Wynwood University
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 Attaque dans les vestiaires [Elena]

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MessageSujet: Re: Attaque dans les vestiaires [Elena]   Attaque dans les vestiaires [Elena] EmptyVen 4 Juil 2014 - 22:23

Je lui assure que je vais bien même si c’est un mensonge dont il ne gobera pas un seul mot. Il soupir, l’air… inquiet ? Délicatement, il soulève ma tête à l’aide de son index. Je le laisse faire, je crois que je n’ai pas vraiment la force de me défendre maintenant. Puis je pense qu’il veut bien faire alors…

« Hmm il t'a pas loupé on dirait. »

Je force un petit sourire puis le remercie d’être intervenu sans quoi je ne sais pas comment cette histoire aurait fini. Il sourit à son tour et s’assois en face de moi.

« Bon on va commencer par simple. Tu te souviens t'être cognée la tête où autre. Tu sais quel jour on est ? »

J’essaye de m’accrocher à ce qu’il dit et me force à répondre.

« M’être cognée la tête, oui, contre ce casier, et ça fait un mal de chien. Quel jour on est… » Je ne sais jamais même en temps normal donc je dois réfléchir un peu plus mais je réponds finalement « on est lundi non ? »

Bon, je crois que jusque-là je ne me suis pas trompée. J’ai de moins en moins l’impression que ma tête est coincée dans un étau, je suppose que c’est bon signe. Le jeune homme pointe des doigts devant mon visage.

« Tu peux me dire combien j'ai de doigts ? »

Je cligne des yeux mais j’arrive facilement à voir ses deux doigts. En temps normal j’aurais sortis une blague du genre ʺdix doigts, comme tout le mondeʺ mais là franchement c’est pas vraiment le moment. Je me contente donc de répondre :

« Deux »

« Dis moi, tu sais quel jour on est ? »

Euh, je lui ai pas dit il y a deux secondes ça ? Ah, il veut peut être le jour précis. Bon bah :

« Comme je l’ai si bien dis, lundi, et on est le 16 juin 2014. »

Il enchaine les questions comme ça, auxquelles je réponds du tac au tac :

« Ton prénom ? »

« Elena. Je peux même te dire mon nom, Willows. »

« Quel âges tu as ? »

« 16 ans, je suis en Sopho »

Je crois que l’interrogatoire est terminé. Moi ça va un peu mieux. J’ai moins mal à la tête même si c’est pas encore le top. Par contre ma joue me brûle de plus en plus là où l’autre con m’a frappée. Je ne vois plus double et je pense que je suis dans la capacité de me remettre sur pieds. Justement, comme s’il lisait dans mes pensées, mon ʺsauveurʺ se lève et me tend une main pour m’aider à me relever. Je saisis cette main et me mets sur pieds. Oula, le monde tourne un peu autour de moi. Je m’agrippe à sa main, mon seul point d’appui. Il m’indique de m’assoir sur le banc juste à côté et je ne me le fait pas dire deux fois. J’ai beau ne pas aimer montrer ma faiblesse ou me foutre de la douleur, il y a un point où je suis bien obligée de freiner un peu. Le gars s’accroupis devant moi puis tourne très délicatement mon visage sur le côté. Il grimace. Ça doit pas être très beau à voir en effet.

« Ça devrait aller, mais je ne suis pas médecin donc mieux vaut que t'ailles faire examiner ça. Tu risques d'avoir un joli bleu à mon avis. »

Effectivement, il y a de fortes chances. Non mais ça devrait aller, je vais pas mourir pour ça. Il me sourit gentiment puis tend sa main en disant :

« Je suis Jack au passage. Tu veux que je t'emmène quelque part ? Hôpital ? La police pour porter plainte ? Ou même chez toi ? »

Je serre la main de ce fameux Jack en lui souriant du mieux que je peux.

