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 Te revoilà enfin [Shin]

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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyJeu 26 Juin 2014 - 18:35



Te revoilà enfin – Aya

Au début très timide, j’avais fini par me détendre en la présence de ma meilleure amie. Je ne m’attendais absolument pas à ce qu’elle vienne me voir. Je pensais que seul Ki savait que j’étais revenue et je voulais profiter de quelques jours encore pour me préparer à affronter mes amis, bien qu’ils n’étaient pas nombreux. Ce n’était pas que je ne voulais pas voir Ayase, au contraire … J’avais besoin d’elle en ce moment, il me fallait du soutien. Mais j’avais tellement peur de sa réaction. J’avais peur qu’elle m’en veuille toujours pour mon départ, qu’elle juge ma grossesse d’un mauvais œil. J’avais peur qu’elle me rejette et ne veuille plus me parler. Mais à mesure que les minutes passaient, je me rendais compte que mes craintes n’étaient pas fondées. Ayase était mon amie.la seule vraie amie que j’avais, la première à qui je m’étais ouverte réellement après des années de solitude. Elle et Ki avaient été parmi les premiers à passer mes barrières. Ethan en était aussi. Mais lui, il était parti. Alors qu’aujourd’hui, Ki était mon pilier fondateur, Aya un pilier soutien important lui aussi.
J’avais donc expliqué à mon amie que je ne comptais pas repartir comme je l’avais fait. De toute façon, je n’avais pas le courage de faire ça pour la seconde fois alors que Ki m’avait vue enceinte de lui. Il ne voulait pas de ce bébé, je le savais, je l’avais bien compris, mais je ne pouvais quand même pas lui retirer. J’avais cet espoir qu’il accepterait et finirait par aimer ce petit être comme son enfant. J’avais aussi dit à mon amie qu’il était le père, ce qui sembla la surprendre et ne pas la surprendre en même temps. Elle me félicita même, puis nous allâmes discuter dans ma chambre. Elle était en béquilles et moi enceinte, rester debout en plein milieu du bâtiment des Lambda n’était pas du tout une bonne idée.

Une fois dans sa chambre, nous continuâmes notre conversation. Je lui parlai rapidement de nouveau système d’affectation aux confréries mais elle ne semblait pas en connaître le fonctionnement complet. J’allais devoir attendre sans savoir à quel moment le verdict allait me tomber dessus. Elle me proposa même de parler à Ki et Adam pour que ça se fasse le plus vite possible me concernant, mais ce n’était pas la peine. J’étais pressée sans l’être. J’étais principalement terrorisée à l’idée d’être refusée par ma famille, et tétanisée à l’idée de revenir habiter dans le même bâtiment que le père de mon enfant. Allait-on me remettre dans la même chambre que lui ou allait-il refuser mon retour aussi près de lui ? Comment est-ce que ça allait se passer ? Etait-il possible qu’un jour, on retrouve un semblant de la vie comme nous l’avions eue ? Ou ce bébé était-il le dernier pont entre nous ? Après un moment d’hésitation, je proposai à la jolie Japonaise de lui montrer mes échographies. Elles étaient la preuve irréfutable de l’existence de ce bébé, et j’aimais les regarder. Dans un sens, elles m’avaient aidée à vraiment l’accepter. C’avait été un chemin compliqué, que j’avais pu mener grâce à un déclic, un jour.
Dans la conversation, je lui proposai aussi de venir acheter des vêtements avec moi, il m’en manquait. En fait, il me manquait encore pas mal de choses, et peut-être même que je n’aurais pas assez d’argent pour tout acheter. J’espérais avoir une bourse suffisante pour le bébé, pour le nourrir et lui fournir tout ce dont il avait besoin. Lorsque je pensais à l’aspect matériel, je ne pensais pas à) l’argent que possédait la famille de Ki et au fait qu’il pouvait m’aider. Je le voulais lui, pas son argent. Alors dans ma tête, je réfléchissais à la façon dont j’allais financer ses besoins toute seule. Ayase était heureuse de voir mes échos, elle souriait autant que moi, ses yeux brillaient d’impatience. Je me sentais vraiment bien, le poids qui pesait sur mes épaules s’allégeait peu à peu. Lorsqu’elle remarqua que le bébé grandissait très vite, je fus d’accord avec elle. Il y avait six mois de ça, il était microscopique, un amas de cellules pas même distinguables à l’œil nu. Et aujourd’hui … Mon ventre prenait tant de place et c’était loin d’être fini. Il lui restait encore trois petits mois pour continuer à grandir. J’avais déjà l’impression d’être énorme, quand je me regardais dans le miroir. Peut-être était-ce tout simplement parce que je n’avais toujours pas l’habitude de me voir enceinte, et que j’étais plutôt fine avant de l’être. J’évoquai le fait que j’avais peur de ne pas être à la hauteur avec mon enfant, et ma meilleure amie me rassura chaleureusement.

- Ne t'en fais pas, tu seras une super maman. Ça se sent. Puis, je te connais Shin-chan, tu es faite pour être maman. Puis Ki sera là pour t'aider ainsi que tous tes amis, moi comprit, si tu le veux. Puis, toutes les mamans ont peur avant d'avoir leur premier enfant.
- Merci Ayase …

Elle changea finalement de sujet, et nus finîmes par parler d’Adam. Je savais qu’elle était en colocation avec lui et que ça ne se passait pas bien. Il était le chef de la confrérie pourtant, mais ça ne passait pas. Et depuis le temps, aucun des deux n’avait émis le souhait de changer de chambre. Elle me révéla qu’ils se disputaient toujours tous les deux, tout en tentant de se voir le moins possible. Il n’était pas toujours très gentil avec elle, mais du moment qu’il n’était pas violent, ça allait. C’était bizarre comment il pouvait donner des images différentes suivante la personne avec laquelle il était. Avec Ayase, il était infect. Avec moi, il avait été plutôt brusque, au point de me faire peur. Mais en général, avec les gens de la confrérie, il était calme et à l’écoute. J’avais même entendu dire qu’il défendait ardemment les Alpha Psi quand il le fallait. Après un moment à discuter de tout et de rien, je finis par me rendre compte que j’avais oublié de lui proposer quelque chose à boire ou à manger. Je corrigeai mon erreur et elle me demanda un thé. Je nous servis donc toutes les deux, ne lui laissant pas le choix en me levant avant elle. Elle voulait le faire pour m’éviter de me lever, mais elle était bien plus « handicapée » que moi pour le moment. Je récupérai également un paquet de gâteaux au chocolat que j’avais acheté récemment. Ma bourse me permettait de me faire plaisir de temps en temps seulement, et je ne voulais pas faire une croix sur un petit moment de grignotage de temps en temps. Ça faisait du bien de manger un gâteau ou deux en cas de faim, non ? Surtout dans mon état. Pas étonnant après que je trouve avoir pris des kilos en trop par rapport à ma grossesse. Ce n’était pas seulement le bébé, j’avais vraiment grossi.
Une fois que je fus rassise, je me servis et commençai à manger, puis à boire mon thé. Ayase en fit de même et nous nous remîmes à discuter joyeusement. Le temps passa agréablement, et à la fin j’arrivai même à oublier tout ce que j’allais devoir affronter prochainement. Il n’y eut pas de Ki dans mon esprit toutes les vingt secondes. Pas cette peur qui m’assaillait quand je me sentais rejetée par lui, me disant qu’il ne voudrait jamais élever ce bébé avec moi. Pas ce stress à l’idée que j’allais bientôt être mère. Juste ce bonheur de me dire que j’étais avec mon amie et qu’elle soutenait mes choix. Parce que malgré la peur, malgré la tristesse, malgré l’inconfort de la situation, il y avait quelque chose qu’on ne pouvait pas nier : j’avais choisi de mener ma grossesse à terme. J’avais un jour décidé que je devais garder cet enfant pour Ki, que je devais le mettre au monde parce que je ne pouvais pas faire autrement, je l’aimais trop. J’avais fait ces choix cruciaux seule et malgré tout ce qu’ils impliquaient aujourd’hui, je n’avais pas l’intention de les regretter. Je ne serais plus qu’une coquille vide si je n’avais pas gardé ce bébé, je le savais.

Alors que je mangeais toujours, ayant presque fini ma boisson, je sentis de petits mouvements de la part du bébé. Il était resté calme pendant un bon moment, me laissant à mes retrouvailles avec ma meilleure amie. Mais il était temps qu’il s’exprime, maintenant. Je ne savais si c’était parce que je mangeais ou simplement parce qu’il avait décidé de se dégourdir un peu, c’était si difficile de savoir ce qu’il se passait pour un bébé pendant la grossesse. Emerveillai, je prévins mon amie, lui proposant de toucher mon ventre. Ça m’aurait gêné avec presque tout le monde, mais pas avec elle. J’étais proche d’elle, nous nous ressemblions. Elle et moi, nous étions presque les mêmes et pourtant nous étions différentes. Mais j’appréciais sa compagnie bien plus que celle des autres, de presque tous les autres. Et j’étais tellement contente qu’elle soit heureuse pour ce bébé à venir ! A ma proposition, elle hocha la tête en souriant. Elle posa délicatement sa main chaude sur mon ventre, et le bébé continua à bouger, comme s’il se réveillait tout doucement. Elle ne resta pas longtemps ainsi, certainement par crainte de me gêner.

- C'est ... c'est surprenant... En fait, je ne saurais pas définir ce qu'on ressent, mais tu le sais déjà.

Je lui souris et posai à mon tour mes mains sur ce ventre. Je baissai les yeux vers lui, admirant sa forme rebondie. Je ne savais pas si c’était la même chose pour moi. Quand je posais ma main, je le sentais bien contre ma paume, mais je le sentais aussi à l’intérieur. Et cette sensation effaçait toute perception que je pouvais avoir grâce à mes mains. Parfois même, je m’arrêtais dans toute activité pour profiter de ses mouvements, même si de temps en temps, ça pouvait être légèrement douloureux. J’étais déjà une mère gaga qui s’émerveillait sur chaque geste de son enfant. Etait-ce normale ou étais-je particulièrement niaise quand il s’agissait de ce bébé ? Je l’aimais déjà tellement fort … Je ris légèrement.

- Je trouve ça toujours aussi bizarre de le sentir bouger … mais en fait, j’adore quand il le fait. C’est si … Je ne sais pas comment te dire. Comme s’il essayait de communiquer avec l’extérieur sans rien connaître de ce qu’il s’y trouve. C’est déjà un vaillant soldat !

Mon amie finit son thé et je fis de même en la regardant. Elle m’annonça alors qu’elle allait devoir me laisser. Je comprenais, même si je n’avais pas envie de la voir déjà partir. Ça faisait un moment qu’elle était, elle devait être fatiguée, sans compter les devoirs qui l’attendaient probablement. J’hochai la tête.

