Fin de la journée… Enfin! Je n’eus qu’une seule idée : aller relaxer. Mais je ne connais pas tout à fait encore le coin complètement. Où pourrais-je bien aller? L’idée la plus farfelue était le toit de l’école. C’était évident, il faut que je m’infiltre au travers des autres pour aller rejoindre le toit. J’eus quelques craintes de me faire prendre sur le coup, mais arrivé à destination, tout était permis.
Je monte les derniers escaliers pour la porte du toit, j’ouvre et je vais m’asseoir près d’un conduit de ventilation. J’ai entendu dire que le soleil était magnifique au couché, mais à cet endroit précis (évidemment sur le toit en général, par juste près du conduit). Je voulais voir par moi-même.
*La vue que j’ai… C’est merveilleux!*Le panorama était tout à fait charmant. Il ne manquait que la jolie fille et tout aurait été paradisiaque, d’une façon utopique. J’ai pris mon portable et j’ai fait quelques clichés de la vue avec ce dernier. Disons, que cela méritait tout simplement le geste. Moi qui ne suis pas un grand photographe, cette fois, il le fallait. Ensuite je me suis mis à me perdre dans mes pensées, revivre certains souvenirs, me rappeler des derniers instants passés, songer à ce que j’allais faire demain… Bref, j’étais dans mes idées.
*Axel…*Je m’assis finalement et admire le paysage en pensant et en enregistrant sur mon portable certaines pensées par rapport à des situations. J’ai décidé de me tenir un
journal audio… Peut-être cela allait-il soulager un peu le poids de mes idées, en les entreposant électroniquement ailleurs, dans un endroit où j’ai 100% confiance. C’était un test. Si cela ne changeait rien alors tant pis… Je me serai au moins essayé.
Le spectacle du coucher de soleil n’était pas encore commencé. Mais il était évident que je n’allais pas partir d’ici sans voir le «show». Mon regard se posa tout à coup ailleurs lorsque j’entendis un bruit anormal. Je rangeai mon portable et je me tourne discrètement vers la provenance de ce dernier. Rien à signaler… D’accord. Je fis mine de rien et je me repositionne de façon totalement pénarde en admirant le paysage, sentant la chaleur et le vent chaud traverser chaque parcelle de peau de mon être. J’étais bien…