« Non c’est bon, t’inquiète pas, je vais me débrouiller. Un peu de glace et puis ça sera bon. Je vais retourner dans ma chambre et puis me reposer un peu. »

Ne voulant pas le déranger plus longtemps, déjà qu’il m’a sortie de la merde, il a sûrement d’autres choses à faire, j’entreprends de me relever. Mais mes jambes se dérobent sous moi. Je m’appuie sur l’épaule de Jack, premier appui que je vois, pour ne pas perdre l’équilibre puis m’empresse de lui dire :

« Oh pardon, désolée ! »

Je me rassois sur le banc, condamnée à rester là. Putain si je recroise l’autre mec, il ne payera rien pour attendre ! Je relève les yeux vers Jack, scrutant ses iris à la recherche de quelque chose, je ne sais pas quoi mais quelque chose. De rassurant peut-être ? Aucune idée. J’espère juste que mes propres yeux ne reflètent pas trop la douleur…

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MessageSujet: Re: Attaque dans les vestiaires [Elena]   Attaque dans les vestiaires [Elena] EmptySam 21 Juin 2014 - 7:10

Un type comme ce mec, était tout ce qui répugnait Jack. Si il comprenait les voleurs et les dealeurs, motivé par l'argent. Les violeurs n'avaient aucune empathie sur lui. Certainement parce qu'il avait une sœur, certainement parce qu'il avait une image précise de la femme et même si sa mère ne le lui a pas donner grand chose enfant, sa grand-mère s'en est occupé. Lui donnant un vision très fragile de la féminité en elle-même. Ses poings comme arme, il repousse l'autre taré en se laissant même allé. Non violent, c'est cette facilité à cogner qui le surprend plus qu'autre chose. Il préfère l'expulser en le menaçant du vestiaire que de s'acharner sur lui. Ne cherchant pas à savoir de quoi il était capable, la réponse l'aurait trop effrayer. Jack se retourne sur la blondinette et son regard s'attendrit en un instant, se sentant réellement désolé pour la jeune fille. Il s'approche d'un pas lent pour ne pas l'effrayer d'avantage. Elle est choquée, tremblante. Il s'accroupit devant elle, il ne la touchera pas tant qu'il ne sera pas sûre qu'elle se mette à hurler sous le choc. Elle le regarde, bon signe, il lui sourit pour se faire plus sympathique. Elle soutient qu'elle va bien. A-t-elle vu sa tête ? Pensa le Rho Kappa. Elle ne bouge pas et Jack soupire inquiet. D'un geste lent, il lui soulève le menton de son index.

-Hmm il t'a pas loupé on dirait.

La jeune fille n'était pas déshabiller, mais cela la dispensait-elle pour autant d'aller voir un médecin. Elle le remercie d'être intervenu. Comment il aurait pu ignoré un tel problème. Il s'assoit en face d'elle en se résignant à ne pas la faire bouger tout de suite.

-Bon on va commencer par simple. Tu te souviens t'être cogné la tête où autre. Tu sais quel jour on est ?

Elle était au sol quand il la trouvé, la dernière fois qu'il avait trouver quelqu'un au sol, c'était Ethan et il arrêtait pas de demander quel jour on était. Ils étaient petit à cette époque, Jack n'avait pas compris qu'il faisait un traumatisme crânien. Il referme son poing à l'exception de deux de se doigts. Il lui pointe devant les yeux.

-Tu peux me dire combien j'ai de doigt ? A chaque réponses, il enchaîna les questions, certes étranges. Dis moi, tu sais quel jour on est ? Ton prénom ? Quel âges tu as ?

Au moins elle était réactive, ce qui le rassura. Plus de peur que de mal, il pouvait souffler et ne pas se précipité l'hôpital comme un attardé en crise. Il lui présente sa main pour qu'elle la saisisse, et l'aide à se relever pour ensuite l'intimer de s'asseoir sur le banc juste à côté. Il s'accroupi juste en face et très délicatement, lui fait bouger le visage sur le côté. Sa joue commençait déjà à gonfler et se coloré. Il grimace, compatissant, toujours.

-Ca devrait allé, mais je ne suis pas médecin donc mieux vaut que t'ailles faire examiner ça. Tu risque d'avoir un joli bleu à mon avis.

Maintenant qu'il était rassuré sur l'état de santé de la blondinette, il pu se relâcher un instant et lui montrer un sourire plus qu'amical. Il lui tend sa main pour la serrer, laissant toujours le soin à la jeune fille de répondre à ses gestes et non de la forcé à quoi que ce soit.