- D’accord, on se revoit très vite ! Je suis tellement contente que tu sois venue me voir, tu peux pas savoir à quel point.

Elle me prit dans ses bras et je la serrai contre moi malgré mon ventre. Sa visite m’avait fait vraiment beaucoup de bien. J’étais rassurée, il y avait au moins une personne ici qui allait rester à mes côtés. Bien sûr, je mourrais toujours d’envie que Ki vienne lui aussi, qu’il me dise qu’il me pardonnait et qu’il était prêt à ce que nous fondions cette famille qui arrivait à grands pas. Mais ça n’allait jamais arriver, n’est-ce pas ? Jamais Ki n’allait venir me tendre la main en m’encourageant, me promettant de rester à mes côtés dans tous les moments futurs difficiles. Je l’avais trahi, c’était normal qu’il me déteste. Un sourire triste aux lèvres, je la laissai se lever, puisqu’elle m’intima presque de rester assise. Elle comptait redescendre toute seule, désirant que je me repose. Je ne pus qu’obéir, c’était adorable de sa part.

- Repose-toi aussi Aya, et fais bien attention dans les escaliers !

Ma meilleure amie repartit, bancale, sur ses béquilles. La porte se referma sur elle et je soupirai, assise sur mon lit, de nouveau seule. Je ne pus empêcher une boule de venir se prendre dans ma gorge, me donnant quelques difficultés à déglutir, et me donnant envie de pleurer. J’étais heureuse et triste à la fois. Mais je me forçai à sourire et à voir le bon côté des choses. J’avais une personne à mes côtés, une c’était déjà beaucoup. Elle ne m’avait pas jugée, peu lui importait ce que j’avais fait. Elle était simplement heureuse de me retrouver et m’accepter telle que j’étais revenue. Ne sachant plus quoi faire pour passer le temps, j’allai ranger le paquet entamé ainsi que nos deux tasses sales. Enfin, je m’installai sur mon bureau provisoire dans l’optique de dessiner un peu.
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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyMer 16 Avr 2014 - 19:17

Alors qu'elle discutait avec Shin, Ayase lui indiqua qu'elle ne voulait pas connaître la raison de son départ. Shin décida tout de même de lui expliquer. Elle lui dit qu'elle avait eu peur à cause de sa grossesse. Ayase ne pouvait que la comprendre, elle avait paniqué. Elle ne lui en voulait pas de toute façon. En voyant son amie qui était au bord des larmes, Ayase alla s'installer à côté d'elle et la prit dans ses bras. Elles changèrent ensuite de sujet et Ayase finit par annoncer à son amie que si jamais, quand le bébé serait là, elle avait besoin d'aide pour le faire garder pour réviser ou pour sortir avec Ki, elle serait là, Shin n'aurait cas lui demander. La jeune femme la remercia avant de lui dire qu'elle penserait à elle.

La Coréenne ne s'attarda pas sur ce sujet et demanda à la nippone si elle connaissait un peu le nouveau système d'intégration de confrérie et si elle savait combien de temps Shin devrait attendre avant de rejoindre la confrérie qu'elle avait demandée. Malheureusement pour elle, Ayase ne savait pas comment cela se passait. Elle ne parlait pas vraiment aux nouveaux membres de la confrérie. Ki ou Adam auraient pu la renseigner, mais pas Ayase. Elle lui avoua donc qu'elle ne savait pas. La Japonaise changea ensuite totalement de sujet en demandant à son amie si elle connaissait le sexe du bébé, Shin demanda à Aya si elle était sûre de savoir, celle-ci accepta et elle apprit alors le sexe du petit être que portait Shin. Un grand sourire apparu, le visage de la jeune femme qui félicita son amie.

Ayase changea ensuite d'expression et fit un faux reproche à son amie en lui disant que ce n'était pas gentil de sa part et de la part de Ki qui lui avoir caché leur relation. Bien-sûr, la jeune femme disait ceci en plaisantant, elle ne leur en voulait pas en réalité. Shin s'excusa, lui avoua qu'ils n'en avaient pas parlé à cause de la Voice et qu'ils voulaient que cela reste secret. La nippone pensa alors que Shin l'avait prise au sérieux. Elle lui dit donc qu'elle plaisantait, qu'en réalité, elle ne lui en voulait pas, qu'ils avaient leurs raisons

Shin proposa ensuite à Ayase de lui montrer les photos de ses échographies. Aya accepta avec joie. Shin se leva et alla les chercher, elle revint peu de temps après avec un boite. Elle se rassit sur le lit et sortit une échographie du bébé à trois mois, expliquant à Aya tout ce qu'il fallait savoir et lui montra où était la tête du bébé, etc. Il était vraiment tout petit, elle fit d'ailleurs la réflexion à voix haute. Shin lui confirma et lui dit qu'elle avait du mal à le voir à la fois sur la photo et à l'arrondissement de son ventre. Ayase lui sourit et regarda le ventre de son amie lorsque celle-ci lui proposa de l'accompagner quand elle irait faire des courses pour le bébé. La jeune femme accepta, une nouvelle fois avec enthousiasme, lui affirmant que ça lui ferait plaisir de l'accompagner. Shin la prit alors dans ses bras, les bras d'Ayase entourèrent donc son ami et sourit. Shin la remercia et lui proposa de regarder la deuxième échographie. Aya hocha la tête et lâcha son amie qui sortit la seconde échographie.

La photo était totalement différente de la précédente. Le bébé était beaucoup plus grand, elle avait du mal à penser qu'il avait autant grandi en si peu de temps. Elle le fit remarquer à sa meilleure amie qui lui dit que ce n'était que le début, que le bébé continuerait de grandir aussi vite avant de naître et que ce serait aussi le cas au début après la naissance. Elle lui dit aussi qu'elle avait hâte de le tenir dans ses bras, mais qu'elle avait peur de ne pas être à la hauteur. C'était sûrement la hantise de toutes les jeunes mamans. Ayase posa alors sa main sur le bras de son amie et lui sourit doucement.

« Ne t'en fais pas, tu seras une super maman. Ça se sent. Puis, je te connais Shin-chan, tu es faite pour être maman. Puis Ki sera là pour t'aider ainsi que tous tes amis, moi comprit, si tu le veux. Puis, toutes les mamans ont peur avant d'avoir leur premier enfant. »

La nippone changea ensuite de sujet pour que son amie ne s'angoisse pas plus pour le moment. Elle lui dit donc que si elle le voulait, elle pouvait obliger Ki et Adam à donner leur accord rapidement pour qu'elle rejoigne les Alpha Psi. Elle lui répondit que ce n'était pas la peine de les embêter avec ça, qu'elle allait attendre, que ça ne la dérangeait pas. Elle demanda aussi si ça allait mieux avec Adam, s'ils se disputaient toujours autant.

« On continue de se disputer, je pense que l'on est trop différent tous les deux. Mais on essaye d'être le moins souvent ensemble dans la chambre pour ne pas se disputer. »

C'était sûrement ça, Ayase et Adam étaient trop différents et Adam avait son caractère et il était particulier, ce qui n'aidait pas à faire en sorte que les deux se supportent. Shin s'affola un peu ensuite et lui demanda si elle voulait boire ou manger quelque chose, lui précisant qu'elle était une mauvaise hôte pour ne pas lui avoir demandé plus tôt.

« Ne t'en fais pas. C'est bon, je veux bien un thé. Mais je vais aller le faire si tu veux. »

Elle se tenait prête à se lever, mais ce fut Shin qui se leva alla préparer le thé. Elle en servit un à Ayase et prit le sien sucré. Aya ne sucrait jamais le sien. Elle avait également un paquet de gâteau qu'elle ouvrit avant d'en proposer un à Ayase. Elle en prit un et croqua dedans en faisant attention à ne pas faire de miette. Shin en prit un aussi et posa le paquet entre elles. Les deux jeunes femmes continuèrent de discuter, Aya buvant une gorgée de thé de temps en temps. Alors qu'elles discutaient, Shin prévins Aya que le bébé bougeait et lui demanda si elle voulait le sentir. Ayase n'avait pas osé demander, mais oui, elle voulait bien. Elle hocha alors la tête et tendit sa main vers le ventre de son amie avant de la poser dessus. Après quelques instants, elle sentit des petits coups. Elle fut d'abord surprise et écarquilla un peu les yeux avant de retirer sa main pour ne pas gêner Shin.

« C'est ... c'est surprenant... En fait, je ne saurais pas définir ce qu'on ressent, mais tu le sais déjà »

Elle sourit et regarda encore un instant le ventre de son amie avant de boire et finir son thé. Elle resta alors à discuter avec son amie pendant quelques instants avant de regarder l'heure. Elle attrapa ses béquilles et se tourna vers son amie.

« Je vais devoir te laisser Shin-chan. Mais on se reverra vite. »

Elle prit son amie dans ses bras avant de se lever et de s'appuyer sur ses béquilles. Elle savait que Shin voudrait la raccompagner, mais elle ne voulait qu'elle se fatigue.

« Ne te lève pas, je vais redescendre toute seule, repose toi »

Elle lui sourit avant de quitter la chambre et de redescendre, en prenant son temps pour ne pas tomber. Une fois en bas, elle se mit en route pour retourner à sa confrérie. La cuisine n'était pas très grande, elle pouvait donc se faire à manger, plus facilement que dans les cuisines du Cooking Club là-bas. Mais il lui fallait quand même beaucoup de temps.
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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptySam 12 Avr 2014 - 14:17



Te revoilà enfin – Aya

Ca me faisait réellement du bien de retrouver Ayase. Elle était d’un naturel gentille et joyeuse, et passer un moment avec elle était une vraie bouffée d’oxygène. J’avais eu peur qu’elle ne m’en veuille elle aussi. Quand j’étais partie, elle faisait partie des gens qui croyaient que j’avais disparu. Seul Ki connaissait la vérité. Pourquoi est-ce que je n’avais fait confiance qu’à lui ? Ce n’était pas que je n’avais pas confiance en Ayase, d’ailleurs. C’était que … je savais que si je lui disais que je fuyais, elle allait tout faire pour me trouver et me faire revenir. Alors même si elle était ma meilleure amie, même si je tenais énormément à elle, je n’avais pas partagé ce secret avec elle. Et Ki dans tout ça ? Après ce que je lui avais fait, je savais aussi que lui ne partirait pas à ma recherche. J’avais rompu, sans même lui dire vraiment pourquoi, j’étais partie en ne laissant qu’une demi-explication et je lui avais demandé de mentir pour moi. Pourquoi l’avait-il fait ? Son comportement était étrange, je ne le comprenais pas. Pourtant, sans le comprendre, j’avais su l’anticiper et je m’en étais servi. J’étais horrible.
Ne désirant pas me miner le moral avec ça, je chassai ces pensées. Pour le moment, il ne s’agissait pas de Ki mais d’Ayase. Elle était venue me rendre visite au bâtiment des Lambda sans me prévenir à l’avance. Je ne savais même pas qu’elle était au courant de mon retour. Ki le lui avait certainement dit, puisque je n’avais pas encore eu le courage de le faire. Contente de me voir, elle discutait avec moi avec chaleur. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, je me sentais si bien. La douleur de mon absence et les remords de mon abandon étaient encore là mais étouffés, je ne les sentais presque plus. Ayase éloignait mes démons.

