Cours de photographie - Option lycéens

Option photographie

- Et sinon, vous allez nous servir à quoi ?

Je cherchai rapidement du regard l’élève qui avait parlé à Adam sur ce ton. La question en elle-même était déjà provocatrice, mais le ton employé l’était encore plus. Je la détaillai un instant. Elle n’était pas habillée ni coiffée comme une poupée Barbie, au contraire. Elle avait cet air négligé et cet air de provocation dans le regard qui me firent penser qu’elle était certainement l’emmerdeuse de service. Face à cette attaque sous-entendue, mon chef de confrérie ne se démonta pas. Il ne laissa pas un grand silence s’installer après cette question et lui répondit simplement qu’il ne servait à rien. Puis il ajouta qu’ici ce n’était pas lui qui était important mais nous. C’était donc son message. Il ne nous était utile que si l’on avait la volonté de faire quelque chose de ce cours. Il marquait un bon point à mes yeux, il avait su prononcer les bons mots face à cette fille qui se croyait tout permis. Ce n’était pas comme si après dix heures de cours elle constatait que le prof n’avait pas de réelle utilité. Non, le premier cours n’avait même pas commencé.
Satisfait par la réponse de notre prof d’option et lassé par la provocatrice, je reportai le regard sur ma voisine. Elle n’était absolument pas bavarde. Elle n’avait pas bronché et si je n’avais pas été sûr qu’elle était vivante, j’aurais pu parier qu’elle était devenue une statue de pierre. Je m’approchai donc légèrement d’elle, souriant légèrement et lui parlai pour détendre l’atmosphère. Avec un sourire, je lui affirmai que l’autre jeune fille n’était pas commode et je lui demandai si elle pensait qu’elle avait été forcée de prendre cette option. Après tout, nous avions tous été tenus d’en choisir deux ou trois, et si je n’avais pas été obligé, je n’en aurais même pas choisi. Ma voisine me répondit enfin après avoir posé son regard dans la même direction que moi.

- Peut-être ça expliquerait son comportement. Adam a totalement raison.

Je remarquai qu’elle l’avait appelé par son prénom. D’accord, il s’était présenté de cette manière, mais quand même. Le reflexe des élèves était quand même de voir un prof et non un prénom. Peut-être qu’elle le connaissait ? Après tout, c’était le chef d’une confrérie. Mais alors, ça voulait dire qu’elle était une Alpha Psi elle aussi ? Je ne l’avais jamais croisée dans les bâtiments. Elle semblait être une jeune fille très discrète. Mais j’avais croisé chaque membre de ma confrérie au moins une fois, sans forcément leur adresser la parole ou retenir leur nom. D’où le connaissait-elle ? Je hochai la tête à ce qu’elle m’avait dit. Oui, il avait raison dans ce qu’il disait. Puis je décidai de me présenter, lui donnant mon nom complet et lui demandant le sien. Qui était Harmony. C’était très joli, j’aimais beaucoup. Je me redressai sur ma chaise, écoutant notre professeur qui reprenait ses explications.

- Vous avez juste besoin d’un appareil. Vous pouvez prendre celui que vous voulez, même si ce n’est pas un très bon. Ça ne sert à rien d’avoir de bons outils si on ne sait pas les manier. Chaque chose en son temps. Si vous n’en avez pas, j’ai le mien, que je peux prêter, mais attention, en cas de vol, il est prévu pour s’autodétruire en moins de 10 secondes, compris ?