-Je suis Jack au passage. Tu veux que je t'emmène quelque part ? Hôpital ? La police pour porter plainte ? Ou même chez toi ?
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MessageSujet: Re: Attaque dans les vestiaires [Elena]   Attaque dans les vestiaires [Elena] EmptyMer 4 Juin 2014 - 21:50

Attaque
dans les vestiaires



Je suis déjà réveillée depuis un moment. A vrai dire, je n’ai pas vraiment fermé l’œil de la nuit. Je reste dans mon lit, cherchant désespérément à retrouver, ou plutôt même trouver, le sommeil. Après un bout de temps, je laisse tomber. Tant pis, de toute façon c’est mort maintenant. J’ai qu’à me lever tranquillement et commencer cette foutue journée. Je balance ma couette loin de moi et m’assois sur le bord du lit. Je traîne ensuite des pieds jusqu’à la douche où je reste un bon moment sous la pluie brûlante. Je retourne dans ma chambre où j’enfile un short en jean avec un t-shirt noir et mes Doc Martens. Qu’est-ce que je peux bien faire ? Je n’ai pas cours avant un moment, je ne suis pas très motivée pour un footing (pas assez dormi pour ça !), ni pour retrouver des potes, et pour couronner le tout, je ne suis pas particulièrement de bonne humeur. Il faut que je fasse un truc qui donne la pêche pour me ʺréveillerʺ si on peut dire ça. Je m’allume une clope puis m’accoude à ma fenêtre. Il fait plutôt beau aujourd’hui… Bon aller, il faut que je me secoue ! Je sors de ma chambre et entreprends un tour du bahut.

J’arrive devant le gymnase. Mais je sais ce que je pourrais faire ! Je pousse la porte du vestiaire et me dirige vers mon casier où je range mes patins pour le Roller Derby. Je m’assois sur un banc et m’apprête à enlever mes shoes pour mettre mes rollers quand j’entends :

« Hey ! Salut beauté ! »

Je relève les yeux, arrêtée en pleine action. Mince alors, je ne l’ai pas entendu arriver lui. Mais qu’est-ce qu’il fout dans les vestiaires fille ? Je me tourne vers lui et lève les yeux au ciel, lâchant d’un ton exaspéré :

« C’est à moi que tu parles ? »

Le gars s’approche, lentement, sûr de lui. Il est plus vieux que moi, 18 ans je dirais.

« Bien sûr poupée, à qui d’autre ? »

Oula, ce mec pue l’alcool ! C’est un catastrophe ! Comment il fait pour être bourré à cette heure-ci ? Il se rapproche de plus en plus de moi. Je me lève et d’une moue dégoutée, lui jette à la figure :

« T’as quelque chose d’intéressant à dire ou tu es inutile à ce point ? »

Il est maintenant tout proche de moi mais je ne bougerais pas ! Je le regarde de haut en bas avec dédain.

« Tu sais que t’es mignonne toi ? »

Il passe une main dans mes cheveux. Mais il a à peine le temps de m’effleurer que je lui décroche mon poing dans la figure, sifflant entre mes dents, d’un air froid et menaçant :

« Me touche pas ! »

En accentuant bien le ʺtoucheʺ. Il a l’air de s’énerver. Rien à foutre !

« Je fais ce que je veux avec toi ! »

Il attrape mes poignets et me plaque brusquement contre les casiers. Je laisse échapper un cri. Je ne peux me dégager de son emprise. Reste calme Elena, reste calme.

« Tu sais que la violence n’est pas la meilleure approche avec une fille ? »

Il me hurle à la figure, avec son haleine alcoolisée :

« TA GUEULE ! »

Puis d’un ton qui se veut plus doux (mais c’est raté) :

« Laisse moi kiffer… »

Mon cœur se met à galoper. Non, non, pas de panique. Il doit bien y avoir des gens dans le coin non ? J’essaye d’attirer l’attention de quelqu’un en criant :

« Hey ! »

Mais j’ai à peine le temps d’ouvrir la bouche qu’il plaque sa main sur mon visage. Non, là c’en est trop ! Je remonte mon genou violement pour lui filer un coup là où ça fait mal. Il pousse un cri et recule, plié en deux. J’en profite pour me dégager et me précipiter vers la sortie. J’atteins la porte mais… bloquée. J’entreprends de la déverrouiller mais mes mains tremblent plus que ce que je ne l’aurais voulu.

« Bouge pas toi ! »

Gueule le mec en m’attrapant par la taille pour me tirer contre un mur.

« Lâche moi sale porc ! »

Je me débats et réussi à le ralentir mais rien de plus. Au contraire, il décide de m’envoyer son poing dans le visage avant de me jeter au sol sans aucune délicatesse. Ma tête heurte un casier, je suis un peu sonnée.