Nous discutâmes, puis vint rapidement le sujet de mon départ. Mon amie ne comptait pas me demander pourquoi j’avais fait ce choix, ça ne regardait que moi et elle comprenait. J’étais vraiment touchée qu’elle ne m’en veuille pas alors qu’elle le devrait. Je décidai quand même de lui expliquer rapidement, dans les grandes lignes. J’avais eu peur à cause de ma grossesse, principalement. Je n’avais pas su faire face, je n’avais pas réussi à en parler à Ki. Je l’aimais pourtant, je l’aimais de tout mon être, alors pourquoi est-ce que je n’avais pas pu ? Peut-être que je me trompais et que je ne l’aimais pas assez pour ça. Sinon, je ne l’aurais pas trahi et je lui aurais avoué la vérité, pour que nous puissions réfléchir à deux. Mais j’avais eu peur de nombreuses choses. Et la prise en otage de Trent avait tout amplifié, me poussant à réellement partir. Et voilà où j’en étais maintenant. Voyant que j’étais au bord des larmes à ce sujet, Ayase vint s’assoir avec moi sur le lit pour me prendre dans ses bras. Nous décidâmes de ne plus en parler. De toute façon, je n’allais pas repartir, jamais.

- Si tu as besoin d'aide pour garder le bébé pour réviser ou autre, il ne faudra pas hésiter à me demander, ça me ferait plaisir de vous aider Ki et toi.
- Merci, c’est très gentil de ta part ! Je penserai à toi alors.

Ça me touchait qu’elle propose de garder le bébé. Ça aussi, c’était une chose à laquelle j’avais évité de trop penser. Que ça soit avant de revenir ou après. Pour l’instant, c’était facile, je me contenter de vivre comme d’habitude en adaptant mes activités à mon nouveau corps. Tant que nous serions deux à partager le même corps, tout allait bien, tout était simple. Et après ? Après, il faudrait s’occuper du bébé, le veiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tous les jours, toutes les semaines, tout le temps. Comment j’allais faire pour suivre les cours, pour passer mes examens ? Pour le moment, je n’y étais pas encore, mais il allait y avoir un moment où j’y serais. Pour ce qui était de mon année … Je pensais déjà qu’elle était perdue, j’avais loupé quatre mois de cours et je n’avais pas la possibilité de les rattraper comme ça. Mais si je retournais sur les bancs de la fac, c’était pour montrer ma bonne volonté de suivre mes études et pour avoir quelque chose à faire dans ma journée.
Je changeai de sujet en abordant le nouveau système des adhésions aux confréries. Effectivement, j’avais été placée chez les Lambda pour le moment et je devais attendre avant d’intégrer une confrérie. Un conseil avait lieu et décider de l’endroit où nous étions le mieux. Allais-je retourner chez les Alpha Psi ou allait-on me refuser ? Ayase était incapable de me renseigner sur le temps d’attente, elle ne parlait pas vraiment à ceux qui avaient eu à faire au système. Tant pis, j’allais devoir prendre mon mal en patience. Ce n’était pas grave, je n’étais pas si pressée que ça. Si je revenais chez les artistes, je me rapprochais de Ki, et c’était quelque chose qui m’angoissait un peu. Mon amie finit par me demander si je connaissais le sexe du bébé. Ce qui était le cas depuis peu de temps, à vrai dire. J’avais hésité longuement à ouvrir cette enveloppe, je ne savais pas si je voulais avoir la surprise ou non. Mais finalement, je l’avais fait et je ne regrettais pas de savoir. Je lui demandai si elle était sûre de vouloir savoir, je n’avais pas envie de lui gâcher la surprise à elle aussi. Finalement, je lui révélai le sexe du bébé et elle sourit encore plus, heureuse.
L’expression de mon amie changea soudainement et elle me reprocha faussement de ne pas lui avoir dit que j’étais en couple avec Ki. Même si elle disait ça sur le ton de la plaisanterie, je ne le pris pas de la même manière. Je savais qu’elle ne nous en voulait pas, mais moi je m’en voulais. Oui, une fois de plus, j’avais écarté ma meilleure amie de ma vie. Pourquoi est-ce que j’agissais comme ça ? En cachant la vérité, en me taisant, j’avais l’impression de protéger les autres mais c’était tout le contraire. Je lui mentis en partie en lui répondant que nous voulions le garder secret à cause des rumeurs qui circulaient rapidement ici à cause d’une certaine personne. C’était vrai qu’en ne disant rien, nous nous étions protégés d’elle, mais bon … Ce n’était pas vraiment la raison. Je ne savais pas pourquoi nous ne l’avions pas dit, au juste. Nous attendions peut-être un peu, afin d’être sûrs ? J’étais sortie avec Ki assez peu de temps, au final. Mais ça ne changeait rien aux sentiments que j’avais pour lui.

- Mais je plaisantais Shin-chan, je ne vous en veux pas de ne pas me l'avoir dit, vous avez vos raisons.

Je lui souris sans lui répondre. Bien souvent, je ne savais pas quoi dire pour le justifier, mes actes n’étaient pas justifiables. Alors je préférais me taire plutôt que de dire quelque chose que je ne pensais pas juste pour dire quelque chose. Mon esprit se reporta sur le bébé et je proposai à mon amie de lui montrer les photos de mes échographies. J’en avais passé deux en tout pour le moment, la troisième n’arrivant qu’au huitième mois de grossesse. Elle accepta avec plaisir et j’allai chercher la boîte dans laquelle je rangeais les documents se rapportant à ma grossesse et à mon bébé. Je lui montrai la première, à trois mois. Je lui expliquai sa taille, son poids, que j’avais mémorisés, lui montrait ce qu’on pouvait deviner sur la photo. J’avais des papillons dans le ventre quand je regardais mes échographies. C’était la seule idée physique que j’avais de ce bébé. Le reste, je le ressentais de l’intérieur, je sentais son petit corps bouger ou me donner des coups, mais jamais mes yeux n’avaient pu voir ses contours. Là, je le voyais. Et quand je comparais les deux échos, c’était magique. Il avait tant évolué.

- C'est vraiment le bébé ? Il est vraiment tout petit.
- Oui hein ? Lui dis-je en souriant. Il était minuscule, mais c’était normal. J’ai encore du mal à me dire que ce que je vois là est ici –je posai ma main sur mon ventre pour le désigner-.

Une idée me traversa alors l’esprit. Et si Ayase venait avec moi faire des achats pour le bébé ? Bien sûr, elle ne serait là que pour me conseiller, je ne comptais pas la faire payer. Je ne savais pas si Ki serait prêt un jour pour m’accompagner et j’avais peur de faire certaines choses seule.

- Bien-sûr que je viendrais avec toi Shin-chan, ça me fera vraiment plaisir de t'accompagner pour acheter des trucs pour le bébé.

Rassurée, je lui souris et la pris dans mes bras.

- Merci, tu es formidable ! On organisera ça plus tard. Tiens, regarde, ma deuxième écho !

Je lui montrai la seconde échographie et en particulier la photo sur laquelle on voyait le bébé sucer son pouce. Apparemment, ça arrivait régulièrement.

- C'est vraiment incroyable. Le bébé grandit tellement vite en si peu de temps.
- Oui, et il va continuer à grandir. Et après la naissance, ça sera pareil au début. Je suis pressée de pouvoir le tenir dans mes bras, même si ça me fait un peu peur. J’ai peur … de pas être à la hauteur …

Et si je ne m’en sortais pas ? Je ne savais même pas si j’allais être seule ou non pour m’occuper de cet enfant, je ne savais pas ce que désirait Ki. Mais quoi qu’il choisisse, j’allais respecter son choix. Et si malgré tous mes efforts, je ne savais pas élever mon bébé correctement ? Si je ne le nourrissais pas assez ? S’il tombait malade parce que je ne l’habillais pas assez chaudement ? Si je le faisais tomber dans le vouloir ? J’avais peur de beaucoup de choses. J’avais voulu le garder, de toutes mes forces j’avais choisi de mettre au monde cet être et de l’aimer toute ma vie. Mais si je faisais mal sans le vouloir ? J’étais maladroite dans tout ce que je faisais ou pensais. Si j’étais une mauvaise mère ?

- Si tu ne veux pas attendre trop longtemps pour revenir à la confrérie, je pourrai peut-être obliger Adam et Ki à donner leur accord rapidement.

Je posai mes yeux sur mon amie, alors qu’ils étaient dans le vide à ne rien fixer. Presser Ki et Adam à prendre une décision sur mon conseil ? Non, je ne voulais pas. Je savais être patiente, et je voulais qu’ils prennent le temps de réfléchir. Surtout que la situation n’était pas facile. Adam faisait partie de ceux qui pensaient que j’avais disparu il y a quatre mois. Et Ki … Ki était le seul à savoir que j’avais fui, il savait que je ne revenais pas seule mais à deux et surtout, surtout, c’était lui le père de mon bébé. Refuserait-il mon retour ou l’appuierait-il ? Ki savait que ma place était ici, il me connaissait assez pour savoir que seuls les Alpha Psi me convenaient. Mais lui, qu’est-ce qu’il voulait ? Acceptais-il de me croiser tous les jours dans les couloirs de la confrérie ou au contraire voulait-il mettre le plus de distance entre le monstre que j’étais et lui ?

- Non, c’est bon, ne va pas les embêter avec ça. Je vais attendre, ça me dérange pas. D’ailleurs, ça va mieux avec Adam ? Vous vous chamaillez encore beaucoup ?

Il était vrai qu’Ayase et Adam ne s’entendaient pas vraiment. Adam avait un caractère … particulier. La première fois que je l’avais rencontré, il avait réussi à me faire pleurer, faisant remonter certains souvenirs dont je ne voulais pas à la surface. Je m’étais revue, quelques années plus tôt, à terre, apeurée. Oui, ce jour-là, j’avais à moitié revécu l’horreur que j’avais subie par le passé. Adam n’avait fait qu’attraper mes bras et me secouer en criant. Mais à la place, j’avais revu ce couteau plonger sur mon corps. J’avais revu le visage froid de mon agresseur, entendu ses mots durs. Mais contre Adam, je ne m’étais pas défendu. Pas de cris de ma part, pas de sang, pas d’instinct de survie. Juste des larmes. Ce genre de choses marquait à vie. Mais grâce à mes amis, j’avais su oublier un peu, m’ouvrir de nouveau et pardonner ce qu’on m’avait fait. Adam avait ravivé la douleur, mais ce n’était pas de sa faute. Malgré tout, j’avais continué à le craindre alors que je n’aurais pas dû.
Réagissant que je n’avais rien proposé à mon amie depuis qu’elle était dans ma chambre, je m’en inquiétai.