Je jouais avec mon stylo depuis un petit moment déjà. Habitude que j’avais prise quand je n’avais rien à faire de mes dix doigts. En cours, quand je n’écrivais rien, je trouvais le moyen de griffonner, ou de faire autre chose pour occuper mes mains. Impossible pour moi qu’elles restent inactives. Je m’ennuyais déjà assez comme ça, alors on n’allait pas en prime me forcer à rester immobile. Je le faisais tourner tranquillement entre mes doigts, machinalement, même. Jusqu’à ce qu’il se produise ce qu’il devait se produire. Avec maladresse, j’envoyai mon stylo sur ma voisine. Il rebondit contre elle pour finir son vol de l’autre côté de la jeune fille. Je me mis à sourire, amusé par ma petite bêtise. Après tout, c’était un nouveau moyen de prendre contact avec ma voisine, vu que la première fois n’avait pas fonctionné. En riant légèrement, mais sans me moquer, je m’excusai et lui demandai de me rendre mon stylo. Elle le récupéra et me le tendit en souriant. Bien, j’avais réussi à lui tirer un sourire, je gagnais un échelon, du moins je l’espérais.

- Tiens. Il est agressif ton crayon dis-moi. Tu es un étudiant étranger ?

Et elle faisait de l’humour, en plus de ça. Je ris encore une fois, hochant de la tête.

- Agressif et incontrôlable ! Lui répondis-je en entrant dans le jeu. Encore désolé, c’est une vieille habitude et … enfin voilà quoi. Euh oui, sinon je suis étranger. Italien, en fait. Tu es … tu es de Miami ou tu es aussi une étrangère ?

Je n’étais pas doué pour reconnaître de potentiels accents. L’anglais n’était pas ma langue natale, je devais déjà faire attention à ce qu’on me disait pour comprendre, je n’allais pas en plus me focaliser sur la prononciation pour deviner si la personne venait d’un autre pays ou non. Adam finit par reprendre ses explications, me ramenant à la réalité.

- On peut faire de la théorie ou de la pratique, ça sera un peu comme le groupe se sentira plus à l’aise. Vous serez notés avec des gommettes. Rouges si vous arrivez en retard, orange si vous balancez vos crayons sur vos voisins, bleu si vous êtes sages et enfin, vert si vous êtes passés sous mon bureau pour avoir de bon résultats. Elles seront collées sur vos fronts à chaque fin de cours.

A ses deux premières énumérations, il se tourna vers quelqu’un. Pour la rouge, ce fut la jeune fille arrivée en retard qui lui avait demandé à quoi il servait. Elle, il allait très certainement la retenir. Je connaissais peu Adam, mais suffisamment pour savoir qu’il n’appréciait pas qu’on critique son travail. Hors, il donnait de son temps pour enseigner une option à des lycéens. Il connaissait assez de chose en photographie pour être devant nous aujourd’hui, donc ça voulait dire qu’il devait aimer ça. La pauvre n’avait pas idée de ce qu’elle avait dit. Quand il évoqua la gommette orange, il me prit pour exemple. Tout ça à cause de mon stylo. J’aurais pu faire bien pire. Ça m’était déjà arrivé de tomber de ma chaise en me balançant. Et ça ne m’empêchait pas de continuer à me balancer régulièrement quand je m’ennuyais. Je me demandais quel type de gommette ça vaudrait, une chute en plein milieu du cours … Enfin, sa dernière couleur me fit rire. Il rigolait très certainement, il ne pouvait pas être sérieux sur ce sujet. Quoi qu’Adam avait quand même l’air d’être un type assez particulier. Le dirait-il à ses élèves, s’il était vraiment sérieux ? Il n’allait peut-être même pas nous noter avec des gommettes, ça l’affichait plutôt mal sur un bulletin, si tenté que l’administration l’accepte. Je fixais notre professeur quand la voix de ma voisine me fit tourner la tête vers elle. Elle me regardait et j’accrochai ses yeux avec les miens en souriant.

- Ça serait mignon une gommette orange sur le front non ? Au fait, tu viens de quelle confrérie ?
- Huum, orange c’est pas le mieux. Une verte, c’est pas mal, au moins mes parents râleraient pas que j’ai des mauvaises notes.