« Alors ma jolie, on ne peut plus se défendre ? T’es une coriace toi ! »

Un rictus dégueulasse déforme son visage. Ma vision est un peu troublée à cause du coup que je me suis pris. Je recule contre le mur pour m’y adosser, j’aimerais qu’il soit beaucoup, beaucoup plus loin ! Le sol est froid sous mes paumes. Je ne sais pas comment je vais m’en sortir, si j’arrive à m’en sortir… Le mec se rapproche, pose ses deux mains à plat sur le mur au-dessus de moi et baisse le regard pour ʺadmirer sa proieʺ. Je déteste être en position de faiblesse comme ça. Je ferme les yeux, espérant en vain que ce n’est qu’un cauchemar et que je vais me réveiller… BOUM ! On entend un gros choc sur la porte. Je rouvre subitement les yeux.

« Merde, merde, merde ! Debout toi ! »

M’aboie-t-il à la gueule. Pardon ? Moi ? Debout ? Alors, d’une, je ne vais pas me casser avec toi alors que de potentiels secours arrivent et, de deux, je ne sais même pas si je serais seulement capable de me lever. Voyant que je ne réagis pas, l’autre pervers essaye de me choper le bras mais BOUM ! La poignée de la porte explose littéralement puis un autre mec s’engouffre dans le vestiaire. Je n’ai même pas le temps de réaliser qu’il se jette sur le gars qui était devant moi et le tabasse (oui, c’est le mot). Je ferme les yeux, puis, quand je les rouvre, vois que le deuxième arrivant se tient dans l’embrasure de la porte, les poings serrés. L’autre est en train de s’enfuir dans le couloir. Un instant, je me dis que celui-là n’est peut-être pas mieux que le premier, que je vais finir tabassée au lieu de violée. Puis nos regards se croisent. Un quart de seconde avant que je détourne les yeux. Et ce quart de seconde suffit pour me rassurer. Ce que je peux lire dans ses yeux verts est rassurant, protecteur. Je baisse les yeux vers mes mains. Tout s’est passé si vite… Je reprends ma respiration que je retenais inconsciemment depuis tout à l’heure. J’entends ses pas se rapprocher puis le jeune homme s’accroupit devant moi.

« Est-ce que ça va ? T'es blessée ? Il t'a fait du mal ? »

Je relève mon visage vers le sien et cligne des yeux plusieurs fois pour ne voir qu’une seule personne, puis laisse échapper, doucement :

« Non, c’est bon, ça va… »

Tu parles ! Ça va pas du tout ! Mon visage est en feu là où l’autre con m’a frappée, mes oreilles sonnent, je vois double, le monde tourne autour de moi et je ne suis même pas sûre de pouvoir me relever sans m’écrouler. Enfin bon, c’est pas grave, je vais juste annuler le petit tour en roller que j’avais prévu. Ma réponse doit être assez peu crédible étant donné que je reste assise par terre sans bouger, la tête entre mes mains mais bon… Je relève les yeux.

« En tous cas, merci d’être intervenu. »
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MessageSujet: Attaque dans les vestiaires [Elena]   Attaque dans les vestiaires [Elena] EmptyLun 2 Juin 2014 - 17:17

Beignet entre les dents, Jack retournait tout dans la baraque à la recherche de ses clés de voiture. Il était en retard, non pas pour ses cours, mais bien pour ceux d'Hayley. "PAPAAAAAA !" Hurla-t-il. L'homme d'une cinquantaine d'année traine les pieds, en peignoir, il baille lourdement. "...quoi ?" Le Rho Kappa avait vraiment l'impression d'être l'adulte responsable de cette famille parfois, son père était plus feignant qu'un adolescent, pas étonnant qu'il lui avait fallu 5 ans pour reconstruire un foyer à la nouvelle-Orléans. Sa sœur attendait dehors, elle était probablement en train de s'impatienter. "T'aurais pas vu mes clés, je les cherches partout !" "T'a regarder dans tes poches, fils ?" "Bien sur que j'ai regarder dans mes poches..." Dit-il irrité, mais attrapant tout de même son sweat à capuche pour vérifier si rien ne s'y cachait. "...Tu me prends pour qui ..."Continue-t-il de râler alors qu'il palpait le vêtement. "J'ai plus 14..." Il s'arrête net dans sa phrase, les clés se trouvaient effectivement dans la poche ventrale de son pull. Il soupire et son père lui rend un sourire moqueur, le même sourire que Jack arbore quasiment tout les jours. "Sans commentaire." Et il disparait à travers le couloir, sac sur l'épaule pour descendre les escaliers en courant et embarquant sa sœur dans la voiture. Installé, il démarre. "Je paris que tes clés étaient dans tes poches." "La feeeerme !" Grimace Jack, pas vraiment bon perdant.

