtant son regard troublait. Gaïa avait enfin décider d'arrêter d'être muette.

"-Enchantée, je m'appelle Gaïa Strauss. Je suis désolée d'avoir squatté ta chambre et sans doute ton lit. "

Elle eut un sourire gêné, elle espéra secrètement qu'ils s'entendraient.

Dan frappait. Ses coups étaient puissants, rapides et réguliers.Un,deux,trois...Quatre,cinq ! Encore. Respire. Frappe. Vince Brown était replié en position défensive, forcé de reculer sous le poids des coups que Danny lui assénait. Ils étaient au gymnase en compagnie d'autres adolescents et de Monsieur Forester. Plus un surveillant qu'un prof. Salle 3. Boxe thaïlandaise. La boxe, tout comme la danse, était un art. Le basket, le foot, le tennis, étaient des sports. Il y avait là une nuance que l'on devait connaître. Vince tenta un coup de genou, mais rencontra le tibia que Dan avait consciencieusement levé pour parer le coup de son adversaire. Ce dernier le repoussa nonchalamment. Le blondinet tituba. Vince eut un sourire narquois.. Il Lui ressemblait. Ses yeux d'un bleus acier, froid, cruels, avide de souffrance. La mâchoire de Danny se contracta, il grogna et revînt l'attaque. Une droite, allongée. Un uppercut, puissant. Un crochet, rapide. Son genou percuta trois fois le menton du brun et son coude lui frappa violemment la tempe. Vince s'effondra au sol en gémissant. Cette petite victoire avait été un jeu d'enfant.... Un jeu d'enfant... Dan observa le sang qui sortait de la lèvre fendue de Vince. Un jeu d'enfant...

- Danny Wayne ! Je sais que tu bouffes du lion, mais tu ferais mieux de calmer ta joie ! Tu dégages de mon cours ! Va plutôt jouer les danseuses comme tu sais si bien le faire ! La prochaine fois que tu viens, t' iras aux sacs ! Dégages de là, maintenant ! Vince, espèce de mauviette, arrête de pleurnicher et passe toi de l'eau sur ta sale gueule ! Cria Mr. Forester

Dan cracha son protège-dents qui rebondit par terre, non loin du visage de Vince. Il sortit de la salle et claque rageusement la porte. Les vestiaires étaient vides. Il enleva ses gants, son short, son boxer, et défit ses bandes avant de faire couler l'eau gelée d'une des douches sur son corps brulant. Ce bonheur qu'il avait ressentit en entendant le gémissement de Vince... C'était terrifiant. Il ferma les yeux, fit basculer sa tête en arrière afin de laisser l'eau envahir son visage. Il fit un effort pour détendre ses muscles et pleura. Ses larmes se mélangèrent bientôt au savon et il laissa un cri de rage sortir de ses entrailles, résonnant dans le vestiaire.

Quinze minutes plus tard il était de retour à Wynwood. Il monta au quatrième, ignorant les connaissances qui le saluaient ici et là. La fatigue s'était aussi bien éprise de son corps que de son esprit. Il pénétra ( oulala « il pénétra » ! XD ) dans sa chambre, déposa son sac contenant ses affaires de boxe dans un coin, retira sa veste, jeta son t-shirt dans un coin, balança ses chaussures à l'autre bout de la chambre et se laissa tomber sur son lit.

-AAAAAAAH!

Son cœur manqua un battement. Il ouvrit les yeux et regarda d'où venait ce cri. Une fille. Dans son lit. C'était assez courant. Des filles qui poussaient des cris dans le lit de Danny Wayne, c'était même bien connu. Mais généralement, il connaissait vaguement la nana en question. Pas cette fois. Il se redressa. Il s'apprêtait à lui demander qui elle était, lorsque son portable sonna. Un message. Il l'ouvrit et le lu distraitement : WESH GROS ! Y A UNE NOUVELLE TROP FRESH KI VIENT D'ARRIVER AU BAHUT ! SI T'ARRIVES A LUI FOURRER TA SAUCISSE AVANT MERCREDI, JE TE FILE 100$ CASH ! Dan haussa les sourcils. Si on lui avait donné 100$ à chaque fille « fourrée » il serait plus que riche. Le jeune homme observa alternativement son portable et la jeune inconnue qui était en train de lire le message... Merde. C'était elle. Il jeta un oeil à sa chambre. Nette. Propre. Rangée. Deux valises rouge. Vides. Fuck. La nouvelle allait squatter son espace vitale. Pire : la nouvelle avait l'air d'une maniaque du rangement. Il reporta son attention à la jeune fille. Gêné, il éteignit son portable et croisa les yeux verts de sa nouvelle compagne de chambre.

-Heu...Je... Heu... Je suis pas un obsédé ! * merde !* … Je t'ai fais peur ? * T'as pas entendu le cri qu'elle a poussée, idiot ?!* Hum je veux dire, désolé si je t'ai fais peur, je m'appelle Danny, et toi ?

Elle le regarda, le scruta, le détailla. Elle avait le chic pour foutre Dan mal à l'aise. Pourtant, il avait tout intérêt à bien, voir très bien s'entendre avec cette fille. Ils allaient devoir passer pas mal de temps ensemble !