Oui, moi aussi je faisais de l’humour. Si réellement on ne pouvait avoir du vert –ou la meilleure note- que de cette manière, tant pis pour ce qu’en diraient mes parents. Bien que je me doutais qu’Adam n’était pas du tout sérieux. Il avait sa technique pour attirer notre attention, et ça fonctionnait très bien. Son cours, je le sentais détendu. J’avais choisi l’option pour ça, en même temps. Je voyais mal une option photographie stricte au possible. C’était de l’art, pas de vulgaires maths bien carrées [pardon, j’ai honte]. Après une légère pause, je décidai de répondre à la question d’Harmony.

- Je suis chez les Alpha Psi, le orange me colle visiblement à la peau. Adam est mon chef, en fait. Et toi ? Je suppose que tu n’es pas dans la même que moi sinon je t’aurais déjà croisée et tu ne m’aurais pas posé la question.

Si j’avais à deviner, j’aurais répondu Khi Omikron, Nu Zêta voire Rho Kappa. Les autres confréries … se faisaient plus remarquer que ça. Pas que les Eta Iota étaient toutes des idiotes qui n’en avaient rien à faire de la photographie mais … en fait, si. C’était comme ça que je les voyais. Parmi les options, il y en avait qui les intéressaient certainement bien plus que la photo. Pourtant … il y avait beaucoup de filles dans ce cours, quelles étaient les chances pour qu’une Eta soit présente ? Non, Harmony, quand on la regardait, ne respirait pas du tout la pétasse en manque de popularité. J’aurais pu penser aux Alpha Psi si je n’en avais pas fait partie. Je la jugeais d’un coup d’œil, chose que je ne devais pas faire –c’était comme ça qu’on m’avait élevé, mais que voulez-vous …-. Elle semblait plutôt réservée, sérieuse, calme et bonne élève attentive. Pas vraiment ce que j’étais, en fait. De son côté, Adam reprit ses explications.

- Je pense m’adapter sur la notation, histoire que vous ayez tous une bonne note. Sauf pour ceux qui ne foutent vraiment rien. Mais il n’y en a pas ici, je me trompe ? Je précise aussi, nous ne sommes pas obligés de rester entre 4 murs, les chaises et les tables ne sont pas les meilleurs sujets que je connaisse, bien qu’ils puissent se révéler tout à fait intéressants quand on y pense et …

Je reportai mon attention sur lui. Il souriait, un peu rêveur. Ce qu’il venait de dire était une bonne nouvelle. Je détestais rester assis tout le long du cours sur ma chaise à écouter le prof parler et à écrire. Ça ne servait à rien. Je préférais rester dehors, m’activer, faire ce qui me plaisais. Au moins, avec lui, on allait pouvoir respirer l’air frais. Il marquait un point de plus. Adam me plaisait bien en enseignant, en fait. Il était drôle et pas du tout ennuyant, il savait quoi répondre aux emmerdeurs et il rendait son sujet intéressant.

- D’autres questions ?

Bien, il devait en avoir fini alors. Mais moi, j’avais encore deux petites questions, ou du moins des vérifications. Aussi, je levai la main et dès que son regard croisa le mien, je pris la parole.

- Pour les absences, vous faites comment ? On doit vous les justifier ou vous vous en fichez ? Et vous donnez des travaux à faire sur notre temps libre ? Si oui et qu’on ne les rend en retard, on a des pénalités ?

Je me demandais aussi comment j’allais faire pour avoir un appareil photo. Je n’allais pas lui emprunter le sien, je n’aimais pas trop ça. Je savais que je n’aimais pas que quelqu’un d’autre que moi touche à ma caméra, alors je sentais que même s’il prêtait son appareil, il valait mieux que je ne m’en serve pas. Je n’avais pas obtenu de bourse en arrivant ici, je ne pouvais pas compter là-dessus. J’allais devoir trouver un moyen de gagner de l’argent pour m’offrir un appareil photo digne de ce nom, sans qu’il ne soit forcément à la pointe de ce qu’il se faisait en la matière. Quand il était question d’argent, je m’en sortais plutôt bien, j’arrivais toujours à trouver un petit truc. Quand je faisais une représentation ponctuelle au cirque ou que j’aidais dans les coulisses, je recevais parfois une récompense. J’allais devoir miser là-dessus et voir si je pouvais me servir de mes talents autrement.
Adam répondit à mes questions. Je n’en avais plus d’autre, j’étais donc prêt à commencer le cours. Une dernière fois, je me penchai vers ma voisine pour lui parler. Elle semblait timide mais sympathique quand même, et c’était l’occasion pour moi de faire connaissance avec des gens. Peut-être même qu’elle serait super derrière ma caméra.