C'est en dépassant la vitesse limite en ville, que les deux jeunes gens arrivent presque à l'heure à Wynwood. "Tu viens me chercher pour déjeuné ?" "Pas de problème, maintenant casse toi avant de te faire coller." Elle lui sourit et il se rassure en trouvant un certain réconfort en la voyant heureuse. Il aimerait pouvoir voir le même sourire innocent sur le visage d'Ethan. Mais pour lui c'était trop tard. Le mal l'avait graver au plus profond de son âme. Il aura toujours cette noirceur, cette douleur, lisible dans son regard.

Il était parti passer la matinée en salle de sport. Sac de gym dans le coffre, il le sort et ferme à clé sa bagnole. Dans les vestiaires, il croise quelques collègues de classes, ici aussi pour passer le temps, d'autre Rho Kappa. Séparé par un couloir, filles et garçons sont libre de se changer sans se croiser. Mais alors que la plupart se lance sur le terrain, surement membre de l'équipe de football. Jack se demande pourquoi il ne s'y inscrit toujours pas. Il aimait faire partie de l'équipe à Baton-Rouge et même si sa dernière faculté n'avait pas d'équipe, il était toujours partant pour une partie entre potes. Il rangeait dans un casier ses affaires et entendis une porte claqué en se fermant. Il fronce des sourcils, éternellement curieux. Il sort dans le couloir, ne voyant pas un chat à l'horizon. Le vestiaire des filles est fermé, mais il ne s'en formalise pas plus que ça. Il hausse les épaules et retourne dans son vestiaire pour finir d'accrocher son baladeur à son short. Lorsqu'il entend un cris. Puis un autre avant d'entendre un grand boum provenant de l'extérieur de son vestiaire.

Il se précipite dans celui des filles. Des nouveaux cris, il essaye d'ouvrir la porte mais elle est verrouillé de l'intérieur. "HEY !" Avertit-il de sa présence. Sa hurle encore plus et des bruits, comme si ça se battait, lui parvenait aux oreilles. Jack essaye d'enfoncer la porte. Il se jette, l'épaule en premier. La porte ne bouge pas. Il se fait même très mal. Il se soutient dans le couloir en posant ses mains de chaque côté des murs et se soulève pour poser son pied sur la poignet et d'un coup sec, y met tout son poids. Le bout de métal saute et il ouvre la porte en vitesse. Il ouvre les yeux, écarquillés au passage, sur un mec, peut-être de son âge, penché sur une blonde qui devait pas être plus vieille que sa sœur. "Fils de..." Il court vers lui, l'attrape par les épaules et le tire violemment en arrière. Il ne prends pas le temps de lui demander ce qu'il faisait, ce qu'il comptait faire, ni même pourquoi. Il balança son poing comme il l'avait appris depuis petit. Cette violence. C'était lointain pour lui, il ne se souvenait pas avoir été si en colère depuis si longtemps. Ses phalanges percutent la mâchoire de l'inconnu, des flashs de son enfance. Il connaissait ce son. Il avance d'un pas, lui attrape le col et l'oblige à reculer encore et encore. Il le fait sortir des vestiaires des femmes et lui assène un dernier coup en balançant son genou en plein dans son estomac. L'homme se recroqueville en gémissant. Jack n'a pas de menace à lui faire. Il est choqué, choqué de lui même. Choqué de se rendre compte à quel point, ça lui avait sembler naturel. A quel point, il avait aimé cette adrénaline. Les mots de Seth, lui revient en tête. Il le laisse s'enfuir et se retourne en soupirant sur la gamine dans le fond de la pièce. Leurs regards se croisent, Jack est encore essoufflés. Il en avait même oublié de desserrer les poings. *La violence ne partira jamais* C'était comme si son grand frère était présent dans sa tête, déjà en train de le juger. Il fronce ses sourcils en essayant d'ignorer ces pensées et se rapproche de la jeune blondinette, venant se pencher vers elle. "Est-ce que ça va ? T'es blessé ? Il t'a fait du mal ?"

Jack était horrifié à l'idée qu'on puisse faire subir la même chose à sa sœur. Il était horrifié que ça puisse arrivé ici, tout court. Ce n'était pas un bagarreur, ni même un bon samaritain. Il avait réagit par instinct et c'était bien le problème en attendant.
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