- Tiens, tu ne veux pas boire ou manger quelque chose ? Je suis une mauvaise hôte, je ne t’ai pas demandé si tu voulais boire.

J’attendis sa réponse avant de me lever pour nous servir. Personnellement, je pris un thé avec du sucre. J’attrapai également un paquet de gâteaux –pas besoin de préciser à quoi- et ramenai le tout sur le lit. Certes, ce n’était pas une bonne idée de manger sur le lit, mais tant pis. J’allais m’occuper des miettes potentielles plus tard. J’ouvris donc mon paquet en souriant et en proposai d’abord à Ayase. Puis je saisis un gâteau avant de reposer le paquet entre nous deux. Je commençai à manger. Nous continuâmes à discuter avec légèreté jusqu’à ce que je sente du mouvement dans mon ventre. Ah, à ce que je voyais, bébé était réceptif à ce que je mangeais. Lui aussi il aimait le chocolat ? Posant mes yeux sur Ayase, j’eus une idée. Je trouvais d’ailleurs étonnant qu’elle ne m’en ait pas fait la demande.

- Aya ? Le … le bébé est en train de bouger. Tu veux … le sentir ?



Echo 1 & écho 2.
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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyLun 24 Mar 2014 - 17:23

Après avoir été à la rencontre de Shin à l'internat, elles étaient montées dans la chambre de la Coréenne, peinant toutes les deux, Ayase à cause de ses béquilles et Shin à cause du petit être qui était en train de grandir en elle. Une fois dans la chambre de la jeune femme, Ayase s'installa sur une chaise alors que son amie s'installait sur son lit. Elle demanda alors à la nippone comment elle allait depuis la dernière fois. Ayase répondit sincèrement en lui disant que ça allait mieux, mais que beaucoup de monde était partit après Shin. Elle pensait surtout à Rubi et Nobu. Mais afin de ne pas rester sur un sujet triste, elle annonça ensuite à son amie qu'elle avait harcelé Ki pour savoir où elle était, mais sans succès. Comme Shin ne répondait pas, elle la rassura ensuite en lui disant qu'elle ne comptait pas lui poser de questions sur les raisons de son départ puisque ça ne la regardait pas.

Shin lui expliqua tout de même pourquoi elle était partie. Ayase remarqua que cela semblait dur pour Shin qui semblait se retenir de pleurer. Elle se leva donc et alla vers son amie, du mieux qu'elle pouvait avec une jambe dans le plâtre, et alla se placer à côté de la coréenne avant de la prendre dans ses bras. Shin lui avoua ensuite qu'elle espérait que Ki lui pardonnerait. Ayase tenta alors de la rassurer en lui disant qu'elle était sûre que Ki lui pardonnerait, elle ne voyait pas pourquoi il pouvait en vouloir à Shin. Elle était sûrement naïve sur ce qui concernait l'amour, mais il lui semblait évident qu'ils s'étaient aimés et qu'ils s'aimaient toujours. Puis cet enfant était l'enfant de Ki donc il ne pouvait que l'aimer. Le sujet ne dura pas, Shin le clôtura en lui disant qu'elle ne comptait pas repartir. La Japonaise affirma qu'il valait mieux ne plus en parler. Elle la prévint aussi qu'elle ne la laisserait pas partir tant qu'elle n'aurait pas son diplôme et que même après elle l'obligerait à lui donner des nouvelles. Cela sembla amuser Shin qui rit légèrement avant de lui assurer qu'elle lui avait manqué et qu'elle aurait sûrement du mal à avoir son diplôme avec le bébé et que de toute façon Aya ne l'obligerait pas à lui donner des nouvelles. Que là, elle avait fait une bêtise et qu'elle ne comptait pas disparaitre de nouveau.

« Si tu as besoin d'aide pour garder le bébé pour réviser ou autre, il ne faudra pas hésiter à me demander, ça me ferait plaisir de vous aider Ki et toi. »

Shin lui demanda ensuite si elle savait combien de temps elle devrait attendre avant de rejoindre la confrérie qu'elle avait demandée. Malheureusement, Aya ne connaissait pas les nouveaux de la confrérie qui avait eux aussi eut à faire au nouveau système, donc elle lui dit qu'elle ne savait pas. Elle était un peu déçue de ne pas pouvoir renseigner son amie, mais elle n'allait pas lui mentir. Elle répondit en souriant que ce n'était pas grave, Ayase lui rendit alors son sourire, soulagée.

Le regard d'Ayase descendit alors sur le ventre de son amie avant de remonter vers le visage de celle-ci, tout en continuant de sourire. Elle lui demanda alors si elle savait quel était le sexe du bébé et si elle avait déjà pensé à un prénom. Shin rit une nouvelle fois, l'enthousiasme de la Japonaise semblait amuser Shin. Elle lui dit alors qu'elle connaissait le sexe du bébé avant de lui demander si elle était sûre de vouloir le connaître. Elle enchaîna ensuite en lui disant qu'elle ne savait pas pour le nom, qu'il fallait qu'elle en parle avec Ki. Ayase hocha la tête. Il était vrai que Ki avait son mot à dire sur le prénom de son enfant. La jeune femme sourit à son amie, n'ayant pas mal prit la question de son amie qui voulait s'assurer qu'Ayase voulait vraiment connaître le sexe du bébé. Elle lui répondit que si elle ne voulait pas lui dire, ce n'était pas grave. Shin lui dit alors qu'elle voulait bien lui dire, mais qu'elle ne voulait pas lui gâcher la surprise.

« Je sais ne t'en fait pas, mais tu sais que je suis curieuse »

Après ceci, Shin lui révéla le sexe du bébé. Ayase eut alors un grand sourire et joignit ses mains devant elle. Sa réaction aurait été la même si l'enfant avait été de l'autre sexe. Elle était vraiment contente pour ses amis. Elle se rappela alors qu'aucun d'eux ne lui avait dit qu'ils étaient ensemble. Elle prit donc un air sérieux avant de faire semblant de gronder Shin parce qu'elle ne lui avait pas dit qu'elle sortait avec son frère de cœur, avant d'ajouter qu'elle devrait aller le disputer lui aussi. Shin lui sourit un peu, mais à sa réponse, Ayase ne sut pas si elle avait compris qu'elle plaisantait. Elle lui dit qu'ils ne voulaient pas trop que ça se sache à cause de la Voice. Ayase lui sourit alors avant de secouer légèrement ses mains devant elle.

« Mais je plaisantais Shin-chan, je ne vous en veux pas de ne pas me l'avoir dit, vous avez vos raisons »

Elle vit ensuite Shin se levait d'un coup. La nippone ne comprit pas tout de suite pourquoi elle se levait. Jusqu'à ce qu'elle lui demande si elle voulait voir ses premières échographies, lui avouant qu'elle ne les avait montrées à personne pour le moment. Elle serait la première à les voir ? Elle en était vraiment heureuse. Elle hocha donc la tête avec enthousiasme.

« Bien sûr, ce serait avec plaisir ! »

Shin se dirigea alors vers son bureau et revint s'asseoir sur le lit avec les échographies. Elle sortit ensuite la première échographie et lui montra en lui disant qu'elle était à trois mois au moment de l'échographie. Elle lui montra ensuite où était le bébé, lui disant tout ce qu'elle pouvait dessus. Cela fit sourire d'amusement la jeune femme, on voyait que Shin l'aimait déjà beaucoup, ce qui était normal étant donner que c'était son enfant.

« C'est vraiment le bébé ? Il est vraiment tout petit »

Shin lui montra ensuite la deuxième échographie. On voyait bien que le bébé était déjà plus grand que sur la première échographie. Aya le regarda en souriant jusqu'à ce que son amie l'interpelle. Elle releva alors le regard pour la regarder et l'écouta quand elle lui demanda si elle voulait bien aller acheter des trucs pour le bébé avec elle, lui précisant qu'elle n'avait pas tout ce qu'il lui fallait, mais que cela lui ferait plaisir qu'elle y aille avec elle.

Cela enthousiasma vraiment la jeune femme. Ça faisait longtemps qu'elle n'était pas sortie avec une amie et en plus, elle venait de se trouvait un travail. Bon, en ce moment, elle ne pouvait pas vraiment y aller à cause de ses béquilles, mais d'ici quelques semaines, elle pourrait reprendre son travail et pourrait donc acheter de choses pour le bébé de sa meilleure amie et de son frère de cœur. Bien sûr, elle ne dit pas à son amie qu'elle comptait lui offrir des choses pour le bébé, elle savait que Shin ne voudrait pas. Shin ajouta ensuite qu'elles avaient encore le temps, mais qu'elle voulait vraiment y aller avec elle.

« Bien-sûr que je viendrais avec toi Shin-chan, ça me fera vraiment plaisir de t'accompagner pour acheter des trucs pour le bébé »

Elles se remirent ensuite à regarder les échographies, c'était incroyable de voir la croissance du bébé et comment en si peu de temps, il avait pu devenir aussi "grand" en si peu de temps. Elle regardait de temps en temps le ventre de son amie. Elle avait envie de poser sa main dessus pour sentir le bébé bouger, s'il bougeait, mais elle n'osait pas le demander à son amie, ça ne se faisait pas vraiment. Elle se contenta de ne rien dire.

« C'est vraiment incroyable. Le bébé grandit tellement vite en si peu de temps »

Elle se redressa et regarda un peu la chambre de son amie, elle n'avait pas vraiment regardé avant. Elle avait hâte que son amie revienne chez les Alpha Psi, si elle avait demandé à rejoindre cette confrérie, mais ça lui semblait tellement logique qu'elle revienne dans la confrérie.