- Je sais pas toi mais je sens que je vais aimer ce cours.



HRP : Vraiment pardon, mais je voyais pas comment avancer plus sans pnjiser Adam qui est juste impossible à pnjiser

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Option photographie

Premier cours de photographie. Antonio savait qui était le prof, et pour cause, c’était son chef de confrérie. Mais il le connaissait assez peu, et il ne savait donc pas comment il se comporterait en classe. Peut-être qu’il ne serait pas le prof chiant super autoritaire ? Il n’en avait pas du tout l’air. En même temps, comment Toni pouvait le prendre au sérieux quand il le voyait avec ses cheveux colorés de toutes les couleurs ? Et puis quand il le croisait à la confrérie, il avait toujours l’impression qu’il dégageait quelque chose sans savoir quoi, mais rien de stricte.
L’Italien s’était préparé, léger, avant d’aller en cours. Ses options étaient les seules choses qui pouvaient l’intéresser un minimum. Et encore. Seul le cours de photo le passionnait. Il avait réussi à prendre langue vivante et avait choisi l’Italien. Avec un peu de chance, c’était lui qui allait faire le cours à son professeur … Il allait pouvoir avoir de bonnes notes sans se fatiguer à réviser et à réfléchir sur ses exercices et franchement, ça allait lui faire des vacances. Il riait même à l’idée de savoir qu’il parlerait mieux que son professeur. Antonio était sorti de sa chambre avec un simple t-shirt blanc et un jean bleu clair, en mode décontracté. Il avait mis un peu de gel dans ses cheveux, il devait ne pas trop tarder à se les faire couper d’ailleurs. Et pour ses chaussures, il avait simplement enfilé ses baskets. De toute façon, il n’avait pas besoin de plus, il se trouvait très bien comme ça.

L’heure du cours était arrivée et Antonio était arrivé avec trois petites minutes d’avance. Il entra dans la salle et tenta de trouver l’endroit le plus stratégique dans cette salle. Il lui fallut quelques secondes pour aviser LA place parfaite. Qui se trouvait être juste à côté d’une jeune demoiselle. Un peu en retrait sur la gauche, à quatre rangs du bureau du professeur, c’était vraiment l’endroit idéal. Et puis sa future voisine n’avait pas l’air peste et chieuse comme il les détestait. Il se dirigea donc vers elle en souriant légèrement.

- Je peux m’installer ici ? Demanda-t-il avec son accent italien.
- Euh oui, bien sûr.

Antonio fronça les sourcils. La jeune fille s’était contentée de retirer son sac sans même le regarder. Bien, ça allait être très amusant. Elle n’avait pas du tout eu l’air agressive, mais il sentit que s’il avait pu se mettre ailleurs, elle aurait été plus heureuse. Boh, tant pis. Ce n’était qu’une option, une heure et demie par semaine. Elle n’allait pas en mourir. Le brun sortit donc une trousse de son sac ainsi qu’un feuille de classeur et attendit que le prof arrive. Avec cinq minutes de retard. Déjà, ça en disait long sur la suite. Il posa son sac sur son bureau un peu brusquement et sembla troublait du bruit qu’il produit lui-même. Il se présenta alors et Antonio fit quand même l’effort de le saluer en même temps que les autres élèves. Pas très fort, mais quand même. Il les remercia d’être venus. En même temps, comme s’ils avaient eu le choix … Si ça n’avait tenu qu’à lui, il n’aurait pris qu’italien. Voire rien du tout. Quoi que non, italien, c’était le bon plan pour augmenter sa moyenne et avoir son année sans se fouler et sans passer des heures sur des devoirs.

L’Alpha Psi observait son nouveau professeur. C’était lui ou il avait l’air un peu bizarre ? Outra l’accoutrement ridicule qu’il avait, il y avait quelque chose. Il ne tarda pas à se rendre compte que non, ce n’était pas lui, Adam avait vraiment quelque chose ce jour-là.

- Dans ce cours … je veux … je veux … des beignets … des beignets au chocolat. Quelqu’un en a ?

Antonio réprima un rire et tourna la tête vers sa voisine. Il ne remarqua même pas qu’elle était en train de s’éloigner discrètement. Il ne resta pas bien longtemps focalisé sur elle puisqu’il chercha un stylo dans sa trousse. Au moment où il commençait à jouer avec la mine en la faisant sortir et rentrer, Adam demanda s’ils avaient des questions. Une jeune fille ne tarda pas à dire que oui. Et elle posa exactement les questions qu’il avait en tête.

- Oui j'en ai. Le cours consiste en quoi ? Comment on va être noté ? Qu'est-ce que vous attendez de nous ? On a besoin d'un certain matériel ?

En fait, sa plus grande préoccupation, c’était de savoir comment ils allaient être évalués. Savoir s’il fallait qu’il fasse beaucoup d’efforts ou non. Pour ce qui était du matériel … Il n’avait rien prévu lui. Il avait des feuilles et des stylos, c’était pas suffisant ? Il attendait de voir ce que dirait Adam et les autres, lui, il allait garder le silence en attendant.

- Et sinon, vous allez nous servir à quoi ?

Une voix s’était élevée de la salle. Antonio chercha du regard la jeune fille à qui elle appartenait. Elle semblait ne pas se soucier de son apparence vu la façon dont elle était habillée et coiffée. Dans ses yeux, une étincelle de défi peut-être, de la provocation dans sa voix. Elle, c’était le genre de chieuse qu’il n’aimait pas forcément. En fait, il s’en fichait dès l’instant qu’elle lui foutait la paix. Mais bizarrement, quand les gens apprenaient dans quel milieu il avait grandi, ils changeaient de comportement avec lui et se comportaient comme s’il n’était qu’un tapis pour s’essuyer les pieds. Toni la lâcha du regard pour se reporter sur sa voisine qui contemplait sa trousse avec un drôle d’air. Il jouait toujours avec son stylo, ne faisait pas vraiment attention au bruit que ça pouvait faire. Il se pencha vers elle en souriant, espérant détendre l’atmosphère en lui parlant.

- Dis-donc, elle a pas l’air commode celle-là. Tu crois qu’on l’a forcée à prendre cette option ?

Antonio fixa alors Adam. Il passa d’Adam à la jeune fille, qui semblait ne pas se rendre compte que quelque chose d’autre que sa trousse existait dans cette salle. Enfin, si, elle l’avait rapidement regardé, mais c’était tout.

- Je m’appelle Antonio et toi ?

Bon, tentative d’approche pas très réussie. Il espérait la détendre mais à la voir, ça n’avait pas vraiment cet effet-là. L’Italien reprit sa position normale en se demandant comment il allait pouvoir faire pour la rendre un peu plus causante. Jouant toujours avec son stylo, il finit par lui échapper des mains et par atterrir sur sa voisine. Il rebondit à nouveau et tomba de l’autre côté de la chaise. Donc, il ne pouvait pas le récupérer sans se lever. Le jeune homme rit légèrement mais s’excusa tout de même.

- Oups, pardon. Est-ce que tu peux me le rendre, s’il te plaît ?*


*Italique = italien.

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