« Si tu ne veux pas attendre trop longtemps pour revenir à la confrérie, je pourrai peut-être obliger Adam et Ki à donner leur accord rapidement. »
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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyDim 16 Mar 2014 - 13:15



Te revoilà enfin – Aya


Ayase et moi étions allées dans ma chambre pour nous poser. Elle était en béquille et je ne voulais pas qu’elle se fatiguée à rester debout. Et puis moi non plus je n’allais pas tenir, je me fatiguais vite si je ne m’asseyais pas. Je m’étais installée sur mon lit tandis qu’elle s’était assise sur ma chaise de bureau. J’étais presque triste de voir qu’elle ne se mettait pas juste à côté de moi. Mais bon, peut-être qu’il lui fallait du temps à elle aussi. Je lui demandai comment elle allait et elle m’apprit que beaucoup de monde était parti depuis mon départ. Je n’étais donc pas la seule à les avoir laissés. Mais moi, j’étais revenue. Par la force des choses, mais revenue quand même. Ayase avait aussi précisé qu’elle avait harcelé Ki pour savoir où j’étais, ce qui n’était pas étonnant de sa part. Sauf que Ki n’en savait rien. Lui, il savait que j’étais partie volontairement et que je ne m’étais pas simplement volatilisée, mais il ne savait pas où. Je ne répondis rien à ça. Je n’étais pas au courant, Ki et moi n’avions pas énormément parlé lorsque nous nous étions revus. Sentant certainement le malaise, mon amie me rassura en me disant qu’elle ne comptait pas me demander pourquoi j’étais partie, que ça ne servait à rien d’en parler puisque j’étais revenue.
Je fis le choix de lui avouer quand même, du moins à demi-mot. Rien que d’en parler me faisait monter les larmes aux yeux. Ayase se leva alors pour se mettre à coté et me prendre dans ses bras. Ça me fit un bien fou, elle ne pouvait pas savoir à quel point. Elle, elle ne m’évitait, me toucher ne la rebuter pas. Dans ses yeux, j’étais toujours son amie, celle qu’elle voulait consoler. Ki avait peur de me toucher, je l’avais bien senti. J’aurais voulu qu’il fasse comme elle, qu’il m’enlace tout simplement. J’en avais besoin. Mais il lui fallait plus de temps, et je comprenais. Je me laissais alors aller, mes larmes s’en allant aussi vite qu’elles étaient venues. Cependant, j’avais encore des remords quant à mon départ, même si Ki m’avait fait comprendre que je ne devais pas en avoir. Sauf que je ne pouvais pas m’en empêcher, c’était comme ça. J’enchaînai, avouant à Ayase que j’espérais qu’il me pardonnerait un jour. Dans ma tête, c’était clair : il m’en voulait. J’étais partie sans lui en avoir parlé, pas un mot, rien. J’avais préparé mon départ, j’y avais pensé, toujours sans jamais lui en parler. Je ne lui avais pas dit que j’étais enceinte. J’avais décidé de faire mes choix seul, sans lui demander son avis alors qu’il était le premier concerné. Et si, là encore, j’avais fait un mauvais choix en revenant auprès de lui ? Si, tout ce qu’il attendait, ce n’était pas d’accepter mais tout simplement de me faire comprendre qu’il ne voulait ni de moi ni de ce bébé ? Je ne me faisais pas trop d’espoirs, il y avait peu de chances qu’on reprenne notre vie comme avant, j’avais tout gâché. Mais … il pouvait donner un peu d’importance à ce bébé qui n’avait rien demandé mais qui était là quand même et qui avait besoin de son père.

- Je suis sûre que Ki-kun te pardonnera. Comment pourrait-il t'en vouloir ?

Comment pouvait-il m’en vouloir ? J’avais juste trahi sa confiance, trois fois rien. J’avais accordé tout mon être à Ki, les yeux fermés parce que j’étais amoureuse de lui. J’espérais qu’il l’était également de moi. Nous avions passé des moments magiques tous les deux, mais j’avais tout brisé. A quel point ça lui avait fait du mal ? Si ça se trouvait, il n’avait rien ressenti du tout. Avait-il fait semblant pendant tout ce temps pour obtenir de moi ce qu’il voulait ? Non, ce n’était pas Ki. Il n’était pas comme ça. Au contraire. Je soupirais, sous-entendant ce que je pensais mais ne désirant pas en parler. Puis j’affirmai qu’elle avait raison, ça ne servait à rien d’en parler, j’étais revenue et je ne comptais pas repartir.

- Tu as raison. Puis, je ne te laisserai pas partir tant que tu n'auras pas eu ton diplôme ! Et même après, je t'obligerai à me donner des nouvelles.

Je ris légèrement, touchée de cette attention.

- Ayase, tu peux pas savoir comme ça me fait du bien de te revoir ! Mais tu sais, je vais peut-être avoir du mal … avec le bébé. Et puis, jamais tu m’obligeras à te donner des nouvelles, je le ferai avec plaisir. Là c’était juste … une connerie. Je recommencerai pas à disparaître comme ça.

Je lui souris un peu gênée. On avait dit qu’on en parlerait plus. Pour effacer ma dernière phrase, je demandai immédiatement à mon amie si elle savait combien de temps j’allais devoir attendre avant d’intégrer une confrérie. Le système avait changé pendant mon absence et je n’avais pas tout compris. J’espérais juste pour revenir chez les Alpha Psi, c’était là qu’était ma seule place. Seulement … c’était aux chefs de choisir. Et chez les Alpha, c’était Adam et Ki. Le fuyais le premier comme la peste depuis que je l’avais mis en colère, j’étais enceinte du deuxième et je l’avais fui aussi. Allaient-ils s’opposer à mon retour ? J’avais peur, même si on fond de moi, je savais qu’ils ne feraient jamais ça. La déception et la colère nous faisaient faire tout un tas de choses qu’on ne ferait pas en temps ordinaire. Ayase me répondit que malheureusement, elle ne savait pas du tout comment ça fonctionnait. J’allais devoir attendre et prendre mon mal en patience.

- C’est pas grave, j’attendrai. Lui dis-je en souriant.

Je l’observai. Son regard descendit sur mon ventre pour remonter sur mon visage. Elle souriait. Je lui souris en retour. Elle était la seule qui était enthousiaste jusqu’à présent. Ça me faisait du bien.

- Dis, tu sais si ce sera un garçon ou une fille ? Tu as déjà pensé à un prénom ?

Ses questions me firent rire et je ne pus m’en empêcher. Oui, Ayase était vraiment unique. Elle était la seule à ne rien me reprocher. Ki ne m’avait rien reproché mais … c’était à lui qu’il avait fait les reproches. C’était si horrible pour lui que je sois enceinte ? C’était quoi le problème ? Moi ? Ou alors qu’il soit le père ? Ou tout simplement cet enfant en lui-même. C’était sûr, ça allait bouleverser notre vie. Enfin, au moins la mienne, la sienne peut-être.

- Oui, je connais déjà le sexe du bébé. Mais t’es sûre de vouloir le connaître ? Et puis pour le prénom, je sais pas encore, j’y ai pas encore vraiment réfléchi. Je sais pas si … enfin … faut que j’en parle à Ki.

Je baissai légèrement la tête pour regarder ce bébé encore caché, là, sous ma peau. C’était difficile de croire qu’il y avait la vie là, juste dissimulée, et qu’il allait bientôt sortir. La vie était bien faite quand même, non ? La mère qui porte son enfant, qui pendant neuf mois sacrifie son propre corps pour un autre, et qui se sacrifiera toute sa vie pour lui. Ça me faisait peur de savoir que ce bébé, il serait là pour toute ma vie. Que dorénavant, je ne faisais plus uniquement les choses pour moi mais aussi pour lui. Je souris à Ayase, qui me dit que si je ne voulais pas lui révéler le sexe du bébé, ce n’était pas grave. Relevant la tête et la regardant dans les yeux, j’étais bien là.

- Si si, je veux bien te le dire, ça me dérange pas. Je voulais juste pas te gâcher la surprise.

Puis sans attendre sa réponse, je me rapprochai de son oreille pour lui murmurer la précieuse information.



Puis je m’écartai d’elle pour apprécier sa réaction. Soudain, mon amie changea d’expression et je redevins un peu plus sérieuse. Etait-elle sur le point de me faire un reproche ou je me trompais ? J’en avais l’impression, mais en même temps, je doutais que c’était ce qu’elle allait faire. Elle l’aurait fait bien plus tôt sinon.

- Ce n'est pas gentil de ne pas m'avoir dit que Ki-kun et toi vous étiez ensemble. Il faudra que j'aille le disputer aussi.

Aaaah, c’était donc ça. Un faux reproche. Sa voix était clairement jouée. Mais ça me mettait un peu mal à l’aise quand même. Non, nous ne l’avions pas dit, pas même à elle. Ce qu’il s’était passé entre nous était resté entre nous. Aurions-nous dû lui dire ? Elle était la meilleure amie que j’avais et elle était très proche de Ki aussi. Elle aurait été très contente pour nous si elle l’avait su. Je fis l’effort de lui sourire une nouvelle fois, timidement.

- En fait … On voulait pas trop que ça se sache. Tu comprends … avec la Voice et tout ça. Ki et moi avons été assez attaqués comme ça, même sans être ensemble.

Quelle mauvaise amie que tu es Shin, à mentir comme ça. Prendre la Voice pour excuse au lieu d’assumer ton silence. On n’en avait pas parlé tout simplement parce qu’on n’en avait pas parlé. Voilà tout. Je n’aimais pas trop aborder ma vie privée, mais si elle était mon amie. Mon esprit revint sur le bébé, qui occupait la majeure partie de mes pensées. Je me levai un peu trop vite, enthousiaste.

- Aya, dis … Ça te dirait de voir mes premières échos ? Je les ai montrées à personne pour le moment, tu seras la première.

Je conservais dans une boîte tous les papiers relatifs à ma grossesse. Et aussi les premiers essais de lettres écrites pour Ki. Je les récupérai dans mon bureau et retournai sur le lit après une réponse positive de sa part. Je cherchai alors la première échographie pour la lui montrer. Aussitôt trouvée, un grand sourire émerveillé s’étala sur mon visage. La revoir provoquait toujours d’énormes choses en moi. La première échographie de mon bébé. Mon bébé, mais aussi celui de Ki. Oui, c’était ça, surtout. Notre bébé. Même s’il ne l’avait pas encore accepté. Ayant toute son attention, je commençai à lui expliquer.

- Là c’est la première écho. J’étais à trois mois de grossesse. Regarde là, il est tout petit.

Partie dans la discussion, je lui montrai tout ce que je pouvais, lui indiquant sa taille et enchaînant ensuite sur la deuxième échographie. Puis quelque chose me vint en tête. J’avais acheté quelques vêtements, mais je n’avais pas acheté tout ce dont j’allais avoir besoin pour le bébé. Je n’avais pas assez d’argent, déjà, et le faire toute seule était quand même une épreuve. J’étais sûre que ça plairait à mon amie de venir avec moi. Et puis, j’avais obtenu la bourse pour les cours et un supplément pour ma situation. Chose que je n’avais pas avant, puisque je me cachais. Je ne gagnais pas grand-chose de plus, mais c’était déjà ça.

- Oh, Ayase ! Tu accepterais de venir avec moi acheter des trucs pour le bébé ? J’ai pas encore tout ce qu’il me faut et … j’aimerais bien que tu m’accompagnes.

Je fis une petite pause, pas très sûre de moi. Mais si. Je connaissais bien Ayase, j’étais certaine que ma proposition allait l’enchanter. Je ne lui demandais pas de payer pour moi, de toute façon. Juste qu’elle m’aide à faire mes choix. J’étais tellement heureuse de la revoir, j’avais envie de partager ce moment avec elle. J’aurais aussi voulu le faire avec Ki, qui était le premier concerné. Ça m’aurait fait énormément plaisir, plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Mais je sentais qu’il n’était pas prêt pour ça. Peut-être qu’il ne le serait jamais, ou du moins pas avant mon accouchement. Et après ? Est-ce que nous partagerons tous ces petits moments tous les deux ? Lui acheter ses première chaussures, son premier vélo, entendre ses premiers mots, lui faire faire ses premiers pas. Tout ce que les couples vivaient de magique avec un enfant, est-ce que nous allions le vivre, Ki et moi, main dans la main ? Je soupirai en pensant à ça. Puis je secouai la tête pour chasser cette idée. Du temps, il avait besoin de temps, et je devais lui accorder. J’en avais eu besoin aussi.

- Enfin on a encore du temps hein. C’est juste que … j’aimerais vraiment y aller avec toi, avoir tes conseils et passer du temps toutes les deux.


HRP : Est-ce que tu peux mettre en hide toute référence qui permet de savoir le sexe du bébé s’il te plaît ? ♥️ J’ai envie de faire mariner les potentiels lecteurs :roll: Merciiii <3
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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyMer 12 Mar 2014 - 17:35

Ce ne fut pas la première chose qu'elle nota, mais le ventre arrondi de Shin finit par frapper la jeune nippone qui lui demanda ce qui lui était arrivé. Elle savait ce que cela signifiait et comment on faisait un enfant, elle n'était pas idiote. Mais elle avait peur qu'il soit arrivé quelque chose à Shin et que cet enfant ne soit pas désiré par la jeune femme qui avait au final choisit de le garder. Elle imaginait le pire, mais elle savait que c'était possible et cela expliquerait la disparition de son amie pendant autant de temps. La réponse fut en réalité totalement différente, elle apprit que Shin avait été avec Ki et que l'enfant était de lui. Elle ouvrit alors de grands yeux surpris en regardant son amie avant de lui sourire et de la féliciter, lui disant qu'elle était heureuse pour elle et Ki. Heureusement que ce n'était pas ce qu'elle s'imaginait. Shin finit par bredouiller un remerciement, alors qu'Ayase continuait de lui sourire.

Shin posa ensuite sa main sur le bras de la nippone et l'invita à aller s'asseoir dans sa chambre. La jeune femme hocha alors la tête et rentra avant de suite la Coréenne dans sa chambre. Elle lui demanda alors comment elle avait fait pour se casser la jambe. La jeune femme sourit gênée avant de lui expliquer pour le voyage au ski et son petit accident à la fin du séjour. Elles arrivèrent rapidement à la chambre de Shin, Ayase resta debout, ne voulant pas s'installer sans l'accord de son amie qui lui demanda comment elle allait. Elle lui répondit alors que ça allait mieux, mais que beaucoup de personnes étaient partis en peu de temps ce qui l'avait beaucoup affectée. Mais elle ajouta qu'elle était heureuse de la revoir et que Ki avait dû lui dire qu'elle l'avait harcelée pour savoir où elle était passée.

Son amie ne lui répondit pas et un blanc s'installa entre elles. Ayase prévint donc son amie qu'elle ne comptait pas lui poser de questions sur son départ. Qu'elle avait sûrement ses raisons et qu'elle comprenait, qu'il ne fallait donc pas s'attarder sur cette histoire. Elle remarqua que la jeune femme semblait émue par ce qu'elle venait de lui dire, elle ne savait plus vraiment où se mettre. Mais elle était heureuse que ce qu'elle ait dit ait fait plaisir à son amie. Celle-ci prit la parole pour lui dire que c'était parce qu'elle avait peur d'affronter la vie et qu'elle était partie sur un coup de tête. Ayase se leva alors et alla vers son amie comme elle put sans ses béquilles. Elle s'assit à côté d'elle et la prit dans ses bras en voyant qu'elle était sur le point de pleurer. Les bras de la nippone s'enroulèrent autour des épaules de son amie qu'elle tira vers elle pour la consoler. Shin lui dit alors qu'elle n'en avait pas parlé à Ki avant de partir et qu'elle avait peur qu'il ne lui pardonne pas.

« Je suis sûre que Ki-kun te pardonnera. Comment pourrait-il t'en vouloir ? »

Elle sourit une nouvelle fois à la coréenne avant que celle-ci déclare qu'Ayase avait raison, qu'il ne fallait plus en parler, qu'elle était revenue et qu'elle ne comptait plus partir. Ayase hocha la tête avant de lâcher son amie et de lui sourit.

« Tu as raison. Puis, je ne te laisserais pas partir tant que tu n'auras pas eu ton diplôme ! Et même après, je t'obligerais à me donner des nouvelles »

Shin demanda ensuite à Ayase depuis quand était en place ce nouveau système de confrérie et si elle savait combien de temps elle allait devoir attendre pour en rejoindre une de nouveau. La nippone haussa légèrement les épaules. Elle n'avait pas vraiment suivit ce nouveau système de confrérie. Elle ne savait donc même pas vraiment comment cela fonctionnait et combien de temps elle devrait attendre.

« Je suis désolée, je ne sais pas du tout comment fonctionne le nouveau système, ni combien de temps tu devras attendre... Désolée. »

Elle reprit ensuite rapidement son enthousiasme et regarda le ventre de son amie avant de lever son regard vers elle. Elle avait plein de questions à lui poser, tellement de temps était passé depuis la dernière fois. Elle était loin la jeune coréenne qu'elle avait rencontrée au gymnase et qui se prenait des ballons de basket dans la figure à cause du professeur de sport qui était immature. Maintenant c'était une jeune femme enceinte. Ayase avait du mal à croire que son amie avait tant changé en ce qui lui semblait si peu de temps.

« Dit, tu sais si ce sera un garçon ou une fille ? Tu as déjà pensé à un prénom ? »

Elle souriait avec enthousiasme. Elle songea alors qu'il faudrait vraiment qu'elle voit Ki pour le féliciter également et voir comment il réagissait à cette nouvelle. Elle n'imaginait pas qu'il puisse ne pas accepter d'être père. Après tout, même si ils étaient jeunes, ils allaient être parents, c'était formidable, ça allait vraiment les rapprocher, elle en était sûre. D'ailleurs, elle se souvint qu'elle n'avait pas été mise au courant que celle qu'elle voyait sûrement comme sa meilleure amie sortait avec son petit frère de cœur. Elle prit alors un faux air de réprimande avant de regarder Shin.

« Ce n'est pas gentil de ne pas m'avoir dit que Ki-kun et toi vous étiez ensemble. Il faudra que j'aille le disputer aussi »

Elle ne garda pas longtemps son air sérieux, elle sourit rapidement à son amie pour lui montrer qu'elle ne lui en voulait pas. Au contraire, elle comprenait qu'elle n'avait pas envie d'en parler à cette époque.
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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyVen 7 Mar 2014 - 18:07



Te revoilà enfin – Aya


J’étais si heureuse de retrouver Ayase, même si très gênée aussi. Elle faisait partie de ceux que j’avais envie de revoir une dernière fois. Je m’étais pourtant préparée à faire une croix sur mon passé avant de partir. Je savais que je ne pouvais pas revenir en arrière. Pas si je voulais garder la tête hors de l’eau. M’éloigner un temps avait été la meilleure des options. J’avais eu peur pour moi, pour ma vie, pour celle de mes amis. J’avais tout simplement pété un plomb après ce que Trent avait fait. Muée par cette folie, je m’étais mis en tête de partir. De toute façon, les gens n’étaient-ils pas bien mieux sans moi ? Ayase avait l’air d’aller bien. Elle m’avait dit qu’elle s’était inquiétée, mais combien de temps ? Ma présence n’avait pas forcément été bénéfique pour eux. Déjà avec Ethan, il avait fallu que je coupe les ponts. J’avais rompu avant l’été parce qu’il serait mieux sans moi. Et puis … Je l’avais aimé, mais mes sentiments avaient ternis trop vite. Pourquoi ? Peut-être parce que nous ne les avions pas assez entretenus. Ou parce que plus précieux se trouvait plus près et que mon cœur, lui, l’avait vu. Avant même que Ki ne parte, il avait pris soin de moi. Alors que j’étais avec Ethan. Il avait veillé de loin sur moi. Il faisait à manger pour nous deux, il prenait soin de ne pas me toucher. J’étais même retournée en Corée pour lui, ce pays que je détestais tant et que je voulais oublier.
Mon amie me demanda ce qu’il m’était arrivé en parlant de ma grossesse. Je ris un petit peu à cette question. Je ne me moquais pas. Mais la réponse était évidente, non ? Il n’y avait qu’une façon de tomber enceinte. Un homme, une femme et une rencontre. C’était aussi simple que ça. Bon, ce bébé n’était pas désiré. Mais même s’il n’était pas attendu, il était déjà aimé. Ki avait encore besoin de temps, mais moi, je l’aimais déjà. Et même s’il ne voulait pas que ça arrive, il allait avoir un enfant. Un mélange entre lui et moi. C’est beau, n’est-ce pas ? Même si c’était trop tôt pour nous deux. Depuis que je l’avais accepté, j’avais décidé de tout faire pour lui offrir la meilleure vie possible. Il représentait la vie. Et il m’avait donné un second souffle. Quand je révélai à Ayase que Ki et moi n’avions pas été assez prudents, elle me regarda, surprise. Elle ne s’attendait pas à cette réponse. Et sa réponse m’étonna.

- Félicitations Shin-chan ! Je suis tellement heureuse pour toi et pour Ki-kun.

Félicitations. Oui, c’était ce qu’on disait dans ces circonstances. Mais on le disait surtout quand les parents avaient voulu et attendu ce bébé. Ce qui n’était pas notre cas. Et puis Ki … Ki n’avait même pas encaissé la nouvelle. Ou peut-être que si, je n’en savais rien. Je l’avais fui depuis mon retour ici. Ça n’avait pas été difficile pendant quelques jours. Mais maintenant que j’allais reprendre les cours, ça allait se compliquer. Et si je réintégrais les Alpha Psi ? J’avais encore plus de chances de tomber sur lui. Tôt ou tard, il allait falloir que je l’affronte. Et que je sache s’il était prêt ou s’il lui fallait encore plus de temps. J’étais prête à lui donner tout le temps dont il allait avoir besoin. Notre situation était difficile. J’étais partie, je lui avais caché ma grossesse. J’avais cumulé les erreurs en quelques semaines. Je souris tristement et bredouillai un :

- Ah … euh … merci.

Ça me faisait quand même du bien de savoir qu’elle était heureuse pour nous. Elle, elle ne me voyait pas comme un monstre prêt à lui sauter dessus. J’allais juste donner la vie, après tout. Ce n’était pas eux qui portaient un enfant. C’était moi. Je ne m’en plaignais pas, j’avais fait le choix d’aller jusqu’au bout. Mais si quelqu’un devait commenter la situation, j’étais certainement la première concernée.
Je posai ma main sur le bras de mon amie pour l’encourager à venir se poser dans ma chambre. Rester debout avec ses béquilles devait être fatiguant. Pour ma part, j’avais envie de m’asseoir moi aussi. D’accord, je n’en étais qu’à six mois, mais ce n’était pas de tout repos non plus. Surtout vu ce que je venais de vivre. J’étais fatiguée et un peu anxieuse aussi. Mais le plus dur m’attendait encore. J’en profitai pour lui demander comment elle avait fait ça. Ayase était pleine d’énergie, mais elle pouvait être maladroite.

- Adam et Raphaël, le chef des Khi, ont organisés une vente aux enchères des talents des membres des confréries, pour Noël et avec l'argent, nous sommes parties en voyage au ski au Canada. Eh bien... Je me suis cassé la jambe à la fin du voyage.

Un voyage au ski. Ils avaient dû s’amuser. Est-ce que j’y aurais été ? Je n’aurais pu faire que quelques activités dans mon état, et encore. Peut-être que je serais restée à Wynwood, les attendant sagement. Enfin, la question ne se posait pas. J’étais partie. Une fois à l’intérieur, je demandais à mon amie comment elle allait outre ses béquilles. Elle resta debout et j’affrontai son regard.

- Ça va mieux maintenant, mais beaucoup de personnes sont parties dans un cours laps de temps et ça a été dur. Je suis vraiment heureuse de te revoir Shin-chan. Ki-kun a dû te dire que je l'ai harcelé pour savoir où tu étais.

J’avais donc vu juste. Elle était très curieuse et attachée à ses amis. Et qui mieux que Ki pouvait savoir où j’étais ? Même si elle ne savait pas que nous étions en couple avant ma disparition, il était quand même celui avec qui je vivais. Je vivais mon quotidien à ses côtés, et même sans parler, il savait des choses que d’autres ne savaient pas. Comme ma crainte des gens. Il avait compris très vite, bien plus vite qu’Ethan. En même temps, les évènements ne m’avaient pas aidée à cacher ma peur. Alors qu’avec Ethan, j’avais toujours tout fait pour me contrôler. Le jour de l’emménagement de Ki dans la chambre, impossible de me retenir. Le sentir si près de moi sans que je ne m’y attende m’avait fait perdre mes moyens. Je revins vers mon lit pour m’y asseoir et indiquai à mon amie de se poser elle aussi. Elle n’allait pas rester debout comme ça. J’aurais même voulu qu’elle se mette avec moi sur le lit, mais elle n’était peut-être pas assez à l’aise pour ça. Pour ma part, ma gêne avait commencé à s’envoler, je me sentais bien. Je n’étais pas jugée, pas regardée avec cette peine et cette pitié qu’un a en regardant une jeune femme de dix-ans enceinte par accident. Je ne répondis pas à ce qu’elle venait de me dire. Ki ne m’en avait pas parlé, et pour cause, nous ne nous étions pas dit grand-chose le soir où nous nous étions revus.

- Shin-chan. Je ne compte pas te demander pourquoi tu es partie. Tu as tes raisons et je comprends. Donc, autant ne pas nous attarder sur ça.

Voilà, elle était adorable. Je lui souris, émue par ce qu’elle venait de me dire. Je comptais lui en parler quand même, de toute façon. Je baissai le regard sur mon ventre bien visible. Je n’étais pas la plus grosse des femmes enceinte, je n’étais qu’à six mois, mais j’avais quand même pris du poids et mon ventre s’était bien arrondi. Je n’étais pas très épaisse quand je suis tombée enceinte, alors ça s’était vu très rapidement.

- Tu sais … Lui dis-je à voix basse comme si j’allais lui avouer un secret.Je crois que j’avais simplement peur d’affronter la vie qui m’attendait. Je suis partie comme ça, sur un coup de tête, comme si c’était vital pour moi de m’enfuir.

Je souris tristement, combattant contre les larmes de remord qui tentaient de me gagner. Je posai mes mains sur mon ventre. Bébé allait me rassurer, il le faisait tout le temps. Quand j’étais triste, stressée, quand j’avais peur, je touchais ce ventre qui représentait le futur. Mon futur.

- Ki n’était pas au courant et … et j’aurais dû lui dire. J’espère qu’il me le pardonnera.

Je savais qu’Ayase, elle, me l’avait déjà pardonné. Je pouvais le voir dans son sourire. Pourtant, Ki m’avait enlacé cette nuit à l’hôtel. Nous avions dormi comme ça. Ça n’avait pas été plus loin, il s’était juste mis contre moi pour dormir, passant ses bras rassurants autour de mes épaules, même si j’avais senti que quelque chose en lui en désirait plus. Etait-ce ça, le pardon que j’attendais ? Je n’en savais rien. J’avais peur qu’il me dise qu’il était trop fatigué et bouleversé et que maintenant, il ne voulait plus me voir. Je ne voulais pas laisser partir cette chaleur qui avait envahi mon cœur quand il s’était mis tout contre moi, me donnant un infime espoir de le retrouver un jour. J’aimais toujours Ki, et lui, m’aimait-il encore ?
Je ne savais pas quoi lui dire. Que racontait-on à une amie après quatre mois d’absence ? Je ne pouvais parler que de ce bébé, puisque je n’avais vécu que pour lui pendant tout ce temps. Depuis que j’étais enceinte, j’étais parmi celles qui contribuaient au cercle de la vie. J’avais quelque chose en plus. Et c’était impossible de le cacher.

- Mais bon … Tu as raison, n’en parlons pas plus. Je suis revenue maintenant, et je ne repartirai pas.

Je relevai la tête vers elle en souriant, mes mains protectrices toujours sur mon ventre. Il n’était même pas né que je couvais déjà ce bébé comme la huitième merveille du monde. Je remarquai alors qu’il était calme, ne bougeant pas ou si peu que je ne le sentais pas. Allez Shin, ne t’inquiète pas. Il ne va pas bouger vingt-quatre heures sur vingt-quatre, son corps a besoin de repos aussi. Et dire que dans trois mois, il ne serait plus là, dans mon ventre. Je m’étais habituée à lui. Ça allait être une nouvelle étape de notre voyage.

- Dis-moi Ayase … Il est en place depuis combien de temps le nouveau système d’affectation des confréries ? Tu sais combien de temps je vais devoir attendre avant d’entrer dans une confrérie ?

Combien de temps j’avais pour me préparer à parler à Ki, en somme.
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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyVen 7 Mar 2014 - 14:53

Quand la jeune femme avait appris le retour de Shin, elle s'était dépêchée de se préparer et était immédiatement partit pour l'internat, où elle espérait voir son amie qui avait disparu quelques mois plus tôt. Elle avait donc était le plus vite possible avec ses béquilles. Quand elle était arrivée à l'internat, elle avait alors frappé et demandé à voir Shin. Elle attendit quelques minutes avant que son amie arrive. Elle vit tout de suite sa surprise, elle lui sourit avant d'avancer vers elle. Elle lui dit alors qu'elle lui avait manqué et qu'elle avait été morte d'inquiétude pour elle. À ce moment, le regard de la jeune asiatique se baissa vers le ventre de son amie qu'elle avait remarqué à son arrivée, mais qu'elle n'avait pas vraiment noté. Elle fut ramenée à la réalité lorsque Shin lui dit qu'elle était aussi contente de la voir. Elle en profita alors pour demander à la Coréenne ce qui lui était arrivé.

Elle s'imaginait plein de choses, mais absolument pas que cela pourrait venir de Ki. Donc quand Shin lui dit que Ki et elle n'avait pas fait attention, elle ouvrit de grands yeux surpris. Elle remarqua que Shin était gênée de lui dire, mais elle était bien trop surprise pour faire attention vraiment à ça. Il lui fallut quelques secondes avant de réaliser, alors Ki et Shin étaient sortis ensemble ? Elle n'avait même pas été au courant. Mais elle ne lui en tint pas rigueur et sourit joyeusement. Elle était folle de joie pour elle et pour Ki. Si Shin avait gardé l'enfant c'est qu'elle le voulait alors il n'y avait pas de raison d'être triste pour elle.

« Félicitations Shin-chan ! Je suis tellement heureuse pour toi et pour Ki-kun. »

La jeune femme était réellement folle de joie pour ses amis. Il faudrait qu'elle aille féliciter Ki quand elle retournerait à la confrérie, si il y était. Après quelques instants, Shin lui proposa d'aller s'asseoir dans sa chambre parce que rester debout devait sûrement la fatiguer, avant de lui demander comment elle s'était fait ça. La Japonaise sourit de manière gênée avant d'avancer à l'intérieur de l'internat. Elle répondit alors à la question.

« Adam et Raphaël, le chef des Khi, ont organisés une vente aux enchères des talents des membres des confréries, pour Noël et avec l'argent, nous sommes parties en voyage au ski au Canada. Eh bien... Je me suis cassé la jambe à la fin du voyage. »

Elle se sentait vraiment idiote de raconter. Elle se rendait alors encore plus compte qu'elle n'était pas douée. Une fois à l'intérieur de la chambre de Shin, cette dernière referma la porte pendant que la jeune nippone s'avançait dans la chambre. Elle resta debout, ne voulant pas s'installer sans avoir l'accord de son amie. Quand celle-ci lui demanda comment elle allait depuis la dernière fois qu'elles s'étaient vues.

« Ça va mieux maintenant, mais beaucoup de personnes sont parties dans un cours laps de temps et ça a été dur. Je suis vraiment heureuse de te revoir Shin-chan. Ki-kun a dû te dire que je l'ai harcelé pour savoir où tu étais »

Elle sourit à son amie. Elle n'avait pas envie de la questionner sur les raisons qui l'avaient poussée à partir, ça ne la regardait pas. Si Shin voulait le lui dire, ce serait de son plein grès, sans qu'Aya l'ait poussé à le voir en la questionnant. Elle s'assit sur une chaise quand son amie lui dit de le faire. Elle posa ses béquilles puis prévint son amie qu'elle n'allait pas lui poser de question.

« Shin-chan. Je ne compte pas te demander pourquoi tu es partie. Tu as tes raisons et je comprends. Donc, autant ne pas nous attarder sur ça. »

Elle sourit à son amie avant de regarder autour d'elle. Elle avait tellement de questions à lui poser sur l'enfant et sur ce qu'elle avait prévu pour son retour à Wynwood, si elle comptait devenir chez les Alpha, si elle connaissait le sexe du bébé, etc.
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MessageSujet: Re: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyJeu 6 Mar 2014 - 13:50



Te revoilà enfin – Aya


Je savais que mon retour allait finir par se savoir. Même si une bonne partie des gens avec qui je m’étais liée étaient partis, une autre était restée. Ki, par exemple. Mais il n’était pas le seul. Les gens dont j’étais la plus proche étaient encore tous là. Ayase. Comment avait-elle réagi à ma soudaine disparition ? La connaissant, elle avait dû demander à Ki des dizaines de fois s’il ne savait pas ce qu’il s’était passé, qui avait pu me faire du mal. C’était l’amie dont j’étais la plus proche. Et j’étais partie sans rien lui dire. Je n’avais pas voulu. Je savais que si elle savait la vérité, elle ferait tout pour me dissuader de partir. A l’époque, je n’avais pas la force de rester. Aujourd’hui, j’avais la force de revenir. Ou du moins, je n’avais pas la force de repartir, tout dépendait du point de vue. Même si la réaction de Ki avait été violente, je ne pouvais pas le quitter comme ça. Il lui fallait du temps pour accepter, moi aussi il m’en avait fallu. Mais après cette étape passée, je ne pouvais pas lui enlever son enfant. Même s’il n’était pas désiré.

J’étais dans ma chambre à l’internat des Lambda. Depuis mon départ, le système de choix des confréries avait changé. Je devais patienter un peu avant d’en intégrer une, afin de savoir si c’était celle qui m’était la plus adaptée. Peut-être que j’allais rester chez les Lambda ? Pour moi, seuls les Alpha Psi me convenaient, et je préférais de loin rester sans confrérie plutôt que d’aller ailleurs que là-bas. Mais le chef et l’adjoint devaient donner leur accord. Le chef, c’est Adam ; et l’adjoint, c’était Ki. Je fuyais le premier, j’avais trahi le second. Allaient-ils m’accepter de nouveau dans leurs rangs ? Pour le savoir, c’était une histoire de temps. J’allais reprendre tranquillement mon année en faculté d’arts, même si je savais que j’allais devoir la redoubler puisque j’avais loupé trop de cours durant mon absence. Mais je ne voulais pas attendre tranquillement la rentrée prochaine pour m’y remettre. Je savais que ça allait être difficile de croiser des regards dégoûtés tous les jours, ces regards qui allaient me juger sur ma grossesse. Mais je ne pouvais pas rester comme ça sans rien faire. Il fallait que je m’occupe, sans trop en faire non plus.
A moitié allongée sur mon lit, calée par mon oreiller contre la tête du lit, j’étais en train de lire un livre. J’étais en forme malgré ce que je venais de vivre. J’avais revu Ki mais je n’avais pas eu de discussion sérieuse avec lui. Disons qu’il avait été assez occupé ces derniers temps et que j’avais évité cette confrontation comme la peste. A croire que je ne savais pas ce que je voulais. J’étais revenue à Wynwood pour lui, mais je l’évitais pour ne pas lui parler. Je pensais qu’il lui fallait encore un peu de temps pour ça. Quelqu’un frappa à ma porte et m’indique que quelqu’un m’attendait à l’entrée, ayant demandé à me voir.

Je me levai sans me presser et déposai mon livre ouvert sur mon lit, à l’envers pour éviter qu’il ne se referme. Qui pouvait bien demander à me voir ? Je n’étais pas encore vraiment sortie de ma grotte et à part l’administration, seul Ki savait que j’étais là. Oui, voilà, ça devait être le secrétariat qui avait besoin d’une signature de dernière minute pour ma réinscription. Je fermai la porte de ma chambre et m’engageait dans le couloir de l’internat. Une fois arrivée devant la personne qui voulait me voir, j’ouvris de grands yeux surpris. Ayase. Elle était en béquilles. Elle s’avança légèrement vers moi.

- Shin-chan ! Tu m'as tellement manquée ! J'étais morte d'inquiétude !

Je lui souris, gagnée par l’émotion. Je ne m’attendais pas à la voir et j’étais surprise qu’elle vienne à ma rencontre. Donc Ki lui avait dit que j’étais de retour. Que lui avait-il dit exactement ? Elle baissa les yeux sur mon ventre, semblant découvrir que j’étais enceinte. Je pouvais voir la surprise sur son visage. Quand elle releva son regard, je me sentis vaciller intérieurement. Que pensait-elle de moi ? Qu’allait-elle penser de Ki ? Si lui s’accusait et prenait l’entière responsabilité, c’était autant ma faute que la sienne. Plus encore la mienne puisque j’avais décidé de partir au lieu de lui dire la vérité.

- Moi aussi je suis contente de te voir. Lui dis-je en souriant.
- Shin-chan, qu'est-ce qui t'est arrivée ?

Je ris légèrement. Qu’est-ce qu’il m’était arrivé ? C’était simple pourtant … J’avais couché avec Ki sans me protéger. Nous aurions dû faire plus attention, mais voilà, nous ne l’avions pas fait. C’était trop tard pour revenir en arrière.

- Je … Ki et moi on n’a … on n’a pas fait attention et …

Je rougis en lui avouant la vérité. Je crois bien qu’elle ne savait même pas que j’avais été avec Ki. Nous ne l’avions pas étalé devant tout le monde. J’aimais rester discrète sur ma vie sentimentale. Pour le coup, c’était un peu raté, mon corps parlait pour moi. Si je regrettais tout ça ? Oui et non. Je ne regrettais pas cette nuit de retrouvailles avec Ki. Dans ses bras, je me sentais aimée. J’avais l’impression d’être un trésor unique. Il prenait soin de moi, de chacun de mes besoins et désirs. Je regrettais simplement de ne pas avoir été plus intelligente et de ne pas avoir attendu d’avoir de quoi nous protéger. Mais j’étais tellement heureuse de le voir là, j’avais eu envie de partager ce moment.
Je posai ma main sur le bras de mon amie en lui souriant. Je replaçai de ma main libre une mèche de cheveux et passai mes doigts dans ma frange lisse. C’était un signe que j’étais relativement gênée, même si Ayase était une amie proche.

- Viens t’assoir dans ma chambre, ça doit te fatiguer de rester debout. Tu t’es fait ça comment ?

Elle me répondit et j’appris que les Alpha Psi avaient eu droit à des vacances au ski. Si j’étais restée, peut-être que j’y aurais été. Mais pas sûre, je n’aurais pas pu skier de toute façon. Nous nous engageâmes dans le couloir pour regagner ma chambre et j’ouvris la porte à Ayase. Une fois à l’intérieur, je refermai la porte sans enclencher le verrou et me dirigeai vers mon lit. Je récupérai mon livre et gardai le numéro de la page en le refermant.

- Sinon, comment vas-tu depuis la dernière fois ?

Je n’osais pas évoquer directement mon départ. Je voulais retarder le moment où je devrais lui dire « Oui, je suis partie, j’ai fait croire que j’avais été enlevée. J’ai juste eu peur de vos réactions. De celle de Ki, de la tienne, de celles des autres, de celle de mon père surtout. Je suis une lâche. ». Je la regardai dans les yeux, l’affrontant.
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MessageSujet: Te revoilà enfin [Shin]   Te revoilà enfin [Shin] EmptyLun 3 Mar 2014 - 17:38

[Je coderai plus tard si j'ai le courage ._.]

Cela faisait déjà plusieurs mois que Shin avait disparue, Ayase avait harcelé Ki pendant longtemps pour savoir ce qui lui était arrivé et ce, même si le jeune homme lui disait ne pas savoir, elle était persuadée qu'il savait quelque chose, mais elle n'avait jamais rien apprit. Elle avait donc abandonné de questionner Ki, mais avait continué à mener son enquête de son côté, sans en parler à personne. Elle n'avait pourtant pas obtenu d'information supplémentaire en menant sa propre enquête. Le temps avait continué de passer et il fut de plus en plus difficile de trouver des informations. Finalement Noël passa et elle arrêta de chercher, mais sans arrêter de prier pour qu'elle aille bien.

Il y a peu, Ayase s'était de nouveau retrouvée seule avec Ki, comme souvent lorsqu'elle l'interrogeait sur Shin, sauf que cette fois, elle n'aborda pas le sujet. Ils étaient en vacances au ski avec l'argent qu'ils avaient gagné grâce à la vente aux enchères de Noël, vente à laquelle la japonaise n'avait pas participé. Le voyage s'était plutôt bien passé, même si elle avait ramené un souvenir qu'elle aurait préféré ne pas avoir... Une jambe dans le plâtre pour un peu plus d'un mois.

Ils étaient rentrés du voyage depuis quelques jours quand la jeune femme reçut un message de Ki lui annonçant le retour de Shin. D'abord, la nippone crue qu'il se moquait d'elle, qu'il plaisantait en sachant que la jeune femme avait cherché à en savoir plus sur la disparue, mis après un instant de réflexion, elle se rendit compte que ce n'était pas du style de Ki. Elle se leva donc en vitesse, en tout cas aussi vite que lui permettait une jambe dans le plâtre, attrapa ses béquilles et enfila son manteau et une chaussure avant de quitter sa chambre pour aller l'internat, où devait certainement être Shin puisqu'elle devait sûrement y être en attendant de rejoindre de nouveau une confrérie.

Le chemin fut un peu difficile pour l'estropiée, mais elle avait vraiment trop envie de voir son amie pour s'arrêter. En arrivant devant l'internat, la jeune femme était à bout de souffle. Elle frappa et attendit que l'on vienne lui ouvrir. Quand on lui ouvrit, elle demanda à voir Shin, précisant qu'il s'agissait d'une asiatique, qui venait d'arriver. Elle attendit donc à nouveau, en profitant pour reprendre son souffle.

Elle était tellement heureuse d'enfin revoir son amie, elle s'était tellement inquiétée pour elle. Elle savait que si elle n'avait pas eu ses béquilles, elle aurait sûrement sauté sur la coréenne dès qu'elle l'aurait vu. Quelques minutes après, elle vit la jeune femme arriver, elle remarqua que quelque chose avait changé chez elle, mais elle était tellement heureuse qu'elle ne fit pas attention au fait que son amie avait un ventre plus rond que la dernière fois. Un grand sourire illumina le visage de la nippone qui avança un peu grâce à ses béquilles.

« Shin-chan ! Tu m'as tellement manquée ! J'étais morte d'inquiétude ! »

Elle aurait voulu prendre la jeune femme dans ses bras, mais à moins de poser son pied par terre pour se maintenir sans ses béquilles et risquer de se faire mal, elle ne pouvait pas. Elle gardait un grand sourire en sentant les larmes monter tellement elle était heureuse. Alors qu'elle regardait son amie, elle vit enfin qu'elle avait un ventre arrondi. Elle le fixa un instant avant de relever son regard vers le visage de son amie.

« Shin-chan, qu'est-ce qui t'es arrivée ? »

Elle voyait que son amie était enceinte, mais avait peur que ce ne soit pas quelque chose que désirait Shin. Il ne lui vint pas à l'esprit que Ki pouvait être le père, puisque pour elle, ils n'avaient jamais été ensemble tous les deux et il y avait eu encore moins ce genre de relation.
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